Catégorie : Algérie

  • Algérie: Rabah Saâdane a identifié la faiblesse des Fennecs

    Algérie: Rabah Saâdane a identifié la faiblesse des Fennecs

    Algérie, Les Fennecs, Les Verts, football, -Algérie: Rabah Saâdane a identifié la faiblesse des Fennecs

    Ancien sélectionneur de l’équipe nationale de football d’Algérie, Rabah Saâdane suit toujours les Fennecs.
    En dépit du fait que les hommes de Djamel Belmadi restent sur une série de 33 matchs sans défaite, Saâdane trouve qu’il y a encore des choses à corriger, surtout après les difficultés rencontrées contre le Burkina Faso en éliminatoires de la Coupe du monde 2022.

    « Je pense que notre équipe va tirer de nombreuses leçons après les fautes commises lors du match face au Burkina Faso », a-t-il d’abord indiqué avant de relever les faiblesses des Fennecs. Une faiblesse qui, d’après lui, se situe beaucoup plus sur le plan psychologique.

    « Je trouve que notre équipe souffre un peu d’un manque d’expérience par rapport à la gestion psychologique des matchs à haut enjeux, surtout à domicile. Ceci est un constat qui concerne uniquement le registre psychologique, car en ce qui concerne le volet technicotactique, nous avons une équipe forte », a fait savoir Rabah Saâdane, invité sur la chaîne Ennahar TV, propos relayés par Afrik-Foot.

    Pour garder le titre en janvier prochain au Cameroun, il va falloir que les Fennecs se corrigent très rapidement sur ce point, quand on sait que Djamel Belmadi avait déjà relevé cette faiblesse.

    Africa Top Sports, 22/11/2021

    #Algérie #Sport #LesVerts #LesFennecs #Football #RabahSaadane

  • Macron doit reconnaître les crimes coloniaux et s’excuser !

    Macron doit reconnaître les crimes coloniaux et s’excuser !

    Algérie, France, Emmanuel Macron – Macron doit reconnaître les crimes coloniaux et s’excuser !

    Un projet de loi en France pour demander « pardon » aux harkis soixante ans après la fin de la guerre d’indépendance algérienne. Avec ce texte, le Président Emmanuel Macron reconnaît d’abord une « dette » envers ces supplétifs de la colonisation et leurs familles, qui ont combattu contre l’Armée de libération nationale (ALN) et le peuple algérien. Et entend donc réparer ensuite la « tragédie harkie », après avoir demandé « pardon » à ces anciens Algériens qui ont combattu aux côtés de l’armée coloniale avant de débarquer en Métropole dans « des conditions indignes ». Ce texte se veut un examen de conscience de la France officielle avec une dimension mémorielle mais aussi un volet indemnisation. À l’égard des harkis, devenus citoyens français et électeurs (communauté estimée aujourd’hui à un peu plus d’un million de personnes), le huitième Président sous la Ve République va plus loin que ses prédécesseurs depuis Jacques Chirac, en reconnaissant une « dette », en demandant « pardon » et en promettant « réparation ».
    Pour sa part, voulant tourner une des « pages les plus sombres de l’histoire de France », la ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens combattants, Geneviève Darrieussecq, veut être, elle, au « rendez-vous de la vérité et de l’honneur ». C’est un « tournant historique dans la reconnaissance », a-t-elle insisté.

    Avec cette initiative hautement symbolique sous l’angle politique et mémoriel, le Président Macron reconnaît donc un fait colonial, demande pardon et décide de réparer un préjudice. Exactement ce qu’il refuse de faire à l’endroit de l’Algérie, s’ingéniant jusqu’ici à ne reconnaître officiellement que des crimes isolés et soigneusement sélectionnés, à ne pas demander pardon et à ne jamais évoquer, de quelque manière que ce soit, la réparation pour l’ensemble des crimes de la colonisation entre 1830 et 1962. En somme, et alors même que les harkis furent des acteurs directs ou indirects sur la scène des crimes de la colonisation, le Président Macron leur accorde un statut de victimes. Des victimes de la France officielle qui les a mal traités, mal accueillis et mal considérés, pour ne pas dire ostracisés et isolés dans des espaces de relégation sociale et spatiale. Statut paradoxal de victimes dont certains furent pourtant de vrais bourreaux du peuple algérien !

    Mais le Président Macron n’est pas à une ambivalence près, lui qui a reconnu les crimes de la colonisation comme « crimes contre l’humanité » avant de faire machine arrière tout en optant pour une politique de petits pas mémoriels prudente et pesée au trébuchet électoral. Il est vrai que lorsqu’il avait qualifié, de manière nette, les crimes de la colonisation de « crimes contre «l’humanité », il était en campagne électorale pour l’Élysée, à partir d’Alger !

    Sa reconnaissance officielle de la « tragédie harkie », le pardon et la réparation des dommages subis constituent une occasion propice pour lui rappeler cet axiome du Président Houari Boumediène : tourner la page de la colonisation ne signifie pas la déchirer. Cette vérité immuable avait été rappelée au Président Valéry Giscard d’Estaing, à Alger, en 1975. Et l’actuel locataire de l’Élysée, acteur principal et responsable direct de la crise politique et mémorielle profonde qui marque actuellement la relation algéro-française, aurait dû ne jamais la perdre de vue !

    Quarante-deux ans après le Président Boumediène, ce fut au tour du Président Abdelaziz Bouteflika, son ex-ministre des Affaires étrangères, de la rappeler au jeune Président Macron auquel semble manquer le sens de l’Histoire et ses enseignements mémoriels. À l’occasion de la commémoration du 55e anniversaire de l’indépendance, il avait en effet souligné que l’Algérie, lorsqu’elle exerce son devoir de mémoire, elle le fait sans haine à l’égard de la France postcoloniale. Le «partenariat d’exception» que la France souhaitait construire du temps des Présidents Chirac et Hollande «gagnerait en sérénité et en élan dans une reconnaissance des vérités de l’Histoire», avait-il alors affirmé.
    La reconnaissance de tout le martyre du peuple algérien semble être désormais une condition politique nécessaire au retour du dialogue entre Alger et Paris, indépendamment des autres sources politiques, diplomatiques ou économiques de divergences durables, d’achoppement conjoncturel, de malentendus occasionnels et de désaccords profonds. Elle sera aussi un des facteurs essentiels de toute forte impulsion des relations bilatérales. Ce partenariat ne serait pas durable, encore moins d’exception, tant que les crimes de la colonisation ne seraient pas reconnus officiellement et en bloc, par l’État français. Et faire après l’objet d’excuses ou de pardon, et, éventuellement, de réparation, comme c’est le cas pour le rôle des harkis durant la colonisation et des conséquences pour leur descendance. Mais que demandait au juste le Président Bouteflika, et qu’exige aujourd’hui du Président Macron son successeur Abdelmadjid Tebboune ? Tout simplement, une reconnaissance officielle des crimes de la colonisation sur le mode du confiteor, le fameux « je reconnais, j’avoue et je répare » bien chrétien. Il ne s’agit donc pas de repentance pure et simple car celle-ci est mêlée au regret douloureux que le chrétien a de ses péchés mortels, de ses fautes lourdes et du désir ardent de se racheter. Les pays colonisés, dont l’Algérie qui a souffert le plus de la colonisation, ont rarement été dans une approche franchement culpabilisante de l’ancienne puissance coloniale. Les ex-colonies de confession musulmane, elles, peuvent même exciper de l’argument coranique selon lequel « aucune âme ne portera le fardeau d’autrui, et qu’en vérité l’homme n’obtient que le fruit de ses efforts » (sourate 62 de l’Étoile, versets 37, 38).

