Catégorie : Algérie

  • Algérie: Les six conditions pour sortir de la crise

    Algérie: Les six conditions pour sortir de la crise

    Algérie: Les six conditions pour sortir de la crise – économie, bureaucratie, inflation, croissance, investissement, chômage, relance économique,

    Une femme ou un homme politique qui n’insère pas ses actions au sein d’un cadre théorique cohérent aboutit par ses actions à des effets pervers qui peuvent se chiffrer en pertes pour la Nation en dizaines de milliards de dollars. Un théoricien qui élabore des schémas en dehors de la réalité aboutit aux mêmes effets négatifs d’où l’importance de synchroniser la théorie et la pratique. C’est faute de comprendre l’essence du fonctionnement de la société comme le poids de la bureaucratie, de la sphère informelle, l’inflation et la cotation des monnaies, le faible taux de croissance, le chômage, le gel de projets tel que souligné récemment par le président de la république que l’on s’appesantit sur des mesures conjoncturelles. Ce qui explique qu’après plusieurs décennies d’indépendance politique nous avons toujours une économie rentière (97/98% des recettes en devises provenant des hydrocarbures avec les dérivées), influant sur le taux de croissance, de l’emploi, des réserves de change et de la cotation du dinar.

    Pour des raisons de sécurité nationale, l’Algérie n’a pas d’autres choix que de réussir les réformes devant éviter la vision bureaucratique, de croire que l’élaboration de lois sont la seule solution alors que la solution durable est de s’attaquer au fonctionnement de la société avec des actions concrètes sur le terrain loin des discours et promesses utopiques. Combien d’organisations et de codes d’investissement depuis l’indépendance politique sans impacts réels. Sans être exhaustif, je recense six actions de sortie de crise.

    Premièrement. La politique de relance économique doit tenir compte des engagements internationaux de l’Algérie et évaluer sans passion, les impacts des accords de libre-échange avec l’Europe, avec le monde arabe avec le continent Afrique, ainsi que les déséquilibres de la balance commerciale avec d’autres pays comme la Chine et la Russie , accords qui nécessitent des dégrèvements tarifaires progressifs ne pouvant pénétrer les marchés mondiaux où règne une concurrence acerbe qu’avec des entreprises publiques et privées performantes, innovantes.

    Deuxièmement. La forte croissance peut revenir en Algérie. Mais elle suppose la conjugaison de différents facteurs : une population active dynamique, un savoir, le goût du risque et des innovations technologiques sans cesse actualisés, le combat contre toute forme de monopole néfaste, une concurrence efficace, un système financier rénové capable d’attirer du capital et une ouverture à l’étranger. Ces réformes passent fondamentalement par une démocratie vivante, une stabilité des règles juridiques et l’équité, les politiques parleront de justice sociale. La conduite d’ensemble de ces réformes ne peut ni être déléguée à tel ou tel ministre ni mise dans les mains de telle ou telle administration. Elle ne pourra être conduite que si, au plus haut niveau de l’État, une volonté politique forte, les conduit et convainc les Algériens de leur importance d’où avec l’ère d’internet une communication active transparente permanente. Ensuite, chaque ministre devra recevoir une « feuille de route » personnelle complétant sa lettre de mission et reprenant l’ensemble des décisions qui relèvent de sa compétence.

    Au regard de l’importance des mesures à lancer et de l’urgence de la situation, le gouvernement devra choisir le mode de mise en œuvre le plus adapté à chaque décision : l’accélération de projets et d’initiatives existantes, le vote d’une loi accompagnée, dès sa présentation au Parlement avec les décrets d’application nécessaires à sa mise en œuvre et pour les urgences seulement des décisions par ordonnance pourront être utilisées.

    Troisièmement. Les actions coordonnées et synchronisées dans le temps exigent le courage de réformer vite et massivement, non des replâtrages conjoncturelles mais de profondes réformes structurelles à tous les niveaux en ayant une vision stratégique pour le moyen et le long terme, devant donc réhabiliter la planification et le management stratégique L’Algérie peut y parvenir dans un délai raisonnable. Elle en a les moyens. Pour cela, elle doit réapprendre à envisager son avenir avec confiance, libérer l’initiative, la concurrence et l’innovation car le principal défi du XXIème sera la maîtrise du temps. Le monde ne nous attend pas et toute Nation qui n’avance pas recule forcément. Retarder les réformes ne peut que conduire à la désintégration lente, à l’appauvrissement, une perte de confiance en l’avenir puisqu’ avec l’épuisement de la rente des hydrocarbures, l’Algérie n’aura plus les moyens de préparer ces réformes et vivra sous l’emprise de la peur, voyant partout des menaces où les autres voient des chances. Cette croissance exige l’engagement de tous, et pas seulement celui de l’État en organisant les solidarités devant concilier efficacité économique et équité par une participation citoyenne et un dialogue productif permanent.

    Quatrièmement. Le pouvoir algérien a vécu longtemps sur l’illusion de la rente éternelle. La majorité des Algériens dont le revenu est fonction à plus de 70% de la rente des hydrocarbures doivent savoir que l’avenir de l’emploi et de leur pouvoir d’achat n’est plus dans la fonction publique, et que celui des entreprises n’est plus dans les subventions à répétition. L’essentiel de l’action est entre les mains des Algériens, qui devront vouloir le changement et partager une envie d’avenir, d’apprendre davantage, de s’adapter, de travailler plus et mieux, de créer, de partager, d’oser. La nature du pouvoir doit également changer supposant une refonte progressive de l’Etat par une réelle décentralisation autour de grands pôles économiques régionaux, impliquant qu’il passe de l’Etat gestionnaire à l’Etat régulateur, conciliant les couts sociaux et les couts privés, étant le cœur de la conscience collective, par une gestion plus saine de ses différentes structures.

    Cinquièmement. Pour s’inscrire dans la croissance mondiale, l’Algérie doit d’abord mettre en place une véritable économie de la connaissance, développant le savoir de tous, de l’informatique au travail en équipe, de l’arabe, du français, du chinois à l’anglais, du primaire au supérieur, de la crèche à la recherche. Elle doit ensuite faciliter la concurrence, la création et la croissance des entreprises, par la mise en place de moyens modernes de financement, la réduction du coût du travail et la simplification des règles de l’emploi. Elle doit favoriser l’épanouissement de nouveaux secteurs clés, dont : le numérique, la santé, la biotechnologie, les industries de l’environnement, les services à la personne avec le vieillissement de la population. Simultanément, il est nécessaire de créer les conditions d’une mobilité sociale, géographique et concurrentielle et de permettre à chacun de travailler mieux et plus, de changer plus facilement d’emploi, en toute sécurité. Pour mener à bien ces réformes, l’État et les collectivités locales doivent être très largement réformés. Il faudra réduire leur part dans la richesse commune, concentrer leurs moyens sur les groupes sociaux qui en ont réellement besoin, faire place à la différenciation et à l’expérimentation, évaluer systématiquement toute décision, a priori et a posteriori.

    Sixièmement. La justice sociale, ne signifiant pas égalitarisme, source de démotivation, n’est pas l’antinomie de l’efficacité économique. Mais toute Nation ne peut distribuer plus que ce qu’elle produit, si elle veut éviter la dérive sociale. Il s’agira de concilier l’efficacité économique et la nécessaire cohésion sociale, en intégrant la sphère informelle représentant plus de 40% de la masse monétaire en circulation, plus de 30% du PIB et non compris les hydrocarbures entre 40/50% de la superficie économique et de l’emploi, que l’on ne combat pas par des mesures administratives qui ont pour effet son extension.

