Catégorie : Algérie

  • Les Vertes gagnent 7 places au classement FIFA

    Les Vertes gagnent 7 places au classement FIFA – football féminin, Algérie,

    L’équipe nationale féminine de football a terminé à la 79e place, au dernier classement mondial de l’année, dévoilée par la Fédération internationale de football (Fifa), sur son site officiel.

    Les joueuses de la sélectionneuse nationale, Radia Fertoul progressent ainsi de sept places, par rapport au précédent classement publié le 20 août dernier.

    Sur le plan continental, l’Algérie progresse d’une place et se pointe à la 9e position, derrière le Nigeria (41e mondial), le Cameroun (53e), l’Afrique du Sud (56e), le Ghana (57e), la Côte d’Ivoire (61e), la Guinée équatoriale (72e), la Tunisie (74e), et le Maroc (78e).

    L’équipe nationale reste sur une double victoire en amical face à la Tunisie (1-0 puis 4-2), à l’occasion d’un stage effectué à Tunis en novembre dernier.

    L’Algérie défiera l’Afrique du Sud, vice-championne d’Afrique en titre, lors du 2e et dernier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2022, prévu entre les 14 et 23 février 2022.

    Les coéquipières de Naïma Bouheni avaient dominé au 1er tour des éliminatoires le Soudan, en s’imposant lors du match aller disputé à Alger sur le score fleuve de 14 à 0, alors que la match retour prévu à Khartoum avait été annulé à cause de la situation politique au Soudan.

    Dans le haut du classement, les Etats-Unis (1rs) préservent leur leadership qu’ils occupent depuis 2017. Le Top 3 est lui aussi identique à celui du mois d’août dernier, avec la Suède (2e) et l’Allemagne (3e) en embuscade, aux deuxième et troisième places.

    La France (4e, +1) a dépassé les Pays-Bas (5e, -1), qui payent au prix fort, leurs récents matches nuls face à la République tchèque et au Japon. L’Espagne (9e, +1) grimpe, elle, d’une place et s’installe à une inédite neuvième place. La Suisse (17e, +3) réalise la meilleure opération du Top 20 en remontant de trois places.

    La plus forte progression vient d’ailleurs. En termes de points, elle est réalisée par le Liban (140e, +5) vainqueur des Emirats Arabes Unis et de Guam ces dernières semaines. En termes de places, le Monténégro (85e, +13) signe la remontée la plus spectaculaire en grimpant de 13 rangs, « boosté » par un succès en Bosnie-et-Herzégovine.

    La prochaine édition du Classement mondial Féminin sera publiée le 25 mars 2022.

    Le Rédacteur, 11/11/2021

    #Algérie #LesVertes #Football_féminin #FIFA #Classement

  • Algérie. Géopolitique : Redéploiement gagnant

    Algérie. Géopolitique : Redéploiement gagnant – Abdelmadjid Tebboune, Sahara Occidental, Libyen Tunisie, Mali, sahel, Maroc,

    Le bilan des deux années de règne du président de la République a été marqué par un redéploiement de l’Algérie sur la scène internationale.
    En effet, dès son élection, le chef de l’Etat s’est attelé à élaborer une stratégie de renforcement du rôle et de la présence de l’Algérie aux plans régional et mondial. C’est ainsi que lors de ses différents déplacements, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, chargé de la mise en application de la stratégie présidentielle, s’est efforcé de réaffirmer les positions de principe de l’Algérie à l’égard des questions régionales internationales. Aussi et dans l’optique de porter la voix de l’Algérie, le président Tebboune a mis en avant l’approche algériennes dans le règlement des crises et le renforcement de la paix et la sécurité dans son environnement régional, surtout s’agissant de la Libye, du Mali, du Sahara Occidental et de la région sahélo-saharienne.

    A cet égard, la question du conflit qui oppose le Maroc au Front Polisario a été moult fois évoquée précisant qu’«il (le conflit, ndlr) doit trouver sa solution dans le cadre du processus de décolonisation et de l’organisation d’un référendum d’autodétermination sous l’égide des Nations unies». Le président de la République a également instauré de nouvelles règles pour les relations algéro-françaises, basées sur «la réciprocité, l’égalité et le respect de la souveraineté et de la décision de l’Etat et du peuple algériens».

    Le nouveau ton à l’égard de la France constitue en effet une réaction aux déclarations du président français, Emmanuel Macron, à l’encontre de l’Algérie et ses institutions. Aussi, l’an II de la présidence de Tebboune a été marqué par «la rupture, en août dernier, des relations diplomatiques avec le Maroc en raison des actes hostiles incessants perpétrés» par ce pays à l’égard de l’Algérie. En outre, la démarche diplomatique du chef de l’Etat a également concerné le renforcement des liens avec l’Afrique et le Monde arabe, le développement du partenariat et de la paix dans le monde.

