Catégorie : Algérie

  • Algérie. A petits pas…

    Tags: Algérie, loi des finances, budget, subventions – Algérie. A petits pas…

    Plus l’année 2022 approche, plus les inquiétudes grandissent. Elles sont multiples certes, mais celles qui toucheront directement les citoyens sont les plus appréhendées. Et parmi elles, il y a les changements attendus de l’application de la loi des fi nances 2022. L’intervention hier du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, devant les députés a été une occasion de voir plus clair. «Clair» n’est cependant pas le terme le plus adéquat.

    Effectivement, le Premier ministre a rappelé les grandes lignes des changements qui devront toucher les subventions, avec la refonte annoncée depuis plusieurs mois, mais il reste, et il faut le préciser, les détails. Et ces derniers sont (et le seront jusqu’à leur divulgation) très attendus. Ça concerne les ménages qui pourront profiter des transferts monétaires, présentés comme l’alternative aux subventions généralisées appliquées jusqu’à ce jour. Comment seront établis ces listes ?

    Le Premier ministre a indiqué qu’une commission sera installée pour mettre en application ce saut qui va sans aucun doute susciter de nombreux remous. L’histoire est là pour rappeler qu’à chaque fois qu’il a été question d’établir des listes (l’exemple pas lointain de celles des bénéfi ciaires des logements sociaux reste encore dans les mémoires), l’anarchie était rendez-vous. D’où le poids énorme qui est déjà sur les épaules de ceux qui vont devoir siéger dans cette commission.

    Ce qui est sûr, c’est que cette réforme des subventions va rester encore longtemps au devant de la scène. Pour le moment, les citoyens n’ont encore rien de concret, et sont en situation d’attente. D’autant plus que ni la classe politique ni les syndicats ne semblent donner de l’importance à ce dossier.

    Le gouvernement sera également surveillé sur sa promesse de canaliser la politique sociale sur les secteurs de la santé et de l’éducation, tout en soutenant les salaires.

    De changements radicaux sont donc en gestation au niveau des bureaux et que devront affronter les citoyens dans quelques semaines.

    Yazid Miloudi

    Reporters, 14/11/2021

    #Algérie #Budget #Loi_Finances #Subventions

  • Manœuvres militaires algéro-russes

    Tags: Algérie, Russie, exercices militaires – Manœuvres militaires algéro-russes

    Un détachement des navires de la flotte de la mer Noire participe aux exercices navals
    L’agence russe «Sputnik» a annoncé, aujourd’hui samedi, l’arrivée d’un détachement de navires de la flotte de la mer Noire, composé de la frégate Amiral Grigorovich, du patrouilleur Dmitry Rogachev et du bateau de sauvetage SB-742 de l’assemblée permanente de la Marine russe en mer Méditerranée au port d’Alger pour participer à l’exercice international «Manœuvres- mixte 2021» avec les navires de la Marine algérienne.

    L’agence Sputnik a indiqué que «l’exercice se poursuivra jusqu’au 20 novembre. Pendant la phase terrestre, les équipages des navires russes et algériens mèneront des exercices de communication, des briefings d’action conjointe, une formation des équipes d’inspection, un exercice de démonstration de contrôle des avaries et une conférence de pré-vol, avant la phase navale de l’exercice.

    Le but de l’exercice est de travailler sur des actions conjointes pour les Marines des deux pays afin de renforcer la sécurité dans la région. Les principaux objectifs de l’exercice sont de développer la coopération militaire russo-algérienne, d’échanger les expériences entre les flottes dans l’exécution de tâches spécifiques, et de planifier et coordonner des activités d’entraînement naval conjointes, selon la chaîne russe Zvezda.

    La Marine algérienne participera à l’exercice de la frégate Herad avec un hélicoptère à son bord, le navire école La Soummam, le navire de sauvetage El Mounjid, un avion de patrouille, et un hélicoptère de recherche et de sauvetage.

    Maghreb Info, 14/11/2021

    #Algérie #Russie #Exercices militaires #Manœuvres_mixte_2021 #Flotte_Navale

  • Algérie : Le début de la fin des subventions ?

    Tags : Algérie, subventions, loi des finances – Algérie : Le début de la fin des subventions ?

    Pourrait-on vraiment appliquer dès le début de l’année 2022 la révision de la politique des subventions directes de l’Etat, qui concerne des services et des produits de larges consommations, alors qu’à priori, la préparation du changement à la base demeure, à première vue, très aléatoire ? En l’absence de paramètres palpables, malgré l’inscription de cette révision dans le projet de Loi de finances (LF) 2022, la question reste objet de supputations, voire de diversions au sein de l’Assemblée populaire nationale lors du débat des députés autour des articles de cette LF 2022.

    On sait pertinemment que les autorités sont décidées à emprunter cette voie de la libération de certains produits de la subvention généralisée, mais on sait également que cela ne peut se faire sans mettre en place un dispositif adéquat, qui peut prendre du temps selon l’aveu du président de la République, lui-même. Et, à moins d’estimer que le dossier a pris le temps nécessaire, c’est là où cet article 187 de la LF 2022 suscite l’incompréhension. L’article 187 prévoit, en effet, la libération de certains produits de base de la subvention généralisée, et en parallèle la mise en place d’un dispositif de ciblage des subventions de l’Etat permettant une compensation monétaire au profit des ménages à faible et à moyen revenu, mais sans connaître avec précision ni les produits et services qui seront touchés par cette levée des subventions ni les ménages éligibles à la compensation monétaire. Les députés sont presque unanimes à soutenir que cette disposition «ne peut être appliquée en cette conjoncture», mais nécessite de la mettre en œuvre «progressivement» pendant plusieurs années avec l’élaboration d’un fichier national précis.

