Catégorie : Algérie

  • Lamamra: Le Maroc utilise Israël pour attaquer l’Algérie

    Lamamra: Le Maroc utilise Israël attaquer l’Algérie. Selon lui, Rabat est allé loin dans ses agressions et ses complots contre l’Algérie

    « Rabat est allé trop loin dans ses agressions et ses complots contre l’Algérie », indique samedi , Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

    Dans un entretien accordé au média russe Russia Today RT, le chef de la diplomatie algérienne estime, le Maroc a commis un acte inadmissible en sollicitant Israël dans sa conspiration contre notre pays.

    Ramtane Lamamra souligne, également, que « le Maroc a instrumentalisé un certains nombre de personnes et groupes, considérés comme terroristes et a usé des moyens de la guerre de quatrième génération pour déstabiliser l’Algérie».

    L’intervenant explique que Rabat s’est rapproché de l’entité sioniste pour mener à bien sa croisade contre l’Algérie.

  • L’Algérie ferme le robinet au Maroc

    L’Algérie ferme le robinet au Maroc. Selon S&P Global, les acheteurs espagnols ont enregistré zéro importation de gaz algérien via ce gazoduc pour le mois de novembre.

    La fermeture du Gazoduc Maghreb-Europe reliant l’Algérie à l’Espagne via le Maroc, se confirme. Citant l’agence S&P Global, dont la source sont les récentes données publiées par l’opérateur de réseau de gaz Enagas, des médias ont rapporté vendredi que les acheteurs espagnols ont enregistré zéro importation de gaz algérien via ce gazoduc pour le mois de novembre.

    Autrement dit, Alger ne va plus fournir à l’Espagne du gaz via le Maroc dès le mois prochain. Le président algérien en avait, d’ailleurs, annoncé la couleur. «Nous avons convenu avec les amis espagnols de les approvisionner en gaz naturel via le gazoduc Medgaz», a affirmé le président Abdelmadjid Tebboune dans un récent entretien accordé aux médias locaux.

  • L’Algérie préoccupée par la situation au Sahel

    L’Algérie préoccupée par la situation au Sahel. Le président Tebboune a avancé nombre de propositions concrètes pour stimuler le travail des institutions et renforcer les mécanismes mis en place par l’Union africaine dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent

    L’Algérie qui a toujours été à l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique a exprimé sa profonde préoccupation face aux proportions extrêmement inquiétantes de la menace terroriste dans plusieurs régions d’Afrique, notamment dans la région sahélo-saharienne, le bassin du lac Tchad, en Afrique centrale et, récemment, en Afrique du Sud, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.

    Dans son intervention aux travaux de la réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), vendredi, à l’initiative de l’Algérie, Lamamra a indiqué que «le choix du thème d’aujourd’hui est d’autant plus important qu’il s’agit de la menace terroriste et de l’extrémisme violent en recrudescence dans notre continent».
    Après avoir félicité la ministre mozambicaine des Affaires étrangères, Veronica Nataniel Macamo Dhlovo, dont le pays assure la présidence mensuelle du CPS, Lamamra a mis en avant la coopération et le soutien total de l’Algérie. Lors de la réunion marquée par la présentation d’une nouvelle vision basée sur une série de propositions visant à renforcer les efforts collectifs des Etats africains et des mécanismes de l’Organisation panafricaine en matière de lutte contre le terrorisme, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que «les pays africains sont, sans doute, les plus exposés à cette menace (terrorisme) qui s’étend pour toucher de nouvelles régions, longtemps considérées comme étant des régions sûres».

    Lutte contre le terrorisme : La stratégie de l’Algérie explicitée

    Dans son intervention aux travaux de la réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) vendredi à l’initiative de l’Algérie, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane, Lamamra a rappelé l’initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a présenté une nouvelle vision à travers un ensemble de propositions visant à renforcer les efforts collectifs des pays africains et les mécanismes de l’organisation continentale dans la lutte contre terrorisme.

