Catégorie : Algérie

  • Une armée tenace face aux ennemis d’hier et d’aujourd’hui

    Tags: Algérie, armée, ANP – Une armée tenace face aux ennemis d’hier et d’aujourd’hui

    Pour ne pas être nouvelle, la politique politicienne en Algérie en a pris dans certaines étapes successives de son parcours des proportions importantes. Lorsque l’on parle de politique psychologique, il vient toujours à l’esprit des gens qui s’agitent au cœur même d’une piste de refus de la vérité, parfaitement élaborée en ses méthodes et ses buts pour faire plus de mal à la société algérienne. La réalité la plus évidente est encore qu’elle est née en parallèle avec les querelles et les conflits socio-politiques inutiles, voire byzantins, associés aux esprits d’agitateurs, de subversion et de propagande.
    Face à cette politique, son contenu psychologique est inséparable à son cheminement et ses vociférations ou encore de manœuvres stratégiques mettant en cause le sort de la Nation et ses institutions. Cette campagne odieuse vise l’institution militaire en premier pour avoir usé de toutes ses forces et toutes ses capacités, aux côtés du peuple dans ses aspirations pour le changement. En édifiant la synergie de tout le peuple, la défense de la souveraineté nationale au service de la défense de la Patrie, le Haut-Commandement de l’ANP est l’objet de fausses critiques qui ont d’autres visées. La détermination de l’ANP à faire face aux ennemis internes et externes et à quiconque tente de porter atteinte à la souveraineté nationale, a de tout temps fait paniquer ceux que la sécurité et la stabilité de l’Algérie dérangent. Ces ennemis qui excellent dans la saisie des opportunités et qui pêchent dans les eaux troubles maîtrisent à leur dépend l’art des interprétations fausses et tendancieuses, ignorent que les rapports et les liens forts entre le Peuple et son Armée s’inscrivent dans une synergie qui cherche à pérenniser les acquis de l’Algérie au service de tous.
    Le peuple algérien conscient, authentique demeure plus que jamais attaché à son armée. Le peuple sait de fait et de par les dures expériences qu’il a vécues, durant la période du colonialisme français, ensuite durant la décennie noire du terrorisme, de par son sens de patriotisme comment faire face aux crises que connaît le pays et comment contribuer avec un patriotisme élevé à déjouer les plans de ceux qui guettent son pays.
    L’ANP demeure un acteur important dans la vie nationale et elle se voit au fur et à mesure de la conjoncture attribuer de multiples tâches sur les fronts intérieurs et extérieurs sans oublier l’amorce de sa professionnalisation et d’une modernisation obligée pour faire face à tous les imprévus, conditions indispensables pour la stabilité du pays et son développement dans la paix et la sécurité. Le précieux prestige de l’armée algérienne et sa préservation font d’elle une armée républicaine dont la préoccupation majeure est basée sur sa mission fondamentale et son engagement à s’en acquitter de la manière la plus judicieuse et la plus correcte, en toutes conditions et circonstances. Une mission qui dérange les ennemis de la Patrie à l’intérieur comme à l’extérieur.
    Faire face aux nombreuses manœuvres et complots visant la déstabilisation du pays, c’est toutes les énergies de l’ANP et les autres forces de sécurité qui ont été étayées sur le terrain. Au fur et à mesure de cette mobilisation s’est formée la citoyenneté nationale avec sa propre nature nationaliste et surtout, une vigilance accrue à tout moment dont le fait marquant reste la résistance farouche à toutes les dérives politiciennes de quelles tailles qu’elles soient, des contradictions profondes qui travaillent à envoûter la jeunesse pour des horizons incertains, voire sombres et pour faire déraper le cours de l’histoire. L’injection volontariste dans la vie quotidienne de la nation de l’édification d’un Etat de droit, se fait progressivement en dépit d’une certaine résistance de milieux rétrogrades et nostalgiques du statu quo nécessaire à leur survie, est en train de façonner peu à peu un corps social homogène et profondément dressé contre les pratiques du passé et, surtout, en vue d’opérer un développement socio-politique radical interrompu.
    Le peuple algérien à travers cette recherche de renouveau sain, a trouvé dans l’ANP un allié et un guide sûrs au service de sa cause notamment le rôle primordial qu’elle joue face au complot dangereux qui visent la stabilité du pays et les fondements de l’Etat républicain, la neutralisation de ses institutions pour faire sombrer l’Algérie dans un marais de chaos et de non-retour.
    Cela fait dire au général de corps d’Armée, Saïd Chengriha, chef d’ état-major de l’ANP dans une de ses allocutions que  » L’Algérie grande et forte, de par son histoire et sa géographie, tournée vers un avenir qui s’élève à la hauteur de son Histoire et de cette géographie, mérite que son armée soit constamment à la hauteur de ces enjeux auxquels elle fait face aujourd’hui, et qu’elle demeure éternellement libre et souveraine, et tenace face aux ennemis d’hier et d’aujourd’hui « .

    Par B. Chellali

    Lemaghreb.dz, 15/11/2021

    #Algérie #Armée #ANP

  • Le Maghreb. Escalade des tensions algéro-marocaines

    Le Maghreb. Escalade des tensions algéro-marocaines

    Tags: Maroc, Algérie, Israël, Sahara Occidental, MAK, Rachad – Le Maghreb. Escalade des tensions algéro-marocaines

    Le 24 août 2021, l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc, l’accusant de poursuivre ses actions hostiles. Un mois plus tôt, le ministère algérien des Affaires étrangères avait rappelé son ambassadeur au Maroc et annoncé qu’il pourrait prendre de nouvelles mesures en représailles aux propos défavorables de l’envoyé du Maroc aux Nations unies, Omar Hilal, qui a entraîné la région de Kabylie dans le conflit vieux de plusieurs décennies sur Sahara occidental.

    Le différend entre les deux pays a également été exacerbé par la normalisation des relations maroco-israéliennes, qui, combinée à l’appel du gouvernement marocain à l’autodétermination du peuple de Kabylie, a entraîné la fermeture des frontières et le gel des relations diplomatiques. . Le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a déclaré que son pays « refuse d’être soumis à de tels actes et comportements. L’Algérie rejette également la logique des politiques unilatérales avec leurs conséquences désastreuses sur les peuples de la région du Maghreb [le peuple de Kabylie]. L’Algérie refuse de maintenir l’anormalité qui vise à maintenir les pays de la région du Maghreb dans un état constant d’insécurité.

    Une autre raison de l’escalade des tensions était la reconnaissance par les États-Unis du contrôle du Maroc sur le Sahara occidental. Le soutien américain a placé l’Algérie dans une position de négociation difficile sur la scène internationale. Par ailleurs, les relations entre les pays sont aggravées par le fait que Rabat a été accusé de complicité dans les immenses incendies de forêt qui ont fait une centaine de morts en Kabylie dans le nord du pays.

    Les Algériens soupçonnent également deux groupes d’incendies criminels, dont le mouvement MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) luttant pour l’indépendance de la région. Ils soulignent que le mouvement bénéficie du soutien marocain. D’autre part, les Algériens soutiennent le mouvement Polisario, qui a annoncé en novembre 2020 qu’il s’engagerait dans la lutte armée pour l’indépendance du Sahara occidental [1] .