    Si on se fie, donc, à pareilles considérations, on serait tenté de croire que le gouvernement a introduit à la légère cet article 187 dans la LF 2022, tout juste pour donner la pertinence aux députés d’exiger son retrait pur et simple. Pourtant, cet article pourrait bien être retenu dans la LF 2022, en attendant de lui associer les modalités d’application, qui comportent notamment ce fameux fichier national des tranches de populations éligibles à l’aide monétaire ou transferts monétaires directs après la levée partielle ou totale des subventions aux prix, ainsi que la désignation des produits et services concernés.

    En gestation depuis au moins quatre ans, le fichier national des ménages à faibles revenus serait fin prêt selon des sources proches de ce dossier. Et puis, le fichier en question resterait objet de perpétuels changements avec l’arrivée ou la sortie des ménages ciblés, selon l’évolution des situations sociales, et on pourrait, ou on devrait, de ce fait lui apporter les correctifs nécessaires en cours de route pour éviter de porter atteinte à l’équité sociale.

    Rien n’est mieux que de sortir des hésitations pour se lancer dans l’application partielle de la levée des subventions aux prix qui, de l’avis général, ne profite pas qu’aux pauvres. Entre un gouvernement bien décidé d’en finir avec les tergiversations sur ce dossier de la levée des subventions aux prix et des députés qui craignent de cautionner cet article 187, pouvant s’apparenter à leurs yeux à une politique sociale immuable, la LF 2022 a peut être trouvé son seul point de discorde.

    par Abdelkrim Zerzouri

    Le Quotidien d’Oran, 13/11/2021

    #Algérie #Loi_finances #Budget #Subventions

  • Algérie: Lamamra démonte la thèse visant à disculper le Maroc

    Tags: Algérie, Maroc, camionneurs, Sahara Occidental, Bouchachi – Algérie: Lamamra démonte la thèse visant à disculper le Maroc

    À l’occasion de la clôture, mercredi, de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes qui s’est tenue au Palais des nations, à Club des Pins (Alger), le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, est revenu sur l’assassinat des trois ressortissants algériens par le Maroc, sur la route Nouakchott-Ouargla, alors qu’ils étaient dans leurs camions à l’arrêt, en territoire libéré du Sahara occidental.
    Le chef de la diplomatie nationale a démonté la thèse visant à disculper le Maroc. Il ne s’agit pas d’une erreur de la part de l’armée marocaine. Le ministre se base sur les « facteurs disponibles » pour affirmer que l’assassinat de nos trois compatriotes est «un acte délibéré de provocation contre l’Algérie, au mépris du droit international». Il valide l’hypothèse de la provocation marocaine visant à impliquer l’Algérie dans le conflit du Sahara occidental. «Il est clair que ces dernières semaines, il y a eu une volonté des autorités marocaines et de leurs alliés d’étendre le conflit militaire au-delà de la zone dans laquelle se produisaient les opérations militaires auparavant, autour et à l’intérieur du mur» de sable, fait remarquer le ministre. Cet acte «intervient dans le prolongement de l’extension de l’occupation militaire marocaine de la zone d’El-Guerguerat, en violation des accords de cessez-le-feu entre les deux parties (Maroc et Front Polisario)», a-t-il ajouté.

    Des sources espagnoles confirment une attaque au drone
    Autre confirmation donnée par Ramtane Lamamra: l’utilisation d’armements sophistiqués. À ce propos, le quotidien El Pais cite, ce jeudi, des sources du renseignement espagnol qui confirment que l’attaque meurtrière marocaine a été commise avec des drones. La présidence de la République avait désigné, dès le 3 novembre, « les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat».

    Pourquoi attaquer à l’aide de drones, de paisibles travailleurs algériens qui revenaient de Nouakchott pour aller chez eux à Ouargla? Le chef de la diplomatie algérienne a exposé la raison de ce qu’il a qualifié de «fuite en avant de la part des autorités militaires marocaines» et de l’utilisation des armements sophistiqués: verrouiller et bloquer les passages entre la Mauritanie et le territoire libéré du Sahara occidental. Du point de vue du droit international humanitaire, l’attaque marocaine contre les trois Algériens est illégale et criminelle. C’est une violence qui ne doit pas passer sous silence. Des correspondances ont été adressées à nombre d’organisations internationales auxquelles appartient l’Algérie, a rappelé Ramtane Lamamra. Cette démarche s’inscrit «en droite ligne de l’action diplomatique ordinaire, comme il est d’usage lorsque surviennent des faits aux proportions aussi gravissimes, impliquant l’assassinat d’innocents civils», a-t-il expliqué, car l’Algérie assume la responsabilité de ses actes.

    Les choses ont été prises au sérieux par ces organisations internationales, mais « la position définitive de l’Algérie à ce propos, n’est pas tributaire de la réaction d’une organisation internationale donnée, mais relève plutôt de sa souveraineté nationale», a précisé le ministre. Ramtane Lamamra a réaffirmé que l’assassinat des trois citoyens algériens ne restera pas impuni: « L’Algérie assumera pleinement ses responsabilités dans la protection de ses ressortissants et de leurs biens dans cette région qui n’est pas sous souveraineté marocaine ».
    M’hamed Rebah

    Le Courrier d’Algérie, 13/11/2021

    LEUR SILENCE, FACE À L’AGRESSION MAROCAINE INTRIGUE LE PEUPLE : Mais où sont passés Bouchachi et consorts ?

