Catégorie : Algérie

  • Subventions : la fin de la gabegie en Algérie

    Subventions : la fin de la gabegie en Algérie. Selon le PLF 2022, les subventions entre 2012 et 2017 dépassaient annuellement 3 200 milliards de DA , soit 19,3 % du PIB

    Dans le projet loi de finances 2022, il est mentionné que les subventions entre 2012 et 2017, dépassaient annuellement 3 200 milliards de dinars, soit 19,3 % du PIB. Une situation pour le moins insoutenable tant ces subventions pèsent lourdement sur les finances de l’État sans pour autant profiter aux catégories sociales auxquelles elles sont destinées.

    Depuis des années, on parle de la réforme des transferts sociaux et le dossier est déposé chaque année sur la table du gouvernement, mais par crainte de toucher violemment aux catégories démunies et moyennes et de provoquer par-là des tensions sociales incontrôlables, les pouvoirs publics ont toujours opté pour la remise de ce dossier sensible aux calendes grecques.

    L’actuel gouvernement est décidé à franchir le pas et à en finir définitivement avec ces subventions généralisées. Le premier ministre, Aimène Benabderrahmane a déclaré, il y a quelques jours que le système de subvention actuel, contraire à l’esprit de la justice sociale, sera remplacé par des compensations financières que recevront exclusivement les catégories nécessiteuses.

    Tout le monde est d’accord sur ce point ! Les aides et les subventions, c’est pour ceux qui les méritent, pas pour toute la population ! Continuer dans cette politique de transfert sociaux qui a atteint en 2020, 17 milliards de dollars et qui ne profite que relativement aux catégories ciblées est un suicide ! Et le gouvernement actuel s’y refuse et c’est une bonne chose.

    Il est souligné dans le projet de loi 2022 que l’identification des personnes en droit de recevoir la compensation financière, les critères d’éligibilité à cette aide, la liste des produits subventionnés concernés par la révision des prix… seront tous fixés par voie réglementaire. Certes ce n’est pas du tout aisée de faire le recensement exact et sans tricherie des personnes méritant ces aides sociales, mais le gouvernement actuel est semble t-il décidé à relever le défi et à s’attaquer à ce lourd dossier que les gouvernements précédents n’ont pas osé toucher.

    Même si c’est un exercice délicat, surtout que la situation économique du pays ne s’y prête guère, tout en mettant fin au système actuel de subventions, le gouvernement est décidé à garder le caractère social de l’État et à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens. Challenge difficile mais il est relevé.

    Rendez-vous est donné pour 2022 pour assister au démantèlement du système actuel de subventions et à l’amélioration des salaires par l’augmentation du point indiciaire et la baisse de l’IRG. L’Algérie sera un État social ad vitam aeternam, mais elle va se débarrasser de toutes ces aides et subventions qui profitent même aux riches !

    L’Express, 27/10/2021

  • Almeria: Saisie de 8 tonnes de haschich provenant du Maroc

    Almeria: Saisie de 8 tonnes de haschich provenant du Maroc. Elles ont été introduites clandestinement dans le pays par la côte sud-est.

    La Guardia Civil a saisi jusqu’à 8 tonnes de haschisch en provenance du Maroc, qui étaient introduites clandestinement dans le pays le long de la côte sud-est.

    Il était 6 heures du matin lorsque 200 agents de la Guardia Civil ont lancé l’opération « Romelina » dans la région de Poniente de Almería. 24 arrestations dans quatre municipalités de la région ont résulté de cette action, qui visait à démanteler un réseau dédié au trafic de haschisch en provenance du Maroc et distribué dans tout le pays depuis Almeria, Grenade et Murcie.

    Dans cette macro-opération, où plusieurs perquisitions autorisées ont été effectuées, plus de 8 tonnes de drogue, un bateau et plusieurs véhicules utilisés par le réseau pour ses activités ont été saisis.

    L’opération « Romelina » est toujours en cours, bien que le tribunal de coordination ait décrété le secret de la procédure.
    La Guardia Civil avait déjà ouvert une enquête après avoir détecté la présence de la bande, qui faisait de la contrebande de haschisch en provenance du Maroc le long de la côte est du pays. Le lancement de cette opération n’a fait que confirmer ce que les agents de la Benemérita savaient déjà. Avec l’autorisation de la justice, jusqu’à neuf perquisitions de domiciles et d’entrepôts industriels ont été effectuées dans les villes d’Almeria de La Mojonera, Vícar, El Ejido et Roquetas de Mar, où plus de 8 tonnes de drogue, 8 véhicules et un bateau utilisé pour transporter le matériel ont été saisis.

    L’opération est menée avec la participation de personnel du Commandement de Murcie, du Commandement d’Almeria, de l’Organisme de coordination contre le trafic de drogue (OCON Sur), du Centre régional d’analyse et de renseignement contre le trafic de drogue (Crain), du Groupe d’action rapide (GAR) et du Groupe de réserve et de sécurité (GRS).