    En résumé, il est nécessaire d’avoir une vision positive de l’avenir et d’éviter les positions et comportements défaitistes. L’entrave principale au développement en Algérie provient de l’entropie qu’il s‘agit de dépasser impérativement, renvoyant pas seulement aux facteurs économiques mais également sociaux et politiques dont une autre gouvernance par la profonde moralisation des dirigeants et de la société. Les changements géostratégiques et économiques survenus depuis quelques années dans le monde ainsi que ceux qui sont appelés à se produire dans un proche avenir, doivent nécessairement trouver leur traduction dans des changements d’ordre systémique destinés à les prendre en charge et à organiser leur insertion dans un ordre social qui est lui-même en devenir, le monde devant connaître entre 2022/2030/2040 un profond bouleversement du pouvoir économique. Le temps ne se rattrape jamais en économie, toute Nation qui n’avance pas recule forcément mondial.

    Le principal obstacle au développement en Algérie est le pouvoir bureaucratique rentier qui bloque toute énergie créatrice. Le pouvoir bureaucratique sclérosant a ainsi trois conséquences comme frein à l’épanouissement des énergies créatrices. Première conséquence, une centralisation pour régenter la vie politique, sociale et économique du pays. Deuxième conséquence, l’élimination de tout pouvoir rival au nom du pouvoir bureaucratique. Troisième conséquence, la bureaucratie bâtit au nom de l’Etat des plans dont l’efficacité sinon l’imagination se révèle bien faible, déconnectés des réalités sociales. Espérons des actions concrètes pour l’avenir, loin des discours populistes et des séminaires sans aucune portée, afin de dynamiser l’économie nationale. En ce mois de décembre 2021 la configuration socio-économique est globalement la même que les précédentes décennies, une économie de nature publique rentière, Sonatrach c’est l’Algérie et l’Algérie c’est toujours Sonatrach

    Dr Abderrahmane MEBTOUL

    Professeur des universités, expert international Dr Abderrahmane MEBTOUL Directeur d’études Ministère Industrie/Energie 1974/1979-1990/1995-2000/2008-2013/2015

    #Algérie #Economie #Relance #Investissement #Développement #entreprises #Projets

  • La France refuse de reconnaître ses crimes en Algérie

    La France refuse de reconnaître ses crimes en Algérie – colonialisme, crimes, mémoire, guerre d’Algérie,

    Messages répétés de la France pour ne pas s’excuser pour les crimes odieux commis en Algérie
    Il n’y avait aucun souvenir lié à la mémoire tragique entre l’Algérie et la France, mais c’était une station de débat politique et médiatique entre les « deux grands rivaux », et entre les Français eux-mêmes, qui ont utilisé les tragédies indicibles et les souffrances profondes des Algériens comme une substance riche dans leurs batailles politiques et électorales.

    Le 5 décembre de chaque année coïncide avec ce qu’on appelle dans l’ancienne colonie la « Journée nationale de commémoration des morts de la France pendant la guerre d’Algérie et les combats au Maroc et en France », une occasion à laquelle la présidence française avait l’habitude de prononcer une déclaration dans laquelle il exposait les sacrifices de tous ceux qui se sont battus pour la poursuite du colonialisme par la France en Algérie et chez ses voisins orientaux et occidentaux.

    Dans un communiqué diffusé par l’Elysée dans la nuit de dimanche à lundi, le président français Emmanuel Macron a défendu ce qu’il a qualifié d’ »histoire complexe » et de « mémoire combinée », près de 60 ans après la fin de la « guerre d’Algérie », comme l’appelle la littérature historique et politique en France, et la révolution de libération victorieuse, comme l’appelle la partie algérienne.

    Dans un communiqué de l’Elysée, le président français a imploré « pardon » au nom de l’Etat français, annonçant la loi de « reconnaissance et compensation » envers cette catégorie d’Algériens qui ont préféré combattre aux côtés de l’armée d’occupation française pendant la guerre de libération. .

    Macron a décrit ce qui est arrivé au « harki » pendant la guerre de libération et l’étape qui l’a suivi comme « l’histoire complexe, cette mémoire complexe, est la nôtre, à connaître et à reconnaître dans toutes ses composantes », comme il l’a dit.

    La présidence française a confirmé dans son communiqué que Macron, depuis son arrivée à l’Elysée il y a près de cinq ans, n’a pas failli, depuis le début de son mandat, à « promouvoir des œuvres liées à l’histoire et à la mémoire autour de cette période et de ses acteurs (… ), à condition qu’il soit transmis aux jeunes générations ».

    Il a ajouté à ce propos : « Depuis 2003, la France consacre le 5 décembre à ceux qui sont morts pour la France dans ces guerres de décolonisation, à ceux qui en sont revenus, à ceux qui y ont souffert et à ceux qui en souffrent encore en plus de les disparus, ainsi que les personnes qui ont dû abandonner le pays dans lequel elles sont nées », en référence aux centenaires et aux pieds noirs qui ont dû quitter l’Algérie après l’indépendance ».

    L’Elysée s’est longuement penché sur la mémoire française en Algérie, et a salué les sacrifices et les souffrances des Harkis, et les drames des pieds noirs et des centenaires dus à leur départ de leur ville natale, selon le communiqué, mais il n’a pas osé pour répondre aux demandes algériennes répétées, représentées par des excuses pour les crimes horribles de la France coloniale, qu’il a admis comme candidat aux élections présidentielles de 2017 lors de sa visite en Algérie, avant de rechuter à son retour à Paris.

    Macron, à cause des comptes électoraux, a vendu sa position, est devenu identifiable même avec les propositions de l’extrême droite, dont la dirigeante Marine Le Pen a tweeté hier à l’occasion de cet anniversaire, en écrivant sur son compte Twitter : « Ne laissons pas la France l’honneur soit bafoué à cause de la lâcheté de nos dirigeants envers les autorités algériennes ».

    Eric Ciotty, l’autre candidat de droite qui a récemment perdu la course, a profité de l’occasion pour écrire de façon provocatrice : « Non, la France n’est pas coupable de crime contre l’humanité en Algérie. Non, la France n’est pas coupable de vouloir partager le progrès du monde ».

    Mohamed Meslem

    Craintes françaises d’une responsabilité pénale pour le crime du 17 octobre 1961
    Un grand débat fait rage entre les députés français au niveau du Sénat sur la « Proposition de loi de commémoration de la répression des Algériens le 17 octobre 1961 et les jours suivants à Paris », proposition faite par des représentants du Parti socialiste et leurs alliés écologistes (gauche).

    La proposition appelle à reconnaître la responsabilité de la France dans la répression des manifestations pacifiques d’Algériens qui ont réclamé l’indépendance de leur pays à Paris le 17 octobre 1961, et à protester contre le fait de les empêcher (sans appliquer les mêmes mesures aux autres ressortissants en France) de itinérance de nuit en France. il propose également dans son deuxième article une commémoration annuelle en l’honneur des victimes de cette répression.

    Le projet, selon ce qui a été indiqué dans le texte au niveau de la commission spécialisée du Parlement français, est une « invitation symbolique et mémorielle, et non criminelle, depuis les événements survenus il y a plus de soixante ans », qui affirme que les personnes accusées de ces faits (crimes) ont été incluses dans l’amnistie instituée en 1962.

    Le projet parle de « la dissimulation de faits par tous les acteurs politiques (français), pour diverses raisons ». Cependant, au début de 1986, des travaux historiques ont commencé à exposer le caché, similaires à ceux menés par les historiens britanniques, Jim House et Neil McMaster, et les historiens français également. En plus des initiatives parlementaires et autres attribuées à l’ancien président français, François Hollande.

    Partant de ce qui précède, le projet de loi soumis à examen va à la proposition d’aller à la reconnaissance de la responsabilité de l’État français dans ces événements (crimes), compte tenu des violences de l’autre côté, qui ont visé la police française à propos de la responsabilité présumée du Front de libération nationale, polémique que soulèvent les Français à chaque fois que revient le débat sur les crimes de l’occupation en Algérie.

    Le projet de loi parle de « la commission d’actes illégaux de violence lors de la répression des manifestations du 17 octobre 1961 et des jours suivants », mais insiste pour éviter d’approfondir la nature et la qualification de cette répression, qui peut conduire à des poursuites pénales. et pas seulement la responsabilité politique de l’État français.

