Catégorie : Algérie

  • Marine Le Pen menace les algériens

    Marine Le Pen menace les algériens

    Marine Le Pen menace les algériens – France, élections présidentielles, Marine Le Pen, extrême droite, match Maroc-Algérie, coupe arabe,

    La présidente du parti d’extrême droite français, le « Front national», Marine Le Pen a menacé, aujourd’hui, les supporters algériens qui ont fêté hier à Paris, la victoire de la sélection algérienne de football face à la sélection marocaine.

    Sur son compte tweeter, Marine Le Pen a publié :« Hier, des supporters algériens ont à nouveau tout cassé et agressé les forces de l’ordre sur les Champs Elysées, au motif de la victoire de leur équipe.
    Dans 4 mois ce sera la fin de l’impunité, qu’ils en soient bien conscients ! ».

    El Khabar, 12/12/2021

    Marine Le Pen menace les Algériens de France

    Il faut dire que certains, à travers leurs comportements, lui donnent du grain à moudre. Ils lui rendent surtout service en ce début de campagne pour la présidentielle française. Sur Twitter, Marine Le Pen, présidente du parti d’extrême droite, Rassemblement national (RN), a menacé les Algériens de France.

    Selon elle, après la qualification de l’équipe nationale en demi-finales de la Coupe Arabe FIFA, des supporters algériens, qui fêtaient cette qualification, ont agressé les forces de l’ordre françaises. Elle s’est donc livrée à son sport favori, à savoir critiquer tout ce qui est algérien.

    « Hier, des supporters algériens ont à nouveau tout cassé et agressé les forces de l’ordre sur les ChampsElysées, au motif de la victoire de leur équipe. Dans 4 mois ce sera la fin de l’impunité, qu’ils en soient bien conscients ! », s’est-elle insurgée.

    Certes, sur la vidéo, l’on voit un jeune homme, qui brandissait le drapeau algérien, multiplier les incivilités. Est-il pour autant Algérien ? Rien ne le prouve.

    A quelques mois du premier tour de la présidentielle française, les débats houleux sur l’immigration, mais aussi sur les relations entre l’Algérie et la France, prennent de plus en plus de la place.

    Skander Boutaiba

    La patrie news, 13/13/2021

    #Algérie #France #Extrême_droite #MarineLePen #CoupeArabe #Match_Maroc_Algérie

  • Le gardien Raïs M’bolhi « homme du match » Algérie-Maroc

    Le gardien Raïs M’bolhi « homme du match » Algérie-Maroc – FIFA, Coupe Arabe, CAN, football,

    Le gardien et capitaine de l’équipe algérienne A’ de football, Raïs M’Bolhi a été désigné “Homme du match” face au Maroc, samedi soir à Doha, à l’issue duquel les Algériens se sont qualifiés aux demi-finales de la Coupe arabe-2021 de la Fifa (2 à 2, 5 – 3 aux tirs au but).

    Raïs M’Bolhi s’est distingué au cours des 120 minutes de jeu de la rencontre, achevée par la série de tirs au but qui a vu les joueurs de Madjid Bougherra l’emporter grâce notamment à leur gardien qui a stoppé avec brio le tir du joueur marocain El Berkaoui.

    Les cinq tireurs algériens, respectivement Belaïli, Bendebka, Bedrane, Benayada et Tougaï ont tous transformé leurs penalties, alors que du côté marocain, seuls Rahimi, Benoun et Jabrane y étaient parvenus.

    La sélection algérienne rejoint ainsi ses homologues tunisienne, égyptienne et qatarie dans le dernier carré de la Coupe arabe.

    Avec la consécration de M’Bolhi, les Algériens font le plein puisque avant lui, Bounedjah avait été désigné “homme du match” contre le Soudan, alors que Brahimi a remporté ce prix à l’issue du match face au Liban.

    En demi-finale, prévue le mercredi 15 décembre courant (20h00) au stade Al-Thumama, l’Algérie jouera face au Qatar, alors que dans l’autre demi-finale, prévue le même jour à 16h00, la Tunisie sera opposée à l’Egypte, au stade Ras Abu Aboud.

    #Algérie #Maroc #Match #Coupa_Arabe #FIFA

  • Liesses à Paris: Marine Le Pen menace les Algériens

    Liesses à Paris: Marine Le Pen menace les Algériens

    Liesses à Paris: Marine Le Pen menace les Algériens – match, Maroc, Coupe Arabe, extrême droite, France,

    Les supporters algériens en France ont été dispersés par du gaz lacrymogène, samedi passé, lancé par les forces de l’ordre françaises.