    L’opération est toujours en cours, bien que le tribunal d’instruction qui a coordonné la procédure ait décrété le secret de l’instruction.

    La Vanguardia, 26/10/2021

  • 9664 Algériens arrivés en Espagne depuis le début de l’année

    9664 Algériens arrivés en Espagne depuis le début de l’année. Soit 20 % de plus qu’il y a un an

    9 664 Algériens sont entrés clandestinement en Espagne depuis le début de l’année, soit 20 % de plus qu’il y a un an, selon un document interne espagnol, consulté par l’Agence France presse (AFP).

    L’agence européenne Frontex, précise quant à elle que la algériens constituent la première nationalité à entrer clandestinement en Espagne, et la troisième en Europe.

    Côté algérien, 4 704 harraga, sur le départ, ont été interceptés en 2021, dont plus de la moitié en septembre, d’après le ministère de la défense.

    Femmes et enfants sont de plus en plus nombreux à risquer leur vie pour traverser. C’est un « phénomène nouveau », avec « des femmes, des bébés, des femmes enceintes et des personnes handicapées », ce qui « nous renseigne sur le degré de désespoir » en Algérie, analyse Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH).

    L’ONG Save The Children affirme avoir pris en charge plus de cent enfants arrivés en septembre sur les côtes d’Andalousie. (avec Le Monde)

    Algérie1, 26/10/2021

  • Rencontre Lamamra-le Drian à Kigali : prémices d’un dégel?

    Rencontre Lamamra-le Drian à Kigali : prémices d’un dégel? Elle s’apparente à un outil de brise-glace sur le chemin d’un dégel virtuel à venir, se risquent à noter certains observateurs.

    Les deux chefs de la diplomatie, algérienne et française, Ramtane Lamamra et Jean-Yves Le Drian ont eu un bref échange, hier mardi, en marge de la réunion UA- UE, tenue à Kigali, au Rwanda.

    Et c’est le ministre français qui en a fait l’annonce dans une déclaration à l’AFP. «Je l’ai croisé, nous avons eu un échange de courtoisie», dira en substance Le Drian, alors que la même source croit savoir que l’entretien a porté sur le processus de transition en Libye, devant faire l’objet d’une conférence internationale le 12 novembre à Paris.

    Cette rencontre «inopinée» qui pourrait cadrer dans les pratiques diplomatiques rituels, à l’occasion de grands forums, ne manque pas pour autant d’interroger, à l’ombre des tensions extrêmes cruciales, prévalant actuellement entre l’Algérie et la France.

    En soi, elle s’apparente à un outil de brise-glace sur le chemin d’un dégel virtuel à venir, se risquent à noter certains observateurs.

    Pour rappel, l’Algérie avait adopté des mesures poussées, à l’issue des déclarations du Président français, Emmanuel Macron ; jugées attentatoires à sa souveraineté et à son Histoire, et traduites, notamment, par le rappel de son ambassadeur à Paris, Mohamed-Antar Daoud, fixé désormais au même poste à Monaco et l’interdiction du survol des avions militaires français dans son espace aérien au Sud du pays.

    A noter que ce n’est pas la première fois que les deux chefs de la diplomatie se rencontrent après le coup de froid automnal et c’est bien la multiplication de telles rencontres, rendues publiques ou passées sous silence, qui retiennent l’attention sur les deux rives.

    En tout état de cause, la participation ou non de l’Algérie à la conférence de Paris sur la Libye, apportera à coup sûr une plus grande lisibilité sur les dispositions des uns et des autres à faire la paix. Ou alors, à faire perdurer la guéguerre.

  • Algérie: Devoir de mémoire

    Algérie: Devoir de mémoire. Lutter contre les tentatives de falsification de notre histoire, notamment du côté d’une certaine France cocardière et revancharde.

    En cette veille de célébration du 1er Novembre 1954, du 28 octobre 1962, date commémorative du recouvrement de la souveraineté sur la radiotélévision, il est plus que jamais question d’un devoir de mémoire à cultiver pour fortifier la résistance contre le déni et lutter contre les tentatives de falsification de notre histoire, notamment du côté d’une certaine France cocardière et revancharde. Cette dernière, attachée à ses mythes coloniaux, refuse à la nation algérienne, à l’Etat algérien, jusqu’à leur existence, en particulier dans les milieux de droite et d’extrême-droite. Ils portent à bout de bras l’anachronisme, le mensonge par omission, le réductionnisme, l’occultation de faits précis.
    Les thuriféraires de la colonisation sont omniprésents et ne consentent jamais à regarder la vérité en face, celle d’une Algérie indépendante.

    Encore plus édifiants, les très récents propos du président Emmanuel Macron sur l’Algérie, pour qui la pêche aux voix, le braconnage sur les terres de l’extrême-droite, priment sur tout.