    Depuis début août, des incendies massifs ont contribué à la catastrophe nationale. Parmi les personnes tuées figurent 30 militaires qui ont aidé les pompiers lors des opérations de sauvetage. L’Algérie ne disposait pas des équipements adéquats pour éteindre efficacement les incendies. Le Maroc a proposé son aide avec deux avions spécialisés. Cependant, la proposition a été rejetée. Les Algériens, même confrontés à une menace importante pour la sécurité de leur population, ont décidé de ne pas accepter d’assistance spécialisée [2] .

    Un autre point d’éclair était l’utilisation présumée de Pegasus – un logiciel espion – par les services secrets marocains. Ses cibles étaient censées être les personnes les plus importantes du pays. Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a accusé Rabat de surveillance des hommes politiques, pour laquelle aucune preuve claire n’a été fournie [3] .

    Les peuples des deux pays ont évalué négativement la rupture des relations diplomatiques et la considèrent comme une rupture des relations avec un voisin, avec qui il est inévitable de coopérer et d’entretenir des relations positives, malgré l’existence de certaines différences. En même temps, la société reconnaît que la rupture des liens n’a eu lieu qu’au niveau gouvernemental, ce qui n’affecte pas les relations des gens ordinaires [4] .

    Les relations interétatiques ne s’améliorent pas. Il existe de nombreux points chauds entre les voisins, qui contribuent à l’aggravation de la crise diplomatique. Il s’agit d’une situation compliquée dans la mesure où même la résolution de questions litigieuses individuelles n’améliorera pas les relations entre les pays.

    [1] https://forsal.pl/swiat/bezpieczenstwo/artykuly/8231448,algieria-zrywa-stosunki-dyplomatyczne-z-marokiem.html [Récupéré le 27 octobre 2021].

    [2] https://www.africanews.com/2021/08/25/rising-diplomatic-tension-between-algeria-and-morocco/ [consulté le 27 octobre 2021].

    [3] https://moroccolatestnews.com/el-otmani-omar-hilals-response-to-kabylia-is-not-a- Political-position-of-morocco/ [Récupéré le 27 octobre 2021].

    [4] https://www.aljazeera.com/news/2021/9/22/algeria-closes-airspace-to-all-moroccan-planes [Récupéré le 27 octobre 2021].

    Warsaw Institute, 11/11/2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Sahara_Occidental #Pegasus #Espionnage #MAK #Rachad

  • Mémoire: Les algériens exigent excuse et reconnaissance

    Mémoire: Les algériens exigent excuse et reconnaissance

    Tags: France, Algérie, colonialisme, mémoire, Macron – Mémoire: Les algériens exigent excuse et reconnaissance

    Excuses et reconnaissance : les Algériens se souviennent de l’histoire coloniale de la France
    Cette détérioration s’est également produite à l’extérieur par le déclin continu du rôle français en Afrique, la perte complète de son rôle au profit de la Russie en République centrafricaine et au Mali, et la perte de son influence en Libye et en Algérie au profit de la Turquie.

    La déclaration d’Emmanuel Macron sur l’histoire et la mémoire coloniales françaises en Algérie et sa vive critique du régime algérien ont déclenché une crise politique entre les deux pays, liés à plus de 130 ans d’histoire coloniale. La déclaration de Macron n’est pas nouvelle pour l’élite politique française, qui depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962 a joué à chaque fois la carte de l’histoire coloniale pour la consommation politique interne en France. Compte tenu de la taille de la communauté algérienne en France, l’Algérie a toujours occupé une place importante dans l’agenda sociopolitique.
    Plus de quatre millions d’Algériens vivent en France et plus d’un million d’Algériens français ont le droit de voter aux élections françaises. Lors de sa visite en Algérie en 2007, à la veille des élections françaises, l’ancien président français Nicolas Sarkozy a été le premier chef d’État français à prononcer des paroles de reconnaissance et d’excuses pour les crimes coloniaux français.

    Cependant, plus tard, il a explicitement retiré sa déclaration lors d’une visite présidentielle en décembre de la même année. Ce qui est nouveau dans la déclaration du président Macron, c’est la critique de l’élite dirigeante en Algérie, son ciblage direct d’elle, et la référence à la structure militaire du régime malgré les bonnes relations qui unissent ces élites à la France à la fois publiquement et en coulisses.

    C’est la raison pour laquelle les autorités algériennes ont vivement réagi à Macron, notamment lorsqu’il a évoqué le laxisme du régime algérien vis-à-vis du mouvement populaire (le mouvement Hirak) qui a éclaté le 22 février 2019. Par ailleurs, Macron a mis en doute l’existence avant le colonialisme français d’une nation algérienne en premier lieu. En clair écho aux orientalistes français du XIXe siècle, il a ignoré la longue histoire de l’Algérie et son émergence en tant qu’État, l’État de Numidie, mille ans avant que l’État français n’existe.

    En fait, la machine culturelle et scientifique française a travaillé dur pour justifier l’occupation de l’Algérie et la dissolution de sa structure politique suite à sa colonisation en 1834, la revendiquant comme sol français et ses habitants comme musulmans français. Dès lors, la France emploie l’appareil religieux de l’Église catholique sous prétexte de « civiliser » les Algériens en les éduquant.

    Derrière la déclaration de Macron se cache le fait que les élections présidentielles françaises approchent et selon les sondages d’opinion, des candidats d’extrême droite comme Marine Le Pen, la cheffe du Rassemblement national, et Éric Zemmour, candidat indépendant d’extrême droite d’origine algérienne, ont de meilleures chances aux élections.

    Ainsi, la décision de réduire le nombre de visas accordés aux Algériens en septembre 2021 et la décision de Macron de s’excuser auprès des Harkis algériens le même mois, s’inscrivent dans ce contexte. Les excuses françaises pour les Harkis ont été précédées de l’honneur d’un certain nombre d’entre eux en septembre 2018, ainsi que de l’approbation du projet de loi sur le « séparatisme islamiste » par la Chambre des représentants et le Sénat français en août 2021.

    Toutes ces décisions contredisent l’image construite par Macron lors de sa visite en Algérie dans le cadre de sa campagne électorale en février 2017, dans laquelle il reconnaissait que la colonisation française de l’Algérie avait été témoin de crimes contre l’humanité et soulignait son souci de trouver une formule consensuelle qui répondrait aux attentes algériennes et de hâter la signature du traité d’amitié entre l’Algérie et la France, qui a été retardée pendant des décennies.

    En outre, Macron a fait de multiples déclarations positives sur la force de la relation entre les deux, et en juillet 2020, en coordination avec la présidence algérienne, a formé un comité d’historiens. Le comité était représenté par Benjamin Stora du côté français, et Abdelmajid Chikhi, historien, du côté algérien, et chargé de rechercher les événements de la Révolution algérienne (1954-1962) et les moyens d’en surmonter les futures répercussions.