    Le silence assourdissant des pseudo-figures de proue de l’opposition en Algérie après l’abject assassinat de trois compatriotes au cours d’une attaque de drone marocain, est une position qui ne les honore nullement. En effet, leurs petits calculs politiciens ont une allure de trahison car ce n’est pas le système algérien, le pouvoir ou une institution qui sont visés par le bellicisme marocain mais bien tout le peuple car il s’agit de modestes gens lâchement assassinés.

    De plus, c’est une agression, contre le pays qui est perpétrée par l’alliance maroco-israélienne. Les Bouchachi, Assoul et consort, les partis qui se revendiquent de l’opposition et qui avaient tenté d’enfourcher le Hirak populaire et sa dynamique pour se présenter comme des figures de proue, se sont tous tus au moment où la situation les contraint à dénoncer et mobiliser le peuple pour renforcer le front interne. Quand il s’agit d’atteinte à la sécurité et l’intégrité nationale, quand il s’agit d’atteintes à l’intégrité de compatriotes, quand il s’agit d’intérêts suprêmes de la nation et de politique étrangère, les différences politiques et d’idéologie s’effacent car il s’agit de « parler », d’une seule voie, celle de l’intérêt de la patrie.
    En 1963, lors de l’agression du Maroc contre l’Algérie et alors que la guerre fratricide entre les wilayas faisait rage et que le FFS avait pris les armes, les calculs politiciens n’avaient pas pris le pas sur l’intérêt du pays. C’était le front uni pour défendre l’intégrité territoriale du pays et le Maroc avait trouvé en face, un peuple uni, décidé à mourir pour faire barrage devant l’agresseur. Le silence des pseudos-opposants », intrigue car il va à l’encontre de la mobilisation populaire qui a condamné unanimement l’assassinat des trois compatriotes.

    Il y a quelques mois, et alors que la mobilisation populaire faisait
    vibrer les rues, Bouchachi, Assoul, Bouraoui et bien d’autres politiciens de conjoncture ont tenté de « se faire adouber » par les marcheurs. Ils avaient tout tenté pour se donner l’air de personnalités d’opposition au service de la patrie. Curieusement, ces oppositions de circonstances sont tapis dans leur coin depuis quelques mois, ne se permettant aucune sortie médiatique.

    Les attaques du président français qui s’était permis d’attaquer la nation algérienne et son histoire, l’assassinat de trois ressortissants algériens dans une zone sous contrôle de la Minurso, et les menaces israéliennes contre notre pays n’ont pas poussé ces « Bouchachis » à réagir. Ils n’ont osé aucune déclaration, et n’ont émis aucun avis ou opinion. La politique étrangère d’un pays est une ligne rouge que ne doit franchir aucun patriote même le plus opposant des politiciens. C’est l’espace où s’effacent les différences et les idéologies. Apparemment, les opposants qui usent de « l’oppositionnisme de circonstances» pour ne pas sombrer dans l’oubli, ont fait preuve de pleutrerie. Et cette attitude pourrait ouvrir la voie devant mille et une interprétations car comment comprendre un silence qui fait les affaires de l’ennemi, l’alliance maroco-israélienne.

    Se taire c’est consentir et cela le peuple ne l’oubliera par car, ceux qui ne défendent pas la patrie, par calcul politicien, devront un jour répondre de leur attitude. Ce sont des comportements qui laissent subodorer l’œuvre du makhzen qui n’attend que de probables soutiens venant d’Algérie, pour redoubler de férocité contre notre pays.
    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 13/11/2021

    #Algérie #Maroc #Camionneurs #Sahara_Occidental #Bouchachi #Assoul #Bouraoui

  • Offensive diplomatique en Europe et Amérique Latine

    Tags : Algérie, diplomatie, Europe, Amérique Latine – Offensive diplomatique en Europe et Amérique Latine

    Le chef de l’état réunit les chefs de missions diplomatiques et consulaires en Europe et en Amérique du Nord : nouvelle conception pour la diplomatie algérienne

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, jeudi à Alger, une séance de travail avec des chefs de missions diplomatiques et consulaires accrédités auprès de nombre de pays en Europe et en Amérique du Nord, durant laquelle il a donné «des instructions et des orientations pour améliorer la performance de l’action du corps diplomatique», a indiqué un communiqué de la présidence de la République. «Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, ce jour au siège de la Présidence de la République, une séance de travail avec des chefs de missions diplomatiques et consulaires accrédités auprès de nombre de pays en Europe et en Amérique du Nord».
    La réunion a été consacrée à «la concrétisation de la nouvelle politique adoptée par l’État envers la communauté nationale à l’étranger, et visant l’amélioration de ses conditions dans les pays hôtes et le renforcement des liens, sous toutes leurs formes, avec la patrie». Le Président Tebboune a donné, lors de cette réunion, «des instructions et des orientations, pour améliorer la performance de l’action du corps diplomatique et de nos représentations, pour être au diapason de la nouvelle conception de la diplomatie algérienne».

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    De la représentation à l’influence

    L’importance et le rôle de la diplomatie ne sont plus à démontrer, tant sur le plan politique qu’économique. D’où d’ailleurs les orientations données par le président de la République aux chefs des missions diplomatiques et consulaires d’Algérie. Il s’agit d’une nouvelle feuille de route, dont la finalité est de promouvoir la diplomatie algérienne sur tous les plans et de prendre en charge les préoccupations de notre communauté établies à l’étranger. «Notre diplomatie a contribué décisivement, d’abord, durant la libération nationale aux côtés de l’Armée de libération nationale, puis, à l’indépendance, à l’édification de l’État et l’aplanissement de moult difficultés et défis», a rappelé le Président Tebboune. Notre diplomatie a défendu des principes et des positions constants. Sa doxa tient en le soutien au droit des peuples à l’autodétermination, à la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays, le règlement pacifique des conflits, la promotion des droits de l’homme et des libertés, l’impératif d’établir des relations internationales justes et équilibrées et non-alignement. Autant de constantes citées par le chef d’État, comme pour rappeler à nos diplomates, le devoir de perpétuer cette ligne directrice qui est celle de l’État algérien. «Il vous incombe, vous femmes et hommes de la diplomatie, une grande responsabilité pour maintenir vivace ce patrimoine historique sacré, afin de renforcer le rôle de la diplomatie algérienne dans la défense des intérêts suprêmes de la nation, la préservation de sa sécurité nationale et la souveraineté de ses décisions, et l’édification de l’Algérie nouvelle qui demeure, aux yeux du peuple algérien, une aspiration civilisationnelle.»