    En tout cas, il n’a jamais été question de demander officiellement à la France d’aller douloureusement à Canossa. D’exiger d’elle une dure pénitence caractérisée par une lancinante flagellation. Personne ne lui demande donc d’être tondue, en robe de bure, et de s’agenouiller pour demander, contrite à souhait, le pardon déshonorant. D’ailleurs, ni les Algériens ni les autres peuples qui ont subi eux aussi le joug de la colonisation ne veulent l’amener à se couvrir la tête de cendres. Le pardon honorable et les excuses dignes attendus d’elle n’ont aucune connotation religieuse et pénitentielle. Ils expriment juste une simple reconnaissance, c’est-à-dire officielle, des souffrances subies par les peuples qu’elle a colonisés et martyrisés.

    Cette reconnaissance ne doit en aucun cas se limiter à tout simplement souligner « le caractère inacceptable des répressions engendrées par les dérives du système colonial », comme l’avait fait le Président Chirac en 2005. Ou encore de défoncer une porte béante en admettant que la colonisation en Algérie fut «une tragédie inacceptable», comme l’avait fait l’ancien ambassadeur à Alger Bernard Bajolet. Ou, enfin, de dire, banalement il est vrai, comme le Président Sarkozy, en 2007, à Constantine, que «le système colonial a été profondément injuste ».

    Tout compte fait, ce n’est guère verser dans le délire mémoriel, encore moins attiser la guerre des mémoires de part et d’autre, que d’accepter que les peuples colonisés d’hier reçoivent, comme juste réparation, une reconnaissance expiatoire qui dénonce, de manière officielle, le fait colonial. Ce n’est pas la mémoire assumée, c’est évident, qui dresse les murs de l’incompréhension et nourrit la haine de l’Autre. L’anti-reconnaissance et le refus de présenter des excuses publiques dignes d’un pays civilisé constituent une entreprise d’auto-exonération par excellence. C’est cette entreprise – qui ne veut pas dire son nom – qui empêche la France et l’Algérie d’édifier ce partenariat d’exception tant vanté par les Présidents Chirac, Hollande et Macron.

    Ne jamais l’oublier, le devoir de mémoire est un devoir de vérité et une obligation de reconnaissance. C’est un impératif catégorique de la loi morale envers les vivants qui portent le poids d’un passé douloureux toujours lourdement présent. « La honte est dans l’offense, et non pas dans l’excuse », disait le Français Pierre Claude Nivelle de La Chaussée.

    Noureddine Khelassi

    Le Soir d’Algérie, 23/11/2021

    #Algérie #France #Colonialisme #Crimes_coloniaux #Macron

  • Algérie-Nigeria: les acteurs du grand jeu

    Algérie-Nigeria: les acteurs du grand jeu

    Maroc, Algérie, Nigeria, gazoduc transaharien – Algérie-Nigeria: les acteurs du grand jeu

    Le gazoduc reliant l’afrique à l’Europe va profondément bouleverser les rapports géopolitiques – Les dizaines de milliards de m3 de gaz qui traverseront le pays, lui fourniront un immense avantage stratégique sur ses voisins immédiats.
    L’ambassadeur du Nigeria à Alger, Mohammed Mabdul, a fait d’intéressantes révélations sur le projet de gazoduc Trans-saharan Gas-Pipline (Tsgp), qui relie son pays à l’Algérie. Le diplomate qui s’exprimait sur les colonnes du quotidien nigérian Punch a affirmé que Abuja a déjà entamé la construction du tronçon traversant le Nigeria dudit gazoduc. Il a souligné que le chantier «avance très vite et dès qu’il atteindra Kano (région frontalière avec le Niger) il sera connecté à la frontière nigérienne et de là passera vers l’Algérie».

    Mohammed Mabdul n’a fourni aucun détail sur les délais de réalisation du projet dans sa phase nigériane, mais il est néanmoins certain, selon les propos du diplomate, que c’est bien l’option du Tsgp qui est retenu par son pays pour faire transporter le gaz vers l’Europe. L’ambassadeur ne s’y trompe pas et annonce que le gazoduc «est un projet très important qui générerait beaucoup d’argent à la fois pour le Nigeria et les autres pays qui y participent». Cet immense chantier structurel sur lequel s’adosse la route de l’unité africaine et la dorsale de la fibre optique, négocié en 2001 et dont la faisabilité a été établie en 2006, est revenu au-devant de la scène africaine en 2021 à travers une ferme volonté exprimée par Alger d’en faire une réalité.

    Le Maroc qui a tenté en 2019 de détourner le projet à son bénéfice a lamentablement échoué dans son entreprise. Les déclarations de l’ambassadeur nigérian démontrent, si besoin, le maintien du tracé initial et, plus encore, le Nigeria a déjà entamé les travaux sur son territoire. Son empressement de voir ce projet aboutir est d’ailleurs compréhensible sachant que ce pays ambitionne de fournir pas moins de 30 milliards de m3 de gaz par an à l’Europe.

    Le bénéficie qu’en tirera l’Algérie est substantiel, sachant que le Nigeria compte utiliser les capacités dont dispose l’Algérie en matière de transport et de liquéfaction du gaz. Les installations algériennes en la matière et les méthaniers de Sonatrach auront un plan de charge conséquent. «Grâce à son infrastructure gazière et son réseau de gazoduc, l’Algérie est en mesure de connecter le champ gazier de Hassi R’mel à celui du Nigeria en passant par le Niger», a-t-il soutenu. Cela, en sus de la liquéfaction d’une partie et son transport maritime vers des destinations lointaines. C’est un marché gagnant-gagnant au plan bilatéral, mais dont l’impact à l’échelle africain est très important, au sens que ce mégaprojet intégrateur aura pour finalité d’amarrer l’Afrique à l’Europe et l’inscrire dans une dynamique d’une croissance économique générée par deux grands pays africains, qui seront la locomotive du continent.

    Fort de cet apport en ce produit énergétique essentiel et très demandé en Europe, l’Algérie qui a déjà terminé son tronçon de la route transsaharienne et s’engage dans la réalisation d’un port en eau profonde dans la wilaya de Tipaza, disposera d’atouts majeurs susceptibles de la placer au centre de la dynamique africaine. Le continent noir concentre sur lui l’intérêt de la Chine, de la Russie, de l’Europe et des Etats-Unis. Les dizaines de milliards de m3 de gaz qui traverseront le pays, lui fourniront un immense avantage stratégique sur ses voisins immédiats et amèneront tout l’Occident à inscrire l’Algérie sur leurs cartes commerciales en Afrique.

