Catégorie : Algérie

  • Le président italien en visite d’Etat de 2 jours en Algérie

    Le président italien en visite d’Etat de 2 jours en Algérie – Privilégier un partenariat solide et stratégique dans divers domaines et secteurs afin de faire face aux défis régionaux auxquels ils se trouvent confrontés.

    Le président de la République italienne, Sergio Mattarella, a entamé, ce samedi, une visite d’Etat de deux jours en Algérie, à la tête d’une importante délégation. M. Mattarella a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

    Etaient également présents à la cérémonie d’accueil, le Président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, le président l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, le Premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, et le Général de corps d’Armée, Saïd Chanegriha, chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP).
    Les deux Présidents ont écouté les hymnes nationaux des deux pays, puis ont passé en revue un détachement de la Garde républicaine et des trois corps de l’ANP qui leur ont rendu les honneurs. La visite du Président italien s’inscrit dans le cadre de la consolidation du partenariat et du renforcement des relations de coopération étroite entre les deux pays amis ainsi que l’ouverture de nouvelles perspectives au service des intérêts des deux peuples.


    Cette visite permettra également aux deux pays de poursuivre le dialogue politique qu’ils entretiennent depuis plusieurs années, tout en privilégiant un partenariat solide et stratégique dans divers domaines et secteurs afin de faire face aux défis régionaux auxquels ils se trouvent confrontés.

    En ce sens, les relations séculaires algéro-italiennes, marquées du sceau de l’amitié et du respect mutuel, sont appelées à se consolider davantage.

    Pour rappel, le Mémorandum d’entente sur le dialogue stratégique sur les relations bilatérales et les questions politiques et de sécurité globale, signé entre les deux pays en décembre 2020 à Alger, s’inscrit dans le prolongement du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération liant les deux pays, signé en 2003 à Alger.

  • Algérie-Maroc: La responsabilité du Conseil de sécurité engagée

    Algérie-Maroc: La responsabilité du Conseil de sécurité engagée – Le Conseil de sécurité est appelé à assumer l’entière responsabilité de la grave détérioration de la situation au Sahara occidental et au Maghreb

    Le Conseil de sécurité est appelé à assumer l’entière responsabilité de la grave détérioration de la situation au Sahara occidental et au Maghreb. L’adoption de la résolution 2602 lors de la réunion du Conseil de sécurité tenue le vendredi 29 octobre 2021 a ouvert la voie à une sérieuse dégradation de la situation dans une région sujette à toutes les dérives en raison des errements gravissimes du Makhzen alaouite.

    L’assassinat prémédité, à coup de drones, de trois camioneurs algériens le 1er novembre dernier alors qu’il s’apprêtaient à entrer en Mauritanie, renseigne sur l’étendue de l’hystèrie de Rabat. Lors de sa dernière réunion, le conseil de sécurité et sans compter qu’il n’a pas dénoncé l’occupation par l’armée marocaine de la zone tampon d’El-Guerguerrat, il ne fera aucune allusion à un référendum d’autodétermination dans ce territoire considéré par l’ONU elle-même comme étant non autonome.

    Le 6 septembre 1991, lors de la signature de l’accord de cessez-le feu entre la République Arabe Sahraoui (RASD) et le Maroc il a été convenu de respecter les positions sur le terrain des forces en conflit et que l’ONU et l’OUA (UA actuellement) devaient parrainer un processus de décolonisation en organisant un référendum d’autodétermination au Sahara occidental.

    Presque trente ans plus tard, le 13 novembre 2020 et alors que le processus d’organisation du référendum est toujours bloqué, le makhzen mène une opération illégale d’occupation de la zone tampon d’El-Guerguerrat, prétextant la libre circulation des véhicules de marchandises vers l’Afrique subsaharienne. Un acte hostile qui ne laissait aucun autre choix au Polisario en dehors de celui de reprendre la lutte armée.

    Mais depuis et au lieu d’affronter la nouvelle donne introduite par la violation du cessez-le-feu avec le la république Arabe Sahraoui, le royaume Mohamed 6 a multiplié les provocations envers l’Algérie.

    Le 16 juillet 2021 le représentant du Maroc à l’ONU distribue aux pays membres du mouvement des non-alignés une note officielle déclarant le soutien au mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) , classé comme organisation terroriste par l’Algérie. Le même mois, le makhzen est impliqué dans une grave affaire d’espionnage international. Un logiciel israélien, nommé Pegasus, est utilisé par les services de renseignements marocains pour espionner 6000 algériens, entre hauts responsables, chefs de partis politiques, militants des droits de l’homme et journalistes.

    Un mois après ce scandale, le ministre israélien des affaires étrangères en visite au Maroc ne s’est pas jamais lors d’une conférence de presse avec alter ego marocain, Nasser Bourita, d’accuser l’Algérie de collusion avec l’Iran pour empêcher l’admission d’Israël d’accéder en tant que membre observateur à l’union africaine . Une menace à peine voilée à l’égard de l’Algérie en réaction à ses positions de soutien aux causes justes à travers le monde.

    Embraser l’Afrique du Nord
    Après ce triste épisode, le Maroc a accentué la provocation conduisant à une réaction ferme de l’Algérie. Le mardi 23 août 2021, le ministre algérien des affaires étrangères, Ramtane Lamamra, annonce officiellement la rupture officielle des relations diplomatiques avec le Maroc. Si depuis le mois d’août la crise entre Alger et Rabat est restée dans la diplomatie et l’économie, l’assassinat de trois ressortissants algériens par l’armée marocaine à fait monté la tension d’un cran. Le Maroc cherche-t-il l’embrasement de toute l’Afrique du nord ?

    Pour saisir la stratégie du makhzen, il est utile de revenir à El-Guerguerat. Le Maroc ne tire aucun avantage économique important en exportant ses marchandises par route vers l’Afrique saharienne. La distance entre le plus grand port marocain, Tanger, qui appartient aux Emiratis, et Dakar est de 3322 km. Le prix d’un litre de gasoil au Maroc est de 1,006 dollars, soit l’équivalent de 145 dinars algériens.

    Actuellement, le plus important marché africain pour le Maroc, c’est la Côte d’Ivoire. Et la distance entre Tanger et Abidjan dépasse les 5200 kilomètres. Avec un prix aussi élevé des carburants, il n’est nullement très rentable d’exporter des marchandises par le Maroc sur de très longues distances.

    Le coup de force du Makhzen à El-Guerguerrat n’était pas exclusivement dicté par des considérations économiques. Mais obéissait surtout à la politique du fait accompli de l’occupation du Sahara occidental mené depuis des années par le makhzen. Pour preuve, la violation du cessez-le-feu a été suivie par la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental par le président sortant des Etats-Unis, Donald Trump, et la normalisation des relations avec Israël. Mais le makhzen a vite déchanté. Le nouveau locataire de la Maison-Blanche, Joe Biden, n’a pas officiellement adopté la position de son prédécesseur concernant le Sahara occidental, tandis que le congrès américain a rejeté récemment le projet d’ouverture d’un consulat US à Dakhla.

    Par ailleurs, le tribunal européen annule des accords commerciaux incluant les territoires occupés du Sahara occidental. En réalité, le Maroc ne peut plus soutenir sur le long terme les coûts de sa colonisation du Sahara occidental. Il doit coûte que coûte imposer son chantage à la communauté internationale. Son rapprochement avec Israël a pour but d’intimider l’Algérie. Israël ne peut pas aller au-delà de la vente d’équipements militaires, comme les drones, au Maroc. Israël a déjà fort à faire avec le Hezbollah, le Hamas à Gaza et l’Iran, pour ouvrir un nouveau front avec l’Algérie en Afrique du Nord.

    Il ne reste alors pour le makhzen que d’attirer directement l’Algérie dans un conflit armée ouvert pour faire pression sur les grandes puissances et imposer une solution qui permettrait de sauver la monarchie. Après 46 ans de colonisation, l’existence même de la monarchie au Maroc est aujourd’hui étroitement liée au sort du Sahara occidental.

    L’Algérie saisit les instances internationales

    L’Algérie a décidé de prendre à témoin les instances internationales suite à l’assassinat de trois ressortissants algériens par l’armée marocaine, le 1er Novembre 2021, dans un bombardement aux drones ayant ciblé leurs camions de transport de marchandise à la ligne de frontières avec la Mauritanie. C’est ce qu’a fait savoir ce jeudi soir 4 novembre 2021, le ministère des affaires étrangères.

