Catégorie : Algérie

  • Algérie: Le débit d’Internet a triplé en deux ans

    Algérie: Le débit d’Internet a triplé en deux ans

    Topics : Algérie, Internet, débit,

    M.Bibi Triki a mis en exergue l’instruction du président de la République en rapport avec la nécessité d’ajouter d’autres câbles sous-marins pour le réseau Internet ainsi que de rénover ceux usagés.

    Figurant sur la liste des chantiers les plus urgents du gouvernement, l’amélioration du débit Internet est en passe de se stabiliser durablement. Le défi que se lance le ministère de la Poste et des télécommunication consiste à mettre ce formidable outil technologique au service des citoyens et des opérateurs économiques. Cette perspective est désormais à portée de main, au regard du triplement du débit extérieur de la bande passante qui se situe désormais « à 7.8 terabites/secondes au lieu de 2.8 terabites/secondes en 2021 et 1.5 terabites/seconde en 2020», comme le signale le ministre des PTIC, M. Triki.

    Cette progression dans la puissance de la bande passante place l’Algérie dans le milieu du tableau mondial et dans le peloton de tête en Afrique. Grâce à cette notable évolution, Algérie télécoms peut «offrir des conditions adéquates pour la concrétisation du plan sectoriel dans son volet qui concerne les fibres optiques», révèle le ministre, non sans préciser que cette prouesse permet «d’anticiper sur la forte demande de l’internet en offrant des débits supérieurs selon les offres disponibles». Cela revient à dire que des opérateurs économiques, dont l’activité exige du très haut débit, supérieur à 100 méga bite /seconde seront en mesure d’être alimentés en Internet. Un aspect essentiel qui couplé à la généralisation de la fibre optique finalisera l’infrastructure technologique permettant au pays de faire un bond dans le domaine de l’économie numérique.

    Ce saut attendu de la sphère d’affaires, pourrait-on dire, n’aura de sens que si une majorité d’Algériens accèdent facilement à l’Internet. A ce propos, M. Karim Bibi Triki affirme que dans son département, «nous aspirons à raccorder 6 millions de familles algériennes à l’Internet fin 2024». En effet, l’augmentation de la bande passante internationale de l’Internet permet, selon le ministre de la Poste et des Télécommunications, «de couvrir les besoins croissants des citoyens, établissements et individus, et de raccorder les 2/3 des foyers à l’Internet fixe, ce qui équivaut à six millions de familles, d’ici à fin 2024». Une échéance très rapprochée, mais qui reste dans les moyens d’Algérie Télécoms, en tenant compte de l’état d’avancement du chantier relatif à la généralisation de la fibre optique.

    Sur un autre plan, tout aussi stratégique, le ministre a indiqué que «parmi les axes du programme gouvernemental est de consolider les capacités du réseau international de communication afin de réaliser deux objectifs». Il précisera qu’il s’agit de «la sécurisation du réseau de par la diversification des circuits et des câbles sous-marins qui nous lient avec le reste du monde» et de «l’augmentation de la fréquence internationale afin de répondre aux besoins croissants des citoyens». M.Bibi Triki a mis en exergue l’instruction du président de la République en rapport avec la nécessité d’ajouter d’autres câbles sous-marins pour le réseau Internet ainsi que de rénover ceux usagés. Il convient de rappeler que l’Algérie est connectée au réseau Internet international par le biais de 4 câbles sous-marins et une liaison terrestre via la Tunisie.

    Nadera Belkacemi

    Ouest tribune, 20/11/2022

    #Algérie #Internet #Débit

  • Le Mondial qatari aurait pu être inoubliable pour l’Algérie : Verts amers

    Le Mondial qatari aurait pu être inoubliable pour l’Algérie : Verts amers

    Tags : Algérie, Qatar 2022, Mondial, Coupe du Monde,

    On l’a vu sur les réseaux sociaux. Les Algériens mettent de l’ambiance au Qatar avec le drapeau du pays. Pourtant, l’équipe nationale ne sera pas de la partie lors de la Coupe du Monde 2022. Quand on se rappelle de la campagne mémorable, ponctuée par un triomphe de l’EN A’ à la Coupe Arabe FIFA 2021 sur les mêmes lieux, les regrets sont décuplés.