    Conscient de l’histoire, du poids et l’emplacement géographique central de notre pays entre l’Afrique, le Monde arabe et la Méditerranée, le Président, au travers du gouvernement ambitionne aussi d’engager l’Algérie dans la «promotion d’initiatives, de dynamiques de réconciliation» dans l’objectif de participer à la définition de solutions aux crises et conflits régionaux. Cet objectif, loin d’être un simple souhait a été même intégré dans le plan d’action du gouvernement aux fins de suivre sa mise en œuvre. C’est ainsi que dans ce plan d’action, il est noté qu’«en Libye, l’Algérie s’emploiera à conforter la dynamique de réconciliation du peuple libyen et l’organisation des élections, loin de toute interférence et ingérence étrangères», précisant dans le même ordre d’idées qu’«au sahel, l’Algérie redoublera d’efforts pour aider à la stabilité et la sécurité de cette région, à laquelle elle appartient et dont les pays sont liés à elle par des liens historiques, politiques et humains, forts et multiples ainsi que par une communauté de destin face à des défis existentiels».

    Par ailleurs, il est à relever que la présidence de Tebboune a été caractérisée aussi par la remise au goût du jour des questions liées à la mémoire avec la récupération des crânes des chouhada et le lancement d’une chaîne dédiée à la mémoire.

    Fatma Zohra Hakem

    Horizons, 12/12/2021

    #Algérie #Maroc #Sahel #Mali #Libye #Tunisie #Palestine #Sahara_Occidental

  • Archives d’Algérie : La boîte de Pandore

    Archives d’Algérie : La boîte de Pandore – France, Macron, Tebboune, Mémoire, crimes coloniaux,

    LA FRANCE DÉCIDE D’OUVRIR LES ARCHIVES JUDICIAIRES DE LA GUERRE D’ALGÉRIE
    La boîte de Pandore
    En décidant d’ouvrir “avec 15 ans d’avance” les archives judiciaires en rapport avec la guerre d’Algérie, la France fournit ainsi du matériau aux historiens pour la connaissance de certains faits et vérités sur une période dont le poids continue à rythmer les rapports entre Paris et Alger.

    En Algérie, l’annonce de la décision du gouvernement français de l’ouverture des archives “judiciaires entre 1954 et 1962” sur la guerre d’Algérie est accueillie comme une bonne nouvelle par les chercheurs et historiens. Ils appellent, dans ce sillage, les autorités algériennes à ouvrir les archives nationales. La France a décidé l’ouverture d’une partie de ses archives sur la guerre d’Algérie avec 15 ans d’avance, alors qu’elles devaient rester classifiées jusqu’en 1937. L’annonce a été faite, hier, vendredi, par la ministre française de la Culture, Roselyne Bachelot, deux jours seulement après la visite, en Algérie, du ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, après deux mois de crise diplomatique grave.

    “On a des choses à reconstruire avec l’Algérie, elles ne pourront se reconstruire que sur la vérité”, a expliqué, sur le plateau de BFMTV, Roselyne Bachelot, après avoir annoncé l’ouverture des “archives sur les enquêtes judiciaires de gendarmerie et de police” en rapport avec la guerre d’Algérie (1954-1962). Cette décision qui ne manque pas de symbolique se veut un geste “fort” de Paris à l’adresse de la partie algérienne, irritée par les déclarations du président français, fin septembre, remettant en cause l’existence de la nation algérienne avant la colonisation et qualifiant le régime algérien de régime “politico-militaire”. C’est une décision aussi qui correspond à la démarche initiée par le président français portant sur la “réconciliation mémorielle” et dont les travaux ont été confiés à l’historien français Benjamin Stora. “Sur cette question (archives, ndlr) — qui est troublante, irritante, où il y a des falsificateurs de l’Histoire à l’œuvre — je veux qu’on puisse la regarder en face. On ne construit pas un roman national sur un mensonge”, a argué encore la ministre de la Culture française, responsable des archives.

    Pour elle, le devoir de vérité revêt une importance majeure, nécessaire à apaiser les tensions et construire une histoire à partir des faits et non de mensonges. Comment cette décision est-elle perçue en Algérie ? L’historien Amar Mohand Amer ne manque pas de relever d’emblée le caractère “fondamentalement politique” de cette décision, intervenant au lendemain d’une brouille diplomatique sans précédent entre les deux pays. “C’est avant tout un acte fondamentalement politique. Les dernières déclarations d’Emmanuel Macron qui ont offusqué beaucoup de nos compatriotes, sinon la grande majorité, la promotion d’une ‘fausse Histoire’ de l’Algérie en France, notamment par le polémiste Éric Zemmour, ont accentué un climat qui était déjà délétère entre les deux pays. La conséquence de ces tensions mémorielles et politiques est que l’Histoire est prise en otage, encore une fois, par les porteurs de mémoire et des politiques”, explique-t-il à Liberté.