    Dans le cadre du suivi des prolongements internationaux du lâche assassinat de trois ressortissants algériens en territoire sahraoui libéré par les forces d’occupation marocaines, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Communauté Nationale à l’Etranger, M. Ramtane LAMAMRA, a adressé des messages au Secrétaire Général de l’ONU, M. Antonio Guterres, au Président de la Commission de l’Union Africaine, M. Moussa Faki Mahamat, au Secrétaire Général de la Ligue des Etats Arabes, M. Ahmed Aboul Gheit, et au Secrétaire Général de l’Organisation de la Coopération Islamique, M. Youssef Ben Ahmed Al-Othaimeen, indique le ministère.

    Dans ces correspondances officielles, M. LAMAMRA a informé les responsables des organisations internationales de la gravité extrême de l’acte de terrorisme d’Etat en question qu’aucune circonstance ne saurait justifier.
    Il a souligné que “l’emploi par l’Etat occupant d’un armement sophistiqué meurtrier pour entraver la libre circulation de véhicules commerciaux dans un espace territorial sur lequel il n’a aucun droit, constitue un acte de fuite en avant porteur de risques imminents pour la sécurité et la stabilité au Sahara Occidental et dans toute la région”.

    Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Communauté Nationale à l’Etranger a réitéré , dans ce cadre, la volonté et la capacité de l’Algérie d’assumer ses responsabilités en matière de protection de ses ressortissants et de leurs biens en toutes circonstances.

    Dans ce même contexte, des Ambassadeurs accrédités auprès de l’Algérie ont été reçus au Ministère des Affaires Etrangères.

    Les trois chauffeurs de camions algériens ont été tués dans un bombardement mené dans l’après-midi du 1er novembre 2021 par l’armée marocaine contre leur convoi dans la route entre la ville frontalière algérienne Tindouf et Zouiret en Mauritanie. C’est ce qu’ont fait savoir plusieurs sources dont des proches des victimes et une conseillère du président sahraoui Ibrahim Ghali.

    Les camions de fret faisaient régulièrement la liaison Nouakchott-Ouargla, selon un des proches des victimes dont deux roulaient à bord de leur camion de la marque allemande MAN. Le troisième chauffeur tué était originaire de Ouargla et était aussi un habitué du trajet. Les victimes effectuaient une mission d’exportation de ciment blanc vers la Mauritanie.

    L’agression marocaine s’est déroulée entre les localités d’Aïn Bentili et Bir Lahlou en territoire libéré, le tronçon qui conduit à la route entre l’Algérie et la Mauritanie.
    Les deux camions étaient à l’arrêt lorsqu’ils ont été la cible de bombardements par l’artillerie marocaine provenant de derrière le mur de séparation se trouvant à plus de 25 km du lieu du drame.

    L’une des victimes de l’agression marocaine est Hmida Boumediene, originaire de Laghouat, dont l’annonce de sa mort a été faite sur Facebook par son neveu Djallal Eddine Boumedienne habitant Ain Madi à Laghouat.
    Les deux autres victimes sont Ahmed Belkhir Chtam et Brahim Larbaoui tous deux de Ouargla.

    Le jeune Indépendant, 06/11/2021

  • A qui profite le harcèlement contre l’Algérie?

    A qui profite le harcèlement contre l’Algérie? – Quels sont les pays que la politique algérienne dérange en plus du Maroc?

    Ce qui se passe actuellement avec le royaume du Maroc n’est pas une crise passagère ou le résultat de développements spontanés liés aux aléas entre deux pays voisins, même s’il s’agit de pays normalement frères.

    Il s’agit très probablement de la confrontation la plus grave imposée à notre pays depuis la « guerre des sables » en Octobre 1963, par ce même royaume marocain qui agit froidement et de manière très étudiée contre la stabilité de l’Algérie à plusieurs niveaux : politique, économique, sécuritaire, par la narco guerre. Même sur le plan sportif, le sieur Lekjaa n’épargne aucun coup à l’EN de football.

    Dans ce domaine, la Fédération algérienne de Football serait bien inspirée de soumettre un dossier complet aux instances supérieures de la CAF et de la FIFA, pour dénoncer cet usage toxique de la politique agressive dans la gestion des affaires du football continental

    Nous avons donc affaire à un véritable programme agressif généralisé contre lequel réagir spontanément et avec précipitation serait pour le moins inadapté, voire dangereux. Tout observer minutieusement, s’informer le mieux possible, tout contextualiser et tout mettre en cohérence est vital et hautement recommandable.

    Beaucoup de faits, mis en cohérence, montrent que les graves développements que connaissent les relations Algéro-Marocaines ne sont que l’aboutissement et l’aggravation d’un harcèlement que notre pays subit depuis une dizaine d’années maintenant.

    Le Maroc, seul, n’est pas de taille à cela, ceux du Makhzen le savent et ne peuvent s’investir dans cette aventure isolément, sans intégrer l’appui de puissances capables de leur assurer l’apport d’un potentiel agressif qu’ils n’ont pas.

    Ils profitent donc de la conjoncture pour tenter d’atteindre leurs objectifs, traditionnellement expansionnistes, qu’ils ont de tous temps nourri contre les territoires des pays voisins, dès que ces derniers arrivaient à se libérer du joug colonial, que ce soit contre l’Algérie, contre la Mauritanie ou contre le Sahara Occidental.

    Première question importante donc : quels sont les pays agissant aux côtés du Maroc dans ce harcèlement ?

    Quels sont les pays que la politique algérienne dérange et qui seraient intéressées à l’affaiblir ?

    Autrement dit : à qui le harcèlement contre l’Algérie profiterait-il ?

    Les faits montrent qu’il y en a au moins quatre.

    Le premier, c’est ce royaume marocain, belliqueux, expansionniste et d’un cynisme désormais inscrit dans l’histoire de nos relations en tant qu’Etats souverains, bien que voisins et frères.

    Le contentieux avec cette entité monarchique est plus lourd qu’il n’y paraît et seul le cynisme des dirigeants du marocains ne laisse en apparaître que l’affaire de l’occupation coloniale du territoire du Sahara Occidental.

    Les dirigeants du royaume marocain, sont des néo féodaux expansionnistes sur la base d’arguties mythiques, comme leurs alliés sionistes qu’ils exhibent maintenant sans la retenue de leurs prédécesseurs.

    La volonté des dirigeants marocains de ne rater aucune occasion de nuire à l’Algérie depuis l’agression d’Octobre 1963, à l’assassinat d’Etat des trois camionneurs algériens le Premier Novembre dernier, en passant par l’épisode d’Amgala.

    Soit dit en passant, que disent, les soi-disant intellectuels signataires de la pétition pour la Paix et les relations de bon voisinage entre le Maroc sur l’assassinat des trois civils algériens par leur pays ?

    La deuxième entité ayant intérêt dans l’affaiblissement de l’Algérie est incontestablement la France. Quels sont les faits qui le prouvent ?

    -il y a d’abord le contentieux colonial (loin d’être soldé de tout compte, tant s’en faut, de l’autre coté de la Méditerranée, on en est encore à glorifier les « apports de la colonisation » (c’est proprement honteux et cynique) et à honorer les harkis, traîtres à l’Algérie pour l’éternité. Mais il n’y pas que cela.

    L’Algérie gêne objectivement le fonctionnement néocolonial de la Françafrique.

    Il est notoire que pour avoir essayé de secouer cet ordre néocolonial français par des propositions concrètes, Mouammar Kadhafi l’a payé de sa vie dans les conditions criminelles que l’on sait, après avoir été l’invité d’honneur, en grande pompe, de ses assassins, entre, autres pour lui fourguer les invendables avions Rafales.

    La Libye a payé et continue de payer un très lourd tribut et aux dernières nouvelles, un avion de Haftar aurait atterri à Tel Aviv, pour proposer la vision de ce dernier de « sa » Libye probablement normalisatrice à l’Etat sioniste.

    En ce concerne les histoires pour enfants d’élimination de dictateurs qui opprimeraient leurs peuples, il faudrait savoir garder un minimum de sérieux car les tyrans protégés par la Françafrique, contre leurs peuples, sont légion.

    Cela nous amène à un autre gros contentieux avec l’Occident et, pour ce qui nous intéresse, avec la France : il s’agit de la problématique stratégique de l’énergie, et il se conjugue en plusieurs dimensions. En ce qui nous concerne, il s’agit surtout de la reconfiguration de la situation gazière mondiale.

