Catégorie : Algérie

  • « L’Algérie continue de jouer son rôle panafricain »

    « L’Algérie continue de jouer son rôle panafricain » – Union Africaine, Bankole Adeoye, Afrique, paix,

    Le commissaire aux affaires politiques, de la paix et de la sécurité et de la gestion des conflits en Afrique, ambassadeur auprès de l’Union Africaine (UA), Bankole Adeoye a affirmé, vendredi à Oran, que l’Algérie continue de jouer son rôle panafricain pour une Afrique meilleure.

    « L’Algérie continue de jouer son rôle panafricain pour une Afrique meilleure, pacifique et sûre. Une Afrique des droits de l’homme, qui garantit le développement durable et les aspirations dont nous avons vraiment besoin », a-t-il déclaré à la presse en marge des travaux du 8e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique.

    « La voix africaine est prépondérante au niveau international et nous avons besoin d’un Etat membre de l’UA de premier plan comme l’Algérie pour jouer ce rôle très spécifique », a estimé Bnakole Adeoye, soulignant « nous aimerions voir l’Algérie continuer à être représentée dans ces mécanismes, que ce soit au niveau de l’Union africaine ou au niveau international ».

    Concernant les thèmes abordés par la conférence d’Oran, l’ambassadeur auprès de l’UA a indiqué que les participants ont traité de la gouvernance en Afrique, de la manière de combattre le terrorisme et l’extrémisme et de la coordination entre les Etats membres de l’organisation africaine, déclarant « nous devons nous attaquer au terrorisme, à l’extrémisme, au radicalisme et aux défis de lutte contre le sous-développement et la pauvreté ».

    « En tant que membres de l’Union africaine nous voulons que ce processus d’Oran assume le leadership en raison de sa richesse », a-t-il enchaîné, rappelant que le processus de paix et de sécurité en Afrique a été initié à Oran en 2013-2014 par le gouvernement algérien pour promouvoir la coordination, l’écoute, la communication et la concertation entre les différents Etats membres de l’Union africaine au sein du Conseil de la paix et de la sécurité et les trois membres non permanents (A3) au Conseil de sécurité de l’ONU.

    Par ailleurs, abordant la question du Sahara occidental, l’ambassadeur auprès de l’UA a affirmé que ce dossier est sur la table de l’Union africaine, déclarant « il est important d’envisager et d’encourager nos Etats membres à poursuivre leurs engagements pour la paix, la sécurité et la stabilité ».

    MH

    Le Réveil d’Algérie, 04/12/2021

    #Algérie #UA #Union_Africaine #Afrique #Panafricanisme #Paix #Diplomatie

  • Stockholm: L’Algérie met à nu les complots du Maroc

    Stockholm: L’Algérie met à nu les complots du Maroc

    Stockholm: L’Algérie met à nu les complots du Maroc – Israël, Sahara Occidental, Pegasus, NSO Group,

    « L’escalade récente dans notre région montre que, sous couvert de normalisation, Israël et le Maroc entendent s’appuyer mutuellement pour continuer à piétiner le droit international », a déclaré Fouzia Boumaïza Mebarki, ambassadeur, représentante permanente de l’Algérie auprès des Nations unies à Vienne, lors des travaux de la 28e réunion du conseil ministériel de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), tenue les 2 et 3 décembre courant à Stockholm, signalant que les accords dits d’Abraham « enterrent définitivement l’Initiative arabe de paix ».

    La déclaration de la délégation algérienne transmise à notre rédaction rappelle qu’en 2002 , « au sommet de la Ligue arabe de Beyrouth, les chefs d’Etat et de Gouvernement arabes avaient adoubé le plan de paix présenté par l’Arabie saoudite offrant à l’entité sioniste la possibilité de garantir la paix et la sécurité à son peuple ».

    Ce plan offrait la reconnaissance de l’Entité sioniste par tous les Etats arabes, en même temps, en contrepartie de l’application de la solution à deux Etats séparés, vivant côte à côte en paix et en sécurité.

    « Cette offre de paix globale et durable pour tous les peuples du Moyen-Orient a été dédaigneusement rejetée par Israël, qui manifestement préfère la conclusion d’accords séparés pour semer la division au sein de la Nation arabe », a déploré la diplomate.

    Fouzia Boumaïza Mebarki a rappelé les récents actes d’hostilité et d’agression menés par le Maroc contre l’Algérie avec le soutien de l’Entité sioniste dont l’espionnage dans le cadre de l’opération Pegasus, de 6.000 téléphones de responsables algériens et de tous les ambassadeurs, ou l’assassinat, le 1er novembre dernier, de trois routiers algériens qui acheminaient des produits commerciaux en Mauritanie.

    « Ce sont des actes graves. Des actes irréfléchis, impulsifs, irresponsables indignes d’un pays voisin dont la destinée est commune. Choisir l’agression est une preuve de faiblesse et d’impuissance. Construire la Paix, la vraie exige la bravoure (et) le courage « , a-t-elle souligné.

    « L’Algérie réitère son attachement à la paix et à la sécurité, pour son peuple et pour tous les peuples de la région et au-delà. Elle rejoint et appuie tous ceux qui ont appelé au respect du droit international », a soutenu l’ambassadeur.

