Catégorie : Algérie

  • Air Algérie: la fin du monopole

    Air Algérie: la fin du monopole – Accord de principe pour la création de neuf compagnies aériennes privées

    Le secteur du transport aérien et maritime en Algérie est en pleine mutation. Le ministre des Transports a annoncé que ses services ont donné leur accord de principe pour neuf dossiers de création de compagnies aériennes privées. «Les services du ministère des Transports ont donné l’agrément à neuf sociétés privées activant dans le secteur du transport aérien et sept autres dans le maritime», a révélé, hier, Aïssa Bekkaï, sur la chaîne Echorouk News, tout en précisant que «ces agréments ne sont pas définitifs». Des dossiers agréés après étude des 28 dossiers déposés au niveau du ministère. En outre, le premier responsable du secteur n’a pas donné de précision sur le lancement concret des activités de ces compagnies. En filigrane, la fin du quasi-monopole de la Compagnie aérienne nationale, Air Algérie. En agréant ces compagnies privées, les pouvoirs publics ont décidé de mettre fin à cette situation en ouvrant le ciel algérien aux investisseurs privés.
    à cet égard, le ministre a annoncé «l’installation avant la fin de l’année en cours de l’Autorité de régulation du transport aérien». Un organisme à même de réguler le secteur du transport aérien livré à l’anarchie et décrié aussi bien par les opérateurs du secteur que les compagnies aériennes activant en Algérie.
    à ce sujet, le ministre n’a pas manqué de dénoncer des tarifs «exagérés» d’Air Algérie. « Les tarifs pratiqués sont exagérés et ne conviennent pas au pouvoir d’achat du citoyen», a-t-il souligné. Dans la foulée, il a sommé la Compagnie aérienne nationale de reconsidérer les prix des vols intérieurs. Il a également insisté sur la nécessité de trouver des propositions et des mesures à court, moyen et long terme pour améliorer les prestations d’Air Algérie, ainsi que la gestion interne de la compagnie. Sur ce point, le ministre, tout en affirmant qu’Air Algérie est «un acquis inestimable pour l’Algérie», a toutefois reconnu les nombreux problèmes auxquels elle est confrontée. «Air Algérie est confrontée à une grave difficulté financière et nous avons mis en place un plan de relance à court et moyen terme, afin de permettre à Air Algérie de retrouver son meilleur niveau», affirme Aïssa Bekkai, qui précise que ce plan de réforme portera sur «la création de nouvelles filiales au sein de la compagnie, ainsi qu’ une nouvelle société de maintenance en partenariat avec des sociétés étrangères». Il en sera de même pour le transport maritime. Sept autres agréments dans le transport maritime des personnes et des marchandises ont reçu l’accord de principe du ministère des Transports, selon Aïssa Bekkaï qui précise que «cela se fera sous la règle du 51/49 pour les investisseurs étrangers». Dans ce cadre, le locuteur a annoncé une révision des textes de loi qu’il a jugés «bureaucratiques». «Nous allons faire en sorte de faciliter l’investissement. Il y aura de nouveaux cahiers des charges», a-t-il déclaré à ce propos. Les 16 projets ont été soumis par des opérateurs privés algériens, étrangers ou mixtes, a précisé le ministre, relevant que le secteur des transports aérien et maritime était un secteur stratégique où l’investissement est soumis à la règle du 49/51. Sur un autre volet, le ministre a révélé que son département a proposé d’annuler le retrait des permis de conduire dans le Code de la route, et de le remplacer par une augmentation de la sanction pour réduire la charge administrative. Certes, cette mesure est encore au stade de proposition, néanmoins, le ministre souligne qu’elle pourrait être remplacée par des peines plus endurcies et dissuasives. Une étude plus judicieuse est menée sur ce sujet au niveau de plusieurs services de sécurité (police et gendarmerie), pour savoir à quel niveau le retrait de permis empêche les accidents de la circulation.
    D’autant que le retrait de permis est une procédure qui n’a pas montré de résultats, estime Aïssa Bekkaï, qui juge que l’amende actuelle, qui équivaut à un retrait de permis de conduire, sera au moins doublée. Une étude plus judicieuse est menée sur ce sujet au niveau de plusieurs services de sécurité (police et gendarmerie) pour savoir à quel niveau le retrait de permis empêche les accidents de la circulation. Il a également annoncé la création des points au niveau de la route pour surveiller la charge des camions.

    Smaïl ROUHA

    L’Expression, 03/11/2021

  • Le Maroc a accusé l’Algérie de tuer deux camionneurs au Mali

    Le Maroc a accusé l’Algérie de tuer deux camionneurs au Mali – Les ressortissants marocains ont été assassinés par un groupe terroriste sur la route, à 300 kilomètres de Bamako, dans une région infestée de groupes armés

    Trois (3) ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un « bombardement barbare » de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, a indiqué mercredi un communiqué de la Présidence de la République.

    Selon la même source, plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme « ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat ».

    « Le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célèbre dans la joie et la sérénité le 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale, trois (03) ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région », précise la même source.

    « Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré », note le communiqué, ajoutant que « plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur ».

    « Les trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’Etat rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les Martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie Nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni », affirme la même source.