    Par Mohamed Touileb

    Tout s’est joué en 10 secondes. Le 29 mars dernier, les «Fennecs» s’imaginaient certainement déjà au Mondial alors qu’il ne restait qu’une vingtaine de secondes à disputer face au Cameroun lors du «barrage» retour du Mondial-2022. La suite, c’était un calvaire. Si depuis les Algériens ont plus ou moins digéré cette désillusion, le début du tournoi planétaire réveille de nouveau le sentiment d’amertume et rouvre quelque peu la plaie.

    Surtout quand on sait que les «Verts» avaient des arguments à faire valoir s’ils avaient pris part à cette compétition. Et il n’y a pas que les Algériens qui pensent cela. «À part le Sénégal, la meilleure nation africaine n’est pas en Coupe du monde : c’est l’Algérie. Elle a progressé à pleins de niveaux grâce à Belmadi. S’ils avaient été là, ils auraient contrarié certaines équipes», a estimé l’ancien international français Jérôme Rothen dans l’émission Rothen S’enflamme sur la radio RMC.

    Quelle aventure ça aurait été…

    Avec le soutien de nombreux supporters au Qatar, «El-Khadra» aurait pu signer une campagne mémorable. Malheureusement, on ne saura pas de quoi aurait été faite l’aventure de Riyad Mahrez & cie lors du Mondial. «J’ai hâte que le mondial commence, et surtout qu’il finisse. Qu’on laisse ça derrière nous», avait déclaré Belmadi dimanche dernier en conférence de presse. On sent clairement que l’escale qatarie lui tenait à cœur sachant le rapport entre lui et ce pays, où il réside depuis qu’il a terminé sa carrière, et la nation mère dont il est sélectionneur de son équipe nationale.

    Ça sera donc 4 semaines d’un sentiment mitigé entre la souffrance et le plaisir que procure ce prestigieux évènement duquel «El-Khadra» sera malheureusement absente. L’Afrique sera représentée par le quintet Sénégal, Tunisie, Maroc, Ghana et Cameroun. «Je souhaite bonne chance à l’EN du Maroc, de Tunisie, et à toutes les équipes africaines pour la Coupe du Monde. Nous avons été soutenus en 2019 par le peuple marocain et le peuple tunisien, alors nous les supporterons nous aussi», Belmadi a choisi son camp et le penchant sera probablement le même pour la plupart des Dz.

    Reporters, 20/11/2022

    #Algérie #Qatar2022 #Mondial2022 #Coupe_du_Monde

  • L’Algérie appelle à renforcer la place de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité

    L’Algérie appelle à renforcer la place de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité

    Tags : Algérie, Afrique, Conseil de Sécurité, ONU,

    Le Représentant Permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies, l’Ambassadeur Nadir Larbaoui, a appelé ce jeudi l’Assemblée générale des Nations-Unies à remédier à l’injustice historique qui frappe l’Afrique  »en raison du déséquilibre dans la composition actuelle du Conseil de sécurité et de l’absence totale du continent dans le processus de prise de décisions sur les questions relatives à la paix et la sécurité internationale, ainsi que sur les questions liées à la région africaine ».

    Selon Nadir Larbaoui, « le moment est venu afin que la communauté internationale puisse remédier à cette injustice persistante qui se manifeste particulièrement lorsqu’il s’agit de l’attribution de sièges permanents et non permanents aux pays africains au sein du Conseil de sécurité élargi. La présence et la représentation de l’Afrique doit être augmentée comme établi par le Consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte adoptés par l’Union Africaine en 2005 et cela devrait être reflété dans les prochaines négociations intergouvernementales ».  »Conformément aux principes et objectifs des Nations Unies, en particulier le principe de l’égalité souveraine entre tous les États Membres, l’Algérie attache une grande importance à la question de la réforme et de la représentation équitable au Conseil de sécurité », ajoute-t-il,  » car il s’agit de l’un des principaux piliers du processus de réforme globale des Nations-Unies ».