    L’arrivée de nouveaux grands producteurs (Russie, USA, Canada, Qatar, Norvège, Chine) et l’entrée en production des gisements de gaz de schiste a encouragé les clients traditionnels de l’Algérie à envisager la remise en question de sa stratégie commerciale gazière, notamment, sur la dimension « contrats à long terme », vitaux pour la stratégie de développement de l’Algérie, car assurant un flux financier globalement stable sur la durée, permettant la conception et la mise en œuvre de plans de développement stables.

    Croire que ce pantin terroriste de Belaouar a les capacités intellectuelles, de renseignements, de logistique et d’armement pour concevoir et mener l’attaque sur le complexe gazier de Tiguentourine en Janvier 2013 relève de la naïveté.

    D’abord pour quoi ce Complexe gazier et non des installations pétrolières ou pétrochimiques. Ensuite ce complexe est une plate forme d’exportation gazière vers l’étranger.

    L’on se souvient comment toutes les puissances occidentales avaient tout fait pour dissuader l’Algérie de réduire rapidement cette attaque sur l’un de ses complexes gaziers les plus importants (18% des exportations gazières) et comment les forces de sécurité nationales ont très rapidement et avec le minimum de dégâts, mis hors d’état de nuire les mercenaires terroristes, en maintenant tactiquement le timing des opérations dans un secret exemplaire (et c’était loin d’être une précaution gratuite).

    A titre comparatif, le bilan final de l’attaque du complexe de Tiguentourine est de 37 tués dont 30 terroristes et 07 arrêtés, dont 04 ont été condamnés à perpétuité, celui de l’attaque terroriste du Bataclan en France, deux années plus tard est de 137 morts et 419 blessés dont 99 graves.

    Tout le monde sait que aussi que l’opérateur britannique, BP (British Petrolium) en l’occurrence, avait longtemps refusé de reprendre l’exploitation du complexe gazier aux cotés de ses deux partenaires le norvégien STATOIL et l’entreprise nationale SONATRACH et comment il a fallu faire pression diplomatiquement pour lui faire entendre raison.

    Tout le monde sait également que BP met en vente maintenant ses parts dans le complexe de Tiguentourine.

    Et qui se précipite pour une présenter une offre d’achat des parts de BP ayant toutes les apparences de l’hostilité ?.. le Français TOTAL !

    Il faut savoir que ce groupe français très présent en Afrique, a absorbé en 2000, le groupe Elf Aquitaine, qui a été emporté par un vaste scandale de corruption et de gestion parallèle de l’Etat français sur le continent.

    Il faut également savoir que c’est sur Elf (ERAP, à l’époque) et TOTAL que l’Algérie a procédé à la nationalisation des hydrocarbures en 1974 et en a confié le monopole à l’entreprise nationale SONATRACH.

    Concernant l’offre d’achat par TOTAL des parts de BP au complexe gazier de Tiguentourine, l’Algérie s’y est opposée en vertu de son droit de préemption et c’est bien entendu une mesure salutaire.

    Il faut aussi prendre en considération, dans cette vaste problématique mondiale de l’énergie et celle du gaz en particulier que des potentialités importantes sont progressivement mises au jour en Méditerranée, en offshore, que l’Algérie y a sa part, que cette part est convoitée par plusieurs groupes pétroliers, dont TOTAL et que cela sera l’objet d’une lutte d’influence sans merci.

    Last but not least, le gazoduc GME, transitant par le Maroc pour acheminer les livraisons algériennes vers l’Espagne et le Portugal, peut devenir un instrument de pression (voire plus) entre les mains des responsables du Makhzen compte tenu de son importance dans l’économie nationale.

    Dans ce sens, comment expliquer que le Maroc, qui héberge une partie importante de cette infrastructure et qui en profite en livraison de gaz naturel à un prix préférentiel et en droits de passage, ait tant cherché à développer le projet de gazoduc Nigéria ? Si ce projet avait abouti, sa capacité de pression sur l’Algérie aurait augmenté sensiblement.

    Les responsables algériens ont pris conscience de cette perspective et l’ont pratiquement annihilée par la construction et la mise en service de MEDGAZ, la fermeture de GME et par la dernière percée algérienne sur le projet de gazoduc Nigéria-Algérie-Espagne.

    Ces faits, et d’autres, montrent que la problématique du gaz est très sensible pour l’Algérie, et que pour réduire sa capacité de négociation, de réaction, d’action et de projection, l’affaiblir est stratégiquement important et représente un objectif pour toutes parties que la stratégie gazière algérienne n’arrange pas ou qui la convoite d’une manière ou d’une autre.

    Or, face à toutes ces manœuvres, l’Algérie a tenu bon et son argument de vente de la sécurité des approvisionnements a été protégé de manière exemplaire, ce que même le russe Gazprom n’a pas pu assurer lors de la crise d’Ukraine, privant ses clients européens de gaz pendant 13 jours en plein hiver 2014 : ni les années noires du terrorisme encouragé par les différents embargos français notamment, ni l’attaque du complexe de Tiguentourine n’ont réussi à l’atteindre.

    Les difficultés et la toxicité engendrées par les quatre mandats de Bouteflika, les menées de ceux qui voulaient lui faire faire un cinquième mandat, les conflits supputés au sommet du pouvoir par ceux qui attendent l’aubaine, tapis dans l’ombre.

    La perspective de la manipulation du Hirak originel, la chute durable du prix du pétrole, ont, comme dans les années quatre-vingt-dix, (il n’est pas fortuit que les acteurs de ces années-là se soient bruyamment réveillées de leur dormition attentiste) ont fait croire « aux amis qui nous veulent du bien » de passer à l’offensive : les dirigeants du Makhzen, entre autres… font partie de ceux-là.

    Par Allaoua Bendif, Fils de Chahid, Docteur en psychologie Clinique, Enseignant universitaire à la retraite, Auteur de : « Violences Algériennes», Koukou Editions. Octobre 2019

    La patrie news, 05/11/2021

  • France-Maroc: Une rencontre secrète pour déstabiliser l’Algérie

    France-Maroc: Une rencontre secrète pour déstabiliser l’Algérie – Une réunion secrète, regroupant le patron des services de renseignements français, DGSE et ancien ambassadeur de France à Alger Bernard Emié, l’ambassadeur du Maroc en France Mohamed Benchaaboun, ancien ministre des finances, nouvellement installé en remplacement du très controversé Chakib Benmoussa et un proche conseiller du président français Emmanuel Macron, s’est tenue ce jeudi à Paris, dont l’ordre du jour était l’Algérie.

    Algérie54 a appris qu’une réunion secrète, regroupant le patron des services de renseignements français, DGSE et ancien ambassadeur de France à Alger Bernard Emié, l’ambassadeur du Maroc en France Mohamed Benchaaboun, ancien ministre des finances, nouvellement installé en remplacement du très controversé Chakib Benmoussa et un proche conseiller du président français Emmanuel Macron, s’est tenue ce jeudi à Paris, dont l’ordre du jour était l’Algérie.

    Cette réunion était liée aux derniers développements de la région du Maghreb au lendemain du lâche assassinat des trois ressortissants algériens, perpétré par le Makhzen soutenu par l’entité sioniste. Si on ignore la teneur des discussions entre les trois responsables, il n’en demeure qu’il s’agit d’une coordination des actions entre la France et le Maroc soutenu par les sionistes, pour déstabiliser l’Algérie, à travers des actions et des opérations communes aux allures de pourrissement.

    Tout laisse à croire que l’ancien ambassadeur de France à Alger, Bernard Emié qui entretient des rapports étroits avec des activistes en Algérie, bien introduits et bien infiltrés dans tous les secteurs d’activité, économique, sociale, culturelle et médiatique, devrait actionner ses réseaux en Algérie pour déclencher des mouvements de grève, diffuser des Fakenews pour ternir l’image des institutions de la république, et détourner l’opinion publique algérienne sur les réelles menaces qui guettent son unité et sa souveraineté. Pour ce qui est des médias, Bernard Emié était « le véritable rédacteur en Chef » de certains médias, dont la proximité de leurs journalistes avec les différents ambassadeurs français devenus ensuite patrons de la DGSE, comme Xavier Driencourt, Bernard Bajolet et Bernard Emié, n’est plus à présenter. Des journalistes inféodés aux officines françaises devenus des activistes, avant de s’approprier un qualificatif trompeur de « détenus d’opinion ».