    L’obsession de ceux qui rejettent cette proposition de loi ou ont des réserves à son sujet est évoquée dans ce document, dont la copie a été vérifiée par Echorouk, avec ce qu’il a appelé « les difficultés qui l’accompagnent, qui conduiraient à de nouvelles revendications ou à l’émergence d’un course de souvenirs que nous (les Français) souhaitons tous éviter.

    Ceux qui sont hantés par ces peurs se réfèrent à des événements qui se sont déroulés en Algérie, dont les Européens (pieds noirs) ont été victimes, alors que l’accusé était l’armée française, à propos des événements qui ont eu lieu rue Larbi Ben M’hidi (anciennement la rue d’Isly) après le 19 mars 1962, et ce qui s’est passé le 5 juillet de la même année à Oran.

    Le projet de loi est toujours en discussion au niveau de la commission compétente du Sénat, et il est noté dans le document que les législateurs français, et bien que cette proposition ne réalise pas grand-chose de ce que les Algériens attendent, les législateurs français ont montré une beaucoup de prudence dans le traitement de ce dossier de peur d’être employé par l’Algérie dans la guerre de la mémoire qui fait rage entre les deux pays depuis des décennies.

    L’un des enjeux sur lequel les législateurs français se sont concentrés est d’éviter tout ce qui ouvrirait la voie à la responsabilité politique et pénale de l’État français pour les crimes commis par le colonialisme français en Algérie pour éviter la responsabilité légale exigée par les Algériens, ce qui entraîne d’autres des demandes telles que l’indemnisation des crimes et des pillages, qui ont affecté les capacités du pays pendant plus d’un siècle.

    Mohamed Meslem

    Echourouk online, 05/12/2021

    #Algérie #France #Crimes #Colonialisme #Mémoire #Génocide #Guerredalgerie #Guerredeliberation

  • Algérie. Importation de véhicules: Vers le dénouement

    Algérie. Importation de véhicules: Vers le dénouement

    Algérie. Importation de véhicules: Vers le dénouement – voitures, concessionnaires agréés,

    Le dossier des importations de véhicules neufs est de nouveau au-devant de l’actualité nationale. Et c’est le président de la République, qui a décidé, à travers de nouvelles mesures, de redonner de l’espoir à des milliers d’Algériens en attente de ce produit, loin d’être « un luxe ».
    Lors du Conseil des ministres tenu dimanche dernier, le Président a ordonné « la révision immédiate du cahier des charges fixant les conditions d’importation des véhicules et l’accélération de l’annonce des concessionnaires agréés, insistant sur l’impératif de fournir, au niveau régional et dans les grandes villes, un réseau de services après-vente en tant que condition pour accepter leurs dossier. Il a également rappelé que la loi n’interdisait pas l’importation individuelle de véhicules ».

    Ainsi, il est attendu que ces décisions permettent rapidement de débloquer le processus de révision du texte fondateur de l’importation de véhicules, entamé, rappelons-le, dès l’installation du ministre actuel en charge de l’Industrie, au mois de juillet dernier. Un projet de décret exécutif modifiant le décret exécutif n°20-227 du 19 août 2020 fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs a été élaboré par le département de M. Zeghdar, et transmis aux autres départements ministériels concernés pour enrichissement et examen dans le fond et dans la forme.

    Ce qui pourrait changer
    Trois points seulement de ce cahier des charges auraient fait l’objet de modifications. Il s’agirait de la révision des articles 3 et 4 pour permettre de nouveau aux concessionnaires étrangers de postuler à l’activité d’importation de véhicules. Reste à savoir dans quel cadre ce retour sera effectué, en association avec des partenaires locaux (la règle 51/49) ou librement.

    D’autant que dans la loi de finances complémentaire pour 2021, l’article 139 relatif aux importations par les sociétés commerciales comportant des associés étrangers, de produits et marchandises destinés à la revente en l’état, a été modifié avec la suppression de la date-butoir du 30 juin 2021 pour leur conformité avec la règle 51/49. Une disposition qui suggère le retour au contenu de l’article 50 de la loi de finances complémentaire 2020, stipulant notamment que seules les sociétés de nouvelle création sont concernées par cette règle et, donc, sans effet rétroactif pour celles qui activent déjà.

    Les deux autres points qui seraient visés par cette révision se rapportent, pour le premier, au service après-vente, et pour le second, au sujet des quotas. Cette dernière condition a été stipulée dans l’article 3 du décret 20-227 du 19 août 2020 et devrait ainsi être abandonnée pour être gérée, le cas échéant, par le ministère du Commerce.

    Le service après-vente à la traîne
    En insistant sur la question du service après-vente, le président de la République a, justement, ciblé un volet souvent négligé par beaucoup de concessionnaires et dont la principale victime demeure le citoyen algérien. Des situations kafkaïennes sont régulièrement vécues par des clients en quête de prestations aux normes internationales et à la recherche de pièces de rechange introuvables.

    Une situation qui est rendue aujourd’hui encore plus complexe en raison de la faillite du secteur et des perturbations qu’il connaît depuis plusieurs années. Une lacune qui est déjà rectifiée et corrigée par l’actuel cahier des charges avec l’obligation faite pour les candidats à cette activité de développer un réseau de distribution couvrant l’ensemble des régions du pays.

    L’autre instruction du Président Tebboune est de rendre publique la liste des concessionnaires agréés, mettant ainsi fin au suspense longtemps entretenu aussi bien par les opérateurs concernés que par le ministère de l’Industrie, qui avaient précédemment refusé de dévoiler l’identité des candidats ayant obtenu l’ancien agrément provisoire. Pour l’heure, l’étude et l’examen des dossiers de candidature pour l’activité de concessionnaire sont toujours en cours, et le ministre avait récemment révélé, face aux députés, que beaucoup de postulants ne répondent nullement aux exigences du cahier des charges et que, pour le moment, seuls moins d’une dizaine d’entre eux seraient aptes à l’exercice de ce métier à part entière.

    Il est à espérer que ces nouvelles décisions du premier magistrat du pays pourront, enfin, relancer cette activité et permettre l’arrivée des premiers véhicules neufs au cours du premier semestre de l’année 2022.

    Belkacem Bellil

    Le Soir d’Algérie, 07/12/2021

    #Algérie #Impoortation #Véhicules #Voitures #Concessionnaires

  • Algérie-Nigeria: Concrétiser rapidement le projet du TSGP

    Algérie-Nigeria: Concrétiser rapidement le projet du TSGP – Gazoduc transaharien, Gaz,

    Le Secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines, Abdelkrim Aouissi, a réitéré lundi à Alger, lors d’un entretien avec le Secrétaire général du ministère nigérian des Affaires étrangères, Gabriel Tanimu Aduda, la volonté de l’Algérie de «concrétiser rapidement» le projet du gazoduc Trans-Sahara Gas-Pipeline (TSGP), a indiqué un communiqué du ministère. Lors d’un entretien au siège du ministère, les deux parties «ont passé en revue les relations de coopération énergétique bilatérale et les opportunités d’investissement et d’échange d’expérience entre les deux pays, notamment l’exploration et la production des hydrocarbures, la pétrochimie, le transport et la commercialisation du GNL ainsi que la production, le transport et la distribution de l’électricité».

    M. Aouissi a réitéré, à cette occasion, «l’intérêt et la volonté de l’Algérie de concrétiser rapidement le projet Trans-Sahara Gas-Pipeline, inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD)». Le TSGP devra relier le Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger. Il aura un impact certain sur le développement socio-économique de toutes les régions traversées et permettra leur alimentation en gaz naturel et la création de postes d’emploi.
    Dans cette perspective, les deux parties «ont convenu de réactiver rapidement le groupe de travail mixte en vue de poursuivre les discussions entre les experts des deux pays sur ce projet et d’identifier d’autres axes de coopération». Les deux parties se sont également félicitées du niveau de dialogue et de concertation entre les deux pays, notamment au sein de l’Opep et du Forum des pays exportateurs du gaz (GECF) en vue de contribuer à la stabilité des marchés pétroliers et gaziers dans l’intérêt mutuel des producteurs et consommateurs.