    Dans son allocution, Nadir Larbaoui rappelle aussi que  »l’Algérie est l’un des premiers pays ayant appelé et encouragé le processus d’élargissement de la composition du Conseil de sécurité et d’amélioration de ses méthodes de travail , tout en participant activement aux premières réunions du Groupe de travail à composition non limitée sur la réforme du Conseil de sécurité ».

     » En sa qualité de membre du Comité des dix (C10) de l’Union Africaine sur la réforme du Conseil de sécurité, l’Algérie considère toujours les négociations intergouvernementales comme la seule plate-forme pour discuter du processus de réforme, conformément à la résolution 62/557 adoptée par l’Assemblée générale le 15 septembre 2008, qui stipule que les positions et propositions des États Membres doivent être prises comme base de négociation, et souligne l’importance et la nécessité de tenir compte de l’équilibre entre les cinq principales questions du processus de réforme du Conseil de sécurité, au moment de commencer à s’engager dans la conduite des prochaines négociations » poursuit-il.

    Le représentant de l’Algérie auprès des Nations-Unies a mis en garde contre ,  » toute initiative pressée obligeant les États membres à lancer des négociations sur la base de textes non consensuels n’exprimant que l’opinion des deux Co-présidents, ce qui pourrait conduire à des résultats contre-productifs et contraires aux objectifs de ces négociations et que, par conséquent, les États campent sur leurs positions tout en exacerbant leurs différences ».

    C’est pourquoi le délégué de l’Algérie a appelé à accorder une grande importance aux négociations intergouvernementales internationales , sans imposer des initiatives ou des textes qui ne recueillent pas l’accord de tous les États Membres, ou fixer un calendrier inadapté ou adopter une approche fragmentée et sélective non conforme à l’esprit de réforme globale et ne répond pas aux souhaits et aux aspirations de tous les Etats.

    Larbaoui a conclu son intervention en soulignant que les réalités géopolitiques actuelles sur la scène internationale imposent à la communauté internationale une réforme globale du Conseil de sécurité de manière consensuelle, dans le cadre des prochaines négociations intergouvernementales et de parvenir véritablement à une représentation juste et équilibrée au sein du Conseil de sécurité, afin d’appuyer son rôle dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales.

    A.C

    Le Soir d’Algérie, 18/11/2022

    #Algérie #Afrique #ONU #Conseil_de_sécurité

  • L’Algérie, sa mue et le contexte international

    L’Algérie, sa mue et le contexte international

    Tags : Algérie, Qatar, Turquie,

    Les relations entre l’Algérie et certains pays, à l’image du Qatar ou de la Turquie, sont au beau fixe. Des investissements colossaux sont consentis par ces pays. L’on s’attend à ce que d’autres se joignent à un élan économique que les Algériens espèrent le plus important possible. Il faut dire que globalement, les échanges politiques entre l’Algérie et le reste du monde sont bonnes et, particulièrement avec Doha, avec lequel Alger ne laisse pas passer une occasion pour montrer l’excellence d’un partenariat qui s’inscrit sur le long terme et donne la nette impression que les deux pays ont convenu d’un agenda politique et économique qui ne colle pas aux enjeux actuels. On retiendra pour illustrer cet état de fait les fréquentes visites de l’Émir du Qatar en Algérie.

    Force est de constater, en effet, qu’il n’existe pas entre ces deux pays une quelconque mésentente. D’ailleurs avec la crise actuelle où tous les producteurs de gaz sont sollicités, il n’est même pas question d’une prétendue guerre du gaz entre Alger et Doha. On retiendra, pour s’en convaincre, les deux gros contrats signés à Alger, en rapport avec l’extension du projet Bellara et la réalisation d’un gigantesque hôpital à Sidi Abdellah. En fait la qualité exceptionnelle des relations algéro-qatari peut être citée en exemple, mais cela n’empêche pas l’Algérie de nouer des partenariats tout aussi fructueux avec d’autres nations de part le monde.

