Catégorie : Algérie

  • Algérie. Une voix d’outre-tombe

    Algérie. Une voix d’outre-tombe. Les «enturbannés» du Golfe pensaient certainement qu’ils avaient toujours affaire à cette Algérie passive qui se taisait devant les menaces du petit Qatar, au sein de l’assemblée des «toutous» nommée Ligue arabe

    Les «enturbannés» du Golfe pensaient certainement qu’ils avaient toujours affaire à cette Algérie passive qui se taisait devant les menaces du petit Qatar, au sein de l’assemblée des «toutous» nommée Ligue arabe. Leur soutien à l’expansionnisme marocain est pitoyable. Il exprime la solidarité entre familles réactionnaires imposées à la tête des monarchies arabes et nullement représentatives de leurs peuples. Le moment est venu de rappeler au Qatar et à l’Arabie Saoudite leurs crimes en Irak, Syrie, Libye et Soudan. De montrer les tueries d’écoliers et de malades bombardés au Yémen.

    Le moment est venu de dénoncer tous les crimes de ces Arabes de service ! Le moment est venu où la voix de Boumediène doit ressurgir d’outre-tombe pour faire trembler les traîtres. Comme jadis !

    Maâmar Farah

    Le Soir d’Algérie, 26/10/2021

  • Algérie: L’idée de anglais à la place du français fait débat

    Algérie: L’idée de anglais à la place du français fait débat – Deux ministères ont enjoint leur employés d’utiliser la première l’arabe dans leurs correspondances.

    AA/ Alger / Aksil Ouali

    Le débat sur la généralisation de la langue arabe dans les administrations et le « bannissement » du français refait surface en Algérie. Deux ministères ont émis, il y a quelques jours, des notes adressées à leurs structures internes leurs enjoignant d’utiliser la première langue nationale et officielle, l’arabe, dans leurs correspondances.

    Le département de la Jeunesse et des Sports était le premier à prendre cette décision, jeudi dernier. Dans sa note, datée du 21 octobre courant, le département d’Abderrazag Sebgag ordonne, en effet, « l’usage de la langue arabe dans le domaine de l’enseignement dispensé au niveau des centres de formation du secteur et dans toutes les correspondances émises par les différents services du ministère ».

    « On a fait ce qu’il fallait faire. On a juste demandé de faire usage de la langue nationale dans les correspondances officielles. Et c’est ça le fondement et l’origine », explique le ministre, en réaction à la polémique suscitée par sa note.

    Et d’ajouter : « A l’exception de certains secteurs qui font usage du français sous prétexte qu’ils traitent les choses techniques nécessitant l’usage de langues étrangères… pour ce qui est de notre secteur, on ne risque pas d’avoir ce genre de problèmes. C’est un secteur qui est géré par des jeunes appartenant à la génération de l’indépendance, donc ils maîtrisent tous l’arabe. C’est un acquis pour nous, et ce, afin de valoriser la langue nationale ».

    Le ministre de la Formation professionnelle lui a emboîté le pas, le même jour, en adressant, à son tour, une instruction similaire aux responsables de son département. « Vous êtes priés de généraliser l’utilisation de l’arabe dans le domaine de l’enseignement au niveau des institutions de formation, ainsi que dans toutes les communications et courriers émanant des services du même département », lit-on dans cette note, diffusée sur la page Facebook officielle du ministère.

    Cette décision est motivée par les dispositions de l’article 3 de la Constitution qui stipule que « l’arabe et la langue nationale et officielle » et que « l’Etat œuvre à sa promotion ».

    S’agit-il d’une initiative personnelle des ministres en question ? Pas de réponse pour l’instant. En tout cas, il n’y a aucune instruction du Premier ministre et de la Présidence de la République algérienne dans ce sens.

    – Une loi gelée depuis 1991

    Au début de l’année en cours, l’ancien ministre du Travail, El Hachemi Djaaboub, avait également adressé des instructions sur la généralisation de la langue arabe aux différentes structures de son secteur, habituées à n’utiliser que le français. Appliquée pendant quelques mois, l’instruction a été abandonnée avec le départ du ministre, remercié après la démission du gouvernement d’Abdelaziz Djerad en juin dernier.

