Catégorie : Algérie

  • Algérie. Quand un ex-joueur marocain fait l’éloge de Belmadi

    Algérie. Quand un ex-joueur marocain fait l’éloge de Belmadi

    Djamel Belmadi, Fennecs, Les Verts, football – Algérie. Quand un ex-joueur marocain fait l’éloge de Belmadi

    En seulement deux ans, le sélectionneur national Djamel Belmadi a réussi à construire une équipe forte, cohérente et surtout stable. Il a fait appel aux meilleurs footballeurs, loin de tout favoritisme ou clanisme ayant gagné le domaine footballistique en Algérie.
    Le ministre du bonheur comme aiment l’appeler les Algériens, ne s’est pas contenté de créer une sélection ayant pu reporter la coupe d’Afrique. Mais il a aussi réussi à préserver une impressionnante série d’invincibilités plaçant l’Algérie aux côtés des grandes et prestigieuses équipes à l’image de l’Argentine, l’Allemagne ou encore l’Italie.

    Outre sa compétence et persévérance, Djamel Belmadi est connu pour avoir été honnête, juste et encourageant envers tous les joueurs sans exceptions. Une qualité aussi importante et indispensable à tout manager voulant voir son équipe évoluer et réussir.

    « J’espère qu’on aura au Maroc, en Algérie et en Tunisie, une nouvelle génération d’entraineurs comme Belmadi. Ce dernier est un exemple pour les entraineurs qui aiment donner aux joueurs toutes les chances de réussir » a déclaré Mustapha Hadji, ex-footballeur marocain dont la déclaration a été rapporté ce vendredi 26 novembre 2021, par nos confrères d’El Bilad.

    Par ailleurs, il a également indiqué que le coach des Fennecs ainsi que celui du Sénégal, en l’occurrence Aliou Cissé, constituent une exception dans le monde arabe et africain. « Les Arabes n’accordent pas assez de confiances aux anciens joueurs. Raison pour laquelle il faudrait leurs accordés de la confiance comme Belmadi avec l’Algérie et Cissé avec le Sénégal », estime Mustapha Hadji, qui occupe actuellement les fonctions de conseiller à l’équipe nationale du Maroc.

    Planet Sport, 28/11/2021

    #Algérie #Sport #LesVers #Les Fennecs #Football #Djamel_Belmadi

  • Algérie : Yassir lève 30 millions de dollars en série A

    Algérie : Yassir lève 30 millions de dollars en série A

    Transport, logistique, covoiturage, livraison, startups – Algérie : Yassir lève 30 millions de dollars en série A

    • La super application basée en Algérie, Yassir, a levé 30 millions de dollars dans un cycle de série A dirigé par WndrCo, DN Capital, Kismet Capital, Spike Ventures et Quiet Capital. Endeavour Catalyst, FJ Labs, VentureSouq, Nellore Capital, Moving Capital (le club d’investissement des anciens d’Uber) aux côtés de ses investisseurs existants.
    • Parmi les investisseurs providentiels notables figurent Cleo Sham, ancien directeur des opérations chez Uber en Europe et en Chine, Thomas Layton, président d’Upwork et fondateur d’Opentable et Metaweb, Rohan Monga, ancien COO de Gojek et Hannes Graah, ancien vice-président de Spotify et Revolut.
    • Fondée en 2016 par Amel Delli, El Mahdi Yettou, Mustapha Baha, Noureddine Tayebi, Yassir propose des services de covoiturage et de livraison de colis et de livraison à la demande couvrant plusieurs secteurs tels que l’épicerie, la nourriture, les appareils électroménagers et les cosmétiques, entre autres. 
    • Il opère à travers l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, desservant trois millions d’utilisateurs avec plus de 40 000 partenaires qui incluent des chauffeurs, des livreurs, des commerçants, des FMCG et des grossistes.
    • L’investissement sera utilisé pour alimenter son expansion à travers l’Afrique subsaharienne. 

    Les startups de la logistique et de la livraison du dernier kilomètre axées sur la simplification des ventes en ligne et du commerce électronique continuent de susciter l’intérêt des investisseurs ; La super application basée en Algérie, Yassir, a levé 30 millions de dollars pour son cycle de série A dirigé par WndrCo, DN Capital, Kismet Capital, Spike Ventures et Quiet Capital. Endeavour Catalyst, FJ Labs, VentureSouq, Nellore Capital, Moving Capital (le club d’investissement des anciens d’Uber). Parmi les investisseurs providentiels notables figurent Cleo Sham, ancien directeur des opérations chez Uber en Europe et en Chine, Thomas Layton, président d’Upwork et fondateur d’Opentable et Metaweb, Rohan Monga, ancien COO de Gojek et Hannes Graah, ancien vice-président de Spotify et Revolut. La plupart des investisseurs existants ont également participé. Le dernier tour intervient seulement trois mois après que Yassir a levé 13 millions de dollars dans son tour Seed. 

    Fondée en 2016 par Amel Delli, El Mahdi Yettou, Mustapha Baha, Noureddine Tayebi, Yassir propose des services de covoiturage et de livraison de colis et de livraison à la demande couvrant plusieurs secteurs tels que l’épicerie, la nourriture, les appareils électroménagers et les cosmétiques, entre autres. Au cours des deux dernières années, Yassir s’est fortement concentré sur son segment de livraison ; surtout après que son activité de covoiturage ait été durement touchée par la crise du Covid-19. Au début de la crise, Yassir a étendu ses services de livraison à 16 villes sur ses trois marchés clés ; l’Algérie, le Maroc et la Tunisie en l’espace d’un mois.

    Yassir dessert actuellement trois millions d’utilisateurs sur ses marchés existants, avec des plans pour s’étendre aux marchés subsahariens au début de l’année prochaine. L’objectif ultime de la plate-forme Yassir est d’offrir des services de paiement à tous les côtés du marché, dans une région où une grande majorité de personnes et de commerçants ne sont pas bancarisés et/ou utilisent rarement les services de paiement.

    « Lorsque nous avons commencé, les services à la demande que nous connaissons tous, comme le covoiturage, la livraison du dernier kilomètre, les services à domicile, étaient à peu près vierges dans ces pays, et certains des pays que nous voulons cibler, en ce qui concerne ces services, ils restent [inexploités] », a déclaré Taybi.

