Catégorie : Algérie

  • Assassinat des 3 Algériens par le Maroc : Condamnation unanime

    Assassinat des 3 Algériens par le Maroc : Condamnation unanime – Le Conseil constitutionnel, le Conseil de la Nation, l’APN, des partis et des associations condamnent avec force

    Le Conseil constitutionnel « condamne dans les termes les plus énergiques le lâche assassinat » de trois ressortissants algériens dans le bombardement de leurs camions par les forces marocaines, indique ce jeudi un communiqué de cette institution.

    « Le Conseil constitutionnel condamne dans les termes les plus énergiques le lâche assassinat dont ont été victimes trois paisibles et innocents ressortissants algériens (le) 1er novembre, au moment où le peuple algérien célébrait dans la joie et la sérénité le 67ème anniversaire du déclenchement de la Glorieuse Révolution du 1er Novembre », souligne le communiqué rendu public par le président du Conseil, Kamel Feniche, à partir de Dar Es Salaam, où il participe au 5ème Dialogue judiciaire organisé par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. « En ces difficiles circonstances et à l’instar de l’ensemble des institutions algériennes et de toute la nation, les membres du Conseil constitutionnel s’associent à la douleur des familles éplorées et leur présentent leurs sincères condoléances tout comme ils s’inclinent, avec déférence, à la mémoire des victimes de ce bombardement alors qu’ils s’adonnaient à leurs activités commerciales sur la ligne Ouargla-Nouakchott », ajoute le communiqué. Le président du Conseil constitutionnel a mis en exergue que plusieurs délégations participant au 5ème Dialogue judiciaire organisé par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, « ont condamné cet acte criminel ».

    Le Conseil de la Nation, présidé par M. Salah Goudjil, a également condamné énergiquement l’agression « traitre et coupable » perpétrée par le makhzen occupant marocain, dont ont été victimes trois (03) ressortissants algériens de manière « lâche et odieuse ». Cette agression lâche et odieuse a été menée « avec des armes de pointe fournis à ces traitres par leurs nouveaux alliés qui, ont déjà lancé des menaces à l’encontre de l’Algérie à partir du territoire marocain durant leurs nombreuses visites dans ce pays…Ces traîtres ont choisi la date symbolique du 1er Novembre pour commettre leurs crimes terroristes haineux et abominables », a souligné un communiqué du Conseil. « Le Bureau du Conseil de la nation tout en s’inclinant à la mémoire des Chouhada de ce bombardement barbare, exprime sa pleine adhésion à tout processus qu’initiera le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, Chef Suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, pour défendre notre chère patrie et châtier l’Etat du terrorisme odieux qui n’a pas hésité à assassiner des innocents afin d’assouvir ses basses ambitions expansionnistes et dominatrices », ajoute le communiqué. Les Algériennes et les Algériens qui sont imprégnés des valeurs de sacrifice et de rédemption et qui œuvrent et militent pour jeter les jalons et les fondements de la nouvelle Algérie sous la houlette du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune… ne feront pas l’impasse sur cet acte odieux, et ils sauront quand et comment répondre à ces lâches agresseurs en prenant exemple sur leurs ancêtres les glorieux Chouhada pour tout ce qui a trait à l’intégrité de leurs concitoyens et la sécurité des frontières de leur cher pays…A bon entendeur ».

    Le bureau de l’Assemblée populaire nationale (APN) a condamné aussi avec force, mercredi dans un communiqué, l’assassinat, lundi, par les forces marocaines de trois Algériens dans un bombardement barbare qui avait pour but de gâcher au peuple algérien la joie de la célébration du 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale.

    « Suite à ce crime odieux, le bureau de l’assemblée affirme son soutien à toutes les décisions qui seront prises par les hautes autorités du pays face à ce crime odieux pour dissuader ses auteurs », lit-on dans le communiqué. « Le bureau souligne que les exécutants de cet acte ne resteront pas impunis et que le sang de ces trois martyrs ne coulera pas en vain, tant que l’Etat algérien défendra les vies de ses citoyens », selon la même source.
    Des partis politiques et des associations nationales ont également condamné énergiquement l’agression criminelle éhontée perpétrée par le Makhzen marocain à l’encontre des trois ressortissants algériens.

    Le parti du Front de libération nationale (FLN) a affirmé dans un communiqué « condamner vivement l’assassinat lâche dont ont été victimes trois algériens, par les forces armées marocaines », estimant que l’Algérie « est ciblée, de manière directe, à travers cette agression terroriste à laquelle se livre le régime de makhzen sioniste haineux de l’Algérie, Etat et peuple ».

    Le parti a affirmé que « cet acte criminel et les pratiques dangereuses et exécrables auxquels se livre le régime du Maroc allié de l’entité sioniste, confirment que ce régime s’est bel et bien lancé dans son inimité à l’égard de notre pays, à travers le soutien aux divisions et le financement des groupes séparatistes et terroristes en Algérie et enfin l’agression éhontée contre des citoyens algériens sans défense ».

    Le FLN a également salué le communiqué de la présidence de la République, indiquant que « toute impunité est de nature à constituer un précédant aux graves conséquences sur le fonctionnement des relations entre Etats conformément au droit international ».

    Le FLN a appelé, à ce propos, à « faire la lumière sur ce crime odieux et son caractère grave sur la sécurité et la stabilité dans la région ». Cette attaque perpétrée contre les citoyens algériens « nécessite une large action nationale à travers le renforcement du front interne et de la cohésion nationale et le soutien des institutions de l’Etat en ces circonstances difficiles par lesquelles passe notre pays », a-t-il conclu.

    De son côté, Abdelkader Bengrina, président du Mouvement El-Bina, a qualifié ce crime d’acte « désespéré » et « misérable » du régime marocain, le tenant « entièrement responsable de ses conséquences et de ses répercussions désastreuses ».

    « Cet acte odieux perpétré à l’encontre des civils algériens innocents est une dangereuse transgression par le régime du Makhzen de tous les us et coutumes, les valeurs et les principes des relations de bon voisinage et de fraternité entre les deux peuples. Ce faisant, le Maroc a mis fin à toute réserve de l’Algérie, jusqu’à ce jour, face aux menaces marocaines », a-t-il dit. Ces crimes odieux « renforceront inévitablement la détermination du peuple algérien de soutenir les droits du peuple sahraoui frère », a-t-il soutenu. Soulignant que ce crime « s’ajoute à la série d’agressions qui nous viennent quotidiennement du régime du Makhzen qui cherche à plonger la région dans l’inconnu », M. Bengrina a appelé ce régime à être bien conscient que l’Etat algérien « est un pays uni, peuple et institutions, et à ne pas tester notre patience ».