    Ce samedi 11 décembre se tenait un match de quart de finale de la Coupe Arabe de football au stade Al Thumana a Doha, au Qatar. A cette occasion, l’Algérie s’est imposée face au Maroc après une session de tirs au but.

    En France, les supporters de l’équipe victorieuse n’ont pas manqué de célébrer cette victoire en prenant d’assaut les Champs-Elysées.

    Des vidéos filmées par plusieurs journalistes présents sur place ont pu montrer un individu en survêtement s’asseoir sur le capot d’un véhicule avec des militaires a bord, tout en brandissant un drapeau algérien.

    C’est l’occasion ou jamais pour Marine Le Pen pour s’en prendre aux Algériens. Cette dernière les a même menacé d’expulsion si elle devenait un jour présidente de le France.

    « Hier, les supporters algériens ont a nouveau tout cassé et agressé les forces de l’ordre sur les Champs Elysées, au motif de la victoire de leur équipe. Dans 4 mois, ce sera la fin de l’impunité, qu’ils en soient bien conscients ! », a-t-elle écrit.

    Echourouk online, 13/12/2021

    #Algérie #France #Maroc #Match #CoupeArabe #Marine_le_pen #Extrême_droite

  • Les petits pas de Paris envers Alger

    Les petits pas de Paris envers Alger

    Les petits pas de Paris envers Alger – Algérie, France, archives, mémoire, Emmanuel Macron,

    Après près de 60 ans, les archives des enquêtes judiciaires de la guerre d’Algérie seront déclassifiées, selon Roselyne Bachelot, ministre française de la Culture. Vendredi, Roselyne Bachelot a informé sur BFMTV qu’elle dévoilait les archives des enquêtes judiciaires de la gendarmerie et les forces de police pendant le conflit algérien, 15 ans avant la date limite légale.

    Le ministre a souligné que la France souhaite rétablir diverses relations avec l’Algérie, mais que cela ne peut se faire que si la vérité est dite.

    Elle a répondu à une question concernant les ramifications de cette décision, en particulier la possibilité d’un futur aveu que l’armée française a torturé des Algériens, en disant qu’il est dans l’intérêt de la France d’accepter que la torture ait eu lieu.

    Dans la même veine, un groupe de députés à l’Assemblée générale française a annoncé le dépôt d’un projet de loi qui obligerait le gouvernement français à reconnaître la responsabilité des massacres du 17 octobre 1961, dans lesquels des dizaines d’Algériens à Paris ont été martyrisés pour avoir protesté contre un couvre-feu discriminatoire imposé aux Algériens dans la capitale française.

    Les propos du ministre français de la Culture sont intervenus un jour avant que l’Algérie ne commémore les manifestations du 11 décembre 1960, au cours desquelles les forces françaises ont tué des dizaines de manifestants algériens pacifiques en faveur de l’indépendance.

    Ces déclarations font suite à la visite du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian en Algérie, où il a rencontré le président Abdelmadjid Tebboune et d’autres hauts responsables de l’État.

    Que cette tâche soit confiée au ministre de la Culture peut paraître anodin, mais il semble que Paris ait le souci de présenter sa démarche comme patriotique et ancrée dans un contexte d’histoire nationale contrairement à ceux que d’indécrottables néo-colonialistes prétendent.

    Un autre pas après la reconnaissance de l’assassinat de Maurice Audin (activiste communiste pro-libération), et la restitution de crânes de combattants algériens. Suffisant pour calmer la colère d’Alger après les propos incendiaires du président français ?

    Techniquement, même si la presse ne s’y attarde pas longuement aujourd’hui, il s’agit d’archives du conflit uniquement et non de la période coloniale dans son ensemble. Donc il faut s’attendre à des justifications sur le plan français dans de nombreux dossiers du fait de la guerre.

    Il eut été plus productif notent certains observateurs, d’avoir les cartes des lieues des essais nucléaires pour nettoyer les sites actuels qui tuent encore. Ainsi que les cartes des terrains minés pendant l’occupation et le retour du canon Baba Merzoug par exemple.

    L’admission des crimes perpétrés contre les Africains prend un temps inimaginable quand d’autres de second plan sont mis en avant rituellement chaque année et ont même obtenu d’interminables compensations.

    À Alger, on observe le jeu descendre et monter sans saisir ni rejeter pour le moment. Toutefois, une chose révélatrice, l’ambassadeur algérien en France est toujours … à Alger.