    Bernard Emié a non seulement infiltré les médias, mais aussi le monde culturel, universitaire, sportif, les syndicats et le monde des affaires. Pour ce qui est du nouvel ambassadeur du Maroc Mohamed Benchaaboune, ancien ministre des finances, il devra poursuivre le sale boulot de son prédécesseur Chakib Benmoussa, devenu trop encombrant, sachant que Chakib Benmoussa, proche du CRIF et des milieux sionistes de l’Establishment français, et aurait entretenu des rapports avec des activistes algériens liés aux organisations terroristes de Rachad et du MAK

    L’ancien ambassadeur du Maroc avait été reçu le premier octobre dernier par le CRIF, et avait abordé avec la puissante organisation juive de France, les moyens de mettre en concrétisation ce qui est appelé les accords d’Abraham.

    Il est maintenant clair que le Maroc se prépare avec l’aide de l’entité sioniste et l’engagement de la France pour déclencher de nouvelles hostilités avec l’Algérie!

    La déstabilisation de l‘Algérie n‘ayant pas réussie sur le plan interne. On passe à la phase supérieure. Signes avant-coureurs qui ne trompent pas: les marocains en France se font de plus en plus discrets, il semble que des instructions ont été données pour éviter des actes de vengeances des Algériens en France en cas de déclenchement des hostilités.

    Même sur certains marchés leurs étales ont disparues ! Tout cela fait partie d‘un plan guerrier qui se met en place.

    A l’instar de l’agression tripartite de 1956

    La croisade menée actuellement par le pacte maroco-franco- sioniste contre l’Algérie nous rappelle l’agression tripartite du Royaume Uni, la France et l’entité sioniste contre l’Egypte nassérienne refusant le diktat impérialo-sioniste et rejetant de céder sur les questions et principes constants de la souveraineté et l’indépendance.
    La croisade menée contre l’Algérie est liée à son refus de normalisation avec l’entité sioniste, exprimé par le président Tebboune, en septembre 2020, dans le sillage de la constance de la position algérienne à l’égard des causes justes de ce monde, et à la détermination de l’Algérie et son peuple d’édifier un avenir radieux pour ses fils loin du diktat des forces exogènes, soucieuses de ses intérêts.

    Aujourd’hui, les algériens sont appelés à bâtir un front uni et commun contre les manœuvres de déstabilisation, visant l’unité du pays et son peuple

    Algérie54, 05/11/2021

  • Tebboune ne fera pas le premier pas pour apaiser les tensions

    Tebboune ne fera pas le premier pas pour apaiser les tensions – Le président algérien affirme que Macron a « porté atteinte à la dignité des Algériens »

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune prévient samedi qu’il ne fera pas « le premier pas » pour tenter d’apaiser les tensions provoquées par des propos critiques d’Emmanuel Macron sur la « nation » algérienne.

    « Je n’ai pas de regrets. Macron a rouvert un vieux conflit de manière totalement inutile », dénonce le dirigeant algérien dans une interview accordée à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. « Si Zemmour dit quelque chose comme ça, qu’importe, personne ne fait attention. Mais quand un chef d’État déclare que l’Algérie n’était pas une nation distincte, c’est très grave », fustige-t-il.

    Dans ces conditions, « je ne serai pas celui qui fera le premier pas », prévient le chef de l’Etat algérien. « Sinon je vais perdre tous les Algériens, il ne s’agit pas de moi, mais d’un problème national ». « Aucun Algérien n’accepterait que je contacte ceux qui nous ont insultés », explique le chef d’Etat algérien.

    « Rente mémorielle »

    Emmanuel Macron a déclenché la colère d’Alger après des propos rapportés le 2 octobre par le quotidien Le Monde accusant le système « politico-militaire » algérien d’entretenir une « rente mémorielle » en servant à son peuple une « histoire officielle » qui « ne s’appuie pas sur des vérités ».

    D’après Le Monde, le président français avait également affirmé que « la construction de l’Algérie comme nation est un phénomène à regarder. Est-ce qu’il y avait une nation algérienne avant la colonisation française? Ça, c’est la question (…) ».

    « On ne touche pas à l’histoire d’un peuple, et on n’insulte pas les Algériens », déplore le président algérien.

    « Atteinte à la dignité des Algériens »

    Pour lui, « ce qui est ressorti, c’est la vieille haine des maîtres coloniaux, et je sais que Macron est loin de penser de cette façon ». « Pourquoi a-t-il dit ça ? Je pense que c’était pour des raisons électorales stratégiques », estime Abdelmadjid Tebboune.

    « C’est le même discours que le journaliste d’extrême droite Éric Zemmour utilise depuis longtemps: l’Algérie n’était pas une nation, c’est la France qui en a fait une nation », fait-il valoir.

    Selon le président algérien, « avec cette déclaration, Macron s’est placé du côté de ceux qui justifient la colonisation ». Existe-t-il une perspective de dénouement avec la France? l’interroge le Spiegel. « Non, si les Français veulent aller au Mali ou au Niger maintenant, ils devront juste faire neuf heures de vol au lieu de quatre », rétorque-t-il, assurant toutefois qu’une « exception » serait faite pour « le sauvetage de personnes blessées ».

    « Mais pour tout le reste, nous ne sommes plus obligés de coopérer les uns avec les autres, c’est peut-être terminé maintenant », prévient-il, accusant Emmanuel Macron d’avoir « porté atteinte à la dignité des Algériens ».

    BFMTV, 06/11/2021

  • Le Maroc lève le degré des hostilités

    Le Maroc lève le degré des hostilités – Embraser la région, entrainer l’Algérie dans la spirale infernale de violence et de guerre. Les masques sont tombés.

    La succession d’actes hostiles à l’Algérie a atteint son paroxysme avec l’attaque meurtrière contre des citoyens algériens par l’armée marocaine. Ce crime, d’une extrême gravité, un véritable terrorisme d’Etat, constitue la preuve que l’escalade préméditée par la partie marocaine n’a d’autre objectif que de pousser au paroxysme la confrontation et à entrainer la région dans une spirale de guerre et de violence. Les faits le prouvent. Le royaume ne cesse de lancer des campagnes de propagande venimeuses contre l’Algérie, son peuple et ses dirigeants. Son expansionnisme, ses conspirations, subversives autant qu’haineuses, ne se comptent plus. Plus grave.

    La normalisation des relations marocaines avec l’État sioniste n’est rien d’autre que la matérialisation d’un complot contre la stabilité de l’Algérie . Embraser la région, entrainer l’Algérie dans la spirale infernale de violence et de guerre. Les desseins du Makhzen font tomber leurs masques. L’agressivité, l’hostilité viscérale et le bellicisme criminel des forces d’occupation marocaines se confirment avec l’assassinat odieux de trois ressortissants algériens par le bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux.

    C’est ce qu’avait indiqué la présidence de la République, faisant état de plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme «ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat».

    Réflexion, 05/11/2021

  • Les deux camions étaient à l’arrêt, vides et stationnés

    Les deux camions étaient à l’arrêt, vides et stationnés – Les victimes sont des civils algériens qui ont été visés par un drone du Maroc

    Les ressortissants algériens lâchement assassinés étaient des camionneurs. Ils travaillaient comme chauffeurs de camions de transport de marchandises algériennes vers la Mauritanie, via le poste frontalier de Tindouf. L’axe commercial entre Ouargla et la capitale mauritanienne Nouakchott connaît une dynamique considérable, ces dernières années, surtout depuis l’inauguration le 19 août 2018 du nouveau poste frontalier Chahid-Mustapha- Benboulaïd. Les victimes n’en sont pas à leur première mission. L’une d’entre elles a exprimé sa fierté de contribuer à l’exportation des produits algériens vers le marché mauritanien, à travers le marché africain. Ils sont aussi des adeptes de la Tidjaniya, une confrérie musulmane transnationale qui a un rôle important dans la propagation des valeurs de l’islam et de la paix.

    H’Mida Boumediene (46 ans) : Son souci était de nourrir sa famille nombreuse. Djalal-Eddine Boumediene, proche de l’une des victimes, a précisé, dans une déclaration à El Moudjahid, qu’il s’agit de son cousin H’mida Boumediene résidant à Aïn Madhi dans la wilaya de Laghouat, né le 6 avril 1973, ainsi qu’Ahmed Belkhir Chtam, né le 17 juin 1986, d’Oued Souf résidant à Ouargla, et Brahim Larbaoui d’Ouargla, né le 19 juin 1987 à Aflou.