    Outre l’expansion, Yassir prévoit également d’embaucher davantage de talents technologiques locaux. Pour Yassir, favoriser un état d’esprit mondial tout en constituant en permanence une équipe locale pour relever les défis du marché local est au cœur de sa stratégie commerciale et de son impact sociétal.

    « Nous sommes à 100 % un champion local, et ce que je veux dire par là, c’est que toute l’équipe est de la région, y compris l’équipe technique, cela faisait en fait partie de notre mission. Nous voulons responsabiliser les talents locaux et la plupart des les talents techniques », a-t-il ajouté. 

    Dunya Hassanein 

    Wamda, 28 novembre 2021

    #Algérie #Startups #Yassir #Logistique #Transport #Livraison

  • « La base pour l’édification d’une Algérie nouvelle »

    Elections locales, élections communales, taux de participation – « La base pour l’édification d’une Algérie nouvelle »

    Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a souligné, samedi, que les élections des Assemblées communales et de wilaya (APC-APW) constituent l’occasion du «véritable changement» escompté par les citoyens pour l’édification d’une Algérie nouvelle.

    Dans une déclaration à la presse, au terme de l’accomplissement de son devoir électoral au Groupe scolaire 2 à la cité Sebala d’El-Achour (Alger-Ouest), le ministre a déclaré que ce changement «est amorcé au niveau de la cité que gère la commune, que chaque citoyen doit prendre conscience qu’un tel changement est opéré à partir de la commune et qu’il est de son devoir d’assumer ses responsabilités et de voter en faveur de la personne en qui il a confiance».

    Le ministre a qualifié d’«extrêmement importantes», ces élections locales, étant «une occasion pour les citoyens de contribuer au changement prôné». M. Bouslimani a réaffirmé que la commune est «la base de tout changement pour l’édification d’une Algérie nouvelle».

    Taux de participation de 35,97% aux élections des APC à la clôture des urnes ( ANIE) actualisé

    Le taux de participation national au scrutin de l’élection des membres des Assemblées populaires communales a atteint 35,97% et 34,39% pour l’élection des Assemblées populaires de wilaya (APW) à la clôture des urnes à 20h00, a annoncé samedi soir le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi.

    Lors d’une conférence de presse sur les résultats préliminaires du déroulement de l’opération de vote, M. Charfi a indiqué que le nombre d’électeurs pour les APC a atteint 8.517.919 votants, soit un taux de participation de 35,97%.

    Quant aux Assemblées populaires de wilaya (APW), le nombre de votants s’est élevé à 8.145.226, soit un taux de participation de 34,39%.

    Le président de l’ANIE a tenu à préciser que ces taux de participation restent provisoires en attendant l’examen de toutes les données liées à cette opération électorale et les recours qui y seront introduits.  

    Pour rappel, le taux de participation national à l’élection des APC était de 24,27% à 16h00 et celui des APW s’est établi à 23,30% à la même heure.

    Le taux de participation national au scrutin de l’élection des membres des Assemblées populaires communales s’est élevé à 24,27% et à 23,30% pour les Assemblées populaires de wilaya (APW) à 16h00, a annoncé samedi le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi.

    Lors d’une conférence de presse sur les résultats préliminaires du déroulement de l’opération de vote, M. Charfi a indiqué que le nombre d’électeurs pour les APC a atteint 5.757.346 votants à 16h00, soit un taux de participation de 24,27%.

    Quant aux Assemblées populaires de wilaya (APW), précise M. Charfi, le nombre de votants s’est élevé à 5.526.642, soit un taux de participation de 23,30%, rappelant que le taux de participation aux législatives de juin 2021 avait atteint 14,47 à la même heure (16h00).

    A 13h00, le taux de participation national à l’élection des membres des APC était de 13,30% et de 12,70% pour les membres de l’APW.

    Naila Benrahal

    El Moudjahid, 28/11/2021

    #Algérie #Elections_locales #Elections_communales

  • Relations du Maroc avec Israël : Les Algériens offusqués

    Algérie, Maroc, Israël, Benny Gantz, normalisation – Relations du Maroc avec Israël : Les Algériens offusqués

    La visite du ministre israélien de la Défense au Maroc a suscité une véritable levée de boucliers en Algérie. Les Algériens, unanimes, ont fait montre de leur farouche opposition à cette visite, ce d’autant que les visées semblent on ne peut plus évidentes et constituent une véritable menace pour le pays et la stabilité de la région maghrébine.

    En effet, sur les réseaux sociaux, cette visite inédite d’un ministre de la Défense de l’entité sioniste au royaume du Maroc, qui a rappelons- le normalisé ses relations diplomatiques avec Israél, a été abondamment commentée et condamnée. Les internautes algériens y ont vu, et ils sont loin de se tromper, une véritable menace contre leur pays. A l’unanimité, ils ont condamné cette tournure voulue et promue par le régime du Makhzen qui, en établissant des relations diplomatiques avec les sionistes, affiche au grand jour sa grande animosité à l’égard de son voisin de l’Est.

    Cette visite au Maroc d’un criminel qui s’est rendu coupable de maints crimes contre les Palestiniens, a été aussi ponctuée par la conclusion d’un accord de coopération en matière de défense et de sécurité. Et c’est ce qui explique cette bronca manifestée en Algérie où l’opinion publique nationale a clairement perçu ce danger qui pèse sur le pays. Les hommes politiques et les analystes n’étaient pas en reste puisque, eux aussi, ont décelé le danger qui pèse désormais sur l’Algérie qui est amplement visée à travers cette coopération militaire entre le Maroc et son nouvel allié sioniste. Le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, a, en réaction, été très clair en soutenant que c’est l’Algérie qui est visée par cette visite et cet accord de défense. « Le ministre de la Défense de l’entité sioniste visite un pays voisin, après le ministre des Affaires étrangères de cette même entité qui a menacé l’Algérie à partir du Maroc, sans aucune réaction du gouvernement marocain.