    L’ordre mondial a connu, selon le président de la République, des «bouleversements inédits» engendrés par une «série de facteurs et de phénomènes, notamment après l’émergence de plusieurs nouveaux acteurs».

    Une situation qui requiert une «opération d’adaptation continue des missions de la diplomatie algérienne et de ses domaines de déploiement, et ce dans le cadre du respect des principes et des valeurs constantes de notre politique extérieure», insiste le Président Tebboune. Comme il insistera, et longuement, sur la promotion du rôle de la communauté algérienne à l’étranger.

    Pour le Président, il est urgent de créer les mécanismes appropriés pour l’encadrer. «Il ne faut pas se limiter, dit-il, à la prise en charge (des préoccupations de notre communauté), mais de renforcer ses liens avec le pays et l’impliquer dans le processus de développement économique, afin de renforcer l’influence de l’Algérie à l’étranger». «La diaspora recèle des compétences et des capacités qui constituent une valeur ajoutée motivée par une volonté forte pour contribuer dans l’effort collectif, à travers les échanges des expériences», a-t-il souligné, ordonnant au passage la mise en place de numéros verts et l’ouverture de canaux de communication électronique avec notre communauté expatriée. Tout comme il les a instruits de constituer, en cas de besoin, des avocats pour défendre les intérêts des ressortissants algériens, de mobiliser des accompagnateurs pour assister les compatriotes en détresse ou victimes d’injustice, et de créer un fonds spécial pour la prise en charge des frais de rapatriement des Algériens décédés à l’étranger.

    Pour les observateurs, la nouvelle feuille de route, qui intervient dans une conjoncture régionale et internationale particulière, devront booster davantage la diplomatie algérienne et, surtout, faire entendre la voix de l’Algérie, comme l’a, d’ailleurs, toujours appelé de ses vœux le chef d’État.

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    Pragmatisme

    L’adaptation est désormais l’alpha et l’oméga pour une diplomatie algérienne appelée à fonctionner avec les nouvelles réalités d’un monde en pleine mutation, pour la défense des intérêts supérieurs de la nation, qu’ils soient humains, politiques, économiques, culturels, scientifiques ou autres.
    Un rôle qui lui est assigné dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du gouvernement initié par le président de la République. C’est l’enseignement que l’on peut tirer globalement, voire sommairement, des conclusions de la Conférence des chefs des missions diplomatiques et consulaires algériennes.

    Des conclusions qui ont mis en évidence la prise de conscience des défis auxquels fera face cette diplomatie dans sa volonté de se propulser puissamment à l’international.
    Des objectifs et des missions lui sont assignés dans la perspective d’un redéploiement tous azimuts aux quatre coins de la planète. Une diplomatie tenue de dire son mot, qu’il s’agisse de la région sahélo-saharienne, objet d’une lutte d’influence sans précédent et de convoitises avouées sur ses richesses, de la correction des déséquilibres dans les relations Nord-Sud, du multilatéralisme tant de fois présenté comme une panacée, mais dont les limites ont été abondamment prouvées.

    Qu’il s’agisse également des partenariats avec l’UA, la Ligue arabe, l’UE, la Chine, la Russie, les Etats-Unis et autres, ou du rôle de la communauté nationale à l’étranger, les diplomates sont exhortés à étendre leur champ d’action avec un sens de la responsabilité et du pragmatisme et de faire preuve d’audace et d’initiative.
    Qu’il s’agisse de la diplomatie économique, avec l’intégration de thématiques cruciales, telle la conquête de marchés étrangers, de captations des investissements, des possibilités que le monde extérieur met à la disposition de l’Algérie, il faut que l’action soit au rendez-vous.

    C’est pour ces motifs et pour d’autres qu’une redéfinition en profondeur du rôle de l’appareil diplomatique s’avère primordiale.
    Par ailleurs, la crise sanitaire a fortement bouleversé des dogmes et des attitudes que l’on supposait indestructibles.
    Le monde de l’après-Covid-19 va détruire bien des certitudes, remettre en cause des convictions qui ont longtemps régi la communauté internationale.

    Ce monde va connaître un changement des règles du jeu dictées par les intérêts et les diktats de ceux qui veulent s’adjuger la part du lion dans un échiquier géostratégique rendu complexe par des guerres d’influence ou d’expansion féroces. Les exemples sont suffisamment éloquents pour se persuader que le romantisme est désormais révolu.
    La diplomatie devra adopter de nouveaux outils et de nouveaux modes opératoires qui la rendent apte à suivre la marche du temps.

    Cela ne l’exonère en aucun cas de sa fidélité à des engagements qui ont fait sa réputation depuis l’indépendance. Des positions en faveur de la défense des causes justes, du rejet du colonialisme sous toutes ses formes, notamment le soutien indéfectible à l’autodétermination du peuple sahraoui, écrasé par la monarchie marocaine, du droit du peuple palestinien, spolié de sa terre par l’entité sioniste, à l’indépendance avec pour capitale Al Qods.

