Catégorie : Algérie

  • Gazoduc Maroc-Algérie : Tebboune ferme les vannes

    Gazoduc Maroc-Algérie : Tebboune ferme les vannes. Le gaz algérien ne transite plus par le Maroc depuis hier minuit
    Tebboune ferme les vannes
    Le président de la République a ordonné à la société nationale Sonatrach de rompre le contrat qui la lie à l’Office marocain de l’électricité et de l’eau.

    Le chef de l’Etat est passé à l’acte. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui avait affirmé, le 10 octobre, que l’Algérie n’approvisionnera plus l’Espagne en gaz naturel via le gazoduc transitant par le Maroc a joint l’acte à la parole. «Nous avons convenu avec les amis espagnols de les approvisionner en gaz naturel via le gazoduc Medgaz», avait-il précisé, lors de sa rencontre périodique avec les représentants de médias nationaux. Concernant la poursuite du pompage de gaz algérien au Maroc, via l’ancien gazoduc, le premier magistrat du pays avait indiqué qu’«aucune décision n’a encore été prise à cet effet», soulignant que l’Algérie continuera à pomper le gaz via ce gazoduc, jusqu’à la fin du contrat en vigueur, prévue pour le 31 octobre. C’est désormais tranché. «Compte tenu des pratiques agressives du royaume du Maroc à l’égard de l’Algérie, qui portent atteinte à l’unité nationale et après consultation du Premier ministre, ministre des Finances, du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, et du ministre de l’ Énergie et des Mines, le président de la République a ordonné à la Société nationale Sonatrach de mettre fin aux relations commerciales avec la société marocaine et de ne pas renouveler le contrat», a indiqué un communiqué de la présidence de la République rendu public, hier. Le gaz algérien ne transite par conséquent plus par le Maroc depuis hier minuit, à travers le gazoduc Maghreb-Europe, baptisé Pedro Duran Farell, ouvrage qui part du gisement de Hassi R’mel et rejoint Cordoue, en Espagne, en traversant le détroit de Gibraltar. Ce gazoduc transporte quelque 10 milliards de m3 par an vers l’Espagne et le Portugal. Le Maroc lui-même consomme 640 millions de m3, annuellement, de gaz algérien, à travers l’alimentation de deux centrales électriques. Il faut rappeler que l’Algérie s’est engagée à honorer ses contrats gaziers, notamment ceux qui la lient à l’Espagne. «L’Algérie s’est engagée à ce que toutes les livraisons se fassent à travers les installations se trouvant en Algérie, via le gazoduc Medgaz et les complexes de conversion de gaz», avait déclaré le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, tout en évoquant un projet d’extension de la capacité du Medgaz, ainsi que les capacités en GNL.

    Mohamed TOUATI

    L’Expression, 01/11/2021

  • Algérie. « O! montagne aucun vent ne te secouera »

    Algérie. « O! montagne aucun vent ne te secouera » – 67 ans se sont écoulés depuis le déclenchement de la glorieuse guerre de libération.

    1er novembre 1954, 1er novembre 2021. 67 ans se sont écoulés depuis le déclenchement de la glorieuse guerre de libération. Une guerre qui aura duré plus de sept ans et fait un million et demi de martyrs qui se sont sacrifiés pour que vive libre l’Algérie après 132 ans de présence française, marquée par une politique de la terre brûlée et une sauvagerie inouïe où toutes les violences ont été exercées sur un peuple qui a dû faire face à une longue et insoutenable nuit coloniale.

    Aujourd’hui les Algériens fêtent ce 1er novembre dans une conjoncture particulière où les ennemis d’hier et d’aujourd’hui ont pris pour cible notre pays à travers de sales campagnes médiatiques et des attaques systématiques qui ciblent notre unité et notre stabilité. Tous les moyens sont mis en branle pour faire taire la voix d’un pays qui a de tout temps exprimé fortement ses opinions et ses positions en faveur des peuples qui luttent encore pour leur indépendance et leur liberté, et en premier desquels viennent les peuples sahraoui et palestinien.

