Catégorie : Algérie

  • Air Algérie accablée par ses prix exorbitants

    Tags : Algérie, Air Algérie, prix, billets – Air Algérie accablée par ses prix exorbitants

    La compagnie aérienne Air Algérie a été encore éclaboussée à cause des prix des billets d’avion. Après avoir été désavouée par le gouvernement, le député de l’émigration, Abdelouhab Yagoubi a enfoncé davantage le clou, dimanche 13 novembre, lors de son intervention à l’Assemblée populaire nationale (APN).

    Selon Algérie-expat, ces dernières semaines, le débat autour des prix des billets pratiqués par Air Algérie est très animé. Cette dernière est très critiquée « à cause de ses coûts jugés exorbitants ».

    Après l’annonce le 9 novembre dernier par le Premier Ministre de la mise en place d’une commission d’enquête pour chercher la faille ayant causé la hausse des prix sur les vols d’Air Algérie, le député de l’émigration Abdelouhab Yagoubi est revenu à la charge dimanche pour dénoncer les tarifs de la compagnie nationale. « Chiffres à l’appui, il a affirmé que la compagnie fait dans l’extorsion de fond dont sont victimes les ressortissants algériens », indique Algérie-expat.

    Selon la même la source, Yagoubi a « a expliqué que le prix du billet d’avion du vol Alger-Paris en aller-retour ne devrait pas dépasser les 70 euros en prenant en considération toutes les charges du voyage que l’entreprise prend en compte. « Ce billet est cédé actuellement à 1000 euros pour une seule personne, soit 1300 % du prix réel du ticket », a-t-il indiqué.

    Par ailleurs, ajoute Algérie-expat, le même député a interpellé le Premier ministre qui était présent à la séance du parlement sur l’ouverture totale des frontières en Algérie afin de permettre la reprises des vols et des traversées maritimes de et vers l’Algérie.

    « Un autre problème a été soulevé par le même orateur. Il s’agit de celui du rapatriement des dépouilles des ressortissants algériens décédés à l’étranger. Il a souligné dans ce registre, qu’il n’arrête pas d’être interpellé par des Algériens de différentes villes de France, mais aussi de la Tunisie, de la Belgique et de l’Egypte sur ces cas. Des personnes attendent toujours le rapatriement des cadavres de leurs proches. « Que dois-je leur répondre, M. le Premier ministre ? », s’est demandé Abdelouhab Yagoubi », conclue le site des expatriés algériens.

    #Algérie #Air-Algérie #Billets #Prix #Tarifs

  • Saïd Chengriha :  » Relire notre Histoire « 

    Tags: Algérie, colonialisme, France, mémoire, histoire – Saïd Chengriha :  » Relire notre Histoire « 

    A l’occasion d’une visite de travail et d’inspection qu’il a effectuée vendredi à l’établissement de rénovation du matériel auto de Dar El-Beïda en 1ère Région militaire (Alger), le général de corps d’Armée Saïd Chengriha, Chef d’état-major de l’ANP, a affirmé que  » le colonialisme, dans sa nouvelle manifestation, a su très tôt que la confrontation directe avec les peuples n’est plus efficace « , soulignant l’impératif de  » suivre l’exemple des héros de la glorieuse Révolution de Novembre 54 « , a indiqué vendredi un communiqué du MDN .

    À cette occasion, qui intervient après quelques jours de la célébration par notre pays du 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954, je tiens à souligner que le colonialisme, dans sa nouvelle manifestation, a su très tôt que la confrontation directe avec les peuples n’est plus efficace et qu’elle lui coûte d’énormes pertes, notamment humaines, que son opinion publique n’est plus prête à accepter », a souligné le général de corps d’Armée dans une allocution d’orientation prononc ée à l’occasion d’une visite de travail et d’inspection qu’il a effectuée hier à l’Etablissement de rénovation du matériel auto de Dar El- Beïda (Alger), en 1ère Région militaire. Selon M. Chanegriha, le colonialisme « s’est tourné, alors, vers d’autres formes d’affrontement, qui dépassent les formes classiques de la guerre, dans l’objectif de briser chez l’adversaire toute volonté de résistance », relevant que « pour lutter efficacement contre cette nouvelle forme de guerre, il nous appartient de relire avec attention l’Histoire de notre pays pour appréhender un aperçu des méthodes de ce mode opératoire nouveau, mais aussi ancien et d’en déduire les moyens de riposte ».