    Les postes frontaliers terrestres algéro-mauritaniens à Tindouf « opérationnels dans les plus brefs délais »(wilaya)

    Les délais de réalisation des projets des deux postes frontaliers terrestres algéro-mauritaniens « Chahid Mustapha Benboulaid » (Tindouf) seront réduits de 24 mois à 12 mois pour être opérationnels dans les plus brefs délais, a-t-on appris dimanche auprès des services de la wilaya de Tindouf.

    La décision d’écourter les délais de réalisation de ces deux structures a été annoncée lors de la récente visite de terrain de responsables de la Société nationale des travaux publics (SNTP), en compagnie des autorités locales, qui ont décidé de nouvelles mesures pour accélérer la cadence des chantiers en procédant à un roulement de trois équipes pour assurer un travail continu en H24, a indiqué le wali de Tindouf, Youcef Mahiout.

    « Il a été convenu, lors de cette visite, de renforcer l’entreprise réalisatrice en moyens et matériaux de construction, au regard de l’intérêt qu’accordent les pouvoirs à ce projet susceptible de booster les relations économiques et fraternelles algéro-mauritaniennes », a-t-il ajouté.

    Mahiout a souligné, dans ce cadre, que « le même défi relevé par la SNTP lors de la réalisation, en un temps record de 45 jours, de deux postes frontaliers en préfabriqué, le sera encore une fois pour parachever les deux projets dans les délais impartis et de qualité tels que fixé par le cahier des charges ».
    Il a aussi mis l’accent sur le recrutement de la main-d’œuvre locale pour contribuer à la résorption du chômage et la consolidation du développement local dans cette région frontalière.

    « Le projet devra jouer un grand rôle dans le développement des échanges commerciaux et économiques, la dynamisation des conventions bilatérales, notamment en prévision de l’exploitation de la mine de Ghar-Djebilet, et ainsi le renforcement des relations aussi bien avec la Mauritanie que les pays d’Afrique de l’Ouest », a estimé le chef de l’exécutif de wilaya.

    « Ce poste frontalier ouvrira de nouvelles perspectives aux opérateurs économiques pour échanger les produits commerciaux et conquérir les marchés extérieurs, notamment africains », ont souligné, pour leur part, les responsables du secteur du commerce de la wilaya de Tindouf.

    le but de hâter la réception de cette structure dans les brefs délais, les responsables du projet ont été instruits pour accélérer le rythme des travaux et réduire la durée de réalisation, à travers le renforcement des chantiers en main-d’œuvre locale, pour faire de ce projet une portière, dotée des moyens nécessaires, permettant aux investisseurs d’exporter leurs produits vers les pays d’Afrique de l’Ouest.

    Les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Mauritanie via ce poste ont atteint depuis le début 2021 un volume de près de trois (3) millions d’Euro, ce qui incitera à l’extension des activités commerciales entre les deux pays frères, puis atteindre les marchés d’Afrique de l’Ouest, a-t-on fait savoir.

    Une enveloppe de près de 3,5 milliards DA a été consacrée à ce projet, dont l’étude a été confiée à un bureau local, finalisée en temps record.

    Le projet s’étend sur une superficie globale de dix (10) hectares, répartis équitablement entre les deux postes, algérien et mauritanien, regroupant chacun les installations nécessaires, dont neuf structures et blocs dédiés aux procédures administratives, dont le contrôle des mouvements de sortie et d’entrée, celles de Police et des Douanes algériennes, un poste de contrôle de véhicules lourds et un autre de repos des passagers.

    Des structures d’hébergement des éléments de la Police et des Douanes algériennes, d’autres pour les prestations techniques, ainsi que des logements de fonction, sont aussi prévus dans le projet.

    El Moudjahid, 07/12/2021

    #Algérie #Nigeria #Gazoduc #Pipeline #TSGP #Transaharan_Pipeline

  • Air Algérie : Nouvelles conditions de voyage

    Air Algérie : Nouvelles conditions de voyage – Destination France, Test PCR, vols,

    La compagnie aérienne nationale Air Algérie a annoncé, ce lundi, une mise a jour des conditions de voyage a destination de la France.

    En effet, les passages vaccinés ou non vaccinés de plus de 12 ans, a destination de la France, doivent présenter un test PCR négatif ou un test antigénique négatif de 48h, et ce, a compter du 4 décembre 2021.

    Tandis que les dernières mises a jour des conditions d’entrée au Royaume Uni sont ainsi :

    (résultat de test PCR négatif dans les 48 Heures et non pas 72h avant le départ pour les passager de plus de 12 ans, applicable a compter du 07/12/2021).

    Echourouk online, 06/12/2021

    #Algérie #Air_Algérie #Vols #Voyage #France

  • La Palestine aux palestiniens

    La Palestine aux palestiniens

    La Palestine aux palestiniens – Israël, Algérie, Mahmoud Abbas, Maroc, Sahara Occidental, normalisation,

    La visite de Mahmoud Abbas, président de la Palestine en Algérie pour trois jours, ne peut être qu’une réponse sanglante au roi du Makhzen Mohamed VI qui met son trône en danger et penser à l’émergence d’une nouvelle dynamique de renversement contre son régime déshonorable de tous points de vue. Le peuple Marocain n’a pas tardé à rejeter et dénoncer la politique de l’autruche et la trahison des principes par sa Majesté le roi.

    D’autre part, le président Abdelmadjid Tebboune qui donne une réponse inattendue au Makhzen qui normalise ses relations avec le sioniste vomi par tous les peuples et pays du monde convaincus par la justesse de la cause palestinienne, ne peut que faire avancer les choses en faveur du peuple palestinien. Les plus grands perdants qui sont d’ores et déjà le Maroc et le sioniste, vont encore subir d’avantage lors de la prochaine conférence qui sera tenue en Algérie.

    La facture sera plus lourde contre le Maroc et le sioniste qui ne cherchent en fait que faire perdurer leurs hégémonies au dépend du peuple palestiniens et le Makhzen contre le peuple Sahraoui, les deux peuples luttent depuis des lustres pour leurs indépendances, dignité humaine et citoyenne à la fois reconnue par les Nations Unis et qui n’arrive toujours pas à faire valoir le droit international pour des raisons biens connus à savoir le travail de coulisse des lobbys politiques et financiers injustes et criminels, dont leurs vies éphémères ne peut jamais aller à l’encontre des peuples opprimés qui luttent pour leurs causes justes et noble à travers le monde.

    Le soutient des causes des peuples opprimés, ne peut venir que des peuples libres, indépendants respectant les valeurs humaines, morales à travers le monde et par de la, les états forts convaincus attachés aux valeurs politiques et économiques au service de la vie et développement humain sans distinctions aucunes. L’Algérie, anciennement Icosium, montre l’exemple à suivre depuis des millénaires.

    Par Amar Chekar

    Algérie62, 06/12/202

    #Algérie #Palestine #Maroc #Sahara_Occidental #Makhzen #Mahmoud_Abbas #Abdelmadjid_Tebboune

  • Visite de Abbas en Algérie : Un pas avant le sommet arabe

    Visite de Abbas en Algérie : Un pas avant le sommet arabe

    Visite de Abbas en Algérie : Un pas avant le sommet arabe – Mahmoud Abbas, Palestine, Israël, Maroc,

    La visite du président palestinien Mahmoud Abbas en Algérie revêt une importance capitale. Nombre de politologues soulignent que celle-ci s’inscrit dans le sillage des préparatifs du sommet arabe devant avoir lieu en mars prochain en terre algérienne.

