Catégorie : Algérie

  • Algérie-France: le « couple malheureux » qui ne divorcera jamais

    Algérie-France: le « couple malheureux » qui ne divorcera jamais. Les souvenirs entre les deux nations sont intimes, mais se lisent très différemment

    La relation entre l’Algérie et la France n’a jamais été aussi tempétueuse que ces dernières semaines. Les dirigeants algériens ont été surpris par une déclaration du président français Emmanuel Macron le 30 septembre, dans laquelle il a évoqué le « système politico-militaire dur » d’Alger qui se maintient grâce à la « rente mémorielle » payée par l’héritage durable du colonialisme français. Il a ajouté que le régime algérien instille dans la société une haine envers la France incompatible avec l’espoir d’une amitié entre les deux pays.

    M. Macron estime également que le président algérien, Abdelmajid Tebboune, est sous la coupe de hauts gradés de l’armée qui ne lui laissent pas assez de marge de manœuvre pour diriger l’État.

    En soulignant la nature autoritaire du gouvernement d’Alger et en désignant les militaires comme l’une des sources de ses problèmes, M. Macron aurait pu obtenir un certain soutien parmi les Algériens qui s’opposent à la direction prise par leur pays. Malheureusement, le président français a anéanti ces perspectives lorsqu’il a ajouté que l’Algérie n’existait pas en tant que nation avant sa colonisation par la France et qu’il ne comprenait pas pourquoi les Algériens étaient plus durs envers la France qu’envers la Turquie, par exemple, qui les a subjugués pendant une plus longue période de l’histoire.

    À la suite de ces déclarations, l’Algérie a rappelé son ambassadeur à Paris et a interdit son espace aérien à tout avion militaire français à destination du Mali, où il participe à une guerre contre les guérillas islamistes dans le Sahel. Une rupture diplomatique totale entre l’Algérie et la France est peu probable, mais la crise actuelle est grave – aussi intense que celle qui a suivi la nationalisation des compagnies pétrolières françaises par le gouvernement algérien en 1971.

    Depuis la fin de la guerre d’indépendance algérienne, qui a fait des dizaines de milliers de morts entre 1954 et 1962, l’Algérie et la France n’ont pas réussi à construire une relation stable. L’histoire est lue différemment de part et d’autre de la Méditerranée. Le gouvernement algérien tire parti du manque d’empathie de Paris pour apparaître, aux yeux de la population locale, comme un protecteur de l’identité nationale, et cette réaction est à son tour exploitée par les différents gouvernements français pour attiser les passions lors des élections.

    Se préparant à sa propre campagne de réélection lors d’un scrutin prévu en 2022, M. Macron a cherché à réconcilier définitivement ces souvenirs contradictoires. L’année dernière, il a demandé à Benjamin Stora, un historien français d’origine algérienne connu pour être une autorité en matière d’histoire algérienne, de rédiger un rapport et de formuler des recommandations pour un règlement franco-algérien. Il a discuté du rapport à l’avance avec le gouvernement algérien, l’invitant à apporter sa contribution. L’Algérie a nommé Abdelmadjid Chikhi, le responsable de ses archives nationales, pour servir d’homologue à Stora.

    Lorsque le rapport Stora est finalement publié en février, Alger se montre réticent face au produit final. Si elle a reconnu que le rapport avait fait quelques pas en avant, elle a finalement estimé qu’ils étaient insuffisants. Les Algériens avaient espéré, par exemple, que la France reconnaîtrait que son armée s’est rendue coupable de crimes de guerre pendant la guerre. Le rapport ne fait aucune recommandation en ce sens.

    Mais malgré toute sa colère, il ne fait aucun doute que le gouvernement algérien utilise les détails du passé comme levier pour obtenir des gains diplomatiques dans le présent. Il demande au gouvernement français, par exemple, de soutenir la position algérienne à l’ONU dans son conflit avec le Maroc au sujet du Sahara occidental.

    A côté de ce conflit de mémoire, qui n’est pas prêt de disparaître, il y a un autre point de discorde : le cas des sans-papiers algériens installés en France. Chez nous, on les appelle les « harragas », c’est-à-dire « ceux qui brûlent ». Ils risquent leur vie pour traverser la Méditerranée et atteindre l’Espagne. De là, ils se rendent en France et, à leur arrivée, certains brûleraient leurs passeports. Les autorités françaises demandent à plusieurs reprises à leurs homologues algériens de les aider à les expulser.

    Mais l’Algérie se montre peu disposée à les reprendre, à la grande colère du ministre français de l’intérieur Gérard Darmanin, lui-même d’origine algérienne. Dans une récente interview télévisée, le président algérien a laissé entendre que M. Darmanin était malhonnête, aggravant ainsi la crise entre les deux gouvernements.

