Catégorie : Algérie

  • Le caractère sacré de la Révolution algérienne

    Le caractère sacré de la Révolution algérienne – L’ANP est le prolongement naturel de l’ALN, imprégnée des mêmes valeurs et principes et plaçant l’intérêt national au-dessus de tout

    La valeureuse Armée de libération nationale est née des souffrances endurées par le peuple et a constitué le cadre fondateur de la Révolution libératrice, dont l’épopée, passée à l’éternité, a été déclenchée le 1er novembre 1954 par un groupe de jeunes qui croyaient en la justesse de la cause, et qui s’est vu successivement renforcer par une adhésion massive dans les rangs de la jeune Révolution, constituant ainsi un courant impétueux tout de sacrifices et d’héroïsme, qui sera couronné, après des années de lutte acharnée, par une victoire éclatante.

    Les glorieux Chouhadas et Moudjahidine ayant foi en l’aide de Dieu et forts du soutien de leur profondeur populaire, ont bravé l’impossible et conféré à notre Révolution libératrice sa dimension mondiale. Ils ont ainsi impacté, et quel impact, le cours des événements tant aux plans régional qu’international.

    Ainsi, l’ancrage des valeurs du glorieux Novembre et de ses nobles principes dans le cœur des fidèles, constitue une feuille de route idéale et sûre et ceux qui la suivront ne seront jamais déçus. Comment décevrait-elle ceux qui suivront cette voie alors que ses axes fondamentaux ont été définis par nos valeureux Chouhadas. Des repères, et nous le constatons chaque jour, qui continuent de conquérir le cœur des fidèles, leur insufflent le sentiment de fierté, de fidélité, de loyauté et d’orgueil envers l’ALN, artisan de cette grande épopée.

    Durant la Révolution bénie, l’armée était à l’avant-garde, portant les espoirs et les aspirations de la Nation. Elle jouissait d’une confiance absolue quant à leur concrétisation, d’autant plus qu’elle s’est dressée avec force face à l’occupant oppresseur, consentant des sacrifices rarement connus dans l’Histoire, bénéficiant de la loyauté et de la fidélité du peuple qui, à son tour, l’a adoptée et renforcée, donnant ainsi une des plus expressives images de cohésion, d’harmonie et de solidarité, jusqu’à la concrétisation de l’objectif sacré de l’émancipation, de la libération et de la reconstruction de l’Etat algérien indépendant.

    Après le recouvrement de la souveraineté nationale, les ennemis d’hier et d’aujourd’hui ont réalisé que l’ANP est le prolongement naturel de l’ALN, imprégnée des mêmes valeurs et principes et plaçant l’intérêt national au-dessus de tout.

    Voilà pourquoi certaines voix se sont élevées dans le but d’ébranler la confiance régnant entre le peuple et son armée et de briser le lien fort les unissant afin qu’il leur soit facile de mettre en péril le devenir de l’Algérie et de ses constantes.

    A cette fin, cette bande de traîtres et de comploteurs tente d’exploiter la conjoncture que traverse notre pays pour saper les fondements de l’Etat national à coup de slogans creux, dans le but d’abus sur l’opinion publique nationale et plonger le pays dans le chaos et l’insécurité.

    Ceux qui ont vendu leur honneur et leur dignité en s’alliant avec les ennemis qui ont attaqué la Patrie, abusé le peuple, répandu des rumeurs et fabriqué de toutes pièces des mensonges, ont mis fin au dernier espoir de repentance et de retour dans le giron de la mère Patrie et coupé le dernier fil les reliant à l’Algérie. Aussi, leurs attaques, leurs obscénités et leurs grossièretés ne les honorent point comme ils n’affectent en rien les convictions des hommes honnêtes et les croyances des femmes sincères.

    Quant aux ennemis historiques et traditionnels, ils ne pourront jamais ébranler la détermination des dignes fils de la Nation algérienne ni jeter la suspicion sur leur appartenance, leur civilisation et leur combat, tant que chaque Algérien authentique, au fait de l’Histoire de sa Nation, aura retenu les leçons et fait siennes les recommandations des ancêtres.

    Dès lors, toutes ces conspirations et intrigues, ourdies depuis l’autre rive ou à nos frontières, seront vouées à un cuisant échec, à l’exemple du sort de nombreux autres complots.