    En tout cas, les dernières décisions du ministre de la Jeunesse et des Sports, ainsi que celui de la Formation professionnelle a donné suite à une véritable polémique entre partisans de la généralisation de la langue arabe et les défenseurs de la deuxième langue nationale et officielle du pays, en l’occurrence le tamazight (le berbère).

    Dans une première réaction, l’Association des Oulémas, une organisation religieuse fondée dans les années 1940, a salué la décision et demandé « à ce qu’elle soit généralisée à toutes les administrations du pays ». Cette Association a qualifié le français « de langue du colonisateur qui menace l’identité nationale ».

    Mais pour les militants de la cause amazighe, reconnue officiellement comme deuxième langue nationale et officielle depuis la révision de la Constitution en 2016, « parler uniquement de la généralisation de la langue arabe et synonyme de l’exclusion d’une partie importante de cette identité algérienne et maghrébine ».

    Pour rappel, l’Algérie a adopté, au temps de l’ancien président décédé, Chadli Bendjedid, une loi sur la généralisation de la langue arabe. C’était en 1991. A l’époque, les autorités algériennes ne reconnaissaient pas la langue amazighe. Cependant, le texte n’a jamais été appliqué.

    – Remplacer le français par l’anglais

    En 2019, rappelons-le, un autre débat est né dans le pays. Des voix se sont élevées pour réclamer le remplacement du français par l’anglais, au prétexte de couper « toutes les amarres avec la France, considérée comme la source de tous les malheurs du pays ».

    L’idée commence à prendre forme au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur qui a décidé que l’enseignement au niveau de l’école nationale supérieure de l’intelligence artificielle et de l’école de mathématiques, créées récemment, se fera en anglais.

    La dernière crise diplomatique entre l’Algérie et la France, provoquée par les propos du chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, a accentué la polémique sur la place du français en Algérie. Jusqu’à présent, le pays a adopté le bilinguisme, arabe-français, dans l’administration. Mais c’est la langue française qui est la plus utilisée par les fonctionnaires et les cadres dans leur travail quotidien.

    A l’école, la langue française est enseignée à partir de la 3e année du primaire, avec un volume horaire hebdomadaire de 3 heures.

    A l’université, la politique de l’arabisation, entamée dès les fin des années 1970, a permis de remplacer le français par l’arabe pour toutes les filières des sciences humaines.

    Seulement quelques filières dites techniques sont toujours enseignées dans la langue de Molière.

    Anadolou, 26/10/2021

  • « Le parlement français à la solde des lobbies anti-algériens »

    « Le parlement français à la solde des lobbies anti-algériens ». Comme si le comble de la provocation émanant des hautes autorités officielles françaises –le président Macron- n’a pas suffi pour assouvir leur haine de l’Algérie, le Parlement français en a récemment rajouté une couche.

    Ce qui confirme de facto une intention délibérée de nuire à notre pays. La réponse du parlement national à travers sa deuxième chambre n’a pas été tendre avec l’ancienne puissance coloniale qui reste otage de ses phantasmes révolus. Ainsi, dans une conférence intitulée « Parlement français, halte à la guerre par procuration », organisée hier par l’Assemblée populaire nationale, le bureau et les chefs des groupes parlementaires, représentants de la société civile et des experts, ont disséqué la dernière campagne française dirigée contre l’Algérie. Otages du complexe de colonisateur qui leur colle toujours à la peau, ceux qui incarnent aujourd’hui, tout comme hier d’ailleurs, la culture d’État et politique française, sont à l’affut. Et pour cause, la consolidation de la souveraineté et le grand retour de la diplomatie de l’Algérie aux devants de la scène régionale et africaine semble leur rester en travers de la gorge. Ouvrant le bal de la conférence, le vice-président d’APN chargé des relations extérieures, Moundir Bouden, est allé droit au but : « Le parlement français mène une guerre par procuration au profit des lobbies qui visent à exercer la pression et le chantage contre l’Algérie en s’ingérant manifestement dans ses affaires intérieures », charge-t-il.