    El Moudjahid, 13/11/2021

    #Algérie #Diplomatie #Europe #Amérique_Latine

  • France: La moitié des visas refusés pour les algériens

    Tags: France, Algérie, visa – France: La moitié des visas refusés pour les algériens

    Gérald Darmanin a tenu a préciser sur Europe 1 le nombre de visas acceptés et refusés par la France depuis le début de l’année 2021, avant même l’application de la mesure.

    “Si je prends l’exemple de l’Algérie, il y a eu 23.341 visas acceptés sur les huit premiers mois de l’année, et 10.828 refusés (31% de refus). Si je prends l’Algérie depuis la décision de septembre-octobre, cela fait 12.609 visas acceptés et 11.867 refusés, soit moitié-moitié.”

    Le ministre explique que les visas acceptés concernent “des personnes qui ont un lien économique, des chefs d’entreprise, des investisseurs, des cadres qui viennent sur le territoire”, en soulignant que tous ces chiffres sont presque similaires pour le Maroc et un peu moins élevés pour la Tunisie.

    Invité à réagir sur les visas accordés aux ressortissants des pays du Maghreb et sur le nombre de délinquants étrangers expulsés du territoire français, Gérald Darmanin a précisé sur Europe Matin toute une série de chiffres pour défendre le bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron.

    De bons chiffres pour Gérald Darmanin. Le ministre de l’Intérieur est revenu sur la baisse du nombre de visas délivrés aux ressortissants venus des pays du Maghreb et sur le nombre d’étrangers expulsés après une obligation de quitter le territoire (OQTF). Cet été, la France avait durci le ton envers le Maroc, l’Algérie et la Tunisie. Le gouvernement français accusait ces pays de ne pas vouloir reprendre leurs ressortissants en situation irrégulière. Si cette dernière mesure ne semble pas avoir eu d’impact, il est encore trop tôt selon le ministre de l’Intérieur pour tirer des conclusions.

    899 délinquants étrangers expulsés sur les 1.100 prévus

    Sur les OQTF, la promesse d’Emmanuel Macron d’exécuter 100% de ces procédures avant la fin du quinquennat n’est pas encore tenue. “On n’est pas a 12% de personnes qui repartent”, balaie Gérald Darmanin, “mais a peu près a 25%. Ce n’est qu’un quart”, reconnaît-il. Le ministre de l’Intérieur veut souligner que la France “arrive a expulser avec d’énormes taux les personnes fichées, radicalisées, islamistes ou délinquants”.

    Pour appuyer ses propos, Gérald Darmanin évoque une demande du président Emmanuel Macron, faite l’an passé, d’établir une liste de 1.100 délinquants étrangers a expulser. “C’était les 1.100 les plus dangereux et qui sortaient de prison”, ajoute-t-il d’abord, rappelant que tous les ressortissants dans le viseur des autorités doivent terminer leur peine de prison avant d’être obligés de quitter le territoire. “Sur les 1.100, il y en a déja 899 qui ont été expulsés. L’objectif, c’était au 31 décembre (2021), donc on y arrive quand on discute avec des pays, de personne a personne”, poursuit le ministre de l’Intérieur.

    Gérald Darmanin aborde les difficultés a exécuter ces OQTF : “La où on a du mal a le faire, c’est quand des pays remettent en cause le fait qu’une personne est certes de telle nationalité, mais a un enfant en France. C’est une question complexe et c’est ça qui est difficile. Derrière, il y a évidemment des familles et des personnes”. C’est la position de l’Algérie par exemple, affirme Gérald Darmanin. “C’est cette difficulté-la qu’on essaie de régler. Elle n’est pas facile, elle ne se règle pas d’un coup de baguette magique”.

    Echourouk Online, 12/11/2021

    #Algérie #France #Visa #Gérald_Darmanin

  • Algérie. Le «chaoui» Tebboune

    Tags : Algérie, France Abdelmadjid Tebboune, Emmanuel Macron – Algérie. Le «chaoui» Tebboune

    À ceux qui continuent de penser et écrire que le régime algérien est le même et qu’il n’est qu’un changement d’hommes issus du même système, faut-il rappeler l’attitude vis-à-vis de la France qui était adulée et même obéie par les anciens pivots du pouvoir oligarque des années 2013-2019 ? L’information parue dans un quotidien français relative au refus du Président algérien de répondre aux coups de fil répétés de Macron en dit long sur ce changement. Mais elle ne nous étonne pas parce que nous avons appris à connaître Tebboune.
    Le Président français peut faire évoluer les choses ! C’est simple comme bonjour : il n’a qu’à revenir à ce qu’il a proféré comme mensonges sur l’Algérie. Il aura la réponse. Et que l’on cesse, à l’Élysée, de répéter que ses propos ont été mal compris ! Quand, à ce poste-là, on joue la partition zemmourienne, ça laisse des traces !
    Comme il a dit lui : je vous ai compris !

    Maâmar Farah

    Le Soir d’Algérie

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    Algérie-France : Macron a tenté vainement de joindre Tebboune afin de l’inviter à la conférence sur la Libye

    Le président français Emmanuel Macron a tenté en vain lundi soir de contacter son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune pour l’inviter à prendre part à la conférence sur la Libyle. 

    Selon le quotidien français L’Opinion qui révèle l’information, « le chef de l’Etat français a tenté de joindre lundi soir son homologue algérien, notamment pour le convaincre de venir à Paris pour la Conférence sur la Libye, ce vendredi… mais il n’a pas trouvé son interlocuteur au bout du fil.Un courrier en ce sens avait été précédemment envoyé à Alger par les canaux diplomatiques ».