    Elle a lancé un appel urgent dans ce sens pour « remettre, sur leurs rails onusiens, les pourparlers de paix entre Palestiniens et Israéliens et entre Sahraouis et Marocains » et estimé que « laisser les situations pourrir et la guerre se poursuivre entre les protagonistes finira par déstabiliser, voire détruire directement ou indirectement toute la Méditerranée ».

    Plusieurs questions ont été examinées lors de la réunion de l’OSCE, tenue dans la capitale suédoise dont le changement climatique, les différentes formes du crime transnational organisé, notamment le trafic de drogue, le terrorisme, la corruption, le trafic d’armes, la traite des personnes, ainsi que les impacts socioéconomiques de la pandémie du Covid-19.

    APS

    #Maroc #Algérie #Israël #Pegasus #Sahara_Occidental

  • Lamamra : « Maroc-Israël, une alliance militaire malsaine »

    Lamamra : « Maroc-Israël, une alliance militaire malsaine »

    Lamamra : « Maroc-Israël, une alliance militaire malsaine » – Algérie, Sahara Occidental, Ligue Arabe,

    En marge des travaux du 8 ème Séminaire de Haut Niveau sur la Paix et la Sécurité, organisé par l’Union Africaine et dont la thématique centrale est «Aider les nouveaux membres africains du Conseil de Sécurité de l’ONU à se préparer à traiter les questions de paix et de sécurité sur le contient », notre envoyé spécial à Oran a obtenu, ce matin, une déclaration exclusive du Ministre Algérien des Affaires Etrangères et de la Communauté Nationale à l’Etranger, Ramtane Lamamra:

    Crésus a interrogé le MAECNE sur les allégations mensongères que certains médias marocains lui attribuent concernant de prétendues gains politiques que la RASD, la République Arabe Saharaouie Démocratique, obtiendrait lors du prochain Sommet de la Ligue arabe et à l’occasion du Séminaire de l’union Africaine qui se tient actuellement à Oran.

    Le Chef de la diplomatie algérienne nous a répondu en nous accordant une déclaration exclusive :

    « La monodiplomatie marocaine qui est figée sur le Sahara Occidental et fixée sur l’Algérie ne conçoit pas que la diplomatie algérienne soit si multidimensionnelle, multifonctionnelle au service d’objectifs nobles multiples. L’alliance militaire maroco-israélienne reflète la jonction de deux expansionnismes territoriaux mus par la négation de l’existence même de leurs victimes spoliées de leurs droits nationaux inaliénables. L’égarement des autorités marocaines met en évidence une poussée sans précédent d’un hégémonisme israélien rampant. Chaque pas que les autorités marocaines font dans cette alliance militaire malsaine, les éloigne d’autant de l’Algérie et de son peuple. »

    De notre envoyé spécial à Oran, Nordine Mzala

    Crésus, 03/12/2021

    #Algérie #Maroc #Israël #Sahara_Occidental #Palestine

  • Elections locales : L’Alliance présidentielle en majesté

    Elections locales : L’Alliance présidentielle en majesté

    Elections locales : L’Alliance présidentielle en majesté – Algérie, élections communales, FLN, RND,

    Les élections locales du 27 novembre dernier ont livré mardi leur verdict (en attendant bien sur la confirmation des résultats par la toute nouvelle Cour constitutionnelle), donnant aux partis de la nouvelle coalition présidentielle et indépendants une confortable majorité. Mais au regard des législatives du 12 juin dernier, avec un taux de participation de 4%, ces élections locales marquent un sursaut de participation avec 36,5 % pour les communes et 34,736% pour les assemblées de Wilayas.

    Cependant et au-delà du taux de participation déjà connu le soir même du scrutin, les premiers éléments nouveaux apportés par Mohamed Charfi, c’est qu’ aucun des partis et listes indépendantes engagés dans la course n’est parvenu à arracher une majorité absolue dans les 53 APW, ce qui va ouvrir la voie aux traditionnelles tractations de coulisses pour la formation des futurs exécutifs de wilayas.

    Le FLN, le RND et les listes indépendantes pointent en tête en emportant la majorité des 6.902.222 bulletins de vote validés avec respectivement 5.975 sièges APC et 471 APW pour le parti de Baâdji ; 4584 sièges APC et 336 sièges APW pour le parti de Zitouni et 4.430 sièges pour les APC, et 443 sièges APW pour les indépendants. Même si le FLN et le RND ont réussi à conserver une majorité dans les assemblées locales, leurs résultats respectifs sont inférieurs aux élections locales de 2017 avec une perte substantielle de sièges qui ont profité aux listes indépendantes qui confirment ainsi leur poids sur la scène politique, après leur irruption massive lors des législatives du 12 juin dernier.

    S’agissant des partis islamistes, notamment El Bina et le MSP, le fait saillant les concernant c’est une légère amélioration de leur score par rapport au scrutin précédent, soit 1843 sièges APC pour El Bina et 1820 sièges APC pour le parti de Makri. Ce dernier, tout en déplorant, mardi « les entraves bureaucratiques » et « l’exclusion sans fondements de candidats crédibles et honorables » a qualifié les résultats d’ « acceptables » Sorte de méthode Coué, version Abderazk Makri qui cherche ainsi à se prémunir contre un éventuel assaut de ses contradicteurs dans les prochains jours pour lui reprocher son refus de rentrer au Gouvernement.