    Sans tomber dans le délire mémoriel, ni dans la guerre des mémoires, il est essentiel de persévérer dans une vaste entreprise de renforcement de la mémoire, de la valoriser et de la transmettre dans un souci d’impartialité.
    Les efforts consentis traduisent la volonté politique du président de la République qui souligne que notre histoire demeurera toujours au premier plan des préoccupations de l’Algérie nouvelle et de sa jeunesse, une histoire que nous ne saurions, en aucun cas, omettre dans nos relations avec l’étranger.

    L’institution par le Président de la Journée nationale de la Mémoire, en reconnaissance des grands sacrifices consentis par le peuple algérien lors des massacres du 8 mai 1945, est une preuve du devoir de fidélité à ceux qui sont morts pour le pays.

    De nombreux signes montrent que les Algériens demeurent attachés à leur histoire et reviennent sur leur passé de manière de plus en plus objective, dépassionnée, en dévoilant ses ombres et ses lumières, en brisant progressivement les tabous et la censure.

    Les faits sont désormais traités avec rigueur par les chercheurs qui, dans la quasi majorité des cas, rompent avec une certaine rhétorique qui ne convainc plus personne, qui éloigne plus qu’elle n’attire.

    Bien sûr, beaucoup de progrès restent à accomplir, comme par exemple, favoriser l’émergence d’une école historique, penser à une génération d’historiens hautement qualifiés à même de prendre en charge un domaine de recherche névralgique.

    Nous sommes sur la bonne voie, il suffit juste de jeter un coup d’œil sur les catalogues des maisons d’édition pour s’apercevoir que les choses bougent. La part consacrée à l’histoire prend de plus en plus d’importance et les sujets traités sont d’une grande audace et d’une probité intellectuelle manifeste.

    Parallèlement au nécessaire développement des méthodes d’enseignement de l’histoire, il y a lieu de mettre à profit les médias et les réseaux sociaux, à travers des contenus pertinents.

    Thème d’un colloque organisé par le ministère de la Défense : La révolution a ébranlé les fondements du colonialisme

    «Dans le cadre des célébrations du 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Guerre de libération nationale, monsieur le général-major Sabaa Mabrouk, directeur de la communication, de l’information et de l’orientation de l’état-major de l’Armée nationale populaire, a présidé, mercredi, la cérémonie d’ouverture d’un colloque historique intitulé «Révolution de Novembre 1954: les prémices, le parcours et les dimensions», organisé au niveau du centre national d’études et de recherche dans l’histoire militaire algérienne/1er RM, en présence de cadres des structures du ministère de la Défense nationale» indique un communiqué du MDN.

    Lors de son intervention, le général-major a souligné «la nécessité de préserver la mémoire nationale à travers l’organisation de telles conférences à caractère scientifique et qui permettent de contribuer à l’édification d’une culture historique qui met en exergue les valeurs nobles ayant marqué la glorieuse guerre de libération».

    «L’organisation de ce colloque historique intervient la veille des célébrations du 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Guerre de libération nationale, cette révolution qui a ébranlé les fondements du colonisateur français et brisé son emprise et sa tyrannie, et a mis en échec ses tentatives de garder l’Algérie soumise à sa domination. Cette révolution qui a arraché la victoire grâce à une unité nationale forte et solide, rassemblant la volonté du peuple algérien et la détermination de l’Armée de libération nationale en dessinant une épopée exceptionnelle dans l’histoire de l’humanité.»

    EL MOUDJAHID, 28/10/2021

  • L’Algérie décline la conférence de Paris sur la Libye

    L’Algérie décline la conférence de Paris sur la Libye. Paris a l’intention d’organiser une conférence internationale sur la Libye et l’Algérie n’avait pas confirmé sa participation.

    L’agence de presse française a rapporté que le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a rencontré son homologue algérien, Ramtane Lamamra, en marge de la réunion ministérielle de l’Union africaine et de l’Union européenne, dans la capitale rwandaise Kigali.

    Les raisons de cette réunion « à l’arraché » ont été divulguées par la France, puisque l’agence française est le seul média à avoir rapporté la nouvelle, et la déclaration est venue de la France également, et exactement du ministre des affaires étrangères, Le Drian, et la preuve est que tous les médias qui ont rapporté cette nouvelle, l’ont citée à partir d’une seule source qui est l’Agence France-Presse.

    Ce qui est étrange, c’est que le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, qui a l’habitude d’annoncer la moindre de ses actions par le biais de son propre compte sur le site de micro-blogging « Twitter », n’a pas mentionné sa rencontre avec le chef de la diplomatie française à Kigali.

    Selon l’agence de presse française, M. Le Drian aurait déclaré : « J’ai rencontré M. Lamamra par hasard et nous avons eu un entretien complaisant », portant notamment sur le processus de transition politique en Libye, qui fera l’objet d’une conférence internationale le 12 novembre 2021 à Paris, la capitale française.