    En attendant le résultat de l’enquête, force est de constater que cet attentat est intervenu après une détérioration, sans précédent, des relations entre l’Algérie et le Maroc. Pour ses projets expansionnistes, le royaume de Mohamed 6 a affiché clairement son hostilité à l’Algérie. Son alliance avec l’entité d’Israël est scellée exclusivement dans le but de nuire à l’Algérie.

    Cette affaire est une étape supplémentaire dans l’escalade entamée pendant l’été dernier, avec une série d’ « actes hostiles» et de «provocations» du Maroc à l’égard de l’Algérie et qui ont amené Alger à annoncer le 24 août la rupture des relations diplomatiques avec Rabat.

    Les observateurs s’interrogent sur les motivations du Maroc à travers cet acte gravissime et surtout, jusqu’où ira l’escalade après cette énième provocation directe ?

    En septembre dernier, certaines voix au Maroc avaient imputé à l’Algérie l’assassinat de deux chauffeurs de camion marocains au Mali. Les ressortissants marocains ont été assassinés par un groupe terroriste sur la route, à 300 kilomètres de Bamako, dans une région infestée de groupes armés.

    Il n’était du coup pas sérieux d’accuser l’Algérie et c’est pourquoi des voix non officielles au Maroc se sont chargées de le faire à la place des autorités.

    Cette attaque du 1er novembre 2021 est très différente, les forces d’occupation marocaine étant proches de la zone où elle a eu lieu.

    Du reste, les autorités algériennes devraient détenir toutes les preuves irréfutables de l’implication du Maroc, sinon elles n’auraient pas proféré de telles accusations à l’égard d’un Etat étranger. Autrement dit, les Algériens ont la certitude qu’il ne s’agit pas d’une banale bavure.

    Il est important de souligner que cette attaque s’est déroulée le jour-même où l’Algérie a fermé le robinet de gaz au Maroc.

    La veille, le 31 octobre au soir, le président Abdelmadjid Tebboune avait annoncé avoir ordonné la non-reconduction du contrat d’exploitation du gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui relie l’Algérie à l’Espagne via le Maroc et sur lequel ce dernier prélevait des quantités de gaz pour sa production d’électricité.

    Aziz T.

    La Nation, 04/11/2021

  • Algérie – Maroc: La face haineuse du Makhzen

    Algérie – Maroc: La face haineuse du Makhzen – Par le passé, les Algériens ont connu ce genre de pratiques inhumaines, ces sordides comportements de bas-étage et ils ont fini par réagir et riposter. Ce genre de crime mérite clairement de la fermeté. Tôt ou tard. Car il y va de la dignité du peuple algérien, touché dans son honneur et son intégrité.

    Cette fois, il n’y a plus aucun doute sur la face hideuse du régime marocain. Il vient de démontrer à la face du monde, qu’il est un excellent élève de la sinistre entité sioniste, nourri de son poison mortelle et capable de tout faire pour assouvir sa haine envers tout ce qui est algérien.

    Rien ne peut justifier l’assassinat de ressortissants algériens par les militaires marocains, ciblant directement leurs camions qui faisaient la liaison entre la Mauritanie et l’Algérie. Le crime a eu lieu sur une route qui longe les territoires de la République sahraouie. Avant même les conclusions d’une quelconque enquête, il est établi que ce bombardement était prémédité, préparé minutieusement et commis avec un armement des plus sophistiqués. Le choix de la date du 1er novembre, jour de la commémoration du déclenchement de la glorieuse révolution armée qui a libéré tout le Maghreb, pour accabler de pauvres civils n’est pas fortuit.Le message est plus que significatif. Le crime est plus qu’odieux et terrible. Il s’apparente déjà à un terrorisme d’Etat, doctrine que le palais royal a décidé d’en faire désormais sa ligne de conduite depuis quelques mois. Comment peut-on tirer aussi froidement avec des obus ou des missiles sur des camionneurs ou des transporteurs de marchandises? Des camionneurs, de paisibles pères de famille, pacifiques et qui ne font que leur métier? Pourquoi cet acte ignoble, qui n’est ni une bataille tactique, ni un succès de guerre? Bien sûr que les agressions et les félonies marocaines ne datent pas d’aujourd’hui. Il serait fastidieux d’étaler encore les chroniques, les récits, les témoignages et l’histoire de ces trahisons, de ces mensonges, de ses manœuvres sournoises, de ses ruses malhonnêtes….

    La stratégie de tension permanente et de provocation que Rabat a choisi pour déstabiliser ses voisins, notamment l’Algérie, est un plan développé par des laboratoires sionistes, connus pour leur haine contre tous ceux qui s’identifient aux luttes anticoloniales, aux idéaux de justice et de liberté pour les peuples de la région.

    Pour de nombreux observateurs, le makhzen a opté pour une voie dangereuse, risquée et périlleuse pour sa propre survie, depuis qu’il s’est cru renforcé par ses alliances sionistes, se permettant tout, piétinant les lois et les règles internationales, écrasant toute morale de bon voisinage. L’option d’assassiner cyniquement des civils innocents algériens est symptomatique de la nouvelle mentalité du régime hideux de Rabat, celle qui commence par le mépris et la haine de tout ce qui algérien, pour s’achever par la violence et le terrorisme.

    Par le passé, les Algériens ont connu ce genre de pratiques inhumaines, ces sordides comportements de bas-étage et ils ont fini par réagir et riposter. Ce genre de crime mérite clairement de la fermeté. Tôt ou tard. Car il y va de la dignité du peuple algérien, touché dans son honneur et son intégrité.