    Stora a présenté son rapport en janvier 2021 à Macron, comprenant des recommandations pratiques pour combler le fossé politique et culturel entre les deux pays. Macron a également remis les crânes de 24 dirigeants de la résistance algérienne du XIXe siècle contre le colonialisme français – sur les 500 crânes que la France conserve – après 170 ans de leur exposition au Musée de l’Homme à Paris. C’était une première dans l’histoire des relations franco-algériennes, et cela s’est produit à l’occasion du 58e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie en juillet 2020.

    Ces mesures de Macron visaient à montrer à de nombreux Algériens qu’il était sérieux face aux crimes commis pendant la domination coloniale française. La récente déclaration de Macron, cependant, a ramené la question à la case départ et a intensifié la position algérienne, qui insiste sur des excuses complètes pour les crimes du colonialisme dans la période de 1832 à 1962. Le gouvernement algérien exige trois conditions pour combler le fossé : ( 1) remettre à l’Algérie les documents d’archives actuellement conservés en France ; (2) l’ouverture du dossier français des explosions nucléaires dans le sud algérien ; et (3) verser des indemnités et récupérer intégralement les crânes des résistants algériens détenus à Paris.

    La France envisage les relations bilatérales à travers une mémoire et une logique colonialiste, qui monte et descend au gré de la force du régime algérien. Lorsque le régime algérien était fort dans les années 1970, les politiciens et intellectuels français étaient réticents à soulever des problèmes sérieux contre l’Algérie en référence à la mémoire coloniale. La France a cherché à maintenir une relation solide et calme avec l’Algérie dans un effort pour préserver ses intérêts économiques comme stipulé dans les accords d’Évian de 1962 qui ont accordé l’indépendance à l’Algérie.

    La France a en effet signé un accord avec l’Algérie en 1968, avec lequel elle accordait des privilèges exceptionnels aux Algériens vivant en France. Cependant, la faiblesse du régime algérien, à partir du coup d’État militaire de 1992, a laissé la porte ouverte à la France pour faire chanter les Algériens, qui avaient un besoin urgent du soutien français dans les forums internationaux. La France a lancé une campagne pour annuler l’accord de 1968 de son contenu et y a apporté un amendement unilatéral en 1994 avec le décret n° 1103/94. La France a fait un autre amendement en 2001, qui a réduit les privilèges dont jouissent les Algériens en France, restreignant la liberté de circulation des Algériens entre la France et l’Algérie.

    La France a également commencé à discuter de questions épineuses entre les deux pays, comme les droits des Pieds-Noirs, les colons français en Algérie, qui ont quitté l’Algérie après l’indépendance, et le droit de retour dans leur patrie des Algériens Harkis, les Algériens qui ont combattu avec la France dans la guerre de 1954-1962 et qui ont fui avec l’armée française en 1962, notamment en leur accordant une grâce totale. La France a exercé toutes formes de pressions sur l’élite dirigeante algérienne pour renverser la politique d’arabisation menée par l’Algérie depuis 1972, qui visait à obtenir l’indépendance culturelle de la France et à renforcer l’identité algérienne fondée sur trois piliers principaux : l’islam, l’arabisme et l’identité amazighe.

    Il est étrange que la France ait réussi, à travers ses lobbies francophones, à infiltrer l’administration algérienne, à bloquer la loi d’arabisation de 1991 et la loi de 1997, et à stopper toute tentative de renforcer le rôle de la langue anglaise dans le système éducatif algérien. La France a également entravé tous les efforts visant à faire passer une loi criminalisant l’héritage colonial de la France par le parlement algérien. Le premier projet a été mis en discussion en 2009. Mais, avec la forte influence de la France sur la prise de décision interne algérienne, le régime algérien n’a pas réussi à décoloniser la mémoire coloniale, que le régime et le peuple algérien considèrent comme l’un des enjeux centraux du réaménagement des relations bilatérales avec la France.

    Les politiques françaises successives d’entrave à la présence des Harkis algériens , qui ont combattu aux côtés de la France pendant la guerre d’indépendance d’Algérie, sur le sol français s’intensifie lors des campagnes électorales, et ont renforcé et consolidé la position officielle et populaire algérienne. La meilleure preuve est peut-être la loi n° 2005-158, qui glorifie le colonialisme et a été votée par l’Assemblée générale française en février 2005 à l’époque du président Jacques Chirac.

    Chirac considère la colonisation de l’Algérie et du reste des peuples africains comme une fierté française.

    Chirac considère la colonisation de l’Algérie et du reste des peuples africains comme une fierté française. Le quatrième article de la loi comporte un paragraphe stipulant que les programmes scolaires doivent vanter le rôle positif joué par la présence française à l’étranger, notamment en Afrique du Nord. Comme prévu, cette loi a provoqué une profonde rupture dans les relations algéro-françaises.

    Même si la récente déclaration de Macron était une démarche stratégique pour les prochaines élections présidentielles afin de gagner le soutien de l’extrême droite française et de briser la popularité du Rassemblement national, elle reflète une profonde conviction française de ne pas reculer devant la position française sur le question de la mémoire coloniale en Algérie.

    Pour les Algériens, la meilleure option est une pleine reconnaissance du colonialisme français et de sa brutalité. Cependant, la seule façon de changer la position française et d’obtenir des excuses complètes est étroitement liée à la mise en place d’un gouvernement fort et cohérent en Algérie. Les déclarations positives et les promesses de Macron faites avant septembre 2021 et son retrait reflètent un état de confusion parmi les élites politiques françaises qui a commencé depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy en 2007, et s’est encore aggravé après qu’Emmanuel Macron est devenu président en 2017 – une évolution qui a secoué le système politique français.

    Cela s’est également produit en interne, à travers le mouvement des gilets jaunes, qui a débuté en mai 2018. Le mouvement a détérioré l’image de la France à l’international et déstabilisé son système politique face à la montée de la rhétorique populiste et d’extrême droite et à la crise économique.

    Cette détérioration s’est également produite à l’extérieur à travers le déclin continu du rôle français en Afrique, la perte complète de son rôle au profit de la Russie en République centrafricaine et au Mali , et la perte de son influence en Libye et en Algérie au profit de la Turquie .

    De plus, le déclenchement de manifestations populaires massives contre la France au Sénégal et au Burkina Faso et la crise des sous-marins australiens avec les États-Unis ont tous deux ébranlé ses relations historiques, même avec ses alliés occidentaux.

    Tarek Abdel Salam

    Tarek Abdel Salam est chercheur et expert des questions maghrébines. Il a auparavant enseigné l’histoire et la civilisation islamique à l’Université de Malaisie en Malaisie.