    Algérie1, 10/11/2021

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    Tensions entre l’Algérie et la France: les excuses du bout des lèvres d’Emmanuel Macron

    Rétropédalage ? Excuses à demi- mots ? Le président Emmanuel Macron semble vouloir mettre de l’eau dans son vin, après une gueule de bois conséquente à ses déclarations  intempestives  sur l’Algérie et son histoire, il y a près d’un mois.

    «Le président Emmanuel Macron regrette les polémiques et les malentendus avec l’Algérie, et assure avoir le plus grand respect pour la nation algérienne et son histoire», a ainsi indiqué, mardi, son conseiller pour l’Afrique du Nord et le  Moyen- orient, cité par l’AFP.

    Patrick Derel  qui s’exprimait lors d’un brief de presse consacré à la conférence sur la Libye, souligne l’agence française de presse, a mis en avant que Macron restait  «fortement attaché au développement de la relation entre la France et l’Algérie», dira- t-il, ajoutant encore que «Le président Macron a le plus grand respect pour la nation algérienne, pour son histoire et pour la souveraineté de l’Algérie».

    Sur la conférence pour la Libye, prévue le 12 du mois en cours à Paris, le conseiller à l’Elysée, et  soutenant que l’Algérie était un acteur majeur dans la région a fait part du souhait d’Emmanuel Macron de voir le Président Tebboune y  participer ; «pour aider la Libye à redevenir un pays stable», a- t- il ajouté.

    En définitive, des propos qui interviennent dans un contexte de tensions publiques extrêmes et qui lèvent la question cruciale : trouveront- ils grâce  aux yeux de Tebboune qui a  prévenu samedi passé,  qu’il ne ferait pas le premier pas pour tenter de les apaiser ? Ou, à tout le moins à atténuer de la grosse ire d’Alger, au demeurant légitime ?

    Réponse dans trois jours pour voir si le président de la République va, personnellement répondre, à l’invitation de Macron.

    Algérie1, 09/11/2021

    #Algérie #France #Tebboune #Macron

  • Pétrole algérien s’est progressé à 9,69 dollars en octobre

    Tags: Algérie, pétrole, sahara blend, prix – Pétrole algérien s’est progressé à 9,69 dollars en octobre

    Les cours du Sahara Blend, le brut de référence algérien, ont progressé de 9,69 dollars en octobre dernier, soutenus notamment par des fondamentaux solides du marché pétrolier, a indiqué l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dans son rapport mensuel.

    La moyenne mensuelle des prix du brut algérien est passée de 73,85 dollars/baril en septembre dernier à 83,54 dollars en octobre, soit une hausse de 13,1%, selon la même source. Le prix du brut algérien est établi en fonction des cours du Brent, brut de référence de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres avec une prime additionnelle pour ses qualités physico-chimiques appréciées par les raffineurs.

    La hausse du Sahara Blend intervient dans un contexte d’augmentation des prix de brut au marché mondial en octobre, soutenus par des fondamentaux solides du marché pétrolier et les perspectives de reprise de la demande pétrolière pendant les mois d’hiver, ainsi que la baisse continue des stocks de pétrole dans les principales régions consommatrices, selon l’Organisation.

    « Les prix spot du pétrole brut ont bondi de plus de 12% en octobre, sous l’effet de la flambée des prix de l’énergie en Europe et l’Asie », explique également l’Opep. Ainsi, le prix moyen du panier de l’Opep (ORB) a augmenté de 8,23 dollars (+11,1%) par rapport au mois de septembre, pour s’établir à 82,11 dollars/baril en octobre.

    Depuis le début de l’année, l’ORB était en hausse de 27,77 dollars (+68,4 % par rapport à la même période de l’an dernier), pour une moyenne de 68,33 dollars/baril, selon le rapport.

    L’Opep indique, par ailleurs, que la production de l’Algérie en octobre dernier avait atteint 949.000 barils par jour, soit une hausse de 12.000 barils par rapport à la production moyenne de septembre (937.000 baril/jour).

    Pour leur part, les pays de l’Opep ont produit 27,453 millions de barils par jour (Mb/j) en octobre, contre 27,236 Mb/j en septembre, en hausse de 217.000 baril/jour, selon des sources secondaires.

    Quant à la demande mondiale de pétrole, l’Organisation a révisé à la baisse ses prévisions de croissance de la demande en 2021 d’environ 0,16 mb/j, par rapport à l’évaluation du mois dernier, pour se maintenir à 5,7 Mb/j.

    « Les révisions sont dues principalement à la demande plus lente qu’anticipé venant de la Chine et de l’Inde au troisième trimestre 2021 » explique l’OPEP.

    La demande mondiale totale de pétrole devrait désormais atteindre 96,4 Mb/j en 2021, a-t-elle avancé.

    Pour 2022, la demande mondiale augmentera à 100,6 Mb/j, soit tout juste 500.000 barils par jour de plus que les niveaux enregistrés en 2019, selon l’Opep.

    L’Organisation a maintenu sa prévision de croissance de la demande mondiale pour 2022, cette croissance représentant 4,2 Mb/j.

    Algérie Medinfo, 12/11/2021

    #Algérie #Pétrole #Prix #Hydrocarbures #Sahara_blend

  • Algérie: Makri accuse le pouvoir

    Tags: Algérie, MSP, Abderrazak Makri, Rachad – Algérie: Makri accuse le pouvoir

    Le président du MSP, mouvement de la secrété de paix, Abderrezak Makri, a accusé aujourd’hui des parties au pouvoir de ne pas croire au multipartisme et d’avoir donné des directives à des partis politiques.