    Même si sur le plan politique, le positionnement sans nuances de l’Algérie par rapport à la cause palestinienne fait ressortir quelques divergences de vue dans l’approche que font certains pays amis avec l’Algérie, le densité des relations et la volonté politique de trouver des terrain d’entente n’ont jamais manqué dans la démarche de la diplomatie algérienne. Il faut souligner à ce propos qu’au moment où l’Algérie plaide la non ingérence dans les affaires internes des pays, d’autres, bien que partenaires de l’Algérie ont poussé à la guerre civile dans des pays arabes notamment et sont allés jusqu’à financer des campagnes militaires et afficher ouvertement leur soutien à des rébellions suspectes.

    Mais, sans que l’Algérie ne cède rien sur ses principes, ses rapports avec le reste du monde sont restés cordiales et pourraient même être cités en exemple de non ingérence dans les affaires internes des pays. L’Algérie n’a jamais toléré le « droit d’ingérence » et tout le monde respecte la position d’Alger. Il faut savoir que l’excellence de ces relations vient principalement du respect que voue la communauté internationale à l’Algérie.

    En un mot comme en mille, la doctrine algérienne en matière de politique internationale n’a pas changé. Elle a été affinée pour une meilleure rentabilisation économique.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 17/11/2022

    #Algérie #Qatar #Turquie

  • Concessionnaire de véhicules neufs: Les nouvelles conditions d’exercice de l’activité fixées

    Concessionnaire de véhicules neufs: Les nouvelles conditions d’exercice de l’activité fixées

    Tags : Algérie, concessionnaires, véhicules, voitures, importation,

    Le décret exécutif fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs, ainsi que le cahier des charges y afférent ont été publiés, jeudi, au journal officiel N 76.

    Il s’agit du décret exécutif N 22-383 du 17 novembre 2022, fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs, signé par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane.

    Ce texte définit l’activité de concessionnaire par “toute activité consistant en l’importation pour la revente en l’état de véhicules neufs, sur la base d’un contrat de concession liant le concessionnaire au constructeur concédant”, précisant que “l’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs, est ouvert aux sociétés de droit algérien, créées conformément à la législation et à la réglementation en vigueur”.

    L’exercice de cette activité, souligne le texte, est assujetti à “la conclusion d’un contrat de concession liant le concessionnaire à un seul constructeur concédant”, précisant que l’exercice de l’activité est subordonné au “respect des dispositions du présent décret et à la souscription au cahier des charges, joint en annexe”.

    Le décret stipule, par ailleurs, que l’investisseur postulant est soumis à l’obtention d’une autorisation préalable, dont la durée de validité est fixée à 12 mois, lui permettant d’accomplir les démarches pour la réalisation de son investissement, ajoutant également que l’exercice effectif de l’activité est conditionné par “l’obtention de l’agrément”.

    Cet agrément, délivré par le ministre chargé de l’industrie, est valable pour une durée de cinq (5) années renouvelable, note ce texte .

    S’agissant des modalités d’exercice de l’activité, le texte note que le concessionnaire agréé doit disposer d’infrastructures appropriées pour l’exposition, le service après-vente et le stockage, ainsi que d’un personnel ayant les qualifications requises ou une expérience professionnelle suffisante dans le domaine.

    Il a indiqué aussi qu’au au terme de la première année de l’obtention de l’agrément, le concessionnaire agréé “doit s’implanter au niveau de vingt-huit (28) wilayas, au moins, réparties sur le territoire national”.

    Le concessionnaire agréé doit également, selon le texte, disposer d’un stock suffisant de pièces de rechange et d’accessoires d’origine ou de qualité homologuée par le constructeur concédant pour la prise en charge des clauses de la garantie et du service après-vente des véhicules.

    Concernant le type de véhicules neufs commercialisés, le décret exécutif stipule que “ne sont autorisés à l’importation par les concessionnaires de véhicules neufs, dans la catégorie de véhicules de tourisme, que ceux équipés d’un moteur essence, électrique, hydrogène, hybride, essence/électrique, essence/hydrogène, ou GPL / GNC ou en être prédisposé”.

    Concernant le paiement pour l’acquisition de véhicule, le texte explique qu’il doit s’effectuer par un moyen de paiement scriptural à travers les circuits bancaires et financiers.