    L’autre conclusion à tirer de ce scrutin, c’est par rapport au FFS qui arrive en septième position avec 898 sièges APC et 40 sièges APW. Regarder le résultat en termes de sièges peut en effet paraître comme une claque pour le plus vieux parti de l’opposition. Mais la direction nationale du FFS, en prenant la décision courageuse de participer au vote, son but était moins le nombre de sièges que de casser le mot d’ordre de boycott lancé par les partis de la mouvance démocratique en Kabylie.

    Le nombre de sièges obtenu par la FFS samedi ne correspond pas à son poids électoral, car une bonne partie de sa base n’est pas allée voter, préférant écouter les boycotteurs et non la Direction nationale dont il faut cependant saluer la lucidité et le courage en empêchant, pour le coup, la singularisation politique de la Kabylie. Ce que l’Histoire portera à son crédit.

    H.Khellifi.

    L’Est Républicain, 02/12/2021

    #Algérie #Elections_locales #Elections_communales #FLN #RND

  • Maroc-Israël : « deux régimes de la même engeance »

    Maroc-Israël : « deux régimes de la même engeance »

    Maroc-Israël : « deux régimes de la même engeance » – Algérie, Sahara Occidental, Palestine,

    Chaque pas que les autorités marocaines font dans cette alliance militaire malsaine, les éloigne d’autant de l’Algérie et de son peuple, a affirmé le chef de la diplomatie.

    L’alliance militaire maroco-israélienne reflète la jonction de deux expansionnismes territoriaux mus par la négation de l’existence même de leurs victimes spoliées de leurs droits nationaux inaliénables, a indiqué, hier, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra. «L’égarement des autorités marocaines met en évidence une poussée sans précédent d’un hégémonisme israélien rampant», a expliqué le chef de la diplomatie dans une déclaration au quotidien national Crésus en marge des travaux du 8e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique qui se tient depuis hier à Oran. «Chaque pas que les autorités marocaines font dans cette alliance militaire malsaine, les éloigne d’autant de l’Algérie et de son peuple», a soutenu le ministre. S’agissant des allégations mensongères que certains médias marocains lui attribuent concernant de prétendues gains politiques au profit de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd) grâce au sommet qui se tient à Oran mais aussi le prochain sommet de la Ligue arabe, prévu à Alger, Ramtane Lamamra a estimé que le Maroc faisait une fixation sur le Sahara occidental et sur l’Algérie, ce qui fausse ses jugements. «La monodiplomatie marocaine qui est figée sur le Sahara occidental et fixée sur l’Algérie ne conçoit pas que la diplomatie algérienne soit si multidimensionnelle, multifonctionnelle au service d’objectifs nobles multiples», a-t-il souligné.

    Dans son discours à la conférence le chef de la diplomatie a défendu la synchronisation de la parole et la personnalisation de l’action diplomatique en Afrique.

    Donnant ce jeudi, le coup d’envoi aux travaux du 8e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, le chef de la diplomatie a plaidé pour l’unification de la parole africaine au niveau des instances internationales. «L’Afrique doit parler d’une seule voix au Conseil de sécurité, capable d’influencer les décisions de cet organe onusien ou toute autre instance», a-t-il fait savoir. Il a ajouté que «nous pensons qu’il y a encore plus de place pour l’amélioration, afin d’ atteindre notre objectif commun d’une Afrique parlant d’une seule voix capable d’influencer le processus décisionnel au sein du Conseil de sécurité de l’ONU», soulignant que «cette voix doit être forte et décisive».

    Dans ce sens, Ramtane Lamamra a mis l’accent sur «la nécessité, pour les pays africains de renouveler leur attachement aux valeurs et aux idéaux du panafricanisme et d’agir collectivement pour éviter tout facteur qui pourrait mettre en péril l’unité de l’Union africaine». A cet égard, le ministre a souligné que la rencontre d’Oran constitue «un forum régulier de réflexion collective, d’échange de vues et de partage d’expériences, de leçons apprises et de bonnes pratiques afin de permettre à nos représentants au sein de l’organe le plus puissant de l’ONU de démontrer le véritable esprit d’unité et de solidarité africaine dans la promotion des positions africaines communes sur la paix et la sécurité».

    Ce séminaire, soutient-il, «traduit notre engagement à redoubler d’efforts pour faire entendre la voix de l’Afrique au niveau international, aux fins de faire en sorte que ses efforts soient reconnus et que ses préoccupations majeures, ses intérêts stratégiques et ses perspectives raisonnables soient dûment pris en compte». La situation actuelle nécessite plus d’efforts. Le chef de la diplomatie algérienne a mis en avant «le rôle important de l’Union africaine dans la prévention et la résolution des conflits», dans un contexte marqué par la détérioration du paysage global de la paix et de la sécurité.