    Il est largement soupçonné que le gouvernement algérien souhaite l’extradition de certains de ses opposants politiques installés en France en échange d’une coopération sur la question des sans-papiers. Les autorités algériennes veulent que la France extrade, par exemple, Ferhat M’Henni, un séparatiste kabyle, Amir Boukhris, connu sous le nom d’Amir DZ, un militant des médias sociaux, et Hicham Abboud et Abdou Semmar, tous deux journalistes. En l’absence d’une décision de justice, l’administration française ne peut toutefois pas les envoyer en Algérie. En tout état de cause, Paris craint que s’ils sont expulsés, ils ne soient torturés.

    Pour le gouvernement algérien, déjà affaibli par le mouvement de protestation populaire du Hirak, la présence d’opposants politiques en France, où vivent des centaines de milliers d’autres Algériens, est alarmante.

    Les relations humaines entre la France et l’Algérie sont très profondes. Il y a 7 à 8 millions de citoyens français dont les parents ont eu dans le passé une relation intime avec l’Algérie, soit pour y avoir vécu, soit pour avoir d’autres liens familiaux ou commerciaux. Il y a également un million de citoyens français d’origine algérienne et 800 000 autres migrants algériens vivant légalement en France. Et la France est le troisième plus grand partenaire d’importation de l’Algérie, après la Chine et l’Italie.

    Pourtant, l’enracinement profond des deux pays sur leurs territoires respectifs ne rend pas leur relation facile. Au contraire, elle la rend plus difficile. Chaque fois qu’une crise diplomatique éclate, un grand nombre de vies sont touchées et des liens commerciaux établis de longue date sont perturbés. Ces problèmes touchent les citoyens français autant que les Algériens, et ils nuisent également aux entreprises françaises.

    Mais l’étroitesse des relations complique les choses d’une autre manière. Si le marché algérien est certainement important pour le gouvernement français, Paris estime qu’il a également des intérêts culturels à défendre en Algérie. L’Algérie a beaucoup contribué au paysage culturel de la France. Malgré l’arabisation du système scolaire algérien, la langue française est toujours utilisée par l’administration publique et des millions de personnes parlent le français, en plus de l’arabe ou de l’amazigh. De nombreux écrivains algériens francophones sont bien connus en France, notamment Yasmina Khadra, Boualem Sansal et Kamel Daoud. Face à l’hégémonie mondiale de la langue anglaise, l’Algérie est pour la France un bastion linguistique à préserver. Tout cela, naturellement, pourrait donner à Alger un sentiment d’insécurité – un coin du monde francophone, plutôt qu’un centre de sa propre histoire.

    La France et l’Algérie forment un couple – un couple torturé, mais avec des souvenirs d’intimité. Ils ne seront peut-être jamais stables, mais ils ne divorceront jamais. Une telle rupture serait trop brutale et, en définitive, un gaspillage de tant d’histoire.

    The National, 29/10/2021

  • Guerre et mémoire en France et en Algérie

    Guerre et mémoire en France et en Algérie – Soixante ans après la fin de la guerre d’indépendance algérienne, des « passions douloureuses » de part et d’autre continuent d’entraver la réconciliation des peuples français et algérien.

    Alors que je quittais Alger pour Constantine, à une heure d’avion à l’est, mon ami Djamel, chauffeur de taxi, fixeur et critique social, m’a prévenu de ne dire à personne que j’étais juif : « Dis juste que tu es américain. C’est tout. » Constantine était différente, disait-il, plus conservatrice, moins laïque qu’Alger.

    C’était en 2017, deux ans avant la fin du régime de vingt ans du président Abdelaziz Bouteflika, handicapé par un accident vasculaire cérébral en 2013 et disparu de la scène publique. Les gens se demandaient s’il était encore vivant. Mais en ce qui concerne la vie culturelle de l’Algérie, les choses n’allaient pas si mal : il y avait des colloques internationaux, des éditeurs indépendants, des visas culturels, des bourses florissantes. Les chercheurs américains en particulier qui ne pouvaient plus voyager en toute sécurité au Moyen-Orient se tournaient vers l’Afrique du Nord – et ils étaient nombreux. À partir de 2012, j’ai trouvé une communauté internationale d’historiens, d’artistes et de critiques culturels aux Glycines, centre d’études et résidence géré par le diocèse catholique d’Alger. A la table du petit déjeuner un matin, j’ai évoqué mon prochain voyage à Constantine à un étudiant algérien diplômé,

    Ali (comme je l’appellerai) était parfait, jeune et agile et hyperobservateur, avec une connaissance de l’endroit qui comprenait ses merveilles géologiques. Vous vous promenez dans Constantine et vous ne pouvez pas vraiment croire comment l’ancienne cité numide a réussi à survivre au XXIe siècle ; il est construit au-dessus des gorges du Rhumel, de profonds ravins traversés par des ponts dont les rebords étroits aiment marcher les garçons casse-cou, à des centaines de mètres d’une mort rocheuse. Même dans la circulation, vous avez l’impression d’être perché au-dessus du monde souterrain.