    Politics Today, 11/11/2021

    #France #Algérie #Macron #Mémoire #Colonialisme #Repentance #Reconnaissance #Harkis

  • Algérie : Les moteurs silencieux

    Tags: Algérie, industrie, automobile, voitures – Algérie : Les moteurs silencieux

    Véritable casse-tête pour tout responsable du département de l’industrie, le secteur de l’automobile empoisonne, depuis plusieurs années, le climat ambiant et concentre les ratés des différents Exécutifs qui se sont succédé aux affaires. Le «péché originel» est né de la décision de stopper les importations pour les remplacer par le procédé SKD-CKD. On était en 2017 et la démarche poursuivait, disait-on à l’époque, l’objectif de susciter une industrie automobile. Il faut savoir qu’avant de sonner «la fin de la récréation», la multitude de concessionnaires qui opéraient dans le pays, depuis 1998, se partageaient un chiffre d’affaires annuel qui tournait autour des 3 à 4 milliards de dollars, avec un pic à plus de 5 milliards en 2013. Ce montant faramineux était empoché en grande partie par les constructeurs qui avaient leurs usines en Europe et en Asie. Confrontée à une forte baisse de ses recettes en devise à cause de la chute des prix du pétrole, en 2014, l’Algérie avait donc adopté un cahier des charges qui obligeait les assembleurs à devenir de véritables constructeurs avec un taux d’intégration de 40% des produits sortie d’usine dans un délai de 5 ans. La «liste fermée» qui ne comptait qu’une dizaine d’opérateurs triés sur le volet, le non-respect des cahiers des charges par certains d’entre eux et la manière dont a démarré le processus d’industrialisation, ont jeté la suspicion sur les intentions des bénéficiaires. Les responsables politiques qui avaient appuyé la démarche ont également été éclaboussés par un scandale retentissant, 2 ans à peine, après le lancement de l’opération.

    Le Mouvement populaire et les chamboulements politiques, vécus par le pays en 2019, ont mis un terme final à l’ambition des gouvernants, parmi eux quatre ministres de l’Industries successifs. En effet, Abdeslam Bouchouareb, actuellement en fuite, a été lourdement condamné par la justice. Ses successeurs, Youcef Yousfi, Mahdjoub Bedda et Djamila Tamazirt ont connu, eux aussi, un sort comparable à l’occasion de procès pour corruption qui avaient défrayé la chronique.

    Les détracteurs de la démarche initiée sous le gouvernement Sellal ont, bien entendu, leurs arguments. Les milliards de dollars du Trésor public débloqués pour les importations de kits, l’absence de toute plus-value et surtout «l’entre- soi» qui a écarté de nombreux opérateurs traditionnels au profit d’un petit groupe de «proches», a fini par escamoter toute l’entreprise.

    Parmi ces détracteurs, on compte le premier ministre de l’Industrie du gouvernement Djerad. 5e du nom, depuis l’émergence du dossier automobile sur la place publique. Ferhat Ait Ali a promis un processus transparent pour l’octroi des concessions. Près d’une année et demie après sa nomination, le dossier n’a pas évolué d’un iota. Pis encore, les cahiers des charges, quatre au total, en intégrant le matériel électronique et électroménager, ont complexifié la procédure. Le comité technique interministériel a tout simplement quasiment bloqué le processus. Son remplaçant, Mohamed Bacha, qui aura fait un passage éphémère à la tête du département de l’industrie, a passé son temps en conciliabules et n’a rien entrepris. Sixième ministre de l’Industrie, Bacha est arrivé aux affaires avec la promesse d’alléger les cahiers des charges. Mais le comité technique interministériel n’a rien voulu savoir. Aucun agrément n’a été délivré. Le gouvernement Benabderrahmane a hérité de ce dossier empoisonné, confié à Ahmed Zeghdar. Septième ministre à s’essayer à l’art de débloquer une situation dont on a presque oublié l’origine du blocage, il a réglé le problème en affirmant qu’aucun dossier d’importation de véhicules neufs n’est conforme au cahier des charges. Plus besoin de polémiquer.

    Les concessionnaires, anciens et nouveaux, manquent de professionnalisme et sont, par conséquent, inaptes à exercer le complexe et difficile métier de représentation de marque d’automobile étrangère. Le ministre a laissé la porte entrouverte en annonçant que le travail de tri des dossiers se poursuivait.Mais il faut dire que dans l’opinion nationale, plus personne n’accorde de l’importance à toutes ces déclarations qui n’ont, pour ainsi dire, plus de sens. Ce qui devait avoir du sens, c’aurait été le volet fabrication qui semble passer à la trappe. Il faut savoir, à ce propos, que plus d’une dizaine de dossiers ont été déposés auprès du comité technique interministériel. Aucun des six ministres n’en a parlé.

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    Un échec «made in Bladi»

    Dès les premières secousses qui ont ébranlé l’ancien régime, le secteur automobile accusait déjà de sérieuses fissures avant de s’écrouler définitivement comme un château de cartes. En 2012, il pleuvait des milliards de dollars avec un pétrole qui frôlait les 120 dollars le baril! L’Algérie est riche et pour donner l’illusion d’un bonheur, le gouvernement fait importer des kiwis, des carottes râpées et même des chewing gum de Turquie pour faire patienter les citoyens. C’était la frénésie des dépenses et le secteur automobile connut une incroyable explosion. Les quarante concessionnaires présents sur le marché ont, plus exactement, importé 543.423 véhicules et la facture fait rêver aujourd’hui: près de 7 milliards de dollars! Il fallait arrêter cette gabegie. Dans un bref sursaut, le gouvernement s’affranchit de ses propres blocages bureaucratiques pour se lancer, à la faveur d’un partenariat avec Renault, dans l’industrie automobile. Cette fiévreuse agitation industrielle doublée de précipitation, débouche en 2014, sur la construction de la première usine de production de voitures, à Oued Tlélat près d’Oran. La filière automobile est présentée comme une priorité et le gouvernement y trouvait une aubaine pour réduire une facture d’importations trop onéreuse. Le résultat a été l’exact contraire des objectifs du départ. Au lieu de réduire la facture, on a aggravé l’addition par «Semi Knocked Down» (SKD), qui consiste à importer un véhicule en kit prémonté, simplement riveté ou boulonné sur place. Un mode opératoire qui a ouvert la voie à des importations «déguisées», des transferts illicites d’argent à l’étranger ou des surfacturations pour gonfler les prix de revient des véhicules «montés».

    Ainsi en voulant éviter un problème on s’est retrouvé face au pire. C’est ce qu’on appelle tomber de Charybde en Scylla. On a produit un vrai échec «made in Bladi». Le fiasco a été total avec des usines fermées, des milliers d’emplois perdus et des patrons emprisonnés. Censé devenir le fleuron industriel de l’Algérie, l’élan a été brisé et l’embryon étouffé dans l’oeuf.

    Si aujourd’hui on remet tout à plat pour repartir sur des bases solides, le faux démarrage de l’industrie automobile nous interpelle sur nos échecs nationaux Bien sûr, il y a des raisons qui expliquent cet échec. Les spécialistes diront que ce ratage est dû à l’absence d’un véritable marché de la sous-traitance, capable de fournir les usines en pièces fabriquées en Algérie. Mais à l’origine, il y a un problème fondamental. C’est que nous n’ apprenons pas de nos échecs au point où nous les répétons continuellement. Quelles leçons avons-nous tiré du scandale Khalifa?