    Dans un meeting qu’il a animé à Annada, Makri a appelé l’ensemble des forces et institutions officielles du pays à collaborer pour l’intérêt du peuple et d’éviter les conflits qui bloquent le développement. Il a, dans ce cadre, indiqué que son parti ne s’aventure pas en présentant des candidats avant de s’assurer de leur compétence et intégrité.

    Makri a, enfin, indiqué que le MSP veut bâtir un Etat démocratique et social dans e cadre des principes islamiques. Il veut, également, former une société stable et développée et oublier le désespoir des citoyens au changement.

    El Khabar, 12/11/2021

    Une cellule de « Rachad » démantelée à Médéa

    Les services de la gendarmerie nationale ont annoncé aujourd’hui vendredi le démantèlement d’une cellule appartenant au mouvement Rachad dans la wilaya de Médéa.

    Les membres de cette cellule terroriste ont été présentés devant le procureur de la république près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger.

    18 individus appartenant à ce mouvement été placés sous mandat de dépôt alors que trois autres ont été mis sous contrôle judiciaire.

    El Khabar, 12/11/2021

    #Algérie #Rachad #MSP #Abderrazak_Makri

  • Allô… Allô….désolée le président est injoignable !

    Tags: Algérie, France, Emmanuel Macron, Abdelmadjid Tebboune – Allô… Allô….désolée le président est injoignable !

    De la dégringolada à la remontada, comment Tebboune a hissé l’Algérie à une position enviable sur la scène internationale? Le président Abdelmadjid Tebboune refuse de répondre aux appels téléphoniques de son homologue français Emmanuel Macron, au vu de l’intensification de la crise entre les deux pays.
    Un journal français a déclaré: « Le président français Emmanuel Macron a tenté de communiquer avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, lundi dernier, notamment pour le persuader de participer à la conférence internationale sur la Libye, qui sera accueillie par la capitale française, Paris, ce vendredi. « 

    Le journal «L’pinion» rapporte que le président français n’a pas trouvé Tebboune au téléphone, un courrier en ce sens a été envoyé à Alger par la voie diplomatique. Le président algérien avait confirmé un peu plus tôt dans une interview au magazine allemand « Der Spiegel » qu’il ne répondait plus aux appels téléphoniques de son homologue français.
    IL a déclaré que la raison en était « la déclaration attribuée à Macron dans laquelle il remettait en cause l’existence d’une nation algérienne avant le colonialisme français, et sa critique du régime « politico-militaire » algérien, qui, selon lui, était construite sur « la rente de la mémoire ». « , et que la révolution du mouvement populaire l’a affaibli.
    Abdelmadjid Tebboune a déclaré avec Der Spiegel qu’il ne ferait pas le « premier pas » pour tenter d’apaiser les tensions entre Paris et l’Algérie.

    Afin de réduire les tensions, le président français Emmanuel Macron a exprimé ses regrets face aux « différences et malentendus » avec l’Algérie, soulignant qu’il respectait la nation algérienne et son histoire. Cela est venu selon un communiqué publié par l’Elysée, mardi.
    Le communiqué de l’Elysée a déclaré que « le président regrette les divergences et les malentendus » découlant des déclarations susmentionnées, ajoutant: « Le président Macron respecte grandement la nation algérienne, son histoire et la souveraineté de l’Algérie ».

    Il a ajouté que Macron « est profondément intéressé par le développement de nos deux pays sur le plan bilatéral au profit des peuples algérien et français, et aussi face au grand défi de la région, à commencer par la Libye ».
    « L’Algérie est un pays majeur dans la région, et Macron veut que le président algérien y assiste », a déclaré un responsable français aux journalistes. Cette déclaration est venue juste avant la conférence sur la Libye prévue vendredi, à laquelle Taboun a été invité à assister.

    Abdelmadjid Tebboune, dans cette position honorifique , adhère au respect de l’histoire, de la souveraineté et du peuple algériens, et insiste sur la nécessité d’excuses officielles du côté français et la reconnaissance des crimes de l’ère coloniale française, il semble que la partie française soit prête au calme et à la désescalade, en raison de l’importance stratégique dont elle jouit l’Algérie. C’est est l’un des pays les plus importants du bassin méditerranéen, à la lumière des transformations et des droits sécuritaires et régionaux, en plus de l’important en matière des relations économiques et commerciales qui les lient et qui durent depuis des décennies.

    « Nous sommes arrivés à la fin du concept selon lequel la France est supérieure. Un nouveau système international se forme avec Abdelmadjid Tebboune. L’hégémonie française est terminée ». En effet, cette évolution est la nouvelle et la plus puissante manifestation de l’Algérie nouvelle, dont le monde est témoin depuis le retour de l’Algérie dans le concert des nations ces deux dernières années.

    Le résumé des siècles et tous les codes du passé et du futur résident dans cette évaluation, et dans la force et le courage de l’articuler. Si l’esprit de l’histoire et de la construction de la région est capable de faire cette percée puissante dans le premier quart du 21e siècle, cela signifie la réalisation de grands objectifs. Et il sera, dès lors, très probable pour l’Algérie qu’elle ait une influence sur la position de ses concurrents.

    Ces positions, émanant de l’algérie en cette période, la placent face à de nouveaux défis qu’elle peine parfois à relever, Cela signifiera également, que nous sommes conscients du fait que la concurrence mondiale et les tendances actuelles assoirais l’Algérie face à de grands défis pour son avenir. Alors que le pays est sur le point de prendre de nouvelles décisions, alors que l’équilibre du pouvoir national se modifie et se réforme, la France se crispe devant l’Algérie montante.