    C’est ce qu’a souligné Monsieur le général de corps d’armée, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire dans son ordre du jour à l’occasion du 67e anniversaire du déclenchement de la Révolution, en affirmant : «Voilà qu’aujourd’hui des voix de certains néo-colonialistes s’élèvent pour titiller les sentiments de certains extrémistes à travers la justification des crimes odieux de la colonisation dans notre pays et prétendant que la Nation algérienne n’existait pas avant l’occupation. Tout cela afin que notre existence ne s’enracine pas dans un monde où le conflit des civilisations fait rage et où les nations s’affrontent afin d’affirmer leur prééminence et leur existence séculaire, dans le but de rompre le lien sacré entre notre peuple et son Histoire et se fonde dans les projets des autres… Mais leur quête sera déçue et notre Histoire et Novembre demeureront à jamais une épine dans leur gorge, tant que le peuple algérien sera fier de sa glorieuse Histoire et de ses valeurs civilisationnelles ancestrales.»

    Enfin, à l’occasion du 67e anniversaire de la Révolution éternelle de Novembre, nous nous inclinons à la mémoire de nos valeureux Chouhadas et de celles des Martyrs du devoir national, comme nous appelons les fils fidèles et loyaux de l’Algérie à préserver la pureté de la pensée et la droiture du comportement adopté par les artisans de l’épopée de Novembre, à préserver les principes de notre Révolution éternelle qui, hier, avait libéré l’Algérie, et qui, tout autant, préservera l’Algérie aujourd’hui et assurera son avenir demain. C’est une lourde responsabilité qu’il nous incombe tous d’assumer avec fierté et sincérité, car notre Patrie est un legs des Chouhadas que nous devons toujours préserver, consolider et placer au-dessus de toute considé

    El-Djeich n°700, novembre 2021

  • Assassinat des civils algériens par le Maroc: L’ONU saisie

    Assassinat des civils algériens par le Maroc: L’ONU saisie par l’Algérie

    Dans le cadre du suivi des prolongements internationaux de la lâche attaque sur trois ressortissants algériens en territoire sahraoui libéré par les forces d’occupation marocaines, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a adressé des messages à plusieurs organisations internationales

    Ces messages ont été adressés au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, au Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, au Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Aboul Gheit, et au Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, Youssef Ben Ahmed Al-Othaimeen.

    Dans ces correspondances officielles, M. Lamamra a informé les responsables des organisations internationales de “la gravité extrême de l’acte de terrorisme d’Etat en question qu’aucune circonstance ne saurait justifier”.

    Il a souligné que “l’emploi par l’Etat occupant d’un armement sophistiqué meurtrier pour entraver la libre circulation de véhicules commerciaux dans un espace territorial sur lequel il n’a aucun droit, constitue un acte de fuite en avant porteur de risques imminents pour la sécurité et la stabilité au Sahara Occidental et dans toute la région”.

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a souligné, dans ce cadre, “la volonté et la capacité de l’Algérie d’assumer ses responsabilités en matière de protection de ses ressortissants et de leurs biens en toutes circonstances”.

    Dans ce même contexte, des Ambassadeurs accrédités auprès de l’Algérie ont été reçus au ministère des Affaires étrangères.

    La sagesse a donc pris le dessus sur le désir de vengeance, louable en soit. L’Algérie ne se succombera pas à la tentation de la guerre à grande échelle et encore moins aux attaques lâches sur des civils. Alger favorise les canaux diplomatiques pour exprimer sa stupéfaction devant l’agressivité montante de la monarchie marocaine dans la région.

    Même si, toutefois, la guerre d’une intensité sévère entre les deux pays peut éclater à tout moment.

    #Algérie #Maroc #Camionneurs #Ouargla #SaharaOccidental

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  • Certains ont coupé le dernier le fil les reliant à l’Algérie

    Les alliés des ennemis traditionnels du pays ont coupé le dernier le fil les reliant à l’Algérie – El Djeich: les alliés des ennemis « traditionnels » du pays ont coupé « le dernier le fil les reliant à l’Algérie »

    Les ennemis historiques et traditionnels ne pourront jamais ébranler la détermination des dignes fils de la Nation algérienne et tous ceux qui ont « vendu » leur honneur et leur dignité en « s’alliant » avec eux ont coupé « le dernier fil les reliant à l’Algérie », a affirmé la revue El Djeich dans l’éditorial de son dernier numéro.

    « Après le recouvrement de la souveraineté nationale, les ennemis d’hier et d’aujourd’hui ont réalisé que l’ANP est le prolongement naturel de l’ALN, imprégnée des mêmes valeurs et principes, et plaçant l’intérêt national au-dessus de tout. Voilà pourquoi certaines voix se sont élevées dans le but d’ébranler la confiance régnant entre le peuple et son armée, et de briser le lien fort les unissant afin qu’il leur soit facile de mettre en péril le devenir de l’Algérie et de ses constantes », relève la revue de l’Armée.