    En ce sens, le général de corps d’Armée a soulign é que « le colonialisme français a adopté les méthodes de la guerre psychologique dès le début de l’occupation, en vue de contraindre le peuple algérien à abandonner toute forme de résistance ». « Dans ce sillage, les historiens sont unanimes quant au recours du colonialisme français aux procédés de la guerre psychologique, dès le début de la colonisation, à travers notamment la ruse et la propagation de l’idée selon laquelle l’occupation de l’Algérie par la France avait pour objectif de contribuer à la civilisation de sa population, que l’armée française est une armée invincible », a-t-il souligné.

    « En conséquence, il est inutile de lui faire face et que le salut du peuple réside dans la soumission et l’abandon de toute forme de résistance », a ajouté Said Chanegriha. Pour le général de corps d’Armée, « cette situation est demeurée ainsi jusqu’à l’apparition de jeunes nationalistes, qui étaient très tôt conscients de cette fourberie, et qui étaient convaincus, notamment après les massacres du 08 mai 1945, que ce qui est pris par la force ne peut être rétabli que par la force ». Il a ajouté que « suite à quoi, ces héros ont oeuvré à extirper ces idées néfastes des esprits des Algériens et à éveiller en eux le sens de la résistance, en répandant l’idée selon laquelle le colonialisme n’est pas une fatalité pour l’Algérie et qu’il est possible de le combattre, de le vaincre et de restituer la gloire de la Nation et ce, à condition que l’Algérien ait confiance en lui même et ait l’esprit d’initiative et de libre action ».

    A cet égard, il a relevé que « pour mettre en échec ce genre de guerres nouvelles, il est impératif de suivre l’exemple de nos aïeuls ». « Nous devons suivre l’exemple de ces braves héros pour faire face à ce genre de guerres nouvelles, en renforçant notre unité nationale, en oeuvrant à mettre en relief tout ce qui nous unit et en bannissant tout ce qui nous divise, tout en retrouvant la confiance en nos capacités et aptitudes, car chaque fois que nous avons eu confiance en nous-mêmes et cru en nos capacit és, nous avons réalisé des miracles « , a révélé le général de corps d’Armée. Relire l’Histoire de la Révolution de Novembre 54, les crimes commis par la France coloniale, c’est d’abord l’impératif du transfert en Algérie des archives de la colonisation exigé par l’Etat algérien depuis les années 80. Une revendication légitime et essentielle.

    L’Algérie est l’un des rares pays du tiers monde engagé dans l’écriture, la mise à jour, la formulation d’une histoire écrite, scientifique, qui lui est propre. Disposer des archives du colonisateur permettrait aux historiens et à la nouvelle génération d’artisans de l’histoire écrite de la nation algérienne de mieux étayer certains développements surtout en cette période de forts contentieux algero-français : elles contiennent en effet des rapports adress és à leurs supérieurs respectifs par les agents de la répression coloniale sur le terrain ; d’où ma possibilité de mesurer, de cerner, de comprendre les luttes incessantes et multiformes que les plus obscurs paysans algériens ont de tout temps menées contre l’occupant français.

    Après l’Indochine, la Tunisie et le Maroc, l’Algérie donnait le 1er Novembre 54 l’estocade, à l’empire colonial français et ouvrait l’ère de la décolonisation (imposée ou consentie ), qui se poursuit encore, soixante-sept ans après cette date historique.

    Ces archives permettront aussi aujourd’hui à faire comprendre à l’actuel président français, Emmanuel Macron et de relire la mentalité, les références intellectuelles, les motivations des aînés colonisateurs. Disposer des archives de sa propre colonisation, la nation algérienne libérée d’un joug colonial de 132 ans d’occupation peut à pré- sent mesurer le chemin parcouru et connaître le proche passé révolu mais aussi d’appuyer ses arguments, ses preuves d’une guerre qui ne voulait pas dire son nom.