    Le Front El Moustakbal a dénoncé, direction et militants, cette agression criminelle. Ces attitudes hostiles qui illustrent la gravité et le fond de la pensée de ce régime à l’encontre de l’Algérie et du peuple, sont animées par la Fitna et la volonté de déclencher une guerre dans la région pour atteindre des finalités étroites au détriment de la dignité des peuples, et créer des conflits pour ouvrir la voix à la violation des valeurs et idéaux qui caractérisent les relations de fraternité entre les deux peuples », note un communiqué du parti.

    Un tel comportement est à même d’attiser le feu de la Fitna dans la région, déplore le Front, affichant, face à cette situation dangereuse, « sa position constante aux côtés des institutions de la République pour la prise de décisions idoines et la riposte ferme à ces agissements lâches ». Il faudra, pourtant, faire preuve de clairvoyance et d’intelligence dans le traitement de cette conspiration systématique et réfléchie, note le parti qui se dit « tout à fait confiant en les institutions de la République et demeurera en faveur des moyens de réalisation de la paix et de la sécurité dans la région ».

    Par la même occasion, le parti El Moustakbal a prié Allah d’accueillir les martyrs dans Son vaste paradis et d’accorder à leurs proches courage et réconfort.

    Le parti Tajamoua Amel Al Djazair (TAJ), a fait part de son indignation quant à cet acte barbare, « un des crimes commis par le régime du makhzen ». Le TAJ a affiché, par la même, son soutien indéfectible à toutes les mesures que prendra l’Etat algérien en riposte à cet acte criminel ». De son côté, l’Observatoire de veille pour les droits de l’homme et les causes justes a exprimé « son regret » quant à l’assassinat des trois ressortissant algériens, affirmant qu’il condamne ce crime odieux commis à l’encontre des civils innocents, enfants de ce cher pays ». C’est une violation flagrante des droits de l’homme, notamment le droit à la vie, et des traitées internationales commises par un pays voisin, a poursuivi l’observatoire.

    « Encore une fois, le régime du makhzen verse dans la provocation et discrédite sa prétendue initiative « main tendue », a martelé l’observatoire, saluant « les sacrifices consentis par les enfants du pays pour que l’Algérie demeure tenace face aux ennemis ».

    Le Califat général de la Tariqa (confrérie) Tidjania à Ain-Madhi (wilaya de Laghouat) a exprimé, pour sa part, sa profonde affliction et douleur devant le lâche assassinat des trois ressortissants algériens.
    Dans un communiqué dont l’APS détient une copie, le Califat général de la Tariqa Tidjania indique avoir « appris avec une grande douleur et tristesse l’information du lâche assassinat de trois ressortissants algériens, dont deux adeptes de la Tariqa Tidjania et porteurs de son message de paix et de fraternité.
    Une agression qui a eu lieu sur une route sûre qu’avaient toujours empruntée en toute sécurité leurs ancêtres pour diffuser l’Islam et qui est exploitée aujourd’hui pour faire parvenir des ravitaillements en terres mauritaniennes après l’ouverture d’un poste frontalier d’échanges commerciaux, est-il souligné.

    « Leur sang a coulé à une date chargée d’une grande symbolique historique, celle de la glorieuse Révolution, et nous les compterons parmi les Chouhada et les justes », poursuit le communiqué.
    « La confiance des algériens est grande en leur Etat et leur armée pour faire éclater et triompher la vérité, avec l’aide de Dieu, et nous adressons nos condoléances les plus attristées à leurs familles et proches, tout comme nous recevons humblement toutes celles qui nous parviennent », a conclu le Califat général de la Tariqa Tidjania dans son communiqué.

    Horizons, 04/11/2021

  • Algérie: Tebboune accuse et promet de punir le Maroc

    Algérie: Tebboune accuse et promet de punir le Maroc – Après la mort de trois routiers algériens dans un bombardement attribué au Maroc : Tebboune accuse et promet une riposte

    Deux jours après la mort de trois routiers algériens assurant la liaison entre la Mauritanie et l’Algérie, la présidence de la République a réagi par un communiqué affirmant qu’il s’est agi d’un «lâche assassinat» perpétré par une «arme sophistiquée» utilisée par des forces militaires marocaines. El Mouradia accuse les «forces d’occupation marocaines» au Sahara occidental et affirme que l’acte «ne restera pas impuni». Alger a rompu ses relations diplomatiques avec Rabat en août dernier en réaction à ses «actes hostiles» à l’Algérie. Les relations entre les deux parties ne cessent de se dégrader.

    PAR NAZIM BRAHIMI
    Entre l’Algérie et le Maroc, c’est l’escalade. Une ligne vient d’être franchie avec l’assassinat de trois ressortissants algériens sur la liaison Nouakchott-Ouargla, un crime qui porte la signature des forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental, a accusé hier la Présidence de la République dans un communiqué.
    Cette évolution douloureuse et violente intervient plus de deux mois après la rupture des relations diplomatiques entre Alger et Rabat.

    Les rapports «belliqueux» entre les deux pays gagnent ainsi en intensité qui risquent d’élargir, pour les prochains mois, le champ de la crise. Surtout que le palais d’El Mouradia promet une riposte. L’assassinat «ne sera pas impuni», annonce la présidence de la République, qui pointe la responsabilité du Maroc.
    La confirmation par Alger de ce «crime» intervient, faut-il le souligner, deux jours après les faits survenus le 1er novembre 2021 et qui ont fait couler, depuis, beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux et susciter des réactions contrastées, alors que l’armée mauritanienne a démenti dans un communiqué qu’une telle attaque se soit produite en territoire mauritanien.

    Après donc deux jours de supputations quant aux auteurs de cet acte criminel, Alger a affirmé, hier mercredi 3 novembre, que «trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla», soulignant que «plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat».

    «Le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célèbre dans la joie et la sérénité le 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale, trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région», s’est indignée la Présidence de la République.

    Et de relever que «les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré» pour conclure que «plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur».

    Après avoir retracé les faits et salué la mémoire des victimes, la présidence n’a pas hésité à promettre des représailles.
    «Les trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’Etat rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie Nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni», affirme la même source.
    La semaine passée, Alger, par la voix de son chef de la diplomatie, est restée dans la logique de la divergence diplomatique en estimant que le Maroc est allé loin dans son complot pour déstabiliser le front interne de l’Algérie, en recourant à des groupes classés «terroristes» par l’Algérie et en se faisant assister par Israël.