    Le cahier des charges, annexé à ce décret exécutif, a indiqué, quant à lui, qu’au cas où un acompte est exigé par le concessionnaire agréé lors de la passation de la commande, son montant ne doit, en aucun cas, excéder dix pour cent (10 %) du prix de vente, toutes taxes comprises, ajoutant que le délai de livraison du véhicule neuf commandé ne peut dépasser une durée de quarante-cinq (45) jours à partir de la date de la commande.

    En cas de paiement de la totalité du prix du véhicule, le concessionnaire est tenu de livrer le véhicule au plus tard dans les sept (7) jours qui suivent, précise le document.

    S’agissant des équipements, les véhicules neufs importés doivent être équipés, au moins, d’un système anti blocage des roues (ABS), un dispositif limiteur de vitesse ou régulateur de vitesse, pour les véhicules d’une cylindrée supérieure à 1200 cm3, de deux (2) airbags frontaux (conducteur et passager), appui-tête pour les sièges avant et arrière, dispositifs de dégivrage et de désembuage du pare-brise et de la lunette arrière, ainsi que système de retenue de siège pour enfant (ISOFIX).

    Pour la garantie du véhicule que le concessionnaire doit assurée au client, elle doit porter, dans la limite des soixante (60) mois, sur une distance égale ou supérieure à 80.000 km pour les véhicules industriels, à l’exception des remorques, des semi-remorques et des véhicules à usages spéciaux, et 100.000 km, pour les véhicules de tourisme et utilitaires légers.

    Echouroukonline, 18/11/2022

    #Algérie #Voitures_neuves #Véhicules_neufs #Concessionnaires

  • Assises nationales: Ce que préconise la société civile

    Assises nationales: Ce que préconise la société civile

    Tags : Algérie, assises nationales, société civile, développement,

    Les travaux des Assises nationales de la société civile se sont poursuivis hier à Alger, pour la deuxième et dernière journée, par la présentation de communications sur le rôle de la société civile face aux défis internationaux et sa contribution à la réalisation des objectifs du développement national.

    Des enseignants et experts participant aux assises nationales de la société civile ont appelé mercredi à Alger à mobiliser la diplomatie de la société civile pour défendre les positions nationales en appui à diplomatie officielle. Présentant une communication intitulée «Le rôle de la société civile face aux défis internationaux», les intervenants ont insisté sur la nécessité pour la société civile d’être suffisamment consciente de l’importance de l’impact des défis géostratégiques internationaux et régionaux et d’appuyer les efforts officiels de la diplomatie algérienne. Le rôle de la société civile, selon M. Bouzid Boumediene, est de «propager la culture du plaidoyer en faveur des positions de l’Algérie concernant les questions internationales et régionales et à en expliquer le background», soulignant, à cet effet, «la possibilité de tirer profit des expériences internationales pour développer la société civile.»

    De son côté, l’expert des affaires politiques et sécuritaires, Mohand Barkouk, a souligné «l’importance de permettre à la société civile de présenter ses propositions et initiatives relatives aux défis actuels, de manière à lui assurer un espace pour s’acquitter pleinement de son rôle de partenaire dans la gestion des crises aux côtés des Pouvoirs publics.» Il a évoqué «le rôle majeur de la communauté nationale à l’étranger dans la promotion de l’image de l’Algérie à l’extérieur du pays outre sa contribution au développement national.»

    Pour sa part, M. Lazhar Abdelaziz, a mis l’accent sur le rôle primordial de la communauté algérienne à l’étranger dans le développement économique en tant que «force économique capable de booster l’investissement et d’assurer un climat favorable aux investissements.»

    S’exprimant sur la relation médias-société civile, le journaliste Abdelkader Arrada a souligné l’importance de l’accompagnement de la société civile par les médias afin de faire entendre sa voix, ajoutant que «les acteurs de la société civile sont appelés à recourir aux réseaux sociaux pour communiquer avec les citoyens notamment les jeunes.»