    L’éditorialiste a souligné qu’à cette fin, « cette bande de traîtres et de comploteurs tente d’exploiter la conjoncture » que traverse l’Algérie pour « saper les fondements de l’Etat national à coup de slogans creux, dans le but d’abuser l’opinion publique nationale et plonger le pays dans le chaos et l’insécurité ».

    « Ceux qui ont vendu leur honneur et leur dignité en s’alliant avec les ennemis qui ont attaqué la Patrie, abusé le peuple, répandu des rumeurs et fabriqué de toutes pièces des mensonges, ont mis fin au dernier espoir de repentance et de retour dans le giron de la mère Patrie et coupé le dernier le fil les reliant à l’Algérie », a averti la revue.

    « Aussi, leurs attaques, leurs obscénités et leurs grossièretés ne les honorent point comme ils n’affectent en rien les convictions des hommes honnêtes et les croyances des femmes sincères », a-t-elle estimé.

    Haussant le ton, l’éditorial d’El Djeïch a souligné que les ennemis « historiques et traditionnels ne pourront jamais ébranler la détermination des dignes fils de la Nation algérienne ni jeter la suspicion sur leur appartenance, leur civilisation et leur combat, tant que chaque Algérien authentique, au fait de l’Histoire de sa Nation, aura retenu les leçons et fait siennes les recommandations des ancêtres ».

    Pour le magazine de l’Armée, toutes ces « conspirations » et « intrigues », ourdies depuis l’autre rive ou aux frontières du pays, seront vouées à un « cuisant échec, à l’exemple du sort de nombreux autres complots », rappelant dans ce sens les propos du général de corps d’Armée, chef d’état-major de l’ANP dans son ordre du jour à l’occasion du 67e anniversaire du déclenchement de la Révolution.

    Le général de corps d’Armée avait affirmé, a rappelé l’édito d’El Djeïch, qu’ »aujourd’hui des voix de certains néo-colonialistes s’élèvent pour titiller les sentiments de certains extrémistes à travers la justification des crimes odieux de la colonisation dans notre pays et prétendant que la Nation algérienne n’existait pas avant l’occupation ». « (….) dans le but de rompre le lien sacré entre notre peuple et son Histoire et se fonde dans les projets des autres. Mais leur quête sera déçue et notre Histoire et Novembre demeureront à jamais une épine dans leur gorge, tant que le peuple algérien sera fier de sa glorieuse Histoire et de ses valeurs civilisationnelles ancestrales », a assuré M. Said Chanegriha.

    La revue d’El Djeïch a rappelé en outre, l’historique de la naissance de l’ALN, soulignant que cette armée est née des « souffrances » endurées par le peuple et a constitué le « cadre fondateur » de la Révolution libératrice, dont « l’épopée, passée à l’éternité, a été déclenchée le 1er novembre 1954 par un groupe de jeunes qui croyaient en la justesse de la cause, et qui s’est vu successivement renforcer par une adhésion massive dans les rangs de la jeune Révolution, (…) ».

    Elle a également rappelé que durant la Révolution bénie, l’Armée était à « l’avant-garde », portant les espoirs et les aspirations de la Nation. « Elle jouissait d’une confiance absolue quant à leur concrétisation, d’autant plus qu’elle s’est dressée avec force face à l’occupant oppresseur, consentant des sacrifices rarement connus dans l’Histoire, bénéficiant de la loyauté et de la fidélité du peuple qui, à son tour, l’a adoptée et renforcée, donnant ainsi une des plus expressives images de cohésion, d’harmonie et de solidarité, jusqu’à la concrétisation de l’objectif sacré de l’émancipation, de la libération et de la reconstruction de l’Etat algérien indépendant ».

    Enfin, l’éditorial d’El Djeïch n’a pas manqué de s’incliner, à l’occasion du 67e anniversaire de la Révolution éternelle de Novembre, à la mémoire des valeureux Chouhahda et de celles des Martyrs du devoir national, appelant les fils fidèles et loyaux de l’Algérie à « préserver la pureté de la pensée et la droiture du comportement adopté par les artisans de l’épopée de Novembre, à préserver les principes de notre Révolution éternelle qui, hier, avait libéré l’Algérie, et qui, tout autant, préservera l’Algérie aujourd’hui et assurera son avenir demain ».

  • Néocolonialisme et abâtardissement de certains esprits africains

    Tags : Sénégal, Maroc, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad, Côte d’Ivoire, Bénin, Guinée, Togo, République Centrafricaine, RCA, Congo, RDC,
    Il y a, en Afrique, un gros problème de décolonisation des esprits, qui touche plus ceux que l’on considère les intellectuels !