    Mais qu’ils se trompent ces haineux en croyant pouvoir changer les positions d’un pays comme l’Algérie où le peuple et les dirigeants partagent des convictions inébranlables puisées d’un long combat qui a cimenté l’unité d’une grande nation, qui dérange aujourd’hui tous ces lâches qui tentent désespérément de porter atteinte à notre pays.

    L’Algérie n’est pas une proie facile, et son histoire jalonnée de luttes et de combats héroïques et ininterrompus devrait les renseigner sur leurs vaines tentatives. L’Algérie d’aujourd’hui, forte de son armée et de son peuple et de son unité saura faire face à toutes ces vils campagnes de déstabilisation et de provocations qu’elles viennent du makhzen et de son nouveau allié sioniste ou de l’ancienne puissance coloniale et ses nostalgiques et racistes défenseurs de l’Algérie française.

    Les uns comme les autres, en cette veille de commémoration du déclenchement de notre glorieuse révolution, doivent comprendre que l’Algérie est plus grande qu’eux et leurs sales manigances. Et comme dirait le défunt leader palestinien Yasser Arafat «O! Montagne aucun vent ne te secouera» (ya jabal mayhazak rihe»).

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 01/11/2021

  • Gaz : L’Algérie met fin au contrat GME

    Gaz : L’Algérie met fin au contrat GME – L’Algérie offrira à ses partenaires européens un choix commercial plus sûr et moins coûteux

    Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a ordonné ce dimanche à la Sonatrach de rompre ses relations commerciales avec l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), mettant fin au contrat du Gazoduc Maghreb Europe (GME) qui alimentait l’Espagne en passant par le Maroc.

    « Au regard des pratiques à caractère hostile du Royaume marocain à l’égard de l’Algérie, des pratiques qui portent atteinte à l’unité nationale et après consultation du Premier ministre, ministre des Finances, du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, du ministre de l’Energie et des Mines, le président de la République a donné des instructions à la société nationale Sonatrach à l’effet de cesser toute relation commerciale avec la société marocaine et de ne pas renouveler ledit contrat », a indiqué un communiqué de la présidence de la République.
    Ce contrat d’exploitation, qui assurait le transport du gaz naturel algérien vers l’Espagne, via le Maroc, expire ce dimanche à minuit, et l’Algérie continuera à honorer ses engagements avec son partenaire espagnol, à travers le gazoduc Medgaz et l’utilisation de méthaniers.

    L’arrêt de l’exploitation du GME, qui acheminait autour de 10 milliards de mètres cubes (m3) par an de gaz produit à Hassi R’mel vers l’Espagne, n’aura pas d’incidence sur les volumes destinés à la péninsule ibérique grâce à l’augmentation des capacités de production du Medgaz reliant BéniSaf (Ain Témouchent) à Almeria en Espagne, qui passeront de 8 à 10,5 milliards m3 par an avant la fin de l’année.

    « Nous avons convenu avec les amis espagnols de les approvisionner en gaz naturel exclusivement via le gazoduc Medgaz », avait récemment déclaré le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, précisant qu’en cas d’imprévus, « l’approvisionnement se fera à bord de méthaniers ».

    La décision annoncée alors par le président de la République a été transmise aux partenaires ibériques qui se sont montrés rassurés par les garanties fournies par l’Etat algérien. Le gazoduc Medgaz permettra à l’Algérie de s’acquitter, largement, de ses engagements, comme l’ont assuré bon nombre d’experts expliquant que l’augmentation des capacités de ce gazoduc, combinée au recours aux capacités importantes de l’Algérie en matière de Gaz naturel liquéfié (GNL), lui permettent de renoncer au GME.

