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CONSTANTINE, Algérie (AP) — Un journaliste algérien qui devait être libéré cette semaine après avoir purgé une peine de six mois a été maintenu derrière les barreaux, ce qui a surpris ses avocats et ses collègues et souligné les inquiétudes persistantes concernant la liberté de la presse dans ce pays d’Afrique du Nord.

Mustapha Bendjama, rédacteur en chef du quotidien Le Provençal, fait face à une série d’accusations depuis que les autorités l’ont accusé d’avoir aidé la militante politique Amira Bouraoui à quitter l’Algérie.

Le raid des autorités en février dans le bureau de Bendjama et les accusations portées contre lui liées à l’évasion de Bouraoui font suite à des années de problèmes avec le gouvernement algérien, qui l’a accusé d’avoir écrit favorablement sur les manifestations de rue en faveur de la démocratie qui ont conduit à la démission de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika en 2019.

« Mustapha doit absolument être libéré, car il a purgé sa peine de six mois dans le cadre de ce que l’on appelle ‘l’affaire Amira Bouraoui' », a déclaré jeudi son avocat, Abdellah Haboul, à l’Associated Press.

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