    «Leur assassinat ne restera pas impuni»

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a déclaré à un média russe que «Rabat est allé très loin dans son attaque contre l’Algérie, en recourant à des individus et des groupes classés terroristes par l’Algérie». Il a également reproché au Maroc d’avoir employé des méthodes «de guerre dite de quatrième génération pour déstabiliser le front interne de l’Algérie, recourant même à l’assistance et l’aide d’Israël». Ramtane Lamamra a indiqué, par la même occasion, que l’Algérie «ne critique aucun pays lorsqu’il exerce sa souveraineté. Or, face à cet acte dirigé contre la sécurité et la stabilité de l’Algérie, nous avions appelé l’attention de tous sur la dangerosité et le caractère inadmissible de l’action entreprise par Rabat». Et de souligner que «lorsqu’on explique au Maroc par la voix de ministres, aux invités, notamment israéliens, que l’Algérie est source d’inquiétude dans la région et qu’elle s’est alliée à un autre pays (…), l’Algérie s’est trouvée dans l’obligation de riposter vigoureusement».

    Sur sa lancée, M. Lamamra a mis en avant les «mensonges» des responsables marocains, estime qu’au moment où «l’Algérie a été de tout temps un facteur de stabilité et de paix dans la région, comme tout le monde le sait, la partie marocaine fait ressortir délibérément des déclarations fallacieuses sur la politique de l’Algérie et ses actions dans la région».

    Le chef de la diplomatie algérienne a affirmé, par ailleurs, que le Maroc est «responsable» de l’instabilité dans la région, désormais ouverte sur l’inconnu, du fait de son occupation du Sahara occidental, son «refus» du plan de paix des Nations unies, et ses «entraves» à la solution au conflit qui oppose le Maroc au Front Polisario.

    «Toutes les démarches entreprises jusqu’à présent par le gouvernement marocain visent à imposer un fait accompli incompatible avec le droit international et ne remplissant pas les conditions minimales d’une coexistence pacifique entre les pays de la région, entendre par là, le peuple sahraoui frère qui a des droits inaliénables», a ajouté M. Lamamra. Dimanche 31 octobre, le chef de l’Etat a signé l’acte officiel mettant fin à l’accord liant Sonatrach à l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) sur le passage par le Maroc du gazoduc Maghreb-Europe (GME) destiné à l’approvisionnement de l’Espagne en gaz algérien.

    La non-reconduction de cet accord marque la fermeture de cette méga canalisation servant à l’alimentation d’une partie importante du réseau électrique marocain, une décision prise «au regard des pratiques à caractère hostile du Royaume marocain à l’égard de l’Algérie, des pratiques qui portent atteinte à l’unité nationale».

    Jil Jadid condamne
    La formation politique de Jil Jadid a réagi, hier, à l’assassinat de trois Algériens sur la ligne Nouakchott-Ouargla, considérant qu’il s’agit d’un «acte d’une extrême gravité».

    Jil Jadid «condamne l’assassinat des trois compatriotes, qui convoyaient des marchandises pour la Mauritanie», a indiqué le parti dans un communiqué rendu public et signé de son président Soufiane Djilali. «Cette attaque qui s’assimile à un acte de guerre est d’une extrême gravité, manifestant une agressivité irréfléchie de la part d’un voisin entraîné par sa volonté expansionniste», a ajouté le parti. «Au lieu de s’investir dans le développement de son pays et pour la coopération maghrébine, le Makhzen est en train de déstabiliser toute la région en y introduisant tous les facteurs géopolitiques d’un conflit qui risque de dégénérer au détriment des peuples du Maghreb», a relevé Jil Jadid.

    Reporters, 04/11/2021

  • L’Algérie promet de punir cette énième provocation marocaine

    L’Algérie promet de punir cette énième provocation marocaine – Rabat a franchi, avec son impudence habituelle, une spirale de tension, qui risque d’ouvrir la voie à toutes les éventualités, mais dont le prix sera payé très cher.

    Le régime du Makhzen par son implication dans l’assassinat de trois ressortissants algériens, en bombardant avec barbarie leurs camions sur l’axe Nouakchott-Ouargla, aura atteint le paroxysme de ses provocations directes et indirectes contre l’Algérie et franchi, avec son impudence habituelle, une spirale de tension, qui risque d’ouvrir la voie à toutes les éventualités, mais dont le prix sera payé très cher.

    La sagesse et la clairvoyance de l’État algérien ont su maintenir les relations diplomatiques avec le voisin marocain, en dépit de l’histoire, ô combien noire, de trahison que la cour royale traîne derrière elle, devenue d’ailleurs spécialiste dans les coups de poignard dans le dos, depuis que le peuple algérien a embrassé le principe de la liberté, lutté contre l’injustice et s’est révolté contre les imposteurs. Le Makhzen est, de visu, allé loin au point de commettre des crimes atroces et lâches qui ne resteront pas impunis.

    En perpétrant un acte terroriste « lâche », le régime du Makhzen aura joué toutes ses cartes et confirmé à l’opinion publique internationale ses pratiques relevant du « terrorisme d’État ». Qualifiant cette agression de « bombardement barbare », la Présidence de la République a affirmé, dans un communiqué, que « plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat ». L’assassinat des trois ressortissants algériens par « un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région est une nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur », souligne le communiqué.

    « Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré », a précisé le communiqué de la Présidence, insistant que l’assassinat des trois Algériens au moment où le peuple algérien célébrait le 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale, « ne restera pas impuni ».

    Cela étant, l’Algérie qui a décidé, en date du 24 août 2021, de rompre ses relations diplomatiques avec le royaume du Maroc, refuse toute médiation ou toute tentative de rapprochement entre les deux pays, car l’on ne peut pas mettre sur un même pied d’égalité, « l’agresseur et l’agressé », tel que souligné par le Président de la République lors d’une entrevue avec la presse nationale.

    Face à la confusion et à l’imprudence d’un régime qui semble ignorer les rapports de force et qui a échoué à établir de nouvelles alliances géostratégiques fictives, « l’Algérie sait bien ce que coûtent les guerres, car elle compte des millions de chouhada.

    Nous sommes un peuple résistant qui ne cherche pas la guerre, mais plutôt la paix. Cependant, celui qui cherche la guerre…celui qui nous agressera, le regrettera amèrement », avait mis en garde le Président Tebboune.