    Si c’était le ministre du Tourisme ou de l’économie ça pourrait passer, les relations existaient depuis longtemps avec Israël, même si elles étaient secrètes. Mais quand le ministre de la Défense visite le Maroc, c’est l’Algérie qui est visée », a déclaré Goudjil au cours d’une séance plénière du Conseil de la Nation. Goudjil a vu juste et tout concorde à dire que c’est l’Algérie qui est visée et elle le sera davantage à l’avenir. Le ministre israélien de la Défense a même visité une caserne de parachutistes marocains lors de cette visité et le compte rendu d’un journaliste israélien est sans équivoque puisqu’il ne laisse plus aucune place au moindre doute quant aux visées inavouées. « J’ai pu m’entretenir avec des soldats marocains en off. On a pu constater qu’il y un excès de confiance. Ces soldats marocains se disent être prêts au combat contre l’Algérie », a-t-il rapporté. Ce commentaire lève le voile sur les intentions d’Israël et de son nouvel allié dans la région et l’Algérie se doit de se préparer pour pouvoir faire face à cette nouvelle donnée. En tout cas, le Makhzen, qui a longtemps oeuvré dans la discrétion, n’hésite plus désormais à afficher au grand jour ses intentions belliqueuses à l’égard de l’Algérie .

    KAMAL HAMED

    Le Midi libre, 28/11/2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Benny_Gantz #Normalisation

  • Conférence de presse: Les principales annonces de Tebboune

    Algérie, élections locales, subventions, salaires – Conférence de presse: Les principales annonces de Tebboune

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé, vendredi, que 2022 serait « l’année des réformes structurelles pour la réédification de l’Etat algérien moderne », faisant part de l’application, « pas à pas », de ses 54 engagements.

    Lors de la rencontre périodique avec des représentants de la presse nationale, le Président a rappelé qu’il avait déclaré devant les Algériens « 54 engagements réels écrits et non des rêves ou des promesses électorales populistes », assurant qu’à la fin de l’exécution des engagements « il y aura une autre Algérie ».

    Indiquant qu’il suit la concrétisation de ses engagements « pas à pas », le Président Tebboune a fait état du début d’application sur le terrain de plusieurs engagements. Et d’affirmer que sa démarche visant à mener à bien les différentes réformes émane d’une parfaite connaissance « des dessous de l’Etat », précisant que « nous avons grandi dans le patriotisme, nous vivons avec et nous n’ambitionnons ni argent ni pouvoir, mais le bonheur du citoyen ».

    L’Algérie est un pays protégé et gare à quiconque serait tenté de lui porter préjudice, a souligné le Président Tebboune, menaçant « ceux qui voudraient vendre le pays aux ennemis d’avoir à en payer le prix fort ».

    Parmi les réformes institutionnelles initiées par le président de la République figure le renouvèlement des institutions de l’Etat dans le cadre duquel a été installée la Cour constitutionnelle, censée, a-t-il soutenu, « rassurer le peuple ».

    Un tel processus sera complété ce samedi par, d’abord, les élections locales. Dans ce cadre, le Président Tebboune a indiqué que le « peuple revendique le changement qui est à porté à travers les élections », ajoutant que le citoyen était appelé lors des élections locales de samedi d’ »exprimer son avis et de choisir les plus aptes à gérer localement ».

    Le chef de l’Etat qui s’est engagé à protéger la voix du citoyen, a rappelé l’existence d’un contrôle en amont et en aval pour prévenir toute tentative de fraude électorale.

    Formant le vœu de voir un taux de participation « honorable » des citoyens à cette échéance électorale, le Président Tebboune a indiqué que la méthode adoptée pour amorcer le « changement souhaité est sous-tendue par les critères de probité à rechercher dans les candidats, loin de l’argent sale, pour avoir des candidats jeunes porteurs de nouvelles idées ».

    Le président de la République a affirmé, à cette occasion, que la phase post-électorale connaîtra plusieurs réformes concernant la reconstruction des bases sociales et économiques de l’Etat et tout ce qui est à caractère économique et social.

    « Après les élections des assemblées populaires communales et de wilayas, nous lancerons des réformes à caractère économique et social, en sus de la reconstruction des bases sociales et économiques de l’Etat afin de mettre en place un Etat moderne », a poursuivi le Chef de l’Etat.

    Le chef de l’Etat a annoncé, par ailleurs, l’ouverture début 2022 des ateliers pour la révision des codes communal et de la wilaya afin de conférer davantage de prérogatives aux élus locaux et les doter d’outils leur permettant d’honorer leurs engagements devant les citoyens qui les ont choisis pour la gestion de leurs affaires.

    La réforme de la politique d’aide sociale figure parmi les grandes réformes devant se concrétisées l’années prochaine, dira le président de la République qui assuré que cette réforme passera par « un débat national élargi » associant les syndicats, et que la « levée des subventions sociales concernera seulement un tiers des citoyens parmi ceux ayant des revenus très élevés ».

    Et de faire remarquer que cette réforme nécessite un certain niveau de numérisation et des statistiques précises, soulignant que la revalorisation des salaires à travers l’augmentation du point indiciaire « est une démarche juste ayant pour objectif d’améliorer le pouvoir d’achat des citoyens ».

    Il a affirmé, dans le même ordre d’idées, que l’allocation chômage, prévue dans la Loi de finances 2022, était proche du Salaire national minimum garanti (SNMG) et assurée au chômeur jusqu’à obtention d’un poste de travail.

    Parallèlement aux efforts visant à doter le pays de statistiques précises, le Président Tebboune a annoncé la création d’une « inspection générale » qui sera mise sous tutelle de la Présidence de la République afin de « contrôler l’activité des responsables ».

    Mettant l’accent sur l’importance du contrôle en matière de mise en œuvre des décisions, le chef de l’Etat a parlé de ministres et de walis dont il a été mis fin aux fonctions pour manquement à leurs obligations.

    Le Président a indiqué, par ailleurs, que la politique d’investissement en Algérie tenait compte des besoins du pays, soulignant que la priorité est accordée investisseurs locaux.

    L’Algérie, un pays fédérateur qui n’applaudit pas la discorde

    Abordant les relations de l’Algérie avec ses voisins de la rive nord, le président de la République a affirmé que la révision de l’accord d’association avec l’Union européenne (UE) permettrait à l’Algérie de bénéficier des exonérations douanières qu’il prévoit, de façon à conforter son économie et renforcer sa production et ses exportations.

    S’agissant des relations algéro-françaises (lire en page 3), il dira que leur retour à la normale ne se fera que sur la base d’un traitement d’ »égal à égal ».

    « Nos relations sont d’abord méditerranéennes, maghrébines et arabes. Nous entretenons de bonnes relations avec l’ensemble des pays musulmans, hormis ceux qui nous sont hostiles. L’Algérie n’a de haine pour aucun pays », a-t-il ajouté.