    Pour en revenir au compte de Lamamra sur Twitter, nous trouvons de nombreux tweets dans lesquels il parle de réunions avec des responsables européens et africains, notamment ceux dans lesquels il évoque une « réunion fructueuse avec mes collègues, les ministres des affaires étrangères de l’Angola et de l’Afrique du Sud sur les principaux résultats de la réunion ministérielle de l’Union africaine et de l’Union européenne ».

    Il a également tweeté dans un autre, dans lequel il a évoqué des « séances de travail et des réunions avec plusieurs collègues africains et européens en marge de la réunion ministérielle de l’Union africaine et de l’Union européenne », et publié des photos de lui avec cinq responsables africains et européens, sans compter le ministre français des Affaires étrangères.

    Outre d’autres tweets accompagnés de photos, il s’agissait de rencontres avec le président rwandais Paul Kagame, son ministre des affaires étrangères Vincent Perrota, et la ministre des affaires étrangères de la République centrafricaine, Sylvie Baibo Timon.

    Parmi tous ces tweets, on ne trouve pas une seule photo du ministre algérien des affaires étrangères en compagnie de son homologue français.

    L’agence de presse française a parlé de la rencontre des ministres des affaires étrangères des deux pays en marge des réunions de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre à New York, c’est-à-dire avant l’éclatement de la crise diplomatique entre les deux pays.

    Elle n’a pas indiqué qu’ils se sont rencontrés, ce qui signifie que la « coïncidence » de Kigali est la première entre les chefs de la diplomatie de l’Algérie et de Paris depuis l’éclatement de la crise il y a environ un mois.

    La France a l’intention d’organiser une conférence internationale sur la Libye dans la capitale française, Paris, le 12 novembre, et l’agence de presse française a déclaré que l’Algérie n’avait pas confirmé sa participation à cette conférence, ce qui indique implicitement que la France a invité l’Algérie, mais n’a pas reçu de réponse positive de sa part.

    Le souvenir des relations algéro-françaises rappelle un incident survenu dans les années 90 du siècle dernier, entre l’ancien président Liamine Zeroual et son homologue français de l’époque, Jacques Chirac, en marge des travaux de l’Assemblée générale des Nations unies, où le président français a voulu rencontrer son homologue algérien loin des objectifs des caméras, mais le président Zeroual a refusé cette rencontre en raison de la condition préalable française.

    Les relations algéro-françaises connaissent une tension sans précédent, après les déclarations provocatrices et irresponsables du président français Emmanuel Macron, dans lesquelles il a mis en doute l’existence d’une nation algérienne avant la brutale occupation française de l’Algérie en 1830.

    En réaction, l’Algérie a rappelé son ambassadeur de France et a empêché les avions de guerre français de passer dans l’espace aérien algérien. Ce développement signifie que la fuite de la partie française de la réunion de Kigali des chefs de la diplomatie des deux pays est intentionnelle.

    Mohamed Meslem

    Echouroukonline, 27/10/2021

  • Algérie-Maroc: Les problèmes ont commencé en 1957

    Algérie-Maroc: Les problèmes ont commencé en 1957. C’est ce qu’a déclaré Daho Ould Kablia au Forum d’El Moudjahid.

    Lors de son exposé sur la création de la radio secrète du FLN, le président de l’association des anciens du MALG a mis en évidences l’assistance fournie, à la cause nationale, par les Marocains à l’époque. Paradoxalement, une centaine de médias du voisin de l’Ouest s’investissent aujourd’hui dans une propagande contre l’Algerie.  » L’aide, qui ne provenait du Maroc, était celle du peuple. Le roi Mohamed 5 était sincère dans son soutien à notre cause. Bien que les problèmes avec le Makhzen ont commencé en 1957, quand Allal Fassi a conditionné son aide à la révolution par la restitution des terres qui appartiennent à notre pays  » a corrigé l’ancien moudjahid et ancien ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. Il a rapporté que les révolutionnaires lui ont rappelé alors que la Maroc a obtenu son indépendance en 1956 gr‚ce aux luttes des Algériens.  « Hassan II gardait une rancune contre l’Algerie parce qu’elle ne l’a pas soutenu sur le dossier du Sahara occidental » a rapporté l’ancien malgache.

    Il a rappelé, à l’occasion que le président Houari Boumediene a expulsé les Marocains, résidents en Algérie en 1975, à cause de la rencontre du roi Hassan II avec le président Mauritanien sans associer le chef de l’Etat algérien. Hassan II et Mohamed 6 ont de vieilles amitiés avec Israël, que le Maroc veut actuellement ramener à nos portes. Nous ne l’accepterons jamais. Je ne pense pas qu’il y aura un règlement de la crise du moment qu’elle a atteint ce niveau de pourrissement  » a estimé Daho Ould Kablia.