    En basculant vers Medgaz, « l’Algérie offrira à ses partenaires européens un choix commercial plus sûr et moins coûteux », estiment-ils. Il s’agit d’une décision murement réfléchie qui a permis à la partie algérienne de présenter des assurances à son partenaire espagnol. Fin septembre, le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares Bueno, en visite de travail à Alger, avait indiqué avoir reçu « des garanties » de la part des autorités algériennes sur l’approvisionnement de l’Espagne en gaz.

    « L’Algérie est un partenaire économique de premier ordre pour l’Espagne, et a toujours été un partenaire fiable qui a honoré ses engagements. J’ai également été rassuré aujourd’hui quant à la continuité de l’approvisionnement (en gaz) », avait indiqué M. Albares Bueno à l’issue d’une audience que lui a accordée le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

    De son coté, le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé récemment à l’issue d’une rencontre tenue avec la troisième vice-présidente du gouvernement espagnol et ministre de la Transition écologique et du Défi démographique, Teresa Ribera Rodriguez, que l’Algérie était « prête à discuter avec les responsables espagnols des conditions de livraisons gazières supplémentaires ».
    Mis en exploitation en 1996, le GME acheminait du gaz algérien à partir de Hassi R’mel vers l’Espagne, sur 1.400 km, en traversant le territoire marocain.

    Horizons, 01/11/2021

  • Le colonialisme honte du 20e siècle

    Le colonialisme honte du 20e siècle – Le 1er novembre 1954 est une révolution au sens plein du terme, qui inspira tous les peuples colonisés, d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine

    Conséquence d’un long processus de maturation du mouvement national, le 1er novembre 1954, comme le font accroire certains historiens malintentionnés, est loin d’être un acte sui generis, un coup de tonnerre dans un ciel serein. C’est une révolution au sens plein du terme, qui inspira tous les peuples colonisés, d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Alger Mecque des révolutionnaires n’a pas été un slogan creux.

    Novembre 1954 est le résultat logique d’un échec cruel du légalisme modéré prôné par l’aile réformiste algérienne.
    Sous la bannière du Front de libération nationale, son unique représentant, le peuple algérien engagea une lutte armée contre un colon qui se considérait comme le seul propriétaire de l’Algérie.
    Un colonialisme de peuplement qui s’est installé dans une «perspective d’éternité», comme le dit si justement Frantz Fanon.

    Pour l’occupant, «l’indigène» n’avait devant lui que le refoulement, l’assimilation, si tant est qu’elle lui fut concédée, ou l’extermination.
    Novembre 1954 était l’amorce d’une guerre de sept ans et demi, la plus meurtrière qu’un peuple ait menée.
    Cette oppression dont parle avec lucidité Fanon s’est exercée sous des formes de violence extrême et continue, depuis l’occupation par le sabre et par le feu du territoire en 1830.

    L’histoire de cette colonisation se distinguera à jamais par les stigmates de la dévastation systématique, à coups de génocides, de spoliations, de tentatives d’aliénation, d’exil et de déracinements.
    Le colonialisme, cette honte du XXe siècle, selon la juste formule de Jacques Duclos, aura mené jusqu’au bout son œuvre diabolique.

    Ce rappel succinct des faits historiques les mieux attestés, qui peut apparaître comme un truisme, est nécessaire pour démontrer combien l’œuvre prétendument «civilisatrice» du colonialisme est une falsification éhontée de l’histoire, un acte contre nature.
    C’est ce qu’essaie d’accréditer, de manière grotesque, un révisionnisme hexagonal, porté à bout de bras par des théoriciens et des folliculaires, jamais remis de leurs illusions.

    L’immensité des tâches révolutionnaires, conduites par des hommes acquis incontestablement à l’obligation d’une lutte armée, a sommé tout un peuple de puiser dans ses ressources les plus insoupçonnées pour prendre en main son propre destin. Aujourd’hui, plus que jamais, l’écriture de notre histoire est plus qu’une exigence, c’est un devoir et une responsabilité à assumer envers les générations présentes et futures.

