Tags : Algérie, récupération des fonds détournés, confiscation des biens pillés,
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, a salué mardi les pas gigantesques franchis par l’Algérie dans la récupération des fonds détournés et la confiscation des biens pillés, soulignant qu’ils étaient à même de faire taire tous les sceptiques.
Intervenant à l’issue du vote du projet de loi sur la prévention et la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, au siège de l’APN, M. Boughali a salué « les pas gigantesques franchis par l’Algérie dans la récupération des fonds détournés et la confiscation des biens pillés », soulignant que « les chiffres faramineux annoncés récemment par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à ce sujet, sont à même de faire taire tous les sceptiques ».
Le président de l’APN a fustigé ces sceptiques qui, a-t-il dit, « sortent la même rengaine pour décrédibiliser l’État et mettre en doute sa volonté de lutter contre la corruption et poursuivre les corrupteurs, et qui, dans le même temps, passent sous silence la corruption qui ronge des institutions qui prétendent construire et exporter la démocratie et taisent les crimes barbares dont sont victimes les militants des causes justes qui défendent les droits de leurs peuples à la vie et à la liberté ».
Boughali a, dans ce cadre, rappelé l’affaire de la militante sahraouie SultanaKhaya, qui, selon des médias, a été victime d’un scandale de corruption au Parlement européen impliquant le Maroc l’ayant évincée du Prix Sakharov pour la liberté de pensée.
Cette affaire « met à nu cette connivence flagrante et vient s’ajouter aux épisodes de l’implication dans des affaires de corruption et d’achat des consciences », a-t-il soutenu.
Le changement qui s’opère en Algérie pour édifier un Etat de droit est « global et intégré », et ce dans le cadre de « la stratégie engagée par l’Algérie depuis l’accession au pouvoir de M. Abdelmadjid Tebboune, et qui a instauré un système législatif avec pour principal objectif l’institution d’un Etat de droit où les Algériens sont égaux en matière de droits et devoirs ».
L’Algérie nouvelle « commence à remédier à toutes les situations à travers l’application de la loi, chose que le président Tebboune n’a eu de cesse de souligner », a-t-il ajouté, précisant que « cette mission a été confiée au pouvoir judiciaire ».
L’adoption d’un projet de loi traitant des principaux aspects de la corruption « témoigne de la poursuite des démarches visant à réaliser le changement escompté », a-t-il dit.
Depuis le début de la législature, le parlement a entamé « l’actualisation des lois ainsi que leur adaptation à la Constitution amendée », a-t-il fait savoir, précisant que « parmi les premières lois figure celle relative à la lutte contre toutes les formes de corruption ».
L’Algérie, a-t-il poursuivi, a « franchi de grands pas dans ce sens et redressé la situation dans un délai ne dépassant pas trois ans ».
Par ailleurs, M. Boughali a salué la revalorisation des salaires, des pensions de retraite et de l’allocation chômage décidée par le président de la République lors du dernier Conseil des ministres, soulignant qu’elles « servent toutes l’intérêt du citoyen, pour garantir une vie décente et honorer les engagements du président de la République envers le peuple algérien ».
Médias
Boughali insiste sur l’élaboration de lois claires et transparentes
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, a mis l’accent, mercredi à Alger, sur la nécessité d’élaborer des lois claires et transparentes pour permettre aux médias de jouer leur rôle, à savoir informer la société.
Présidant l’ouverture d’une journée d’étude sur « les règles du service public dans la législation médiatique en Algérie » organisée au siège de l’APN, M. Boughali a expliqué que « la nouvelle vision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à reconstruire des systèmes intégrés adhérant tous au processus d’édification d’une société moderne au sein de laquelle les médias jouent un rôle majeur, en tant que l’un des plus importants moyens d’éclaircissement et de progrès sociétal, nécessite des lois claires et transparentes pour l’exercice de la profession, permettant à ses acteurs d’être à la hauteur des aspirations de la société ».
Boughali a indiqué que « les nouveaux textes régissant les médias proposent l’élaboration d’un statut particulier définissant les conditions d’exercice de la profession, ainsi que ses droits et devoirs ».
Il s’agit aussi de la « mise en place d’un Conseil d’éthique et de déontologie de la profession de journaliste qui prendra en charge l’élaboration d’une charte protégeant, à la fois, le journaliste et la société, du risque des médias tendancieux, du discours de discrimination et de haine, et de la diffusion d’idées contraires aux constantes et à la morale », a-t-il ajouté.
Ces textes interviennent dans un contexte où « l’espace médiatique regorge désormais de supports médiatiques permettant à tout un chacun d’être journaliste rapporteur d’informations », a fait observer, M. Boughali qui a mis l’accent sur la nécessité « d’examiner minutieusement cette matière médiatique qui souffre de crédibilité, en la traitant à travers le cahier des charges du secteur de l’audiovisuel qui devrait mettre fin à l’anarchie numérique dans le domaine médiatique ».
Le président de l’APN a également réaffirmé « le rôle des médias dans la défense de l’Algérie, de ses acquis et de ses intérêts, de l’unité de ses composantes, la préservation des principes et des constantes de la nation, la consécration des courants de la pensée et la mise en valeur de la diversité culturelle », soulignant l’importance pour ce secteur (médias) d’avoir des « ressources financières durables afin de pouvoir poursuivre son rôle dans l’orientation et la formation de l’opinion publique nationale ».
Boughali a salué le rôle des sommités médiatiques algériennes qui ont pu, a-t-il dit, « atteindre l’excellence durant le mouvement national et pendant la glorieuse guerre de libération, et dont les contributions se sont poursuivies durant la bataille d’édification et de construction ».
Aujourd’hui l’entreprise, 01/01/2022
#Algérie #fonds_détournés