    L’Algérie y perdit le dixième de sa population dans une guerre meurtrière. Ces archives de la colonisation de l’Algérie et de l’Afrique de Nord, actuellement concentrées à Aix-en-Provence, abritent d’étonnants documents, recèlent d’inattendus secrets. Aux historiens attentifs, ces archives livrent des révélations surprenantes : la brutalit é, le cynisme, mais aussi toute extraordinaire  » bonne foi  » de l’occupant français qui dépeça l’Algérie tout au long du XIXé siècle.

    B. Chellali

    Le Maghreb.dz, 14/11/2021

    #Algérie #Histoire #France #Colonialisme #Mémoire

  • Algérie: L’Armée arrête des orpailleurs mauritaniens

    Tags : Algérie, Mauritanie, ANP, orpailleurs – Algérie: L’Armée arrête des orpailleurs mauritaniens

    Les éléments de l’Armée Nationale et Populaire ont arrêté vendredi dans la soirée trente orpailleurs, de nationalité mauritanienne. Vingt et un (21) membres de ce groupe ont été relâchés, alors que (9) autres ont été maintenus en détention.

    Un des orpailleurs relâché a révélé à l’agence de presse mauritanienne qu’ils ont été arrêtés par l’armée algérienne sur les frontières entre les deux pays.
    Les neuf personnes qui avaient leurs pièces d’identités ont été maintenues en détention alors que les autres ont été relâchés, a-t-il ajouté.

    El Khabar, 13/11/2021

    #Algérie #Mauritanie #Orpailleurs

  • Algérie : l’Etat ne renoncera pas à son rôle social

    Tags : Algérie, rôle social, subventions, aide – Algérie : l’Etat ne renoncera pas à son rôle social

    Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a indiqué samedi que l’Algérie « ne renoncera pas à son rôle social » tout en s’employant à assurer le ciblage des véritables bénéficiaires des subventions.

    « Il y a un malentendu sur le passage des subventions généralisées aux subventions ciblées prévu dans le projet de loi de finances (PLF) 2022 », a dit M. Benabderrahmane qui répondait aux préoccupations des députés lors d’une séance plénière, conduite par le président de la chambre basse du Parlement, Brahim Boughali, en présence de membres du gouvernement, affirmant que « l’Etat ne renoncera pas à son rôle social ».

    « Les subventions, dont la valeur s’élève à 17 milliards de dollars, ne profiteront plus aux indus bénéficiaires et autres intermédiaires qui ont saigné l’économie nationale en bénéficiant de ces transferts », a soutenu le Premier ministre.

    Et d’expliquer que « les fonds récupérés sur le surplus des subventions sociales de l’Etat, après le ciblage des véritables bénéficiaires, seront affectés à d’autres secteurs comme la Santé et l’Education et serviront à la revalorisation des salaires ».

    Nous définirons « ensemble » les mécanismes de mise en œuvre de l’article 187 relatif à la mise en place d’un dispositif national de compensation monétaire au profit des ménages qui y sont éligibles, a-t-il dit, relevant que ces mécanismes seront mis en place dans le cadre d’un « comité devant se charger de l’examen des modalités permettant de passer de la subvention généralisée au système de compensation monétaire au profit des véritables bénéficiaires ».

    Benabderrahmane a fait état, dans ce cadre, d’une étude approfondie lancée il y a plusieurs années, afin de fixer les modalités de ciblage des ménages éligibles aux subventions de l’Etat, avec le concours de plusieurs départements ministériels, notamment les ministères de l’Intérieur, des Finances et de la Solidarité nationale, en sus de l’Office national des statistiques (ONS).
    En 2021, le groupe de travail, créé en 2006, a été élargi pour inclure des représentants du Conseil de la nation, lequel sera à nouveau élargi pour regrouper tous les experts et les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), a-t-il précisé.

    Le Premier ministre a en outre souligné que la valeur des transferts sociaux au titre de l’exercice 2022 s’élèvera à 1.942 milliards DA, soit 8,4% du produit intérieur brut (PIB), avec une baisse de 19% par rapport aux prévisions de la loi de Finances complémentaire (LFC) 2021.