    Le monde, en particulier les Africains, sait que la France a saigné l’Afrique depuis plus de quatre siècles. Elle n’est pas prête à y renoncer, car c’est dans sa « culture » de spolier pour s’enrichir afin d’assurer son bien-être aux dépens des autres.

    L’ennui aujourd’hui est qu’au moment où cette France perd de l’influence dans cette Afrique, où ses nuisances et son brigandage commence à se réduire pour disparaitre inexorablement à terme – par sa politique funeste, son arrogance et ses penchants néocolonialistes – des voix africaines, sûrement de bonne foi puisqu’elles s’affichent résolument contre l’exploitation des peuples, donnent la forte impression qu’elles conseillent à cette France de changer vite d’attitude en lui proposant des solutions pour ne pas perdre cette Afrique au profit d’autres puissances en l’occurrence la Russie et la Chine !

    La France « doit faire ceci ou cela » etc. « pour ne pas perdre ceci ou cela », que l’on lit dans des articles ou vu dans des vidéos, est une attitude purement d’allégeance due à un abâtardissement de certains esprits africains !

    On ne donne pas à un néocolonialiste, en voie de disparaitre, les bonnes solutions pour y demeurer ! Comme en cas de guerre, on ne divulgue pas sa stratégie ou la voie de sortie à l’ennemi !

    Dans les deux cas, c’est de la traîtrise !

    Djerrad Amar

    L’Espoir libéré, 06/11/2021

  • El Djeich: les complots contre l’Algérie, vouées à l’échec

    El Djeich: les complots contre l’Algérie, vouées à l’échec – L’ANP rassure les algériens quant à sa capacité de mettre en échec les dangers que pourraient avoir les conspirations étrangères

    Dans son dernier numéro publié ce samedi, la revue El Djeich, affirme que toutes les conspirations menées contre l’Algérie, seront vouées à l’échec. Pour El Djeich, l’ANP rassure les algériens quant à sa capacité de mettre en échec les dangers que pourraient avoir les conspirations étrangères « ourdies depuis l’autre rive ou à nos frontières sur la stabilité et la tranquillité de notre pays.

    El Djeich met en exergue les assurances exprimées par le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée Saïd Chanegriha, « les ennemis historiques et traditionnels » ne pourront en aucun cas « ébranler la détermination des dignes fils de la Nation algérienne ni jeter la suspicion sur leur appartenance, leur civilisation et leur combat » ajoutant dans le même sillage, que « tant que chaque Algérien authentique, au fait de l’Histoire de sa Nation, aura retenu les leçons et fait siennes les recommandations des ancêtres ».

    Pour ce qui est des traîtres et conspirateurs associés à ces ennemis afin d’abuser l’opinion publique nationale et plonger le pays dans le chaos et l’insécurité, El Djeich estime que « les convictions des hommes honnêtes et les croyances des femmes sincères en dépit de leur obscénité et leur grossièreté » ne seront nullement affectés.

    « Leur quête sera déçue et notre Histoire et Novembre demeureront à jamais une épine dans leur gorge, tant que le peuple algérien sera fier de sa glorieuse Histoire et de ses valeurs civilisationnelles ancestrales », avait promis le chef d’État-major de l’ANP dans son ordre du jour à l’occasion du 67e anniversaire du déclenchement de la Révolution.

  • Maroc-Algérie. A quoi joue M6?

    Maroc-Algérie. A quoi joue M6? – L’assassinat de trois citoyens Algériens sur l’axe Nouakchott-Ouargla, alors qu’ils se dirigeaient à bord de leurs camions vers la Mauritanie, est un acte barbare signé lâchement, par le royaume de l’intrigue

    L’assassinat de trois citoyens Algériens sur l’axe Nouakchott-Ouargla, alors qu’ils se dirigeaient à bord de leurs camions vers la Mauritanie, est un acte barbare signé lâchement, par le royaume de l’intrigue. C’est un acte de provocation inédit depuis les batailles d’Amgala. Il confirme ce que la majorité des algériens soupçonnait, à savoir que le roi, sa cour et ses sponsors sont prêts à tous les dérapages possibles pour forcer notre pays à s’engager dans un conflit armée aux conséquences difficilement imaginables.

    Il semble bien que Mohamed VI, grand amateur de hashish ait, cette fois, forcé sur la dose. C’est en effet une agression caractérisée de ressortissants algériens qui étaient sur la frontière entre les territoires libérés du Sahara occidental et la Mauritanie. Il confine à un casus belli de la part d’un monarque perdu et sans doute encouragé par ses nouveaux amis intimes d’Israël qui lui chuchotent à l’oreille. On aura tout supposé de sa part contre l’Algérie qu’il ne porte pas dans son cœur mais jamais qu’il en arrive à tenter le diable comme il l’a fait mardi soir en faisant bombarder un convoi de camions de marchandises qui étaient paisiblement en route pour la Mauritanie. Mais c’était sans compter sur ces coups insidieux du makhzen qui a usé de drones pour tirer des missiles en direction de ces camions.