    Assassinat de trois algériens par l’armée marocaine: “un acte ignoble “, affirme la présidence

    L’assassinat de trois camionneurs algériens dans un bombardement de l’armée marocaine le 1er novembre 2021 à la frontière entre le Sahara occidental et la Mauritanie a été qualifié, ce mercredi 3 novembre 2021, d’”acte ignoble” par la présidence algérienne qui a assuré que ce “lâche assassinat” ne restera pas impuni.

    Dans un communiqué rendu public, la Présidence de la République, fait état de plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme “ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat”.

    “Le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célèbre dans la joie et la sérénité le 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale, trois (03) ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région”, précise la même source.

    “Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré”, note le communiqué, ajoutant que “plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur”.

    “Les trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’Etat rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les Martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie Nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni”, assure la présidence.

    Le Jeune Indépendant, 04/11/2021


  • Algérie-Maroc. Innommable lâcheté (Edito du Moudjahid)

    Algérie-Maroc. Innommable lâcheté (Edito du Moudjahid) – Embraser la région, entrainer l’Algérie dans la spirale infernale de violence et de guerre. Les desseins du makhzen font tomber leurs masques

    Embraser la région, entrainer l’Algérie dans la spirale infernale de violence et de guerre. Les desseins du makhzen font tomber leurs masques. L’agressivité, l’hostilité viscérale et le bellicisme criminel des forces d’occupation marocaines se confirment avec l’assassinat odieux de trois ressortissants algériens par le bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux.

    C’est ce qu’indique la présidence de la République, faisant état de plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme «ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat».
    Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue de tirer cette affaire au clair.

    Ce crime, d’une extrême gravité, un véritable terrorisme d’Etat, constitue la preuve que l’escalade préméditée par la partie marocaine n’a d’autre objectif que de pousser au paroxysme la confrontation et à entrainer la région dans une spirale de guerre et de violence.

    Les faits le prouvent. Le royaume ne cesse de lancer des campagnes de propagande venimeuses contre l’Algérie, son peuple et ses dirigeants. Son expansionnisme, ses conspirations, subversives autant qu’haineuses, ne se comptent plus.
    Plus grave. La normalisation des relations marocaines avec l’État sioniste n’est rien d’autre que la matérialisation d’un complot contre la stabilité de l’Algérie.

    Pour preuve: le Maroc a fait de son territoire une plateforme permettant à des puissances étrangères de tenir des propos hostiles à l’Algérie.
    Les révélations de l’affaire Pegasus, logiciel développé par la société israélienne NSO, utilisé par les services secrets marocains pour espionner 6.000 téléphones de personnalités et de citoyens algériens, ont mis à nu la vénalité et la concupiscence des autorités marocaines.

    Ce scandale a suscité l’indignation générale

    L’Algérie a condamné vigoureusement cette inadmissible atteinte aux libertés fondamentales qui est également une violation flagrante des principes régissant les relations internationales et une pratique dangereuse.
    Une ligne rouge a été franchie, avec la diffusion par l’ambassadeur marocain à l’ONU d’une note rappelant le soutien du royaume chérifien au prétendu «droit à l’autodétermination du peuple kabyle».

    Des organisations non gouvernementales, à la recherche de publicité et de … fonds, ont évoqué, avec une odieuse légèreté, la question des réfugiés dans les camps de Tindouf, occultant volontairement et avec cynisme les raisons ayant conduit les Sahraouis à fuir leur territoire pour trouver refuge en Algérie.

    La détermination de l’Algérie à jouer pleinement un rôle pivot dans son espace régional irrite le makhzen et le pousse jusqu’à ses derniers retranchements. Cette succession d’actes hostiles, qui a atteint son paroxysme avec l’attaque meurtrière contre des citoyens algériens ne sera pas sans suite. L’Algérie a prévenu: «le crime ne restera pas impuni».

    EL MOUDJAHID, 04/11/2021

    Nouvelle agression du makhzen : L’acte abject est signé

    Le Maroc cherche-t-il à entraîner la région dans un nouveau conflit armé ? Des va-t-en guerre au Maroc ou ailleurs veulent-ils entraîner l’Algérie dans un conflit régional aux conséquences imprévisibles pour la région ? La question se pose et s’impose, après le lâche assassinat de trois ressortissants algériens, lors d’un «bombardement barbare  de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région». Un crime signé, puisque, selon le communiqué de la présidence de la République, plusieurs facteurs désignent «les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat».

    Le jour choisi — il serait naïf de croire que c’est un simple hasard du calendrier, pour perpétrer ce crime odieux — relève assurément de la provocation à laquelle ne cesse de s’adonner le Maroc, et ce depuis des années. C’est, en effet, le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célébrait, dans la joie, la sérénité et le recueillement, le 67e anniversaire du déclenchement de la Révolution de libération nationale, que les assassins sont passés à l’acte. Et si le Maroc est désigné une nouvelle fois comme le coupable, c’est aussi parce que les conclusions de l’enquête menée par les autorités algériennes conduisent vers le makhzen.