    Et dans ce sens, observe-t-il, l’ouverture par anticipation de ces archives est une initiative du gouvernement français “destinée à rectifier le tir sur le plan politique”. Sur le plan académique, note-t-il par ailleurs, cette décision est une réponse aux demandes récurrentes des historiens d’“affranchir la discipline de toutes les pesanteurs, qu’elles soient politiques mémorielles ou idéologiques”, affirme-t-il. Ce qui permettra, poursuit l’historien, l’ouverture de nouveaux terrains à l’exploration des chercheurs. “Sur le plan académique, des thèses plus documentées seront réalisées”. Amar Mohand Amer espère que les jeunes historiens algériens pourront bénéficier de cette ouverture. Pour lui, “l’État algérien devrait profiter de cette occasion pour financer des séjours scientifiques en France qui seraient destinés aux jeunes historiens, les plus méritants”.

    À l’instar d’Amar Mohand Amer, l’historien Fouad Soufi, également ancien archiviste, pense, lui aussi, que l’ouverture des archives “permettra aux historiens et autres universitaires d’accéder à de précieuses sources d’information dont ils sauront faire l’analyse critique”. Et de ce point de vue, dit-il, une archive constitue toujours un matériau important pour les historiens. Cependant, relève l’ancien archiviste, il ne s’agit pas des archives judiciaires, comme cela a été annoncé par la ministre française de la Culture. “Je voudrais préciser qu’il ne s’agit pas d’archives judiciaires. Ces archives ont été produites par les services de police et par la gendarmerie.

    Les services de police relevaient et relèvent encore globalement du ministère de l’Intérieur et la gendarmerie était encore un corps de l’armée. Si les premières (mais pas toutes) sont depuis toujours versées aux Archives de France, les archives de la gendarmerie relèvent du Service historique de la Défense, mais versées dans les dépôts d’archives de la Gendarmerie nationale. On peut se demander si cette décision concerne les enquêtes de la DST, celles du SDECE et autres services ?”, s’interroge Fouad Soufi, ajoutant, d’un autre côté, que cette annonce “nous concerne tout autant”. Mme la ministre nous dit finalement : “Voilà donc notre décision en France et vous en Algérie ? Faut-il que notre pas en avant soit unilatéral ?” Chez nous, les historiens et autres chercheurs continueront-ils à se demander : “Jusqu’à quand allons-nous devoir écrire notre histoire à partir des archives françaises proprement dites ?”

    Karim Benamar

    Liberté, 11/12/2021

    #Algérie #France #Tebboune #Macron #Archives #Mémoire

  • France-Algérie: Paris fait un premier pas

    France-Algérie: Paris fait un premier pas

    France-Algérie: Paris fait un premier pas – Archives, mémoire, Guerre d’Algérie, crimes coloniaux,

    Grosse surprise dans le dossier Algérie-France. Paris a annoncé hier la prochaine ouverture des archives sur « les enquêtes judiciaires » de la guerre de Libération nationale, un fait totalement inattendu dans ce contexte extrêmement tendu entre les deux pays.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Cette annonce a été faite par la ministre française de la Culture, Roselyne Bachelot, qui a tenu à préciser que l’ouverture de ces enquêtes judiciaires «de gendarmerie et de police» allait s’effectuer «avec 15 ans d’avance», un fait rendu possible grâce à une décision politique de Macron d’alléger les procédures dans le dossier mémoriel, car, ajoute-elle, «nous avons des choses à reconstruire avec l’Algérie, et cela ne pourra se faire que sur la vérité». «C’est la falsification qui amène toutes les errances, tous les troubles et toutes les haines.

    À partir du moment où les faits sont sur la table, où ils sont reconnus, où ils sont analysés, nous pouvons construire une autre histoire, une réconciliation», poursuit la ministre française. Roselyne Bachelot qualifie la question de « troublante, irritante », et «où il y a des falsificateurs de l’Histoire à l’œuvre», et signifie la volonté française de pouvoir «la regarder en face. On ne construit pas un roman national sur un mensonge », dit-elle avant d’apporter une réponse très révélatrice de la tendance actuelle à une question qui lui a été posée. «Interrogée sur les conséquences de cette décision, notamment sur la confirmation à venir d’actes de torture commis par l’armée française en Algérie, rapporte l’AFP, la ministre de la Culture a déclaré : c’est l’intérêt du pays que de le reconnaître.»

    Ces derniers propos sont à l’évidence les plus forts en provenance de Paris depuis les premiers regrets exprimés par l’Élysée pour tenter d’apaiser la profonde crise suscitée par les propos de Macron lors de sa rencontre avec de jeunes Franco-Algériens autour de questions de mémoire. La déclaration lue par le chef de la diplomatie française à l’issue de sa rencontre, ce mercredi, avec le Président algérien a d’ailleurs très bien traduit l’ampleur des tensions entre les deux pays. Jean-Yves Le Drian a en effet évoqué le souhait et la volonté de son pays d’aller «à une reprise des échanges politiques entre les deux gouvernements en 2022», signifiant ainsi que cette crise avait induit une rupture profonde, radicale, marquée par une cessation de tout échange au niveau politique, diplomatique bien sûr, et qu’elle avait probablement atteint d’autres dimensions. L’échéance que la France se fixe pour une relance du dialogue politique indique aussi que l’Algérie attend des gestes concrets et réels de Paris et que sa colère ne s’apaisera pas avec des mots. La visite de Le Drian a d’ailleurs permis de cerner la démarche algérienne sur cette question et sa volonté de ne pas accepter la main tendue de Paris sans aplanir auparavant les problèmes de fond qui alimentent cette crise.
    L’on a vu, par exemple, une différence évidente dans la terminologie utilisée par les deux pays dans les communiqués annonçant la visite de Le Drian. Alors que le Quai d’Orsay annonçait une «visite de travail, d’évaluation et de relance des relations algéro-françaises d’ici», l’Algérie évoquait, elle, une «visite de travail et d’évaluation des relations bilatérales».