    La rupture de fourniture en gaz se précise

    Après avoir rompu officiellement ses relations diplomatiques avec le Maroc en août dernier, l’Algérie semble déterminée à passer à l’action, concernant la fourniture en gaz naturel à ce pays via le gazoduc Maghreb-Europe.

    Selon trois sources concordantes en lien direct avec le dossier, citées par l’agence Reuters, l’Algérie cessera de fournir le gaz naturel au Maroc via le gazoduc Maghreb-Europe à partir du 1er novembre prochain. Pour ce qui est de l’Espagne, qui est desservie en gaz via le gazoduc MaghrebEurope de 13,5 milliards de mètres cubes, l’Algérie continuera de l’approvisionner via le gazoduc sous-marin Medgaz d’une capacité annuelle de 8 milliards de m3 qui ne passe pas par le Maroc, indique-t-on encore. Cela confirme donc les déclarations du président de la République à ce sujet. Le 11 octobre dernier, Tebboune avait déclaré lors de sa rencontre périodique avec les représentants de médias nationaux. : « Nous avons convenu avec les amis espagnols de les approvisionner en gaz naturel via le gazoduc Medgaz » .

    Cependant, des analystes, cités par la même source, estiment que les problèmes techniques liés aux projets d’extension de la capacité du gazoduc Medgaz, menés par l’Algérie, pourraient aggraver la crise énergétique en Espagne au moment où les factures de gaz explosent en Europe.

    L’Algérie décide de ne pas renouveler l’accord d’approvisionnement avec le Maroc

    Concernant l’approvisionnement du pays voisin en gaz, l’Algérie avait fait allusion, en ao˚t dernier, à la possibilité de mettre fin en octobre aux exportations de gaz naturel vers le Maroc. Ces dernières sont estimées à un milliard de mètres cubes, utilisés pour produire environ 10% de l’électricité du royaume. L’Algérie a donc décidé de ne plus renouveler l’accord d’approvisionnement avec le Maroc, selon une source au sein de la société publique Sonatrach et deux sources gouvernementales algériennes, citée par l’agence Reuters.

    Pour rappel, un haut responsable marocain avait évoqué, début du mois en cours, d’éventuelles discussions avec l’Espagne sur la possibilité d’inverser le flux d’un gazoduc au cas o˘ l’Algérie ne renouvellerait pas l’accord d’approvisionnement. Il convient également de noter que l’Algérie est le plus grand fournisseur de l’Espagne en gaz naturel, couvrant près de la moitié de sa demande de gaz via le gazoduc MaghrebEurope. En cas de perturbations de l’approvisionnement, l’Algérie fera recours à des navires pour transporter du gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Espagne, ajoute la même source.

    Le Maghreb, 27/10/2021

  • Daily Sabah parle d’un axe Alger-Moscou-Ankara

    Daily Sabah parle d’un axe Alger-Moscou-Ankara. Malgré les provocations constantes de la France, Ankara et Alger ont trouvé l’élan pour renforcer leurs liens bilatéraux

    L’année 2021 se termine avec des développements diplomatiques drastiques qui ont amélioré les relations entre l’Algérie et la Turquie. Au lendemain de l’appel du ministre algérien de l’énergie, Mohamed Arkab, à former un nouveau partenariat avec la Turquie dans les secteurs de l’énergie et des mines dans le cadre de la nouvelle réglementation algérienne sur les hydrocarbures, les relations dans le domaine de l’énergie ont pris de l’ampleur. Le coût total du projet bilatéral s’élève à environ 1,4 milliard de dollars (13,35 milliards de TL). La société turque Renaissance Holding, qui est considérée comme l’une des plus grandes entreprises internationales de construction au monde, détient une participation de 66 %, tandis que la société pétrolière nationale algérienne Sonatrach en possède 34 %. Le projet vise à produire du plastique polypropylène utilisé dans plusieurs industries, notamment l’automobile et le textile.

    L’accord Algérie-Turquie a été lancé en janvier 2020 à la lumière de la visite d’État du président Recep Tayyip Erdoğan en Algérie après la victoire électorale d’Abdelmadjid Tebboune. En fait, la visite d’Erdoğan a porté l’importance stratégique de l’Algérie pour la Turquie à un nouveau sommet. Le gouvernement turc a offert des incitations économiques et culturelles clés à l’Algérie qui ont permis aux deux pays de conserver leurs besoins et intérêts socio-économiques et géoéconomiques.

    Hésitation et observation

    En Algérie, avant le projet, on attendait des décisions audacieuses pour un rapprochement stratégique avec la Turquie. Le nouveau chef de l’Algérie était hésitant, mais en même temps, un changement de politique étrangère se profilait à l’horizon. En raison de la pandémie du COVID-19, l’Algérie a connu une lutte politique interne et a été soumise à des agendas constitutionnels et institutionnels. D’un côté, il y avait la résistance tenace de l’héritage anti-ottoman francophone et arabophone. De l’autre, les lobbies aisés et pro-France d’Alger et de Paris. Tous n’ont pas empêché Tebboune de faire le choix de renforcer les relations entre la Turquie et l’Algérie.