    En effet, l’Algérie, comme à son habitude, ne s’est pas précipitée à condamner le Maroc, avant d’avoir la certitude de l’identité des criminels. Le communiqué de la présidence a rappelé que dès qu’elles ont eu connaissance de la survenance de cet acte ignoble, les autorités algériennes ont pris les dispositions nécessaires pour «enquêter, en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré». Aussi, c’est sur la base de cette enquête qu’il est permis de dire que ce lâche assassinat est une «nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur».

    Dès lors, il faut se demander à quel jeu malsain et dangereux le Maroc est-il en train de jouer ? Est-il en train de pousser l’Algérie à franchir ce pas qu’elle se refuse de faire, en dépit de la répétition d’actes agressifs et hostiles à son égard ? Car la mort de ces trois Algériens dans le bombardement de leurs camions est la énième provocation d’une longue liste qui compte, déjà, le soutien à des organisations classées terroristes et qui agissent contre l’Algérie, l’espionnage de personnalités nationales et de militaires algériens via le programme Pegasus, des dérives particulièrement dangereuses et irresponsables, comme celle invoquant un prétendu «droit à l’autodétermination du vaillant peuple kabyle». Ce sont-là les plus récentes marques d’hostilité. Car, faut-il le rappeler, «il est historiquement et objectivement établi que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays, et ce depuis l’indépendance de l’Algérie».

    Et c’est ce que le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, n’a pas manqué de faire dans la déclaration dans laquelle il a annoncé, en août dernier, la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc. Il reviendra à la charge en déclarant à un média étranger que  «Rabat est allé très loin dans son attaque contre l’Algérie». Mais il est clair, après cette nouvelle agression contre de simples civils algériens, que le Maroc ne s’est fixé aucune limite et que surtout il n’entend pas revenir à la raison, en dépit des nombreux avertissements qui lui ont été adressés. Le communiqué de la présidence a indiqué que «les trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’État rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les Martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie Nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni».

    Reste à se demander si le Maroc est prêt à assumer les conséquences de ses actes hostiles et incessants ?

    Nadia Kerraz

    El Moudjahid, 04/11/2021

  • Le Maroc «désarçonné» par la décision d’Alger

    Le Maroc «désarçonné» par la décision d’Alger -Après la décision définitive des autorités algériennes de fermer la vanne du gazoduc Maghreb-Europe, la réaction officielle de Rabat n’a pas tardé.

    Usant d’un ton rassurant et utilisant un canal de communication technique, le Maroc a tout fait pour ne laisser paraitre aucun signe d’inquiétude. C’est à travers l’Office national des hydrocarbures et des mines que le Maroc a choisi de réagir, histoire de laisser entendre qu’il ne s’agit pas d’un problème nécessitant une intervention d’une plus haute autorité. «Les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer l’approvisionnement en électricité du pays», précisera le communiqué de cette instance qui assure que la décision prise par les autorités algériennes est «insignifiante» sur le système électrique marocain «à court terme». Ce communiqué a été largement commenté par la presse spécialisée où de nombreuses incohérences ont été décelées par les observateurs. Le quotidien espagnol El Pais a dans un premier temps émis un doute sur la prétendue part du gaz algérien que les Marocains estiment à «seulement 10%». Pour ce media, il s’agirait plutôt d’une part «autour de 17%» soit 1/6 des besoins du royaume.

    «Le Maroc s’apprête à souffrir»

    Concernant les assurances de l’office marocain de l’énergie qui annonce que «les dispositions nécessaires ont été prises pour garantir la continuité de l’approvisionnement en électricité du pays», El Pais met en exergue le manque de clarté et s’interroge sur les «alternatives» qui restent jusqu’à présent pas annoncées publiquement. De son côté, le très sérieux quotidien Les Echos émet un constat encore plus tranchant. «Le Maroc s’apprête, quant à lui, à souffrir de la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe», lit-on sur les colonnes du quotidien économique français. Devant le manque de perspectives qui s’offrent à lui, surtout à court terme, Les Echos n’hésite pas à estimer que le Maroc est «désarçonné» par la situation nouvelle qui lui a été imposée par son voisin algérien. Sur le plan financier, les conséquences de cette décision seront également pesantes sur les finances du royaume. Le Maroc doit par ailleurs faire une croix sur les revenus engendrés par le passage du gaz algérien sur son territoire, qui lui rapportait entre 50 et 200 millions d’euros par an. Maintenant pour combler son déficit des 800 millions de m3, il devra recourir aux marchés spot tout en investissant à coup de centaines de millions de dollars dans la construction d’usines de transformation de gaz liquéfié, dont on dit que les appels d’offres ont été lancés. Face à cette situation, des voix s’élèvent, y compris au sein du makhzen, pour tirer la sonnette d’alarme. Le titre makhzénien Maroc Hebdo, proche des milieux d’affaires, rappelle que «déjà la crise sanitaire a mis à genou les finances du pays» avant d’ajouter que «financièrement, l’impact sera lourd» mettant même en doute au passage «les capacités de réaction du Maroc» qui semble ne pas avoir prévu de plan B, du moins à court terme.

    C. S.

    Exportation de gaz vers l’Espagne exclusivement via Medgaz

    Attar appuie la décision de l’Etat algérien

    L’ancien ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, est convaincu que «l’Algérie est capable, sur le plan technique, de garantir, dès ce lundi, la totalité de ses livraisons gazières vers l’Espagne via le gazoduc Medgaz et les méthaniers, après la décision du non renouvellement du contrat du GME, reliant les deux pays via le Maroc, qui a expiré dimanche à minuit ».