    Il a affirmé en ce sens que «nous devons toujours viser à rendre le multilatéralisme plus avantageux pour l’Afrique», soulignant que «nous nous efforçons de mettre fin à la marginalisation de notre continent au sein du système international, y compris le Conseil de sécurité de l’ONU». Lamamra estime que «l’engagement collectif des pays africains a commencé à porter ses fruits avec le Groupe des A3 (Kenya, Niger et Tunisie), grandissant considérablement en stature et en capacité diplomatique, et même en termes de composition, comme l’atteste l’alliance établie depuis l’année dernière avec un nouveau membre de la région des Caraïbes Saint-Vincent et les Grenades».

    Pour le chef de la diplomatie, «cette entreprise panafricaine implique une reconnaissance de nos propres lacunes». Aussi plaide-t-il pour un redoublement des efforts, «en amont et en aval, pour traduire dans les faits la vision inscrite dans l’agenda 2063 d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique portée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur la scène mondiale».

    Et de souligner que l’Algérie qui s’apprête à siéger au Conseil de sécurité de l’ONU «apportera sa contribution au nom de l’Union africaine, au cours de la période 2024-2025, en coordination avec les homologues africains au sein du Conseil de sécurité».

    Wahib AÏT OUAKLI

    L’Expression, 04/12/2021

    #Algérie #Maroc #Israël #Sahara_Occidental #Palestine

  • L’Algérie, la France, le Maroc et la situation régionale

    L’Algérie, la France, le Maroc et la situation régionale

    L’Algérie, la France, le Maroc et la situation régionale – Abdelmadjid Tebboune, Makhzen,

    La dernière rencontre de Monsieur le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec les médias nationaux a suscité l’intérêt des milieux régionaux et internationaux, non parce qu’elle est porteuse d’importants messages mais en raison de la clarté et de la rigueur par lesquelles les positions de l’Etat algérien ont été exprimées, notamment à l’adresse des intrigants et des comploteurs.

    Les réponses du Président de la République aux questions des journalistes ont été marquées par la précision et la transparence, dans un cadre répondant à l’ampleur des défis internes et des menaces extérieures, tout comme elles ont dévoilé une vision anticipée et prospective face à l’évolution des événements.

    A l’issue de cette rencontre, les observateur auront relevé l’impact incontestable qu’elle a laissé auprès de nos ennemis et la panique qui s’est emparée de leurs mercenaires parmi les traîtres, conscients de la teneur de chaque mot prononcé et pesé par le président de la République, à travers lesquels il a voulu lever le voile sur les orientations stratégiques de l’Algérie, en réponse à l’évolution de la situation.

    Ces nouvelles orientations ont reflété les aspirations et les ambitions du peuple algérien, loin des slogans et de la langue de bois. Le Président de la République a réaffirmé les positions de l’Etat avec le langage d’un pur Algérien, au point que chaque citoyen s’est senti concerné, contrairement à certaines personnes aux vues étroites, qui ont critiqué le langage du discours, dans une tentative de maquiller les faits et de falsifier le sens et la profondeur des messages forts adressés à l’opinion publique interne ou à certaines parties étrangères.

    Pour comprendre la portée et les objectifs de ces orientations, nous nous arrêterons sur trois axes parmi l’ensemble des questions traitées par le président de la République, et qui ont fait sensation, car intimement liés aux orientations stratégiques de l’Etat. Le premier axe concerne la crise qui marque les relations algéro-françaises, le deuxième, les répercussions des plans hostiles du régime du Makhzen et le troisième, l’avenir de la région et la nature des relations unissant les différents acteurs.

    S’agissant du premier axe, Monsieur le Président a souligné que «nous devons fidélité au serment de nos 5 630 000 Martyrs dont nous tenons à exalter la mémoire». S’il est vrai que les pages de l’Histoire sont tournées, il n’en demeure pas moins qu’elles ne sont pas déchirées et les crimes de la France coloniale à l’encontre du peuple algérien ne peuvent être effacés ou tus. C’est un héritage colonial sensible qui pèse sur la mémoire collective de la Nation algérienne et constituent une partie de la crise qui caractérise les relations algéro-françaises, qui sont entrées dans une nouvelle ère et une étape de reconstruction.

    L’Algérie, de son côté, a fixé clairement sa position quant à la nature de cette reconstruction ainsi que les conditions objectives pour tout dialogue conduisant à tisser des relations pérennes et solides, selon les exigences que dicte toute relation de bon voisinage. Il est possible de résumer ces points par un total respect de la souveraineté nationale.

    Concernant le deuxième axe, l’Algérie est un solide rempart contre toutes les tentatives désespérées du projet de «sionisation de la région» et elle est prête à faire face à tous les complots sionistes et du Makhzen, y compris aux violations des valeurs et des principes continentaux. Notre pays est prêt à répondre avec force et fermeté à toute menace, en tenant compte de toutes les éventualités et plans, y compris ceux qui cherchent à entraîner la région dans «guerre globale». Le président de la République a été clair en déclarant : «Celui qui nous cherche nous trouve…et si nous commençons, nous n’arrêterons pas» et ce, en réponse à une question posée par l’un des journalistes sur la coopération militaire maroco-sioniste. Si le régime corrompu du Makhzen pense pouvoir compter sur l’aide des sionistes, il se trompe infiniment, sachant que les Algériens n’ont pas peur des alliances de «carton» et, comme dit le vieux adage «L’heure de la colère n’a pas d’aiguilles». L’Algérie dira son mot lorsque l’heure de vérité sonnera et lorsqu’on tentera de lui imposer une autre «logique» qu’elle aurait suivie.