    Omar Mahouz, professeur en sciences politiques et relations internationales, soutient que la visite du président palestinien Mahmoud Abbas en Algérie s’inscrit de plain-pied dans le cadre de la consolidation des liens diplomatiques entre les deux Etats. C’est une «confirmation du soutien algérien à la cause palestinienne, un principe inaliénable que l’Algérie a adopté depuis des lustres et auquel elle ne compte nullement renoncer», affirme-t-il, précisant que l’Algérie fait partie des rares pays qui crient encore haut et fort leur soutien à la question palestinienne. Une position qui se traduit par des gestes politiques de haute portée et des aides humanitaires qui sont périodiquement acheminées vers la Palestine, rappelle Mahouz. Le même professeur explique, dans le même sillage, que cette visite constitue également «une phase préparatoire au prochain sommet arabe devant avoir lieu en mars prochain en Algérie».

    «Ce sommet que l’Algérie a déjà intitulé le sommet de Palestine devra regrouper l’ensemble des leaders arabes autour des enjeux de l’heure qui guettent la région. Il est presque certain que la cause palestinienne sera au centre de ce sommet», indique Mahouz qui préconise le traitement de toutes les facettes du dossier palestinien dans le cadre des discussions prévues entre le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, et le président palestinien en visite à Alger. Il sera question aussi, dit-il, d’étudier les répercussions de la question palestinienne à l’échelle arabe à la lumière des accords d’Abraham et des processus de normalisation avec l’entité sioniste engagés par quatre Etats arabes, dont le Maroc.

    Des choix politiques opérés sous la tutelle américaine et qui auront sans nul doute, précise-t-il, des retombées directes sur la cause palestinienne.

    Mahouz évoque, dans la foulée, l’accord conclu entre le Makhzen et les sionistes et l’importance d’en cerner ses éventuelles séquelles sur la sécurité territoriale de l’Algérie. Il confirme que cet accord n’intervient pas uniquement pour «marginaliser la question palestinienne, mais pour fragiliser le pays tant il est question de consolider les relations militaires entre le Maroc et l’entité sioniste et de faire propager davantage la menace terroriste dans la région».

    Le professeur en sciences politiques et relations internationales Mohamed- Hassene Daouadji estime, lui aussi, que la visite du président palestinien est «importante à plus d’un titre». Pour cause, «elle intervient dans le cadre d’un timing propice en prévision du haut sommet de la Ligue arabe devant aborder plusieurs sujets, notamment la question palestinienne».

    «L’accord militaire établi entre Israël et le Maroc a suscité cette visite. C’est en quelque sorte une réponse à cette alliance contre-nature dont les visées sont malsaines. Cette rencontre confirme aussi le soutien indéfectible de l’Algérie à la cause palestinienne», explique-t-il, en faisant remarquer que ce sujet doit occuper l’attention de l’ensemble des pays arabes qui, malheureusement, semblent ne pas prioriser la situation palestinienne en constante dégradation.

    Karima Alloun

    Horizons, 07/12/2021

    #Algérie #Palestine #Maroc #Israël #Sommet_Arabe #Mahmoud_Abbas

  • Algérie. Comptes politiques et vrais chantiers

    Algérie. Comptes politiques et vrais chantiers

    Algérie. Comptes politiques et vrais chantiers – Economie, relance industrielle, entreprise, investissement,

    Ouverte par le chef de l’Etat, la conférence nationale sur la relance industrielle a été clôturée hier par le Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane. Outre la solennité des deux événements, il faut aussi y voir un symbole ! Après l’orientation présidentielle, le dossier de l’entreprise algérienne et des moyens de la rendre plus performante qu’elle ne l’est aujourd’hui est désormais entre les mains du gouvernement et des ministères concernés.
    Pour ce faire, le Premier ministre et argentier du pays a donné quelques indications intéressantes à retenir pour le débat général et pour les questions que devront négocier, pour leurs entreprises, les associations patronales avec le gouvernement dans les prochains mois.

    Certaines ont été abordées sous l’angle politique, notamment pour régler ou pour solder ce qui reste des comptes à demander opportunément au personnel dirigeant qui était aux manettes avec l’élection du président Tebboune. Les incitations à l’investissement, a-t-il glissé à ce sujet, «n’iront plus aux rentiers» mais à ceux qui sont dans la «création de la richesse et de l’emploi».

    Opportunément toujours, le Premier ministre semble les avoir donnés pour répondre au rapport 2021 de la Cour des Comptes et aux critiques sévères que ce document contient sur la gestion de l’administration fiscale. Entre 2018 et 2019, l’Etat a concédé «plus de 10 milliards de dollars» au titre des facilitations aux investisseurs sans contrepartie», a révélé M. Benabderrahmane, en précisant que ce montant colossal découle de la dépense fiscale et des «avantages et des exonérations consentis par l’Etat» dans ce domaine.

    A bien les décrypter, cependant, ces indications, si elles trouvent leur terrain d’application, révèlent quelques marqueurs importants de la feuille de route que l’Exécutif a annoncé suivre à partir de 2022. Outre une politique de l’impôt plus regardante, l’un d’eux concerne l’ANDI, qui a fait passer des projets «sans rendement économique et social», a déclaré le Premier ministre.

    L’Agence devra donc être plus sévère dans la sélection des dossiers qui seront portés à ses guichets. Mais il est à souhaiter que ses administrateurs, par peur de la faute ou par souci d’«éviter les ennuis» comme il est souvent répété dans son milieu, ne confondent rigueur et blocage, un risque déjà dénoncé par le chef de l’Etat et qui demeure probable en ce qui concerne l’investissement dans le commerce et les services.

    Les entreprises publiques, qui ont englouti des milliers de milliards de dinars pour un redressement qu’elles n’ont pas réalisé, devraient également se préparer plus que jamais, et dans le meilleur des cas, à s’ouvrir au partenariat avec le privé (PPP) qui aura son mot à dire. Tout comme les partenaires sociaux syndicats, par ailleurs. L’UGTA en tête, même si la vieille Centrale n’est plus sous son meilleur jour depuis longtemps. En attendant d’avoir sous les yeux la feuille de route du gouvernement sur la relance industrielle, il est plus qu’attendu d’entendre les acteurs patronaux et sociaux qui ont pris part aux ateliers de la conférence du même nom. Leur avis permettra de voir plus clair sur les projets de réforme annoncés et sur le degré réel de leur adhésion à leurs chantiers.

    Par Halim Midouni

    Reporters, 07/12/2021

    #Algérie #Relance_industrielle #Economie #Investissement #Entreprises

  • Algérie: Tebboune, sur les pas du regretté Houari Boumediène

    Algérie: Tebboune, sur les pas du regretté Houari Boumediène

    Algérie: Tebboune, sur les pas du regretté Houari Boumediène – Afrique, Union Africaine, Maroc, Israël,

    Une lecture différente de celle que nombreux ont l’habitude de pratiquer.
    L’Algérie est devenue un « pays continental » grâce à ses revendications, ses déclarations puissantes et ses accords majeurs. L’esprit politique de Houari Boumediene, qui régnait autrefois sur les sept continents est de retour. Aujourd’hui le président Tebboune a rempli les conditions de ce statut. Alors que le monde regardait avec surprise. Indépendamment de tous les efforts pour l’empêcher, indépendamment de tous les maux et menaces, Tebboune reconstruit ce pays, sécurisant son âge d’or et laissant sa marque dans le monde.
    Une nouvelle pièce rejoint le grand puzzle, la confrontation historique, le retour, la montée de la magnificence et du pouvoir, afin de relever ce défi, un plan fermement établi par Tebboune dont il nous a fourni la justification, protégé par la Constitution et la loi est prévu en conséquence pour les années 2022-2024.