    L’expert énergétique s’explique : «Le Medgaz peut prendre en charge toutes les livraisons grâce au renforcement prévu des capacités à 10,5 milliards m3 par an, mais en compensant le différentiel par des livraisons en GNL», a-t-il souligné lors d’un entretien à l’APS. Il faut savoir que le Gazoduc Maghreb-Europe (GME) avait une capacité d’environ 13 milliards de mètres cubes (m3) par an. Mais depuis quelques années, il était exploité avec un volume annuel qui ne dépassait pas les 4 à 6 milliards m3/an, tandis que Medgaz acheminait 8,5 milliards m3 par an. Ces volumes de gaz, en dehors des fournitures au Maroc d’environ 600 à 800 millions m3 par an, étaient acheminés aux marchés espagnol et portugais.

    «La Sonatrach doit se battre pour garder son marché espagnol et portugais»

    Attar pense que Sonatrach et ses clients étaient «certainement en train de travailler sur des solutions pour faire face aux défis relatifs à l’augmentation de la demande en hiver qui pourrait dépasser les capacités journalières du Medgaz, et à la disponibilité des méthaniers nécessaires pour le GNL et celle de capacités de regazéification sur les côtes espagnoles». Néanmoins, l’expert énergétique s’attend à ce que la Sonatrach «se batte et gère parfaitement cette situation en vue de protéger son marché espagnol et portugais par rapport à la compétition avec d’autres fournisseurs qui guettent aussi ce marché». S’agissant de l’abandon du GME, M. Attar a fait observer que « ce gazoduc a certes été réalisé dans un but commercial pour exporter une ressource vers un marché, mais aussi dans le but de consolider et renforcer les liens régionaux et construire le Maghreb uni ». « Je ne pense pas que l’Algérie ait pu faillir, à un moment quelconque, dans la construction de celui-ci et ce qui arrive aujourd’hui n’est pas de sa faute…», a-t-il soutenu.

    L’Algérie Aujourd’hui, 02/11/2021

  • Paris tente d’utiliser le terrorisme pour atteindre ses objectifs

    Paris tente d’utiliser le terrorisme pour atteindre ses objectifs après l’échec de sa flotte de guerre et ses crimes odieux durant 132 ans de colonialisme barbare en Algérie.

    Dans un entretien accordé au site site web Algérien Network News (ANN), le ministre de la Communication le Pr Ammar Belhimer a estimé que la France tente d’utiliser le terrorisme pour atteindre ses objectifs, après l’échec de sa flotte de guerre et ses crimes odieux durant 132 ans de colonialisme barbare en Algérie.

    Évoquant les campagnes de désinformation, de dénigrement et d’hostilité à l’égard de l’Algérie, le ministre de la Communication invitera l’establishement français à se «libérer de son complexe d’ex-puissance coloniale» et à cesser tout «traitement condescendant» vis-à-vis de l’Algérie.

    Interrogé sur le refus de Paris d’extrader des individus rechercherchés et poursuivis par la justice algérienne;Ammar Belhimer estimera qu’il n’est nul «besoin d’être clercs pour deviner pourquoi la France protège les terroristes». «Si elle les protège, dit-il, les soutient, en leur réservant son agence d’information officielle pour les promouvoir, c’est pour attenter à la souveraineté et à la sécurité nationale en ciblant sa stabilité et son unité».

    S’agissant de la guerre électronique menée par des officines étrangères contre l’Algérie, le ministre de la Communication souligna qu’une «centaine de sites électroniques marocains soutenus par la France et l’entité sioniste dont le site Maghreb Intelligence mènent,, une «cyber guerre putride contre l’Algérie».

    S’agissant des chantiers lancés pour la réforme des médias, notamment de la presse électronique, Ammar Belhimer indiquera que les médias en ligne demeurent au cœur des préoccupations du secteur au vu de leur rôle efficace, voire stratégique dans l’accompagnement de l’ère du numérique.

    Concernant les questions internationales et régionales, Belhimer a mis en avant les efforts de l’Algérie, pour le retour de la paix et de la stabilité en Libye. «L’Algérie encourage et soutient toutes les initiatives de règlement pacifique et les solutions loin de toute ingérence». L’approche algérienne «a toujours été juste» dans le règlement des conflits, notamment dans les pays du voisinage et le continent africain», assure M. Belhimer. Sur la «présence» française au Mali, le ministre est catégorique : «elle est une menace contre la sécurité interne (du Mali)».

    Algérie54, 03/11/2021

  • Algérie : Les mensonges de M. Zemmour

    Algérie : Les mensonges de M. Zemmour – Si, durant la colonisation turque, le rythme de croissance de la population algérienne évolua naturellement malgré les expéditions punitives contre les résistants et les tribus réfractaires au paiement des impôts, il en fut autrement lors des premières années de la présence française. Un génocide en règle !

    Si, durant la colonisation turque, le rythme de croissance de la population algérienne évolua naturellement malgré les expéditions punitives contre les résistants et les tribus réfractaires au paiement des impôts, il en fut autrement lors des premières années de la présence française. Un génocide en règle !