    Pendant ce temps, les ambassadeurs respectifs des deux pays ont travaillé sans relâche à un rapprochement stratégique entre les deux nations. L’ambassadeur d’Algérie à Ankara, Mourad Adjabi, à l’origine de la diplomatie proactive entre les deux nations, a été appelé pour une autre mission à Gaborone, au Botswana. Il convient de mentionner le rôle des ambassadeurs des deux pays, son excellence Adjabi et son excellence Mahinur Özdemir Göktaş, l’ambassadeur de Turquie en Algérie, car ils ont injecté du sang frais dans les relations froides qui existaient depuis des décennies entre les deux nations.

    Les relations autrefois glaciales n’ont fait l’admiration que des laïcs fanatiques dans les médias nationaux, notamment les sources francophones imprimées, qui ont tenté de ternir le leadership de la Turquie dans la région, en utilisant des arguments fallacieux contre Ankara et Erdoğan.

    La goutte d’eau qui a fait déborder le vase

    Entre-temps, une crise diplomatique permanente a éclaté entre Alger et Paris. Cette crise est constamment provoquée par les décisions et les déclarations du président français Emmanuel Macron pour des ouï-dire électoraux. Par exemple, ses déclarations controversées sur l’épineuse question des pays du Maghreb et du Sahel en situation irrégulière et de l’expulsion des immigrés vers leur pays d’origine. Sur cette question, les autorités diplomatiques algériennes en France ont refusé de poursuivre le processus d’expulsion pour des raisons juridiques et de sécurité nationale. En conséquence, Paris a réagi en restreignant sévèrement les visas accordés aux citoyens d’Algérie, du Maroc et de Tunisie. Néanmoins, Alger a utilisé l’outil diplomatique classique, en appliquant le principe de réciprocité. Mais la goutte d’eau qui a fait déborder le vase des relations tumultueuses entre les deux pays est sans aucun doute la déclaration amateur de Macron sur l’histoire de la nation algérienne. Dans une opération de charme de l’électorat, le président français a rencontré un groupe de jeunes d’origine algérienne, qui, respectueusement, connaissent bien la sanglante guerre de libération de l’Algérie (1954-1962).

    Chronologiquement, depuis l’élection de Tebboune, les relations entre l’Algérie et la France sont passées de « amour-haine » à « faisons une pause » par moments. Macron et les lobbies influents de l’État profond français à Paris n’ont pas avalé la chute du système du défunt président algérien Abdelaziz Bouteflika et des oligarques qui ont sponsorisé la campagne présidentielle de Macron en 2017. Ils ont parié sur les ramifications des manifestations du Hirak de 2019, en espérant que les relations entre les deux pays continueraient à faire comme si de rien n’était.

    Au contraire, Alger a donné le ton et la conduite politique, en montrant de nouveaux impératifs. Cela a commencé par une nouvelle doctrine militaire établie dans la Constitution de novembre 2019, puis des déterminants et des objectifs de politique étrangère ont été fixés. Au sein de ces nouveaux déterminants et objectifs de politique étrangère, la démystification des relations entre l’Algérie et la France est mise en avant à tous les niveaux puisque le pays choisit de suivre un nouveau paradigme diplomatique consistant à multiplier ses partenariats basés sur le respect mutuel.

    Alger a désormais choisi ses alliés stratégiques en fonction de sa sécurité nationale et de ses intérêts économiques – une évolution que Paris ne voulait pas voir. La politique étrangère de Paris a récemment obtenu de mauvais résultats dans les domaines transatlantique, indo-pacifique, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) et du Sahel. Par conséquent, le prestige diplomatique et l’ »hégémonie » de la France dans le monde sont en déclin.

    Alger n’a pas hésité à prendre position contre Paris au sujet des mesures sur les visas et de la déclaration arrogante de Macron contre les autorités algériennes. Alger a bougé contre Macron, rappelant son envoyé à Paris et interdisant les avions militaires français dans son espace aérien national. Dans ce jeu de baseball diplomatique, le récit de l’histoire est en train de changer l’histoire post-moderne, maintenant le home run de l’Algérie contre la France a changé l’équilibre, et va probablement lisser les relations prudentes Turquie-Algérie.

    Amateurisme et conséquences

    Ce que Macron a fait en trois semaines (provoquer les dirigeants algériens avec une réunion solennelle avec la communauté harki, imposer des mesures sévères sur les visas et la déclaration stupéfiante sur l’histoire nationale de l’Algérie) a démontré l’amateurisme diplomatique du président français et n’a fait qu’encourager les partisans de la Turquie en Algérie et à l’étranger à proposer une trajectoire crédible pour contrer la politique étrangère idéologisée et le paradigme néocolonial de Paris.