    L’accord parfait avec les deux autres géants africains, le Nigeria et l’Afrique du Sud, est de nature d’être considérablement consolidé avec la réalisation des infrastructures énergétiques terrestres et maritimes. Cela, en sus de la fibre optique qui révolutionnera les pratiques économiques du continent. Beaucoup de pays africains, membres de la zone de libre-échange et qui connaissent le poids de l’axe Alger-Abuja-Pretoria ont affiché leur soutien à une intégration continentale conduite par une Algérie, bénéficiant d’un emplacement géostratégique idéal, d’une souveraineté totale vis-à-vis du reste du monde et de capacités diplomatiques reconnues de tous.

    L’ambassadeur, Mohammed Mabdul, a exprimé le voeu de son pays et de beaucoup d’Africains d’accorder à l’Algérie le rôle de chef de file d’une Afrique nouvelle qui entend tirer profit de l’intérêt qu’elle suscite auprès des puissants de ce monde. En liant les deux pays par le gazoduc transsaharien, le Nigeria sait parfaitement qu’il remet entre les mains de l’Algérie un puissant levier de négociation face aux Européens.

    Dans le même temps, cette arme économique servira ses intérêts en lui ouvrant les portes de l’Europe. Abuja, par la voix de son ambassadeur à Alger, souhaite la concrétisation de lignes aériennes reliant Alger à Abuja et Lagos. L’objectif est de faciliter les déplacements des communautés d’affaires des deux pays. Un autre axe éminemment important et, il faut bien en convenir, est le talon d’Achille des milieux d’affaires africains.

    Saïd BOUCETTA

    L’Expression, 23/11/2021

    #Algérie #Nigeria #Gazoduc_transaharien #Pipeline

  • Entre la Turquie et l’Algérie, c’est l’entente cordiale

    Turquie, Algérie, relatioons bilatérales – Entre la Turquie et l’Algérie, c’est l’entente cordiale

    2021 s’achève sur des événements diplomatiques importants qui ont renforcé les relations entre l’Algérie et la Turquie. Les relations dans le secteur de l’énergie se sont intensifiées suite à la demande du ministre algérien de l’Energie Mohamed Arkab d’une nouvelle collaboration avec la Turquie dans les secteurs de l’énergie et des mines dans le cadre des nouvelles règles algériennes sur les hydrocarbures.

    Le coût global du projet bilatéral est estimé à environ 1,4 milliard de dollars (13,35 milliards de TL). Renaissance Holding, l’une des plus grandes entreprises multinationales de construction au monde, contrôle 66% de la société, tandis que Sonatrach, la compagnie pétrolière publique algérienne, en détient 34%. Le projet vise à produire du plastique polypropylène utilisé dans plusieurs industries, notamment l’automobile et le textile.

    L’accord Algérie-Turquie a été signé en janvier 2020, à la suite de la visite d’Etat du président Erdogan en Algérie suite à la victoire électorale d’Abdelmadjid Tebboune. En effet, la visite d’Erdogan a élevé l’importance stratégique de l’Algérie pour la Turquie à des sommets sans précédent. Le gouvernement turc a fourni à l’Algérie d’importantes incitations économiques et culturelles, permettant aux deux nations de maintenir leurs exigences et intérêts socioéconomiques et géoéconomiques.

    Avant l’initiative, les Algériens avaient espéré des étapes décisives sur une réconciliation stratégique avec la Turquie. Le nouveau dirigeant algérien était inquiet, mais un bouleversement de la politique étrangère pointait à l’horizon. L’Algérie a connu une bataille politique interne et était vulnérable aux agendas constitutionnels et institutionnels en raison de l’épidémie de COVID-19. D’un côté, il y avait la tradition anti-ottomane des peuples francophones et arabophones. Les lobbyistes pro-France bien nantis à Alger et à Paris, en revanche. Tebboune n’était pas le seul à penser que c’était une bonne idée d’améliorer les relations algéro-turques.

    Pendant ce temps, les ambassadeurs des deux pays travaillaient fébrilement pour parvenir à une réconciliation stratégique. Mourad Adjabi, l’ambassadeur d’Algérie à Ankara, qui était responsable de la diplomatie agressive entre les deux pays, a été affecté à une autre mission à Gaborone, au Botswana. Il faut mentionner l’implication des ambassadeurs des deux pays, son excellence Adjabi, l’envoyé d’Algérie, et son excellence Mahinur zdemir Göktaş, l’ambassadeur de Turquie en Algérie, car ils ont insufflé un nouveau souffle à des décennies de liens périmés entre les deux pays.

    Les relations autrefois glaciales scrutées par les fanatiques laïcs des médias nationaux, notamment les sources francophones de la presse écrite, qui ont tenté de ternir le leadership de la Turquie dans la région, en utilisant des arguments fallacieux contre Ankara et Erdogan.

    L’axe Alger-Ankara-Moscou donne des sueurs froides à la France qui prend peur pour son pré carré en Afrique. La rénovation de la mosquée de Ketchaoua fut un succès et la collaboration dans d’autres domaines avec la Turquie est à prévoir.

    Aldjazaïr, 22/11/2021

    #Algérie #Turquie #France #Russie

  • Maroc: Les courbettes de M6 pour le gaz espagnol

    Maroc, Espagne, Algérie, gaz, gazoduc,- Les courbettes de M6 pour le gaz espagnol

    Pour tenter de résoudre son grand problème d’alimentation en gaz naturel, le régime marocain a engagé des discussions avec le gouvernement espagnol.

    Nous apprenons, en effet, qu’il y a trois semaines, des pourparlers ont été entamés entre la troisième vice-présidente du gouvernement espagnol, Teresa Ribera, et le ministère marocain de la Transition énergétique, dirigé par Leila Benali. Objectif officiel de la série de réunions, envisagé d’inverser le gazoduc pour réexporter du gaz de l’Espagne en direction du Maroc. Eu égard au profil de l’interlocutrice espagnol dans ce dossier, il est évident que la question énergétique n’est pas la seule problématique traitée. Côté Marocain, les courbettes diplomatiques ont débuté à la fin août. Le 20 août précisément, Mohamed VI parle «d’inaugurer une nouvelle étape inédite» dans ses relations avec l’Espagne. Il va récidiver le 12 octobre dernier dans un message au roi Felipe VI où il qualifiera les relations entre les deux pays «d’excellentes», tout en marquant sa «grande satisfaction». «En langage diplomatique, cela s’appelle un retournement de veste», notera un analyste politique cité par le journal La Vanguardia. Les Marocains ont, en effet, changé brutalement de discours après un printemps tumultueux où le Makhzen, à travers son tumultueux ministre des AE, avait multiplié les attaques en direction de l’Espagne. En se faisant soigner en terre ibérique, Brahim Ghali, président de la RASD, avait fait passer des nuits blanches à la diplomatie espagnole.

    Conduisant Nasser Bourita et les dirigeants marocains à réagir «de manière très infantile» dixit le même analyste espagnol qui rappelle le scénario monté de toutes pièces à Ceuta où des centaines de Marocains ont été poussés par le Makhzen à envahir l’enclave espagnole. De plus, côté espagnol, on rappelle que les hostilités ont été lancées de façon unilatérale par le Maroc qui avait pris la décision d’annuler une réunion bipartite entre les deux gouvernements qui devait se tenir le 17 décembre dernier à Rabat. Même les récents changements au niveau du gouvernement espagnol ont été interprétés comme une volonté d’assurer un rapprochement entre les deux pays.