    Le MAE a indiqué que le président Tebboune a adressé une initiative à Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo et président en exercice de l’UA, dans laquelle il a appelé à une réaction ferme et efficace par nos organisations continentales et l’UA, à une action collective et à la solidarité avec les pays qui souffrent de ce phénomène. Lamamra a mis l’accent sur la nécessité d’«augmenter le niveau de vigilance et l’efficacité de la coopération africaine contre le terrorisme et l’extrémisme violent en tirant pleinement profit de nombreux outils existants consacrés par l’Union africaine pour la paix et la sécurité que nos pays ont mis en place ainsi que les ensembles économiques, les mécanismes régionaux et notre organisation continentale».

    « Vu que la situation ne cesse de s’aggraver, nous croyons que les Etats membres doivent apporter davantage de soutien pour soutenir les capacités pleines des mécanismes existants (à l’instar d’ACSRT, UFL et AFRIPOL) en sus de la prise des mesures nécessaires pour la mise en en œuvre complète des précédentes décisions pour insuffler un nouvel élan à nos efforts collectifs dans ce sens», a ajouté le ministre.

    Pour ce faire, le président Tebboune a avancé nombre de propositions concrètes pour stimuler le travail des institutions et renforcer les mécanismes mis en place par l’Union africaine dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Il s’agit de l’élaboration d’un nouveau plan de travail pour prévenir et lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent en remplacement du plan adopté en 2020 et l’activation du Fonds spécial de l’Union africaine pour la prévention et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique, ainsi que la pleine réactivation du sous-comité du Conseil de paix et de sécurité. Cette rencontre, consacrée au débat de la question de la prévention et de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, a vu la présentation de l’initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, adoptée à l’unanimité lors de la réunion qui a souligné la nécessité d’accélérer sa concrétisation.

    APS

  • L’Algérie souhaite renforcer son partenariat avec la Turquie

    L’Algérie veut renforcer son partenariat avec la Turquie, notamment en matière d’industrie ainsi que ses relations économiques et commerciales.

    Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, s’est entretenu avec le ministre turc du Commerce, Mehmet Muş, et le ministre nigérian, Niyi Adebayo, du renforcement des relations économiques et commerciales entre l’Algérie et leurs deux pays.

    Jeudi, Ahmed Zeghdar a rencontré à Istanbul, en marge de sa participation au « Forum économique et commercial Turquie-Afrique », le ministre turc du Commerce, Mehmet Muş.

    Au cours de la rencontre, les deux parties ont passé en revue la réalité des relations économiques et commerciales entre l’Algérie et la Turquie et les moyens de les renforcer.

    A cet égard, Zeghdar a réitéré la volonté de l’Algérie de renforcer ses relations économiques et ses partenariats avec la Turquie, notamment dans le volet industriel.

    Echourouk online, 23/10/2021

  • La coordination « algéro-russe » au Mali inquiète la France

    La coordination « algéro-russe » au Mali inquiète la France. La crise diplomatique qui perdure depuis maintenant trois semaines entre Alger et Paris après des propos provocateurs du président français Emmanuel Macron démontre on ne peut plus clair la partie perdante: la France.

    Le journal Le Monde a qualifié de “scénario noir pour Paris” le rapprochement entre l’Algérie et la Russie sur le dossier malien. “Derrière les tensions sur les visas entre les deux pays, qui ont commencé fin septembre, de nombreux sujets de friction se sont accumulés. L’un des éléments-clés est le dossier malien où Alger pourrait être tenté de soutenir la Russie”, a écrit le journal français.

    Selon ce média français, ce qui semble déranger le plus les officiels français ce n’est pas l’interdiction de survol de leurs avions militaires sur le ciel algérien mais c’est plutôt “le rôle de l’Algérie au Mali” et le potentiel soutien d’”un renforcement du rôle de la Russie au Mali”.

    Malgré l’affirmation du porte-parole de l’état-major français au fait que “cela n’affecte ni les opérations ni les missions de renseignement”, le journal –citant certaines sources- souligne la décision algérienne pourrait provoquer bien des difficultés a l’armée française, dont quelque 5000 soldats sont déployés au Mali dans le cadre de l’opération “Barkhane” sachant que Macron ait décidé d’en retirer la moitié a la fin de l’année en cours.