    Dans ce contexte favorable, les nouveaux dirigeants algériens semblent trouver un nouveau moyen de percer la France et de se positionner comme des partenaires sérieux, plutôt que des sous-fifres. Telle est la mentalité adoptée par les nouveaux dirigeants algériens. Les récents développements au Sahel, combinés au retour remarquable de la diplomatie active et préventive de l’Algérie, tant au Sahel que sur le continent africain, s’immiscent beaucoup dans les paires.

    Les analystes affirment que la principale raison de la crise diplomatique actuelle entre Alger et Paris est le Mali. Qu’est-ce que le Mali a fait de mal ? Les autorités militaires maliennes de Bamako ont manifesté leur colère envers Paris depuis le coup d’État militaire de l’année dernière. Elles ont récemment salué le rôle de la Russie au Mali – une position qui n’aurait pas été acceptable sans l’accord d’Alger. La géopolitique remodèle le paysage de l’ensemble de la région du Sahel et de nouvelles puissances régionales sont en train d’émerger, c’est-à-dire que la Turquie gagne en position au Sahel. Le Parlement turc a voté pour prolonger d’un an le déploiement de troupes au Mali et en République centrafricaine dans le cadre de la mission de maintien de la paix de l’UE approuvée par les Nations unies.

    L’axe Alger-Moscou-Ankara qui se met en place est une autre épine dans le pied de la France que Paris ne veut pas accepter. Ce qui était autrefois l’arrière-cour de la France est en train de disparaître. Tous ces développements rapides irriteraient Macron, qui doit faire face à une saison électorale difficile. Cette élection présidentielle cruciale a atteint un niveau de stupidité sélective semblable à la narration sélective de l’histoire dictée par Macron et Eric Zemmour, le chouchou des islamophobes français, qui remettent en cause l’Algérie et banalisent les atrocités françaises diaboliques en Algérie.

    Pourtant, Macron aime bien le journaliste controversé Zemmour. L’un est président et l’autre veut être le prochain président. Les deux politiciens utilisent l’histoire et la culture dans des paramètres néocoloniaux pour séduire leurs électeurs respectifs.

    En somme, l’histoire a injustement séparé les deux braves nations et les peuples d’Algérie et de Turquie. Aujourd’hui, les deux pays partagent des positions géopolitiques et géoéconomiques alors qu’une nouvelle génération de politiciens, de diplomates et d’universitaires dans les deux pays manifestent leur volonté pour le processus de réunification que la France considère comme acquis depuis six décennies.

    L’Algérie est à l’aube du 60e anniversaire de son indépendance, qui l’a libérée de la plus dure des occupations et de la plus sanglante des guerres pendant 132 ans. Le temps est venu pour les nations de renouer avec leur histoire commune, leurs civilisations profondes et d’accomplir leur destin en appelant à une renaissance.

    BY ABDENNOUR TOUMI, expert Afrique du Nord au Centre d’Etudes Stratégiques du Moyen-Orient (ORSAM)

    Daily Sabah, 28/10/2021

  • Algérie-France: Le Mali au centre de la crise

    Algérie-France: Le Mali au centre de la crise. Le Monde a révélé que parmi les questions, qui alimentent la discorde algéro-française, figure en bonne position la situation sécuritaire au Sahel et l’entrée en scène de la Russie et l’intention exprimée par les autorités de transition au Mali de recourir aux services de la société de sécurité Wagner.

    La crise ouverte entre Alger et Paris tend à s’éterniser. Ce n’est pas un simple avis, mais un constat fait par des observateurs avertis et basé sur des éléments concrets. Serein pour quelque temps, le ciel entre les deux pays s’est couvert de nuages, notamment après les propos du président français, franchement hostiles à l’égard de l’Algérie, son régime et même son histoire.

    La sortie inédite d’Emmanuel Macron, qui s’était permis de s’ingérer dans des questions propres à l’Algérie et à son système de gouvernance avait irrité au plus haut degré les dirigeants algériens. Ceux-ci ont riposté conformément aux traditions diplomatiques, sans jamais outrepasser les règles conventionnelles en matière de relations entre les pays. Les déclarations du chef de l’Etat français ont longtemps laissé penser que la discorde portait seulement sur la question mémorielle et le problème posé par l’immigration clandestine. Avant que le quotidien Le Monde, qui s’est transformé en porte-parole de l’Elysée n’évoque le dossier malien.

    Dans un article publié vendredi dernier, la publication parisienne, ouvertement alignée sur les positions de l’Elysée, faut-il le signaler, a révélé que parmi les questions, qui alimentent la discorde algéro-française, figure en bonne position la situation sécuritaire au Sahel et l’entrée en scène de la Russie et l’intention exprimée par les autorités de transition au Mali de recourir aux services de la société de sécurité Wagner. A cela, il faut ajouter la décision prise par l’Algérie de fermer son espace aérien aux avions de l’armée française en opération au Mali depuis 2013.