    « Il est historiquement et objectivement établi que le royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays, et ce depuis l’indépendance de l’Algérie. Cette animosité, dont le caractère systématique, méthodique et prémédité et documenté avait débuté avec la guerre d’agression ouverte en 1963, guerre fratricide déclenchée contre l’Algérie », avait déclaré le ministre des Affaires étrangères et la Communauté à l’étranger, Ramtane Lamamra lors de l’annonce de la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc.

    En 1976, le Maroc « a rompu brutalement les relations diplomatiques avec l’Algérie qui venait, avec quelques autres pays, de reconnaitre souverainement la République Arabe Sahraouie Démocratique », rappelait alors le chef de la diplomatie algérienne.

    Le Royaume du Maroc a fait de son territoire national une franchise diplomatique et une tête de pont pour planifier, organiser et soutenir une série d’actions hostiles et caractérisées contre l’Algérie. Les dernières en date concernent les accusations insensées et les menaces à peine voilées proférées par le ministre sioniste des Affaires étrangères en visite officielle au Maroc et en présence de son homologue marocain qui a manifestement été l’instigateur de tels propos injustifiables.

    Ces actions hostiles concernent également la collaboration active et documentée du Royaume du du Maroc avec deux organisations terroristes dites MAK et Rachad dont les derniers crimes odieux sont liés à leur implication préméditée dans les incendies qui ont ravagé plusieurs wilayas du pays et dans le supplice et l’assassinat abjects du défunt Djamel Bensmail.

    L’affaire, non moins grave, du scandale Pegasus a révélé au grand jour l’espionnage massif et systématique auquel ont été soumis des responsables et des citoyens algériens ciblés par les services de renseignement marocains. Une Guerre déclarée, des objectifs inavoués== Face à toutes ces provocations, l’Algérie qui a manifesté son refus du principe du fait accompli et des politiques unilatérales aux répercussions désastreuses sur les peuples maghrébins, a pris plusieurs décisions, notamment la cessation des relations commerciales entre Sonatrach et l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), la résiliation du contrat du Gazoduc Maghreb Europe (GME) qui alimentait l’Espagne en passant par le Maroc, et la fermeture de son espace aérien à tous les aéronefs civils et militaires marocains.

    Acculé par les mesures algériennes dont les effets ont commencé à se ressentir en interne, le régime du Makhzen n’a eu d’autres choix que de recourir à « un acharnement flagrant » et à « une attaque abject », après « l’échec cuisant » de sa campagne propagandiste et de ses hostilités à l’égard de l’Algérie.

    La revue El Djeich avait souligné dans son éditorial du 3 octobre dernier que « ces hostilités et d’autres telles que la propagande destructrice émanant d’officiels marocains sont intervenues en réaction à « la ferme et indéfectible position de principe de l’Algérie quant à la nécessité d’une solution juste à la question sahraouie ».

    La publication souligne, en outre, que « l’Algérie, forte de son peuple et de son armée, ne renoncerait en aucune manière à ses principes profondément enracinés. Cela a lieu à un moment où il ne fait plus aucun doute que l’Algérie ne ferait pas l’objet d’attaques aussi hostiles et concentrées si elle ne disposait pas de facteurs de force ».

    Dos au mur, le Makhzen tente de dissimuler la terreur qui le ronge en menant des opérations irréfléchies. Une terreur illustrée par des manifestations continues depuis plusieurs mois dans les grandes villes pour protester contre la dégradation de la situation socioéconomique et des droits de l’homme au Maroc. Novembre courant, une autre tension vient enfoncer le clou, à savoir le mouvement de protestation des syndicats du secteur de l’éducation. Les syndicats des avocats et des praticiens de la santé devront , à leur tour, battre le pavé la semaine prochaine.

    L’occupant marocain continue de commettre des violations barbares à l’encontre des civils sahraouis et s’en tient au rejet de l’élargissement des prérogatives de la mission du Minurso, refusant aussi d’autoriser aux organisations indépendantes des droits de l’homme de se rendre aux territoires libérés du Sahara occidental pour s’assurer du respect des droits de l’homme.

    Algérie54, 04/11/2021

  • La MINURSO enquête sur le meurtre des camionneurs algériens

    La MINURSO enquête sur le meurtre des camionneurs algériens – Ses membres se sont rendus dans le lieu du crime en vue de soumettre un rapport au chef de l’ONU.

    L’Algérie et le Maroc vivent dans une situation de tension maximale, avec une atmosphère similaire à celle d’un conflit militaire et la pire confrontation entre les deux pays depuis les années 1970. La mort de trois camionneurs algériens dans la région sahraouie poussé la présidence algérienne à lancer une menace directe contre Rabat, qu’elle rend responsable de l’incident.

    L’Algérie a prévenu que ce crime « ne restera pas impuni », et la tension avec le Maroc est montée d’un cran après que la présidence algérienne a confirmé – dans un communiqué hier – les rumeurs circulant depuis mardi selon lesquelles un présumé avion de combat sans pilote (drone) marocain aurait tué trois civils algériens voyageant dans deux camions sur des routes désertiques traversant l’ancienne colonie du Sahara occidental.

    Suite à l’annonce par Alger de la mort de trois de ses ressortissants, des membres de la MINURSO se sont rendus sur place pour enquêter et préparer un rapport qui sera remis au Secrétaire général des Nations unies, qui enquêtera sur l’affaire, selon un média marocain proche du pouvoir.

  • Menadéfense: Le Maroc a tiré pour tuer et pour provoquer…

    Menadéfense: Le Maroc a tiré pour tuer et pour provoque – La cible civile et désarmée clairement et formellement identifiée

    Le site Menadefense, spécialisé dans les questions liées aux armements est formel. L’attaque de ce premier novembre a été menée de façon délibérée contre des camionneurs civils, sans défense et clairement identifiés. Cette attaque n’a pu être menée sans qu’un ordre venu de haut lieu, sans doute le palais royal ou le chef d’état-major des FAR (forces armées royales). Il ne s’agit pas non plus d’un tir d’artillerie venu du mur de la honte. Celui-ci en effet est trop éloigné de l’endroit où étaient stationnés les deux camions. Et même si ça avait été le cas, le cratère aurait été plus profond et plus gros. L’attaque est bel et bien celle d’un drone sophistiqué, de fabrication turque ou bien sioniste.