    Il s’agit d’un long passé millénaire à fructifier et à consolider, pour affirmer une cohésion nationale que tentent de briser des manœuvres criminelles de cercles et d’officines qui orchestrent une croisade haineuse, avançant à visage découvert sans honte ni pudeur, foulant au pied le sacrifice de millions de chouhada, déniant aux Algériens leur existence en tant que nation et société.

    Le champ de l’histoire algérienne est une richesse et un excellent capital mémoriel, une source de fierté.
    La valorisation de la Mémoire et sa transmission à la jeunesse sont le meilleur gage d’immunisation et d’attachement à la patrie. Une jeunesse capable de résister contre ceux qui ne se résignent pas à admettre que l’Algérie est indépendante depuis le 5 juillet 1962.

    EL MOUDJAHID, 01/11/2021

  • Algérie: projet de loi criminalisant le colonialisme français

    Algérie: projet de loi criminalisant le colonialisme français – Zakaria Belkheir, coordinateur du projet de loi, a déclaré à l’Agence Anadolu que plus de 100 députés de différents courants politiques l’ont signé

    AA / Algérie/ Abderrazzak ben Abdallah

    Des députés algériens ont déposé, dimanche, un projet de loi visant à criminaliser la colonisation française de leur pays (1830-1962), en marge de l’escalade de la crise entre Alger et Paris.

    « Le document a été remis à la Commission des initiatives législatives et parlementaires à la présidence de l’Assemblée populaire nationale (première chambre du Parlement), et a été signé par plus de 100 députés (sur 407) », a déclaré Zakaria Belkheir, coordinateur du projet de loi.

    Et d’expliquer que « la prochaine étape sera la tenue d’une réunion du Comité des initiatives à la présidence du Parlement pour étudier le projet et décider de son sort en le transférant au gouvernement pour examen. »

    Il a précisé que « les députés qui ont signé le projet de loi appartiennent à différents courants politiques. »

    Le projet, qui a été consulté par l’Agence Anadolu, comprend six chapitres et 54 articles, et son article 23 dispose que « l’État algérien œuvre à contraindre les autorités françaises à présenter des excuses au peuple algérien pour les préjudices qu’il a subis durant la période coloniale. »

    L’article 49 dispose que « l’État algérien est tenu de ne conclure aucun accord avec la France tant que les conditions de reconnaissance de ses crimes coloniaux ne sont pas réunies. » Paris refuse de présenter des excuses officielles.

    Dans la section sur les dispositions pénales, le projet prévoit une peine de 6 mois à deux ans de prison pour tout Algérien qui glorifierait le colonialisme français par quelque moyen d’expression que ce soit.

    En 2009, la tentative des députés algériens de promulguer une loi criminalisant le colonialisme français a finalement échoué. Les opposants affirment que le régime précédent, dirigé par Abdelaziz Bouteflika (1999-2019), l’avait gelée pour des raisons politiques.

    Dans le cas où le projet de loi reçoit l’aval du gouvernement, il sera soumis au vote du Parlement, et il entrera en vigueur s’il recueille 50 % + 1 des voix des députés.

    Ce projet de loi coïncide avec une escalade de la crise avec la France, après des déclarations de son président, Emmanuel Macron, qualifiées d’ »offensives », dans la mesure où il a contesté l’histoire de l’Algérie, ce qui a incité cette dernière à rappeler son ambassadeur en poste à Paris et à interdire aux avions militaires français de survoler son espace aérien.

    Cela coïncide également avec la commémoration du 67e anniversaire du déclenchement de la Révolution de libération contre le colonialisme français, le 1er novembre 1954.

  • L’Algérie lance une chaîne d’information en continue

    L’Algérie lance une chaîne d’information en continue. Pour contrer la désinformation qui cible le monde et le pays.