    La différence est de taille et marque le bémol algérien dans le processus en cours. Les discussions vont être très franches et cela se ressent dans la déclaration du MAE français qui s’est aligné sur la terminologie algérienne en indiquant à son tour que sa visite était destinée à «évaluer les relations bilatérales».

    La décision annoncée par Roselyne Bachelot semble ainsi constituer le premier geste concret résultant du déplacement de Jean-Yves Le Drian à Alger. L’ouverture des archives sur les enquêtes judiciaires durant la guerre de Libération s’apparente à une offrande faite à l’Algérie afin de l’amener à décolérer. Un geste concret qui pourrait être suivi d’autres actions toutes aussi concrètes de la a 2022…

    Abla Chérif

    Le Soir d’Algérie, 11/12/2021

    #Algérie #France #Mémoire #Archives #Tebboune #Macron

  • Tunisie: Benabderrahmane prépare la visite de Tebboune

    Tunisie: Benabderrahmane prépare la visite de Tebboune – Kaïs Saïed, coopération, sécurité, échange,

    D’IMPORTANTS ACCORDS SERONT SIGNÉS LORS DE LA PROCHAINE VISITE DU PRÉSIDENT TEBBOUNE EN TUNISIE : Benabderrahmane à Tunis pour préparer le terrain
    En préparant la prochaine visite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le Premier ministre, ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, s’est rendu jeudi en Tunisie. Cette visite d’une journée, à laquelle a pris part une importante délégation ministérielle intervient en prévision d’échéances bilatérales importantes et en concrétisation de la volonté commune des deux parties de renforcer la coopération bilatérale au mieux des intérêts des deux pays.

    En effet, selon le communiqué des services du Premier ministère, cette visite souligne la volonté des deux pays de renforcer les relations bilatérales et de mettre en place une stratégie intégrée, surtout que « les relations algéro-tunisiennes revêtent un caractère particulier et exceptionnel au regard de la profondeur des liens d’amitié et de fraternité existant entre les deux pays ». Rappelant dans ce registre que les deux pays entretiennent des relations privilégiées notamment sur le plan économique, sachant que la Tunisie est le deuxième partenaire économique de l’Algérie en Afrique, et que les deux parties sont soucieuses d’approfondir l’année de la concertation et de renforcer la coordination sur les questions régionales et internationales.

    Sur le plan politique, l’Algérie et la Tunisie sont unies, de longue date, par des liens de fraternité et veillent à les renforcer sur le plan économique conformément aux intérêts communs des deux pays, en témoigne la visite de travail en février 2020 du président tunisien, Kaïs Saïed qui avait choisi l’Algérie comme première destination après son accession au pouvoir, à l’invitation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. L’appui total apporté par l’Algérie à la Tunisie durant la période difficile qu’elle a traversée récemment, son soutien permanent aux Tunisiens face à la crise financière, son aide pour contenir la propagation de la pandémie du coronavirus outre la coopération commune en matière de sécurité aux frontières sont autant de facteurs qui consacrent le caractère privilégié des relations bilatérales qui prennent une dimension stratégique et vitale.

    Dans la foulée, le Premier ministre a été reçu jeudi à son arrivée à Tunis par le président de la République tunisienne, Kaïs Saïed. A l’issue de la rencontre des deux parties, Benabderrahmane a affirmé, qu’il a pu transmettre au chef d’État tunisien les salutations « sincères » de son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune. « Nous avons souligné le caractère stratégique de nos relations et la nécessité de les renforcer pour de nouvelles perspectives entre nos deux pays conformément aux orientations des deux chefs d’États et en tant que gouvernements nous œuvrons à matérialiser ces orientations.

    Tous les dossiers sont en cours d’examen et nous avons franchi des étapes importantes pour les finaliser afin que les protocoles, qui concernent principalement les domaines économiques, l’industrie, les travaux publics, l’énergie et le commerce, soient signés lors de la visite d’Abdelmadjid Tebboune en Tunisie. Nous sommes ici pour bien préparer cette visite », a-t-il déclaré.

    Par ailleurs et lors de cette même visite, Benabderrahmane s’est entretenu également avec la cheffe du Gouvernement tunisien, Najla Bouden au Palais du gouvernement tunisien. En parallèle, des rencontres sectorielles bilatérales ont été tenues entre les ministres accompagnant Benabderrahmane et leurs homologues tunisiens. Ces rencontres concernent le secteur de coopération économique; commerciale et de développement des régions frontalières; regroupant, ainsi, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig; et les ministres tunisiens du Commerce et du développement des exportations, Fadhila Rabhi Ben Hamza,; de l’Economie et de la planification, Samir Saïd et de la Santé, Ali Merabet.