    Ali et moi avons dû marcher dix milles. Il m’a appris le nom de chaque pont, puis m’a interrogé. Il m’a emmené à la mosquée et à l’université Emir Abdelkader, un vaste monument de marbre et de granit sculpté aussi finement que la dentelle, conçu par l’architecte égyptien Mustapha Moussa et achevé en 1994. Il m’a fait revêtir une djellaba et un voile, m’a montré comment placer mes mains pour la prière. Il voulait que je sache ce que c’était que de partager sa foi.

    Puis nous avons traversé l’ancien quartier juif, qui semblait prêt pour un bulldozer, et passé l’ancien lycée d’Aumale, dont j’ai vu le nom dans tant de mémoires d’intellectuels algériens et français. Pendant que nous étions là-bas, Ali a dit, sans aucune incitation, « Nous sommes fiers de le dire : ici à Constantine, aucun Juif n’est autorisé à entrer. » Il m’a dit qu’ils avaient tenu à l’écart Enrico Macias, un fils du pays né en 1938 dans une grande famille musicale algéro-juive, qui a quitté le pays en 1961 pendant la guerre d’indépendance algérienne et a fait carrière en France en chantant des chansons d’exil. Vous pouvez retrouver Macias sur YouTube en train de chanter le classique « Ya rayah » de Dahmane El Harrachi, avec ses trois temps addictifs : « Toi qui part, où vas-tu ? Vous finirez par revenir. Mon guide s’est trompé. Dans un geste de réconciliation très médiatisé…

    Alice Kaplan

    Lire la suite depuis la source : The New York Review

  • Algérie: 2022 sera difficile

    Algérie: 2022 sera difficile. Il y a les réajustements qui vont toucher les subventions, la dévaluation du dinar, l’augmentation des prix des produits à l’importation.

    Les cours du pétrole dépassent 85 dollars et les salaires augmenteront dès janvier prochain ! Deux nouvelles qui, normalement, devraient rassurer les ménages sur l’avenir, mais, la réalité est tout autre ; 2022 sera une année difficile. Les espoirs suscités par les « bonnes nouvelles » des marchés pétroliers, en plus de celles concernant l’IRG et du point indiciaire, ne devront pas tarder à être revus à la baisse. Ce qui va être gagné va être (sauf surprise) bien moindre par rapport à ce qui va être déboursé par les ménages. Les raisons sont multiples.

    Il y a, d’abord, les réajustements qui vont toucher les subventions. Le Projet de loi de finances 2022 a annoncé la couleur et beaucoup de changements sont attendus. La levée des subventions prévue va entraîner la libération des prix de produits, dont l’importance est primordiale dans le quotidien des Algériens. Il suffit juste d’imaginer l’impact sur les ménages de trouver plus cher, et en même temps, le lait, le sucre, l’huile, le pain et, probablement, les carburants ! Que dire alors sur le stress qu’engendre l’attente des factures « salées » de l’eau et de l’électricité !

    A la levée des subventions, il faut ajouter deux autres paramètres. Le premier est celui de la dévaluation du dinar. De ce côté, il n’est point prévu, par le gouvernement, de faire marche arrière. Pour 2021, tel mentionné dans le Projet de loi de finances, il est projeté un taux de 142 dinars pour 1 dollar. L’année prochaine il est question de 149,71 dinars, et 156 dinars pour 2023. Sur quatre ans (depuis 2020), la dévaluation prévue de la monnaie nationale sera de 25%. L’objectif de cette décision n’est pas un secret. Il s’agit tout simplement de réduire l’énorme déficit budgétaire. Toutefois, le premier qui aura à ressentir les effets c’est, bien évidemment, le citoyen.

    L’autre paramètre à ajouter à la levée des subventions et à la dévaluation du dinar, est l’augmentation des prix des produits à l’importation. Une réalité face à laquelle le gouvernement devait trouver une « parade ». Les raisons essentielles étant l’augmentation des cours des produits de base sur les marchés internationaux et la hausse des coûts du fret.

    Cette situation va donc impacter en premier lieu le pouvoir d’achat des Algériens qui, déjà, et depuis plusieurs mois, est en mode « dégringolade » continue.

    2022 ne sera pas facile à vivre.

    Par YAZID MILOUDI

    Reporters, 28/10/2021

  • L’Algérie bannit l’usage du français dans ses administrations

    L’Algérie bannit l’usage du français dans ses administrations. En réponse au conflit croissant entre Alger et Paris, deux ministères en Algérie ont décidé de ne plus utiliser le français dans leur correspondance.

    En réponse au conflit croissant entre Alger et Paris, deux ministères en Algérie ont décidé de ne plus utiliser le français dans leur correspondance.