    Le bilan est lourd : trois civils algériens y ont péri et leurs camions carbonisés. « Notre ami » le roi à atteint sa cible. Il a fait tuer des algériens sans défense qui allaient tranquillement commercer en Mauritanie. La présidence de la République a eu raison de qualifier cet acte de « bombardement barbare » précisant que « plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme « ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat ».

    Dans son communiqué rendu public hier, la présidence a souligné utilement le contexte de cette attaque pour en saisir les motivations. D’abord en précisant qu’elle était le fait « des forces d’occupation marocaines du Sahara occidental » n’en déplaise au Makhzen qui se gargarise de la résolution du conseil de sécurité sur la cause sahraouie. L’Algérie rappelle à Mohamed VI que son pays reste un occupant du territoire sahraoui et au diable les résolutions de ses amis du conseil de sécurité !

    Ensuite, la présidence rappelle que ce coup de poignard dans le dos a été commis au moment où le peuple algérien célébrait dans la « joie et la sérénité le 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale ». Mais les autorités algériennes ne vont pas rester les bras croisés face à cette grave dérive du roi. La présidence de la République à fait savoir en effet que ce triple assassinat ne restera impuni. Mais elles tiennent à élucider d’abord cet acte qualifié « d’ignoble » avant de lui opposer la riposte adéquate. A quoi joue donc le roi M6 ? Une chose est certaine, à trop jouer avec le feu, il risque de se brûler les doigts. Le communiqué de la présidence sonne comme un dernier avertissement.

    Par Imane B.

    Assassinat de trois Algériens sur l’axe Nouakchott-Ouargla : Alger accuse le Maroc

    La présidence de la République confirme officiellement l’assassinat, le 1er novembre dernier, de trois transporteurs algériens au moment où ils se dirigeaient vers Nouakchott, en Mauritanie. Dans un communiqué rendu public, hier, la Présidence affirme que les victimes ont trouvé la mort suite à un « bombardement barbare » de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla. L’Algérie accuse directement l’armée marocaine d’être à l’origine de cet acte, d’autant que « plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat ». « Le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célèbre dans la joie et la sérénité le 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale, trois (03) ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région », précise le communiqué.

    Selon la même source, « les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré ». « Plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur », indique la même source. Et d’ajouter : « Les trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’Etat rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les Martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie Nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni », assure la Présidence de la République.

    Selon le site Menadéfense, qui a donné l’information avant-hier, ce drame s’est produit à un lieu situé entre Aïn Bentili et Bir Lahlou en territoire sahraouis libérés. Selon des sources citées par le site «les deux camionneurs à bord de leurs véhicules MAN, étaient à leur premier voyage et étaient accompagnés par un troisième algérien de Ouargla habitué du trajet ». « L’incident a eu lieu entre Aïn Bentili et Bir Lahlou en territoire libéré, par où passe la route entre l’Algérie et la Mauritanie. Les deux camions étaient à l’arrêt lorsqu’ils ont été touchés par des tirs d’artillerie provenant du mur de séparation marocain se trouvant à plus de 25 km des lieux.

    Pour nos interlocuteurs, les deux camions se trouvaient sur la route qui est fréquentée par le trafic routier et ne s’étaient pas écartés », ajoute le site. Jusqu’à hier, le Maroc n’avait pas réagi. En revanche, l’armée mauritanienne a démenti, mardi dernier, que « l’attaque contre des ressortissants algériens se soit produite dans le nord du pays ». « La Direction de la communication et des relations publiques de l’état-major général des armées dément toute attaque survenue à l’intérieur du territoire national », précise la défense mauritanienne dans son communiqué.

    Samir Rabah

    L’Est Républicain, 04/11/2021

  • La déclaration de guerre qui ne dit pas son nom

    La déclaration de guerre qui ne dit pas son nom – Quand ses relations se tendent avec le Maroc et qu’elle a envie de sévir contre lui, que fait l’Algérie ?