    Dans les faits, il n’en est rien. Les bonnes paroles du nouveau ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, désireux sans doute de marquer sa différence avec l’attitude ferme et sans concession de son prédécesseur, Arancha González Laya, n’a pu convaincre personne. Cela a commencé le jour de son investiture, le 12 juillet, où il appelé à «persister dans l’effort» d’un retour à la normale surtout que selon lui, «tous les signaux en provenance du Maroc sont bons», a-t-il déclaré, par exemple, le 6 octobre, à « El Periódico de Catalunya ». Depuis ce temps, plus rien.

    Evoquant les rapports avec le Maroc, «ils sont si bons qu’il n’a pas réussi à avoir un face-à-face avec son homologue marocain Nasser Bourita», ironise-t-on du côté de la place des Sybelles. Contrairement à ce qu’affirmait la monarchie de M6, rien n’a bougé. Même l’ambassadrice du Maroc à Madrid, Karima Benyaich, convoquée en consultation fin mai par Rabat, n’a pas encore repris ses fonctions. Idem pour les ferries qui transportent les passagers qui sont toujours interdits. Restera également à assumer le rôle de vigile pour le compte de l’Union européenne que compte imposer l’Espagne au Maroc

    Rabat devra récupérer l’ensemble des clandestins. A titre d’exemple, depuis mars dernier, le nombre des immigrés clandestins arrivés aux Canaries s’élève à 13.118, rien que pour les personnes majeures. Et ce n’est sûrement pas le petit geste fait par Rabat d’accepter 700 des mineurs qui se sont faufilés à Ceuta en mai dernier qui va faire bouger les choses. Pour preuve, du côté espagnol, on semble négliger la portée de cette annonce. Seuls cinquante adolescents marocains sont pour l’instant rentrés dans leur pays. A Madrid, la volonté réelle est de faire plier les Marocains sur la question migratoire.

    C. S.

    L’Algérie d’aujourd’hui, 26/11/2021

    #Algérie #Maroc #Gaz #Gazoduc #GME #Medgaz #Espagne #Migration

  • FMI: « Les mesures de l’Etat ont sauvé l’économie algérienne »

    FMI: « Les mesures de l’Etat ont sauvé l’économie algérienne »

    Algérie, FMI, économie – FMI: « Les mesures de l’Etat ont sauvé l’économie algérienne »

    /Le conseil d’administration du FMI a examiné le rapport de la mission de consultation conduite sur l’Algérie du 14 septembre au 3 octobre 2021. A ce titre, le Fonds monétaire a reconnu dans son rapport que les mesures prises au cours de cette année par l’Etat algérien ont sauvé l’économie du pays.

    Le conseil d’administration du FMI «a salué les réformes envisagées par l’Algérie, visant à renforcer les attributions de la Banque d’Algérie et a félicité les autorités algériennes pour leur stratégie de relance de la croissance et de réduction de la dépendance de l’économie vis-à-vis des hydrocarbures». Le CA du FMI a également «salué le nouveau plan d’action du Gouvernement, tout en partageant les priorités de réformes identifiées pour aider à la transition de l’Algérie vers un modèle de croissance plus inclusif et durable», indique un communiqué du ministère du Commerce, qui rappelle que la reprise graduelle est toujours en cours, avec une croissance économique projetée à plus de 3% cette année.

    L’économie protégée, mais les vulnérabilités persistent

    Le conseil d’administration du FMI a cependant relevé des vulnérabilités persistantes, qui s’expliquent par la Covid-19 et la prépondérance des hydrocarbures dans la structure de l’économie algérienne, mais «pas que», souligne Geneviève Verdier, cheffe de mission du FMI en Algérie. «Les déséquilibres macroéconomiques de longue date causés par la politique budgétaire expansionniste menée depuis plusieurs années a contribué à porter les déficits extérieurs courants à des niveaux élevés», écrit-elle dans son rapport du 4 octobre dernier. Le FMI met le doigt sur les conséquences de cette situation, qui a «réduit», selon elle, «considérablement la marge de manœuvre des décideurs actuels, obligés de compresser les importations, contrôler les dépenses internes et booster la production locale», l’endettement extérieur étant exclu de manière formelle par le président Tebboune. «Ces mesures ont permis de protéger l’économie», reconnaît le FMI.

    Politique monétaire et flexibilité du taux de change

    Les déficits budgétaires et extérieurs se sont creusés en 2020, passant de 62,8 milliards de dollars en 2019 à 48,2 milliards de dollars à la fin de 2020. «Ça aurait pu être pire estiment plusieurs spécialistes», mais «ça aurait pu être mieux», pense le FMI. «Il faut soutenir la stabilité macroéconomique et promouvoir une croissance durable, résiliente et inclusive», indique le CA du FMI qui met l’accent «sur la nécessité de poursuivre les efforts de la consolidation budgétaire en adaptant son rythme et sa composition à l’évolution de la pandémie et aux conditions économiques nationales afin de protéger les populations les plus vulnérables». Le Fonds monétaire préconise aussi l’amélioration de l’efficacité du secteur public et la diversification des sources de financement du budget. A la fin, le conseil d’administration du FMI a recommandé le «calibrage de la politique monétaire tout en l’associant à une plus grande flexibilité du taux de change».

    L’endettement extérieur exclu par le président

    Le FMI avait prévu en début octobre dernier l’essoufflement à moyen terme de la croissance que connait l’Algérie ces derniers temps. Elle avait justifié sa prévision par «l’érosion probable de la capacité de production dans le secteur des hydrocarbures dans un contexte de réduction des projets d’investissements décidée en 2020». «De l’avis de l’équipe de la mission, la persistance de déficits budgétaires élevés à moyen terme engendrerait des besoins de financement sans précédent, qui épuiseraient les réserves de change, et présenteraient des risques pour l’inflation, la stabilité financière et le bilan de la banque centrale. Globalement, la capacité des banques à prêter au reste de l’économie serait fortement entravée, ce qui aurait des conséquences négatives pour la croissance», avait constaté le FMI. Pour éviter d’en arriver là, le Fonds Monétaire International recommandait «un ajustement budgétaire général qui devrait être entamé en 2022 et s’échelonner sur plusieurs années pour maintenir la viabilité de la dette. Cet ajustement devrait être étayé par des politiques visant à améliorer le recouvrement des recettes, à réduire les dépenses et à accroître leur efficacité». Le rapport du FMI préconisait aussi «une interdiction de tout financement monétaire afin dit-il d’endiguer l’augmentation de l’inflation et l’épuisement rapide des réserves de change, tout en diversifiant les sources de financement budgétaire y compris à travers le recours à l’emprunt extérieur», une recommandation (l’endettement extérieur) que Abdelmadjid Tebboune a exclue lors de sa dernière rencontre avec la presse nationale. «Ils veulent absolument voir l’Algérie contracter des prêts auprès du FMI et des organismes financiers internationaux ! On ne le fera pas ! On est souverains, on fera ce qu’on jugera bien pour nous.»