    L’Expression, 15/11/2021

    #Algérie #Industrie_automobile #Voitures #Automobile

  • France-Algérie: Les rumeurs de la DGED marocaine

    France-Algérie: Les rumeurs de la DGED marocaine

    Tags : Algérie, France, Emmanuel Macron, Maroc, DGED – France-Algérie: Les rumeurs de la DGED marocaine

    Yassine Mansouri, le directeur de la DGED, les services secrets du Maroc, et ses consorts rêvent de voir les relations algéro-françaises arrivent au summum de la tension. Le cauchemar du Makhzen est de voir l’ombre de la moindre embellie entre Paris et Alger. La raison? La crainte de se voir privé du soutien de la France dans son effort de maintenit le statu quo au Sahara Occidental. Dans ce contexte, la DGED mène une grande campagne en vue de porter atteinte aux relations de l’Algérie avec l’ancienne métropoli. Une campagne basée sur la désinformation, les rumeurs et l’intoxication dont un exemple récent est cette information relayée par le Courrier d’Algérie.

    SELON DES SOURCES CITÉES PAR LE QUOTIDIEN « AL-ARABY AL-JADEED » : Alger suspend tous ses contacts diplomatiques avec Paris
    Le 9 octobre passé, l’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed Antar Daoud, soit une semaine après son rappel pour consultation, a donné les prémices de ce que serait la suite à donner aux relations entre les deux pays, dont le président Macron était à l’origine de propos qui ont créé des tensions, sinon provoqué la crise diplomatique entre les deux pays.

    Les relations algéro-françaises « sont ouvertes à toutes les éventualités », a révélé l’ambassadeur d’Algérie. À présent, ces prévisions peu enclines à l’apaisement diplomatique se vérifient à l’aune du dernier développement enregistré par les relations entre les deux pays. En effet, nous apprend, hier, le quotidien panarabe « Al-Araby Al-Jadeed » basé à Londres, qui fait parler ses propres sources, Alger a décidé, sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de suspendre tous ses contacts diplomatiques avec Paris. Pas que, le même journal a révélé que l’Algérie a également décidé de geler toutes les rencontres bilatérales avec la partie française.

    « Des sources particulières ont révélé à Al-Araby Al-Jadeed que le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné au ministère des Affaires étrangères de geler tous les contacts diplomatiques avec la partie française », pouvait-on lire sur le site web de ce journal, précisant que « des instructions étaient adressées au département France du ministère algérien des Affaires étrangères ». Autrement dit, les canaux diplomatiques et les rencontres entre la France et l’Algérie sont suspendus jusqu’à nouvel ordre, selon la même source.

    Cette décision pourrait être motivée par le fait que la France ne semble pas pris au sérieux les prendre reproches de l’Algérie au sujet notamment des déclarations tenues début octobre passé, à l’Elysée, par Emmanuel Macron, lequel était allé jusqu’à douter de l’existence de la Nation algérienne avant la colonisation française.

    Cette même colonisation, alors candidat en campagne à Alger en 2017, il l’a considérée de crime contre l’humanité. Des déclarations belliqueuses de Macron qui ont suscité une réaction énergique et ferme de l’Algérie et provoqué une levée de boucliers au pays eu égard aux « propos dangereux » (qualificatif de Tebboune dans l’entretien accordé, à Der Spiegel, le 5 octobre 2021».

    Le 2 octobre, lorsque l’ambassadeur Antar Daoud a été rappelé pour consultations, Paris ne semble pas avoir appréhendé la riposte de l’Algérie surtout que Macron a violé jusqu’aux traditions diplomatiques qui astreignent le responsable de l’État, pour des propos tenus par le premier représentant de la France officielle, à la retenue. Récemment, le locataire de l’Elysée a fait ce qui semble être son mea-culpa en déclarant, par le biais de l’un de ses conseillers qu’il respectait la souveraineté et la Nation algériennes.

    Une déclaration par laquelle il introduit son invitation adressée au président Tebboune pour participer à la Conférence de Paris sur la Libye. Sauf que là, le chef d’État algérien l’a déclinée. C’était le chef de la diplomatie nationale qui a pris part à cette rencontre suite à l’insistance des frères libyens.

    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 15/11/2021

    #Algérie #France #Macron #DGED #Maroc #Rumeurs #Intoxication #Désinformation

  • Edy Cohen prie l’Algérie de laisser Macias visiter Constantine

    Tags : Algérie, France, Edy Cohen, Enrico Macias, Israël – Edy Cohen prie l’Algérie de laisser Macias visiter Constantine

    Le chercheur et universitaire israélien Edy Cohen a exprimé son étonnement face à ce qu’il a qualifié de « montant de haine » que le peuple algérien éprouve envers l’état de l’entité sioniste et des sionistes et a exprimé son espoir que les Algériens réduisent leur hostilité envers le peuple juif, comme il l’a dit dans une vidéo publiée sur son Twitter.

    « Ce serait bien que les Algériens et leurs médias atténuent cette attaque haineuse contre les Israéliens », a déclaré Cohen.

    Il a parlé d’une campagne à travers les réseaux sociaux, menée par des Algériens contre l’État de l’entité sioniste, qui, selon lui, le dérange beaucoup.

    L’Algérie a toujours souligné, à travers plus d’un responsable, qu’elle n’est pas hostile au peuple juif, mais s’oppose plutôt à l’idéologie sioniste et aux pratiques du gouvernement israélien contre le peuple palestinien sans défense, et a appelé Israël à donner aux Palestiniens leurs droits légitimes, qui sont légalement garantis par les lois et normes internationales et les résolutions des Nations Unies.

    Edy Cohen est un chercheur israélien d’origine libanaise, et il se présente généralement comme un chercheur, un conseiller gouvernemental et un analyste spécialisé dans les affaires arabes, le conflit israélo-arabe et le phénomène du terrorisme et des communautés juives dans le monde arabe également. Aujourd’hui, il est considéré comme l’un des écrivains israéliens les plus en vue sur les affaires arabes et est l’auteur du livre « L’Holocauste aux yeux de Mahmoud Abbas ».

    À travers son tweet vidéo, Cohen supplie les autorités algériennes d’autoriser le chanteur franco-juif d’origine algérienne, Enrico Macias, à visiter sa ville natale.

    « Je lance un appel aux autorités algériennes pour qu’elles autorisent le chanteur Enrico Macias à visiter sa ville natale en Algérie (Constantine) pendant une semaine ou deux pour des considérations humanitaires, un rêve que Macias a toujours exprimé depuis qu’il a quitté l’Algérie avant l’indépendance », a-t-il ajouté.

    Eddie Cohen est considéré comme l’un des rares politiciens israéliens à avoir fait connaître au public les déclarations anti-algériennes sionistes, et il s’est habitué à de telles « déclarations » en critiquant l’Algérie pour son rejet de la normalisation et son soutien inconditionnel à la cause palestinienne, et il se positionne comme un ardent défenseur du régime marocain dans son différend avec l’Algérie. Il a dit qu’il était prêt à se sacrifier pour le bien du voisin occidental.