    Aldjazair.org, 11/12/2021

    #algérie #france #macron #archives

  • CAN: L’Algérie fête sa victoire drapeau palestinien en main

    CAN: L’Algérie fête sa victoire drapeau palestinien en main – Maroc, Israël, FIFA, normalisation,

    Coupe arabe de la Fifa : L’Algérie bat le Maroc et célèbre en brandissant le drapeau palestinien
    L’Algérie a montré un soutien constant à la Palestine, y compris sur le terrain de football où ses joueurs brandissent parfois le drapeau palestinien avec le leur.
    Un joueur algérien a brandi le drapeau palestinien sur le terrain après la victoire de son équipe contre le Maroc en Coupe arabe de la FIFA, vendredi. L’équipe algérienne a battu le Maroc aux tirs au but pour se qualifier pour les demi-finales, où elle affrontera le Qatar.

    Les images de ce geste ont été largement partagées sur les médias sociaux, suscitant les louanges de nombreux partisans de la cause palestinienne.

    Les joueurs algériens hissent fréquemment le drapeau palestinien à côté du leur, un signe de soutien que les joueurs de football palestiniens leur rendent parfois. En novembre, les joueurs d’un club de football palestinien ont porté le drapeau algérien lors d’un match de première division palestinienne.

    Le match de vendredi s’est déroulé dans un contexte de tensions croissantes entre l’Algérie et le Maroc au sujet du Sahara occidental contesté, qui a également influencé la position du Maroc sur la cause palestinienne. Le Maroc a récemment accepté de développer des liens officiels avec Israël en échange de la reconnaissance par les États-Unis du Sahara occidental comme faisant partie du royaume.

    Depuis, la police marocaine a réprimé les manifestants lors d’un rassemblement pro-palestinien.

    Contrairement à son rival marocain, l’Algérie a publiquement réaffirmé son soutien à la cause palestinienne et a promis 100 millions de dollars d’aide aux Palestiniens la semaine dernière lors d’une visite officielle du dirigeant palestinien Mahmoud Abbas à Alger.

    L’Algérie doit également accueillir le prochain sommet de la Ligue arabe en mars 2022, au cours duquel la cause palestinienne sera au centre de l’ordre du jour, dans le contexte d’une série d’accords de normalisation négociés par les États-Unis avec Israël.

    The new arab, 12/12/2021

    #Algérie #maroc #palestine #coupearabe #fifa

  • Match Algérie-Maroc: Hommage aux Fennecs

    Match Algérie-Maroc: Hommage aux Fennecs – Coupe Arabe, FIFA, demi-finale, Les Verts, Les Lions de l’Atlas,

    L’équipe algérienne de football vient de battre son homologue du Maroc qui n’a pas démérité, après une prolongation pleine de suspense. Nous avons assisté à un match fair-play et, à travers certaines images, à un respect mutuel des joueurs des deux équipes, ce qui donne l’espoir d’un rapprochement inévitable entre les deux peuples. Pour l’instant, l’équipe nationale algérienne a disputé plusieurs matchs avec des victoires sans faille, montrant qu’avec une nouvelle gouvernance, loin des relations de clientélisme, l’Algérie peut surmonter sa crise multidimensionnelle actuelle.

    L’équipe nationale réconcilie l’Algérie avec sa communauté émigrée

    Rendons hommage à l’équipe nationale pour ce renouveau d’espoir suscité au profit exclusif de l’Algérie, qui permet à l’Algérie de se réconcilier avec elle-même en souhaitant que les prochains matchs se déroulent dans la sérénité et l’esprit sportif qui a toujours animé notre équipe nationale. Ce message d’espoir renoue avec la génération de ceux qui ont libéré le pays entre 1954/1962 et de celle de 1962 qui avait fêté l’Indépendance nationale en brandissant avec fierté le drapeau de l’Algérie. L’équipe nationale réconcilie également l’Algérie avec sa communauté émigrée, montrant qu’un Algérien sportif, intellectuel, ou opérateur économique, évoluant dans un autre environnement, loin des tracasseries bureaucratiques, s’épanouit. On ne peut faire revenir les « génies ».

    Il ne faut pas se tromper de cible. L’on doit d’abord améliorer le sort de ceux qui sont sur place pour éviter également leur départ par leur revalorisation et surtout par la considération supposant un renversement des échelles de valeur reposant sur la morale, le savoir et non sur les rentes où hélas les pratiques sociales contredisent souvent les discours démagogiques de certains responsables. Cette mobilisation citoyenne est donc sans pareille et les autorités devraient la méditer. Eh oui, qui a dit que les Algériens n’aimaient pas leur pays puisque la leçon vient de jeunes qui donnent des leçons aux plus vieux.