    Si le Maroc a choisi de frapper délibérément de paisibles civils algériens c’est qu’il doit poursuivre au moins deux ou trois objectifs. D’abord, provoquer tout simplement l’Algérie, comme le montre le choix de cette date symbolique du 1er novembre. Ensuite, rendre inutilisable cette route qui relie Alger à Nouakchott, ce qui montre en soi à quel point le Maroc prend très sérieusement ombrage du retour en force de notre pays vers sa profondeur stratégique naturelle, l’Afrique en l’occurrence. Ensuite, le recours à ces drones, utilisant des munitions d’une précision extrême, dont l’existence et la présence sur les lieux est formellement attestée par de nombreux témoins oculaires, semble s’assimiler à une sorte de démonstration de force dans cette escalade régionale qui continue d’aller crescendo.

    De fait, les ravages que peuvent causer ces engins de la mort sont impressionnants, tel qu’on a pu les voir à l’œuvre en Libye contre les troupes de Haftar. Il va sans dire que l’Algérie a largement les moyens de se prémunir contre ces fourbes attaques, mais aussi et surtout de rendre au centuple les coups. Il est certain, ce disant, que cette attaque terroriste marocaine ne restera pas impunie ni sans conséquences. S’agissant des détails liés à cette attaque terroriste, le site en question rapporte d’abord que les victimes sont trois chauffeurs algériens, Hmida Boumediène de Laghouat, Ahmed Belkhir Chtam de Ouargla, Brahim Larbaoui de Ouargla, à bord de deux camions MAN immatriculés à Ouargla et affrétés pour une opération d’exportation de ciment blanc vers la Mauritanie.

    Il ajoute que « les deux camions revenaient à vide, leurs remorques n’étaient pas recouvertes de bâches. Les tracteurs étaient blancs et leurs remorques jaunes, sans aucun signe distinctif indiquant une quelconque menace ou le transport de quelconque marchandise prohibée. L’opération d’exportation légale est passée par les douanes algériennes et mauritaniennes. La société de transport assurait fréquemment des livraisons en Mauritanie et au Niger en plus de desservir le grand Sud algérien.

    Ce ne fut donc pas, de l’aveu du propriétaire de la société et des familles des victimes d’une opération de contrebande ou d’une aventure ». Les détails les plus accablants suivent juste après : « Le bombardement a eu lieu à environs 7 km à l’Ouest de la ville de Bir Lahlou qui se situe dans les territoires libérés contrôlés, faisant partie de la cinquième région militaire de l’Armée de libération du peuple sahraoui (ALPS).

    Une cible civile et désarmée clairement et formellement identifiée

    Les coordonnées exactes du lieu de l’incident sont 26.328777,-9.692441. Et d’ajouter que « les deux camions étaient à l’arrêt lors du bombardement et stationnés côte à côte à quelques dizaines de mètres au Nord de la piste principale. Selon le témoignage d’une habitante de passage, un des deux camions avait une roue crevée, le second lui portait assistance ». Aucune forme de menace, de quelque nature qu’elle soit n’était visible. Les matricules algériens devaient eux aussi être facilement identifiables. « L’endroit où se trouvait les deux camions se situe à plus de 35 kilomètres au Sud-Est du “mur de défense” marocain et des premières installations militaires des FAR. Les camions ne se sont à aucun moment dirigé vers les installations marocaines et ont longé, en maintenant une distance d’au moins 30 km le mur marocain ».

    Poussant plus loin les détails, les investigations et les révélations, le site ajoute que « dans un premier temps nous avions, sur la base de témoignages de routiers algériens fréquentant l’endroit, évoqué la possibilité d’une frappe d’artillerie marocaine. H’mida journaliste Sahraoui et ancien militaire, présent dans la zone a exclu cette possibilité à cause de l’éloignement des nids d’artillerie marocains d’une cinquantaine de Km de l’endroit. De l’absence de cratère et de la haute précision de la frappe. Lui, ainsi que de nombreux témoins ont vu au moins un drone provenant d’une direction Ouest faisant une ronde.

    Un témoignage vidéo confirme la présence de drone et le tir de deux missiles. Et d’ajouter que « selon plusieurs experts en armement, il s’agirait probablement d’une attaque de drone turcs Bayraktar TB-2 et de munition MAM-L ou de drones israéliens Hermes 450 équipés de deux missiles Hellfire. La vidéo montrant les deux véhicules calcinés confirme la haute précision de la munition et sa capacité explosive modérée. Le drone aurait décollé de la base aérienne de Smara dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc et qui se trouve à 230 Km du lieu de la frappe ».

    Pour ce site, animé par des experts, qui accablent le Maroc sans appel, « si le drone a pu cibler de manière aussi précise les deux véhicules c’est qu’il a très clairement identifié ses cibles qui étaient visiblement civiles (deux camions blancs vides à l’arrêt). Le tir n’a pas pu avoir lieu sans confirmation d’une autorisation de tir et donc sans prise de conscience à un niveau hiérarchique élevé, les pilotes de drones étant des officiers et leur hiérarchie directe étant composée d’officiers supérieurs. Il est donc probable que l’attaque ait été faite de manière délibérée en connaissance ou non de la nationalité des victimes ».

    Ce rapport détaillé ne fait qu’étayer le communiqué de la veille de la Présidence de la République algérienne. Oui, le Maroc a frappé de paisibles civils algériens dans l’intention de les tuer, et de provoquer l’Algérie. Si ce crime ne va pas rester impuni, il ya lieu de s’inquiéter face au silence troublant de la communauté internationale, à commencer par le conseil de sécurité de l’ONU. Ne sommes-nous donc régis que par les simples et vulgaires lois de la jungle ?

    Wana aâreft…

    Mohamed Abdoun

    La patrie news, 04/11/2021

  • Algérie : Maroc, la provocation de trop

    Algérie : Maroc, la provocation de trop – Plusieurs facteurs pointent du doigt les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental.

    Trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un « bombardement barbare » de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, a indiqué hier, un communiqué de la Présidence de la République, faisant état de plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme « ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat ».

    « Le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célèbre dans la joie et la sérénité le 67e anniversaire du déclenchement de la glor7ieuse Révolution de libération nationale, trois (03) ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région », précise la même source.

    « Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré », note le communiqué, ajoutant que « plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur ».

    « Les trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’Etat rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les Martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie Nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni », affirme la même source.

    L’Express, 04/11/2021

    Trois Algériens « lâchement » assassinés par le Makhzen

    « Trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla », a indiqué, hier mercredi ,un communiqué de la présidence de la République, faisant état de plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme ayant commis, « avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat »

    « Le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célèbre dans la joie et la sérénité le 67e anniversaire du déclenchement de la vglorieuse Révolution de libération nationale, trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région », a précisé la même source. « Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances l’ayant entouré », note le communiqué, ajoutant que « plusieurs facteur désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur. Les trois innocentes victimes de cet acte de terrorisme d’état rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni », affirme la même source.