    Dans ce contexte, le Président Tebboune a affirmé que « l’Algérie est un Etat qui rassemble les belligérants », en allusion à la participation de la Syrie au prochain sommet arabe prévu le 22 mars 2022 à Alger, ajoutant que cette rencontre devrait être unificatrice et qu’elle puisse constituer « un nouveau départ pour un monde arabe déchiré ».

    La diplomatie algérienne sera « une vitrine » reflétant l’image de l’Algérie et les efforts déployés à tous les niveaux, a-t-il insisté, critiquant la démarche de certains médias occidentaux qui n’évoquent nullement « les expériences réussies de l’Algérie dans nombre de domaines et braquent les projecteurs sur les points négatifs seulement ».

    L’Express, 28/11/2021

    #Algérie #Tebboune #Elections_locales #Subventions #Salaires #Chômage #Fraude

  • Résumé des déclarations les plus importantes de Tebboune

    Résumé des déclarations les plus importantes de Tebboune

    Algérie, conférence de presse – Résumé des déclarations les plus importantes de Tebboune

    Vendredi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a accordé une nouvelle interview aux médias, dans laquelle il a abordé plusieurs questions d’actualité nationale et internationale, et voici un résumé des déclarations les plus importantes :

    Abdelmadjid Tebboune : « Je souhaite aux électeurs une forte participation pour le changement souhaité, et je m’engage aux Algériens à protéger leurs votes, avec un contrôle tribal et à distance ».

    Le President de la république : « Nous passerons en revue les lois municipales et étatiques, pour revoir les pouvoirs, les capacités et le système fiscal. »

    Abdelmadjid Tebboune : « Je connais toutes les techniques de fraude électorale, et nous dévoilerons toutes les personnes impliquées dans le suivi post-trafic.

    « Le soutien social est un pacte avec les martyrs et ne sera pas levé aux Algériens qui le méritent.

    « Rencontres et discussions nationales qui détermineront les mécanismes pour orienter le soutien vers ceux qui le méritent, et pas les autres. »

    – 2022 sera l’année de la révision structurelle du dispositif d’accompagnement et de parrainage, après l’adoption de la numérisation et d’un audit des revenus. 7- Une Inspection Générale à la Présidence de la République va soudainement contrôler le degré d’exécution des décisions sur le terrain.

    « L’investissement étranger, se concentre sur les pays qui manquent de souveraineté avant les autres pays, bien que l’Algérie soit l’un des rares pays à pouvoir payer. »

    « La priorité est pour l’investisseur algérien, car il a toutes les capacités. »

    « Vers une allocation chômage proche du SMIC national garanti. »

    Tebboune : « Les jeunes chômeurs bénéficieront d’une allocation de chômage jusqu’à ce qu’ils trouvent un emploi, mais avec des contrôles stricts. »

    « Il existe une volonté internationale qui pousse à donner une mauvaise image de l’Algérie, nul ne sait par exemple que nous garantissons l’éducation et l’alimentation de 12 millions d’étudiants gratuitement, et que nous possédons plus de 100 universités et centres universitaires. »

    « L’accord avec l’Union européenne a été signé à un stade faible, et il devrait être revu non pas par souci d’égalité, mais par souci de réalisme économique. »

    « Je n’abandonnerai pas mes 54 engagements car je suis leur mise en œuvre étape par étape. »

    « Il y a ceux qui veulent détruire l’équipe nationale et saper le moral de M. Djamel Belmadi, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Algérie. »

    « C’est une honte qu’un ministre de l’entité menace un pays arabe. »

    L’Evénement, 26/11/2021

    Le Code communal connaitra un « changement radical » (Président Tebboune)

    Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé vendredi soir que le Code communal connaitra un « changement radical » afin d’accorder de « plus larges prérogatives aux élus ».

    « Le Code communal connaitra un changement radical », a affirmé le président de la République qui s’exprimait lors d’une rencontre périodique avec les médias et dont des extraits ont été diffusés par la Télévision nationale dans son Journal de 20h00, soulignant la nécessité de « revoir ce texte de loi qui gère la commune et donner ainsi de plus larges prérogatives aux élus ». En revanche, le Président Tebboune a fait observer qu’accorder de « plus larges prérogatives sans moyens n’a aucun sens », insistant sur « la nécessité de donner les moyens aux élus », ce qui exige, a-t-il affirmé, une révision du Code des impôts.

    Par ailleurs, le président de la République a annoncé la création d’une « inspection générale » qui sera mise sous tutelle de la Présidence de la République afin de « contrôler l’activité des responsables ». « Notre objectif, c’est de parvenir à la création d’une inspection générale rattachée à la Présidence de la République et dont le rôle consiste à contrôler le travail et les activités des responsables », a affirmé le Président Tebboune, précisant cette inspection sera appelée à effectuer des visites inopinées.

    A une question sur l’existence de cette inspection au niveau du Premier ministère en 2017, le Président Tebboune a fait savoir que c’est à cause de cette inspection qu’il a été mis fin à ses fonctions de Premier ministre. Sur un autre registre, le Président Tebboune a affirmé que l’Etat ne renoncerait point à son caractère social. « Les aides sociales en Algérie se poursuivront car le maintien du caractère social démocratique de l’Etat répond à un devoir de fidélité au serment des vaillants chouhadas et à la Proclamation du 1er Novembre 1954 », a-t-il indiqué.

    A une question sur l’équipe nationale de football, le président de la République a relevé que des parties cherchaient à saper le moral du sélectionneur national Djamel Belmadi qui, a-t-il déploré, fait l’objet de « tentatives de déstabilisation ». « Des parties cherchent à saper le moral du sélectionneur national, Djamel Belmadi, via des sites électronique mobilisés à cet effet », a ajouté le chef de l’Etat.