    Eddiwan, 13/11/2021

    #Algérie #Role_social #Subventions

  • Algérie. Nouvelles nominations au ministère de la défense

    Tags: Algérie, défense, armée, ANP – Algérie. Nouvelles nominations au ministère de la défense

    Le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale a installé, ce samedi 13 novembre, le Chef du Département Transmissions, Systèmes d’Information et Guerre Electronique et le Directeur de l’Administration et des Services Communs du MDN, indique un communiqué de l’institution.

    « Au nom de Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la Défense Nationale, Monsieur le Général-Major Mohammed Salah Benbicha, Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale, a présidé, ce samedi 13 Novembre 2021, la cérémonie d’installation officielle du Général Titouche Nabil Youcef, dans les fonctions de Chef du Département Transmissions, Systèmes d’Information et Guerre Electronique , en remplacement de feu Général-Major Bedjghit Farid, ainsi que du Général Abdou Abdelaziz, dans ses fonctions de Directeur de l’Administration et des Services Communs du Ministère de la Défense Nationale en remplacement du Général-Major Mokrani Abderrahmane », précise la même source.

    La cérémonie d’installation s’est déroulée en présence des Chefs de Départements, du Contrôleur Général de l’Armée, des Directeurs et des Chefs de Services du Ministère de la Défense Nationale et de l’Etat-major de l’Armée Nationale Populaire.

    A cette occasion, le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale a donné des orientations et des instructions aux cadres, portant, en substance, sur la nécessité de la poursuite des efforts, pour atteindre les objectifs tracés par le Haut Commandement, et aussi la préservation des matériels et des équipements mis à disposition, ainsi que le maintien d’une disponibilité permanente, conclut le MDN.

    Ali B.

    L’Espoir libéré, 13/11/2021

    #Algérie #Armée #ANP #Défense

  • En plus du gaz: L’Espagne se tourne vers le pétrole algérien

    Tags: Algérie, Espagne, gaz, pétrole, sahara blend – En plus du gaz: L’Espagne se tourne vers le pétrole algérien

    En plus du gaz, l’Espagne a quasiment multiplié par trois (+286%) ses achats en sahara blend (appellation pour designer le pétrole algérien) pour représenter 5,5% du pétrole importé par la péninsule ibérique au courant du mois de septembre.

    C’est ce qui ressort du rapport de la Corporation des Réserves Stratégiques de Produits Pétroliers (CORES), organisme placé sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et des opérateurs pétroliers, et justement chargée d’assurer la sécurité et la diversification des approvisionnements en hydrocarbures. Ce regain d’intérêt pour le pétrole algérien du côté espagnol semble s’inscrire dans la durée. Les rapports de presse parlent d’un côté de tensions politiques avec certains fournisseurs habituels et de l’autre, on souligne la qualité des rapports entre nos deux pays. En effet, malgré la fin de fonction du GME, le gouvernement de Pedro Sánchez, grâce aux visites à Alger du ministre des Affaires étrangères (José Manuel Albares) et de la Transition-Énergie (Teresa Ribera), a établi de bonnes relations commerciales en matière énergétique. «L’Algérie n’était pas considérée comme un partenaire privilégié lorsqu’il s’agissait d’importer du pétrole», estime un spécialiste cité par la presse espagnole. Ce dernier note que la situation «a radicalement changé ces derniers mois.»

    Au vu des chiffres publiés par la CORES, l’Algérie n’est pas le seul fournisseur espagnol qui a progressé. La Libye, a quasiment multiplié par quatre ses livraisons vers l’Espagne. Au cours des douze derniers mois, les deux pays nord-africain représentent plus de 10% du total. L’Algérie et la Libye ont compensé la baisse des importations en provenance d’autres pays.