    Le pays des grandes revendications a une fois de plus déclaré au monde qu’il ferait tout ce qu’il voudra. Nous devons affronter la réalité et je crois que c’est ce que nous faisons. Ainsi, la future carte de l’Algérie a pris une nouvelle dimension, faisant peser sur le pays et sur la région d’une menace susceptible de persister dans la mesure où sont impliqués des groupes terroristes engagés dans une action à long terme qui ont recours aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et qui utilisent des moyens sophistiqués.
    Egalement un autre plan géopolitique requérant une autre tactique efficace a été conclu, influençant l’avenir des pays et des nations.

    Président Tebboune : « Les petites choses comptent pour moi, parce que le simple citoyen compte pour moi. Cela est venu dans un discours qu’il a prononcé lors de l’ouverture du colloque national sur la relance économique, dans lequel il a présenté des exemples frappants de jeunes dont les projets d’investissement ont été interrompus ou gelés en raison de pratiques bureaucratiques ou des craintes de certains responsables.

    L’Algérie compte beaucoup sur l’apport de l’industrie dans la relance et la diversification de son économie. Mais les efforts consentis font face sur le terrain à des entraves intentionnelles qui obéissent à des calculs politiciens. C’est le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui l’a laissé entendre ce samedi 4 décembre à l’ouverture de la conférence nationale de la relance de l’industrie, qui se poursuivra jusqu’à lundi.

    L’industrie ne contribue actuellement au PIB qu’à hauteur de 5 ou 6% et l’objectif est de porter ce taux à 10% minimum, voire à 15%, selon le chef de l’Etat.

    Tebboune hausse le ton : « Le blocage de l’économie est un crime »
    L’Algérie compte beaucoup sur l’apport de l’industrie dans la relance et la diversification de son économie. Mais les efforts consentis font face sur le terrain à des entraves intentionnelles qui obéissent à des calculs politiciens.
    C’est le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui l’a laissé entendre ce samedi 4 décembre à l’ouverture de la conférence nationale de la relance de l’industrie, qui se poursuivra jusqu’à lundi. L’industrie ne contribue actuellement au PIB qu’à hauteur de 5 ou 6% et l’objectif est de porter ce taux à 10% minimum, voire à 15%, selon le chef de l’Etat.

    Le renouvellement institutionnel parachevé, place à l’économie. « En 2022, il n’y aura que de l’économie et là, on verra qui marche avec nous et qui met les bâtons dans les roues », a déclaré Tebboune devant une assistance composées de hauts responsables de l’Etat, d’industriels, de responsables locaux de l’industrie, de walis et d’experts.
    Revenant sur les étapes traversées par l’industrie algérienne, le président de la République a rappelé d’abord l’époque de « l’’industrialisation à outrance », notamment les industries lourdes (sidérurgie, textile, pétrochimie..). « Il n’en reste pas grand-chose à cause de plusieurs crises financières, politiques et sécuritaires », déplore-t-il.

    « Après le retour de l’opulence, est venue la période de la fausse industrie, appelée de manière caricaturale le gonflage de pneus, la fuite des capitaux vers l’étranger sous des dénominations différentes, et le montage au lieu de la fabrication », regrette-t-il encore.
    Néanmoins, la situation actuelle « n’est pas une fatalité » et elle peut être redressée.

    « Maintenant que la justice s’est prononcée, nous nous attelons à construire une industrie nationale véritable sur des bases rationnelles, une industrie qui sert l’intérêt national et qui sera un affluent du développement national global et durable », indique Abdelmadjid Tebboune, qui se dit convaincu que l’Algérie peut relever ce défi.
    Abdelmadjid Tebboune cite alors certaines actions concrètes qui devront être entreprises dans ce sens. L’urgence selon lui est de « lever les entraves » pour les usines existantes et surtout celles en cours de réalisation.

    Investissements : au moins 90 milliards de dollars dans les tiroirs de l’administration
    Les chiffres qu’il révèle donnent une idée de l’étendue du préjudice causé à l’industrie algérienne par les seules lourdeurs et tracasseries administratives. Il affirme avoir instruit le gouvernement de débloquer, avant la fin du mois en cours, 402 projets, tandis que 57 l’ont été dans un court laps de temps. Au niveau de l’ANDI, 581 dossiers étaient en attente, au 30 novembre dernier, de bénéficier des avantages prévus, dont 356 dossiers devraient être débloqués durant cette première semaine de décembre.

    Vous êtes les seuls perdants à ce jeu. Met-il en garde!
    En novembre, le Premier ministre avait indiqué que les projets qui attendent l’aval du Conseil national de l’investissement (CNI) sont au nombre de 2500. Le montant total de ces investissements est d’au moins 90 milliards de dollars, sachant que seuls les projets de plus de 5 milliards de dinars nécessitent l’aval du CNI qui, pour rappel, ne s’est pas réuni depuis deux ans.

    « Selon le rapport du ministre de l’Industrie, il y a des usines presque prêtes susceptibles de créer 75 000 emplois. Quel pays développé peut créer 75 000 emplois dans un laps de temps aussi court ? Cela veut dire qu’on ne veut pas employer les gens, on veut les laisser dans la forêt. Faites attention (trois fois). Certains diront que le président s’occupe des détails. Oui, les détails m’intéressent, parce que ce qui me préoccupe c’est le simple citoyen », s’emporte le chef de l’Etat, qui qualifie ce qui se passe d’ « inacceptable », de « crime contre l’économie nationale » et de « signe de grande d’échéance ».

    « Parfois tout est prêt, sauf celui qui donne l’autorisation pour le début de la production. Des milliards de dollars ont été dépensés pour des usines pour qu’à la fin, un bureaucrate vient te dire comprend-toi, paye ! Tout marche avec la corruption », dénonce-t-il. « Si vous acceptez la corruption, c’est que vous n’avez rien compris. Vous n’avez pas compris que l’Algérie a changé », ajoute-t-il.

    Pour lui, il ne s’agit pas pour les auteurs de ces blocages d’asseoir l’autorité de l’Etat, mais « c’est une entrave claire à la relance économique pour créer le maximum de problèmes et faire sortir les gens dans la rue » avec donc « des arrières pensées politiciennes ». « Vous êtes perdants à ce jeu », met-il en garde.
    A l’adresse des fonctionnaires qui refusent de signer les autorisations par peur des poursuites judiciaires, Abdelmadjid Tebboune a réitéré les assurances qu’il a données à plusieurs reprises. « Ce sont ceux qui ont volé qui vont à El Harrach. Celui qui n’a pas volé, personne ne le touchera et nous sommes là pour protéger les cadres », assure-t-il.

    La rencontre du président Tebboune avec de hauts responsables de l’Etat, d’industriels, de responsables locaux de l’industrie, de walis et d’experts.et l’annonce des premiers investissements en Algérie ont été parmi les événements les plus discutés au monde et ont eu un large écho.
    Cette campagne abusive ne vous est d’aucune utilité lança-t-il à ceux qui cherchaient à exploiter la misère à des fins politiques.

    Premièrement : Avant de poser des questions sur la nature entreprise par le président dans le colloque national, permettez-moi de transmettre ici quelques notes, sur la violente campagne lancée contre l’Etat par les comptes de l’Organisation terroriste de Rachad et des Makistes inféodés de l’alliance Maroco-sioniste, sur les réseaux sociaux, et qui a duré des mois durant, et systématiquement a ciblé la personne du président Tebboune, auquel est venue s’ajouter un troisième larron qui est venu confirmer sa présence dans le jeu qui empoigne un porte-voix et couronner la querelle entre algérien. Reprise par des agences de presse françaises bien connues.

    Je ne prends généralement pas ces campagnes au sérieux, d’autant plus qu’elles ne contiennent aucune critique, suggestion, idée, information ou avantage sérieux. Au contraire, ce ne sont que de simples insultes et injures. Étant donné que le président Tebboune, est une personne qui a subi par le passé de nombreuses campagnes beaucoup plus dangereuses, on connaît tous très bien la nature de cette campagne, qui fait partie d’une longue série d’exactions qui n’ont donné lieu ni à enquête ni à sanction pendant des années.