    Quand ses relations se tendent avec le Maroc, ce qui n’est pas rare, et qu’elle a envie de sévir contre lui, que fait l’Algérie ? Elle ferme ses frontières avec lui, ou bien elle rappelle son ambassadeur. Et si après cela, il persiste dans son hostilité, elle va plus loin encore, elle rompt ses relations diplomatiques avec lui ; et si malgré tout il ne change pas de comportement et que sa colère à elle est à son comble, elle ferme son espace aérien à ses avions. Le hasard du calendrier lui a permis de lui porter dernièrement un coup plus sévère encore : elle a décidé de ne pas renouveler le contrat Gaz Maghreb Europe arrivé à son terme, en vertu duquel elle approvisionnait ses partenaires européens en gaz naturel à travers son territoire, ce qui lui conférait des droits plutôt substantiels de prélèvement. Elle ne l’aurait probablement pas privé de cette manne en dépit de tout ce qu’elle lui reproche, si le contrat en question n’avait pas expiré de lui-même.

    Le Maroc, lui, quand il veut passer aux actes, que fait-il ? Il espionne à grande échelle, ou il tue, ou il fait les deux à la fois. A propos d’espionnage, notons au passage que la société israélienne NSO fabricant du logiciel Pegasus, vient d’être placée sur la liste noire américaine. Le même sort devrait être réservé aux Etats qui s’en sont servis, dont le Maroc, apparemment d’ailleurs celui qui en a fait le plus grand usage.

    Le Maroc, ne disposant pas de moyens de pression pouvant être mis en œuvre graduellement contre l’Algérie, est porté à l’irréparable d’entrée de jeu. L’assassinat, commis un 1er novembre qui plus est, de trois Algériens sur une route commerciale passant à l’intérieur du Sahara occidental, un territoire qui ne lui appartient pas, ne laisse d’autre choix à l’Algérie que d’y répondre, quand bien même il serait évident que ce soit justement le but recherché par lui.

    Cet acte, quel est-il? Un acte de haine pure, une agression caractérisée, une provocation évidente, une déclaration de guerre qui ne dit pas son nom ? Quel qu’il puisse être aux yeux de ses auteurs marocains, qui d’ailleurs ne cherchent même pas à le nier, pour nous, il signifie que le Maroc est passé à l’action armée contre nous. Il n’est pas possible de faire comme si cet acte inqualifiable ne s’était pas produit. D’ici à ce que la guerre éclate pour de vrai, quelle que soit en définitive sa portée, cela ne dépend plus du Maroc mais de l’Algérie.

    Un Etat ne fait pas carboniser à l’intérieur de leurs véhicules trois ressortissants confiants et désarmés d’un Etat voisin, sans qu’il se soit déjà placé dans le coup d’après. C’est la raison principale qui fait des trois assassinats une déclaration de guerre, particulièrement lâche par-dessus le marché, les tirs n’ayant pas été précédés de sommation. Si l’Algérie décide de ne pas répondre, elle n’en sera pas quitte pour autant. D’autres assassinats, d’autres agressions se produiront.

    Ce n’est pas que le régime marocain soit devenu fou, ou qu’il se soit convaincu qu’Israël l’aidera à remporter la victoire, ou même à se battre à sa place contre nous. C’est qu’il se sait condamné s’il n’obtient pas la reconnaissance internationale de son occupation du Sahara occidental. Il a lié son sort à la possession d’une terre qui n’est pas la sienne, qu’il occupe par la force, et qui peut toujours se libérer de lui. Si elle était sienne, qui la lui contesterait ?

    Entre se retirer du Sahara et entrer en guerre avec l’Algérie, il préfèrerait ceci à cela. Une guerre avec l’Algérie, c’est même de son point de vue, ce qu’il peut lui arriver de mieux dans la situation qui est la sienne, son but ayant toujours été de l’impliquer au premier chef dans le conflit l’opposant au Polisario. L’idée a été exprimée ici, il y a encore peu, que son intention était bien de nous attaquer, mais qu’il attendrait pour cela que la guerre éclate entre Israël et ses alliés d’une part, l’Iran et les siens de l’autre. Il l’a fait plus tôt que prévu, tout en restant convaincu sans doute d’un embrasement prochain du Golfe.

    Mohamed Habili

    Le Jour d’Algérie, 06/11/2021

  • Elections locales: Une campagne pour l’Algérie et son unité

    Elections locales: Une campagne pour l’Algérie et son unité – Ce début de campagne pour les locales a coïncidé avec le lâche assassinat dont ont été victimes trois de nos ressortissants dans un bombardement perpétré par l’armée du Maroc.

    La campagne électorale pour les locales du 27 novembre amorce aujourd’hui son troisième jour, avec des meetings et des actions de proximité, mais aussi une présence de plus en plus remarquée sur les réseaux sociaux. Un outil qui séduit les partis politiques et les indépendants engagés dans cette course vers les APC et les APW, et qui à coup sûr a démontré son efficacité et permis à beaucoup de politiques ou de prétendants à la députation lors des dernières législatives de se donner une visibilité à laquelle ils ne rêvaient, peut être même pas, et qui au bout du chemin leur a ouvert les portes du palais de ZIghoud Youcef.