    Le gaz algérien bat des records

    D’un autre côté, toujours selon le rapport de cet organisme, l’Algérie a, durant le mois de septembre, dépassé la barre de la moitié des importations du gaz par l’Espagne pour atteindre les 52,4% seulement sur la partie gaz naturel. Durant cette période, l’Espagne a profité de la disponibilité des deux gazoducs pour reconstituer ses réserves stratégiques (ils ont atteint fin octobre les 50 jours). Même si d’autres livraisons importantes ont été effectuées à cette période par GNL, c’est à partir du mois de novembre que la cadence de livraisons de GNL va sensiblement augmenter. On estime que le gaz naturel livré par bateau à partir de l’Algérie a connu un fort rebond (+ 300%) et la tendance va se poursuivre au courant des prochains mois. Sur le plan de la logistique, c’est une armada de méthaniers algériens qui atteint une demi-douzaine qui sera chargée de transporter les quantités de GNL pour l’approvisionnement des usines de regazéification d’Enagás reparties à travers six villes espagnoles.

    L’Espagne hub gazier

    Les craintes des espagnoles en termes d’alimentation en gaz font désormais partie du passé. Plus aucun analyste n’ose remettre en doute les capacités de l’Algérie à satisfaire à l’ensemble des besoins du marché espagnol. Au contraire, la presse ibérique a souligné les récentes exportations de gaz de l’Espagne vers certains pays. Le rapport du CORES montre que les exportations ont été multipliées par sept en glissement annuel avec des expéditions record vers l’Inde, la Chine, pour la première fois depuis octobre 2014, mais aussi aux États-Unis, ce qui n’était pas arrivé depuis mai de cette année-là. Les trois puissances à elles seules ont absorbé près des trois quarts (73 %) des expéditions de gaz en pleine crise énergétique. Rappelons que pour toutes quantités de gaz en provenance de l’Algérie, une «clause de destination» contenue dans les contrats gaziers à long terme de la Sonatrach avec ses clients, exige de ces derniers d’avoir l’accord préalable du fournisseur pour réexporter le gaz qu’il leur fournit.

    C. S.

    L’Algérie Aujourd’hui, 13/11/2021

    #Algérie #Espagne #Gaz #Pétrole #Sahara_blend

  • Le Maroc se cache derrière le silence

    #Tags: Algérie, Maroc, Sahara Occidental – Le Maroc se cache derrière le silence

    Commentant l’assassinat par l’armée d’occupation marocaine de trois Algériens à Bir Lahlou, Abdelkader Taleb Omar a vilipendé le silence officiel de la monarchie. «Le Maroc, dit-il, n’a pas le courage de reconnaître ni de démentir ouvertement le crime…»
    Pour Ahmed Adimi, le Makhzen fait sienne une «politique de terreur pour barrer la route à tous ceux qui tentent d’accéder au marché mauritanien». L’universitaire a exclu un affrontement militaire direct avec le Maroc, «compte tenu de la puissance de l’Armée algérienne» et de la donne géopolitique.
    «La France, explique-t-il, n’a pas intérêt car plus de 6 millions d’Algériens résident en France». H. H.

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    Edito : Constance

    Sortir de la crise, rétablir la paix et la sécurité en Libye, tourner la page des affrontements fratricides et des luttes sanglantes, retrouver impérativement la stabilité politique et construire un Etat de droit, passent par la concrétisation des priorités de l’étape actuelle consistant en la tenue des échéances électorales prévues le 24 décembre prochain sous l’égide de l’ONU, des élections libres, justes, inclusives et crédibles, le retrait des mercenaires et des forces étrangères, l’unification des institutions et la réalisation de la réconciliation nationale.
    Des progrès sont réalisés. La signature de l’accord de cessez-le-feu le 23 octobre 2020, le lancement de la réunification des institutions de l’État et la mise en place du gouvernement d’union nationale en mars 2021 en sont les actes les plus significatifs.

    Vis-à-vis de la crise qui secoue la Libye, depuis dix ans, la position de l’Algérie demeure constante. Elle prend appui sur sa doctrine et ses principes cardinaux qui l’ont de tout temps sous-tendu, à savoir le respect de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité des Etats, la non-ingérence dans leurs affaires intérieures, le respect des règles de bon voisinage, le règlement pacifique des différends et le soutien aux causes justes.
    S’agissant de la Libye, notre pays exhorte toutes les parties étrangères, toutes formes confondues, à respecter la souveraineté de la Libye, son intégrité territoriale et l’indépendance de ses décisions. La période cruciale actuelle que traverse ce pays impose indubitablement une adhésion et un soutien efficace pour lui permettre de préserver sa souveraineté et l’unité de son territoire.