    La leçon que l’on peut tirer de cette jeunesse et des déclarations de l’entraîneur, qui dit tout haut ce que l’immense majorité des Algériens pensent tout bas, sans arrière-pensées, est que ce serait une grave erreur politique de certains partis politiques – pouvoir et opposition – ou de certaines personnes en mal de publicité de faire de cette mobilisation spontanée une adhésion à leur politique et s’il y a eu cette immense mobilisation, c’est que le politique est hors-jeu.

    Urgence d’une refonte de l’État

    Car, selon l’adage « l’espoir fait vivre », la majorité des Algériens s’attache, faute de mieux, avec la détérioration de leur niveau de vie sur le plan socio-économique, à des signes d’espoir et que la leçon des harragas témoigne d’une situation de désespoir que certains responsables malveillants tentent de banaliser alors qu’ils constituent un mal social profond.

    Aussi, comment ne pas penser donc à l’avenir de cette jeunesse car l’Algérie dans 10 ans, c’est -à dire demain, avec une population qui dépassera 50 millions d’habitants, avec l’épuisement des ressources en hydrocarbures, l’âge moyen de nos filles et garçons d’environ 20 ans, auront 30 ans et entre temps ayant une exigence comme tout Algérien à un emploi, un logement, à se marier, avoir des enfants, donc une demande sociale croissante, donc une obligation, supposant de préparer l’ère de l’après-pétrole pour les générations futures.

    Devant raisonner à moyen et long termes, loin des actions conjoncturelles, pour bénéficier véritablement de son intégration au marché international, le football algérien doit absolument construire un modèle dont la professionnalisation lui permettra de conserver ses meilleurs joueurs plus longtemps supposant des mécanismes de régulation qui arbitrent de manière plus équilibrée entre recherche du profit et les aléas des compétitions. Et quel que soit le résultat à la finale, l’équipe nationale aura réalisé ce qu’aucun gouvernement depuis des décennies n’a réussi, à réconcilier les Algériens avec eux-mêmes. Jamais de mémoire depuis l’Indépendance politique une fièvre de liesse populaire en faveur du drapeau national, dans les cafés bombés pour suivre les différentes rencontres, des immeubles, des maisons, des voitures, bus e camions décorés de drapeaux, n’a eu lieu, et ce de l’Est à l’Ouest en passant du Centre au Sud. Même pour les grandes fêtes nationales on n’a pas vu cela, fêtes ces dernières années inaugurées par des officiels au sein de salons climatisés, passées presque inaperçues.

    Cela ne signifie pas que les Algériens n’accordent pas une importance aux importants anniversaires comme ceux du 5 Juillet ou du 1er novembre, mais ils les fêtent à leur manière, la plus sûre et la plus sincère, dans le coeur L’urgence est donc la refonte de l’état afin de réaliser la symbiose état-citoyens, d’éviter que la majorité des autres institutions étatiques bureaucratiques du sommet à la base, passant par une réelle décentralisation autour de grands pôles économiques régionaux. Or on assiste à des discours contradictoires d’autosatisfaction de certains responsables, facteurs de démobilisation, des partis politiques et des sociétés dites civiles vivant souvent du transfert de la rente, incapables de faire un travail de mobilisation et de contribuer significativement à la socialisation politique et à l’oeuvre du redressement national et, en cas de malaise social, laissent les forces de sécurité seules face à la population.

    Un discours de vérité

    La leçon principale que l’on peut tirer est que la population algérienne d’une manière générale et notre jeunesse d’une manière particulière (70 % de la population) est capable de miracles pour peu qu’on lui tienne un discours de vérité grâce à une nouvelle communication et une gouvernance rénovée, permettant une mobilisation citoyenne, condition pour le développement de l’Algérie, cette jeunesse dynamique bien plus importante que toutes les ressources en hydrocarbures.Car, le véritable patriotisme se mesurera à l’avenir par la contribution de chaque Algérien à l’accroissement de sa participation à la valeur ajoutée nationale et aux gouvernants une moralité sans faille.