    Le troisième axe est mis en exergue à travers trois indicateurs. Le premier porte sur le refus de l’Algérie d’abriter une quelconque «base militaire» sur son territoire, rejetant ainsi tout chantage ou marchandage sur ce principe. Et s’il s’agit de la lutte contre le terrorisme, notre pays possède une expérience qui lui permettra de vaincre toute activité terroriste. A ce propos, Monsieur le chef d’étatmajor de l’Armée nationale populaire, le général du corps d’armée Saïd Chanegriha, avait affirmé que «l’Algérie a vaincu le terrorisme seule et sans l’aide de personne». Abordant le deuxième indicateur, le Président de la République a tenu à mettre en exergue l’attachement de l’Algérie envers les pays du voisinage, allant jusqu’à affirmer que notre pays est totalement prêt à faire face à quiconque tentera deporter atteinte à la sécurité du pays voisin, la Tunisie. Pour le troisième indicateur, le Président de la République affirme que des relations d’amitié unissent l’Algérie au reste des pays du monde et que notre pays aspire à construire des relations diversifiées et ouvertes avec tous nos partenaires, à l’Est comme à l’Ouest.

    Les trois indicateurs montrent que l’Algérie, en tant que pays pivot, milite pour que la région efface définitivement les séquelles de la colonisation et s’affranchisse des visées hégémoniques. Ceci est possible, et l’occasion est plus que jamais propice, en ce sens que la plupart des théoriciens en relations internationales à travers le monde annoncent l’avènement d’«un nouvel ordre mondial». Sachant que l’objectif principal de la vision de l’Algérie est de sortir notre région de sa triste réalité à travers la fédération des efforts et une action coordonnée avec l’ensemble des partenaires, et ce, pour assurer le développement de la région. Dans ce contexte, l’Algérie œuvre à édifier un modèle économique qui puisse répondre à la nature de ses richesses, et ce, suivant des priorités dont la plus importante est d’assurer la sécurité alimentaire, comme première étape, pour barrer la route à toutes les tentatives visant à mener le pays vers l’endettement. Concernant le commerce extérieur, il est à noter que le pays se dirige vers l’établissement de relations diversifiées et ouvertes avec tous nos partenaires, à l’Est comme à l’Ouest. Il est inconcevable, selon les spécialistes, que depuis l’Indépendance à nos jours, la France continue de dominer dans les échanges commerciaux avec l’Algérie, d’autant plus que ses investissements ne sont pas orientés vers les secteurs producteurs de richesses, une situation qui ne peut en aucun cas durer.

    Il paraît que les ennemis du pays appréhendent ces orientations car elles mettraient fin définitivement à leurs «viles pratiques» et à «leurs plans» visant à semer le désordre et le chaos dans notre pays, ce qui expliquerait leur union, malgré leurs différences, dans une tentative de faire taire la voix de l’Algérie et de souiller l’image de ses institutions, à leur tête, l’Armée nationale populaire, utilisant à cette fin tous les moyens les plus bas. Ils ont mobilisé leurs laquais, parmi ceux qui ont vendu leur conscience et leur Patrie, et révélé au grand jour leur soutien multiforme aux organisations terroristes. Les preuves sont accablantes concernant ces plans. Outre la confirmation de l’acte criminel concernant les derniers incendies, notre pays a déjoué dernièrement un complot dont les auteurs sont des agents et des traîtres à la solde d’une partie connue et dont l’objectif était de saper l’unité du peuple et du pays.

    Enfin, en dépit des menaces qui la guettent, l’Algérie nouvelle va de l’avant vers l’édification de solides piliers d’un Etat puissant, qui aspire à jouer pleinement son rôle pivot dans la région. Et ce, conformément aux impératifs du bon voisinage et de la coopération avec les pays et les peuples de la région, qui souffrent aujourd’hui des effets négatifs de la politique des «deux poids, deux mesures», dans le cadre d’un conflit stratégique opposant certaines puissances pour des intérêts dans la région

  • France: Volotea ouvre 3 nouveaux vols vers l’Algérie

    France: Volotea ouvre 3 nouveaux vols vers l’Algérie

    France: Volotea ouvre 3 nouveaux vols vers l’Algérie – Marseille-Oran, Marseille-Alger et Bordeaux-Alger.

    Volotea lancera une nouvelle ligne le 16 décembre, reliant l’aéroport de Marseille à Oran en Algérie et offrant un total de 70 000 sièges par an. Et la compagnie commencera à opérer des vols vers l’Algérie le 23 décembre depuis ses bases de Marseille et Bordeaux avec environ 100 000 sièges, consolidant ainsi sa croissance en France.

    A partir du 16 décembre 2021, Volotea ajoutera Oran à sa liste de destinations au départ de l’aéroport de Marseille. La compagnie opérera deux vols par semaine sur cette ligne pendant les vacances de Noël jusqu’en janvier, avec environ 70 000 sièges par an.

    Cette nouvelle ligne s’ajoute aux 22 lignes déjà proposées au départ de l’aéroport Marseille-Provence.