    Pour contrer la désinformation qui cible le monde et le pays, l’Algérie lance AL24NEWS sa chaîne internationale d’info en continu disponible sur le satellite et à travers divers supports en ligne.

    Le ministre de la communication Belhimer l’avait annoncé un peu plus tôt et en parallèle avec les intentions de bloquer la presse du “monde libre” hostile présente en Algérie: AFP, France 24 ectect …

    La bataille de l’info fait rage en ce premier novembre 2021, une date symbolique pour la victoire de l’Algérie sur la barbarie du colonialisme. Des décennies après, le monde est encore en proie à la prédation. L’occident est enfermé dans son paradigme colonial et de contrôle du monde. L’Ouest tente de monopoliser l’Afrique en y répandant le désordre.

    Toutefois, la Chine et la Russie nouvelles apportent un espoir d’équilibre des forces avec des partenariats alternatifs au monde qui aspire à se libérer du joug des occidentaux.

    Pour pouvoir regarder cette chaîne qui qui émettra à partir du 1er novembre 2021, il suffit de régler votre télévision sur une fréquence.Dans le détail, on indique ce réglage : Nilesat fréquence 10 922M Hz – S 27500.

    Adjazair.org, 31/10/2021

  • Il y a soixante sept ans, naissait le 1er Novembre 1954

    Il y a soixante sept ans, naissait le 1er Novembre 1954 – A la mémoire des valeureux chouhada de l’Algérie et une reconnaissance à leurs sacrifices

    A la mémoire de nos valeureux chouhada et une reconnaissance à leurs sacrifices. Vive l’Algérie Algérienne et gloire à nos glorieux combattants et chouhada. Hommage à tous les morts pour l’Algérie indépendante. Gloire à nos moudjahidines et moudjahidettes. Je suis fier d’appartenir à ce pays qui a donné un exemple au monde entier en sacrifiant plus de cinq millions d’hommes et de femmes pour que nous puissions nous aujourd’hui en ce 01 novembre 2021 de jouir de notre indépendance et de notre liberté.

    Cette nuit-là du 31 octobre 1954 Dieu prouva qu’il était avec notre peuple, Il a annoncé la bonne nouvelle qu’il se tiendra à nos côtés sur cette voie de la victoire alors que nous continuons avec des pas plus fermes et plus forts dans cette grande marche. La «résistance implacable» se poursuit. C’est le destin pour nous, pour notre nation.
    Cette nuit-là, les leaders de la trempe des grands révolutionnaires comme Mustapha Benboulaid , Rabah Bitat, Didouche Mourad, Mohamed Boudiaf, Krim Belkacem, Larbi Ben M’hidi les six chefs historiques et tous ceux qui marchaient côte à côte avec eux avec les millions qui se pressaient derrière eux ont gagné cette nuit-là, l’une des plus grandes victoires de notre histoire politique millénaire qui avait été légitimement remportée.

    Cette nuit-là, ceux qui ont arrosé cette patrie de leur sang resteront à jamais gravés dans nos mémoires. Ils nous ont légué l’amour de la patrie ainsi que le courage comme des héritages sacrés. Ces caractéristiques majestueuses qui seront transmises aux futures générations vont continuellement illuminer notre marche vers l’avenir et nous rendre puissants. Ceux qui essaient d’affaiblir et de diluer cette lutte ne figureront jamais dans les pages honorables de notre histoire. C’est pourquoi, ceux qui ont abandonné notre pays à une telle époque resteront dans l’histoire pour leur trahison. Ceci étant, toute démarche patriotique noble ne saurait se réaliser que si ceux qui la mènent s’élèvent à la hauteur du comportement professionnel intègre de nos aïeux.

    Cette journée mémorable du 01 novembre 1954, est dédiée à tous les combattants algériens tous sexes confondus avides de liberté qui n’ont jamais désespéré de voir un jour, notre drapeau algérien flotter dans tous les espaces de l’Algérie y compris ses édifices, ses institutions, et ailleurs à travers tous les continents.