    Des rapports médiatiques en Algérie et en Mauritanie ont également fait état de la mort de trois civils algériens, p is pour cible, lundi 1er novembre 2021, par un drone marocain. Les victimes, originaires des villes de Laghouat et Ouargla, selon le site Menadefense (qui évoque pour sa part des tirs d’artillerie), seraient décédées lors de l’impact d’un missile air-sol.Contactée par Sputnik, une source sahraouie, proche du Front Polisario, a indiqué que les routiers étaient à l’arrêt au moment de l’attaque dans une zone située entre la localité de Bir-Lahlou, sur le territoire du Sahara occidental régi par le Front Polisario, et celle d’Aïn-Ben-Tili dans le territoire mauritanien. « Les trois victimes avaient emprunté la route qui mène de Tindouf, en Algérie, à Zouérat. Il semble qu’elles aient dévié de leur itinéraire et se sont retrouvées à mi-chemin entre Bir- Lahlou et Aïn-Ben-Tili, distantes tout juste de 30 kilomètres. Il faut comprendre qu’il n’y a pas de routes asphaltées qui relient les villes dans la région, les routiers empruntent des pistes en plein désert, il est donc possible que les victimes soient entrées en territoire sahraoui. Ce que nous savons c’est qu’elles étaient à l’arrêt lorsque le miss le a percuté leurs camions. Elles devaient certainement marquer une pause avant de reprendre le chemin », a indiqué une source qui a requis l’anonymat à Sputnik. Depuis la reprise du conflit armé au Sahara occidental le 13 novembre 2020, plusieurs attaques ciblant des civils, toutes attribuées aux Forces armées royales (FAR),

    ont été signalées dans différentes zones des territoires sahraouis administrées par le Front Polisario. Un projectile a récemment détruit la remorque d’un camion à la frontière de la Mauritanie et du Sahara occidental conduit par un chauffeur algérien. Ce dernier s’en est sorti sain etsauf. Ces 12 derniers mois ont surtout été marqués par la frappe marocaine contre un convoi militaire sahraoui qui a provoqué la mort d’Addah Al-Bendir, le commandant de la gendarmerie nationale sahraouie lors d’un raid aérien au mois d’avril 2021. Selon certains observateurs, le Maroc aurait utilisé un drone d’attaque lors de cette opération. Information qui n’a jamais été confirmée par l’armée marocaine.

    Par : KAHINA HAMMOUDI

    Le Midi Libre, 04/11/2021

  • Autos : 6 marques mondiales prêtes à investir en Algérie

    Autos : 6 marques mondiales prêtes à investir en Algérie – Le dossier des véhicules de moins de 3 ans pourrait voir le jour avant la fin de l’année en cours

    Six (6) constructeurs automobiles ont déposé des demandes auprès du ministère de l’Industrie pour investir en Algérie, a fait savoir mercredi un responsable au ministère.

    Dans un entretien accordé à une chaîne de télévision privée, le directeur général de la compétitivité industrielle au ministère, Abdelaziz Guend, a indiqué que le département de l’Industrie avait reçu « six (6) industriels souhaitant investir en Algérie auxquels on a donné toutes les explications nécessaires, notamment nos ambitions pour parvenir à une industrie nationale forte ».

    « Les investisseurs dans ce créneau sont les bienvenus en Algérie à condition de porter des projets productifs et pourvoyeurs de postes d’emploi », selon le principe « gagnant-gagnant », a-t-il ajouté, affirmant que cette position a été confirmée à toutes les représentations diplomatiques qui ont contacté le ministère pour s’informer sur la politique algérienne en la matière.

    Le DG de la compétitivité industrielle qui a refusé de révéler l’identité des constructeurs, a souligné que l’investissement dans l’industrie automobile en Algérie ne sera pas l’apanage d’une nationalité ou d’une catégorie, le plus important étant de respecter l’intérêt de l’Algérie et celui des consommateurs.

    Dans le même contexte, il a souligné que la commission chargée du traitement des demandes d’investissement ne s’est pas encore réunie pour examiner les dossiers de ces constructeurs. Concernant l’importation de véhicules, M. Guend a révélé que le comité technique interministériel chargé de l’étude et du suivi des dossiers relatifs à l’activité des concessionnaires de véhicules neufs, a rejeté 19 dossiers sur 27 étudiés.

    Le comité en question a tenu à ce jour 30 réunions, étudié 27 dossiers et en a rejeté 19 car non remplissant les conditions, a précisé le même responsable, relevant que ces rejets peuvent faire l’objet d’un recours auprès de la commission spécialisée.

    Interrogé sur la « lenteur de l’opération de traitement des demandes », M. Guend dira que la commission compétente procède à une vérification minutieuse des pièces déposées et des déclarations des titulaires de dossiers, outre l’ajournement de nombreuses séances de travail, situation sanitaire oblige.

    Concernant l’importation de voitures d’occasion de moins de trois ans, le directeur a rappelé que la loi le permet clairement, la mise en œuvre de la procédure nécessitant toutefois la promulgation d’un texte réglementaire, en cours d’élaboration d’ailleurs. Sur la possibilité de commencer l’importation de ce type de véhicules au courant de 2022, M. Guend a répondu: « Peut-être avant, il faut être optimiste ».

    L’événement, 03/11/2021

  • Après le GME au Makhzen, le GAZELA tchèque

    Après le GME au Makhzen, le GAZELA tchèque – Le twit d’un député tchèque au sujet du gazoduc qui passe par le Maroc

    Un député européen tchèque a scribouillé un Tweet concernant la décision algérienne de non-renouvellement du contrat du GME ainsi que de couper tous les robinets d’eau au vilain voisin… à l’Ouest. Il, j’ose même pas le nommer, ce député, menace l’Algérie de sanctions européennes.

    Quel culot diplomatique sans la moindre réserve !

    Quel culot, oui, lorsqu’on sait que la mission principale du gros machin qui est l’ONU, pour paraphraser le Général gaulois, et aussi bien celle du gouffre européen sans fond qui est l’UE, manageant de coutume beaucoup de discriminations parmi ses pays membres, est justement de ne jamais taquiner la souveraineté des pays indépendants. Souveraineté territoriale, souveraineté politique, économique…

    Un culot sans précédent ! Plutôt un travers né de la disparition de l’Europe des Nations. L’UE, un bloc dont le seul maître à bord est l’Allemagne, et un bloc que beaucoup de courants politiques, en Europe, rejettent en réclamant des référendums de retrait à chaque rendez-vous électoral. Le Brexit en est le bel exemple.