    Y. C.

    L’Algérie d’aujourd’hui, 22/11/2021

    #Algérie #FMI #Economie

  • CAF: Première rencontre annuelle avec la communauté nationale

    CAF: Première rencontre annuelle avec la communauté nationale

    Algérie, France, émigrés – CAF: Première rencontre annuelle avec la communauté nationale

    Le Collectif des Algériens en France organisera le 24 novembre sa première rencontre annuelle avec des représentants de la communauté nationale établie en France, dont l’objectif fixé est de « défendre avec efficience les intérêts de la communauté nationale ».

    « Dans le cadre de l’Algérie nouvelle qui se construit, nous citoyens algériens établis à l’étranger devons humblement contribuer à la réalisation durable de ce noble projet pour nous et les générations à venir », précise le Collectif des Algériens en France.

    Une centaine de participants aborderont, à cet effet, les questions et propositions de nature à « valoriser toutes initiatives et consolider l’émergence et la mise en place d’un réseau algérien structuré », a détaillé cette association « citoyenne », qui mentionne, à cet égard, les orientations données par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes tenue le 8 novembre dernier.

    La rencontre verra la participation, notamment, d’étudiants, universitaires, chefs d’entreprise, sportifs, artistes, représentants d’associations et membres de la communauté exerçant des professions libérales, note le Collectif des Algériens en France.

    Eddiwan, 20/11/2021

    #Algérie #France #Collectif_Algériens_France

  • Langue Algérienne. De l’acquiescement au chuchotement maternel

    Langue Algérienne. De l’acquiescement au chuchotement maternel

    Algérie, langue, arabe, français – Langue Algérienne. De l’acquiescement au chuchotement maternel

    «Si la violence est la cause des situations sociales et politiques, quelle est donc la cause de la violence ?». F. Anti-Duhring
    «Nous sommes nés pour agir». Montaigne
    «L’altérité, c’est le sexe». Gérard Pommier

    Refuser de reconnaître l’Algérien comme une langue, fait apparaître continuellement la complexité du symptôme de la crise multidimensionnelle qui sévit en Algérie. Le Sociologue Rabah Sebâa, lors de la présentation de son roman «Fahla», rédigé en Algérien, permettra de dire qu’il n’y aura altérité que dans le prolongement de la langue maternelle. De fait, la subjectivité, c’est la mise en évidence de la sexualité qui implique «un défaut irréparable» que l’acte organique ne peut pas réparer, cette lecture clinique démontre les limites de la sexologie comme science prédicative. Pour rester dans l’ambiance de l’algérianité dans un milieu contraint décrite par le sociologue Rabah Sebaa, j’essaierai, à travers cette modeste contribution, de mettre des mots sur des maux quant à l’asservissement de l’imaginaire, formalisé par «l’ignorance sacrée».

    La question du fanatisme dres-se un tableau d’une abondante littérature de répression. Cet aspect mortifère démontre la pathologie sociopolitique qui lui est consubstantielle. Pour comprendre les réalités sociales intrinsèques liées à la radicalité du religieux, il serait judicieux de décrypter les métastases de cette culture de l’homogène qui favorise, depuis l’indépendance, «la clôture sociale» et identitaire. Celle-ci entraîne journellement un «imaginaire leurrant», entravant toute forme d’autonomie. Dans ce sens, il faudrait voir que la notion du «je» contre la domination du nous et par conséquent, la suprématie de la langue de dieu, reste prégnante dans l’imaginaire social; pour paraphraser Freud «le «je» parcelle d’autonomie et d’originalité». Cette homogénéité sociale favorise la négation de tout conflit malgré un système sociopolitique arrivant à bout de souffle; l’habillage de la structure sociale demeure ankylosé par les modes communautaires qui reposent sur la prédominance des liens de dépendance qui forment un surmoi collectif continuellement aux aguets, pour reprendre le sociologue Nair.

    Contrairement au mode «sociétaire» basé sur l’autonomie, le conflit en un mot, ce que le sociologue Max Weber appelait «processus de «dissociation». Marx dans Grundisse faisait référence à la société en mettant en relief la distinction entre communauté naturelle et communauté réelle; il décrit cette forme d’immaturité qui empêche l’individu de couper le cordon ombilical qui le lie à son environnement. Citons à titre d’exemple la cérémonie du mariage qui désubjective le couple. Cet aspect démontre l’influence «du grégarisme» entre les tribaux «non individualisés ».Voire l’article publié dans la page acte psy, «les dérives de l’autorité parentale». L’homogénéisation forcée consolidée par la dictature «du même» pour reprendre Ricoeur, ne peut qu’exacerber la crise multiforme que subit le pays «crise identitaire, incommunicabilité, violence physique symbolique, crise sexuelle etc…).

    Ceci dit, fabriquer «un véritable malaise dans l’identification» où l’imaginaire «populiste» constitue «une membrane protectrice» ; cette forme de socialisation aux abois amorce continuellement l’enchevêtrement du politique, du religieux et de l’économique. Il faudrait dire que l’imaginaire «vecteur de réel processus de sublimation» fondé sur les questionnements infinis en vue de se débarrasser de l’identité héritée, voire l’analyse judicieuse d’Amin Malouf dans les identités meurtrière qui décrit avec justesse les impositions identitaires qui deviennent aliénantes; il démontre que la prise en compte de l’individualité demeure encore méconnue pour ne pas dire inconnue comme le disait le sociologue Kadour Zouili. Il faudrait affirmer sans emphase que l’émergence du sujet a encore du mal à se frayer un chemin puisque même la petite frange progressiste se complait avec aisance dans cette «modernité liquide» ZBauman et reproduit «la facho technique» pour reprendre Pasolini. Il faudrait dire que cette logique qui guide les esprits, n’est pas seul en face au fanatisme du marché qui se base sur la dictature de l’actionnariat.

    Prenons comme exemple la communication informatique qui met en valeur «la prééminence de la raison connectique» comme le disait Soriano, elle est soumise aux exigences de «l’omniprésente rationalisation économique». Sur cette lignée, le psychanalyste Roland Gori passe au crible cette médiocratie qui veut «masquer tout autant sa haine de la théorie et de la pensée critique, ce qui ne peut que montrer le désaveu de leur corruption subjective», cet aspect déliquescent favorise indubitablement «un individualisme désocialisant». Dans ce climat «intellecticide», l’urgence et l’immédiateté quand ce n’est pas l’émotionnel/sensationnel dominent le champ médiatique des pays occidentaux. Dans notre pays, un des principaux enjeux réside donc dans la remise en cause de ces tendances lourdes aggravées par une censure encore plus pesante ainsi que par l’autocensure qui en découle. Devant un système politique moribond mais dont l’agonie soit dit au passage s’éternise et prend des allures chaotiques, en cas de perpétuation, risque de devenir cataclysmique; la prise en compte du concept de liberté est fétichisée voire gadgétisée pour reprendre Antonio Gramsci «la crise, c’est quand le vieux meurt et que le neuf hésite à naître».