    Une réponse au débat indécent récemment organisé à l’Assemblée française sur « la situation en Algérie » lors duquel d’autoproclamés représentants de l’opposition algérienne se sont, toute honte bue, attaqués à leur pays et l’ont poignardé dans le dos depuis l’étranger. Ainsi, ajoute le vice-président de l’APN, le Parlement français ignore jusqu’à la réalité politique algérienne pour « oser » déstabiliser l’Algérie, qualifiant cette acte d’ingérence d’un harcèlement qui dépasse les règles et usages diplomatiques. Dont acte, les personnalités « algériennes » conviées à ce débat tout aussi à la solde des lobbies qui, sous la bannière du parlement français, sont derrière des manipulations en ayant recours à toutes les méthodes et les moyens pour déstabiliser l’Algérie. Comme l’exploitation démagogique de « la démocratie » et des « droits de l’homme » pour déstabiliser l’Algérie sur les plans interne et externe. Et en la matière, l’Algérie n’a de leçon à recevoir de quiconque, réplique le conférencier.

    En tout cas, c’est une entreprise funeste vaine, car « l’Algérie est forte de ses Institutions, de son peuple, de son Président et de son Armée », qui sont déterminés « à traiter équitablement avec tout le monde ». En somme, toute cette agitation française, qui vise à faire abandonner à l’Algérie les questions stratégiques et géostratégiques, sont vouées à l’échec.

    Criminaliser la colonisation française

    Lui emboîtant le pas, le chef du groupe parlementaire du parti FLN, Ahmed Saddouk, a qualifié la sortie du Parlement français de provocations et d’immixtion flagrante dans les affaires de l’Algérie qui a « recouvré entièrement sa souveraineté et retrouvé son statut de puissance géopolitique ». Pour lui, cette tribune est une occasion pour réaffirmer le soutien total du Parlement national à l’Algérie, son Président, ses Institutions, son Peuple et son Armée. Tout comme ses successeurs à la prise de parole, le chef du groupe du premier parti à l’APN plaide pour le projet de criminalisation de la colonisation française et, entre autres, la révision de tous les accords bilatéraux avec la France. De son côté, le chef du groupe des Indépendant, Wahab Aït Menguellet, dira que le Parlement algérien n’ « acceptera jamais les provocations et l’immixtion dans les affaires internes de notre pays. Nous sommes souverains, nationalistes et républicains. Le colonialisme de la France est terminé ! ».

    Adressant une pique à la France, le chef de la deuxième force à l’APN dira que l’Algérie dispose de « grands partenaires amis » pour ne citer que la Russie et la Chine, qui ont toujours été aux côtés de l’Algérie. Abondant dans le même sens, le chef du groupe RND, Mohamed Touil dira qu’à travers la rencontre organisée par Macron à l’Elysée, où il a invité des ressortissants algériens et, ou binationaux, l’intention de nuire à l’Algérie était délibérée. Tout comme d’ailleurs les autres groupes, à savoir le MSP, le mouvement El Binaa et le Front El-Moustakbal qui, tous ont cloué le bec au parlement français et dénoncé son ingérence dans les affaires de l’Algérie.

    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 26/10/2021

  • Algérie : 13 millions de doses cherchent preneurs

    Algérie : 13 millions de doses cherchent preneurs. La campagne de vaccination au ralenti

    La campagne de vaccination en Algérie n’avance pas comme prévu. Selon plusieurs spécialistes, il serait impossible d’atteindre les objectifs tracés par les autorités vers la fin de l’année, à savoir vacciner 70 % de la population cible. Ce qui équivaut à l’immunité collective.

    Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a révélé lundi , à l’issue d’un point de presse tenu à la fin de la cérémonie organisée par l’Agence nationale de sang (ANS), à l’occasion de la Journée nationale des donneurs de sang, que seul 23% de la population cible ont reçu le vaccin. Autrement dit, environ 11 millions de personnes ont reçu la première dose. Cela voudrait dire que plus de 77 % n’ont pas été vaccinés.