    L’Evénement, 26/11/2021

    #Algérie #Tebboune #Conférence_presse #Investissement #Elections_locales #Code_communal

  • Accord militaire Maroc-Israël: Menaces au grand jour

    Accord militaire Maroc-Israël: Menaces au grand jour

    Algérie, accord de défense, accord sécuritaire – Accord militaire Maroc-Israël: Menaces au grand jour

    Le président du Sénat est la première voix officielle algérienne à s’être exprimée au sujet de la visite du ministre de la Défense israélien à Rabat. «L’Algérie est directement visée», a-t-il déclaré ce jeudi, une journée également marquée par la diffusion d’une somme d’informations qui confirme le caractère extrêmement grave des menaces qui pèsent sur le pays.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – « Tout est clair aujourd’hui : le ministre de la Défense de l’entité sioniste s’est rendu au Maroc. Cette visite survient après celle effectuée par le ministre des Affaires étrangères. Ce dernier avait menacé l’Algérie à partir du Maroc et il n’y a eu aucune réaction du gouvernement marocain. S’il s’agissait du ministre du Tourisme ou de l’Economie de l’entité sioniste, cela aurait pu être interprété comme étant une visite entrant dans le cadre des relations déjà en place, bien que dissimulées, entre ce pays (Maroc) et l’entité sioniste, mais là, c’est le ministre de la Défense qui se trouve au Maroc, c’est l’Algérie qui est visée », déclare Salah Goudjil, à l’issue de l’adoption de la loi de finances 2022.

    Il s’interroge, ensuite, sur le silence du monde arabe et même celui des Palestiniens. « Où sont les frères du monde arabe ? Où sont les Palestiniens ?» s’écrie-t-il ? Pour l’heure, seul le FPLP (Front populaire pour la libération de la Palestine) et le Hamas palestinien ont dénoncé la visite de Benny Gantz a Rabat, « dans un contexte non innocent » et la signature et l’accord sécuritaire signé entre les deux parties considérant qu’il ne s’agit pas « d’une affaire interne, car il porte atteinte à la sécurité de la Nation arabe et musulmane ».

    Les menaces qui planent sur l’Algérie se précisent, quant à elles, chaque jour davantage. Elles dépassent les mots, les discours politiques qui alertent, elles sont concrètes. Ce jeudi, second jour de la visite du ministre de la Défense israélien à Rabat, a apporté suffisamment d’éléments le prouvant. Des médias dépêchés par Tel-Aviv pour couvrir l’événement ont fait des directs (i24News) pour annoncer que «les soldats marocains sont prêts à la guerre contre l’Algérie, ils rêvent de s’entraîner avec les soldats israéliens en Israël ou ailleurs ». Plus grave encore, ils ont fait la comparaison entre « l’excès de confiance qui règne au sein des militaires marocains avec celle qui régnait avant la guerre du Kippour (offensive syrienne et égyptienne qui avait surpris l’armée israélienne en 1973) ». Cette confiance n’a cependant rien de surprenant aujourd’hui, car les soldats marocains sont en fait habitués à ce genre de collaboration avec les militaires israéliens.

    Le conseiller de Benny Gantz a indiqué, ce jeudi encore, que « des générations et des générations sont venues en Israël mais undercover (sans que cela soit rendu public), personne ne savait cependant qu’ils étaient là » mais, poursuit la même source, « tout cela se fait au grand jour maintenant, cette visite de Benny Gantz est la concrétisation de relations qui a commencé par la politique, la diplomatie puis par la défense ». Cette coopération se fait au grand jour à présent. Durant le second jour de sa visite à Rabat, Benny Gantz s’est rendu, en compagnie de hauts responsables de l’armée sioniste, dans une base de parachutistes marocains vêtus de l’uniforme militaire israélien. Il y a eu aussi une rencontre avec le chef des services secrets marocain avec lequel il s’est entretenu de « questions de stratégie ». Lui-même (Benny Gantz) avait annoncé à son arrivée que ses entretiens allaient également porter sur la « menace iranienne » et qu’il n’était « pas là pour parler diplomatie ». Ces propos ont aggravé la déclaration faite en été dernier par le chef de la diplomatie israélienne qui évoquait, à partir de Rabat, « l’inquiétude que suscite le rapprochement de l’Algérie avec l’Iran et son rôle (celui de l’Algérie) dans la région ».

    Alger avait alors accusé le Maroc de « vouloir entraîner Israël dans une aventure » et le fait a accéléré la cassure entre les deux pays et mené à la rupture des relations diplomatiques. Les actes d’hostilité et les discours haineux en provenance de Rabat ont, en effet, redoublé depuis la normalisation avec Israël. Les Marocains avouent d’ailleurs eux-mêmes que Mohammed VI a rendu publique son alliance secrète avec Tel-Aviv dans le but de nuire à l’Algérie. Tous les observateurs étrangers ont également noté le fait que la visite du ministre israélien de la Défense au Maroc se soit déroulée dans un contexte de grande tension avec l’Algérie. Au-delà de leur aspect inédit, les accords de défense passés entre les armées israélienne et marocaine signent la mise en place d’un plan dangereux pour la région et il devrait passer l’implantation d’une base israélienne à Nador (Maroc) à moins d’une centaine de kilomètres des frontières algériennes.

    Ce mercredi, certains médias espagnols ont exprimé l’inquiétude de Madrid sur le sujet, soulignant que cette base allait être implantée non loin de Melilla, au sud de l’Espagne. Les mêmes sources ont établi le lien entre la visite de Benny Gantz et ce projet.

    Abla Chérif

    Le Soir d’Algérie, 27/11/2021

    La menace sur l’Algérie se confirme

    La visite du ministre israélien de la Défense à Rabat s’est révélée chargée de messages dangereux qui confirment, au besoin, les menaces pesant sur l’Algérie.
    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – «La question de la menace iranienne sera également abordée dans les entretiens», a déclaré Benny Gantz aux journalistes de i24News qui l’accompagnaient. Le responsable de l’armée israélienne ajoute, ensuite, qu’il ne se trouve pas à Rabat pour «parler de diplomatie», des propos qui marquent une aggravation dans le discours que tient depuis un moment Tel-Aviv sur le sujet. La partie qui paraît être ciblée semble être une nouvelle fois l’Algérie déjà visée par des propos similaires durant l’été dernier.
    En visite à Rabat au cours du mois d’août, le chef de la diplomatie israélienne avait fait part de « l’inquiétude » d’Israël au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région et son rapprochement avec l’Iran qui se trouve dans «l’axe du mal».
    L’Algérie avait, elle, réagi par la voie de son ministre des Affaires étrangères en accusant le ministre marocain des Affaires étrangères d’être à l’origine de ces propos et de vouloir «entraîner Israël dans une aventure». «Nous avons des relations normales avec l’Iran. Certes, il y a eu une série de sanctions économiques et financières contre l’Iran, (…) nos relations économiques sont modestes.»