    La dynamisation du rôle de la communauté à l’étranger

    Les représentants de la communauté nationale à l’étranger participant aux assises nationales de la société civile ont salué les démarches du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune visant à rétablir la place de la communauté et à dynamiser son rôle sur la scène nationale. Des participants à ces assises, qui se tiennent sous le thème «La société civile, socle de l’édification de l’Algérie nouvelle», ont salué les mesures prises par le Président Tebboune visant l’intégration nationale des membres de la communauté, notamment à travers l’élargissement de leur représentation au niveau des assemblées élues et des conseils consultatifs, à l’instar de l’Observatoire national de la société civile (ONSC).

    Les représentants de la communauté ont salué également les rencontres tenues par le président de la République avec les représentants de la communauté nationale à l’étranger en marge de ses visites à l’étranger, «en reconnaissance de leur rôle central sur la scène nationale», de même qu’elles leur offrent l’opportunité de faire part de leurs préoccupations et de leurs ambitions. Dans ce cadre, le représentant de «Algerian general union aboard», Benrekia Said a appelé à élargir la représentation des membres de la communauté nationale à l’étranger au sein de l’ONSC, pour permettre aux membres de la communauté de contribuer «activement » à la gestion des affaires associatives, en formulant des propositions et en échangeant les expériences pour ériger l’observatoire en force de proposition au service de l’intérêt général.

    Pour sa part, Mehadjri Ziane, président de l’Organisation européenne des centres islamique (OECI), dont le siège se trouve à Genève, a souligné la nécessité de renforcer le rôle de la société civile algérienne sur la scène internationale, en veillant à ce que des associations nationales obtiennent le statut «consultatif» au niveau de l’ONU, à l’instar de plusieurs associations, ce qui est à même de promouvoir la performance de la société civile et d’appuyer la diplomatie. Les travaux des assises nationales de la société civile se poursuivront, mercredi, par l’organisation d’ateliers et de conférences- débat axées sur la démocratie participative, les voies de promotion de la performance de la société civile, le bénévolat et la moralisation de l’action de la société civile

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 18/11/2022

    #Algérie #Assises_nationales

  • Les exercices militaires en Algérie mettent l’accent sur les liens avec la Russie

    Les exercices militaires en Algérie mettent l’accent sur les liens avec la Russie

    Tags : Algérie, Russie, Europe, gaz, Ukraine, pétrole,

    L’Algérie et la Russie ont entamé mercredi leurs premiers exercices militaires conjoints sur le sol algérien, alors que les Occidentaux s’inquiètent de l’approfondissement des liens entre Moscou et ce pays d’Afrique du Nord, fournisseur clé d’énergie pour l’Europe.

    L’entraînement antiterroriste « Bouclier du désert » a débuté dans la province de Bechar, peu peuplée, près de la frontière entre l’Algérie et le Maroc, son rival de longue date, a rapporté le service d’information russe Sputnik.

    Membre de l’OPEP sur la Méditerranée, l’Algérie a été propulsée sous les feux de la rampe de la diplomatie internationale cette année, alors que l’invasion de l’Ukraine par la Russie pousse l’Europe à rechercher dans la région du gaz naturel et du pétrole de remplacement. Les dirigeants français, espagnols et italiens se sont rendus à Alger à plusieurs reprises cette année afin d’assurer ou de renforcer les expéditions.

    Cependant, en renforçant ses liens avec l’Europe, l’Algérie intensifie également sa coopération avec la Russie. Environ 80 soldats de chaque pays participent aux exercices qui doivent durer jusqu’au 28 novembre. Ces exercices font suite à des formations similaires organisées en Russie l’année dernière et interviennent un mois après des manœuvres navales conjointes en Méditerranée.

    L’Algérie vend la majeure partie de son pétrole et de son gaz à l’Europe et était, avant la guerre, son plus grand fournisseur après la Russie et la Norvège. Dans le même temps, la Russie est le plus grand fournisseur d’armes de l’Algérie, avec des liens de défense qui remontent à l’époque de l’Union soviétique.

    La nation arabe importe près de 80 % de ses armes de Russie et est le troisième plus gros acheteur d’armes de ce type après l’Inde et la Chine, selon le Centre d’analyse des stratégies et des technologies, basé à Moscou, qui mène des recherches sur l’industrie de la défense.