    Par le biais de cet esprit pendulaire entre logique de perpétuation et mouvement de transformation radicale, on définit l’imaginaire comme «puissance d’instituer». Le psychanalyste Castoriadis avait centré sa réflexion sur les conditions de libération de puissance en vue de créer de nouvelles significations censées libérer les individus des significations instituées». De ce fait, jouissant parfois d’une «identité virtuelle», le lien social va plutôt «refouler» que rompre avec les identités passées en essayant de débiter les principes canoniques du communisme; le cas de la gauche en Algérie voire l’article publié,Gauche en Algérie : coquille vide, journal Carrefour d’Algérie. Par cette homogénéisation qui bat en brèche l’«hétérogénisation», le peuple devra se dissoudre dans la «mêmete» «faisant de l’autre une «méta catégorie de l’altérité». Dans ce sens, un sociologue, en utilisant une métaphore, dira que la société civile est encore dans ses langes». La communication sociale en Algérie marquée par une violence symbolique. Il va sans dire que le paysage sociopolitique est confronté à une pluralité de fléaux qui n’est pas sans incidence sur la vie psychique du citoyen. Cette atomisation du corps social démontre journellement que la question du dialogue social, demeure semblable à un périple semé d’embûches à cause du musellement de subjectivité qui fait le lit de «la désémancipation sociale» pour reprendre Tozel. Alors comment peut-on mettre en relief l’émergence du sujet dans un système où tout est «enchevêtré politique/religieux ?

    Devant cette perception ankylosée par la «clôture identitaire» comme disait Enriquez, la parole libre se confronte au bégaiement de la pensée qui jette le sujet dans les ornières du fanatisme. En d’autres termes, comment favoriser l’autonomie du sujet face au joug de la tyrannie de la violence symbolique où «penser veut dire adhérer» comme le souligne Pierre Legendre. Cette mortification sociale favorise l’incommunicabilité qui fait «parler le sujet plutôt qu’il ne parle». Cette ‘’vacuité des sens favorisera l’effritement des solidarités et par voie de conséquence, la déliquescence «des contre-pouvoirs». Pour préciser davantage notre propos, nous affirmerons que pour pouvoir sortir des sentiers battus, ‘’ des mécanismes de désubjectivision multiformes, il serait à notre sens judicieux de réhabiliter les forces agissantes du sujet pour mettre en valeur la quintessence de l’esprit critique et l’émancipation sociale comme catégorie structurante du cercle vertueux démocratique. Cette «régénération démocratique», couplée avec la notion du «je» comme «étant une parcelle d’autonomie et d’originalité» comme disait Freud va sans coup férir amorcer l’émergence de l’interaction sociale «créatrice de sens».

    Dans ce sens, le champ social devra mettre en valeur la dimension citoyenne qui aura pour but d’esquisser une ‘’éthique humanisante’’. Comme le dit Gorz: «Cette réalité révèle le poids de contradiction de l’autonomie au sein de l’hétéronomie», cette hypothèse devra questionner «la conjonction singularité altérité» dans ce milieu. Dans ce sens comme le disait le sociologue Alain Touraine, «la subjectivation étant la pénétration du sujet dans l’individu et donc la transformation partielle de l’individu en sujet». A titre d’exemple, le cas de la langue algérienne qui demeure tabou. Cette socialité anomique ne cesse de porter les stigmates d’une pensée qui s’enlise dans les ornières du dogmatisme le plus servile ; de ce fait, le musellement de subjectivité et son corollaire le monolithisme de la langue et de l’identité n’a fait que renforcer l’asservissement d’un imaginaire leurrant qui obéit aux injonctions d’une pathologie sociale occupant le paysage algérien.

    Avant d’aborder la structure langagière qui favorise en soi une politique de «glottopocide», il serait judicieux de mesurer l’impact du manque de communication qui par sa violence symbolique a perverti le projet pédagogique qui reste au demeurant à la solde de certains réactionnaires dogmatiques inféodés à la tyrannie de l’ordre religieux, refusant d’admettre le brassage culturel de l’Algérie. L’arabisation subit de plein fouet un assèchement conceptuel provoqué par l’idéologisation qui l’uniformise voire la cléricalise. Cette présentation succincte de la réalité sociale ankylosée par la castration des sens démontre amplement que la pratique hégémonique du rejet de l’altérité favorise en soi une réalité conflictuelle du tissu social dans sa globalité. Il va sans dire qu’elle ne cesse de démontrer le caractère artificiel de l’homogénéité de la langue qui produit sans coup férir des effets pervers quant à son instrumentalisation. Pour paraphraser le linguiste Abdou Limam: «…La science est l’œuvre des hommes et non pas des langues, les langues ne font que consigner pour l’éternité ce que les hommes découvrent et formalisent…».

    Le contexte dominé par l’instrumentalisation de la langue basée sur une rationalité hégémonique relève d’une organisation qualifiée de «panoptique» et ne fait que confirmer la logique instrumentale de la langue dans laquelle le projet éducatif évolue. En effet c’est dans un contexte de paupérisation croissante et de crise d’identité profonde, comme le souligne Camaillri «une identité imposée est une identité aliénée, que le champ social de plus en plus embrigadé subira les conflits autour du sens à donner au dialogue social qui demeure continuellement à l’état embryonnaire». Ce refus de rompre avec cette pratique hégémonique agonisante mais très présente, peut s’expliquer à notre sens par le déficit de légitimité du pouvoir en place. Cette démarche rampante qui met en relief l’incommunicabilité, est continuellement ponctuée par l’exacerbation des tensions sociales dans le processus éducatif.

    En effet nous assistons à la dé-gradation manifeste de l’ensei-gnement, tous paliers confondus et «à l’apparition d’analphabètes trilingues» comme le souligne le linguiste Dourarii. Autrement dit, le processus d’intégration des différentes catégories sociales par le musellement de la subjectivité et l’instrumentalisation de la langue arabe a en permanence le rôle d’amortisseur de luttes sociales en voulant «congeler» les contradictions sociales. Ce refus de changement de logique totalitaire peut alors s’expliquer par la fossilisation des représentations qui se conjuguent par deux pulsions de mort qui poussent à la séparation et à la décomposition. Dans ce cas de figure, la rencontre des systèmes de valeurs fondamentalement différents est en permanence la base d’une «dynamique pathologique» entre ce qu’on peut nommer innovateurs et conservateurs. Pour éviter une interprétation réductrice, nous préciserons que la réalité sociale est bien plus complexe et qu’il ne s’agit nullement pour nous de la cloitrer dans l’imaginaire qui prévaut le fanatisme ; à cet égard le psychanalyste Amin Hadj Mouri, dans son article,dit «des frères aux fils ou la périlleuse infatuation…».

    «Je dirai prétendre être algérien c’est accepter d’être pas tout. Ainsi la proposition qui consiste à dire que je suis arabe et musulman est tout aussi fausse que celle qui prétend que je ne suis ni arabe ni musulman parce qu’algérien, selon l’analyse du psychanalyste, cette logique s’appuie sur la faille qui caractérise la structure subjective tant qu’elle est déterminée par le langage ,agent de la division du sujet et partant du nouage des registres réels , symboliques et imaginaires .Selon lui , ce nouage constitue aussi bien la structure du sujet que le lien social à travers les discours qui ont cours dans une société. Il posera la question suivante , A cause de quelques éléments qui caractérisent le discours et le lien social dominants, le discours des intégristes a-t-il pu advenir , et surtout être adopté par un grand nombre d’algérien».