    En fait, la population algérienne à travers cette mobilisation demande plus de liberté, plus de justice sociale récompensant le travail et l’intelligence et non les rentes en contrepartie de soumissions de clientèles, en un mot un état de droit et la démocratie sans renier ses valeurs culturelles. Face à des mesures autoritaires bureaucratiques centralisées sans adhésion et concertation, la faiblesse de contrepoids politiques et économiques, la société enfante ses propres règles qui lui permettent de fonctionner expliquant la dominance de la sphère informelle dans la majorité des segments de la société, économique, politique, social et culturel. Or seuls le dialogue permanent, le respect du contrat gouvernants/gouvernés, la réorientation de la politique socio-économique conciliant l’efficacité économique et une profonde justice sociale, évitant ce manque de cohérence et de visibilité permettent le dépassement du statu quo et résoudre la crise multidimensionnelle. Aussi, il y a urgence de solutionner la crise économique, sur la base d’un dialogue productif afin d’éviter la déflagration sociale de ce qu’aucun patriote ne souhaite. Les derniers évènements et mesures biaisées montrent clairement que certains segments des pouvoirs publics (central et local), du fait de l’ancienne culture bureaucratique et administrative, n’ont pas une appréhension claire de l’essence de la crise actuelle. La lutte contre la corruption implique un véritable état de droit et une nouvelle

    gouvernance si l’on veut la combattre efficacement alors qu’elle constitue le plus grand danger, pire que le terrorisme qu’a connu l’Algérie entre 1990 et 2000. Comme j’ai eu à l’affirmer dans plusieurs interventions nationales et internationales, le temps perdu en économie ne se rattrapant jamais, le statu quo conduisant inévitablement à l’épuisement des réserves de change et à de vives tensions sociales et donc sécuritaires. Notre jeunesse a montré une maturité sans faille, devant aller vers un climat apaisé avec des concessions de part et d’autre afin de dépasser l’entropie actuelle. Le dialogue productif, au profit exclusif de l’Algérie, assorti à une profonde réorientation de la politique socio-économique, tout projet étant forcément porté par des forces sociales, impliquant restructuration des partis et de la société civile sur la base de nouveaux réseaux, est la seule voie de sortie de la crise actuelle.

    En conclusion, au vu des réalisations notamment de notre équipe nationale de football, je ne suis pas pessimiste vis-àvis de l’avenir de mon pays, l’Algérie éternelle, n’ayant pas d’autre patrie de rechange, gardant l’espoir du renouveau. L’Algérie a besoin qu’un regard critique et juste soit posé sur sa situation, sur ce qui a déjà été accompli de 1963 à 2021, et de ce qu’il s’agit d’accomplir encore au profit exclusif d’une patrie qui a besoin d se retrouver et de réunir tous ses enfants, en respectant les différentes sensibilités, autour d’un même projet, d’une même ambition et d’une même espérance ; le développement économique et social de l’Algérie.

    Contribution de Abderrahmane Mebtoul, expert international et professeur des universités

    Le Midi Libre, 13/12/2021

    #Algérie #Maroc #Match #LesVerts #LesFennecs #Coupe_arabe #FIFA

  • Hafiz aux Algériens de France: « Il faut faire du lobbying »

    Hafiz aux Algériens de France: « Il faut faire du lobbying »

    Hafiz aux Algériens de France: « Il faut faire du lobbying » – Chems-Eddine Hafiz, Grande Mosquée de Paris, Musulmans de France,

    Le recteur de la Grande Mosquée de Paris a détaillé hier 12 décembre 2021, les contours de sa rencontre avec le Président Tebboune. Chems-Eddine Hafiz a également souligné le rôle important que la diaspora algérienne pourrait jouer dans les défis politiques en France.

    Invité hier par une chaîne de télévision privée algérienne, le recteur de la Grande Mosquée de Paris s’est montré particulièrement attaché aux aspirations de la diaspora algérienne en France. Outre les enjeux relatifs au domaine religieux, Chems-Eddine Hafiz s’est également pench sur les menaces liées à la politique, et plus précisément à la montée de l’extrême droite, qui planent sur les Algériens de France. Élections en France : un défi pour la diaspora Pour le recteur de la Grande Mosquée de Paris, « au coeur de chaque campagne électorale en France, on y trouve toujours l’Islam et les Algériens, spécialement les Algériens ».

    Concernant la campagne pour la présidentielle, qui se déroule actuellement en France, Chems-Eddine Hafiz a évoqué Eric Zemmour, en soulignant que « tous les candidats font comme lui maintenant, ils parlent tous des Algériens. Quand j’ai vu ce qui se disait du côté des Républicains, je me suis dit, mais ils sont devenus fous ! », lâche le recteur de la Mosquée de Paris, avant de fortement dénoncer « la campagne qu’ils menent contre l’Algérie ». « Il y a un problème entre l’Algérie et la France ».