    L’attaque marocaine a eu lieu sur le chemin du retour. Les victimes étaient à bord de deux camions immatriculés à Ouargla. Selon le témoignage d’une femme sahraouie qui était proche des lieux, les trois ressortissants algériens se sont arrêtés à Bir Lahlou au Sahara occidental pour se reposer. Les camions étaient à vide, raconte-t-elle, dans une vidéo diffusée sur le site d’information Sahraoui «esh.news».

    Selon les vidéos et les témoins sur place, les deux camions étaient à l’arrêt lors du bombardement et stationnés.
    Djalal-Eddine Boumediene a affirmé que la famille de H’mida Boumediene a été informée par l’un de ses collègues, un chauffeur natif de M’sila qui a tardé à rentrer à Zouerat en Mauritanie. «Nous avons également été contactés par des Sahraouis et Mauritaniens, amis du martyr, qui nous ont confirmé l’attaque ayant ciblé leurs camions», dit-il.

    Djalal-Eddine Boumediene affirme que son «cousin travaillait avec son propre camion depuis 20 ans et était très sollicité par des exportateurs et des entreprises nationales publiques. Il était réputé pour son sérieux et sa discipline».
    H’mida, âgé de 48 ans, est le garçon unique de ses parents. Marié et père de 9 enfants, selon Ahmed, son proche. Son père Mohamed a indiqué, dans des témoignages diffusés par la télévision nationale, qu’il avait l’habitude de faire ce trajet et de se déplacer en Mauritanie. «Il travaillait dans un cadre légal avec un registre du commerce, il est mort en martyr», dit-il d’une petite voix. Sa mère Kouadri est sous le choc. «On l’a trahi alors qu’il se reposait de la canicule. Son souci était de répondre aux besoins de sa famille. Mon fils est un martyr, il n’a jamais fait de mal», se console-t-elle.

    Ahmed Chtem (35 ans), adepte de la Tidjania, un «homme de paix»

    Djemoui, frère de la victime Ahmed Chtem, parlait avec difficulté. «Nous sommes sous le choc, Nous n’avons pas cru au début qu’il avait été assassiné. C’est le destin», dit-il au micro de la télévision nationale. Son ami a indiqué qu’il était un adepte de la Zaouïa Tidjania. «C’est un crime odieux et barbare. Les adeptes de la Tidjania sont accueillis chaque année dans sa maison, c’est un brave type qui bossait pour sa famille.»

    Brahim Larbaoui (34 ans), victime de la «haine d’un mauvais voisin»

    Le frère de Brahim Larbaoui est rassuré par la décision de la présidence de la République d’aller jusqu’au bout pour que ce crime soit puni. «Pourquoi l’a-t-on ciblé ? C’est un commerçant qui n’était pas armé», déplore-t-il. Un avis largement partagé par le beau-frère de la victime qui a qualifié l’attaque contre des civils d’agression. «Comment peut-on assassiner aussi lâchement des personnes sans armes ni défense ? Ce n’est ni de l’islam ni de la fraternité . On a toujours ciblé l’Algérie qui restera toujours dure pour eux», dit-il, en allusion au Maroc et à l’entité sioniste. Les responsables de la confrérie Tidjania ont réagi à ce crime. Cheikh Mahi califat Cheikh Omar Aissaoui, cheikh de la Zaouïa Tidjania au Soudan, a mis en garde contre les répercussions de ce crime, qui «va provoquer la fitna (discorde) et vise à entraîner l’Algérie dans une guerre», rapporte l’ENTV. Il a affirmé que cet acte «délibéré et volontaire» a été commis avec l’implication de «parties étrangères». «Nous allons nous mobiliser comme un seul homme avec l’Algérie, et le crime doit être puni», promet-il. Haidar Dehah Chenkiti de la Mauritanie a relevé les difficultés qu’affrontait H’Mida Boumediene dans son travail : «Il traversait une route qui n’était pas goudronnée et impraticable, mais il était engagé pour transporter le produit algérien à la Mauritanie. Je l’ai rencontré et il m’a confié qu’il était très fier de cette mission pour son pays malgré les difficultés et la fatigue, il était brave et gentil. Je l’ai invité chez moi et j’ai découvert une belle âme.» Mohamed Kebir Youcef Hamadani, de la Tariqa Tidjania au Nigeria, a déploré «l’attaque barbare» et regretté que «des civils soient ciblés et assassinés».
    Neila Benrahal

    El Moudjahid, 06/11/2021

  • L’Algérie se prépare-t-elle contre ce danger, cette menace ?

    L’Algérie se prépare-t-elle contre ce danger, cette menace ? -Des développements étranges se sont produits, dans les relations avec les États-Unis et l’Europe, et les tensions avec le Maroc se sont accrues au cours des dernières 24 heures

    Une attaque contre l’Algérie est en préparation. Un plan dangereux se prépare. Nos frontières sont visées ! Il est possible d’observer les préparations conçues pour cet objectif dans tous les domaines : en politique intérieure, en économie, dans les opérations visant la psychologie social du front intérieur.

    Des développements étranges se sont produits, dans les relations avec les États-Unis et l’Europe, et les tensions avec le Maroc se sont accrues au cours des dernières 24 heures. Un plan d’attaque est mis en œuvre de toutes parts, à la fois au Maroc et à l’étranger. Une attaque horrible et vengeresse s’intensifie systématiquement contre notre pays. Une opération « organisée », qui transcende les pratiques politiques, les poursuites, la compétition, les préparatifs des élections et la culture politique, est menée sur un large spectre contre l’Algérie.
    Une campagne de destruction extrêmement vaste, vaste et dangereuse est en cours, pour manifester des tempêtes turbulentes d’ici le 19 décembre 2024 (1)! Cette compagne sera exacerbée à des fléaux générateurs de guerres et de crises, qu’on ne semble le croire. L’impact de celle-ci n’a pas encore été évalué et le sera dans les prochaines années à venir (2023- 2024). C’est un programme qui court le risque de détruire l’Algérie, le risque de conduire le pays dans une catastrophe fatale.

    Le processus de terreur géopolitique a démarré.

    L’histoire politique de l’Algérie n’a jamais connue une telle période, une coopération aussi « destructive ». Jamais le discours politique n’avait pris une forme aussi horrible, même lors de périodes difficiles ou de périodes extraordinaires. Toutes les valeurs sacrées de l’État et de la nation ont été touchées, tous les principes anéantis ; un impitoyable « programme terroriste en apparence politique » menace maintenant directement l’intégrité du pays, son avenir, ainsi que l’unité et la paix de notre nation.
    La fondation de notre « maison Algérie mère patrie » est visée au nom de la politique d’ingérence extérieure. Ils suivent une voie empruntée par les sionistes « Agresseurs géopolitiques » visant à détruire les moyens d’existence du pays.

    L’économie est visée. Les feux de forets, les hausses des prix, les grèves annoncées, les conflits d’idées : le désaccord entre les parties porte sur des opinions, des points de vue différents, perçus comme opposés. Les conflits de valeurs : le différend porte sur un choix de vie, une idéologie. Les conflits d’intérêts : il y a divergence sur les intérêts de chaque groupe ou personne. Sont tous utilisés comme des armes pour préparer le terrain à un conflit social. Des préparatifs sont en cours en collaboration avec nos ennemis pour tester la réaction des autorités d’un soulèvement interne ou à la prise de pouvoir par la force. La sécurité de l’Algérie est visée. Une sinistre feuille de route est en train d’être appliquée pour ramener le pays à ses anciens jours de terreur.

    L’influence croissante de l’Algérie à l’étranger dérange, c’est pourquoi nous sommes attaqués et visés. À cet égard, des alliances se nouent avec l’entité sioniste et des unités hybrides armés jusqu’aux dents, relevant de la région du (Makhzen et du Haftar) s’opposaient farouchement à l’Algérie montante. Une horrible attaque interne était menée l’été dernier sous le nom des séparatistes berbéristes. Selon notre évaluation des situations il s’agirait, vraisemblablement de la première attaque du triumvirat (Berbéro-Makhzeno-Israélien).