    En cela, l’approche algérienne est une référence et un exemple à encourager et à soutenir, notamment en ce qui concerne la tenue d’élections régulières et transparentes qui mèneraient la Libye à bon port. C’est une base importante pouvant contribuer à la résolution de la crise. L’attachement ferme et loyal de l’Algérie et sa solidarité permanente avec uniquement le peuple libyen, jusqu’au rétablissement de la sécurité et de la stabilité, ses efforts en faveur du resserrement des rangs des Libyens ont été réitérés lors de la rencontre entre le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra et son homologue Nadjla Al-Mangoush, en marge de la Conférence de Paris. Pour l’Algérie, la stabilité de la Libye est vitale et son essor économique est essentiel dans une région particulièrement convulsionnée. En effet, les attaques terroristes et l’insécurité croissante dans les pays du Sahel, ainsi que leurs effets déstabilisateurs sont des ingrédients supplémentaires qui alimentent l’instabilité, sapent les fondements des Etats.

    La question que se pose la communauté internationale est de savoir quelles sont les chances de succès de ces élections et surtout l’acceptation de leurs résultats par tous les belligérants. Les Libyens sont lassés des conflits et l’on peut supposer qu’ils iront voter le jour «J».
    L’espoir le plus raisonnable est que la Libye soit au rendez-vous de l’histoire et au diapason des attentes.
    EL MOUDJAHID

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    Grand Angle : Le prix des ratages

    Le sort de la planète se résumerait-il en un dialogue de sourds entre pays riches et pays pauvres ? La prolongation du Sommet de Glasgow sur le climat résume cette inexorable équation entre développement et réduction des facteurs à effets de serre, responsables du réchauffement climatique. Mettre la main à la poche s’avère un geste difficile, quand bien même le but recherché est de sauver des milliards d’êtres humains d’une extinction certaine à cause d’une élévation du niveau de la mer menaçant les Etats insulaires, ou d’une rareté de l’or bleu qui entraînerait une sécheresse à l’échelle planétaire, et donc la famine, sans évoquer d’autres bouleversements climatiques et les flux migratoires qui en découleraient. Le malaise lors de ce sommet est apparu dès les premières heures, rendant ainsi le terrain d’entente sur l’élimination progressive du combustible fossile, tel le charbon, difficilement réalisable.

    L’Inde, pays qui dispose pourtant du plus grand parc de panneaux solaires au monde, ne pourra pas se passer du charbon, qui représente les deux tiers de sa consommation énergétique, de même que l’Australie. Pour parvenir à une reconversion écologique, l’argent doit parvenir au plus vite. Pour certains diplomates, notamment africains, présents au sommet, les pourparlers sont «un peu dans l’impasse», et les États-Unis, avec le soutien de l’Union européenne, les retardent. Les pays les plus pauvres sont plus que déçus par la manière dont la présidence britannique a élaboré des projets, et que cela est devenu une négociation «entre monde de riches». Il a déclaré que les nations les plus pauvres ne peuvent pas accepter ce qui a été proposé. Malgré les propos optimistes du Premier ministre britannique, qui a évoqué «un résultat rassurant», la scission entre riches et pauvres paraît d’ores et déjà consommée.