    Selon Chems-eddine Hafiz, avocat franco-algérien, à la tête de la Grande Mosquée de Paris depuis le 11 janvier 2020, sur un plan politique, et spécialement dans le cadre des campagnes électorales, « il y a un problème entre l’Algérie et la France », ajoute-t-il. Il explique notamment que « quand les candidats veulent faire monter les sondages, ils commencent à insulter l’Algérie ». Déterminé, le recteur de la Grande Mosquée de Paris affirme avoir fait un appel aux Algériens pour qu’ils jouent un rôle lors des prochaines élections. « Il ne faut pas laisser ainsi la situation. Le jour du vote, il faut aller aux urnes et jouer un rôle dans la politique française », lance Chems-Eddine Hafiz aux Algériens de France. « Vous avez la nationalité française, vous êtes aussi des Algériens, cela va de votre avenir en France ». Faire à Zemmour ce qui a été fait à Sarko.

    « Aujourd’hui, il y a un problème », affirme Hafiz, c’est pour cela « qu’il faut aller montrer à ces candidats qu’on a un rôle à jouer ». Pour étayer son point de vue, Chemseddine Hafiz rappelle que Sarkozy, après son échec face à François Hollande en 2012, « est venu à la Mosquée de Paris et a dit c’est vous qui m’avez fait perdre ». Les musulmans, et les Algériens en particulier, « doivent jouer ce rôle démocratique en France », estime le recteur de la Grande Mosquée de Paris, qui assure qu’ »il faut qu’on fasse du lobbying, pas contre la France ou contre son état, non, mais pour qu’on garantisse notre place ».

    Cette déclaration rejoint celle qui a été faite par le l’ambassadeur algérien en France, quelques jours après les déclarations controversées du Président Macron. Mohamed Antar Daoud a déclaré que la diaspora algérienne en France doit « constituer un levier de commande » capable d’apporter une différence dans la politique française. « Nous faisons partie de ce pays, on vit dans ce pays, et il faut qu’on y vive de manière naturelle », lance enfin le recteur de la Grande Mosquée de Paris, avant denconclure en déclarant qu’ »on n’a pas besoin que quelqu’un vienne pour nous rappeler qu’on est algériens, musulmans, ou immigrés, ou bien pour nous accuser d’être des terroristes ».

    Par : RAHIMA RAHMOUNI

    Le Midi Libre, 13/12/2021

    #Algérie #France #Grande_Mosquée_de_Paris #Lobbying

  • Algérie. Le sort tragique d’une jeune fille à Guelma

    Algérie. Le sort tragique d’une jeune fille à Guelma – Maria Benmadani, féminicide, Chaïma,

    Elles sont maintenant 53 femmes tuées depuis janvier 2021. C’est le nombre recensé par la page Facebook Féminicide Algérie qui fait un travail louable, parfois meilleur que celui des médias classiques qui évoquent peu les multiples souffrances et violences faites aux femmes algériennes.

    Maria Benmadani est en effet la 53e victime de féminicide en Algérie. Il s’agit d’une jeune fille de 19 ans, sauvagement tuée et brûlée à Oued-Zenati, dans la wilaya de Guelma. La victime a subi des tortures et des violences extrêmes avant d’être froidement brûlée par son assassin. Ce dernier l’a en effet aspergé d’essence avant d’y mettre le feu, rapporte Féminicide Algérie. Originaire d’El-Khroub dans la wilaya de Constantine, Maria est orpheline de père. Sa mère demande actuellement que justice soit faite. Le tragique sort de la jeune fille ressemble incroyablement à celui de Chaïma, tuée le 1er octobre 2020. L’histoire se répète. Chaïma, qui était aussi âgé de 19 ans, a subi des violences physiques, un viol et a également fini brûlée. Si l’assassin de Chaïma aurait eu la peine qu’il méritait, celui de Maria aurait-il osé tuer une femme à la fleur de l’âge ?

    Retour sur l’affaire de Chaïma

    L’assassinat odieux de la jeune Chaïma avait fait réagir beaucoup de médias, notamment la presse étrangère qui a déploré le triste sort de la victime, mais aussi la banalisation des violences faites aux femmes en Algérie. Selon Nadia Aït Zai, juriste et fondatricedu Centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme (Ciddef), il existe encore des lacunes juridiques en termes de protection de la femme contre la violence. Sachant que l’assassin de Chaïma est un repris de justice, Nadia Aït Zai estime que s’il « avait été mis sous surveillance après sa première agression, ce crime aurait pu être évité ». De nouveaux outils administratifs et juridiques s’imposent alors pour endiguer les féminicides, les agressions et tout type de violences faites aux femmes. Par ailleurs, le débat autour de la peine de mort avait resurgi suite à la sauvageri dont avait été victime la jeune fille. Une partie de l’opinion publique estime qu’il s’agit de la « solution idéale pour éradiquer les assassinats, les crimes, mais aussi les kidnappings d’enfant ».