    Lors de ces élections locales et de leur campagne qui commence tout juste, beaucoup des candidats que nous avons interrogés nous ont franchement exprimé leur préférence pour une campagne de proximité que le recours systématique aux meetings qui manquent selon eux de cette chaleur qu’ils palpent lorsqu’ils vont directement à la rencontre des citoyens et échangent avec eux.

    Cette proximité avec le citoyen, et probable électeur le jour du scrutin, permet donc à ces candidats de non seulement expliquer leur programme et visions de changement de la commune où ils se présentent, mais c’est le meilleur moyen d’ajuster, au fur à mesure, leur campagne et saisir mieux les attentes des citoyens.

    Par ailleurs, ce début de campagne pour les locales a coïncidé avec le lâche assassinat dont ont été victimes trois de nos ressortissants dans un bombardement perpétré par les forces du makhzen, qui dans leur lâcheté connue et vérifiée, n’ont pas hésité à s’en prendre à de paisibles civils, chauffeurs de poids lourds, qui transportaient des marchandises vers la Mauritanie et étaient sur le chemin de retour vers la ville de Ouargla dans le sud est algérien. Une attaque qui rappelle que notre pays fait face à un grand complot dont les puzzles se mettent en place depuis quelques mois déjà.

    Et c’est peut être là aussi, un autre sujet de fond qui doit être au coeur de cette campagne. Les candidats au delà de leur ambition personnelle ont cette obligation et ce devoir d’axer leurs discours sur la nécessaire et même salvatrice unité du peuple algérien face à ces tentatives de déstabilisation et à ces provocations à répétition du makhzen et de leur allié sioniste dont les visées d’affaiblir encore la nation arabe, avec la complicité de certains régimes traîtres, ne font plus aucun doute.

    Cette campagne électorale donc, au delà des partis et des indépendants, doit être une campagne pour l’Algérie, pour sa stabilité et l’unité de son peuple.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 06/11/2021

  • La riposte de l’Algérie à l’assassinat des trois algériens

    La riposte de l’Algérie à l’assassinat des trois algériens – L’Algérie prépare sa riposte suite au meurtre perpétré ce 1er novembre contre trois camionneurs algériens qui se déplaçaient en territoire sahraoui. Pour l’heure, les premières actions se déroulent sur le plan diplomatique…

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – L’Algérie a « la volonté et la capacité d’assumer ses responsabilités en matière de protection de ses ressortissants et de leurs biens en toutes circonstances», indiquait ce jeudi Ramtane Lamamra dans une déclaration à l’APS. Les mots sont lourds de sens et prennent une connotation grave dans les circonstances dangereuses où ils sont exprimés. Alger ne s’est pas précipitée vers une option extrême, mais avertit, comme elle l’a fait mercredi dernier, en proclamant que le meurtre de trois de ses ressortissants sous des bombardements marocains ne resterait pas «impuni». Ce que l’on observe, c’est qu’en dépit de la grande colère provoquée par cet événement, le pays met les formes dans l’enclenchement d’un processus qui paraît irréversible. De ce que nous avons vu ce jeudi, ce processus est inscrit dans un cadre de légalité internationale, indispensable en de telles circonstances en vertu de toutes les conventions existantes à l’échelle mondiale. Les principales instances internationales ont été alertées, plusieurs ambassadeurs accrédités à Alger convoqués et informés de la situation. Le secrétaire général de l’ONU, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes ainsi que le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ont été officiellement saisis sur la question. La diplomatie algérienne qualifie la manière dont ont été tuées les trois victimes «d’acte de terrorisme d’État», d’une «gravité extrême qu’aucune circonstance ne saurait justifier».

    Dans ses messages, le MAE algérien a informé ces instances de « l’emploi par l’État occupant d’un armement sophistiqué meurtrier pour entraver la libre circulation de véhicules commerciaux dans un espace territorial sur lequel il n’a aucun droit, ce qui constitue un acte de fuite en avant». Cette situation est «porteuse de risques imminents pour la sécurité et la stabilité au Sahara Occidental et dans toute la région», alerte l’Algérie.

    Cette intervention diplomatique est un premier pas dans la riposte de l’Algérie. Il est naturellement attendu de ces instances internationales et de la communauté étrangère une réaction à cette situation.