    Un constat confirmé par l’envoyé américain pour le climat, John Kerry, qui a déclaré en coulisses que les pourparlers sur le climat «s’éloignaient». Point de friction : l’argent. Les pays riches n’ont pas réussi à fournir aux pays pauvres les 100 milliards de dollars par an d’ici 2020, comme convenu lors du Sommet de Paris, provoquant la colère des pays en développement. «Ne les appelez pas pays donateurs. Ce sont des pollueurs. Ils doivent cet argent». Quelle que soit l’issue de ce sommet, il est désormais évident que les intérêts nationaux priment sur le sort de l’humanité. Les rencontres de Paris et de Glasgow, tout comme celles de Rio ou de Copenhague en 2009, sont autant de stations ratées dont on finira un matin par payer le prix fort…

    Par Mourad Termoul

    El Moudjahid, 14/11/2021

    #Algérie, Maroc, Sahara_Occidental #Front_Polisario #Climat #Glasgow #COP26 #Réchauffement

  • Ce sont les familles riches qui profitent des subventions

    Tags : Algérie, loi des finances, budget, subventions – Ce sont les familles riches qui profitent des subventions

    Aimene : les familles riches bénéficient de 100 milliards de dinars de subventions – Dans notre pays, ce sont les familles riches qui sont les plus avantagées avec 100 milliards de dinars de subventions généralisées. On vous éclaire à ce sujet

    Qui profite réellement des subventions liées aux produits de première nécessité de l’État ? En effet, la question a toujours suscité des controverses. C’est d’ailleurs pourquoi le gouvernement, dans son projet de la Loi de finances 2022, œuvre à mieux cibler les familles dans le besoin. Car, à ce propos, les riches seraient ceux qui profiteraient le plus des subventions étatiques en Algérie avec 100 milliards de dinars.

    C’est le Premier ministre qui a avancé ce chiffre. En réalité, seulement 76 milliards de dinars atteignent les familles à faible revenu, précise Aimene Benabderrahmane. Ainsi, le responsable a exposé ces données au sein de l’Assemblée populaire nationale (APN), ce 13 novembre 2021. C’est afin de mettre au clair la levée de la subvention inscrite dans le PLF de la nouvelle année.

    De ce fait, les 17 milliards de dollars alloués à la subvention ne parviennent pas exclusivement à ceux qui les méritent, souligne Benabderrahmane. Dans ce sens, il explique que des intermédiaires en tirent également profit. Ces derniers touchent annuellement 152 milliards avec les transferts sociaux, a-t-il ajouté.

    Les subventions cibelées contribueront-elles au développement du pays ?

    À cause des subventions généralisées en Algérie, le budget déduit du revenu global de l’État n’aide pas réellement les nécessiteux. Cela, en sachant que l’ensemble des citoyens algériens bénéficient des mêmes avantages. Dans cette optique, le Premier ministre a soutenu que son gouvernement veut supprimer les aides inefficaces.

    C’est en utilisant l’argent public d’une manière plus étudiée. Et en limitant ce soutien financier aux plus démunis. Ce faisant, l’Algérie permettra d’économiser l’argent de sa Trésorerie pour son développement, a-t-il mis en évidence. D’ailleurs, 13 % du revenu global de notre pays a été dédié à ces subventions en 2019, a-t-il noté.

    MH

    Le Réveil d’Algérie, 14/11/2021

    #Algérie #Subventions #Loi_finances

  • Algérie. Qui est Bouslimani, le successeur de Belhimer?

    Tags : Algérie, Mohammed Bouslimani, Ammar Belhimer, communication, remaniement – Algérie. Qui est Bouslimani, le successeur de Belhimer?

    Mohammad Bouslimani vient d’être nommé ministre de la Communication en remplacement de Amar Belhimer à la faveur du dernier remaniement partiel opéré jeudi dernier par le président Tebboune. Voilà une aubaine pour la corporation journalistique fortement saluée suite à la nouvelle nomination d’un ancien du sérail comme successeur de Belhimer. En effet, Mohamed Bouslimani a été démis de ses fonctions en octobre 2013 par décret présidentiel par l’ex-chef d’Etat de son poste de SG du ministère de la Communication. Il avait occupé le poste de SG du ministère de la Communication, sous la présidence de l’ex-président déchu feu Abdelaziz Bouteflika avant qu’il ne soit démis de ses fonctions et remplacé par Abdelkader Oulmi.