    M. Zemmour ment quand il dit que la population algérienne a été multipliée par 10 entre 1830 et 1962. Au contraire, cette population, martyrisée et affamée, n’a jamais connu une courbe naturelle entre ces deux dates. Évaluée à 3 millions d’habitants en 1830, elle n’a augmenté que de 9 millions en presque un siècle et demi !


    Donc : multipliée par quatre et non par dix ! Autre précision pour notre «Berbère juif» : en 1962, l’espérance de vie était de 48 ans. M. Zemmour doit savoir qu’elle est actuellement de 78 ans !

    Encore un «méfait» de l’indépendance !

    Maâmar Farah

    Le Soir d’Algérie, 03/11/2021

  • Algérie-UE : Ce qui est reproché à l’accord d’association

    Algérie-UE : Ce qui est reproché à l’accord d’association – Mal négocié, déséquilibré et très éloigné des attentes de l’Algérie. Les qualificatifs ne manquent pas pour qualifier l’accord d’association liant l’Algérie à l’Union européenne

    Mal négocié, déséquilibré et très éloigné des attentes de l’Algérie. Les qualificatifs ne manquent pas pour qualifier l’accord d’association liant l’Algérie à l’Union européenne. Officiels et experts s’accordent à pointer du doigt un bilan défavorable à la partie algérienne. Le président de la République annonce la volonté d’Alger de revoir ses dispositions « clause par clause ». Une position que l’Algérie avait déjà eu à expliquer à son partenaire européen lors de la tenue du 12e conseil d’association tenu en décembre dernier.
    Nawal Imès – Alger (Le Soir) – À sa signature en avril 2002 puis lors de son entrée en vigueur en 2005, l’accord d’association Algérie-Union européenne était brandi tel un trophée arraché par une Algérie qui sortait d’une décennie de terrorisme. Il devait alors signer pour l’Algérie le retour d’un partenaire qui se voulait désormais fiable alors que pour la partie européenne, il devait acter une coopération permettant d’accéder à un vaste marché où presque tout était encore à faire.
    Dans son premier article, l’accord d’association Algérie-Union européenne se fixait pour objectifs d’« assurer l’essor de relations économiques et sociales équilibrées entre les parties, et fixer les conditions de la libéralisation progressive des échanges de biens, de services et de capitaux ». Mais c’est justement cet équilibre-là jamais atteint qui est à l’origine de toutes les critiques faites à cet accord.
    La toute récente émane du chef de l’État qui, en Conseil des ministres, a donné des instructions afin de « revoir les dispositions de l’accord d’association avec l’Union européenne, clause par clause, en fonction d’une vision souveraine et d’une approche gagnant-gagnant, en tenant compte de l’intérêt du produit national, en vue de créer un tissu industriel et des emplois ».
    Mais que reproche-t-on réellement à cet accord ? Depuis son entrée en vigueur, il n’a que très rarement été évoqué positivement. Pourtant, à lire les articles qui le composent, c’est un concentré de bonne volonté.
    En effet, il devait « favoriser les échanges humains, encourager l’intégration maghrébine en favorisant les échanges et la coopération au sein de l’ensemble maghrébin et entre celui-ci et la Communauté européenne et ses États membres et promouvoir la coopération dans les domaines économique, social, culturel et financier ». Entre ce qui était écrit noir sur blanc et la réalité du terrain, l’écart s’est vite creusé et les premières critiques ont rapidement fusé. Elles concernent très souvent le volet purement économique.
    L’accord prévoyait, en effet, l’instauration d’une zone de libre-échange des produits industriels et la libération progressive des produits agricoles et agro-alimentaires mais également un démantèlement tarifaire devant arriver jusqu’à 0% de droits de douane pour plusieurs listes de produits. À mi-chemin déjà, le bilan était déjà mitigé et l’Algérie a dû négocier le report de l’échéance de la mise en place de la zone de libre-échange à 2020. Arrivée cette échéance, la partie algérienne a profité de la tenue de la 12e session du Conseil d’association avec l’UE pour, encore une fois, se plaindre du caractère non équilibré de l’accord. Ce n’est pas une simple vue de l’esprit puisque les chiffres le démontrent clairement.
    Le total des exportations algériennes hors hydrocarbures vers l’UE n’a pas dépassé les 14 milliards de dollars en dix ans alors que les importations algériennes auprès de l’UE s’élèvent à 220 milliards de dollars, avec une moyenne annuelle de 22 milliards de dollars. Mais ce n’est pas le seul reproche puisque les dispositions de l’accord d’association ont engendré un manque à gagner de plus de 700 milliards de dinars aux recettes douanières algériennes durant la même période.
    À cela s’ajoutent les reproches faits au sujet des investissements européens en Algérie. Ils sont qualifiés de faibles par la partie algérienne qui reproche également à son partenaire européen d’avoir négligé, tout au long de la durée de l’accord, le volet lié à la circulation des personnes. Un dossier sur lequel Bruxelles aime souvent rappeler que l’octroi des visas faisait partie de la souveraineté de chaque pays membre. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’Union européenne, considérée par la partie algérienne comme le plus gros bénéficiaire de l’accord, n’en est pas satisfaite à 100%.
    Au lendemain de la tenue de la 12e session du Conseil d’association Algérie-Union européenne, cette dernière a en effet livré sa propre évaluation de l’accord dans un rapport dans lequel elle se dit « affectée par les mesures restrictives aux échanges introduites par le gouvernement algérien en contravention avec l’accord d’association », rappelant que « depuis 2015, l’Algérie a introduit une série de mesures protectionnistes, invoquant la détérioration de la balance de paiements à cause de la chute du prix du pétrole ».
    Bruxelles reproche à Alger d’avoir instauré le régime des licences d’importation pour certains produits mais également l’application de droit additionnel provisoire de sauvegarde sur d’autres produits. C’est dire que lors du prochain conseil d’association, les deux parties auront beaucoup de choses à se dire…