    Le chanteur français d’origine juive était sur le point de visiter l’Algérie au début du troisième millénaire, lorsqu’il s’est rapproché de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, lors de sa visite en France, où il l’a supplié d’être autorisé à visiter sa ville natale à Constantine. , ce que Bouteflika a accepté à l’époque, mais la mobilisation de la société civile en Algérie contre cette visite a laissé tomber la visite dans l’eau.

    À ce jour, bien que Macias ait dépassé sa huitième décennie, le chanteur français d’origine juive rêve toujours de visiter sa ville natale, et il l’a exprimé directement et l’a révélé dans certaines de ses chansons dans lesquelles il a pleuré de bon cœur de ne pas pouvoir visiter la capitale. de la Constantine orientale algérienne.

    Ceux qui connaissent le fait qu’Enrico a été empêché de se rendre en Algérie, ont confirmé que cette décision est liée à la position de ce dernier sur la révolution de libération, puisqu’il a choisi de se tenir aux côtés de l’armée d’occupation, et en raison de sa position de soutien aux pratiques sionistes contre le peuple palestinien.

    Mohamed Muslim

    Echourouk online, 14/11/2021

    #Algérie #France #Israël #Edu_Cohen #Enrico_Macias #Constantine

  • Normalisation avec Israël: Hamas salue la position de l’Algérie

    Normalisation avec Israël: Hamas salue la position de l’Algérie

    Tags : Algérie, Israël, Palestine, Hamas, normalisation – Normalisation avec Israël: Hamas salue la position de l’Algérie

    « Nous, au Hamas, sommes fiers de ces remarques algériennes et nous les soutenons », a déclaré samedi un haut responsable du Hamas, Sami Abu Zuhri.
    Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Le mouvement Hamas a applaudi le ministère algérien des affaires étrangères pour avoir réitéré le refus du pays d’avoir des relations avec l’ennemi de l’occupation israélienne et sa condamnation des démarches de normalisation arabes.

    « Nous, au Hamas, sommes fiers de ces remarques algériennes et nous les soutenons », a déclaré samedi Sami Abu Zuhri, haut responsable du Hamas.

    Abu Zuhri a décrit la position algérienne, qui a été exprimée dans des remarques récentes du ministre des affaires étrangères Ramtane Lamamra, comme un rempart contre la tentative israélienne d’empiéter davantage sur le monde arabe et le continent africain.

    ABNA, 14/11/2021

    #Algérie #Israël #Normalisation #Hamas #Palestine

  • Algérie. Un directeur d’école « pédophile » à Sétif écroué

    Tags : Algérie, Sétif, pédophilie, pédocriminalité – Algérie. Un directeur d’école « pédophile » à Sétif écroué

    L’affaire du directeur d’une école primaire poursuivi pour agression sexuelle sur mineurs et attouchements vient de connaître un rebondissement.

    Le tribunal d’Aïn-Oulmane dans la wilaya de Sétif a rendu, mercredi 10 novembre, son verdict concernant cette affaire de pédophilie ayant ébranlé le secteur de l’Éducation. En effet, le directeur de l’école qui a fait objet d’une plainte déposée par le parent de la victime aété condamné à 8 ans de prison ferme et à 30 millions de centimes d’amende. L’audience a été marquée par la présence et les témoignages choquants de l’élève âgée de 9 ans qui n’a pas hésité à raconter le déroulement de l’acte obscène dont elle a été victime. Cette dernière a subi des attouchements sexuels après avoir été déshabillée par le directeur de l’école dans son bureau.

    L’accusé, de son côté, a nié les faits en expliquant qu’il a juste fouillé la fillette pour l’empêcher d’introduire du chocolat et des bonbons en classe. Cependant, le rapport du médecin légiste, présenté par le père de la victime, prouve que cette dernière a effectivement subi des attouchements sexuels. De ce fait, le procureur de la République avait requis la semaine passée une peine de 10 ans à l’encontre du directeur, pour attentat à la pudeur sur mineur. Finalement, l’accusé a écopé de 8 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 300.000 dinars. La direction de l’Éducation de Sétif a fortement condamné cet acte, tout en annonçant sa décision d’envoyer le directeur à la retraite. Faceà touys ces dangers qui guetteent leurs enfants, les parents affichent leur inquiétude. L’un d’eux s’inquiète : « on surveille nos enfants quand ils sortent de la maison pour aller à l’école, mais comment les protéger quand ils sont à l’intérieur de l’établissement scolaire ? »

    Subventions en Algérie : Des milliards de dinars profitent aux riches

    La proposition du gouvernement concernant la levée des subventions généralisées de l’État sur les produits de première nécessité continue d’alimenter l’actualité.

    Après les réserves émises par les membres de l’APN, le Premier ministre répond et défend le projet de l’exécutif. Intervenant hier samedi lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux réponses aux députés, Aïmene Benaberrahmane a tenu à répondre aux préoccupations des députés, notamment en ce qui concerne la levée des subventions introduite dans le projet de loi des finances 2022. Dans sa réponse, le Premier ministre a rappelé que la valeur des subventions sur les produits alimentaires en 2019 était à hauteur de 2.649 milliards de DA, soit un taux de 13 % du revenu global. Ainsi il souligne que le gouvernement veut désormais que le soutien de l’État soit plus efficace. Pour ce qui est du ciblage des catégories éligibles pour les subventions ciblées que l’État compte adopter dès janvier 2022, le premier responsable au gouvernement se dit compter sur les députés pour élaborer les listes.

    « Nous allons définir ensemble les catégories éligibles à travers la commission que nous allons mettre en place avec vous », a-t-il déclaré à l’adresse des députés. Toujours dans son plaidoyer, le Premier ministre affirme que son « gouvernement n’accepte pas que ce soutien qui s’élève à 17 milliards de dollars, profite à ceux qui ne le méritent pas et aux intermédiaires qui dilapident l’économie nationale ». À ce propos, il ajoute que « certains cercles veulent continuer à bénéficier de ces transferts en empêchant qu’ils arrivent à qui de droit. Nous voulons destiner ces transferts aux secteurs de la Santé, de l’Éducation et à l’amélioration des salaires », a-t-il encore souligné. D’ailleurs, il estime que « ce sont les familles aisées qui bénéficient le plus des subventions de l’État ». Dans ce sens, il explique que « seulement 76 milliards de dinars sont destinés aux familles nécessiteuses contre 100 milliards de dinars des subventions qui vont aux familles aisées ». or, les « intermédiaires bénéficient annuellement de 152 milliards dans le cadre de la politique des transferts sociaux », a-t-il encore précisé. Dans le même sillage, il ajoute que « nous devons utiliser l’argent public de façon à nous permettre d’être un pays développé ». Nous « n’accepterons pas que ces aides, qui représentent 17 milliards de dollars, bénéficient à des gens qui ne les méritent pas », a asséné le Premier ministre qui s’en prend aux indus bénéficiaires des aides de l’État accusés d’avoir « ruiné l’économie nationale ». Le Premier ministre veut récupérer ces sommes qui ont indûment profité aux riches pour les réinvestir dans les infrastructures et les équipements dans l’éducation, la santé et pour l’amélioration des salaires.