    L’existence et l’avenir de l’Algérie sont visés.

    les attaques des forces du mal qu’ils ont lancées contre nous dans la région, ainsi que les attaques menées à travers ce « triumvirat » qu’ils ont construit à l’aide des forces occultes de l’intérieur sont toutes les mêmes. Ils utilisent le même discours dans les capitales européennes, les mêmes arguments et leurs objectifs sont les mêmes.
    Lorsque vous les regardez attentivement, vous verrez qu’ils ne font qu’un. Un plan pour affaiblir, épuiser et détruire l’Algérie après l’avoir mis en pratique par ceux la même, progressivement, étape par étape. Les attaques sont toutes assujetties sous la forme d’un programme unique, émanantes des agendas étranger plus susceptibles d’être le théâtre de ce type d’événements horribles.

    Les terroristes du Mak et Rachad, sont au centre de ces préparatifs

    Les membres de l’organisation terroriste (Rachido-Makiste) sont à nouveau mobilisés. Ils sont activés dans les domaines du droit, de la politique et du monde des affaires. Ces entités reprennent leurs positions dans le réseau de ce nouveau dispositif. Ils se positionnent en plein cœur de cette nouvelle préparation. L’affaire dépasse maintenant largement le fait de profiter des votes du prochain scrutin. Les valeurs sacrées du pays ont été tellement dépassées que des partenariats clandestins et indirects se sont déjà noués avec ce dangereux triumvirat composé d’entité israélienne du makhzen marocain et les membres de l’organisation terroriste (Rachido-Makiste)
    Comprendre les rivalités entre les uns et les autres n’est pas chose aisée. Des rancœurs également alimentées par la rivalité entre algérien avec ces entités. Il convient toutefois ne pas négliger cet aspect qui influe par bien des égards sur la politique extérieure des États notamment maghrébine au premier rang desquels on peut compter le Maroc et l’Algérie.

    Le délégué permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hellal, a appelé à « l’indépendance du peuple kabyle », en Algérie. Parmi les retombées de la déclaration du diplomate marocain figurent les mesures de rétorsion prises par l’Algérie contre le Maroc, s’agissant notamment du rappel de l’ambassadeur, de la rupture des relations diplomatiques, du non-renouvellement du contrat d’acheminement du gaz algérien vers l’Espagne via un oléoduc qui traverse le territoire marocain et l’interdiction faite aux avions marocains de survoler l’espace aérien algérien.
    Le résultat logique de ces alliances est l’extrémisme. Ceux qui disent qu’on aurait dû mieux soutenir les soi-disant modérés auparavant, oublient ce qui arrive lorsque les États s’effondrent et que les milices prennent la place de l’État. Les gens se réfugient dans des appartenances identitaires plus primitives, et ce sont les milices extrémistes qui prennent le dessus. Ces entités et cette guerre ont le soutien de l’Amérique, de l’Europe, d’Israël et du royaume marocain qui s’inquiètent de l’essor de l’Algérie et de sa transformation du cours de l’histoire, de sa transmission des aspirations historiques et réalités politiquo- économiques qui continuent d’illuminer les chemins de la jeunesse aujourd’hui pour une Algérie nouvelle.

    Une minorité de la diaspora vendue à des organismes étrangers et quelque pays du Golfe ont joué un rôle crucial dans l’émergence de l’insurrection en Algérie , d’où la nécessité de comprendre pourquoi, cela a rendu les terroristes tributaires d’acteurs extérieurs.

    Tout ce soutien extérieur que les membres de l’organisation terroriste (Rachido-Makiste) ont reçu a éloigné ces groupes de leur propre société. Ce n’est même plus un secret de polichinelle, Les infidèles au pays d’origine sont organiquement liés à leurs commanditaires de l’extérieur et accordent une grande importance à leur bien-être. C’est souvent parce qu’ils reposent sur leurs marché commun pour leur approvisionnement et d’autres formes de soutien. Si un groupe est financé de l’extérieur et n’a pas besoin des autochtones, il peut terroriser une communauté ou se moquer de provoquer sa destruction.

    On peut affirmer que l’Algérie a toujours été considérée comme l’objectif le plus stratégique de tous les États affectés par les printemps arabes, et ceci est prouvé par plusieurs guerres hybrides désespérées que l’empire ait déclenché contre elle.
    Étrangement, ils suivent tous une trajectoire fatale visant à provoquer le pays, la nation, à déverser les gens dans les rues, à préparer le terrain pour des poursuites non électorales, à ouvrir la voie au chaos interne, à ramener le terrorisme dans les villes, et gagner en puissance à travers tout cela.

    Un complot pour se venger de la position actuelle de l’Algérie

    Réfléchissez à ce que feront ceux qui profèrent de telles menaces alors qu’ils sont dans l’opposition (le front d’ingérence intérieur combiné des islamistes radicaux et berbéro- sioniste), s’ils arrivent au pouvoir. Ils se vengeront à des échelles inimaginables, lanceront des attaques et une opération de purge. Ils déclareront probablement plus de la moitié de la population du pays comme une menace et les opprimeront.

    L’agressivité affichée dans le discours de l’opposition établie à l’étranger se transformera en vengeance s’ils accèdent au pouvoir. Ils le disent déjà eux-mêmes de toute façon.
    L’arrestation des « Dahdah et les groupes séparatistes-makistes de Tizi-Ouzou » Ainsi que, les lots d’armes récupérés par les services de renseignements algérien montrent sans l’ombre d’un doute, que s’il y avait une intervention de l’extérieur, ils détruiraient l’Algérie de l’intérieur, ouvriraient les portes de la forteresse et remettraient la clé du pays au front assaillant.

    Une fois de plus, le front d’ingérence intérieur combiné des islamistes radicaux et berbéro- sioniste, a adopté une position ouverte en faveur des fronts d’interventions internationales, du terrorisme, de l’encerclement de la forteresse de l’extérieur et mener conjointement leur sale boulot à la destruction du pays à l’intérieur. Sinon quelle raison pourrait expliquer une telle alliance contre nature ? Sinon la liquidation géographique, historique de cette région. Ils n’ont été initiés que pour ce projet !

    Ces entités et cette guerre ont le soutien de l’Amérique, de l’Europe, d’Israël et du royaume marocain qui s’inquiètent de l’essor de l’Algérie et de sa transformation du cours de l’histoire, de sa transmission des aspirations historiques et réalités politico- économiques qui continuent d’illuminer les chemins de la jeunesse aujourd’hui pour une Algérie nouvelle.

    Ce projet, qu’ils promeuvent sous la forme d’une opposition politique pour «faire tomber l’Algérie» et de la recherche d’une alternative politique interne, est en fait un grand projet visant à ramener notre pays dans le giron des puissants et le soumettre sous sa tutelle.
    Nous assisterons à cette lutte géostratégique tout au long du siècle actuel.
    Ils n’attendront pas décembre 2024 jusqu’à élire un nouveau président. Ils ne croient en rien de tout cela, sinon, ils n’auraient pas entamés leur attaque ?

    Nous savons déjà que 2024 ne sera pas une élection présidentielle normale. Nous savons déjà qu’une confrontation extrêmement difficile sera organisée. On sait déjà que la « volonté multinationale » va être directement impliquée dans le processus des présidences prochaines.
    Cette intervention est déjà claire. Mais il y a plus que cela pour le moment. Ils n’attendront pas les élections du décembre 2024. S’ils parviennent à faire mûrir les circonstances à temps, une autre attaque plus robuste viendra s’ajouter peut être à regretter.
    Une attaque géopolitique est en cours. Ils courent le risque de plonger l’Algérie dans un grand chaos, si rien n’est fait.

    Mais cette attaque ne peut s’interpréter avec cette seule grille de lecture. Cette attaque hybride, cruelle de toutes parts, aspire toutes les forces régionales à laquelle s’ajoutent des djihadistes européens qui combattent aux côtés de Daech mais aussi des milices sunnites-chiites internationales venant du Liban, de l’Irak ou de l’Afghanistan qui combattent au côté des troupes régulières américaine et des milices Wagner au côté de Haftar en Libye. À ce jour, aucune véritable solution militaire ou politique ne semble vraiment s’affirmer.
    De quel type d’intervention parlons-nous ? Quelque chose comme dans le cas actuel de l’Algérie?
    Actuellement, le Maroc et ses alliés de toujours la France et l’Israël attaquent l’Algérie de toutes leurs forces. Un mini « front assaillant» a été établi dans chaque direction : l’Est, le Sud et l’Ouest. Ils le disent et le montrent ouvertement à la fois à l’intérieur et à l’étranger de toute façon. Ils l’on dit haut et fort: « Nous arrêterons l’Algérie après la Syrie ».