    Mais un proverbe bien de chez nous enseigne ce fait que si nous sommes tentés occasionnellement à nous prêter à l’affabulation, il faut juste attendre d’enterrer ceux qui nous connaissent et qui nous sommes réellement.

    La Tchéquie, ce minuscule pays aujourd’hui myope à l’égard de l’Algérie n’existe que depuis 1918. Et encore ! Il a toujours compté parmi les proches amis des Algériens avec des conventions à l’arraché. Un contrat culturel de coopération datant de 1964, pour apprendre aux enfants algériens à tapoter sur un piano ou à frotter les cordes d’un violon. Aujourd’hui caduc, et nos enfants n’ont rien ou peu appris des Slovènes.

    D’autres accords sont toujours valables, relatifs soit à l’aide juridique dans le domaine familial, soit à la prévention de la double taxation dans le transport aérien. Ce sont des accords des plus protocolaires. Aucun accord sur le transfert technologique malgré que la Tchéquie, dont la production de voitures avoisinait les 2% de l’industrie mondiale, il y a quelques années, a tout bradé aux enfants de Bismarck.

    Avec l’Algérie, les intérêts tchèques sont aussi dans le domaine militaire, aéronautique précisément.

    Mais le talent d’Achille de la relation algéro-tchèque est ailleurs.

    Avec le début de crise syrienne, Américains et sionistes n’ont pas trouvé meilleure idée que d’installer un bouclier antimissile sur son territoire avec une exigence de droit de regard et d’implication russe dans les décisions. Le niet russe était ab irato. Évidemment les plans des États-Unis et des sionistes ont changé illico et le projet de ce dangereux radar sur le territoire tchèque à la poubelle. La Russie est non seulement le pays qui, pour rappel, alimente le pays de Kafka de gaz et de pétrole et aussi un important partenaire économique de la Tchéquie qu’il ne faut pas énerver vu que Poutine est connu par humeur très changeante, surtout concernant les dépassements des lignes rouges. «Alors maintenant, de deux choses l’une, ou bien tu continues sur ce ton et je t’écrase. Ou alors tu arrêtes de parler comme ça et tu verras. Tu viens juste de devenir Président de la France mais je peux faire de toi le roi d’Europe», avait-il menacé Sarkozy devant témoins, le président de la France SVP, en 2007.

    L’Algérie fait partie des proches de la Russie en étant une puissance régionale malgré l’errance diplomatique du Makhzen et ses acolytes de l’UE.

    Enfin, il ne faut surtout pas oublier qu’après la révolution de velours de 1989, la Tchéquie s’est jetée sans aucune retenue dans les bras d’abord des sionistes où le Mossad opère sans se cacher, des États-Unis, de la France, de l´EU et de l’Otan avec lesquels il partage, selon les discours officiels, les valeurs.

    Reste juste à redéfinir le concept du mot valeurs et intégrer dans le lot le royaume du travesti M6.

    De là qu’un député européen d’un pays microscopique ose menacer l’Algérie au nom de l’UE, c’est tenter le diable. C’est prendre le risque de voir sombrer la Tchéquie broyer du noir et voir le GAZELA se perdre dans la mer Baltique par souveraineté russe.

    Chut Monsieur le dépité !

    Drž hubu, pán naštvaný!

    Par S. Méhalla

    Crésus, 02/11/2021

  • Algérie. L’Union européenne et nous

    Algérie. L’Union européenne et nous – La boucle est bouclée, l’argent reste en Europe, avec en prime, zéro transfert de technologie dans le sens Bruxelles-Alger.

    Depuis l’entrée en vigueur, il y a près de deux décennies de l’accord d’association Algérie-UE, les attentes algériennes de transfert de savoir-faire et d’accompagnement effectif en matière de mutation de l’économie nationale ont été déçues. C’est le moins que l’on puisse dire. Les Européens ont signé un accord pour s’ouvrir un marché de 40 millions d’habitant, dont le pouvoir d’achat commençait à progresser grâce à une embellie financière en rapport direct avec la hausse des prix de l’or noir sur le marché internationale. Une aubaine qu’ils ont saisie pour déverser leur production en Algérie et faire bénéficier les pays de l’Europe de l’est de leur savoir-faire et leur perspective. Ils y ont aussi investi des milliards de dollars. Dans le même temps, l’Algérie a reçu quelques miettes, à travers des programmes de mise à niveau de son économie financés par l’UE, et conduit par des bureau d’étude européens, dont les patrons ont de bon contact au niveau de la superstructure. La boucle est bouclée, l’argent reste en Europe, avec en prime, zéro transfert de technologie dans le sens Bruxelles-Alger.

    La question légitime qui s’impose est celle de savoir quand l’UE se rappellera-t-elle qu’il existe sur son flanc sud une nation qui a contracté avec l’ensemble de ses membres un accord d’association censé être mutuellement bénéfique. La question est d’autant plus pertinente, lorsqu’on voit les chiffres de cette association asymétrique qui révèlent que pour un dollar de pétrole exporté vers l’Europe, l’Algérie a importé pour plus de 20 dollars de biens produits en Europe, on ne voit rien d’associatif dans l’équation.

    Les arguments des Européens pour justifier cet état de fait tiennent à l’incapacité de l’administration algérienne à se réformer. L’argument peut tenir la route, mais n’explique pas la détermination européenne quasi systématique de faire échouer toute tentative d’un opérateur algériens d’entrer sur le marché européen. C’est une réalité et les exemples sont nombreux. On rétorque aussi que même avec son statut de plus grand marché de la région maghrébine, sa dimension reste modeste pour les géants européens. Mais en ces temps de planche à billets et d’inflation planétaire, c’est l’intérêt qui compte. L’Algérie connaît le sien. En cela le président de la République a donné un signal clair, lors du dernier Conseil des ministres.

    De fait, on imagine aisément que dans les salons occidentaux on tisse une nouvelle stratégie, on adapte «la politique de bon voisinage» à la conjoncture de l’heure. Comment vont-ils procéder ? Pour l’instant nous n’en savons rien, mais on le saura bien assez tôt…

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest tribune, 04/11/2021

  • Algérie-France : La schizophrénie de Macron

    Algérie-France : La schizophrénie de Macron – Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au palais de l’Elysée, les Algériens pensaient que tout allait changer.