    Pour ces hommes ‘’libres’’ très déterminés, ‘’appelés’’ par le colonisateur français, ‘’Fellaga ‘’ , la moindre défaite, pour eux était une victoire gagnée sur l’ennemi. Que Faut-il ajouter d’autre, sur les grands révolutionnaires algériens, toutes tendances confondues (combattants, politiques, stratèges, organisateurs, fidai, etc…) Grâce à leur ténacité animé par la bravoure, ces êtres exceptionnels dotés d’une force et d’une intelligence sans égal, de par leurs actions continues, leur courage et leur détermination, le conflit les opposant à la France coloniale s’est internationalisé, se soldant par cette très grande révolution glorieuse et exemplaire qui a duré plus de sept ans et demi, dont les conséquences désastreuses que l’on sait tous.

    Nombre d’experts et de spécialistes de la question estiment, à juste titre, qu’à côté des célèbres 1,5 million de martyrs tombés dans le champ d’honneur durant la Guerre de Libération qui a duré plus de sept ans et demi, les pertes algériennes, humaines s’entend, s’élèvent à 6 millions de morts et demi, moins connus, durant les 132 ans de colonisation. Le pays des « libertés et des lumières » ne s’est jamais excusé de ses crimes auprès du peuple algérien, afin qu’une ère nouvelle de paix et de réconciliation puisse enfin s’ouvrir.

    Par Tarek_Benaldjia

  • Algérie. 1er Novembre 1954 : La décision historique des Six

    1er Novembre 1954 : La décision historique des Six – Cette date a été retenue par le comité des 06 pour décider du déclenchement de l’action armée pour la libération du pays du colonialisme français