    Au volet coopération énergétique et industrielle, une rencontre a été tenue entre les ministres de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab; de l’Industrie, Ahmed Zeghdar avec la ministre tunisienne de l’Industrie, Neila Gongi. Pour ce qui est de la coopération dans les domaines des transports et des équipements, Nasri rencontre les ministres tunisiens des Transports, Rabii Majidi et de l’Equipement et de l’Habitat, Mme Sarra Zaâfrani.
    Sarah Oubraham

    Le Courrier d’Algérie, 11/12/2021

    #Algérie #Tunisie #Tebboune

  • Algérie: Paris joue la carte de la mémoire

    Algérie: Paris joue la carte de la mémoire

    Algérie: Paris joue la carte de la mémoire – France, Guerre d’Algérie, Emmanuel Macron, colonisation,

    LA FRANCE VA OUVRIR DES ARCHIVES SUR LA GUERRE D’ALGÉRIE
    LA CARTE DU DOSSIER MÉMORIEL POUR DÉSAMORCER LA CRISE
    Après la crise alimentée par les propos du président français Emmanuel Macron, Paris tente de recoller les morceaux avec Alger en annonçant l’ouverture prochaine des archives sur «les enquêtes judiciaires» de la guerre d’Algérie, qui devront lever le voile sur le sort réservé aux centaines de militants de la guerre de libération emprisonnés, torturés ou exécutés par l’armée coloniale française. C’est ce qu’a annoncé hier la ministre française de la culture, Roselyne Bachelot.

    A travers cette annonce, qui intervient au lendemain de la visite en Algérie du chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, la France joue la carte du dossier de la mémoire, considéré comme une priorité par l’Etat algérien et figurant en tête des dossiers bilatéraux, pour tenter d’apaiser les relations diplomatiques avec Alger et désamorcer une crise d’une rare gravité entre les deux pays en cours depuis plusieurs mois.

    «Je veux que sur cette question, qui est troublante, irritante, où il y a des falsificateurs de l’Histoire à l’œuvre, soit regarder en face. On ne construit pas un roman national sur un mensonge», a argué la ministre, qui a dans son périmètre la question des archives, près de soixante ans après la fin du conflit et alors que la relation franco-algérienne.

    Après avoir annoncé l’ouverture avec quinze ans d’avance les archives sur les enquêtes judiciaires de gendarmerie et de police en rapport avec la guerre d’Algérie (1954-1962), conservées aux Archives nationales d’Outre-mer à Aix-en-Provence, Mme Bachelet a estimé que la France a des choses à reconstruire avec l’Algérie, mais qui ne pourront se reconstruire que sur la vérité.

    «C’est la falsification qui amène toutes les errances, tous les troubles et toutes les haines. A partir du moment où les faits sont sur la table, où ils sont reconnus, où ils sont analysés, c’est à partir de ce moment-là qu’on peut construire une autre histoire, une réconciliation». Interrogée sur les conséquences de cette décision, notamment sur la possible confirmation à venir d’actes de torture commis par l’armée française en Algérie, Mme Bachelot a déclaré que «c’est l’intérêt du pays que de le reconnaître».

    Le 9 mars 2021, le président français avait «pris la décision de permettre aux services d’archives de procéder aux déclassifications des documents couverts par le secret de la défense nationale (…) jusqu’aux dossiers de l’année 1970 incluse. Cette décision sera de nature à écourter sensiblement les délais d’attente liés à la procédure de déclassification, s’agissant notamment des documents relatifs à la guerre d’Algérie. Peu avant, Emmanuel Macron avait reconnu, «au nom de la France», la torture et l’assassinat de l’avocat et dirigeant nationaliste Ali Boumendjel et du mathématicien et militant Maurice Audin par l’armée française pendant la guerre d’Algérie en 1957. Ces gestes d’apaisement étaient recommandés dans le rapport remis à Emmanuel Macron le 20 janvier par l’historien Benjamin Stora dans le but de «réconcilier les mémoires» et de « regarder l’histoire en face».

    La lecture du rapport remis par Benjamin Stora au chef de l’Etat français, qui lui a confié en juillet 2020 une mission de conseil sur les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie, a été perçue comme « décevante » en Algérie. Il est notamment reproché à ce rapport, de 146 pages, de foisonner beaucoup plus des gestes symboliques, d’approches plus événementielles ou commémoratives que d’une réelle volonté de faire éclater la vérité ou les vérités ou de rétablir les droits. Le colonisé et le colonisateur pour Stora sont situés au même niveau. Rappelant que pour les autorités algériennes, l’excellence des relations bilatérales entre Alger et Paris est tributaire des
    rapports historiques et de la question mémorielle, lesquels ne pourront faire l’objet d’une quelconque concession.