    Cette nouvelle ligne fait de Volotea la deuxième compagnie aérienne en termes de destinations desservies à l’aéroport de Marseille Province, qui est devenu la cinquième base de la compagnie en France en 2018.

    À partir du 23 décembre 2021, Volotea ajoutera Alger à la liste de ses destinations au départ de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac. La compagnie assurera un vol par semaine avec 30 000 sièges par an sur cette ligne.

    Cette nouvelle ligne entrera en service le 23 décembre 2021 et s’ajoutera aux 21 lignes déjà disponibles au départ de l’aéroport de Bordeaux.

    « Nous sommes ravis d’annoncer ces nouvelles lignes au départ de Marseille et Bordeaux vers Oran et Alger. Il s’agit d’une grande réussite pour nous, qui nous aidera à réaliser une nouvelle croissance et à élargir la gamme de vols que nous proposons en France. Nous sommes impatients de commencer ces vols vers l’Algérie et de célébrer la réouverture des frontières aériennes. Vous pouvez déjà acheter vos billets en France sur le site de Volotea et sur tous les canaux de distribution habituels. En Algérie, les clients pourront réserver leurs vols dans les agences de voyages », a déclaré Carlos Muñoz, fondateur et PDG de Volotea.

    Communiqué de presse, 25 novembre 2021

    Aviation24.be, 03/12/2021

    #Algérie #France #Vol #Volotea #Voyage

  • Les victimes du 11-M demandent l’imprescriptibilité de l’attentat

    Les victimes du 11-M demandent l’imprescriptibilité de l’attentat

    Les victimes du 11-M demandent l’imprescriptibilité de l’attentat – terrorisme, Espagne, Maroc,

    Plusieurs experts ont présenté jeudi un rapport dans lequel ils plaident contre la prescription des crimes le 11 mars 2024.
    Le 11 mars 2004, le plus grand attentat à la bombe de l’histoire de l’Espagne a eu lieu, le deuxième en Europe, lorsque quelques minutes avant huit heures du matin, trois bombes ont explosé dans un train arrivant à Atocha. Le résultat ? 191 morts et plus de 2 000 victimes qui souffrent encore de cicatrices physiques et/ou psychologiques.

    Près de deux décennies plus tard, les victimes ne savent toujours pas qui sont les cerveaux de l’attaque djihadiste qui a tenté de mettre fin à leur vie. Et si rien ne change, le 11 mars 2024, jour du vingtième anniversaire de la catastrophe, il y aura prescription et les responsables seront libres de toute forme de sanction.

    C’est ce qu’affirme l’Asociación de Ayuda a las Víctimas del 11-M, engagée depuis des mois dans une campagne visant à empêcher l’expiration du délai de prescription. Dans le cadre de cette campagne, le groupe a commandé une étude universitaire afin de déterminer, d’un point de vue juridique, si les événements qui se sont déroulés ce jour tragique auraient pu être qualifiés de crime contre l’humanité, et non de terrorisme, comme ils ont été catalogués.

    L’étude a été présentée ce jeudi à la bibliothèque historique Marqués de Valdecilla (Calle Noviciado 3, Madrid). Elle conclut que, dans le cas du 11-M, même s’il est vrai qu’il serait très compliqué de changer la classification des « crimes de terrorisme » en « crimes contre l’humanité », les crimes auraient pu être classés à l’époque dans cette dernière catégorie.

    Dori Majali, président de l’Asociación de Ayuda a las Víctimas del 11-M, assure que le rapport « répond au désir des victimes de lever les incertitudes » : « Nos partenaires nous ont toujours demandé pourquoi cela n’avait pas été le cas [pourquoi les attentats n’avaient pas été qualifiés de crimes contre l’humanité], mais nous ne sommes pas des experts, alors nous nous sommes tournés vers eux pour qu’ils réalisent une étude rigoureuse et objective ».

    Le rapport a été financé par le ministère de l’Intérieur et la Communauté de Madrid, et a été rédigé par des professionnels et des universitaires de l’Université de Valence, experts en classification des crimes, tels que Cristina Fernández-Pacheco Estrada et Eliseu Frígols i Brines.

    « Un redressement ».
    Les crimes contre l’humanité et le génocide sont imprescriptibles en raison de l’adhésion de l’Espagne à différentes conventions internationales. Quant aux attaques terroristes, leur caractère imprescriptible remonte à 2010. Cette année-là, une réforme a été introduite dans le code pénal sans effet rétroactif, de sorte qu’elle ne s’applique pas au 11-M ni à d’autres attaques terroristes antérieures.

    C’est pourquoi Dori Majali a annoncé il y a plusieurs mois à ce journal qu’ils allaient lancer « une étude juridique et objective » afin d’étudier la possibilité que le 11-M soit décrété crime contre l’humanité. De cette façon, il n’y aurait pas de prescription. Et ils semblent l’avoir trouvé.

    « Si le délai de prescription venait à expirer, nous nous sentirions impuissants, démunis, sans réponses et avec le sentiment que ceux qui n’ont pas à gagner gagnent », déplore Dori Majali, une victime de ce jour funeste qui a dû subir 23 opérations au fil des ans pour se rétablir.