    Un certain dimanche 1er Novembre 1954, cette date a été retenue par le comité des 06 pour décider du déclenchement de l’action armée pour la libération du pays du colonialisme français. Le comité des six en devoir de mémoire, a décidé de déclencher la guerre de libération après les deux dernières réunions qu’il avait tenues au mois d’octobre 1954. Ce comité décide, ensuite, de porter haut et fort la Révolution avec la création du FLN et son aile qu’est l’ALN, armée de libération nationale. L’action armée procédera, ensuite, à la proclamation du FLN qui rendra publique sa première déclaration officielle en direction du peuple algérien, qui est celle de la déclaration du 1er et Novembre pour l’informer du déclenchement de la guerre de Libération jusqu’à l’indépendance du pays. Les premiers martyrs de la révolution algérienne furent alors Badji Mokhtar, Didouche Mourad, Abdelmalek Ramdhan et Grine Belkacem. Ce sont globalement 1200 moudjahidine qui ont fait éclater la résistance avec les moyens de bords en absence d’armement sophistiqué tel celui de l’adversaire. Devant cet ennemi fort et bien armé en arsenal et en logistique de guerre, les Algériens ont pris les armes pour se défendre. Les événements ont évolué ensuite avec leurs lots de victimes parmi les chouhada que sont les martyrs et les fidayne pour que soit enfin proclamé le GPRA, le gouvernement provisoire de la République Algérienne. S’en suivra ensuite la tenue du congrès de la Soummam en 1956. Cependant, l’histoire retiendra et les historiens que les conditions de détournements d’avion des représentants algériens, qui représentaient le bureau politique à l’extérieur à la négociation autorisée par les autorités françaises sous l’égide de l’ex président tunisien Habib Bourguiba et de l’ex roi marocain Hassan II. La question algérienne sera ensuite portée devant l’ONU grâce à la grève des 08 jours. Celle-ci était décisive pour l’avenir politique et pour l’indépendance de l’Algérie. Après la création du GPRA qui était le gouvernement provisoire de l’Algérie, l’ex président français Charles De Gaulle, avait visité l’Algérie. Il annonce pour la première fois qu’il n’est pas de l’intérêt de la France de rester en Algérie et que par conséquent l’Algérie est devenue Algérienne. Cependant et en date du 10 Mai 1961, débuteront à ?vian les négociations algéro-françaises sur l’avenir du pays après 07 années de combat. Le conseil national de la Révolution algérienne décide de la nomination de Benyoucef Benkhedda comme président du GPRA et ce le 28 Août 1961. Avant la proclamation de l’indépendance de l’Algérie, des événements politiques ont marqué cette période émaillée par les attentats terroristes de l’OAS, après les manifestations de Ouargla en février 1962. Il s’agit de protester contre le projet de scission du Sahara. Le Référendum sur l’autodétermination de l’Algérie a lieu le 01 juillet 1962, et ce, après la signature des accords d’Evian par feu Krim Belkacem et Louis Joxe, l’ex ministre français. Bien avant cette date, Feu Seddik Benyahia remet le Mémorandum du Gouvernement algérien en réponse au Mémorandum français. La période de transition avant la proclamation officielle de l’indépendance du pays a été gérée par l’exécutif provisoire présidé par Abderrahman Farès. Aujourd’hui, nous commémorons cette date symbolique du 1er Novembre 1954 qui coïncide avec le déclenchement de notre glorieuse Révolution avec beaucoup d’indignation devant les prises de positions de certains politicards français. Mais nous célébrons cet anniversaire avec respect pour nos valeureux et glorieux martyrs qui ont arraché cette indépendance au péril de leur vie un certain 05 juillet 1962. Nous sommes fiers d’eux et respectueux pour notre histoire, celle d’une Algérie libre et indépendante qui a sacrifié un million et demi de martyrs au nom de la sainte Révolution pour que notre patrie devienne une Nation. La locomotive Algérie poursuit le chemin tracé par le congrès de la Soummam et par la Déclaration d’Alger au temps du GPRA. Par ailleurs, des ex parlementaires du Parlement algérien se sont insurgés contre le rejet des ex présidents de cette institution, la proposition de loi sur l’élargissement de la protection des symboles de la guerre. Pourquoi aucune loi n’a été promulguée pour élargir la protection légale des symboles de la guerre de libération Nationale à deux appellations, qui ont été les chevilles ouvrières de l’aboutissement de ce combat. Pourquoi, selon ces ex députés, la déclaration du premier Novembre 1954 est consacrée symbole de la libération nationale tandis que le couple FLN- ALN qui en est à l’origine est ignoré ? D’illustres moudjahidine et moudjahidate fustigent l’instrumentalisation politicienne d’un grandiose combat anticolonial par des acteurs qui n’étaient pas toujours à son avant garde, hier, lorsqu’il fallait affronter l’armée française et les colons ? Grâce à l’endurance et le jusqu’au-boutisme des Algériens et du WFLN- ALN, cette épopée nationale a abouti et sa mémoire mérite d’être protégée par l’état.

    Auteur : NADIRA FOUDAD

    Le Carrefour d’Algérie, 31/10/2021

  • Air Algérie: Les nouvelles conditions d’entrée au canada

    Air Algérie: Les nouvelles conditions d’entrée au canada – Les passagers et les membres d’équipage doivent soumettre leurs informations par voie électronique, au plus tard 72 heures avant l’arrivée

    Les autorités canadiennes ont mis à jour, hier vendredi 29 octobre 2021, les conditions d’entrée au Canada, et ce, dans le cadre des mesures de lutte contre la propagation de l’épidémie du coronavirus. Selon un communiqué relayé sur la page Facebook d’Air Algérie, les autorités canadiennes ont défini les catégories de passagers éligibles à entrer sur le territoire canadien, selon les dernières mises à jour annoncées. Il s’agit des « ressortissants canadiens, des résidents permanents, des membres de la famille immédiate des ressortissants du Canada, des membres de la famille élargie des ressortissants et des résidents permanents du Canada ». Le communiqué ajoute également « les passagers avec une autorisation de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), passagers avec une lettre d’autorisation du sous-ministre du Patrimoine canadien (PCH) et les passagers titulaires d’un permis d’études ou d’un permis de travail post-diplôme, délivré par le Canada ».