    Nawal Imès

    Le Soir d’Algérie, 03/11/2021

  • L’Algérie rassure son partenaire espagnol

    L’Algérie rassure son partenaire espagnol – L’arrêt de l’exploitation du gazoduc Maghreb-Europe (GME), dans un contexte de crise énergétique mondiale, a contribué à alimenter des doutes sur la capacité de l’Algérie à respecter ses engagements avec son partenaire espagnol.

    L’arrêt de l’exploitation du gazoduc Maghreb-Europe (GME), dans un contexte de crise énergétique mondiale, a contribué à alimenter des doutes sur la capacité de l’Algérie à respecter ses engagements avec son partenaire espagnol.

    Le doute porte également sur une éventuelle hausse des prix, alors que l’Espagne dépend pour moitié de l’Algérie dans son approvisionnement en gaz. L’Algérie rassure et mise sur le renforcement des capacités de Medgaz, estimée actuellement à 8 milliards de mètres cubes et sera portée à 10,5 milliards avant fin novembre.

    Le contrat du GME qui assure l’approvisionnement en gaz naturel algérien l’Espagne via le Maroc expirait le 31 octobre dernier, sur instruction du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a ordonné avant-hier au Groupe Sonatrach de rompre ses relations commerciales avec l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (Onee).

    A ce propos, le Président de la République avait récemment déclaré que « nous avons convenu avec nos amis espagnols de les approvisionner en gaz naturel exclusivement via le gazoduc Medgaz », précisant qu’en cas d’imprévu, «l’approvisionnement se fera à bord de méthaniers», a rappelé l’APS.

    Pour sa part, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé récemment que l’Algérie est « prête à discuter avec les responsables espagnols des conditions de livraisons gazières supplémentaires », rapporte la même source.

    Pour rappel, le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares Bueno, en visite de travail à Alger fin septembre, avait indiqué avoir reçu « des garanties » de la part des autorités algériennes sur l’approvisionnement de son pays en gaz.

    « L’Algérie est un partenaire économique de premier ordre pour l’Espagne, et a toujours été un partenaire fiable qui a honoré ses engagements. J’ai également été rassuré aujourd’hui quant à la continuité de l’approvisionnement (en gaz) », avait affirmé Albares Bueno.

    Manel Zemoui

    E-Bourse, 03/11/2021

    COUVERTURE DES BESOINS EN GAZ NATUREL : L’Espagne confiante en l’engagement de l’Algérie

    Mme Teresa Ribera, ministre de la transition énergétique et du défi démographique dans le gouvernement espagnol, a indiqué que l’Algérie s’est engagée à couvrir tous les besoins de son pays en matière de gaz naturel via le gazoduc Medgaz, et qu’elle est prête à fournir plus d’apports, par navire, si Madrid formulerait la demande. Précisant que le consommateur espagnol « n’aura aucun souci à se faire concernant de probables coupures d’électricité » a-t-elle indiqué.

    C’est la première réaction d’un officiel espagnol depuis la décision algérienne de mettre « hors service » le gazoduc Maghreb-Europe, qui passe par le Maroc, entrée en vigueur, le 1er novembre. Mme Ribera a affirmé que son pays a constitué une réserve pouvant couvrir la demande de 43 jours, et que  les besoins en gaz naturel ne connaîtront pas de crise puisque le gazoduc Medgaz, qui relie l’Algérie à l’Espagne, dont une partie passe sous la mer méditerranée, est en mesure de fournir les quantités souhaitées » par Madrid. « L’Algérie s’est déclarée prête à couvrir les besoins supplémentaires par le biais du transport maritime. Elle est même prête à assurer une partie des quantités destinées à la consommation 2022 par navire », a indiqué la ministre espagnole, précisant que le consommateur espagnol n’aura aucun souci à se faire concernant de probables coupures d’électricité.

    Il faut rappeler dans ce cadre, que plusieurs centrales de production d’énergie électrique en Espagne fonctionnent au gaz naturel provenant de l’Algérie. Cette déclaration est venue mettre un terme à la campagne menée par certains cercles hostiles aux relations entre Alger et Madrid qui affirmaient que la fermeture du GME allait impacter négativement l’économie espagnole et allait grever sérieusement les budgets des ménages espagnols contraints de faire face à une augmentation des prix de vente d’énergie électrique.

    De plus, la déclaration du partenaire espagnol confirme que la décision de fermeture de cette infrastructure gazière (le GME ndlr), a été murement réfléchie par les autorités algériennes qui ont veillé à ne pas pénaliser le consommateur espagnol. C’est une déclaration qui réconforte l’Algérie qui a pris une décision souveraine de ne plus faire transiter son gaz par le Maroc, qui est le grand perdant dans cette affaire de « mise hors service » du gazoduc. À noter que l’Espagne couvre ses besoins en gaz naturel à partir des approvisionnements algériens. La relation entre les deux pays en matière d’énergie et d’hydrocarbures pourraient même se développer à l’avenir avec la perspective de doubler les capacités du gazoduc Medgaz.