    L’Algérie envisage de signer un nouveau contrat d’armement à long terme avec la Russie, d’une valeur de 17 milliards de dollars, pour l’achat de sous-marins, de chasseurs furtifs Su-57 et d’autres avions de guerre, ainsi que de systèmes avancés de défense aérienne, dont le S-400, a rapporté la chaîne d’État russe RT le 31 octobre.

    Le contrat de 10 ans pourrait être finalisé lors d’une visite à Moscou le mois prochain du président algérien Abdelmadjid Tebboune, a-t-il ajouté, citant Africa Intelligence, un bulletin d’information publié depuis Paris.

    Les tensions actuelles « ne font que nous pousser à nous rapprocher », a déclaré Elena Suponina, experte du Moyen-Orient basée à Moscou, en faisant référence à l’Algérie et à la Russie. « L’Algérie refuse d’adopter une position anti-russe ».

    Bloomberg, 17/11/2022

    #Algérie #Russie #Europe #Gaz #Pétrole #Ukraine

  • Quelles sont les perspectives de la candidature de l’Algérie au BRICS ?

    Quelles sont les perspectives de la candidature de l’Algérie au BRICS ?

    Tags : Algérie, BRICS,

    Benteboula Mohamed-Salah

    L’Algérie a transmis sa demande d’adhésion aux BRICS le 7 novembre 2022. Cette demande reflète la réalité politique actuelle. Une situation caractérisée par les défis auxquels l’Algérie est confrontée : intégration africaine et sécurité internationale.

    En 2006, les ministres des Affaires étrangères du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine se sont réunis pour la première fois en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, marquant le lancement de la coopération BRIC. BRIC est l’acronyme de quatre pays membres. En 2011, l’Afrique du Sud a rejoint le groupe BRICS. Le BRIC a été élargi au BRICS. Parmi les pays membres des BRICS, la Chine et la Russie sont deux membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies.

    Le concept des BRICS a été créé par Goldman Sachs en 2001 dans un document intitulé  »Building Better Global Economic BRICs ». Selon le gouvernement brésilien, il est devenu une catégorie analytique dans les milieux économiques, financiers, commerciaux, universitaires et médiatiques.

    Les atouts de l’Algérie dans le processus d’adhésion aux BRICS sont nombreux. L’adhésion de l’Algérie à l’initiative chinoise de la nouvelle route de la soie peut apporter un nouvel élan au partenariat algéro-chinois. Par ailleurs, le développement du projet de l’Autoroute Transsaharienne, projet phare de l’Agenda de l’Union Africaine pour 2063, qui, d’une part reliera Alger à Lagos (Nigéria) sur un linéaire de plus de 4000 km et, d’autre part peut contribuer à la consolidation de l’unité africaine, avec la participation de l’Afrique du Sud dans le cadre de l’application de l’Agenda 2063.

    Cependant, l’enjeu principal est de transformer l’organisation économique BRICS en une organisation politique. Il est important de rappeler le désaccord apparu entre les cinq membres des BRICS, lors de l’adoption de deux résolutions sur la situation en Libye en 2011 :

    Les cinq membres des BRICS ont été réunis au Conseil de sécurité en 2011. Même si la résolution 1970 sur l’établissement d’un comité du Conseil de sécurité chargé de surveiller l’application de l’embargo sur les armes contre la Libye a été adoptée à l’unanimité le 26 février 2011, la résolution 1973 sur l’instauration d’une interdiction des vols en Libye a été adoptée en mars 2011 avec quatre abstentions (Brésil, Chine, Inde et la Russie). L’Afrique du Sud a voté en faveur de cette résolution.

    Par sa capacité diplomatique à négocier et son rôle au sein du Joint Operational Staff Committee (organisation de sécurité régionale), l’Algérie peut élaborer un consensus politique entre tous les membres des BRICS, lors de l’adoption des résolutions du Conseil de sécurité concernant l’Afrique notamment. La complémentarité économique entre les pays membres des BRICS peut conduire à une politique étrangère africaine commune fondée sur deux piliers : la politique de défense et la diplomatie.