    Pour ce qui est des conditions, les autorités canadiennes précisent que les passagers et les membres d’équipage doivent soumettre leurs informations par voie électronique, au plus tard 72 heures avant l’arrivée, via l’application ArriveCAN ou le site web https://www.canada.ca/…/coronavirus…/ arrivecan.html. Les passagers vaccinés ou pas, doivent présenter un reçu ArriveCAN avant l’embarquement, souligne la même source. Concernant les passagers non vaccinés, ils doivent présenter un « test PCR négatif ».

    Pour les passagers de plus de 5 ans, ils doivent avoir un test Covid-19 négatif passé au plus 72 heures avant le départ, indique-t-on encore. Une = catégorie de passagers est exemptée du test PCR. Il s’agit des « passagers avec un test Covid-19 positif effectué au moins 14 jours et au plus 180 jours avant le départ ». Les vaccins acceptés au Canada Les passagers sont soumis à un test moléculaire Covid-19 les jours 1 et 8 après leur arrivée. En outre, les passagers vaccinés doivent être munis d’un certificat de vaccination Covid-19 montrant qu’ils ont été complètement vaccinés au moins 14 jours avant l’arrivée.

    Cette mesure s’applique aussi aux enfants âgés de plus de 12 ans et 4 mois accompagnés de leurs parents vaccinés. Les vaccins acceptés pour pouvoir rentrer sur le territoire canadien sont : AstraZeneca (Covishield), AstraZeneca (SK Bioscience), AstraZeneca (Vaxzevria), Janssen, Moderna ou Pfizer- BioNTech. Une combinaison de vaccins est également acceptée. Par ailleurs, le communiqué précise que « les passagers respectant les schémas vaccinaux suscités ne sont pas concernés par la quarantaine ni des tests PCR postarrivée ».

  • Algérie. Reprise de l’activité du transport maritime

    Algérie. Reprise de l’activité du transport maritime – les prix des billets pour les voyages vers la France et l’Espagne, soulignant que les prix seront compétitifs et oscillent entre 68.000 et 80.000 dinars.

    Le navire « Algérie 2 » a accosté vendredi au port d’Alger, en provenance de la ville espagnole d’Alicante, pour la première traversée après la reprise du programme de transport maritime des voyageurs, transportant 1 076 passagers et 243 voitures.

    Pour rappel, le ministère des Transports a annoncé, mardi dernier, la reprise de l’activité de l’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV), à raison de deux voyages par semaine à destination de l’Espagne à partir du 21 octobre courant et de la France à partir du 1er novembre prochain, via le nouveau navire « Badji Mokhtar 03 ».

    Et le programme de déplacements a repris la semaine dernière depuis le port d’Oran, selon le programme annoncé par le ministère des Transports, dans le cadre de faciliter le processus de déplacement des citoyens vers diverses destinations internationales. Ceci est conforme au programme annoncé par le ministère des Transports dans le cadre de la facilitation de déplacement des citoyens vers diverses destinations internationales.

    Par ailleurs, le directeur commercial de l’ENTMV, Karim Bouznad, a dévoilé les prix des billets pour les voyages vers la France et l’Espagne, soulignant que les prix seront compétitifs et oscillent entre 68.000 et 80.000 dinars.

    Boznad a souligné que les prix des voyages seront compétitifs par rapport à l’espace aérien, précisant : « Le prix d’un billet d’un an pour une personne vers la France avec une voiture est estimé à 774 euros, tandis qu’un billet de 6 mois sera estimé à 664 euros » précise le responsable.

    L’Express, 31/10/2021