    Les relations algéro-françaises ont souvent été marquées par de nombreuses crises. Le dossier de la mémoire a souvent été au cœur de ces crises. Mais depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au palais de l’Elysée, les Algériens pensaient que tout allait changer. Et pour cause, les propos tenus par M. Macron, en visite à Alger alors qu’il n’était que candidat aux présidentielles françaises de 2017 avaient redonné l’espoir de relations meilleures entre les deux pays. Celui-ci avait qualifié le colonialisme de crime contre l’humanité. Une première de la part d’un officiel français. Une fois au pouvoir, Macron multiplia les gestes en faveur d’un apaisement sur la question mémorielle. Il a ainsi reconnu la responsabilité de la France dans l’assassinat des nationalistes algériens Maurice Audin et Ali Boumendjel. Le président français a aussi commandé un rapport sur le dossier mémoriel à l’historien Benjamin Stora.

    Mais c’est aussi sous le règne du jeune président que de nombreuses entreprises françaises ont décidé de quitter l’Algérie. De nombreuses crises liées aux activités de l’ambassadeur de France à Alger, François Gouyette, ainsi qu’aux déclarations anti-françaises du ministre algérien, Hachemi Djaboub, ont éclaté ces deux dernières années.

    Cependant, aucune des précédentes crises n’a suscité de telles réactions de la part d’Alger. Les derniers propos de Macron viennent, selon toute vraisemblance, de donner lieu à la plus grave crise entre les deux pays depuis plusieurs années.

    La « rente mémorielle », entretenue par « le système politico-militaire », est une expression qui ne passe pas à Alger, et Macron était loin de l’ignorer. Pourquoi le chef de l’Etat français a-t-il délibérément cherché à provoquer une crise diplomatique avec l’Algérie, alors qu’il avait pendant tout son mandat cherché à améliorer les relations entre les deux pays ? A quoi est due cette schizophrénie de l’actuel locataire de l’Elysée ? Tout porte à croire qu’il s’agit tout simplement de calculs électoraux, en prévision des prochaines présidentielles qui auront lieu dans 6 mois.

    Par : Mustapha B.

    Le Provincial

    A quelques mois des présidentielles françaises : Macron provoque une « crise ouverte » avec Alger

    Asix mois des élections présidentielles en France, et avec la montée en puissance de l’extrême droite, l’actuel locataire de l’Elysée tente de séduire cette catégorie de l’électorat afin de s’assurer un deuxième mandat, malgré les échecs et les scandales successifs qui ont marqué son quinquennat.

    Après avoir passé plus de deux ans à « séduire » la classe dirigeante algérienne, voici que M. Macron change de tactique à 180 degrés. En effet, depuis quelques semaines, les relations entre Alger et Paris sont de plus en plus crispées et le président français semble tout faire pour jeter de l’huile sur le feu. En effet, il y a une dizaine de jours, la France annonçait par la voix du porte-parole de l’Elysée, la réduction de 50% des visas pour les Algériens, en prenant en référence l’année 2020, c’est-à-dire l’année où les Algériens avaient reçu le moins de visas, pour cause de crise sanitaire. L’octroi de visa était bloqué une bonne partie de l’année 2020, réduisant ainsi le nombre de visas octroyés aux Algériens de 275.000 en 2019, à 63.000 en 2020. Durant les 6 prochains mois les Algériens ne recevront que 31.500 visas, soit moins de 11,5% du quota de 2019.

    Au lendemain de cette annonce, le MAE algérien a répondu avec fermenté aux provocations françaises en convoquant l’ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette,

    Le diplomate français a été convoqué « afin de lui notifier une protestation formelle du gouvernement algérien suite à une décision unilatérale du gouvernement français affectant la qualité et la fluidité de la circulation des ressortissants algériens à destination de la France », explique un communiqué publié par le département de Ramtane Lamamra. Dans les us diplomatiques, la convocation d’un ambassadeur n’est pas un fait anodin.

    Macron en rajoute une couche

    Au lieu de privilégier la voix de la raison, le président français a préféré verser dans le populisme, toujours pour séduire les électeurs de l’extrême droite. Ses derniers propos, tenus ce jeudi 30 septembre, alors qu’il recevait des acteurs de la guerre d’Algérie, de tous les bords, sont de nature à prouver que M. Macron veut jouer sur le terrain d’Éric Zemmour et Marine Le Pen.

    Le locataire de l’Elysée a accusé la « classe dirigeante en Algérie » de vivre de la « rente mémorielle », tout en affirmant que la dernière restriction des visas ciblait cette classe-là.

    Des propos jugés, irresponsables de la part d’un chef de l’Etat qui ne cesse depuis quelques semaines de multiplier les crises diplomatiques avec les « pays amis ». En effet, les maladresses du président français valent à son pays une crise diplomatique avec la Grande Bretagne, l’Australie et les USA. Mais le chef de l’Etat français semble vouloir isoler de plus en plus son pays, en multipliant les « bourdes diplomatiques » et en ouvrant une crise sur plusieurs fronts. 

    Pour M. Macron, la restriction des visas vise les responsables algériens. « Il n’y aura pas d’impact sur ce qu’on évoque. On va s’attacher à ce que les étudiants et le monde économique puissent le garder. On va plutôt ennuyer les gens qui sont dans le milieu dirigeant, qui avaient l’habitude de demander des visas facilement », a-t-il déclaré.

    Ce qu’il convient d’appeler « la crise des visas » était jusque-là le dernier acte d’une longue série de tensions entre les deux pays.

    Alger va probablement réagir aux propos « irresponsables » du premier responsable français, qui n’a fait qu’amplifier la crise entre les deux pays, surtout qu’il a utilisé, pour arriver à ses fins un sujet très sensible en Algérie, à savoir le « dossier mémoriel ». En effet, lors de sa rencontre avec les « acteurs de la guerre d’Algérie », M. Macron dénonçait une «histoire officielle, totalement réécrite» qui «ne s’appuie pas sur des vérités» mais sur «un discours qui repose sur une haine de la France».

    Ce discours populiste, tranche complètement avec les propos qu’il avait tenus et assumés tout au long de son mandat présidentiel.

    Un “système politico-militaire”

    Dans sa quête de la crise diplomatique avec Alger, le président français va encore plus loin dans son discours « antisystème algérien ». Selon lui, la nation algérienne post-1962 s’est construite sur « une rente mémorielle » entretenue par « le système politico-militaire ». Le même orateur a exprimé son « inquiétude » vis-à-vis de ce qu’il estime être une « réécriture » de l’Histoire qui risque, toujours selon lui de mener à « un renfermement » de la mémoire et « un éloignement » avec le peuple algérien.

    Le Provincial