    Au début de la campagne, se posait le problème de la disponibilité des doses. Pendant de long mois, l’Algérie ne recevait qu’un nombre très limité de doses. Depuis le problème a été réglé. Selon le ministre de la santé, le pays dispose aujourd’hui de «13 millions de doses de vaccin au niveau de l’institut pasteur et que toutes les wilayas ont leur propre stock.» Mais cette énorme quantité ne trouve pas preneurs, à tel point que les services de santé de plusieurs wilayas ont demandé l’arrêt de l’approvisionnement.

    Devant cette situation, les autorités multiplient les appels aux citoyens pour se faire vacciner. Le ministre de la santé a lancé un appel aux « citoyennes et citoyens d’aller se faire vacciner. Le virus est là, la menace existe ».

    « Cette accalmie est une occasion pour se faire vacciner pour éviter une 4e vague de la pandémie ».

    Une 3e doses disponible

    Pour ce qui est de la possibilité d’avoir une 3e dose de vaccin, le ministre de la Santé a affirmé que toute personne désirant recevoir une 3e dose et ayant reçu sa 2e dose après une période dépassant les six mois « peut se rapprocher des centres de vaccination ». Par ailleurs, le nombre de personnes ayant reçu une et deux doses de vaccin contre la Covid-19 en Algérie est estimée à près de 11 millions, a déclaré M. Benbouzid, regrettant le faible taux de vaccination enregistré dans certains secteurs notamment l’éducation, l’enseignement supérieur, la santé qui n’ont pas dépassé les 20 %, selon le ministre. M. Benbouzid a indiqué, lors du point de presse, qu’il y aura des campagnes de sensibilisation au profit de la population afin de se faire vacciner et se protéger contre le coronavirus.

    Aziz T.

    La Nation, 26/10/2021

  • La BERD accueille l’Algérie comme son dernier actionnaire

    La BERD accueille l’Algérie comme son dernier actionnaire. L’Algérie est devenue le 73e actionnaire de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) en achevant le processus d’adhésion.

    L’Algérie a exprimé son souhait de devenir un pays dans lequel la Banque s’engage en investissant et en soutenant des réformes politiques. Les préparatifs de cette étape peuvent maintenant commencer.

    Le président de la BERD, Odile Renaud-Basso, a déclaré : « Nous sommes heureux d’accueillir l’Algérie en tant que dernier actionnaire et nous nous réjouissons de travailler ensemble et de discuter des prochaines étapes de notre coopération commune, notamment pour que l’Algérie devienne un bénéficiaire des opérations de la Banque. »

    Nous nous réjouissons également à l’idée que le pays devienne un bénéficiaire des opérations de la Banque – une étape qui nous permettra d’appliquer notre savoir-faire et notre expérience pour aider à développer le secteur privé, promouvoir des approvisionnements énergétiques durables et améliorer la qualité et l’efficacité des infrastructures du pays. »

    L’Algérie a demandé l’adhésion à la BERD en mars 2020 et le Conseil des gouverneurs de la Banque a ensuite voté en faveur de cette demande. Le processus d’adhésion est désormais achevé avec un échange officiel de documents.

    L’Algérie est située dans la [région du sud et de l’est de la Méditerranée, où la BERD investit déjà et apporte son soutien aux réformes politiques en Égypte, au Liban et en Tunisie, ainsi qu’en Cisjordanie et à Gaza.

    À ce jour, la Banque a investi près de 15 milliards d’euros dans 305 projets à travers la région SEMED dans les domaines des ressources naturelles, des institutions financières, de l’agroalimentaire, de l’industrie manufacturière et des services, ainsi que dans des projets d’infrastructure tels que l’électricité, l’eau et les eaux usées municipales et la modernisation des services de transport.

    La BERD souhaite la bienvenue à l’Algérie, son dernier actionnaire en date
    Adhésion parachevée avec l’échange des documents officiels.

    L’Algérie est devenue le 73e actionnaire de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) à l’issue du processus d’adhésion.

    L’Algérie avait exprimé le souhait de devenir un pays dans lequel la Banque s’engage en matière d’investissement et de soutien aux réformes des politiques publiques. Les préparatifs pour cette nouvelle phase peuvent désormais commencer.