    Cette réalité dominée par une «socialité anomique» produit une culture de société «entrouverte, fortes pesanteurs de valeurs anciennes et difficultés d’appropriation de nouvelles seront à l’origine du renforcement du repli identitaire qui s’inscriront dans le rejet de l’altérité. La présentation d’une expérience de changement dans la valorisation de la darija (dialecte algérien) nécessite d’explorer le terrain de la subjectivité qui demeure méconnu face à la tyrannie de l’ordre religieux qui désarticule la subjectivité du sujet «aôudoubillah min quawlat ana»( je proscris au nom de dieu le «je») ;ceci montre «une forme linguistique qui s’oppose au développement», Marcuse Comme le remarque le linguiste Claude Hagege «contrairement à ce que racontent les religions, les langues était déjà distinctes quand elles sont apparues et rien ne permet d’affirmer que les langues d’aujourd’hui sont issues d’une seule et même langue d’origine. En d’autres termes , comment déterminer le statut de la langue dans cet espace national ?Les impératifs de la structure langagière devront à notre sens subir un traitement de choc pour se débarrasser des entorses du monolithisme ambiant qui délite l’apprentissage des langues .Les nouvelles exigences de la société passeront nécessairement par la rupture du cercle vicieux de l’instrumentalisation de la langue arabe ; la mise en place de la «daridja» dans le cursus scolaire en phase de négociation ne doit pas rester un vœux pieux mais devrait revêtir l’autonomie chez l’apprenant.

    Atteindre cet objectif ne peut évidemment se concevoir sans le développement d’une puissante capacité de conceptualisation à partir d’analyses socio-linguistiques concrètes sur la question de la langue maternelle. Steven Pinker dans ses travaux de linguiste disait que les langues naissent et se reproduisent par le simple fait qu’elles sont natives. Il ajoutera que c’est parce que les enfants accèdent au langage articulé en réinventant la langue immédiatement disponible que cette dernière est maintenue en vie. La mise en avant de la langue native ne vient pas du néant en ayant un passé très riche. Abdou Limam dans son livre «le Maghrebidarija»nous apprend que notre langue mère était «le punique» langue de la grande Carthage. Ce chercheur stigmatise les réactionnaires qui voient dans la darija une pure création du colonialisme , et il ajoutera que ceux qui prônent de telles âneries se refusent à admettre l’ histoire de ce pays. Ils rejettent l’idée que le Maghrébi a été une langue de littérature et de diplomatie depuis le IX au moins . Pour lui l’Afrique du Nord a porté deux langues natives et maternelles depuis au moins deux mille ans : l’ancêtre du berbère et l’ancêtre du maghrébi.

    Pour ainsi dire l’action libératrice du sujet doit impliquer la remise en question «de la conscience fausse» véhiculée par la pensée unique en essayant de ‘’conjuguer’’ savoir de production et savoir de réflexion’’ comme le disait Habermas. Le bâillonnement de la liberté individuelle qui plonge le lien social dans «le mi citoyen mi sujet reflète l’inexistence de la société civile. En se focalisant sur la pernicieuse question identitaire , le champs socio politique ouvre la voie à la radicalisation, citons à titre d’exemple la multiplication des espaces réservés à la prière sur les lieux de travail ou l’appel à la prière qui se fait cinq fois par jour à la télévision algérienne quitte à interrompre le programme .Afin de situer le débat, nous reproduisons ci-dessus une partie de l’article du sociologue intitulé «la littérature d’expression Algérienne une redécouverte de soi». C’est le dessein, pour ne pas dire la mission politico-sémantique de ces notions patoisantes et affreusement mutilantes.

    Alors que les langues reconnues politiquement sont, immanquablement, affublées du statut de conjoint du pouvoir. L’algérien ne l’est pas. Mais n’est pas un dialecte non plus. Il n’est pas un patois, n’est pas un jargon, encore moins une quelconque sous-langue. Le confiner dans cette étroitesse, c’est reprendre l’argument fallacieux des promoteurs de l’arabisation pressée, qui avaient reconduit, par paresse de l’esprit. Cela dit pour bien visualiser la découverte de soi , il conviendrait de repriser la notion de civilisation pour dire que cette dernière provient de ce que les êtres parlants ne sont pas programmés une fois pour toutes comme les animaux et les végétaux, ils sont confrontés jusqu’ à leur mort au “manque à être”. Et la façon dont ils tiennent compte de ce dernier les fait soit évoluer, soit régresser. Lorsqu’une culture dénie et dément le manque à être, elle conduit à terme à la barbarie. De fait pour reprendre l’enseignement Lacanien je dirai Parler c’est accepter la négation de l’être : la perte définitive de l’être (ou de toute essence ou origine établie et préétablie) est “troumatisante”.

    Cette opération n’est possible que si la fonction paternelle est mise en jeu grâce à la mère. Les autismes montrent que l’incorporation du langage n’est possible que si le mot (symbolique) tue la chose et la représente, lui donne son existence (abstraction). Cette opération intellectuelle et symbolique est corrélative de la fonction paternelle: le Père est mort et c’est sa mort qui lui permet d’être toujours présent sous la forme d’un interdit qui dépasse tous les interdits sociaux. Cette négation anime un processus qui permet au langage, matérialisé par la langue maternelle, de libérer le corps de son seul déterminisme biologique. Comme le souligne le psychanalyste Amin Hadj mouri , «C’est ce processus qui est mis en défaut dans les autismes infantiles. la négation (pas d’être ni d’essence) installe l’aliénation symbolique: le trou ou le défaut, ou le manque ou la béance, renvoie à une altérité interne, un Autre (le sujet) qui cohabite avec le moi (l’individu). Enfin, en arrêtant un balayage qui mérite un long développement, je dirai que le renforcement de «lalangue «devra être cette dimension créatrice chez le sujet parlant.

    Adnan M.

    Le Carrefour d’Algérie, 11/11/2021

    #Algérie #Langue

  • Algérie: Quand Belmadi déjoue le complot maroco-français

    Algérie: Quand Belmadi déjoue le complot maroco-français

    Maroc, Algérie, France, CAN, CAF, Djamel Belmadi, Les Verts – Algérie: Quand Belmadi déjoue le complot maroco-français

    Depuis son succès à la dernière CAN en Egypte, la sélection Algérienne de football drivée par le très populaire Djamel Belmadi, est cible d’un complot qui dépasse le stade sportif, pour atteindre la géopolitique.
    Plusieurs indicateurs abondent dans ce sens, dans la mesure ou la victoire des poulains de Belmadi en terre égyptienne, coïncidait avec une situation politique instable en Algérie, liée en premier lieu au Hirak venu sauver le pays du diktat d’El Issaba, et se heurtant à des tentatives de récupération politicienne par des groupuscules inféodés aux agendas étrangers, représentés par le MAK et l’organisation terroriste de Rachad, née sur la dépouille du FIS dissous à l’origine de la décennie qui avait fait 200 mille victimes en Algérie.