    Slimane B.

    APPROVISIONNEMENT EN GAZ : L’Algérie rassure davantage l’Espagne et le Portugal
    L’Algérie et l’Espagne continuent à s’échanger des messages de bon augure au sujet de l’approvisionnement en gaz naturel qui, désormais, passera en totalité via le gazoduc Medgaz, supplantant officiellement et depuis ce 1er novembre, le Maghreb-Europe, ainsi abandonné au grand dam du voisin de l’Ouest. En effet, après l’expression de confiance témoignée par le gouvernement espagnol, par le biais de Mme Teresa Ribera, sa ministre de la Transition énergétique et du Défi démographique, à son homologue algérien, quant aux capacités de l’Algérie à satisfaire les besoins des Espagnols en gaz naturel, la partie algérienne répond par un message tout aussi empreint d’assurance. Le même message d’assurance est destiné également à l’autre partenaire de la Péninsule ; le Portugal.
    Ainsi, intervenant hier devant la commission finances et budget de l’APN, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a réaffirmé que l’Algérie est en mesure d’honorer tous ses engagements, non pas seulement avec ses partenaires espagnols mais aussi portugais, en matière notamment de l’approvisionnement en gaz naturel via le gazoduc Medgaz. Fruit d’un partenariat prometteur entre la compagnie nationale Sonatrach et l’espagnole Naturgy, le gazoduc Medgaz dispose d’une capacité d’acheminement qui peut atteindre jusqu’à 10,6 milliards de m3 d’ici le mois de décembre, selon Arkab. Ce qui, selon le ministre, correspond à la moyenne de la demande annuelle exprimée actuellement par l’Espagne et le Portugal. En sus, Arkab a précisé que malgré le fait que la capacité du GME est de 13 milliards de m3 par an, la moyenne des quantités annuelles de gaz acheminées vers l’Espagne via Medgaz était comprise entre 9 et 11 milliards de m3.
    F. G.

    Le Courrier d’Algérie, 03/11/2021

  • Match Burkina Faso–Niger: L’Algérie proteste contre l’arbitre

    Match Burkina Faso–Niger: L’Algérie proteste contre l’arbitre – La FAF interpelle la CAF. Samir Guezzaz, arbitre marocain, a été désigné par la Confédération africaine de football (CAF), pour officier le match entre le Burkina Faso et le Niger. Chose à laquelle la Fédération algérienne s’oppose.

    La Fédération algérienne de football (FAF) a déposé une réclamation officielle auprès de la Confédération africaine de football (CAF) contre la nomination d’un arbitre marocain pour le match du Burkina Faso – Niger. Connaissant parfaitement la situation «politique» entre l’Algérie et le Maroc, depuis belle lurette, la CAF a, tout de même, non seulement domicilié ce match pour la prochaine journée au grand stade de Marrakech, mais elle a également désigné l’arbitre marocain, Samir Guezzaz, au sifflet. Une décision qui a fait couler beaucoup d’encre par les Algériens sur les réseaux sociaux et continue de le faire, dans la mesure où le Burkina Faso a besoin d’une victoire pour mettre la pression sur l’Equipe nationale algérienne. D’aucuns savent que le Niger n’a plus rien à perdre ni à gagner dans ce groupe «A» où une seule des quatre sélections sera qualifiée au Mondial Qatar-2022. Ce qui a incité la Fédération algérienne à protester contre cette désignation d’un arbitre marocain pour diriger un match du groupe des Verts au Maroc même. La FAF a réagi dans la perspective d’assurer l’éthique d’autant plus qu’en cas de qualification, le Maroc serait un rival des Verts, lors d’un prochain tour. Ce que les Marocains veulent éviter par tous les moyens. De plus, cette désignation a également renforcé la position de la FAF, afin d’aller loin dans cette affaire, après avoir bien compris le complot qui a été récemment démasqué, et à travers lequel il est devenu clair que le président de la Fédération royale de football, Fawzi Lekjaâ, qui est en même temps membre du bureau exécutif de la CAF, s’emploie à soutenir le Burkina Faso, afin de renverser l’Algérie et d’aller plutôt aux barrages de la Coupe du monde à la place des Verts. Reste donc à savoir ce que va décider la Confédération africaine de football ainsi que la Fédération internationale de football qui est l’organisatrice de la Coupe du monde 2022, prévue au Qatar. Il y a lieu d’abord de rappeler qu’au terme de la 4e journée, l’Equipe nationale algérienne occupe conjointement la tête du classement du groupe A, à égalité de points avec le Burkina Faso (10 points), mais avec une différence de buts favorable (+17 pour +8). Le Niger est à la 3e place, avec 3 points. Alors que le Djibouti est dernier au classement (0 point). Il reste 2 matchs à disputer: les Verts défieront d’abord Djibouti au Cairo Stadium du Caire, le 12 novembre à 15h, alors que les étalons recevront le Niger au Grand Stade de Marrakech au Maroc. Par la suite, les Verts devront affronter le Burkina Faso pour la «finale» du groupe A, lors de la 6e journée des qualifications pour la Coupe du monde 2022, le 16 du mois en cours à Blida.

    Saïd MEKKI

    L’Expression