    Le ministre Yassin Merapi a publié jeudi des ordonnances sur la page Facebook du ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi, déclarant : “Vous êtes obligé d’utiliser la langue arabe dans le domaine de l’éducation, ainsi que toute correspondance envoyée par vos intérêts”.

    “J’attache la plus haute importance au strict respect de cette instruction”, a ajouté Merapi.

    De même, jeudi, le ministère de la Jeunesse et des Sports a publié sur Facebook des instructions pour le ministre Abdel Razzaq Sabbak, dans lesquelles il a indiqué qu’il demande : « L’utilisation de la langue arabe dans toute la correspondance interne du ministère, à compter de début novembre .”

    Il n’y avait pas de mot rapide pour savoir si cette décision était limitée à ces deux ministères ou si elle s’appliquait à tous les secteurs du pays.

    A l’exception du ministère de la Défense, tous les ministères algériens utilisent le français dans la majorité de leurs communications internes et même dans leurs déclarations formelles. Malgré le fait que la constitution stipule que « l’arabe est la première langue nationale et officielle, tandis que le berbère est également une langue officielle et la deuxième langue nationale », ce n’est pas le cas.

    L’Algérie est fréquemment mêlée à un débat sur la place du français dans les cercles officiels, avec des opposants, en particulier des conservateurs, s’opposant aux discours officiels en français et à la diffusion de documents dans les agences gouvernementales.

    La décision des deux ministères est intervenue au milieu d’un conflit qui s’intensifie avec la France, déclenché par les propos “offensants” du président Emmanuel Macron. L’Algérie a par la suite rappelé son ambassadeur à Paris et interdit aux avions militaires français de survoler son territoire.

    Selon les experts et les historiens, l’expansion de la langue française en Algérie est due à son imposition tout au long de la période coloniale de 132 ans (1830 -1962).

    Pour rappel, la “superbe mission civilisatrice française” en Algérie a laissé le pays avec un taux d’alphabétisation de plus de 90 % à l’indépendance.

    Aldjazair, 26/10/2021

  • Belhimer: L’Afrique recherche des partenariats plus équilibrés

    Belhimer: L’Afrique recherche des partenariats plus équilibrés. Emergence à l’échelle continentale d’un panafricanisme hostile au cadre néo-colonial qui régente la « Françafrique.

    Le ministre algérien de la Communication est revenu dans une interview accordée à l’AA sur les relations algéro-turques et sur l’émergence à l’échelle continentale d’un panafricanisme hostile au cadre néo-colonial qui régente la « Françafrique ».

    Les relations entre l’Algérie et la Turquie n’ont cessé de se renforcer notamment durant la dernière période, dans quel sens va cette coopération et dans quelles perspectives ?

    Les relation algéro-turques n’ont cessé de se développer, particulièrement depuis le début du siècle. Ce développement s’inscrit dans une sorte de partenariat d’exception qui, en très peu de temps, propulsa la Turquie au rang de 5ème partenaire commercial et de premier investisseur étranger en Algérie.

    Ces relations privilégiées trouvent-elles leur source dans l’histoire commune des deux pays ? Dans des objectifs partagés ?

    Il y a en effet ce que vous appelez « une histoire commune » aux deux pays pour des objectifs partagés que des conditions historiques ont rendu nécessaires. Contrairement aux lectures erronées qui sont faites par certains, elle ne s’inscrit nullement dans ce qui est prétendu être « une colonisation ottomane ».

    Au début du XIVe siècle, l’emprise religieuse sur les entités étatiques et leurs alliances est prééminente. L’Islam comme le Christianisme ont inspiré ces entités, les ont fait collaborer dans des affrontements ininterrompus.

    Les coreligionnaires turques ont répondu présent à la demande autochtone d’assistance pour éloigner la menace espagnole qui pesait sur certaines villes côtières.

    C’est ainsi que Barberousse partit pour Jijel en 1523. Elle sera la première ville délivrée de la menace espagnole par l’assistance ottomane.

    De Jijel partirent les autres campagnes qui allaient libérer les autres villes : Béjaia, puis Alger aux portes de laquelle se retrouvent dès 1526 les forces réunies à chaque étape, pour chasser les occupants espagnols. Le 21 mai 1529 les forces communes s’emparent de forteresse de Pénon, face à Alger.

    L’expédition s’opère sous l’étendard qui représente aujourd’hui une pièce importante du musée de la marine à Besiktas à Istanbul où une aile entière abrite un hommage à ce moment particulier des rapports entre l’Algérie et la Sublime Porte.

    La France, « fille ainée de l’Eglise», tentera de reprendre pied à Jijel, là où les Espagnols ont été chassés. Le 2 juillet 1664 sur ordre du roi de France Louis XIV, un corps expéditionnaire de 6500 appareille de Toulon sous le commandement du duc de Beaufort. Trois semaines plus tard il est au large de Jijel pour une opération qui tourna au fiasco.