    La victoire footballistique algérienne , œuvre d’être sélectionneur devenu le ministre du bonheur en Algérie, d’un staff technique , administratif et médical et surtout de joueurs dévoués à la cause algérienne, ouvrit la voie à un énorme espoir chez la jeunesse Algérienne, désireuse de vivre dans la dignité et le bien-être loin du désespoir instrumentalisé par des politicards qui font des malheurs du peuple Algérien, un fonds de commerce politique pour présenter leurs créances d’allégeance aux officines étrangères hostiles à l’Algérie.

    Réussissant le pari de faire sortir l’Algérie de son coma sportif, imposé par une improvisation de casting et de copinage, devise d’El issaba, Djamel Belmadi devient malgré lui un ennemi, des projets de déstabilisation et de conspirations contre l’Algérie.Il réussira en compagnie de son équipe à tirer son épingle du jeu, pour mettre hors d’état de nuire les embûches dressées sur son chemin , comme l’état de la pelouse du stade du chahid Mustapha Tchaker, ou la campagne de déstabilisation menée par certains journalistes et médias, pour le contraindre à démissionner et quitter le navire Algérie.

    Le complot franco-marocain

    Ayant réussi à vaincre relativement le danger interne, grâce à une mobilisation populaire en sa faveur, Djamel Belmadi sera contraint de faire face au jeu de coulisses du Maroc mené par le président de la fédération royale marocaine Fawzi Lakdjaa, artisan de la manipulation des burkinabés pour déstabiliser l’équipe Algérienne, lors du match aller, joué au stade de Marrakech, en usant de subterfuges extra-sportifs, suivi d’un tapage médiatique au sujet du déroulement de la rencontre Djibouti-Algérie, tenue finalement au stade du Caire en Egypte, puis du choix de l’arbitre pour diriger le match Algérie-Burkina Faso, officié finalement par le sud-africain, Victor Gomes, s’ajoutant aux provocations des burkinabés, qui réussiront légèrement à déconcentrer les verts, mais échouèrent dans leur tentative d’éliminer les verts chez-eux et d’arrêter leur série de 33 matches sans défaites, faisant de l’Algérie l’une des grandes nations footballistiques du ghota mondial.

    Pour ce qui est de l’implication de la France, il faut citer les médias Le Parisien et le Figaro, qui tentèrent bien que mal de ternir l’image de l’Algérie à travers des Fakenews à la limite de l’absurdité. Le Parisien véhiculera la Fakenews sur l’arbitre sud-africain Victor Gomes, que Djamel Belmadi encensera, pour ses prestations mondiales de haut niveau. Le Parisien annoncera quelques jours avant le match décisif de Blida entre l’Algérie et le Burkina Faso, que les responsables algériens avaient refusé la désignation de l’arbitre sud-africain, qui aurait selon le média français dénoncé il y a quelques années, une tentative de le soudoyer par un club algérien en lice dans une compétition continentale. Pour ce qui du Figaro, il diffusera la fakenews, selon laquelle les joueurs burkinabés ont été contraints de changer en dehors des vestiaires du stade Mustapha Tchaker, qui seraient dans un « état lamentables « que les images et caméras présentes au stade démentiront

    Mainmise du Maroc sur la CAF

    Les éléments cités par nos soins sont confirmés ce jeudi, par le journaliste français d’investigation Romain Molina. Ce dernier évoque l’influence hégémonique de Faouzi Lakjaâ, président de la Fédération marocaine de football (FRMF), sur la Confédération africaine de football (CAF).« Le Maroc peut faire ce qu’il veut, ils ont une influence énorme à la CAF ! », a-t-il souligné

    Rachad en embuscade

    La sérénité de Djamel Belmadi a réussi à déjouer tous les complots concoctés par les officines hostiles à l’Algérie, et qui n’arrivent pas à digérer l’épanouissement de l’équipe d’Algérie, et devra se mesurer à un ennemi du peuple appelé Rachad, organisation terroriste, dont l’un des fondateurs vient de diffuser une vidéo pleine de mensonge, annonçant une éventuelle élimination physique de Belmadi par les services algériens. Est-ce logique d’éliminer celui qui vient de faire naître l’espoir chez la jeunesse algérienne, tuée par Rachad et l’obscurantisme des Zitout &co ?

    Bien sur que non puisque la réussite de l’équipe nationale et Djamel Belmadi abonde dans le sens de la stabilité du pays et de son émergence sur le plan international via le football, sport roi de la planète. Il est certain que le succès de Belmadi casse la spirale de l’endoctrinement du désespoir au sein de la jeunesse algérienne, au même titre que Cheb Hasni, qui representait le sursaut de cette jeunesse, assassiné en 1994 par l’organisation du FIDA, de Mourad Dhina le partenaire de Larbi Zitout dans son entreprise terroriste. En conclusion, le « Qui Tue Qui » à connotation sportive prônée par la nébuleuse terroriste ne pourra jamais aboutir, dans une nouvelle Algérie déterminée et décidée plus que jamais à retrouver son standing malgré le complot franco-maroco-sioniste, dont l’exécutant n’est autre que la nébuleuse terroriste de Rachad.

    Algérie54, 20/11/2021

    #Algérie #Maroc #France #Football #Mondial #LesVerts #DjamelBelmadi

  • Énergie: un pays arabe envisage d’importer du gaz algérien

    Énergie: un pays arabe envisage d’importer du gaz algérien

    Algérie, Irak, Gaz – Énergie: un pays arabe envisage d’importer du gaz algérien

    Après la baisse des approvisionnements en gaz d’Iran, et ses répercussions négatives sur la production de son électricité , l’Irak envisage d’importer du gaz du Qatar et d’Algérie pour faire fonctionner des centrales de production d’électricité,

    En effet, le porte-parole du ministère irakien de l’Électricité, Ahmed Al-Abadi, a déclaré au journal Al-Sabah que « le problème du gaz iranien est toujours réel, car l’Iran fournit actuellement à l’Irak 8,5 millions de mètres cubes par jour, sur la quantité contractuelle de 50 millions de mètres cubes par jour en hiver et 70 millions de mètres cubes par jour en été ».

    Il a souligné que « l’Irak est actuellement dépendant du gaz iranien pour exploiter des unités d’une capacité de production de 6 500 mégawatts, et que la baisse de gaz de manière aussi importante a provoqué une baisse du niveau de production », selon le même média.

    Le ministère continuera à soutenir le processus d’approvisionnement en gaz, et il existe des accords avec le Qatar et l’Algérie, et il est peut-être dans le plan du gouvernement d’aller de l’avant sur cet aspect, car parler de gaz est très important pour faire fonctionner les stations, a indiqué le même responsable.

    Il a également souligné que le besoin restera dominant et urgent pour le gaz iranien, du fait des contrats et accords internationaux avec lui, mais le ministère cherchera à diversifier ses sources en gaz.

    Il a ajouté que « le gaz iranien diminue davantage en hiver qu’en été, en raison des besoins de la partie iranienne en gaz pour la consommation intérieure, et donc les répercussions de sa baisse seront plus importantes pendant la saison hivernale ».

    R.E

    La Nation, 22/11/2021

    #Algérie #Gaz #Irak