    « L’État pourra économiser des centaines de milliards de dinars », a indiqué M. Benabderrahmane. Deux autres raisons imposent au gouvernemen de revoir sa politique de subvention. En plus de la crise économique induite par la baisse des recettes pétrolières, il s’agit du phénomène regrettable du gaspillage et du fléau de la contrebande qui trouvent eur source dans les prix bon marché pratiqués sur les produits subventionnés, à l’instar des carburants et des tabacs. Ces deux derniers produits figurent en tête des saisies opérées par les éléments de l’armée dans la lutte contre la contrebande aux frontières.

    Le Midi libre, 14/11/2021

    #Algérie #Sétif #Pédophilie #subventions

  • Algérie : La pomme de terre, actrice politique inattendue

    Tags: Algérie, pomme de terre, prix – Algérie : La pomme de terre, actrice politique inattendue

    Principale alimentation des Algériens, en été comme en hiver, la pomme de terre s’invite depuis deux mois au Conseil des ministres, en réunion du Gouvernement et justifie mise en garde, révocation et autres sanctions.

    Les promesses d’inonder le marché avec de la pomme de terre d’importation n’ont pas abouti. Le marché fonctionne avec du réel actuel et non pas avec le virtuel absent. C’est une règle qui date des temps bibliques, mais qui serait encore plus incollable aujourd’hui.

    Les prix de la pomme de terre ont flambé ces derniers en Algérie pour atteindre les 130 à 140 dinars le kilogramme. … Au prix de gros, un kilo de pomme de terre s’est stabilisé entre 60 et 90 DA ; mais au détail, elle était à 95 dinars dans les marchés les plus populaires, Badjarah, Sorécal et Les Eucalyptus. Avec les pluies torrentielles des derniers jours, il ne faut pas s’attendre à une embellie.

    Mais qu’est-ce qui ne va pas bien dans nos terres, pourtant si prodigues en pomme de terre ? Peu avant l’été, des spécialistes en agriculture, réunis à Guelma, ont affirmé que l’Algérie est capable d’assurer aux citoyens de la pomme de terre fraîche tout au long de l’année en recourant à un cycle de culture agricole alternant céréales et pomme de terre.

    « Sur papier », la feuille de route du ministère de l’Agriculture et du Développement rural visait à porter la production nationale annuelle de ce tubercule à 65 millions de quintaux d’ici 2024, contre 50 millions de quintaux actuellement, selon Rabah Filali, directeur central au ministère. Dans les faits, les choses n’ont pas suivi. Le ministère a été incapable de stabiliser le marché, encore moins les prix, qui, de jour en jour, ont atteint des pics et motivé une véritable « chasse à l’homme » pour découvrir qui parmi les revendeurs joue le rôle de spéculateur patenté.

    Des experts ont affirmé à L’Expresse que la concrétisation d’un véritable programme de production de la pomme de terre repose sur l’exploitation idoine des terres agricoles proches des sources d’eau en produisant par alternance les céréales et la pomme de terre sur les mêmes parcelles. « Toutes les conditions existent pour mettre en œuvre cette technique pour le développement de la production nationale de la pomme de terre ».

    Rezig n’a d’autres choix pour le moment que d’importer en quantités suffisantes pour noyer le marché et faire fondre les prix, puisque le prix de la pomme de terre est devenu ces dernières années un indicateur incontournable de pouvoir d’achat du citoyen algérien. Si cela est en soi une preuve de le détérioration de la situation économique, le hausse les prix de cette denrée, indispensable aux algériens, n’a rien arrangé aux choses. A 140 dinars le kilo sur les étales de certains marchés, elle peut créer à tout moment des zones de turbulences extrêmes suite à cette détérioration sans précédent du pouvoir d’achat.

    C’est en Conseil des ministres qu’il a été établi que le gouvernement pourrait « recourir à l’importation, à titre urgent et exceptionnel, pour préserver le pouvoir d’achat de citoyen ». Il n’en fallait pas plus apparemment pour le ministère de commerce pour lancer une vaste opération d’importation de pomme de terre. Ainsi, le département de Kamel Rézig, le ministre du commerce, a décidé d’importer des milliers de tonnes de pomme de terre, dans le cadre de la lutte contre la spéculation et la hausse les prix des produits de première nécessité. Mais cela exigera encore combien de temps ?

    100 milliards de subventions profitent à ceux qui ne le méritent pas

    Le premier ministre et ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, a indiqué que les transferts sociaux s’élèvent à 17 milliards de dollars. En réponse aux questions des députés sur le projet de loi de Finances 2022, le premier ministre a indiqué que l’État n’abandonnerait pas son rôle social et continuerait à soutenir les catégories les plus vulnérables.

    Le Premier ministre a affirmé que les familles financièrement aisées sont actuellement les plus grandes bénéficiaires du système de soutien, soulignant que l’État cherche à combattre et à réduire les différences entre les familles nécessiteuses et les familles aisées. 

    Le ministre a déclaré que son gouvernement veut que l’aide soit plus efficace et aillent aux familles nécessiteuses, et nous étudierons comment transférer l’aide globale vers une aide en espèces destinée aux familles.

    L’État n’accepte pas que l’aide soit dirigée vers des personnes qui ne le méritent pas et des personnes qui continuent à profiter de l’économie nationale, soulignant que l’aide est dirigée vers le secteur de la santé et de l’éducation.

    Le ministre a déclaré que l’État souhaitait que le système de subventions soit plus efficace et qu’il s’adresse aux familles nécessiteuses, soulignant que l’État n’accepterait pas que ces aides de 17 milliards de dollars soient dirigé vers les personnes qui ne le méritent pas.

    À ce propos, il explique que « seulement 76 milliards de dinars sont destinés aux familles nécessiteuses contre 100 milliards de dinars des subventions qui vont aux familles aisées ».

    L’Express, 14/11/2021

    #Algérie #Pommes_de_terre #Prix

  • Tebboune plaide pour une nouvelle diplomatie algérienne

    Tags: Algérie, Tebboune, Diplomatie – Tebboune plaide pour une nouvelle diplomatie algérienne

    Il a donné des orientations aux missions diplomatiques et consulaires
    En présidant, jeudi dernier, une séance de travail avec des chefs de missions diplomatiques et consulaires accrédités auprès de nombre de pays en Europe et en Amérique du Nord, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a saisi cette opportunité pour donner des instructions et des orientations permettant d’améliorer la performance de l’action du corps diplomatique et de nos représentations pour être au diapason de la nouvelle conception de la diplomatie algérienne.

    La réunion a été consacrée à la concrétisation de la nouvelle politique adoptée par l’Etat envers la communauté nationale à l’étranger, et visant l’amélioration de ses conditions dans les pays hôtes et le renforcement des liens, sous toutes leurs formes, avec la patrie. Ceci intervient au lendemain d’une conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes qui s’est tenue au Palais des Nations au Club des Pins et au cours de laquelle le chef de l’Etat a mis l’accent sur l’importance stratégique majeure de la communauté nationale établie à l’étranger et de la diplomatie économique, appelant le corps diplomatique à leur accorder un intérêt particulier. Il avait exhorté le corps diplomatique à «développer les méthodes et les moyens pour une concrétisation, véritable et pratique, de l’intérêt particulier que accordé à la communauté. «En effet, notre communauté installée dans les quatre coins du monde recèle des compétences lui permettant d’apporter un plus qualitatif aux efforts de développement dans notre pays. Armée d’une forte volonté, notre communauté ne demande que son association à cet effort collectif à travers l’entrepreneuriat innovant, l’échange d’expertises et la formation», soutient Tebboune.