    Comme [la Présidente de la BERD, Odile Renaud-Basso, l’a déclaré :  » Nous sommes heureux d’accueillir l’Algérie, notre dernier actionnaire en date et nous visons à travailler ensemble et à discuter des prochaines étapes de notre coopération conjointe, notamment pour que l’Algérie devienne un pays bénéficiaire des opérations de la Banque. « 

    En mars 2020, l’Algérie avait déposé une demande pour devenir membre de la BERD et le Conseil des gouverneurs de la Banque y avait répondu favorablement par la suite. Le processus d’adhésion est maintenant parachevé avec l’échange des documents officiels.
    L’Algérie se situe dans la [partie orientale et méridionale du bassin méditerranéen] région où la BERD investit et appuie déjà les réformes des politiques publiques en Égypte, en Jordanie, au Maroc, et en Tunisie ainsi qu’en Cisjordanie et à Gaza.

    La Banque a d’ores et déjà consacré quelque 15 milliards d’euros à 305 projets répartis dans la région SEMED. Il s’agit de projets concernant les ressources naturelles, les institutions financières, l’agro-industrie, l’industrie manufacturière et les services, ainsi que de projets d’infrastructures (notamment, électricité, eau et eaux usées) dans les municipalités et modernisation des services de transport.

    BERD, 25/10/2021

  • Algérie. Don de soi

    Algérie. Don de soi. Le don de sang, quant à lui, fait partie de cette générosité que le citoyen manifeste journellement à l’égard d’autrui, qu’il soit simple anonyme ou dans le cercle des proches.

    Si le peuple algérien devait être caractérisé par une vertu, ce serait la générosité. Le peuple algérien est foncièrement généreux et il le démontre dans la quotidienneté à travers des actions caritatives et chaque fois qu’une situation l’exige de manière plus exceptionnelle où ce sentiment se traduit par un élan de solidarité à la hauteur de la nécessité. Il suffit de se rappeler le dramatique été dernier durant lequel une vague d’incendies a déferlé sur le nord du pays, jetant des populations entières dans un état de dénuement tel que seule une rare mobilisation pouvait repousser.

    De fait, la solidarité dont a fait preuve le peuple algérien dans son entièreté, nourrie par une générosité sans borne, a tout simplement été incroyable. Le don de sang, quant à lui, fait partie de cette générosité que le citoyen manifeste journellement à l’égard d’autrui, qu’il soit simple anonyme ou dans le cercle des proches.

    Faire un don de sang, c’est faire don de soi, et les Algériens, en dépit de toutes circonstances défavorables, n’ont pas l’égoïsme chevillé au corps. Malgré la pandémie de la Covid-19, la collecte de sang n’a pas cessé et les donneurs n’ont pas déserté, de sorte que les patients en besoin d’une transfusion sanguine ont continué à être pris en charge sans difficulté particulière.

    La célébration de la Journée nationale des donneurs de sang a été instituée à point nommé pour rendre hommage à ces milliers de volontaires qui font tous les jours don de vie à des concitoyens mis en danger de mort par une santé défaillante ou un accident létal, tout en constituant aussi une occasion pour sensibiliser à la noblesse de ce geste qui, dans d’autres sociétés moins enclines aux bons sentiments, est souvent actionné par un seul incitateur, l’argent.

    L’importance du don de sang restera intacte tant que la science n’a pas réussi à trouver un succédané au sang humain. Bien sûr, de grands progrès ont été accomplis dans la fabrication d’un sang artificiel et universel, c’est-à-dire qui pourrait être transfusé à tout patient, indépendamment de son groupe sanguin, mais toutes les difficultés n’ont pas été encore résolues car le sang humain est un liquide complexe.

    C’est sûrement la solution d’avenir, mais en attendant la mise au point d’un substitut sanguin d’une efficacité prouvée, le don de sang reste irremplaçable, et le donneur volontaire, un auxiliaire précieux du système de santé et un exemple à suivre dans les autres aspects de la vie sociale.

    Ouali Mouterfi

    Dalila, donneuse de sang : «La bénédiction divine est ma seule rétribution»

    Donner du sang a été pour Dalila une curiosité. Elle avait à peine 20 ans lorsqu’elle a fait son premier don à la banque de l’hôpital Mustapha-Pacha d’Alger.