    « Après-demain, une personne pourrait apparaître qui revendique le crime et il n’y aurait aucun moyen de faire quoi que ce soit », dénonce Majali, qui estime que puisque « ce type de crime est imprescriptible depuis 2010 », il faudrait trouver un moyen pour qu’il « ne reste pas impuni ». L’étude pourrait être le premier pas vers une « indemnisation » des victimes.

    El Español, 02/12/2021

    #Espagne #Terrorisme #Attentats_madrid #11M #Victimes

  • Algérie : évaluation de la flotte de drones algérienne

    Algérie : évaluation de la flotte de drones algérienne

    Algérie : évaluation de la flotte de drones algérienne – Maroc, véhicules sans pilotes

    L’Algérie est notoirement secrète lorsqu’il s’agit de divulguer des détails sur ses acquisitions d’armes et l’inventaire actuel des systèmes d’armes. Il est donc d’autant plus surprenant que de nombreuses informations concernant les types de véhicules aériens sans pilote (UAV) achetés et exploités par l’Algérie soient accessibles au public. Cela révèle un inventaire très diversifié de drones (armés) provenant de Chine, des Émirats arabes unis (EAU), d’Afrique du Sud et de plusieurs autres pays. Ces dernières années, l’Algérie a également conçu plusieurs types de drones indigènes. Bien que prometteurs, ces projets n’ont pas encore donné naissance à un système opérationnel. La plupart des drones algériens sont actuellement basés sur la base aérienne d’Ain Oussera située à 200 km au sud de la capitale Alger.

    On pense que l’intérêt de l’Algérie pour les opérations de drones a commencé au milieu des années 90, aboutissant finalement à l’acquisition d’une dizaine de Denel Dynamics Seeker II d’Afrique du Sud quelques années plus tard. [1] Ces drones ont longtemps constitué le seul type de drone en service algérien. Pourtant, les Seeker II offraient des performances supérieures à celles du R4E SkyEyes du Maroc, tandis que la Libye voisine n’a longtemps utilisé aucun drone. [2] De nouveaux développements dans les années 2010 ont rajeuni l’intérêt algérien pour l’acquisition de nouvelles capacités d’UAV, mais il a fallu attendre la fin des années 2010 pour que de nouveaux systèmes soient effectivement achetés.

    Cette fois, Alger s’est tourné vers la Chine pour l’acquisition de véhicules aériens de combat sans pilote (UCAV). Il s’agissait initialement du type CH-3A acheté auprès de la China Aerospace Science and Technology Corporation (CASC), complété plus tard par le CH-4B plus performant de la même société. Malheureusement, peu ou pas d’informations concernant les chiffres reçus par l’Algérie sont disponibles. Ce que l’on sait, c’est que l’armée de l’air algérienne a perdu trois CH-4B dans des accidents en quelques mois. [3] Deux de ces crashs ont eu lieu lors de la phase d’essai du système en Algérie. Curieusement, cela n’a apparemment pas suffi à dissuader l’Algérie de poursuivre l’acquisition du CH-4B.

    À peu près au même moment où les UCAV de fabrication chinoise ont commencé à entrer en service opérationnel, l’armée de l’air algérienne a également acheté une paire de types de drones d’apparence étrange auprès du fabricant de drones basé aux Émirats arabes unis, Adcom Systems. Le Yabhon Flash 20 et le Yabhon United 40, désignés comme El-Djazair-55 et El-Djazair-54 en Algérie, seraient entrés en service en Algérie en 2018. Plutôt que de se procurer directement ces systèmes auprès d’Adcom, l’Algérie revendique les drones. sont en fait construits localement. [4] Ce que les deux types manquent sans doute d’apparence, ils compensent en capacité de charge utile, avec jusqu’à dix points d’emport pour les missiles air-sol Nimrod ou les obus de mortier à chute libre de 120 mm. De plus, le United 40 peut être équipé d’un distributeur rotatif à six unités monté dans le fuselage ou monter un radar à ouverture synthétique (SAR).

    En plus d’assembler les UCAV émiratis de la série Yabhon, l’Algérie dispose également d’une capacité de R&D limitée pour les drones de qualité militaire. La plupart des projets de drones en cours dans le pays sont gérés par le Centre de recherche en technologies industrielles (CRTI), qui a jusqu’à présent conçu au moins cinq drones de la série Amel. Bien qu’il soit peu probable que la plupart de ces drones entrent en service actif dans l’armée algérienne, l’expérience acquise dans leur conception pourrait un jour donner naissance à un U(C)AV vraiment indigène. Alternativement, Alger pourrait sauter le processus de conception en acquérant une licence pour produire d’autres conceptions des Émirats arabes unis, bien sûr au prix d’une base technologique locale véritablement indigène.

    En septembre 2021, il a été signalé que l’Algérie avait passé une commande de drones 24 Wing Loong II en provenance de Chine. [5] Comme l’Algérie commente rarement les achats d’armes, la première confirmation qu’une telle acquisition a bien eu lieu n’aura probablement lieu qu’une fois les systèmes repérés sur une base aérienne algérienne. En attendant, l’armée de l’air algérienne pourrait continuer à assembler des UCAV Yabhon Flash 20 et United 40 supplémentaires tout en consacrant davantage de ressources à l’avancement de la conception de ses systèmes locaux. Reste à voir si cela suffira à suivre le rythme des développements au Maroc, et l’acquisition de nouvelles capacités de drones telles que les munitions flânantes ne semble pas improbable.