    Lors du défilé du 14 juillet dernier, les Algériens ont été surpris de voir un engin militaire français estampillé de la mention « Djidjelli 1664 », y voyant une surprenante commémoration d’une défaite.

    La coopération économique entre les deux pays est-elle satisfaisante ou peut-elle encore être renforcée ?

    La coopération économique peut être élargie encore davantage. Elle comporte deux volets : les échanges commerciaux et les investissements directs

    Les échanges commerciaux appelés à atteindre les 5 milliards de dollars à la fin de cette année demeurent encore insuffisants au regard des potentialités recensées non encore exploitées. Ce niveau place déjà la Turquie comme cinquième partenaire du pays.

    Les investissements turcs évalués à 5 milliards de dollars couvrent 400 projets d’investissements portés par 1300 entreprises pour un effectif d’environ 30000 salariés.

    La Turquie est, à c e titre, le premier investisseur étranger chez nous.

    L’agriculture, le tourisme et les services sont les vecteurs privilégiés de la relance de la coopération souhaitée par les deux parties.

    Qu’envisagez-vous au niveau de la coopération bilatérale pour reconstruire et stabiliser la Libye?

    L’Algérie a ouvert sa frontière terrestre avec la Libye après avoir abrité une rencontre d’hommes d’affaires de ce pays voisin, frère et ami. Elle n’épargnera aucun effort pour contribuer à sa reconstruction dans le sens d’une consolidation de sa souveraineté, de son unité territoriale, sa stabilité, loin de toute ingérence, intervention ou présence étrangères, dans un climat de dialogue et de réconciliation comme base d’un vivre ensemble harmonieux dans une société démocratique ​​​​​​​

    Le rapprochement Alger-Bamako inquiète la France, qu’en est-il au juste ? Comment analyser l’affolement de la France

    Comme je l’ai déclaré à RFI le 15 juillet dernier, la doctrine militaire française qui a projeté l’opération barkhane au Mali est inappropriée, voir est contre-productive. Elle prétend anéantir militairement les forces du terrorisme qui frappe la France. Ce faisant, elle instaure une sorte de «tutorat» qui méprise les forces locales, réduites à des supplétifs pour la protection des sources d’uranium nécessaires au complexe nucléaire français. Si l’intention était noble, ces moyens colossaux déployés auraient constitué un atout pour le développement économique, social et culturel de ce pays – seule réponse durable à l’extrémisme et à l’obscurantisme si tant est qu’ils constituent une préoccupation réelle pour la France.

    Pensez-vous que ce qui se passe actuellement au Mali notamment le rejet du protectionnisme français serait le début d’un processus de désengagement vis-à-vis de la France à l’échelle continentale ?

    Il y a, en effet, un regain évident et salutaire de panafricanisme hostile au cadre néo-colonial qui régente la « Françafrique ».

    Toute l’Afrique subsaharienne, l’Afrique de l’Ouest et Sahel notamment, ressent la présence française comme une humiliation. Il semble bien que les rapports de domination-soumission post-indépendances qui se sont substitués aux rapports dominant-dominé qui ont prévalu à l’époque coloniale arrivent bel et bien à leur terme, au profit d’un partenariat plus équilibré porté par les nouveaux partenaires émergents que sont la Turquie, la Chine et la Russie.

    *Ammar Belhimer est un enseignant en droit public et journaliste algérien, devenu ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Djerad le 4 janvier 2020. Il est le fondateur de quatre journaux, et a une expérience d’éditorialiste et chroniqueur.

    Anadolou

  • Maroc: M6, le « double 6 » et l’effet domino

    Maroc: M6, le « double 6 » et l’effet domino. En plus de la rupture des relations diplomatiques, le makhzen devra également payer une sale note sur le plan économique.

    Comme il fallait s’y attendre, l’Algérie va « punir » durement le royaume de M6 coupable d’une insupportable série de provocations attentatoires à l’unité nationale les unes après les autres. En plus de la rupture des relations diplomatiques qui est déjà une mesure extrême dans les relations entre les Etats, le makhzen devra également payer une sale note sur le plan économique. En effet, notre pays ne compte pas reconduire le contrat de fourniture du gaz naturel via le gazoduc Maghreb-Europe au royaume dont le contrat d’exploitation prend fin le 31 de ce mois, selon la très sérieuse agence Reuters citant trois sources algériennes directement au courant du dossier. Autrement dit, l’Algérie va fermer les vannes au Maroc à compter du 1er novembre prochain selon les déclarations de responsables algériens rapportés par l’agence britannique.

    Au Maroc et malgré la tension maximum entre les deux pays, on continuait jusque- là à espérer que ce contrat soit reconduit et qu’il ne soit pas impacté par la rupture des relations diplomatiques. Mais c’était sans compter sur la détermination de l’Algérie de mettre un terme aux gesticulations d’enfant gâté du roi et sa cour qui se croient tout permis avec notre pays. Ils pensaient pouvoir adopter la même attitude hargneuse et belliqueuse comme ce fut le cas sous la présidence de Bouteflika.