    «J’étais avec ma mère en train de déambuler dans la capitale, à faire les vitrines. Pour se rendre de la rue Larbi-Ben M’hidi à celle de Didouche-Mourad, il fallait passer par la Grande-Poste. Arrivées sur l’esplanade de cette dernière, j’avais remarqué la présence d’un camion de prélèvements du CHU Mustapha-Pacha d’Alger sur lequel était écrit ‘‘donner son sang, c’est sauver une vie’’. J’ai dit à ma défunte ma mère, tiens, et si j’allais donner un peu du mien. Elle n’avait trouvé aucune objection, mais elle m’avait encouragé à le faire. Je suis rentré dans le camion. Je me suis fait piquer et j’ai vu du sang couler dans un petit tuyau vers une poche. Une fois remplie, l’infirmerie me dit que Dieu te bénisse ma fille. J’avais les larmes aux yeux tant j’étais émue par son propos. Et dire que je n’avais que 20 ans.» Depuis ce jour,il n’a cessé de donner de son sang. Aujourd’hui, la cinquantaine entamée, femme au foyer et mère de deux enfants, elle semble encore heureuse d’avoir franchi la porte de ce camion collecteur de sang. A raison de 3 dons par année, Dalila a dépassé le cap de 100 dons. Avant qu’on lui fixe la périodicité, elle ne ratait aucune occasion pour donner de son sang. «A chaque fois que je vois un camion, je m’arrête pour donner un peu de mon sang, et ce, avant qu’un médecin m’explique que les femmes ne doivent faire don de sang qu’une fois tous les quatre mois», indique-t-elle.

    Plus de 100 dons

    Depuis cette première expérience, Dalila, qui habite Tizi-Ouzou et coule des jours heureux avec son mari et ses deux enfants, a toujours été au rendez-vous. Mieux, elle a même inculqué cette habitude à son fils. «J’ai lu sur une page Facebook que le CTS de Tizi-Ouzou avait appelé à un don de sang pour un malade. J’ai pris mon fils et nous sommes allés donner le nôtre sans réfléchir.» Etant répertoriée sur le fichier national des donneurs de sang, elle est souvent appelée pour les besoins d’un malade qui a le même rhésus qu’elle. Il reste que la maladie de son défunt père allait lui faire tourner le dos à cette action caritative. «Lorsqu’on m’avait remis ma carte de donneur bénévole, on m’avait dit que si un jour j’étais dans le besoin, il me suffisait de remettre cette carte à n’importe quel CTS ou banque de sang pour que l’on me serve ce dont j’avais besoin. Malheureusement, ma carte n’a pas servi à grand-chose. Mon père, qui était hospitalisé au CHU de Tizi-Ouzou, avait besoin de sang et j’ai reçu un cinglant refus du responsable du CTS de Tizi-Ouzou me disant que ma carte ne m’ouvrait aucun droit. Sur quoi, j’avais juré de ne plus remettre les pieds dans un CTS. Mais une fois la colère passée, j’ai repris mes habitudes avec un réel bonheur», dit-elle encore avant de conclure : «Je sais que c’est un geste banal mais ô combien important. Je ne cesse de revoir cet écriteau que j’ai vu pour la première fois à la Grande-Poste et qui me pousse et m’incite à donner encore. Je n’attends rien en retour. La bénédiction divine est ma seule rétribution.»

    Rachid Hammoutène

    Horizons, 25/10/2021

  • L’Etat renonce à sa part des bénéfices de Sonatrach et Sonelgaz

    L’Etat renonce à sa part des bénéfices de Sonatrach et Sonelgaz, deux géants économiques en Algérie.

    Lors de son audition par les membres de la commission des Finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale sur le projet de loi de Finances pour 2022, le Premier ministre ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, a fait une annonce importante : l’Etat renonce à ses quotes-parts sur les bénéfices du groupe pétrolier Sonatrach et du groupe Sonelgaz, fournisseur historique des énergies électrique et gazière.

