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Le karkoubi, connue sous le nom controversé de « drogue du pauvre », est un mélange de substances qui existe depuis les années 1970 et dont la consommation a augmenté, principalement depuis la pandémie de 2020.
Cette drogue a commencé à gagner en popularité au Maroc (où elle est produite, ainsi qu’en Algérie) et, dans une moindre mesure, en Espagne, d’où proviennent souvent les médicaments utilisés pour sa fabrication.
Le mélange contient des antidépresseurs, des anxiolytiques et des antiépileptiques, du majoun (pâte à base de noix, de miel et de haschisch) et parfois de l’alcool et de la colle. Les benzodiazépines telles que le diazépam, le lorazépam et le tétrazépam étaient autrefois utilisées, mais aujourd’hui elles sont préparées avec la benzodiazépine clonazépam (anxiolytique connu dans le commerce sous les noms de Rivotril et Zatrix) et le barbiturique phénobarbital (antiépileptique connu sous le nom de Gardenal).
Le karkoubi est-il fumé ?
Non, le karkubi ne se fume pas. Le médicament est disponible sous forme de comprimés puissants pour un faible coût d’obtention.
Quels sont les effets du karkoubi ?
Hallucinations, comportement psychopathique, agressivité, amnésie, sentiment d’euphorie et de puissance, troubles du comportement.
Quels sont les risques ?
Au-delà des effets, la karkubi provoque également des intoxications graves, des comas, des accidents et des comportements violents.
Bien qu’elle existe depuis des années, la situation s’est aggravée depuis la pandémie de COVID-19, notamment en Espagne, où le karkoubi s’est imposée comme une drogue sur le marché illicite. En janvier 2022, une opération record a permis de confisquer plus de 500 000 pilules entre l’Espagne et le Maroc, selon Alchimia Web, ce qui témoigne de la large circulation de cette drogue, qui déclenche des signaux d’alarme non seulement parce qu’elle est dangereuse, mais aussi parce qu’elle crée une dépendance.
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