    Mohamed Mecelti

    Le Jeune Indépendant, 11/12/2021

    #Algérie #France #Tebboune #Macron #Mémoire #Archives

  • Algérie. Le peuple a (toujours) raison

    Algérie. Le peuple a (toujours) raison – Abdelmadjid Tebboune, Algérie nouvelle,

    La raison du peuple est toujours la meilleure. Deux ans après l’élection de M. Abdelmadjid Tebboune à la magistrature suprême, le 12 décembre 2019, le temps aura donné raison au peuple algérien. N’en déplaise aux cassandres et prophètes de la transition qui écumaient le mouvement populaire et le précipitait, doucement et sûrement, dans une impasse mortifère pour la nation. Le peuple algérien avait raison d’exprimer son vote et de ne pas répondre aux clairons et trompettes qui sonnaient le boycott et la chute des institutions de l’Etat.

    Le vote en faveur du candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune a été très majoritairement acquis grâce aux voix des catégories les plus modestes, soit cette masse diffuse d’Algériennes et d’algériens au destin chevillé à la patrie et foncièrement attachée à la continuité et pérennité de l’Etat. Son électorat, le candidat Tebboune a été le chercher loin, non pas parmi les ex- « grands électeurs » du système, les faiseurs et défaiseurs notoires des rois, mais parmi les honorables et braves gens de cette « Algérie profonde », socialement toisée et souvent marginalisée si non exclue des biens faits des progrès et développement humains.

    La victoire de M. Tebboune signifie aussi et surtout la défaite d’un « système » antinational qui excellera, des décennies, dans ses pratiques maffieuse et la prédation. Si la surprise a été grande pour ce système qui avait tout misé sur son « poulain », la victoire de M. Abdelmadjid Tebboune, a permis de dévoiler d’importantes failles. Notamment dans le paysage médiatique national qui conjecturait, si non fantasmait, sur des scénarii de politique fiction. Mais la raison du peuple a eu le dernier mot. Ce fut de « bon augure » pour la démocratie balbutiante! A mi-mandat présidentiel, ou presque, les Algériens sont globalement satisfaits, -comme aime à le répéter le chef de l’Etat -, parce que l’Algérie est un pays sûr et sécurisé, préservé du chaos que lui vouait les fauteurs de troubles parmi les puissances ennemies. Un Président qui a le courage et l’honnêteté de dire haut et fort, ce que beaucoup pensent tout bas.

    Chose qui ne plait pas. A l’establishment et ses relais qui, pressés de remonter sur selle, grenouillent et pataugent dans la mare aux complots, les fake-news et incitent au désordre public.

    Ce qui déplait aux parties hostiles au changement, aux adeptes de l’immobilisme qui tentent de torpiller l’édification de l’Algérie nouvelle prônée par le Président Tebboune. Vent debout, le Président Tebboune poursuit avec force et conviction, l’édification de la nouvelle Algérie à laquelle aspirent les Algériens.

    El Moudjahid, 11/12/2021

    #Algérie #Tebboune

  • Algérie. Nouvelle doxa économique

    Algérie. Nouvelle doxa économique – Abdelmadjid Tebboune, croissance, corruption, investissement,

    Convaincu que la situation économique actuelle du pays n’est pas une fatalité, qu’elle est le résultat de mauvais choix, de la corruption systémique, de calculs politiciens, d’incurie administrative…le président de la république s’attelle à imprimer de nouveaux paradigmes à l’économie nationale longtemps ballottée entre des bureaucrates et des prédateurs qui n’ont qu’une vague notion de l’intérêt public et du destin national.

    Du mouvement, de la célérité, de l’efficacité, de la loyauté, du concret, de la diversification, de l’obligation de résultat, de la bonne gouvernance… tels sont les nouveaux paradigmes qui constituent l’actuelle doxa économique prônée par Tebboune. Les bureaucrates indélicats, les responsables incompétents, les prédateurs voraces, les faux investisseurs…n’auront plus comme par le passé d’emprise sur le processus décisionnel économique. Désormais, tous ceux qui œuvrent à casser la production nationale au profit du tout-import, tous ceux qui empêchent l’investissement productif, tous ceux qui travaillent à promouvoir des « industries » bidons à l’exemple de celle du « gonflage des pneus » n’auront comme options que de s’effacer ou de se retrouver derrière les barreaux.

    En déclarant lors de la conférence nationale sur la relance industrielle que l’année 2022 sera exclusivement consacrée à l’économie et qu’il sera désormais procédé au suivi et au contrôle des responsables pour identifier ceux qui adoptent la nouvelle logique économique et ceux l’entravent, le président de la république montre que le pas est franchi et que l’ère de la nouvelle doxa économique a bel et bien commencé.

    Le délai maximum de trois mois fixé lors du Conseil des ministres du 21 novembre 2021 pour l’utilisation l’énergie solaire dans l’éclairage publique et dans certaines institutions et infrastructures de l’État relevant notamment des secteurs de la santé et de l’éducation est un bel exemple de cette nouvelle dynamique en train d’être imprimé pour le développement du pays. Exit, les promesses de gascon, les annonces pompeuses, les chiffres mensongers auxquels les anciens gouvernements ont habitué les citoyens.