    La France, qui a décidé auparavant de réduire sa présence militaire dans le nord du Mali a été, selon des sources françaises, engluée dans d’insolubles problèmes de tout ordre, qui ont eu un impact négatif sur la protection de ses énormes intérêts économiques et stratégiques dans le sud du Mali, le Burkina Faso et surtout le Niger et ses gisements d’uranium. Sans le dire explicitement, la France espérait que l’armée algérienne prenne le relais au nord du Mali. Mais cette perspective n’a jamais été évoquée par l’Algérie, malgré l’amendement de la Constitution, qui offrait la possibilité à l’ANP de participer à des opérations de maintien de la paix en dehors des frontières du pays.

    En juin dernier, Abdelmadjid Tebboune s’était engagé à ne jamais laisser le nord du Mali devenir un « sanctuaire pour les terroristes », mais a ajouté que la solution ne réside nullement dans une intervention militaire algérienne. « Les éléments de l’ANP ne seront jamais sacrifiés pour de l’argent, comme le font les mercenaires », a précisé le chef de l’Etat lors de la rencontre périodique avec les responsables de médias nationaux.

    Alors qu’est-ce qui fait agiter Paris ? Apparemment ce sont les négociations entamées par les autorités maliennes avec la société Wagner, considérée comme le bras armé de la Russie. L’irruption au Sahel de la Russie, considéré comme un allié stratégique de l’Algérie inquiète la France et les Européens au plus haut niveau.

    « Sur le Mali, le ministre français des Affaires étrangères a alerté son homologue russe sur les conséquences graves d’une implication du groupe Wagner dans ce pays », a indiqué le 24 septembre le Quai d’Orsay. Secrètement, Paris soupçonne Alger de soutenir l’intervention des Russes.

    Le porte-parole du MAE a beau démentir, en dénonçant, « une manipulation grossière et malveillante ». Mais le journal Le Monde, qui est une voix autorisée, pense le contraire. Tout indique donc que la question du Sahel, qui constitue la pomme de discorde entre l’Algérie et la France.

    M.M

    L’Est Républicain, 24/10/2021

  • Détérioration des relations Algérie-Arabie-Qatar

    Détérioration des relations Algérie-Arabie-Qatar. La cause : Les problèmes de l’Algérie avec le Maroc.

    Les relations entre l’Algérie et certains pays du golfe Persique, notamment l’Arabie saoudite et le Qatar, se sont récemment détériorées en raison des problèmes de l’Algérie avec le Maroc.

    Après avoir rompu ses relations avec le Maroc, l’Algérie a rejeté plusieurs offres de médiation du Koweït, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis pour résoudre le conflit et a refusé d’inscrire la question à l’ordre du jour de la récente réunion des ministres arabes des affaires étrangères.

    L’establishment politique et les médias algériens estiment que le refus par Alger des offres de médiation a conduit l’Arabie saoudite à réagir en se prononçant en faveur de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, comme l’a fait le représentant permanent de l’Arabie saoudite à l’ONU il y a quelques jours.

    Par ailleurs, le journal Al Shuruk, proche des autorités saoudiennes, a confirmé que la position de Riyad était en fait une réaction au « non » algérien.

    Dans la même veine, le site Algerie Patriotique s’en prend à l’Arabie Saoudite dans un article intitulé « Le régime criminel des Saoudiens menace l’Algérie aux Nations Unies ».

    Le site web de la chaîne de télévision algérienne An Nahar a également rapporté que les déclarations des représentants permanents de l’Arabie saoudite et du Qatar à l’ONU sur le Sahara occidental ont suscité la colère des milieux politiques en Algérie.

    Au sein de la 4ème Commission de la 76ème Assemblée Générale des Nations Unies, l’Arabie Saoudite et le Qatar ont soutenu les efforts du Maroc pour parvenir à une « solution politique réaliste » au problème du Sahara.

    « Riyad rejette toute attaque contre les intérêts suprêmes ou la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume frère du Maroc », a déclaré Abdallah al Muallimi, représentant permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’ONU.

    Selon la chaîne de télévision An Nahar, « les déclarations des ambassadeurs saoudien et qatari interviennent à un moment où la communauté internationale ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental ».

    « Les déclarations des diplomates saoudiens et qataris ne tiennent pas compte des principes du droit international et des résolutions de la légitimité internationale qui traitent la question du Sahara occidental comme une question de décolonisation et ignorent ce que la Cour internationale de justice de La Haye a décidé en 1975 », a déclaré An Nahar.

    An Nahar a fait référence à la décision du Congrès américain de ne pas autoriser l’ouverture d’un consulat au Sahara occidental, malgré la reconnaissance par Donald Trump de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, après que le Maroc a normalisé ses relations avec le régime israélien.

    Almanar, 25/10/2021