    On s’en souvient le makhzen avait même poussé son arrogance jusqu’à superviser et appuyer la profanation de l’emblème nationale un certain 1er novembre 2013, quand un nervi des services marocain avait escaladé le mur d’enceinte du Consulat d’Algérie à Casablanca pour y arracher le drapeau de son mât. Plus grave encore, cette scène surréaliste et indigne des usages diplomatiques s’était déroulée sous forte surveillance policière ! Mais si l’ex- président Bouteflika s’était contenté à l’époque d’une simple protestation formelle, le makhzen va cette fois se mordre les doigts. A travers la rupture des relations diplomatiques et la fermeture des vannes de gaz, Alger lance un message sans équivoque que désormais plus rien ne sera comme avant. Le Maroc qui pompait gratuitement le gaz algérien pour faire fonctionner une bonne partie de son industrie, va devoir aller voir ailleurs. La Directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines, Amina Benkhadra avait déclaré à l’Agence marocaine de presse (MAP), «la volonté du Maroc de maintenir cette voie d’exportation ». Mais c’est un vœu pieux puisque Sonatrach rassure son client espagnol qu’elle dispose largement des capacités d’approvisionnement via le gazoduc sous-marin Medgaz, voire même satisfaire une demande supplémentaire. Quant au gazoduc Maghreb-Europe, il va fatalement mourir comme un « double 6 » dans la main de M6. C’est la nouvelle théorie du domino !

    Par Imane B

    L’Est Républicain, 27/10/2021

  • La rage contre l’Algérie se poursuit

    La rage contre l’Algérie se poursuit. Le système de propagande français essaie, en se coupant en quatre de donner une version erronée au litige opposant l’Algérie à la France

    La rage contre l’Algérie se poursuit du côté français. Tous les moyens sont – à vrai dire – bons et payant en vue de ternir l’image d’une Algérie, ne cherchant que le droit de ne pas se laisser traiter comme un fief ou chasse gardée à la merci d’une entité qui ne se lasse pas à se regarder comme une puissance hégémonique, mettant les autres sous sa botte. La France et ses français devraient, en principe, regarder vers le futur et cesser du coup à se cramponner dans un passé qui n’est plus d’actualité. Ils doivent savoir que la “fameuse grandeur” de la France qui tenait sous son joug des millions de nations piétinées et exploitées à volonté est un passé révolu à jamais.

    Le système de propagande français essaie, en se coupant en quatre de donner une version erronée au litige opposant l’Algérie à la France. Selon cette version, les algériens seraient en train de fomenter et d’instrumentaliser des crises avec la France, en vue de dépasser leurs problèmes internes …Nous n’allons pas quand même oublier que le funeste projet visant à démembrer le pays, celui de MAK – par exemple- a été conçu, dirigé et entretenu par la France, en collaboration étroite avec l’entité sioniste.

    En même temps, les officiels et les ambassadeurs de la métropole accrédités à Alger ne cessent de nous tracasser par des discours tautologiques sur l’amitié, la coopération et la nécessité de tourner les pages tragiques du passé. Toutefois et depuis l’indépendance du pays à nos jours, les relations qu’elles soient économiques culturelles ou toute autre, ont été à la défaveur de l’Algérie et les pertes de l’Algérie dans cette flagrante inégalité seraient, si je puis dire, énormes.

    L’Algérie n’a rien fait que de défendre ses intérêts, ses principes et notamment sa mémoire combattante. Y a-t-il des problèmes non réglés entre les deux pays ? effectivement ! et la France de par le statut “d’entité supérieure” qu’elle s’était donné ou qu’elle s’imaginait être, refuse toujours, de les voir plus clairement et y faire face surtout.

    La reconnaissance des crimes commis pendant 132 ans de colonialisme, la restitution des archives nationales dérobées.. si la France cherchait l’escalade, l’Algérie est tout à fait prête pour toutes les options possibles y compris la table des négociations pour des relations aux intérêts réciproques à la faveur des deux pays, basé sur un socle de respect mutuel…tant qu’un esprit forcené toujours attaché à la mentalité désuète de la dualité, du colon et de l’indigène, les français ne vont nullement savoir diriger leurs relations avec leurs anciennes colonies à l’aide d’une sagesse qui prendrait en considération les changements du temps et des générations.

    Abdelkader Benabdellah

    Le Carrefour d’Algérie, 28/10/2021

  • Algérie-France : Paris encore loin du compte

    Algérie-France : Paris encore loin du compte. Aucun signe majeur n’est venu dissiper ce gros malentendu entre les deux pays

    La crise dans les relations entre l’Algérie et la France perdure. Aucun signe majeur n’est venu dissiper ce gros malentendu entre les deux pays depuis que l’Algérie a haussé le ton en rappelant, notamment, son ambassadeur en France pour « consultations ».