    Les propos de Benny Gantz ne sont cependant qu’une partie de la mission qu’il s’est fixée au Maroc. Des accords militaires de haute importance ont été conclus hier entre lui et le ministre marocain de la Défense. L’événement qui focalise l’attention depuis mardi 23 novembre, date d’arrivée de Benny Gantz à Rabat, est loin d’être anodin. C’est le premier responsable de l’armée israélienne à poser les pieds au Maghreb, au Maroc précisément, depuis la normalisation avec Tel-Aviv, et la première démarche israélienne surtout à déboucher sur des accords de cette nature.
    S’exprimant par voie de presse, des responsables israéliens ont d’ailleurs tenu à relever le caractère inédit de l’opération qui vient de se dérouler. «Nous avons des relations sécuritaires avec la Jordanie et l’Égypte, mais aucun accord militaire n’a encore été passé à ce jour. C’est pour cette raison que les accords portant sur la coopération en matière de défense avec le Maroc sont inédits», rapporte Times of Israël, citant un chef militaire hébreu.

    Avant son départ pour Rabat, Benny Gantz avait, lui, qualifié son voyage « d’historique» marquant un «grand succès» qui sera couronné par des «accords de défense». Pour l’heure, très peu d’informations officielles sont disponibles sur le mémorandum ratifié par les deux parties. L’attention est davantage focalisée sur le caractère inédit de ce qui vient de se dérouler, mais la presse israélienne évoque, elle, déjà, la possibilité d’assister à «des exercices militaires entre les armées des deux pays et une coordination sécuritaire».

    Tous s’accordent cependant à noter que cet événement survient dans un contexte de tensions avec l’Algérie, ce que relèvent également certains médias français, qui suivent de très près l’affaire, ainsi que plusieurs analystes qui tentent, eux, de décrypter les nouvelles donnes qui se jouent dans la région. Il y a quelques jours, le site en ligne Algérie 54 a interviewé un écrivain israélien connu pour ses positions antisionistes, qui éclairent davantage sur le sujet : «C’est une alliance stratégique fondamentale (…) Un élément décisif qui devrait assurer une place prépondérante à la monarchie marocaine dans la région, c’est donc l’Algérie qui est visée en premier lieu.» «Le ministre Gantz se déplace rarement à l’étranger. Il a dû se rendre une seule fois aux États-Unis depuis la formation de son gouvernement. C’est dire si sa visite au Maroc doit comporter des aspects stratégiques essentiels (…) Peut-être la livraison d’armement de pointe, manœuvres communes (…) il est possible que les deux armées définissent des plans à long terme pour verrouiller la région à leur profit et définir plusieurs scénarios d’attaque ou de défense.»

    Ce qu’il faut également savoir est que la visite du ministre israélien de la Défense intervient au moment où est évoquée la création d’une base militaire maroco-israélienne à Nador. Le 21 novembre dernier, le journal El Espanol révélait qu’un accord devait être signé entre Rabat et Tel-Aviv pour la création de cette base.
    En Algérie, un sénateur FLN, Dhiaa Eddine Belhebri, a d’ailleurs très vite rebondi sur cette information. Selon lui, «l’Algérie est ciblée par la visite du ministre israélien de la Défense qui se déplace pour un projet de création d’une base militaire à Nador qui est proche des frontières algériennes. Son objectif est de se rapprocher des frontières algériennes ». Israël aux portes d’Alger ?

    Abla Chérif

    Le Soir d’Algérie, 25/11/2021

    #Maroc #Israël #Algérie #Benny_Gantz

  • Le citoyen et la force du changement

    Le citoyen et la force du changement

    Algérie, élections locales, vote – Le citoyen et la force du changement

    Aujourd’hui 27 novembre c’est jour de vote. Les Algériens sont appelés à renouveler les Assemblées locales, APC et APW. Comme pour la Constitution, l’APN, encore une fois la parole revient aux citoyens pour exercer leur droit démocratique et choisir ceux et celles qui auront à gérer leurs affaires locales.

    Ce processus démocratique lancé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, depuis son arrivée aux affaires émane de cette conviction profonde de mettre à exécution l’une des principales revendications du Hirak, demandant le retour au peuple dans le choix de ses représentants et de rompre, à tous les niveaux, avec les anciennes pratiques de l’ancien régime combattues par tout un peuple dans une mobilisation unique en son genre dans le monde et exprimée un certain 22 février 2019, et qui allait changer la destinée du pays mettant un terme à une longue dérive menée et orchestrée par des forces extra constitutionnelles.

    Le peuple est aujourd’hui maître de son destin, et en ce 27 novembre, c’est à lui que revient la décision finale de plébisciter ou de retoquer ceux qui se présentent pour avoir à gérer la gestion locale de ses mairies et APW. Dans une opération démocratique de plus en plus transparente et débarrassée du poids de la cooptation et de l’argent sale, le citoyen redevient l’acteur majeur et central dans le choix des élus.

    Un changement qui nous amène à parler du taux de participation qui pèse grandement dans la légitimité des nouveaux élus qui auront, dans le cas d’une participation élevée, les coudées franches pour mener à bien leurs programmes, et contribuer de manière effective dans le changement voulu par la population.

    Car l’objectif dans toute l’opération est de rectifier et centrer le travail des nouveaux élus sur la seule satisfaction des attentes du citoyen, en commençant par un rendement meilleur des services de l’état civil, à assurer un environnement sain et une hygiène impeccable des rues et artères, à assurer un suivi constant de l’ état des routes, et de bien d’autres secteurs relevant de la responsabilité directe des élus locaux.

    Des changements donc importants pour assurer un cadre de vie meilleur pour le citoyen. Mais ceci ne peut se réaliser que par l’engagement total de ce même citoyen, qui a l’occasion dès ce samedi de pousser vers ces objectifs. Un engagement qui aura toute sa force et sa signification par une participation à la hauteur de cet important événement que sont les élections locales.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest tribune, 27/11/2021

    Mohamed Charfi, président de l’ANIE: «Les voix des électeurs seront préservées»

    Le citoyen est libre de choisir son candidat que ce soit pour les élections présidentielles, législatives ou locales.
    C’est ce qu’a indiqué jeudi dernier le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi.