    Il est donc important de voir, comment la cartographie d’assiégée l’Algérie se présente et comment elle décrite les contours d’une région, au risque de s’embraser dans le chaos. Ce dont nous sommes tous conscients.
    – Aux niveaux des quatre points cardinaux :
    – Nord méditerranéen, nous avons l’OTAN représenté par la France et des pays occidentaux ;
    – Au sud ouest : Des groupes djihadistes installés en Libye ajouter à cela, les unités opérationnelles du général mercenaire Khalifa Haftar, embusqués à l’effet d’exécuter les plans et les cartes d’intervention susceptibles de remodeler les cartes géopolitique de toute la région ; Le déploiement des troupes de Haftar aux frontières avec l’Algérie, laisse supposer plusieurs scénarios ?
    – A l’ouest : La liaison dangereuse entre Le Maroc, l’entité sioniste et les Emirats arabes unis. Engagés dans une coalition à réaliser les objectifs établis par les forces -assaillantes dirigées contre l’Algérie et de s’emparer du Sahara occidentale ;

    Des médias internationaux spécialisés, ont révélé sans surprise les forces participantes aux manœuvres « Africa Lion 2021 », en chasse de nouvelles proies qui se déroule désormais dans le sud du Maroc. La plus grande manœuvre militaire dans le continent, planifiée et conduite par l’US Army. Elle comprend des manœuvres terrestres, aériennes et navales Ces mêmes forces ont mené des opérations militaires simulant l’attaque de deux cibles concernant le système de défense aérienne russe « S-400 » implantés dans le sud algérien.

    – Au sud : On a également relevé depuis quelques années un intérêt certain de l’AQMI pour le Sahel (G5) qui est devenu un des principaux bassins de recrutement de l’organisation terroriste. Il a été relevé également la présence des éléments du MAK (Algérie) et des groupes djihadistes des régions du G5. Le tout sous la supervision du Triumvirat : France ; Israël et le Maroc.
    L’encerclement et la limitation de l’Algérie reste pour le moment un chantier inachevé. La mise en application du projet affecterait en particulier l’Europe. Dans ce contexte, l’Afrique du nord est devenue un des plus importants domaines de test. Désormais la elle deviendra régulièrement la scène de tension géopolitique, géoéconomique et militaire. Celui qui restera déterminé et patient, sera le grand gagnant de la tension.

    En novembre 2019, le président Emmanuel Macron a déclaré que l’OTAN avait subi une mort cérébrale et qu’il y avait un manque de coordination entre les États-Unis et les alliés de l’OTAN.
    En novembre 2018, Macron a proposé la création de l’armée de l’UE et, d’une certaine manière, suggéré l’abandon de l’OTAN et a exigé la création d’une armée internationale avec la France comme puissance active. Cette situation doit être évaluée en lien avec la volonté de Macron de faire de la France un État assaillant dans les relations internationales.

    Les développements vécus ces dernières mois en Algérie, ont permis de mettre plus clairement en évidence le branle bas de combat relative à la lutte géopolitique dans le bassin ouest-méditerranéen, comprenant l’Afrique du nord. Il n’y a aucun doute que cette région que l’on peut qualifier de zone de lutte super géopolitique, sera dans la période à venir, la région où sera vécue très intensément la concurrence à multiple acteurs.

    Rester en mode défensif est un suicide pour l’Algérie

    Rester en mode de défensif est une défaite et un suicide pour l’Algérie. Le pays a fait une percé majeur au 21e siècle. IL n’a pas attendu l’assistance de l’Europe pour le dégager du terrorisme international, il s’est défendue tout seul contre chaque attaque, il est allée plus loin dans ses luttes. Malgré qu’il était en proie à une crise politique majeure, il s’est étendu trop vite à la sécurité, à la préservation de ses institutions et à consolider sa géographie en augmentant sa puissance militaire. Il a éliminé ces attaques, les unes après les autres. Aucun État, quelles que soient la puissance ou la sophistication de son arsenal militaire, ne peut assurer seul sa sécurité. Bien sur l’Algérie a réussi à le faire à l’égard des grands résultats stratégiques!

    Mais ne pas s’y préparé, c’est laisser la possibilité à d’autres acteurs d’avancer leurs pions dans notre géographie stratégique et les candidats ne manquent pas : Français, marocains, israéliens Emiratis sans oublier les groupes terroristes… Très compliqué, vraiment !
    Je peux me tromper, mais je crois vraiment que l’Algérie a gagné la première bataille d’une partie qui est la constitutionalité de ses interventions militaires dans ses domaines de compétences. Assume ses missions constitutionnelles avec un engagement exemplaire ainsi qu’une disponibilité héroïque au sacrifice, chaque fois que le devoir national le requiert.

    Maintenant ils reviennent, et ils se heurtent à cela, donc il y a un grand danger que des gens quittent le parti pris de « l’Algérie avant tout ». Il y aura une autre onde de choc avant 2024. Ils se préparent pour la circonstance. C’est plus que des préparatifs pour les élections. C’est une préparation destinée à porter un coup dur à l’Algérie, à l’arrêter, puis à la réduire.
    Quelle personne impartiale et raisonnable pourrait nier que les intrigues en cours en Algérie ne préparent pas la réalisation de ce dessein infernal ? Une ère ahurissante celle imaginée par les agresseurs géopolitiques approche à grands pas. Le meilleur intérêt, non pas de nos partis politiques, mais de notre pays? L’identité de nos partis politiques n’a pas de sens car cette distinction, si bonne ou excellente qu’elle soit, ne représente qu’une infime partie de ce que nous pouvons faire pour trouver des méthodes efficaces de prévention et de traitement de nos problèmes.

    Quiconque ne considère pas ces affaires à travers le prisme, du point de vue de l’avenir de l’Algérie, et dans la « dimension multinationale » se trompera de parcours et on commettra des erreurs. Conséquemment il suscitera un sentiment de honte qui se reflète aux quatre coins du pays.

    Le Maghreb s’entre-déchire au grand bonheur des puissances étrangères

    Le Maghreb se désarticule et se disloque sous les yeux de ses populations. L’Algérie et le Maroc au bord d’une confrontation armée, influence et lobbying israélien de plus en plus puissant au Maroc et de plus en plus sournois en Mauritanie, une Libye entièrement divisée en deux parties par la Turquie et la Russie d’un côté, l’Egypte, les Émirats Arabes-Unis et le Qatar de l’autre. Une Tunisie au bord de la faillite et en proie à des tentations totalitaires encouragées par Abu Dhabi et Riyad, le Maghreb n’a jamais connu une situation aussi complexe et dangereuse concernant son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale.
    Les récents évènements qui ont ébranlé la région démontrent la véracité de cette alarmante lecture : le Maghreb s’entre-déchire au grand bonheur des puissances étrangères qui s’implantent vigoureusement sur son territoire pour planter leurs intérêts et une influence malsaine sur la gestion des affaires internes des pays maghrébins.
    Si ce programme réussit, nous perdrons un autre siècle. Ne laissez pas l’Occident arrêter une fois de plus ce pays comme il le fait depuis des siècles.

    Les centres de résistance de l’Algérie doivent prendre conscience de ce fait, se lever et agir. Cette « préparation extraordinaire exige des réponses extraordinaires ».
    Nous expliquerons ces problèmes, répondrons aux accusations, lutterons contre tous ceux qui calomnieront et renverrons les événements à l’histoire.
    Comment ne pas s’apercevoir de la sincérité des faits factuels ? Mais la plupart des intervenants ne semblent pas du tout alarmés par cela. Ainsi, ils font preuve de négligence en proclamant la vérité !
    Sommes-nous conscients des dangers en cours ?
    (1) : Election présidentielle Algérienne le 19.12.2024.

    Tarek Benaldjia

  • L’Algérie déploie des missiles à la frontière avec le Maroc

    L’Algérie déploie des missiles à la frontière avec le Maroc – Une information rapportée par le journal espagnol La Razon.

    Le journal espagnol « La Razón » a publié un rapport comprenant des images satellites de missiles déployés à la frontière algérienne avec le Maroc.

    Le rapport était intitulé « L’Algérie annonce des représailles après la mort de 3 chauffeurs de camion dans le désert ».

    Le journal a déclaré que ce développement coïncidait avec la publication de certaines images indiquant que l’Algérie avait installé des missiles visant son « ennemi ».