    Ce Triade en question, prétendent tous être les seuls véritables opposants. Ils sont en réalité ce que nous appellerions des op-posants : Ils prennent la pose, oui, ils posent dans le rôle de l’adversaire politique alors qu’ils sont en vérité les clones de la NED. D’autres portent le fanion du [Programme EBTICAR-MEDIA] Un calendrier stratégique accordé par Canal France International (CFI) et l’Union européenne pour le développement des médias en ligne dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Ses membres pour ne pas éveiller les soupçons des honnêtes gens qui craignent pour leur patrie. Et de déjouer la surveillance des organismes d’application de la loi. Ils sont invités à explorer d’arrière-scène et en agissant en douce pour saboter la démocratie en algérie.

    C’est une technique désormais bien connue des gens qui perçoivent de l’argent et se présentent comme des chevaliers blancs, mais qui, en réalité, sont loin de donner l’exemple? Juste pour la compréhension des jeux et enjeux qui se cachent derrière les postures nihilistes des puissances étrangères vis-à-vis de l’Algérie et par ricochet le président Tebboune la personne qui subit un préjudice, moral ou matériel, en conséquence des dommages causés par le biais de pantins locaux. Des puissances et des groupes de pression qui prêchent aux autres ce qu’elles ne font pas chez elles.

    Il est frappant que ces gens parlent, discutent, jacassent, bavassent, pérorent, pondent des vidéos, donnent des interviews, mais n’aient jamais pensés inviter leurs révélateurs se défendre concrètement contre ce qu’ils jugent allégué faussement à leurs égards.
    En réalité, et cela est frappant, leur discours est un étalage d’impuissance et de résignation, mais absolument pas un appel à se forger une opinion politique. C’est de la pleurnicherie.

    On est dès lors en droit de se demander si cette pleurnicherie, censée condamner le président Tebboune et exprimer le ras-le-bol des algériens, ne viserait pas en réalité à conforter le citoyen lambda dans une attitude de soumission : au lieu de lui offrir une image de combativité intellectuelle, on lui renvoie l’image de la résignation et de l’impuissance. Le citoyen manipulé sera bien évidemment amené à s’y conformer, à l’imiter.
    Ainsi, les chialeries de la caste étasunienne pourraient bien dissimuler, non seulement une impuissance rédhibitoire, mais aussi une coupable duplicité.

    Tebboune aime parler dans les moments difficiles.
    Deuxièment : Tebboune est un président élu démocratiquement au suffrage universel certes, mais également un haut fonctionnaire de l’Etat et responsable politique, pas un détraqué youtubeur condamné par la justice de son pays pour intelligence avec l’ennemi. Il a travaillé dans plusieurs institutions étatique il a prouvé qu’il sait absolument de quoi il parle. Pendant plus de cinq (5) décennies, il a consacré sa vie à servir sans relâche son pays et son peuple et à consolider la paix et la sécurité dans son pays. De plus, il continue à mener une lutte sans relâche contre le terrorisme en inscrivant l’action de l’Algérie dans le cadre des instruments juridiques internationaux pertinents, tout comme elle a mis en place un dispositif législatif et réglementaire approprié dont ont fait état les précédents rapports qu’elle a présentés en application des résolutions du Conseil de sécurité y afférentes.

    Par conséquent, si un président sait s’exprimer dans les moments difficiles, il prendra sans aucun doute en compte ce type d’attaques, de campagnes et de menaces
    Troisièmement : l’État n’est pas un individu, mais plutôt un système intégré. C’est l’esprit et la sagesse que les hommes devraient analyser et comprendre au fil des siècles, des ères et des temps. L’Etat est la patience, les calculs à long terme et la capacité de gérer des relations et des menaces complexes.
    Un pays comme l’Algérie a l’esprit des empires au cours des deux derniers siècles, a laissé des séquelles incontestables, dont l’esprit politique qui a su façonner l’histoire du 1° Novembre 1954 et construire la géographie, ne peut agir en fonction des individus ou des situations politiques quotidiennes.

    Tebboune : lit le monde les pieds fixés sur le sol Algérien
    Il est inimaginable qu’un État prenne position selon un débat local bon marché, à l’heure où l’esprit qui a porté la république vers sa période ascendante se réactive, surtout après la période de la décennie 1990.
    Pour les observateurs, sa place, son attitude, son parti pris et sa profession en qualité de président de la république devient le pivot stratégique de l’Algérie au cœur de multiples réseaux étatiques engagés dans toutes les directions en vue d’apporter la dernière main au projet de stratégie du 21°siècle. Il regarde son pays, le monde, le passé et l’avenir de cette façon. Il lit le monde les pieds fixés sur le sol Algérien. Cette situation ne peut pas être changée quelles que soient les tempêtes qui soufflent. En tant que disciple du regretté Houari Boumediene, on ne peut pas lui en vouloir de le faire de cette façon. En fonction des intérêts nationaux suprêmes de l’Etat-Nation algérien. Ce n’est pas de l’impertinence , c’est une vision, une représentation du futur. C’est un plan. Le moment venu, tous les plans nécessaires pour les réaliser seront mis en œuvre.

    Tebboune n’a jamais été quelqu’un qui a eu peur des menaces, des insultes et de l’intimidation
    Ce n’est pas quelqu’un qui pourrait un jour prendre position sur la base des menaces ou des insultes et des injures de certaines personnes. Il n’a jamais été un homme qui pourrait être intimidé par des pressions ou des poursuites judiciaires systémiques, jamais contrôlé par la peur de l’avenir.
    Il le dit clairement, Si les mêmes choses se produisent demain, je continuerai de m’y opposer avec la même clarté. Il croit que l’Algérie est au bon endroit après des décennies de pertes économiques sèches, et que cette position honorifique portera notre pays vers un grand avenir, et il croit aussi que ce sera une initiative grandissante qui pourrait donner vie à la patrie, de s’unir et de faire front commun contre ceux qui perpétuent la haine.

    C’est l’axe sur lequel nous nous attelons constamment et je pense qu’on en a là une illustration. C’est la source de nos critiques et de nos éloges. C’est pourquoi ceux qui se nourrissent des tutelles (France-Etats-Unis) prennent position contre Tebboune et conséquemment contre l’Algérie. C’est la raison pour laquelle également nous poursuivons nos efforts résolument sans souci. Nous abordons cette question avec ce que nous avons hérité de la mémoire des nos anciens combattants qui se sont battus et qui ont fait le sacrifice de leur vie pour que vive la patrie. (1)

    Nous ne suivons pas le chemin de ceux qui attaquent notre pays de l’intérieur
    On est loin des ambitions et des calculs politiques. On est loin des dirigeants politiques qui n’hésitent pas à s’entendre avec les organisations terroristes pour accéder au pouvoir. Nous sommes loin de tous ceux qui promeuvent des attaques politiques et économiques de l’intérieur, et les utilisent comme armes contre leurs pays.
    Nous ne serons jamais proches d’eux. Nous ne suivrons jamais la voie de ceux qui sont chargés de mener à bien le plan de « siéger l’Algérie de l’intérieur », alors que le président Tebboune est aux prises aussi bien, à l’égard des menaces et des défis sans précédent à l’endroit du pays qu’avec du colonialisme et de l’impérialisme occidental.
    On peut maintenant se demander quelle est la contre-attaque, car si on a recours à la même stratégie, on risque une bataille, un duel, voire un procès pour diffamation.

    Ce n’est pas seulement la responsabilité de Tebboune ou de l’État, mais aussi celle de chaque intellectuel et instruit algérien
    Nous recherchons aujourd’hui des voies, des moyens, des opportunités pour nous accrocher à cette émanation vitale. Élever l’Algérie, la maintenir debout, garantir notre bien commun, nos opportunités communes et notre avenir commun dans un contexte de respect mutuel, notre union n’est pas le problème des politiciens ou du gouvernement uniquement.