    Le Midi libre, 12/12/2021

    #Algérie #Maria Benmadani #Féminicide #Chaïma

  • Coupe arabe FIFA : Victorieux, les algériens

    Coupe arabe FIFA : Victorieux, les algériens

    Coupe arabe FIFA : Victorieux, les algériens – Algérie, Maroc, match, CAN 2022

    Terminant deuxième du groupe D, à la défaveur du classement du fair-play, derrière l’Egypte, l’équipe nationale de football A’ a arraché, hier soir, sa qualification pour les demi-finales de la Coupe arabe de la FIFA-2021, en s’imposant au bout du suspense devant le Maroc (2-2 : 5-3 aux tab) au stade Al-Thumama à Doha.

    C’était un débat très attendu pour de multiples raisons et beaucoup plus qu’un derby maghrébin. En premier lieu, il y a avait une place de finaliste pour le vainqueur, et donc la possibilité d’arracher le jackpot de 5 millions de dollars et le titre de champion du monde Arabe. Il est certain que les jeunes capés de Madjid Bougherra visaient beaucoup plus la consécration que la manne financière, étant plus soucieux de lancer de belle façon leur carrière au sein de l’équipe nationale A où n’entre pas qui veut comme chacun le sait. Au vu de la difficulté de la mission, les coéquipiers de Tougai devaient élever leur niveau et répondre à l’attente de leurs merveilleux supporters qui ont au pied de la lettre la déclaration du sélectionneur national, lequel avait annoncé « avoir d’autres idées en tête pour ce match contre la Maroc ».

    Ce sont tous ces ingrédients qui ont fait que c’était plus qu’un match, surtout que l’entraineur marocain Ammouta, très méfiant, a déclaré que son équipe devait être « à 1000 % sur les plans physique, mental et tactique ». Le début de la rencontre a été intense, entre les deux équipes qui voulaient s’accaparer la maitrise du jeu. Les Verts, plus volontaires, ont réussi à prendre un léger ascendant sur les Lions de l’Atlas, avec deux corners dangereux lors des dix premières minutes. A partir de la 15e minute de jeu, les Algériens sont montés d’un cran, en obtenant deux coups francs coup sur coup, dont le second a failli faire mouche, le ballon ayant été dévié par un défenseur.

    Des opportunités qui ont permis aux coéquipiers de Brahimi de confirmer leur suprématie, face à des Marocains qui ont dû attendre la 27e minute pour s’offrir la première occasion de la rencontre, sur une déviation de la tête d’El Karti à la suite d’un corner, mais M’bolhi était à la parade. En dépit de cette situation, le Maroc a tenu bon en défense, même si les plans du sélectionneur Ammouta ont été chamboulés notamment en milieu de terrain où les Merizeg et Bendebka ont régné en maîtres. Par la suite, le jeu s’est équilibré entre les deux sélections, jusqu’à la 45′ où l’arbitre brésilien Wilson Pereira et la VAR ont omis de siffler un penalty pour le moins incontestable en faveurs des Verts, après une faute évidente sur Zerrouki.

    Dans la foulée, Meziani, bien lancé dans l’axe de la défense, rata lamentablement son tir. En seconde période, les Algériens sont revenus avec des intentions plus offensives, comme en témoignent les tentatives de Draoui (47′) et Meziani (49′), ce qui leur a permis de mettre en difficulté la défense marocaine, qui a fini par commettre l’irréparable, en concédant un penalty à l’heure de jeu, transformé par Brahimi (60′). Mais la joie des Algériens a été de courte durée, puisque trois minutes plus tard et sur une erreur de marquage de Benayada, le joueur marocain Nahiri, seul au second poteau, égalisera pour le Maroc (63′).

    Par la suite, le jeu est devenu décousu des deux côtés, et on sentait que chaque équipe pouvait marquer. Les dix dernières minutes de la partie ont été très disputées et, malgré la grande débauche d’énergie, aucune formation n’est parvenue à ses fins et ce, jusqu’au coup de sifflet final. Lors des prolongations le déficit physique s’est fait fortement sentir, mais dans son registre habituel, l’excellent Youcef Belaïli débloqua la situation d’un but venu d’ailleurs, en lobant le gardien marocain depuis pratiquement le rond central (101′).

    En face, les Marocains ont jeté toutes leurs forces dans la bataille dans le but d’égaliser en puissant dans les coups de pied arrêtés, point faible des Algériens. Et comme il fallait s’y attendre, le capitaine marocain Benoun (110′), remettra les pendules à l’heure d’un coup de tête imparable pour Raïs M’bolhi.