    La planification rigoureuse avec des délais précis d’exécution, les facilitations pour les vrais porteurs de projets d’investissement vont finir inévitablement par prendre le pas sur les anciennes pratiques où la navigation à vue, l’antipatriotisme rivalisent avec la corruption et le clientélisme.

    Malgré les résistances d’ici et de là, malgré les manigances extérieures à la maintenir dans un éternel état de dépendance économique, l’Algérie est déterminée à remédier à toutes les pathologies qui ont, depuis des années, miné son économie. Certes l’entreprise n’est pas facile tant les défis sont grands et divers, mais elle est plausible ! Les prochains mois nous édifieront amplement sur les retombées de cette nouvelle doxa économique et sur la réalité de son adoption par les responsables à tous les niveaux

    L’Express, 09/12/2021

    #Algérie #Economie #Corruption #Prédation #Production #Investissement #Croissance

  • Algérie-France: Vers la fin de la crise ?

    Algérie-France: Vers la fin de la crise ? – Emmanuel Macron, Abdelmadjid Tebboune, mémoire,

    Paris veut dénouer la crise profonde qu’elle traverse avec l’Algérie et « renouer une relation de confiance », ainsi que le « dialogue politique ». C’est ce qu’a déclaré hier le chef de la diplomatie française au terme de sa visite à Alger.
    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Cette visite inattendue dans ce contexte de grandes tensions entre les deux pays est interprétée comme étant, en quelque sorte, la phase concrète des démarches entamées à la mi-novembre à Paris pour tenter d’apaiser la colère des dirigeants algériens suscitée par de graves propos d’Emmanuel Macron.

    À cette période qui coïncidait avec la préparation d’une conférence sur la Libye, un conseiller du chef d’État français avait déclaré que «le président de la République regrettait les polémiques et les malentendus engendrés par les propos rapportés» et qu’il « était fortement attaché au développement de la relation». Cette déclaration a été suivie d’autres propos apaisants du même genre, d’insistance sur « le rôle important de l’Algérie dans la région et la nécessité d’entretenir des relations de travail sereines entre les deux pays ».

    Après les paroles, les actes. Jean-Yves Le Drian et Ramtane Lamamra, qui s’étaient limités à un simple salut courtois à Kigali, en octobre dernier, ont pu s’entretenir hier à Alger. Le chef de la diplomatie française a ensuite été reçu par Abdelmadjid Tebboune auquel il a fait part du « souhait (de son pays) de travailler à lever les blocages et les malentendus qui peuvent exister entre les deux pays ».

    « Ce déplacement a pour double objectif de renouer une relation de confiance entre nos deux pays, marquée par le respect de la souveraineté de chacun, mais aussi de regarder vers l’avenir pour travailler à la relance et à l’approfondissement de notre partenariat qui est indispensable (…) la France et l’Algérie ont des liens profonds animés par la densité des relations humaines entre Algériens et Français, et ancrés dans une Histoire complexe », a-t-il ajouté.
    Le Drian a fait savoir qu’au cours des échanges, « les deux parties ont convenu de reprendre certains axes de la coopération bilatérale, qui se traduira par la reprise d’un dialogue opérationnel entre partenaires sur les questions humaines et migratoires, et aussi par la reprise d’un dialogue opérationnel sur la lutte contre le terrorisme et par nos efforts communs pour assurer la sécurité de nos deux pays », a-t-il dit, avant d’exprimer son « souhait que le dialogue que nous relançons aujourd’hui puisse conduire à une reprise des échanges politiques entre nos deux gouvernements en 2022 ».

    Les échanges ont également porté sur des questions régionales où « l’Algérie joue un rôle important », ajoute-t-il. «Nous entendons continuer à coordonner nos initiatives diplomatiques pour favoriser le processus d’une transition politique en Libye à la suite de la Conférence de Paris (…) nous avons fait le point sur la situation au Mali », soulignant que « l’engagement de l’Algérie dans la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation est un élément essentiel du processus de paix au Mali ».

    Il a été aussi question du terrorisme au Sahel et de l’émigration clandestine, autant de sujets « d’intérêts communs » qui ont fait « le sens de ma présence aujourd’hui à Alger (…) pour une visite de travail et d’évaluation de la relation bilatérale ». La veille, le Quai d’Orsay avait évoqué une « visite de travail, d’évaluation et de relance des relations algéro-françaises », alors qu’à Alger, un communiqué du ministère des Affaires étrangères a fait état d’une « visite de travail et d’évaluation des relations bilatérales ». Le terme « évaluation » sous-entend que l’Algérie compte mettre à plat l’ensemble des différends ayant conduit à la crise inédite qui secoue les deux pays depuis près de deux mois. Ces tensions ont commencé avec l’annonce de la réduction de 50% du quota de visas habituellement octroyés à l’Algérie (au Maroc et à la Tunisie aussi).