    Cette décision a été prise pour permettre aux deux entreprises de se developer davantage et d’accroître leurs investissements. En clair, l’Etat leur offre l’opportunité de « réinvestir la totalité de leurs revenus dans l’extension de leurs activités respectives ». La perte substantielle de ressources financières, dans une conjoncture marquée par un profond déficit du budget de l’Etat, sera compensée par un recours probable à l’endettement intérieur, a suggéré le Premier ministre, dans des réponses aux préoccupations des membres de la commission parlementaire susmentionnée. Il a rappelé, en outre, que le projet de loi de finances pour 2022, a été élaboré sur la base d’un prix de référence du baril de pétrole fixé à 45 $ alors que le cours actuel du brut dépasse la barre de 82$.

    L’excédent budgétaire afférent à l’exportation des hydrocarbures, versé dans le Fond de régulation des recettes, servira à absorber le différentiel des dépenses à consentir, a-t-il précisé. Selon une vision prospective du gouvernement, « la balance commerciale devrait réaliser son équilibre en 2022 enregistrant un excédent de 1,3 milliard de dollars en 2023 et de 0,7 milliard de dollars en 2024 grâce à la hausse progressive des exportations et la baisse des importations ».

    Selon ses propres prévision fondées sur le bilan du premier semestre de l’année, le groupe pétrolier devrait engranger, à la fin de 2021, entre 30 et 33 milliards de dollars. Théoriquement, environ 15% de ces dividendes devraient être versés au Trésor public en sus d’un montant variable au titre de la fiscalité pétrolière.

    Soulef B.

    La patrie news, 25/10/2021

  • Algérie. Nouveautés concernant le visa pour la France

    Algérie. Nouveautés concernant le visa pour la France. VFS Global précise que certaines catégories de demandeurs peuvent se présenter sans rendez-vous.

    Le centre chargé de la collecte des dossiers de visas pour la France à Alger, VFS Global a publié, ce dimanche 24 octobre, une note importante concernant les rendez-vous de dépôt des demandes de visa. Le prestataire de service précise que certaines catégories de demandeurs peuvent se présenter sans rendez-vous.

    VFS Global Algérie explique qu’« à partir du dimanche 24 octobre 2021, les conjoints des ressortissants français, ou de l’Union européenne (UE), ou de l’Espace économique européen (EEE), ainsi que leurs enfants de moins de 18 ans pourront se présenter sans rendez-vous au centre VFS pour la France à Alger pour déposer leur demande de visa », indique le communiqué.

    Ces catégories de demandeurs doivent néanmoins, envoyer une demande en ligne sur le site France – Visas et l’imprimer. Ils doivent également, être munis de l’ensemble des pièces justificatives.

    Dossier par catégorie

    -Conjoints de français : un acte de mariage délivré par une mairie en France ou transcription de l’acte de mariage récent (datant de moins de 6 mois) + le copie de la carte d’identité ou de passeport de conjoint.
    -Conjoints d’un citoyen de l’union européenne : un acte de mariage/fiche familiale + la copie de le carte d’identité ou de passeport de conjoint de l’UE/EE.
    -Enfants étrangers de ressortissant français ou de conjoint étranger âgés de moins de 18 ans : une copie de la carte d’identité ou de passeport des parents + acte de naissance de l’enfant + livret de famille.
    -Enfants de ressortissant EU/EE âgé de moins de 18 ans : une copie de le carte d’identité ou de passeport des parents + fiche familiale/ d’état civil.

    Algérie-expat, 25/10/2021

  • Algérie-Maroc : la guerre des rappeurs

    Algérie-Maroc : la guerre des rappeurs. Dans un clip diffusé sur les réseaux sociaux, un rappeur marocain a tenu des propos orduriers à l’égard de l’Algérie

    Les tensions entre l’Algérie et le Maroc ont pris une dimension inattendue depuis quelques jours suite à une attaque d’un rappeur marocain, visiblement à la solde du Makhzen. Dans un clip diffusé sur les réseaux sociaux, il a tenu des propos orduriers tout en jetant le maillot de l’équipe nationale d’Algérie. Un acte qui lui a coûté cher, puisqu’il a eu droit à une offensive de l’ensemble des grosses pointures algériennes.

    Selon les spécialistes du rap underground DZ, cette guerre qui se poursuit encore a démontré que les qualités des rappeurs algériens dépassent de loin celles des voisins.