    Les deux équipes n’ayant pas pu se départager, c’est aux tirs au but que les Verts arracheront la qualification en demi-finale, où ils affronteront mercredi prochain le pays organisateur, le Qatar.

    par M. Benboua

    Le Quotidien d’Oran, 12/12/2021

    #Algérie #Maroc #FIFA #CoupeArabe #CAN2022

  • 11 DÉCEMBRE 1960 : L’échec du projet néocolonial français

    11 DÉCEMBRE 1960 : L’échec du projet néocolonial français – Algérie, France, Colonialisme, guerre de libération,

    Les historiens et les observateurs s’accordent sur l’impact décisif des manifestations de décembre 1960 dans la marche du peuple algérien pour son Indépendance.

    En 1960, les manifestations du 10, 11 et 12 puis des journées de décembre qui suivirent ont été le coup d’accélérateur qui a rendu inéluctable l’Indépendance de l’Algérie.
    Durant ces jours d’un hiver particulièrement rigoureux, dans les quartiers « musulmans », la rue a été occupée majoritairement par des femmes, des enfants et des adolescents qui avaient, pour la plupart, dans leurs familles, un ou plusieurs membres ou proches, emprisonnés, ou au maquis, ou tombés au combat. C’est comme s’ils attendaient ce moment. Il était clair qu’en brandissant le drapeau vert et blanc, frappé de l’étoile et du croissant rouges -qui ornera, par la suite, toutes les manifestations pour l’indépendance, organisées en divers points du territoire- et en criant « Algérie musulmane » et « vive le FLN », les manifestants ne voulaient laisser planer aucun doute sur leur revendication – l’Indépendance totale- et leur rejet autant du mot d’ordre des ultracolonialistes, « Algérie française », que de celui, ambigu, de la troisième voie, « Algérie algérienne », suggéré par le général de Gaulle, alors président français. C’est d’ailleurs lui qui offrit cette occasion au peuple algérien par sa tournée en Algérie, espérant gagner les « musulmans » à son projet néocolonial caché derrière le slogan « Algérie algérienne ».

    Le 9 décembre, à Aïn Temouchent, première escale de la visite du général de Gaulle, les manifestants algériens lançaient leur slogan: « Algérie musulmane ». Le lendemain, 10 décembre, en fin d’après-midi, sous une pluie battante, des milliers de personnes, enfants et femmes pour la plupart, encadrés par des adultes, le drapeau de l’Algérie en main, occupent la rue de Lyon (rue Mohamed Belouizdad, aujourd’hui) qui traverse le quartier de Belcourt (aujourd’hui, Belouizdad).

    Le 11 décembre, au matin, à la Casbah, à Belouizdad et à El-Madania, ainsi qu’à Blida, Oran, Chlef, Annaba, Constantine et ailleurs, la foule est sortie, en défiant l’armée coloniale, pour exiger l’indépendance de l’Algérie. Les militaires français et les colons ont tiré sans hésiter visant la tête et la poitrine. Un véritable carnage. Mais l’irruption massive de la population algérienne, en grande partie pauvre, dans la lutte, venait de mettre en échec le plan néocolonial de l’Algérie algérienne imaginée par de Gaulle. Un projet mort-né. En même temps, les «ultras », partisans de l’Algérie française, qui se faisaient l’illusion d’une fraternisation autour du mot d’ordre d’Algérie française, ont été bien obligés d’admettre que les « musulmans », comme les nommaient les autorités françaises à l’époque, étaient déterminés à chasser le colonialisme.

    Un historien allemand qualifia les manifestations de décembre 1960 en Algérie de « Diên Biên Phû politique » pour la France impériale. Quelques jours après, le 14 décembre 1960, l’Assemblée générale des Nations unies adoptait la fameuse résolution 1514 (XV), qui est la première Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. L’ONU reconnaissait, à tous les peuples coloniaux, le droit à l’autodétermination. Ce droit sera exercé par le peuple algérien en juillet 1962.

    C’était le début de la fin du système colonial dont il ne reste actuellement que deux cas: l’occupation coloniale en Palestine par l’entité sioniste et au Sahara occidental, par le Maroc. Les deux colonisateurs ont conclu dernièrement un accord de coopération militaire et sécuritaire dont le but est évident. La résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU, écrite grâce aux sacrifices des peuples, dont le peuple algérien, qui se sont soulevés contre le colonialisme, constitue un atout diplomatique entre les mains des peuples palestinien et sahraoui, en complément des autres formes de lutte qu’ils mettent en œuvre.

    M’hamed Rebah

    Le Courrier d’Algérie, 12/12/2021

    #Algérie #France #Colonisation #11déc1960