    Pour combien de temps encore les deux pays vont se tourner le dos ? Nul ne le sait. La toute récente rencontre entre Ramtane Lamamra, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, et son homologue français, Jean-Yves Le Drian, a été interprétée comme un possible signe positif dans le retour à la normale dans les relations bilatérales. Les deux ministres se en effet rencontrés dans la capitale du Kigali, lors d’une rencontre entre l’Union africaine et l’Union européenne. Et c’est le ministre français qui en a fait l’annonce.

    « Je l’ai croisé, nous avons eu un échange de courtoisie », a dit Le Drian à l’agence AFP, en parlant de son homologue algérien. Selon le chef de la diplomatie française, les deux ministres ont parlé notamment de la transition en Libye. La question de ce pays sera au centre d’une conférence le 12 novembre prochain à paris.

    De nombreux observateurs considèrent que cela n’a été qu’un simple échange protocolaire entre les deux ministres et que, par voie de conséquence, il n’y a aucun signe pouvant attester d’un pas important pouvant concourir au dégel dans les relations entre paris et Alger. D’ailleurs, estime-t-on encore, les deux ministres, comme l’a explicitement indiqué le Drian, se sont juste « croisés » dans les couloirs du lieu de la conférence et qu’il n’a pas été question d’une véritable rencontre ou d’une discussion sérieuse. Mais cela demeure un signe qui atteste que les ponts ne sont pas totalement rompus entre les deux pays malgré la gravité de la crise provoquée, faut-il encore le rappeler, par le président français, Emmanuel Macron.

    Ce dernier a tenu des propos pour le moins offensants à l’adresse de l’Algérie lorsque, lors d’une rencontre avec des jeunes issus de l’émigration comme rapporté par le journal le Monde, il s’en est pris au pouvoir algérien et surtout en s’interrogeant sur l’existence de la Nation algérienne. La riposte de l’Algérie à cette grave entorse aux us et coutumes diplomatiques, a été immédiate.

    Alger a ainsi rappelé son ambassadeur en France pour « consultations ». L’Algérie a aussi interdit le survol de son territoire par les avions militaires français. Depuis, et cela fait presque un mois, la situation est caractérisée par le statu quo. La partie française, sans doute surprise par cette ferme réaction algérienne, donne l’impression de tergiverser ne sachant plus comment réparer ses torts.

    L’Algérie posé nombre de conditions pour un retour à la normale. « La France doit oublier qu l’Algérie a été un jour une colonie française » a indiqué le président de la République, Abdelmadjid Tebboune en exigeant de la France « le respect total de l’é at algérien ».

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi Libre, 27/10/2021

  • Algérie: Retour conditionnel des spectateurs dans les stades

    Algérie: Retour conditionnel des spectateurs dans les stades. Il intervient après plus de 17 mois de suspension en raison de la pandémie de COVID-19.

    ALGER, 27 octobre (Xinhua) — La Fédération algérienne de football (FAF) a annoncé mercredi le retour conditionnel des spectateurs dans les stades, selon l’agence de presse officielle APS.

    Ce retour, qui intervient après plus de 17 mois de suspension en raison de la pandémie de COVID-19, sera soumis aux conditions de respect du protocole sanitaire et de présentation du pass sanitaire, a indiqué mercredi la FAF dans un communiqué.

    La FAF a précisé que seuls ceux qui ont reçu deux doses des vaccins COVID-19 seront autorisés à entrer dans les stades de football.

    La FAF a fixé la date de réouverture des stades au 30 octobre.

    La réouverture des stades aux spectateurs est intervenue dans un contexte de forte baisse des infections au COVID-19 en Algérie. Le gouvernement algérien a annoncé le 18 octobre la levée complète du confinement à l’échelle nationale.

  • Les différentes menaces qui pèsent sur l’Algérie

    Les différentes menaces qui pèsent sur l’Algérie. Des changements accélérés autant que surprenants ayant provoqué des bouleversements sociaux, économiques, technologiques et géopolitiques

    « Il nous appartient à tous d’agir de façon à être au diapason des évolutions qui interviennent de par le monde sur différents plans et dans de multiples domaines et de fédérer les efforts à l’effet de les fusionner dans une même creuset, à savoir l’Algérie et son intérêt suprême et préserver sa sécurité et sa stabilité « . (Dixit S. Chengriha).

