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Le constructeur automobile italien Fiat a inauguré lundi sa première usine d’assemblage et de fabrication en Algérie, dans une initiative qui devrait redynamiser le marché automobile du pays.

Le marché automobile algérien a été plongé dans une crise après la décision des autorités en 2019 d’arrêter l’importation de voitures et de fermer les usines d’assemblage.

Le président Abdelmadjid Tebboune avait alors déclaré que les usines « n’étaient utilisées que pour mettre des roues sur les véhicules » en échange de larges concessions fiscales.

L’ouverture de l’usine Fiat, dans la ville d’Oran au nord-ouest de l’Algérie, marque la première installation de fabrication automobile inaugurée sous Tebboune, selon le site web algérien TSA.

« Étant donné la popularité du constructeur italien Fiat, la marque a été choisie comme première à être fabriquée localement », a déclaré Ali Aoun, ministre de l’Industrie de l’Algérie, lors de la cérémonie d’ouverture de l’usine.

L’usine de 40 hectares a été inaugurée après un an de préparation et un investissement de 200 millions d’euros (215 millions de dollars).

Aoun a déclaré qu’elle créerait 1 200 emplois d’ici 2026.

D’autres projets suivront « dans un avenir très proche », a déclaré Aoun, soulignant que l’usine était « le point de départ d’une véritable industrie automobile en Algérie ».

Valentino Valentini, vice-ministre italien des Entreprises, a déclaré que les voitures produites en Algérie seraient « au plus haut niveau technique », y compris des modèles hybrides dans le cadre des efforts de lutte contre le changement climatique.

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