    Les puissances et les nations qui façonnent l’histoire du monde ne font pas de déclarations futiles pendant de telles périodes. Chaque déclaration, chaque idée et chaque action des nations et des puissances qui reviennent au 21e siècle, avec une vision globale, et extrêmement critique à un moment où le monde subit de grands changements, sont on ne peut plus clairs pour les observateurs avertis, les signes précurseurs d’une nouvelle ère , d’une renaissance de la liberté, de la démocratie et de la civilité. Pour tout cela, nous devons rester concentrés et bien établir nos objectifs pour que la croissance se maintienne.

    La France passe de la remontada à la dégringolada
    Cette fois, le pouvoir que possède l’ancienne puissance coloniale débarque avec détermination vers d’autres régions, d’autres pays sans qu’une seule balle ne soit tirée. L’Algérie connaît actuellement une nouvelle révolution d’indépendance, similaire à sa glorieuse révolution historique, dont les résultats obtenus ont déterminé l’avenir de ce pays, par conséquent ils détermineront l’avenir de l’influence française en Algérie et même dans le vieux monde colonial façonné par la France elle –même.

    Les pays et les nations qui possèdent la conscience de l’histoire et une mentalité régionale, dont l’esprit politique se forme en conséquence, font tous des déclarations similaires à l’Algérie aujourd’hui. Cet esprit va s’accélérer avec une vitesse extraordinaire dans les années à venir. Cet événement se poursuivra avec de surprenantes surprises. Le « Retour de l’Algérie» sera l’une des plus grandes innovations du 21e siècle.

    La sortie du Royaume-Uni de l’UE, le retrait des États-Unis d’Afghanistan/Asie centrale, l’exclusion des États-Unis et du Royaume-Uni, du rôle de la France en Europe et dans le Pacifique, l’approfondissement de la division au sein de l’Europe, l’escalade des tensions entre la Russie et la Chine avec les États-Unis et le Royaume-Uni, la hâte des États-Unis de récupérer leur puissance dans le Pacifique et la poursuite globale de l’Occident pour passer de l’hégémonie mondiale au mode de défense nous en disent long sur la dégringolada de ces pays après une remontada» ?

    L’Occident a perdu le 21e siècle et son monopole mondial du pouvoir, sa faute inexcusable, il a fait la guerre aux pays émergents. L’on comprend de mieux en mieux, pourquoi Les plus grands pays émergents, tels que la Russie et la chine ont provoqué l’arrogance de l’Occident, en le poussant en mode défensif.

    En effet, l’un des éléments qui font que des nations soient des nations, ce sont ces victoires dans leur histoire qui sont marquées par les douleurs, les âmes et le sang à la lumière de l’Algérie. Nous savons que notre patrie millénaire n’est pas une roseraie sans épines, et nous passons presque chaque jour à lutter.

    Depuis mille ans ou plus, les algériens continuent de payer le prix de garder et de faire de ces terres une patrie. C’est un fait que lorsque nous voyons ce qui s’est passé dans les régions d’Afrique et d’Asie au cours des dernières années, nous obtenons systématiquement de notre capital investi notre récompense en sauvant notre unité, notre solidarité, notre fraternité, notre État et notre avenir. Une position enviable sur la scène internationale.

    Qu’est-ce que Tebboune essaie de nous dire?
    La déclaration du président Tebboune au journal allemand «Der Spiegel » nous renseigne sur le nouvel ordre mondial établi aujourd’hui, surtout les périodes coloniales qui ont été lancées sous couvert de découvertes géographiques, qu’ils ne sont plus de retour. En conséquence, se sont les pays émergents qui, s’expriment d’une seule voix sur des questions de politique étrangère et de sécurité commune.

    Il dit au monde que « l’Algérie est de retour ». Toutes les interventions, de la Libye à la Palestine, du Sahara « Polisario » à la lutte contre le terrorisme, toutes visant à mettre fin aux domaines de pouvoir de la France et de l’Occident sur la politique intérieure de la forteresse, de telles politiques signalaient en fait une nouvelle ère pour l’Algérie.
    Devant cet état de fait, qui pourrait offrir une clarté directionnelle à part le président Abdelmadjid Tebboune. Etant donné il est le centre de gravité de l’architecture institutionnelle algérienne et l’élu du peuple.

    En raison de cette centralité, la vision dans l’appel du cœur du président de la république, est une base utile pour l’élaboration d’une stratégie nationale car elle articule une vue d’un avenir réaliste, crédible et attrayant pour la nation, elle fournit un lien important entre la situation actuelle et la trajectoire future de la nation.

    La porte des grandes puissances est ouverte pour l’algérie
    L’Algérie savait que l’ordre occidental s’effondrerait des décennies plus tard. Elle a interprétée cela avec une grande perspicacité. Elle a vu de nouvelles ascensions, de nouvelles répartitions du pouvoir, quels pays régresseraient et pour qui des chemins seraient dégagés ?

    Elle a vu son combat acharné contre l’injustice et l’impérialisme se concrétise et se réserve le droit à rouvrir « la porte des grandes puissances » à elle-même, ainsi qu’à d’autres pays qui émergent. Cela étant, elle a ouvert la voie à « l’essor de la région » avec le meilleur de ce qui constitue l’héritage commun de la civilisation algérienne de notre « ADN », remontants aux époques même les plus lointaines de l’histoire de l’Algérie, précédentes la création de la France? Auxquelles, il faut ajouter, l’Incontournable époque récente de l’Algérie, lorsqu’elle fut appelée « la Mecque des révolutionnaires ».

    Nous n’avons qu’une seule dette envers nos ennemis : « l’Algérie avant tout »

    Tarek Benaldjia

    #Algérie #France #Macron #Tebboune