    Le monde d’aujourd’hui connaît une phase de mutation caractérisée par des changements accélérés autant que surprenants ayant provoqué des bouleversements sociaux, économiques, technologiques et géopolitiques. Ces transformations qui ont marqué le cours des événements sont de nature à provoquer des chocs et des cassures susceptibles de provoquer un renversement des rapports de force ainsi qu’un changement des données et des lois. Cette situation porteuse d’incertitude et de danger s’inscrit dans le cadre de ce qui a été appelé « l’anarchie créatrice « , un concept que l’on doit à certaines parties connues pour leur propension à susciter la division, la confrontation et la violence en nourrissant les tensions ethniques, interreligieuses, ainsi que le fitna afin d’assurer la maîtrise des cours des événements et, par la même, redessiner la carte du monde, en fonction des buts qu’elles poursuivent et de leurs seuls intérêts sans se soucier de la sécurité et de la stabilité des nations, de l’indépendance et de la souveraineté des nations, de l’indépendance et de la souveraineté des peuples. Aussi, peut-on dire que les idées et pratiques colonialistes sont de retour au 21e siècle, sous un nouvel habillage, avec des moyens modernes et de nouvelles variantes. A la lumière de cette conjoncture, tant à l’échelle régionale qu’internationale, l’Algérie n’est pas à l’abri de ces menaces de par le fait qu’elle se trouve dans une région située au cœur du monde, qu’elle y tient une position géostratégique et qu’elle occupe une place honorable sur le plan économique.


    Ceci d’autant que durant les dernières années, elle a connu une évolution accélérée qui a imprimé un important élan au processus de redressement, au processus de développement qui, à son tour, a eu des effets bénéfiques sur le plan social qui se sont traduits par l’élévation du niveau de vie du citoyen à tous les niveaux. A cela s’ajoutent la perspicacité politique de l’Algérie et sa diplomatie agissante qui en ont fait une force de dialogue régionale qui œuvre constamment au rapprochement des points de vue et qui apporte sa contribution efficace à la solution des problèmes et des différends dans certains pays voisins, arabes et africains en appelant et supervisant le dialogue, les rapprochements, la réconciliation et l’unité dans le but de favoriser l’émergence d’Etats forts et de sociétés unies autant qu’harmonieuses. Ces données et réalités imposent à tout un chacun et à tous d’importants enjeux et défis afin de faire face aux différentes menaces, à leur tête, la préservation de l’indépendance de l’Algérie, la consolidation des fondements de sa souveraineté et de son intégrité territoriale ainsi que la préservation de l’unité du peuple. A ce propos, l’Armée nationale populaire (ANP), est investie d’une responsabilité lourde, sensible et historique, c’est en ce sens qu’elle suit le modèle et l’engagement de la génération de Novembre 54 à travers cette action continue et puissante à la hauteur des aspirations de la nation en matière de stabilité, de paix, de sécurité. Aussi, tous les défis et enjeux n’empêcheront pas l’Armée nationale populaire de poursuivre sur cette voie, en s’acquittant honorablement de ses missions constitutionnelles avec dévouement, compétence et rigueur, en tous lieux et en toutes circonstances.
    Dans ce sillage, le général de corps d’Armée, Chef d’état-major de l’ANP, Saïd Chengriha dans une de ces allocutions a rappelé que  » Tout comme la libération de la patrie et le recouvrement de sa souveraineté et de son indépendance du joug du colonialisme tyrannique, et tout comme la défaite du terrorisme barbare et sanguinaire étaient une cause pour laquelle se sont mobilisés les plus nobles fils de l’Algérie, la défense de notre pays et la préservation de sa souveraineté aujourd’hui sont également l’affaire de tous « .

    Donc une affaire nationale  » qui interpelle à l’effet d’intensifier et de fédérer les efforts pour faire face à toutes les menaces et tous les dangers qui guettent l’Algérie quelles que soient leur nature et leur origine, ainsi qu’à nous adapter suivant les évolutions rapides à l’instar de la révolution actuelle des technologies de l’Information et de la Communication, à la lumière de la mondialisation, qui est devenue un outil réel de domination, visant à avoir le contrôle de l’opinion publique mondiale et l’orienter suivant une seule vision économique, sociale et culturelle, où se dissipe la vie privée des gens qui s’érode avec les constances de leur identité nationale « , explique encore le général de corps d’Armée, Saïd Chengriha. Dans ce contexte, le Chef d’état-major de l’ANP a mis l’accent sur la nécessité impérative  » primordiale de s’adapter aux évolutions recrudescentes que connaît le monde et que vit notre région plus particulièrement et ce, parallèlement à l’approfondissement des études proactives tournées vers l’avenir, la mise en place de plans efficaces à même de faire face à tout danger potentiel qui guette la sécurité et la stabilité de notre pays et contrecarrer les défis médiatiques qu’engendrent les technologies de l’Information et de la Communication, telles que les contenus insidieux, les mensonges et la falsification des faits et ce, en veillant à livrer un message médiatique ciblé et constructif, unificateur et qui renforce la cohésion nationale, capable d’assimiler les limites de la liberté d’expression et l’éthique du travail médiatique et de faire des intérêts de la Patrie leur objectif ultime « .
    B. C.