    Le nouveau ministre qui n’est qu’un ancien employé de ce secteur, connaît parfaitement les rouages de ce Département et il jouit, selon ses anciens collègues, de ses qualités professionnelles et humaines à la fois, ainsi que sur sa piété et ses compétences professionnelles. Il a terminé sa carrière en tant que SG du ministère de la Communication. Quant à l’ex-ministre Belhimer, il a sacrifié la crédibilité dont il jouissait en tant que journaliste et intellectuel, estiment ses détracteurs par sa gestion en despote de ce portefeuille.

    Rappelons qu’il avait aussi été démis de ses fonctions en tant que porte-parole du Gouvernement et son remplacement par l’ex-journaliste Samir Aggoun. Conformément aux articles 91 alinéa 7 et 92 alinéa 10 de la Constitution, Abdelmadjid Tebboune, président de la République, Chef suprême des forces armées et ministre de la Défense Nationale, a nommé, jeudi dernier, Mohamed Bouslimani, ex-SG en remplacement de Amar Belhimer, a précisé le communiqué de la Présidence de la République.

    Rappelant que Amar Belhimer était membre fondateur du MJA (mouvement des journalistes algériens) début 90 sous le règne de l’ex-chef du Gouvernement Mouloud Hamrouche. En 1998, il crée son journal le quotidien «Demain l’Algérie», avant de mettre les clefs sous le paillasson une année après.

    En dépit de sa carrière d’enseignant à l’université de droit de Ben Aknoun, il s’est remis à l’écriture comme collaborateur au quotidien Le Soir d’Algérie avant d’être nommé porte-parole du Gouvernement et ministre de la Communication.

    NADIRA FOUDAD

    Le Carrefour d’Algérie, 14/11/2021

    #Algérie #Mohammed_Bouslimani #Ammar_Belhimer #Communication

  • Algérie: La Russie exhibe sa flotte en pleine crise avec l’UE

    Tags : Algérie, Russie, UE, flotte, exercices militaires – Algérie: La Russie exhibe sa flotte en pleine crise avec l’UE

    Une escadre de navires de guerre de la flotte russe la frégate “Amiral Grigorovitch” et le patrouilleur “Dmitry Rogatchev” effectueront vendredi 12 novembre une escale au port d’Alger de sept jours dans le cadre de la coopération entre les marines des deux pays.

    Durant cette halte, les deux bâtiments de guerre russes participeront à des manœuvres avec les forces navales algériennes qui s’inscrivent dans le cadre des activités de coopération militaire entre les deux pays visant à renforcer l’échange d’expertise entre les forces navales algérienne et la marine russe.

    Le navire russe furtif Amiral Grigorovitch est doté de missiles de croisière Kalibr 3M-54 a rejoint le groupe naval russe déployé en Méditerranée en avril 2017.
    Entré en service en 2016, le patrouilleur Dmitry Rogatchev est également doté de missiles de croisière Kalibr 3M-54, selon son constructeur.

    Du 3 au 11 octobre dernier, les armées algérienne et russe ont effectué pour la première fois des exercices militaires conjoints en Ossétie du sud au sud-ouest de la Russie avec la participation de 80 militaires de chaque armée.

    En janvier 2021, une escadre de navires de guerre russes composé de la frégate “Admiral Kasatonov”, du remorqueur en haute mer “Nicolay tchiker” et du pétrolier ravitailleur “Vyazma” avaient effectue une halte technique de trois jours au port d’Alger.

    Alger a toujours insisté sur le fait, en tant que pays non-aligné, qu’aucune base militaire ou navale étrangère ne serait autorisée sur son sol et possède une doctrine qui favorise le développement et la professionnalisation de sa propre armée au profit de partenariats sécuritaires stratégiques avec des nations telles que la Chine et la Russie avec lesquelles l’Algérie a hérité de liens historiques favorables.

    L’Algérie est le plus gros client en armement russe, allemand en Afrique de ces deux dernières années et a dépensé en matériel et formation ces dix dernières plus de 100 milliards de dollars. Toutefois, Alger a démontré que la montée en puissance de son armée revêt un caractère purement défensif et vise l’aide, le soutien et la stabilisation de pays frères uniquement sur leur demande, pays notamment qui subissent le terrorisme qu’Alger a vaincu sur son sol.

    ALdjazair.org, 13/11/2021

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