    Selon le président de la République, «il est impératif donc de mettre en place des cadres et des mécanismes idoines pour gérer cette opération et permettre aux membres de notre diaspora aux talents avérés d’apporter leurs contributions». «Vous devez communiquer avec la communauté en mettant à leur disposition des numéros verts outre l’ouverture de canaux de communication directs ou électroniques», insiste le chef de l’Etat.

    Consacrer le rôle de l’Algérie en tant qu’acteur influent susceptible de contribuer sérieusement à faire face aux défis internationaux en proposant des idées et des initiatives de nature à consolider l’action multilatérale»

    Tebboune a rappelé que «nos diplomates sont désormais invités à se positionner à l’avant-garde des efforts nationaux visant le renforcement de l’attractivité de l’Algérie vis-à-vis des sociétés étrangères ainsi que le soutien aux entreprises nationales en vue d’accéder aux marchés internationaux, et ce, à travers l’étude des types de marché et la consommation en plus de la définition des opportunités disponibles, pour les produits algériens». Par ailleurs, le chef de l’Etat a salué le rôle de la diplomatie «qui a contribué décisivement, d’abord, durant la libération nationale aux côtés de l’Armée de libération nationale (ALN), puis, au lendemain de l’indépendance, à l’édification de l’Etat et l’aplanissement de moult difficultés et défis». «Il vous incombe, vous femmes et hommes de la diplomatie, une grande responsabilité pour maintenir vivace ce patrimoine historique sacré, afin de renforcer le rôle de la diplomatie algérienne dans la défense des intérêts suprêmes de la nation, la préservation de sa sécurité nationale et la souveraineté de ses décisions, et l’édification de l’Algérie nouvelle qui demeure, aux yeux du peuple algérien, une aspiration civilisationnelle», poursuit le président de la République.

    Et d’ajouter que «l’ordre mondial a connu, tout récemment, des bouleversements inédits engendrés par une série de facteurs et de phénomènes, notamment après l’émergence de plusieurs nouveaux acteurs. Une situation qui requiert une opération d’adaptation continue des missions de la diplomatie algérienne et de ses domaines de déploiement, et ce, dans le cadre du respect des principes et des valeurs constantes de notre politique extérieure», souligne Tebboune dans son allocution. «Sur le plan international, il demeure nécessaire de prendre des mesures proactives en vue de consacrer le rôle de l’Algérie en tant qu’acteur influent susceptible de contribuer sérieusement à faire face aux défis internationaux en proposant des idées et des initiatives de nature à consolider l’action multilatérale», explique le chef de l’Etat. Intervenant dans le même cadre, le Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a appelé les représentations diplomatiques et consulaires algériennes à promouvoir la destination Algérie en tant que «destination touristique par excellence».

    Les représentations diplomatiques et consulaires doivent «contribuer à la réalisation de ces objectifs, en œuvrant à la promotion de la destination Algérie et des investissements dans le domaine touristique».

    En dépit des grandes potentialités naturelles du pays, le secteur du tourisme est confronté à de nombreux obstacles et nécessite un plan de relance pour faire de l’Algérie une destination touristique par excellence, a souligné Benabderrahmane dans son allocution au 2e jour des travaux de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes qui se tient au Palais des Nations au Club des Pins sous le thème : «La diplomatie algérienne et les défis internationaux de l’Algérie nouvelle.» Il a précisé que cette relance implique entre autres de «faciliter les mesures d’obtention du visa au profit des touristes étrangers, de diversifier l’offre touristique, d’œuvrer à la réalisation de pôles touristiques d’excellence conformes aux standards internationaux et d’encourager le recours aux formules attractives».

    Le Premier ministre a, en outre, souligné que les représentations diplomatiques et consulaires doivent «contribuer à la réalisation de ces objectifs, en œuvrant à la promotion de la destination Algérie et des investissements dans le domaine touristique». Il a évoqué un volet important des priorités de l’action gouvernementale, lié à la coopération internationale pour des partenariats gagnant-gagnant qui cadrent avec les efforts nationaux pour la mise en place d’une économie nationale cohérente, créatrice de richesses et d’emplois, non dépendante de la rente pétrolière et ouverte à l’investissement étranger. «Nos missions diplomatiques sont appelées à mettre en place des bases de données économiques et commerciales et à élaborer des documents constamment mis à jour pour mieux répondre à la demande en matière de statistiques et d’indicateurs économiques sur les opportunités d’investissement et de partenariat», a-til ajouté.

    L’objectif «suprême», affirme-t-il, étant «d’ériger nos missions diplomatiques en une force de proposition pour le soutien à la croissance économique, l’attraction des investissements directs étrangers (IDE) et la promotion de la destination Algérie» et de son rayonnement culturel sur les plans régional et international, notamment en cette conjoncture marquée par de grands défis à relever par fidélité à la Déclaration du 1er Novembre 1954».

    Je tiens à rappeler à ce propos que cette question figure en tête des priorités du programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, car le succès de tout programme de développement est lié à l’adhésion de l’élite et du citoyen à ce dernier»

    Le Premier ministre a, en outre, évoqué le rôle important de la communauté nationale à l’étranger dans le développement du pays, appelant les missions diplomatiques à prendre en charge les préoccupations de cette catégorie qui regroupe un grand nombre de compétences, de chercheurs et d’enseignants. Benabderrahmane a précisé que les membres de la communauté algérienne, qui regroupe un nombre de plus en plus croissant de compétences, de chercheurs et d’enseignants de haut niveau, ont exprimé leur volonté d‘apporter leur savoir-faire et assurer des formations de haut niveau en Algérie.

    A ce titre, le Premier ministre a souligné «l’impératif d’œuvrer au parachèvement du projet du portail électronique dédié aux compétences nationales établies à l’étranger, pour une meilleure contribution au développement des domaines scientifiques et techniques, des nouvelles technologies de l’information et de la communication et de l’intelligence artificielle, ainsi que d’autres domaines de l’économie de la connaissance. «Pour un apport volontaire et régulier au processus d’édification du pays, notre communauté a besoin de renouer avec la confiance. Je tiens à rappeler à ce propos que cette question figure en tête des priorités du programme du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, car le succès de tout programme de développement est lié à l’adhésion de l’élite et du citoyen à ce dernier», a-t-il dit.

    Benabderrahmane a exhorté les missions diplomatiques algériennes à «écouter les préoccupations de la communauté et à accompagner les compétences nationales à l’étranger, en leur apportant le soutien et l’appui nécessaires dans leurs domaines d’activité au sein des instances, des organisations et des centres de recherche».

    T. Benslimane

    L’Echo d’Algérie, 13/11/2021

    #Algérie #Tebboune #Diplomatie