    Echouroukonline, 17/11/2022

    #Algérie #BRICS

  • L’Algérie va aider Cuba face à la pénurie d’énergie

    L’Algérie va aider Cuba face à la pénurie d’énergie

    Tags : Algérie, Cuba, énergie,

    L’annonce a été faite alors que le président cubain Miguel Diaz-Canel visitait le plus grand exportateur de gaz d’Afrique, la première étape d’une tournée qui comprendra également la Russie, la Turquie et la Chine.

    Alger, Algérie : L’Algérie a annoncé jeudi qu’elle relancerait l’approvisionnement en énergie de Cuba et ferait don d’une centrale solaire pour aider l’île à faire face aux coupures de courant chroniques.

    L’annonce a été faite alors que le président cubain Miguel Diaz-Canel visitait le plus grand exportateur de gaz d’Afrique, la première étape d’une tournée qui comprendra également la Russie, la Turquie et la Chine.

    L’Algérie « accordera à Cuba une centrale solaire et reprendra l’approvisionnement en carburant pour permettre à Cuba de redémarrer les centrales électriques et d’arrêter les coupures de courant », a déclaré à la presse le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

    Il a également promis d’annuler les paiements d’intérêts sur la dette cubaine, sans préciser de chiffres.

    Diaz-Canel a déclaré qu’il s’agissait d’une manifestation « importante » de soutien.

    Depuis mai, Cuba fait face à la fois à de fréquentes coupures d’électricité et à des pénuries de carburant.

    L’Algérie et Cuba entretiennent des relations amicales depuis des décennies, les premiers médecins cubains ayant été envoyés dans ce pays d’Afrique du Nord en 1963, un an seulement après son indépendance de la France.

    Diaz-Canel a déclaré que lui et Tebboune avaient une « convergence de vues sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun ».

    Zawya, 18/11/2022

    #Algérie #Cuba

  • L’Algérie réitère son soutien à la lutte de Cuba pour la levée des sanctions

    L’Algérie réitère son soutien à la lutte de Cuba pour la levée des sanctions

    Tags : Algérie, Cuba, sanctions,

    ALGER, 17 novembre (Xinhua) — Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a réitéré jeudi la « solidarité permanente » de l’Algérie avec Cuba dans la lutte de ce dernier pour lever les sanctions qui lui sont imposées depuis plus de six décennies.

    Tebboune a fait ces remarques à la presse après sa rencontre avec le président cubain en visite à Alger, Miguel Diaz-Canel, au cours de laquelle ils ont discuté de la coopération bilatérale ainsi que des questions régionales et internationales.

    « Les deux nations partagent des relations historiques d’amitié et de solidarité marquées par les valeurs de liberté, de paix et de justice », a déclaré le président algérien.

    Il a réitéré la « solidarité permanente de l’Algérie avec le peuple cubain », qui s’efforce de lever le blocus économique, financier et commercial imposé à son pays depuis plus de 60 ans, « sur la base de notre foi dans les principes et les buts des Nations Unies et de la résolution de la résolution de l’Assemblée générale appelant à la levée de l’embargo sur Cuba.

    Tebboune a déclaré que l’Algérie a décidé « d’alléger le fardeau de l’économie cubaine en annulant tous les taux d’intérêt sur les dettes de Cuba envers l’Algérie et en ajournant leur paiement ».

    L’Algérie « accordera également une centrale solaire et reprendra l’approvisionnement en hydrocarbures de Cuba afin de lui permettre de redémarrer les centrales arrêtées », a-t-il ajouté.

    Pour sa part, le président Diaz-Canel a déclaré que « l’Algérie et Cuba constituent un modèle à suivre en termes de relations bilatérales d’amitié, de solidarité et de soutien mutuel depuis 1963, lorsque Cuba a envoyé une équipe médicale pour apporter une aide au peuple frère algérien ».

    Il a déclaré que sa visite, qui coïncide avec la célébration du 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, revêt une « grande importance ».

    #Algérie #Cuba