    La Razón ajoute : « Une guerre aux portes de l’Espagne ? La vérité est que l’Algérie et le Maroc vivent dans un état de tension maximale dans l’environnement d’avant-guerre, et le meurtre de trois camionneurs algériens dans la région du Sahara sert à qui veut la guerre bien qu’il n’y ait aucune confirmation officielle à cet égard. »

    Il a poursuivi, « Mais dans le pays voisin, le Maroc est également prêt à réagir fortement en cas d’attaque de l’armée algérienne », bien qu’il n’ait aucune intention d’entrer en guerre avec ses voisins.

    Le journal indique également que le Maroc estime que « l’Algérie cherche un prétexte pour faire la guerre, en niant que ses forces armées soient responsables de l’assassinat de trois camionneurs algériens. »

    Le journal espagnol a également publié des photos dont il a confirmé qu’il s’agissait de « missiles algériens à la frontière avec le Maroc. »

    Les médias marocains ont indiqué que le journal espagnol est célèbre pour ses liens avec les services de renseignement espagnols, et qu’il s’agit de missiles défensifs, et n’ont nullement exclu le risque d’escalade.

    Jeudi, l’Algérie a écrit aux Nations unies et à d’autres organisations au sujet du meurtre d’Algériens au Sahara occidental, accusant le Maroc d’en être à l’origine.

    Le ministre algérien des affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a envoyé des lettres, concernant cet incident, au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, au président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mohamed, au secrétaire général de la Ligue des États arabes, Ahmed Aboul Gheit, et au secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, Youssef bin Ahmed Al-Othaimeen.

    Le site « MENADEFENSE », spécialisé dans les affaires de défense, a publié un rapport, dans lequel il révèle de nouveaux détails sur le ciblage des deux camions algériens au Sahara Occidental récemment.

    Le site web indique que l’attaque marocaine a très probablement été menée par l’un des deux drones « turcs Bayraktar TB2 », qui transportent des munitions MAM-L ou l’israélien « Hormes 450 », qui transporte des munitions Hellfire.

  • Commentaire sur le livre « J’étais un musulman français »

    Commentaire sur le livre « J’étais un musulman français » où un écrivain revient sur les tensions internes de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie

    La force du mémoire de Mokhtar Mokthtefi réside dans l’invitation qu’il propose au lecteur de vivre les enjeux personnels au centre de toutes les luttes collectives.

    À la fin des années 1940, avec la fin de la Seconde Guerre mondiale, les tensions montaient dans la colonie française d’Algérie. C’est durant cette période que Mokhtar Mokhtefi est admis dans un prestigieux internat français, Duveyrier, à Blida, en Algérie, non loin de chez lui. Des salles de classe de cette école, il apprend les principes philosophiques et politiques qui sous – tendent la gouvernance française: Liberté , Égalité , fraternit é . Au cours de ses week-ends à la maison avec sa famille et ses amis, il sera témoin de diverses injustices perpétrées sous la domination coloniale française qui sapent ces mêmes principes. Mémoires de Mokhtefi, J’étais un musulman français : Souvenirs d’un combattant de la liberté algérien, relate l’expérience formatrice d’habiter ces réalités juxtaposées. Son récit détaillé de ses observations de première main sur les hypocrisies du colonialisme français met en lumière le processus par lequel les citoyens algériens moyens se sont finalement regroupés dans la lutte pour l’indépendance.

    Le livre commence avec l’arrivée de l’auteur dans une école préparatoire française, où il deviendra le premier membre de sa famille à recevoir une éducation au-delà de l’école primaire. L’écriture de Mokhtefi dans cette première section est autant une histoire de passage à l’âge adulte que l’histoire de ses efforts scolaires et de son exposition aux mouvements de résistance algériens. Alors qu’il découvre l’environnement qui l’a produit, le jeune garçon lutte également pour se sentir comme un étranger dans un espace qu’il ne comprend pas complètement. Dans un passage particulier, la perception qu’a le garçon de son extérieur se manifeste par quelque chose d’aussi simple que son absence de pyjama :

    Après être allé au cellier à chaussures, au dressing et à la salle de bain, je me rends compte que tous les Algériens sont en pyjama, je suis le seul à ne pas le faire. Quand je mets ma gandoura , le regard terrifié d’un voisin, le regard dédaigneux d’un autre, font froid dans le dos. Tout d’un coup, je me sens comme un étranger, un intrus. Mortifié, je me mets sous les couvertures et laisse couler les larmes. J’en veux à ces garçons mais aussi à mon père qui a refusé de m’acheter un pyjama, le vêtement qui m’aurait aidé à m’intégrer dans ce milieu. Je sais que les pyjamas sont portés par des personnes qui ont « évolué », qu’ils signalent la modernité.

    Mokhtefi révèle non seulement l’humiliation qu’il a ressentie, mais aussi la perspective française qu’il a intériorisée – qu’il n’a pas « évolué ». L’âge avancé de l’auteur au moment de la rédaction des mémoires lui offre un regard rétrospectif et le recul nécessaire pour relire sa propre adolescence et donner un sens à des moments formateurs comme celui ci-dessus.

    La deuxième partie (le récit est divisé en trois parties) est un regard granulaire sur les luttes auxquelles est confronté le jeune nationaliste moyen à l’aube de la guerre. Intitulée « Awakening », cette section tient sa promesse d’illustrer comment Mokhtefi a lutté et finalement rejoint les mouvements indépendantistes. A ce stade, le jeune homme passe son temps à rallier le soutien des étudiants à la cause nationaliste. Il passe son temps libre à débattre des contours des efforts révolutionnaires avec des amis et collègues avant de finalement conclure que le Front de libération nationale (FLN) représente l’avenir de sa nation, illustré dans cet échange :

    Je réponds : « La proposition en trois étapes qui est avancée – « Cessez-le-feu, élections, négociations » – est certainement inacceptable. »

    « Je suis totalement d’accord avec vous. »

    Je poursuis : « L’Algérie doit aller de l’avant, comme le Maroc et la Tunisie, dans des négociations qui reconnaissent nos droits à l’indépendance.

    « Le problème est plus complexe, note-t-il. « Ni le Maroc ni la Tunisie n’ont neuf cent mille Français sur leurs terres. Compte tenu de la diversité de la population, on pourrait envisager une Algérie indépendante en association avec la France.

    « Ferhat Abbas a proposé cette formule il y a dix ans, précise-je, et comme vous le savez, il vient de rejoindre le FLN au Caire.

    Les mémoires rappellent que le chemin de l’indépendance était incertain, obligeant les jeunes nationalistes, qui partageaient des objectifs indépendantistes mais qui n’arrivaient pas toujours à se mettre d’accord sur la manière d’accéder à l’indépendance ou sur la gouvernance à structurer après l’indépendance, à œuvrer pour trouver des terrain et compromis. Les divergences d’opinion entre nationalistes ont souvent conduit à des luttes internes et des individus comme Mokhtefi ont été constamment mis au défi de concilier la diversité d’opinions avec leurs propres objectifs.

    Dans la troisième et dernière partie, Mokhtefi réussit à enrôler et à rejoindre les rangs des soldats qui quittent leurs familles pour le maquis, un groupe de résistants qui allait finalement provoquer la Révolution algérienne. Il apprend à faire fonctionner les équipements télégraphiques et à transcrire le code Morse utilisé par les combattants de la liberté, mais non sans remarquer comment les militants ont assemblé une image miroir des forces militaires françaises :

    Autant je suis ravi de découvrir, le matin de mon arrivée, que le centre [d’entraînement] ressemblait à une petite caserne militaire, autant cette caricature d’un exercice pris à l’armée ennemie est grotesque. Afin d’apparaître militairement, Hassani élargit son torse, salue avec des gestes rapides et parle avec force. Quelque part entre le faux dur à cuire et ce caporal qui marche et agit avec gêne, le sergent a l’air mal à l’aise.

    Le reste du livre suit le parcours de Mokhtefi alors qu’il se jette avec ses énergies dans la lutte pour l’indépendance algérienne tout en restant observateur et critique des choix faits par les dirigeants autour de lui. Les mémoires se terminent par un dernier moment formateur à la fois dans sa propre maturité et dans l’histoire algérienne : la cristallisation de l’indépendance.

    Sorti pour la première fois en français en 2016, le mémoire est loin d’être le premier récit autobiographique écrit par un combattant de la liberté algérien. La force de ce parcours de passage à l’âge adulte, sur fond de lutte pour l’indépendance, réside dans l’invitation qu’il propose au lecteur de vivre les enjeux personnels au centre de toutes les luttes collectives.

    Words without Borders, novembre 2021