    La passivité de certaines de ces instances et la complicité flagrante d’autres, dans la situation qui se déroule dans la région, ont permis au Maroc d’aller dans l’escalade et de se permettre des agressions militaires comme celles qui ont coûté la vie à trois ressortissants algériens. Le meurtre perpétré par le Maroc n’a pu se produire qu’en raison de la grande complicité de parties bien connues après la rupture du cessez-le-feu au Sahara Occidental. Ici, les combats ont repris il y a près d’une année suite à la violation, par le Maroc, de territoires (Guerguerate), interdits à la circulation des deux parties. Faisant fi des clauses onusiennes sur la question, l’occupant a repris le transit de ses camions de marchandises dans ce no man’s land censé être sous protection des Casques bleus onusiens (Minurso). L’affaire a déclenché de grands événements dans la région et l’inaction du Conseil de sécurité a encouragé les Marocains à poursuivre leur agression en toute impunité.

    En novembre 2020, le Front Polisario décrétait officiellement la reprise des combats. Cette situation a été mise à profit par le Maroc pour bombarder les trois camionneurs qui effectuaient un déplacement dans la ligne Ouargla-Nouakchott. Les instances internationales saisies sont donc attendues sur la question. En raison de la gravité de la situation et de la détermination d’Alger de punir cet acte, il semble bien probable que de simples déclarations de circonstances ou d’appels à la sagesse ne puissent suffire cette fois.

    Certaines de ces instances, telles que la Ligue arabe, se trouvent entre les mains de pays du Golfe qui affichent clairement leur alignement sur les thèses marocaines, encouragent ses velléités expansionnistes, et leurs lobbies pèsent de leur poids à chaque échéance importante au sein du Conseil de sécurité.

    Accusée des mêmes charges, la France n’est pas en reste, et joue un rôle très important qui a permis au Maroc de dépasser les limites. Les complicités dont bénéficie Rabat lui ont aussi permis d’intensifier sa politique haineuse et dangereuse envers l’Algérie.

    Abla Chérif

    Le Soir d’Algérie, 06/11/2021

  • Une logique coloniale

    Une logique coloniale – Le Maroc mise sur la stratégie du pire en se convaincant qu’elle est nécessairement gagnante grâce au soutien inconditionnel dont il bénéficie, depuis toujours, de la France, qui surveille l’Algérie comme le lait sur le feu.

    Fourvoyé dans sa logique coloniale, le Maroc mise sur la stratégie du pire en se convaincant qu’elle est nécessairement gagnante grâce au soutien inconditionnel dont il bénéficie, depuis toujours, de la France, qui surveille l’Algérie comme le lait sur le feu, et aux accords d’Abraham de Donald Trump, un deal de la honte où le Makhzen a vendu et liquidé la cause palestinienne contre un appui étasunien à ses prétentions sur le territoire de la RASD.

    Les provocations du Makhzen sont ainsi allées crescendo, utilisant d’abord un rhétorique des plus agressifs, de moins en moins respectueux des usages diplomatiques, puis d’attaques directes contre les intérêts économiques de son voisin, avant de s’engouffrer dans la voie dangereuse d’opérations d’espionnage à grande échelle et de comploter pour attenter à sa souveraineté.

    Cette attitude inconsidérée le rapproche tous les jours davantage d’une confrontation violente avec son voisin. Un comportement suicidaire s’est-il emparé de la monarchie alaouite ? On pourrait le penser à la suite du lâche assassinat par sa soldatesque de trois civils algériens, innocents convoyeurs de marchandises alors qu’ils se trouvaient dans un espace territorial sur lequel le Makhzen n’exerce aucun droit reconnu. Sous-traite-t-il pour des plans ourdis par les puissances qui le parrainent dans sa vision coloniale éculée pour attirer dans un guet-apens une Algérie, que d’aucuns croient pouvoir facilement provoquer en elle une réaction irraisonnée et l’entraîner dans un conflit armé qui embraserait toute la région sahélo-maghrébine, déjà en proie à une dangereuse instabilité ?

    Contrairement au Maroc qui le prouve au Sahara occidental depuis plus de quarante ans, l’Algérie n’est pas un pays va-t-en guerre, à moins qu’on la lui impose. Si l’Algérie a fait promesse que l’assassinat de ses ressortissants ne restera pas impuni, elle ne fera pas payer ce crime au peuple marocain avec lequel elle est liée par des liens de fraternité. Ces bons sentiments à l’égard de ses voisins, l’Algérie en a fait la preuve tangible en partageant avec eux les retombées des richesses de son sous-sol.

    Notre pays avait fait pari sur un Maghreb uni, projeté comme un espace de prospérité partagée par tous les peuples de la région. Mais il faut tirer la conclusion et ne pas avoir peur des mots : la leçon se doit d’être apprise et la morale définitivement comprise que les bons sentiments ne font pas toujours une bonne politique, s’ils ne sont accompagnés du strict respect des intérêts nationaux.

    Par Ouali Mouterfi