    Véhicules aériens sans pilote de surveillance
    Afrique du Sud Denel Dynamics Seeker II

    Véhicules aériens de combat sans pilote
    CASC Rainbow CH-3A (peut être armé avec une variété de jusqu’à deux PGM)
    CASC Rainbow CH-4B (peut être armé d’une variété de jusqu’à quatre PGM) (trois se seraient écrasés)
    Adcom Yabhon Flash 20  »El-Djazair-55 » (Armé de jusqu’à huit Nimrod AGM ou seize obus de mortier de 120 mm )
    Adcom Yabhon United 40  »El-Djazair-54 » (Armé d’un maximum de dix AGM Nimrod ou vingt obus de mortier de 120 mm )

    Drones cibles
    ENIKS E95M
    Mirach 100/5 (Pas encore vu)

    UAV indigènes (prototypes)
    Amel (Pas destiné à entrer en service)
    CRTI Amel 1-480 (Non destiné à entrer en service)
    CRTI Amel 2-700 (Non destiné à entrer en service)
    CRTI Amel 3-300 (peu susceptible d’entrer en service)
    CRTI Amel 4-1700 (peu susceptible d’entrer en service)
    CRTI Afaq 3 (Non destiné à entrer en service)
    CCS 01 (Non destiné à entrer en service)
    Al Fajer L-10 (non destiné à entrer en service)
    UAV inconnu (1) (peu susceptible d’entrer en service)
    UAV VTOL inconnu (1) (non destiné à entrer en service)

    Des U(C)AV auraient été commandés
    CAIG Wing Loong II (Jusqu’à 24 systèmes auraient été commandés en 2021)

    [1] Base de données des transferts d’armes du SIPRI https://armstrade.sipri.org/armstrade/page/trade_register.php
    [2] Opérer dans l’ombre : la flotte de drones du Maroc https://www.oryxspioenkop.com/2021/10/operating-from-shadows-moroccos-uav.html
    [3] Les drones chinois CH-4B continuent de s’écraser en Algérie pour faute technique https://www.globaldefensecorp.com/2021/03/11/chinese-ch-4b-drones-keep-crashing-in-algeria-for-technical -la faute/
    [4] Adcom ajoute à la force algérienne https://www.timesaerospace.aero/features/defence/adcom-adds-to-algerian-force
    [5] L’Algérie recevra un nouvel escadron de drones avancés https://www.echoroukonline.com/algeria-to-receive-a-new-squadron-of-advanced-drones

    Par Stijn Mitzer et Joost Oliemans

    ORYX, 02/12/2021

    #Algérie #Maroc #drones #Véhicules_sans_pilote

  • L’Algérie exhorte les Africains à « parler d’une seule voix »

    L’Algérie exhorte les Africains à « parler d’une seule voix »

    L’Algérie exhorte les Africains à « parler d’une seule voix » – Afrique, ONU, Conseil de Sécurité,

    ALGER, 2 décembre (Xinhua) — L’Algérie a exhorté jeudi les Africains à « parler d’une seule voix » dans les organisations internationales, dont le Conseil de sécurité de l’ONU, dans le but d’influencer les décisions prises concernant le continent africain.

    « Nous pensons qu’il y a encore plus de place pour l’amélioration, pour atteindre notre objectif commun, l’Afrique doit parler d’une seule voix capable d’influencer la prise de décision au Conseil de sécurité de l’ONU », a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra dans son discours d’ouverture de la 8e Conférence des Nations Unies. Conférence internationale sur la paix et la sécurité en Afrique qui a débuté jeudi dans la province d’Oran, dans l’ouest de l’Algérie.

    Cette voix doit être « forte et décisive », a déclaré Lamamra, soulignant que les pays africains « doivent aussi renouveler leur attachement aux valeurs et aux idéaux du panafricanisme et agir collectivement pour éviter tout facteur qui pourrait mettre en danger l’unité de l’Union africaine . »

    « Cette entreprise panafricaine implique la reconnaissance de nos propres lacunes et redoubler d’efforts pour réaliser la vision inscrite dans l’Agenda 2063 de l’UA (Union africaine) pour une Afrique intégrée, prospère et pacifique portée par ses propres citoyens pour devenir une force dynamique sur le sur la scène mondiale », a ajouté le haut diplomate algérien.

    La 8e Conférence de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique réunit de hauts responsables des pays membres du Conseil de paix et de sécurité de l’UA et du Conseil de sécurité de l’ONU. Des experts et des représentants d’organisations internationales, dont la Ligue arabe, ont également assisté à l’événement.

    La conférence a discuté des moyens de promouvoir la coopération entre les pays africains au Conseil de sécurité de l’ONU et de l’UA, afin de défendre les positions du continent concernant les questions de paix et de sécurité, dans le but d’associer l’Afrique à la prise de décision de la communauté internationale.

    China News, 03/12/2021

    #Algérie #ONU #Conseil_sécurité #Afrique #Union_Africaine