    L’ANIE garantit aux électeurs de choisir librement leurs candidats, a rassuré le président de l’ANIE qui a affirmé que les voix des électeurs seront préservées lors des élections locales de ce samedi.
    «L’Algérie nouvelle était fondée sur le libre choix du peuple de ses représentants aux Assemblées élues, rassurant les électeurs, que leurs voix seront préservées» lors des élections qui auront lieu aujourd’hui.

    Intervenant lors de sa visite au centre de «Abderrahmane Kahouadji» à Oued Koriche et au centre «Mohamed Khemisti» de Chéraga (Alger) pour s’enquérir des préparatifs du scrutin du 27 novembre courant, M. Charfi a indiqué dans une déclaration à la presse que «l’Algérie nouvelle est fondée sur le libre choix par le peuple de ses représentants». Il a affirmé que ce processus a été entamé par l’élection du président de la République et le Parlement. «Nous avons amorcé notre parcours par l’élection d’un Président légitime puis un Parlement libre et enfin des Assemblées locales et de wilayas gérées par les élus du peuple», a-t-il soutenu. Pour M. Charfi, «l’ANIE a veillé à préserver la Amana depuis l’élection présidentielle de 2019».

    Par ailleurs, l’intervenant a mis en avant le rôle des élections locales dans l’édification des institutions de la République. Il a ainsi insisté sur l’importance des élections locales dans le processus d’édification institutionnelle de la nouvelle étape que traverse l’Algérie, estimant que «la préservation de cet objectif escomptés par l’ANIE».
    Concernant le volet lié à la préparation de l’opération de vote, il a affirmé que des moyens matériels et techniques ont été mis en place. «Des capacités matérielles et techniques qui ont été mobilisées dans le cadre des préparatifs des centres et bureaux de vote», a-t-il fait savoir. Il a cité notamment le respect du protocole sanitaire, soulignant «les qualifications des encadreurs et leur maîtrise des procédures».

    À une question pour connaître ses prévisions sur le taux de participation aux élections locales anticipées d’aujourd’hui, M. Charfi table sur une forte participation. Il a évoqué certains indicateurs qui pourraient être derrière la forte participation des électeurs tels que la concurrence entre les candidats et la prise de conscience chez les citoyens pour choisir librement leurs représentants. «Tous les indicateurs dont la forte participation pendant la période de révision exceptionnelle des listes électorales, dénotent d’une forte participation en plus de la concurrence entre candidats. Il y a aussi une prise de conscience chez les citoyens quant à la nécessité de choisir qui devra les représenter», a-t-il déclaré. Le président de l’ANIE a affirmé, dans le même contexte, que «la nouvelle génération aspire à ce que la nouvelle Algérie soit à la hauteur du respect des droits et libertés des citoyens».

    Pour ce qui est de sa sortie dans la capitale, M. Charfi a inspecté deux centres de vote. Il a écouté, à cette occasion, des explications sur les mesures prises pour assurer le succès du scrutin, et a donné des instructions concernant les règles à suivre en matière de pratiques et de protocole sanitaires. Il a appelé les acteurs impliqués dans ce contexte à «faire preuve de responsabilité et préserver la Amana».
    Samir Hamiche

    Ouest Tribune, 27/11/2021

    #Algérie #Elections_Locales #Vote

  • L’Algérie saura faire face à l’alliance Maroc-Israël

    L’Algérie saura faire face à l’alliance Maroc-Israël

    Algérie, Maroc, Israël, sionisme – L’Algérie saura faire face à l’alliance Maroc-Israël

    Le Makhzen dévoile la véritable nature des sentiments qu’il cultive à l’égard de l’Algérie. Le Maroc et Israël ont signé des accords militaires qui couvrent le développement de l’industrie militaire marocaine, l’échange de renseignements et l’installation d’une base militaire de l’entité sioniste à l’Est du royaume et à environ 200 kilomètres de ses frontières avec l’Algérie. N’est-ce pas là des actes de provocation à l’égard de notre pays?

    Il y a environ deux mois, à l’occasion de la fête du trône, M6, sur un ton solennel, dans un discours, avait longuement parlé de la fraternité algéro- marocaine et soutenu que notre pays ne pouvait rien craindre de son voisin de l’ouest. Mais ses actes par la suite disaient le contraire. Son armée à lâchement assassiné trois routiers algériens qui circulaient sur une zone internationale, il a permis à des officiels israéliens en visite dans son pays de menacer directement l’Algérie et a versé dans un activisme diplomatique pour faire admettre par la communauté internationale son plan d’annexion du Sahara occidental en faisant croire que l’Algérie est partie prenante dans le conflit dans cette région du monde.

    Le Maroc est allé loin, trop loin même dans sa dynamique de soumission et de normalisation de ses relations diplomatiques avec l’entité sioniste. L’Égypte de Sadat qui était pionnière dans la dédiabolisation d’Israël en concluant avec elle les accords de Camp David, les Émirats, la Jordanie ou encore le Soudan, n’ont pas franchi le pas de la soumission à l’État sioniste. Ils se sont limités à des accords de libre circulation de leurs ressortissants, de partenariat économique. Ils se sont interdit d’ouvrir la boîte de Pandore en concluant des accords militaires.

    Les accords militaires conclus à l’occasion de la visite du ministre israélien de la guerre Benny Gantz, par leur teneur sont une provocation contre l’Algérie. Ils prévoient la mise sur pied d’un système d’écoute, de surveillance de l’espace aérien, d’échanges de renseignements sécuritaires et militaires, l’installation d’une réplique du système anti missile dôme d’acier, et la fabrication de drone à usage militaire. Ils prévoient également la construction d’une usine de munitions. Cette palette couverte par des accords signés entre les deux parties ne laisse aucun doute sur la volonté du Maroc de prévoir et de préparer un conflit ouvert avec l’Algérie. Ils ne laissent aucun doute également sur sa volonté de vêtir l’habit du gendarme d’Israël et des occidentaux dans la région. Il faut préciser dans ce cadre que des capitales occidentales, voyant d’un très mauvais œil l’arrivée des Russes et des Chinois dans la région du Sahel, ont applaudi l’offre du Maroc qui vient d’ouvrir grands ses bras à Israël. Rabat est allée trop loin dans sa normalisation avec Israël et cela n’est pas seulement dangereux pour l’Algérie mais pour toute la région et la cause palestinienne.