    “..le dossier le plus sensible aujourd’hui pour la France concerne le rôle de l’Algérie au Mali..”, ..”mais le dossier malien apparaît comme un élément-clé ayant exacerbé la crise en raison d’une tentation, côté algérien, de soutenir un scénario noir pour Paris: un renforcement du rôle de la Russie au Mali”, peut-on lire dans les colonnes du journal Le Monde.

    Des médias français proches de leurs services secrets ont prétendu que l’Algérie aurait éventuellement soutenu un contrat auquel réfléchiraient les autorités maliennes avec l’entreprise russe Wagner, ce que l’Algérie a vite démenti.

    “L’Algérie considère le Mali, notamment le nord du pays – qui fut la première région a passer sous la coupe djihadiste en 2013 – comme son arrière-cour. Alger a été le principal médiateur des accords signés en 2015 entre Bamako et des groupes armés”, ajoute-t-on de même source.

    Récemment, le gouvernement malien a ouvertement accusé Paris d’avoir livré des régions du nord-est du Mali a des groupes terroristes et empêché l’armée malienne de les reconquérir. Ce sont en effet les propos du premier ministre malien Choguel Maïga qui avait accusé quelques jours plus tôt “la France d’abandonner le Mali en plein vol”.

    Mohamed Meslem / Traduit par: Moussa. K.

    Echouroukonline, 23/10/2021

  • Lamamra: « Le Maroc est allé trop loin » (vidéo)

    Lamamra: « Le Maroc est allé trop loin » dans son action contre l’Algérie (vidéo)- Le Maroc est responsable de la descente de la région dans l’inconnu à cause de son occupation du Sahara Occidental.

    Lamamra : « Le Maroc est allé trop loin dans la conspiration contre l’Algérie en utilisant des groupes terroristes et en frappant sa stabilité de l’intérieur »

    Dans une déclaration faite samedi au média russe RT, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a estimé que le Maroc était allé trop loin dans ses conspirations contre l’Algérie, en utilisant des membres de groupes terroristes et en frappant sa stabilité de l’intérieur.

    Lamamra a indiqué que le Maroc, dans ce but, a atteint le point de demander l’aide d’Israël soulignant que ce que Rabat a fait est dangereux et inacceptable.

    Le chef de la diplomatie algérienne a ajouté qu’il existe des diffamations marocaines sur la politique étrangère algérienne selon laquelle l’Algérie est une source de préoccupation pour la région à un moment où elle est un élément de stabilité.

    Lamamra algérien a souligné que le responsable de la descente de la région dans l’inconnu est l’occupation du Sahara occidental par le Maroc.

  • Algérie: Quand l’armée française jouait les pirates de l’air

    Algérie: Quand l’armée française jouait les pirates de l’air. La France a commis la première opération de piraterie aérienne de l’histoire de l’humanité a été menée par les services secrets français le 22 octobre 1956. Un épisode clé de la guerre d’Algérie.

    Ce jour là , la france a commis la première opération de piraterie aérienne de l’histoire de l’humanité a été menée par les services secrets français le 22 octobre 1956. Un avion à bord duquel se trouvaient cinq leaders de la révolution algérienne de premier plan. Un épisode clé de la guerre d’Algérie. Il s’agit surtout de gauche à droite :
    • Ahmed Ben Bella ;
    • Mohamed Boudiaf;
    • Houcine Aït Ahmed ;
    • Mostafa Lacheraf ;
    • Mohamed Khider.

    Lorsqu’ils ont détourné l’avion marocain, qui transportait cinq des plus célèbres dirigeants de la révolution de libération algérienne, alors qu’ils revenaient de Rabat à Tunis pour assister au colloque maghrébin sur la coordination des efforts de lutte contre le colonialisme.

    La révolution algérienne était à l’époque dans sa deuxième année, tandis que l’enlèvement, qui a suscité une grande condamnation internationale, a attiré une sympathie sans précédent pour ses objectifs, et a déclenché des soulèvements populaires sanglants dans les pays du Maghreb. Alors que l’incident a révélé une situation intérieure française divisée entre l’armée et le gouvernement à l’époque, préfigurant un coup d’État militaire qui a mis fin plus tard au cours de la IVe République et a remplacé sa cinquième version sous la direction du général de Gaulle.