    Selon Paris, cette décision a été prise en raison du refus de ces États de rapatrier leurs citoyens en situation illégale. Alger s’est élevée contre cette prise de décision, sans concertation préalable sur le sujet, avant le rappel de son ambassadeur. Cette question de rapatriement a également généré un différend entre les deux pays. Le ministre de l’Intérieur français a avancé que ces migrants illégaux sont près de huit mille personnes, alors que l’Algérie affirme qu’ils ne dépassent pas les 900 personnes. Ce chiffre avait été avancé par Abdelmadjid Tebboune dans une interview accordée à Der Spiegel et où il avait aussi qualifié de « très graves » les propos du Président français. « Emmanuel Macron a blessé la dignité des Algériens. Nous n’étions pas des sous-hommes. Nous n’étions pas des tribus nomades avant que les Français viennent en Algérie », a-t-il déclaré en réaction aux propos (de Macron) qui avait remis en cause l’existence de « la Nation algérienne avant la colonisation française ».

    Le Président français avait également accusé le système algérien de s’être bâti sur une « rente mémorielle », lors d’une rencontre avec de jeunes binationaux à l’Élysée. Ces propos rapportés par le journal Le Monde ont entraîné une série de réactions, notamment le rappel de l’ambassadeur à Paris et l’interdiction de survol du territoire algérien faite aux avions militaires français appuyant l’opération Barkhane au Nord-Mali.

    A. C.

    Le Soir d’Algérie, 09/12/2021

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  • Algérie: Prix des billets pour la France avec voiture

    Algérie: Prix des billets pour la France avec voiture

    Algérie: Prix des billets pour la France avec voiture – Marseille, bateau, tarifs,

    L’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV) a fait savoir par le biais de son PDG que le prix du billet Alger-Marseille (France) en aller-retour avec voiture était maintenu a près de 56.000 DA.

    Le PDG de l’ENTMV, Issad Kamel, a indiqué mercredi a Alger que les prix des billets appliqués avant la crise ont été maintenus.

    “L’Entreprise a maintenu les mêmes tarifs appliqués avant 2020, et ce malgré les difficultés de l’entreprise du fait la crise sanitaire”, a précisé Issad sur les ondes de la Radio nationale Chaîne II.

    Il a, dans ce cadre, donné l’exemple du prix du billet Alger-Marseille (France) en Aller-Retour avec voiture, maintenu a près de 56.000 DA, en plus de l’application de tarifs promotionnels durant l’hiver.

    L’ENTMV a repris son activité de transport maritime des voyageurs depuis le 21 octobre dernier vers l’Espagne et depuis le 1er novembre vers Marseille.

    Cette reprise a été tout de même limitée a deux traversées par semaine.

    Issad a, dans ce cadre, remercié les pouvoirs publics pour la décision de reprise de l’activité en la qualifiant de “bouffée d’oxygène” pour l’Entreprise.

    Concernant les conditions de voyage, Isaad a indiqué que, pour pouvoir embarquer, les passagers embarquant de l’Algérie doivent présenter un test PCR négatif de moins de 48h, et de moins de 36h pour ceux qui embarquent de l’étranger, en plus d’un carnet de vaccination contre la Covid-19.

    Pour les billets achetés avant la crise sanitaire, il a expliqué qu’ils restent valables jusqu’a leur consommation, et que même le remboursement des billets était possible.

    L’ENTMV est prête a la Concurrence

    Quant a l’ouverture du marché maritime, l’interlocuteur a laissé entendre que l’entreprise était prête a la concurrence.

    “L’ENTMV n’a pas peur de cette concurrence car elle a un marché qui existe depuis 40 ans”, a-t-il dit.

    Actuellement, l’ENTMV possède 4 bateaux a savoir, “Badji Mokhtar III”, “El Djazair II” , “Tassili II” et “Tarek Ibn Ziyad”.

    Badji Mokhtar III, réceptionné en août dernier, est d’une capacité de 1800 passagers et 600 voitures. Il est destiné a la ligne Alger-Marseille, a-t-il rappelé.

    L’acquisition du bateau a été financée par le FNI avec un budget de 175 millions de dollars, selon lui.

    Quant au navire EL Djazair II, d’une capacité de 1300 passagers et 300 voitures, il est destiné actuellement pour les traversées vers Alicante (Espagne).

    Pour les bateaux Tassili II, d’une capacité de 1300 voyageurs et 300 voitures, et Tarik Ibn Ziyad, d’une capacité de 1300 voyeurs et 450 voitures, ils sont “en maintenance afin de les préparer pour l’été”, a-t-il indiqué.

    Revenant sur l’impact de la crise sanitaire, il a souligné que l’Entreprise a accusé une perte de 13 milliards de dinars durant les 18 mois de suspension de son activité, une période durant laquelle l’entreprise s’était limitée a des prestations de fret maritime, ce qui lui a permis notamment de verser les salaires de tous ses employés.

    Echourouk online, 09/12/2021

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