    La protection de l’Algérie ne se limite pas aux seuls efforts de l’armée et de la police, ni encore moins de ceux qui travaillent dur dans les centres de recherche et de développement pour produire quelque chose de «nouveau»
    Limiter toutes les attentes à l’Etat tout seul, rester en dehors de cette mobilisation, ne pas apporter de contribution, ne pas consacrer des moyens en ressources humaines et matériel pour le pays, briserait la solidarité sociale et la résistance nationale. Tout pays qui en fera l’expérience encourra de lourdes responsabilités. Bâtir une économie capable d’innover et de concurrencer le reste du monde, en cette ère de changements sans précédent, requiert un effort national et la mobilisation de tous les organismes des secteurs public et privé.

    L’obscurcissement et la désinformation échoueront inévitablement.
    Une dernière note : l’Algérie surmontera les attaques économiques et en sortira victorieuse. D’ici à 2022, nous verrons comment le pays a surmonté toutes sortes d’attaques de l’intérieur. L’obscurcissement et la désinformation échoueront inévitablement. Les fronts tomberont les uns après les autres. Pour tous ceux qui savent lire.
    On lui en veut parce qu’il a réussi ! On lui en veut parce qu’il a mis à nu les faux démocrates qui veulent gouverner sur les dos des victimes et personnes innocentes! On ne l’aime pas parce qu’il a libéré son pays des injonctions occidentales et orientales ! Ô combien vous êtes grand Monsieur Tebboune, tout un chacun vous estime pour votre franchise, votre humilité et votre attachement à l’Algérie et à la terre. Je ne sais pas pourquoi ces haineux se comportent-ils de la sorte envers vous bien que vous soyez de leur côté ? Pleurnichez ! Pleurnichez parce que ce monsieur s’était allié au côté du peuple algérien et contre les forces occultes et corrompus sur tous les fronts ………..Tebboune serait-il, sur les pas du regretté Houari Boumediene?

    (1) J’ai conscience que certains vont essayer de me caser quelque part, pro ceci, anti cela. C’est une manière de concevoir utilisée, généralement, par ceux qui n’ont aucun ou peu d’éléments pour avoir un jugement, ou par ceux qui n’ont aucun argument à opposer à ceux auxquels ils s’en prennent. Je ne peux rien contre ces classements générés par un mode de pensée qui, je le crains, est incompatible avec les principes de mes différentes contributions. Il faudra donc faire avec.

    Par Tarek Benaldjia

    #Algérie #Abdelmadjid_Tebboune #Houari_Boumediène #Afrique #Union_Africaine #Maroc #Israël

  • Les défis du processus de développement économique et social

    Les défis du processus de développement économique et social – Algérie, économie, Abdelmadjid Tebboune,

    Les défis du processus de développement économique et social sont grandioses et s’ils sont atteints à moyen et long termes, conduiront le pays vers le chemin de la transformation structurelle de son économie. Une place de fierté parmi les nations mondiales en tête du progrès économique. Dans cette voie, la tenue de la Conférence nationale sur la relance industrielle dont le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a ouvert les travaux, situe les perspectives et planifie les actions à engager pour la prochaine étape. Ainsi, dans la continuité de la mise en œuvre du volet économique du programme présidentiel, ces assises vont à leur tour, procéder à une évaluation objective et complète du processus économique à l’effet d’une part de faire ressortir les points forts et les points faibles et d’autre part, tracer les perspectives du développement futur à la lumière des contraintes et des exigences révélées par la présente conjoncture.

    Une telle action d’ensemble a trouvé son assise et son expression dans l’allocution d’ouverture des travaux de la Conférence prononcée par le chef de l’Etat tendant principalement à l’action globale d’évaluation et d’esquisse des perspectives de développement industriel à moyen et long termes.

    Le président a présenté un état des lieux du secteur industriel en Algérie, en retraçant les différentes étapes, la première étant la surindustrialisation, notamment pour l’industrie lourde comme la métallurgie, le textile et la pétrochimie « , a-t-il indiqué précisant qu’  » il n’en reste que peu de ces industries en raison des crises financière, politique et sécuritaire « . Et d’ajouter :  » après l’aisance financière atteinte dans le pays, le secteur a amorcé la phase de  » la fausse industrialisation, assimilée de façon caricaturale au gonflage des pneus et au détournement d’argent vers l’étranger sous plusieurs appellations, outre l’assemblage au lieu de la fabrication « .  » L’état actuel de l’industrie nationale n’est pas une fatalité mais une réalité, même si certains aspects sont difficiles à appréhender et à maîtriser, il reste cependant possible de redresser la situation en prenant urgemment les mesures nécessaires pour éradiquer la corruption et mettre fin à la dilapidation de l’argent public « , a souligné le président Tebboune.

     » Maintenant que la justice a tranché, nous nous remettons à la construction d’une véritable industrie de bases rationnelles au service de l’intérêt national comme un des vecteurs du développement global « .

    L’un des stimulants et non le moindre de la relance industrielle, est que les énormes bénéfices sociaux et économiques seront un attrait et un grand impact pour la société algérienne. Et ce n’est pas un hasard dans son allocution si le chef de l’Etat a donné tant d’importance à cette relance industrielle. Il a mis l’accent sur la nécessité d’augmenter la contribution de l’industrie au PIB de 10 à15 % pour un véritable décollage du secteur. Selon lui, il est possible d’atteindre le taux de 10 % au PIB avec des efforts raisonnables, néanmoins si nous voulons opérer une révolution industrielle, il faut atteindre un taux de 15 % « , a-t-il souligné.

    Certains pays européens industrialisés dont les industries enregistraient une part de contribution de plus de 20 % à leurs PIB, enregistrent actuellement des taux entre 11 et 12 %, et de ce fait, les efforts qui seront consentis en Algérie pour développer l’industrie permettront d’atteindre des moyennes dépassant ces pays, a fait remarquer monsieur Tebboune.

    Une augmentation de cette contribution réduira également les importations industrielles, explique encore le Président, soulignant l’obligation d’appliquer rigoureusement les instructions liées à l’interdiction d’importer des produits fabriqués localement afin de protéger la production nationale.

    A. Z.

    Reverse-engineering Un outil « très approprié » à la relance économique

    Le reverse-engineering est un outil « très approprié » pour une véritable relance industrielle nationale, a indiqué dimanche à Alger, le président-directeur général de l’Université industrielle, Ghrieb Sifi. « Il y a quelque chose de très important à lancer en urgence, pour une véritable relance industrielle et pour libérer les initiatives, c’est le reverse-engineering, qui en est un outil très approprié », a déclaré M. Sifi à la Radio algérienne à propos des nouvelles mesures à prendre pour la relance de l’industrie nationale.

    Le reverse-engineering est un procédé consistant à maîtriser le fonctionnement d’une machine fabriquée à l’étranger en vue d’en réaliser une semblable en tous points de vue à l’échelle locale. Parmi les autres mesures nécessaires à la relance industrielle, l’orateur a cité, notamment, la numérisation qu’il qualifie de « clé efficace » pour « bannir les pratiques bureaucratiques, garantir une transparence dans la gestion du foncier industriel et assurer un traitement rapide des demandes d’investissement ».

    « Le foncier industriel existe déjà. Il suffit de réajuster les méthodes et procédures d’attribution des terrains aux investisseurs. Il faut aussi lever toutes les contraintes bureaucratiques par l’allègement des dossiers à déposer, et répondre d’une manière rapide. Il y a lieu aussi d’assurer une stabilité juridique en la matière et de simplifier les textes de lois », a indiqué M. Sifi sur les moyens à déployer pour rattraper le gap industriel.Il a mis en exergue, l’importance, d’une stratégie multisectorielle pour faciliter l’investissement.

    Oma A.

    Lemaghreb.dz, 06/12/2021

    #Algérie #Economie #Abdelmadjid_Tebboune #Développement