    L »équipage de l’avion « DC3 » appartenant à la compagnie marocaine Atlas ne connaissait pas l’identité des passagers qui se trouvaient à bord, mais ils ont reçu des instructions strictes des autorités marocaines que la trajectoire de vol devait être au-dessus des eaux internationales et ne pas entrer dans l’espace aérien algérien. . En plus de ces passagers notables, il y avait une équipe de presse marocaine et française qui allait couvrir le sommet du Maghreb.

    Cependant, les autorités françaises étaient au courant de la trajectoire de l’avion, et avec l’approbation des chefs militaires à Paris et en Algérie, des avions militaires ont volé pour prendre l’avion des leaders de la révolution algérienne vers l’aéroport de leur capitale. Lorsque l’avion a atterri, Ben Bella et ses compagnons pensaient avoir atteint la Tunisie, jusqu’à ce qu’ils voient par les fenêtres les soldats qui les assiégeaient, dont certains ont franchi la porte de l’avion, armés jusqu’aux dents, pour les lâcher. « Nous n’étions pas sûrs d’avoir été kidnappés jusqu’à ce moment-là », explique Ben Bella.

    Après cela, les chefs de la résistance algérienne ont été emmenés, menottés, à la prison du centre de renseignement français à Alger, puis dans une prison en France, qu’ils n’ont quittée qu’après l’indépendance de l’Algérie. Suite à la propagation de la nouvelle de l’enlèvement, des soulèvements populaires ont éclaté dans les trois pays maghrébins respectivement l’Algérie , la Tunisie et le Maroc.

    Tarek Benaldjia

  • L’Algérie, cible du « big reset »

    L’Algérie, cible du « big reset ». Le rapprochement Maroc-Israël est une des parties visibles du puzzle big reset; beaucoup d’acteurs ont joué à fond le jeu pour qu’il aboutisse

    La reconfiguration du système monétaire international n’est plus qu’une question de temps. La Chine, bientôt, n’acceptera de commercer qu’avec sa propre monnaie, bousculant les Etats Unis et les dollars dans une guerre commerciale qui impactera le système politique planétaire sans aucun doute.

    Les observateurs les plus attentifs à la scène politico-militaire de ces derniers jours semblent perplexes devant l’énormité des événements survenus, condensés dans l’espace et le temps, déroulés à une vitesse qui ne laisse que peu de temps pour l’appréciation et l’analyse froide.

    Le big reset est né lors du Forum économique mondial (WEF), organisé vers avril-mai 2020 pour reconstruire l’économie de manière durable après la pandémie. Le COVID-19 avait fait des ravages dans l’économie des pays puissants, et ces pays voulaient « remettre les compteurs à zéro », tout « réinitialiser » en quelque sorte.

    Les événements ont immédiatement pris un tour rapide et inattendu. Jugez-en : normalisation des Emirats arabes unis avec Israël, remise en liberté curieuse au Mali de 203 terroristes dans un ébouriffant échange initié sur proposition de la France, ambassade émiratie à Dakhla dans les territoires sahraouies occupées, visite du chef de la diplomatie française Yves Le Driant au Maroc à la veille de l’attaque surprise marocaine, événements de Guergarat, déclaration de guerre du Front Polisario contre le Maroc, rencontre mi-secrète entre Natanyahu et BMB en Arabie Saoudite ( du jamais vu dans les annales historiques arabes depuis 14 siècles !), condamnation de l’Algérie par le Parlement européen à Bruxelles, normalisation annoncée du Maroc, reconnaissance de Trump de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidentale, en guise de cadeau d’adieu, contre-ordre à l’Africom pour rester sur place au Sahel, nomination du « faucon va-t’en guerre », Llyod Austin à la tête de la Défense sur proposition de Joe Biden.

    Le rapprochement Maroc-Israël est une des parties visibles du puzzle big reset; beaucoup d’acteurs ont joué à fond le jeu pour qu’il aboutisse : le Mossad, Trump, depuis quatre ans, le B’nai B’rith, et Serge Berdugo, chef de la communauté juive au Maroc et ministre itinérant de Sa Majesté Mohamed VI.