    Le Soir d’Algérie, 25/10/2021

  • Redéploiement géostratégique de la diplomatie algérienne

    Redéploiement géostratégique de la diplomatie algérienne. Tout a commencé en février 2020 avec le discours de Tebboune au Sommet de l’UA

    Tout a commencé en février 2020, lorsque le président de la République, Abdemadjid Tebboune, avait livré un discours historique à Addis Abeba, prononcé devant les Chefs d’Etat des pays africains participants au Sommet de l’Union africaine (UA), annonçant le grand retour de l’Algérie sur le Continent noir. Un discours révélateur d’une nouvelle ère de la diplomatie algérienne et d’une nouvelle donnée géostratégique, celle du repositionnement de l’Algérie sur la scène régionale, continentale et mondiale.

    Depuis ce discours du chef d’Etat, la diplomatie algérienne, dirigée par l’ex-ministre des Affaires étrangères Boukadoum puis par le chevronné ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a retrouvé sa place dans le monde. Dans le Bassin méditerranéen, le Grand Maghreb, le Sahel, l’Afrique et le Proche-Orient, toutes ces zones géostratégiques ont fait l’objet d’une nouvelle reconquête de la diplomatie algérienne. L’Algérie est aujourd’hui un pays médiateur dans la crise opposant l’Ethiopie, Soudan et l’Egypte autour de l’exploitation du Grand Nil. Aussi, la diplomatie algérienne joue un rôle capital dans les crises et conflits en Libye, au Yémen, au Mali, au Niger, en Tunisie, où elle a arrivée même à créer un équilibre géopolitique. L’Algérie, pays stabilisateur par excellence, est devenue également un pays clé pour de nombreuses Nations. Elle est déjà convoitée et sollicitée par de nombreux pays et organisations internationales pour de nouvelles relations politiques, économiques, commerciales et surtout stratégiques.

    Ce nouvel élan diplomatique et géopolitique de l’Algérie a été marquant lorsque le pays s’est engagé, en janvier 2020, dans la crise libyenne pour trouver une issue politique, loin des armes, au conflit opposant les deux parties, d’un côté le général Khalifa Haftar, chef suprême de ce qu’on appelle l’Armée nationale libyenne (ANL), et son rival de Tripoli, le Président légitime du Parlement libyen, Aguila Salah.

    L’engagement de l’Algérie pour protéger la Libye d’un sale bourbier a permis, surtout, de rebondir haut et fort la crise libyenne sur la scène internationale, après un laisser-aller de la communauté internationale de plusieurs années. Forte de son passé très honorable dans la médiation dans les conflits armés et de sa diplomatie aguerrie dans le traitement des tensions et guerres, en plus d’être une force majeure sur le plan régional avec une armée qui ne cesse de glaner de l’expérience et de puissance, l’Algérie est désormais un pays important dans la médiation internationale. Ce fut le cas des conflits du Yémen et de l’Ethiopie, où la diplomatie algérienne est en train de jouer le rôle de médiateur. L’Algérie, ce pays médiateur qui sait apporter et ajuster de l’équilibre dans ses relations avec le monde entier, fait déjà l’objet d’une grande admiration dans le monde, d’ailleurs, les récents propos livrés par l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Algérie, John O’Rourke, à Alger, sont une preuve à l’appui.


    En effet, l’ambassadeur de l’UE a déclaré, en janvier 2020 à Alger, sa grande admiration du rôle qu’est en train de jouer la diplomatie algérienne notamment, dans le dossier libyen où l’habilité et la détermination de la diplomatie algérienne pour mettre fin à la guerre en Libye ont été fortement appréciées. Et c’est cette admiration et cette grande capacité que la Mauritanie a dépêché son ministre des Affaires étrangères pour s’ouvrir à l’Algérie dans l’espoir de trouver ce qu’elle n’a pas trouvé chez le Maroc.

    Aujourd’hui, l’Algérie est devenue un pays clé pour de nombreuses Nations en quête d’une nouvelle approche géostratégique pour défendre leurs intérêts.
    Sofiane Abi

    La Nouvelle République Algérie, 25/10/2021