    Des courbettes pour plaire aux lobbies
    Israël et le Maroc sont deux entités coloniales qui espèrent pousser la communauté internationale a reconnaitre leur souveraineté sur les territoires occupés. M6 ne s’embarrasse plus aujourd’hui pour faire appel aux cabinets et aux cercles sionistes de lobbying pour faire vendre son plan de large autonomie des territoires sahraouis. Depuis la signature des accords de normalisation au mois de juillet dernier, il ne se passe pas un jour sans qu’une délégation de journalistes ou d’hommes d’affaires israéliens ne soit convoyée vers Laâyoune pour lui permettre de prendre l’image d’un Maroc prospère et vivant dans la communion dans des frontières qui vont de la pointe Leona au sud du détroit de Gibraltar  à Laâyoune. C’est un mensonge qu’il veut vendre à la communauté internationale et que se sont promis de promouvoir des cercles de lobbying israélien en contrepartie d’une pleine soumission à l’État hébreu.

    Salah Goudjil: « l’Algérie est visée par cette normalisation »
    Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a indiqué jeudi que « c’est l’Algérie qui est visée » par la visite du ministre de la Défense de l’entité sioniste au Maroc. « Les ennemis se mobilisent de plus en plus pour porter atteinte à l’Algérie », a souligné M. Goudjil , précisant que, « aujourd’hui, les choses sont claires avec la visite du ministre de la Défense de l’entité sioniste au Maroc, après celle effectuée par le ministre des Affaires étrangères de cette entité dans ce pays voisin. Ce dernier avait menacé l’Algérie à partir du Maroc et il n’y a eu aucune réaction du gouvernement marocain ». « Si cette visite avait été celle du ministre du Tourisme ou de l’Economie de l’entité sioniste, elle aurait pu être interprétée comme entrant dans le cadre des relations déjà en place, bien que dissimulées, entre ce pays (Maroc) et l’entité sioniste, mais dès lors qu’il s’agit de la visite du ministre de la Défense de cette entité au Maroc, c’est l’Algérie qui est visée », a affirmé le président du Conseil de la nation. M. Goudjil n’a pas manqué de s’interroger : « où sont les frères, où est le monde arabe et où sont les frères palestiniens ? »

    Le Maroc muet face aux menaces qui visent l’Algérie
    Meir Masri, un   responsable politique israélien membre du comité directeur du parti travailliste et expert en relations internationales auprès de plusieurs organismes en Israël, maître de conférences de surcroît à l’Université et président-fondateur du Middle East Pact (MEP), ne se prive plus de menacer sur des tweets l’Algérie. À l’occasion de la visite de Gantz à Rabat il s’est permis d’écrire.  » Après cette visite, les Algériens et les Palestiniens n’ont qu’à bien se tenir. Nous allons définitivement occuper la Palestine et nous allons partager l’Algérie avec le Maroc ». Rien que ça et c’est une menace qui n’a pas fait réagir notre voisin de l’ouest qui nous veut du bien et qui affirme qu’il ne sera jamais une source de danger pour ses frères algériens. Meir Masri est passé maître dans la provocation. Il y’ a environ deux mois il avait twetté : « Si Tebboune ose attaquer le Maroc, il aura à faire à Israël… Et Israël ne plaisante pas. Le Maroc est une ligne rouge ». Ces menaces n’ont suscité aucune réaction du Maroc officiel ce qui prouve qu’il consent. Meir Masri, le Makhzen et tous ceux qui veulent du mal à l’Algérie verront leurs funestes desseins se briser car l’Algérie saura répondre à leurs provocations. Ils trouveront en face, un front uni de tous les Algériens qui se défendront et qui iront encore plus loin quand la sécurité de leur pays est menacée.
    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 27/11/2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Benny_Gantz #Accord_sécuritaire #Accord_défense

  • Algérie-France : Il faut un traitement d' »égal à égal »

    Algérie-France : Il faut un traitement d’ »égal à égal »

    Algérie, France, Tebboune – Algérie-France : Il faut un traitement d’ »égal à égal »

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que “le retour à la normale” des relations entre l’Algérie et la France ne se fera que sur la base d’un traitement d’”égal à égal”, alors que les deux pays passent par une période de froid consécutive aux propos du chef d’Etat français Emmanuel Macron contre l’Algérie et son histoire.

    “Le retour à la normale des relations algéro-françaises est inéluctable, mais à des conditions. L’autre partie doit comprendre que le traitement d’égal à égal n’est nullement une provocation, mais plutôt un garant de la souveraineté d’un pays, arrachée au prix de 5.630.000 de martyrs tombés au champs d’honneur entre 1830 et 1962”, a indiqué le Président Tebboune lors de son entrevue périodique avec les représentants de médias nationaux, diffusée ce vendredi 26 novembre.

    “Les relations entre les deux pays doivent désormais obéir à un traitement d’égal à égal. L’Algérie ne tolérera aucun diktat”, a ajouté le Président Tebboune qui a souligné que “l’établissement de relations avec la France ne sera pas synonyme de placement sous sa tutelle”.

    Dans une interview accordée à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, parue le 6 novembre, Tebboune a fait savoir qu’il ne fera pas “le premier pas” pour apaiser la tension entre l’Algérie et la France suite aux propos jugés graves du président Emmanuel Macron à l’égard de l’histoire algérienne, laissant entendre qu’il n’y aura pas de perspectives de dénouement, sous peu, de la crise entre les deux capitales.

    Lors d’une rencontre, le jeudi 30 septembre, avec un groupe de 18 jeunes des descendants d’acteurs de la guerre d’Algérie, de tous les bords, le président français a accusé la classe dirigeante en Algérie de vivre de la « rente mémorielle », soulignant que la dernière restriction sur les visas était justement destinée contre cette classe.

    Macron s’est pris ensuite aux institutions algériennes en soutenant que « le système algérien est fatigué et que le hirak l’a fragilisé ». Et d’ajouter, « j’ai un bon dialogue avec le président Tebboune mais je vois qu’il est pris dans un système qui est très dur », laissant entendre que Tebboune n’a pas les coudées franches.

    En réaction à ces propos, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, les a qualifié de «grave erreur».

    Par S. Ould Brahim

    Le Jeune Indépendant, 27/11/2021

    #Algérie #France #Tebboune #Macron #Colonialisme #Mémoire