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Une personnalité à forte charge patriotique et mémorielle, un grand héros au sens propre du terme qui a été le dernier preux combattant resté aux côtés de l’Emir Abdelkader avant sa cessation du combat en 1847. Il s’agit du valeureux Chahid Mohammed El Bouhmidi El Oulhaci (1782-1848), l’émissaire mort empoisonné par le Makhzen lors d’une démarche diplomatique auprès du sultan alaouite Abderrahmane.
Cet homme a été lâchement mis à mort au moyen d’un poison qui ne pardonne pas, parce qu’il a eu le courage d’accepter sa mission d’émissaire alors même qu’il n’ignorait pas la vindicte makhzenienne à son endroit pour avoir chassé de Tlemcen le gouverneur que le sultan marocain, profitant du désordre induit par l’invasion de notre pays par les troupes françaises, s’était permis d’y dépêcher dans le but d’annexer, du nord ouest au sud, un grand pan de notre territoire.
L’acte de félonie commis sur sa personne censée, en tant qu’émissaire, être sacrée, a marqué l’odieuse désaffection makhzenienne envers l’Emir Abdelkader et sa cause et un signe d’une forfaiture volontaire traduite par une démonstration d’une très étroite collaboration avec l’armée française qui avait auparavant infligé un grave revers à l’armée du makhzen lors de la bataille de Oued Isly.
Notre valeureux chahid Mohammed El Bouhmidi El Oulhaci mérite qu’on lui érige une statue pour rappeler l’épopée héroïque de ce digne combattant.
Algérie1, 06/10/2021