    Les méthodes « soft » n’ayant pas réussi jusque-là, il y a fort à parier que les méthodes plus violentes sont déjà engagées. A l’Algérie, plus grand pays africain, arabe et du pourtour méditerranéen d’être vigilante et de faire pièce à un sournois jeu des stratégies de puissance (et de nuisance) qui se déroule sous nos yeux.

  • Algérie: De la patate à l’huile de table, la tragédie continue

    Algérie: De la patate à l’huile de table, la tragédie continue. L’huile de table ne se trouve plus sur les étalages des marchés algériens.

    Il y quelques jours, nous vivions sous l’effet de l’épisode de la pomme de terre qui avait, rappelle-t-on, atteint un record national historique. Ces jours-ci, le nouvel épisode s’est clairement affiché publiquement et sans la moindre honte «huile de table»… Ce n’est pas parce qu’il est devenu plus cher, mais parce qu’il ne se trouve, carrément, plus sur les étalages…Où est passée l’huile de table? Et bien qui saurait? L’habitude voudrait que quand il y a une rupture d’un produit sur le marché, son retour dans quelques jours ou quelques semaines, sera avec une fois et demi, au moins, par rapport à son prix d’avant la rupture. Donc, la gestion des affaires de l’Etat par les pouvoirs publics serait devenue un vrai «djihad». Ce serait, un petit peu, une sorte de guerre froide secrète menée contre ces éléments nuisibles bravant en direct, l’Etat algérien avec ces forces de l’ordre, son armée et ses institutions.

    Pour être plus clair, l’Etat algérien s’était montré, d’une façon injuste et inacceptable trop mou dans sa lutte contre ces organisations faisant la pluie et le beau temps dans le pays. Justement, cette impression de mollesse qui aurait encouragé ces gangs à outrepasser les lignes rouges et du coup transgresser cyniquement, les lois et les règlements en vigueur… Cela, nous le savions tous, répondait à une volonté étrangère, assistée d’une main supplétive locale, visant à mettre l’Etat algérien en otage entre les mains de ses ravisseurs maffieux.

    Pour être plus explicite à ce sujet: l’on cherchait à substituer les institutions républicaines, par des entités maffieuses occultes, créant dans l’ombre un pouvoir parallèle. Elles tiraient les ficelles de loin, mettant sous leurs bottes toutes les institutions de la République notamment, le corps administratif, les services de sécurité, la finance nationale et en toute évidence, la justice, des fois même, la presse et les medias. Et, le moteur qui ferait marcher tout ça, à la minute près, comme un Big Ben, c’est bien l’argent sale de la corruption.

    L’argent mal acquis, ayant subi un blanchiment, en provenance du terrorisme, du trafic de la drogue et d’autres activités illicites. Nous avions dit, il y a deux ans de ça, juste après l’installation du nouveau gouvernement ayant succédé au régime déchu, que sans des purges efficaces et sérieuses au niveau des services de sécurité et de la justice, à commencer par ces deux institutions, rien ne laisserait croire à une revivification de l’Etat algérien, pour que ce dernier puisse retrouver sa vigueur et ses forces perdues… Ces deux instituions, une fois purgées des éléments corrompues, peuvent s’attaquer, coudées franches, aux entités nuisibles…

    On n’en finira jamais avec la patate!

    Cela explique quoi, cette persistance de la persistance de la spéculation, de la hausse des prix et du stockage illicite, en dépit des déclarations rassurantes des hauts responsables et ce, depuis le début du mois sacré du Ramadhan? Cela expliquerait, aussi facilement à analyser, cette impuissance de l’Etat algérien et ses services concernés, face à une gangrène maffieuse des plus horribles, ayant main basse sur la situation du marché des produits de consommation …Toutefois, nous sommes conscients que la question de remporter une victoire décisive et définitive sur des réseaux maffieux avec des mystérieuses ramifications, touchant les recoins les plus insaisissables du système administratif national, n’est pas un hobby ludique ou quelque chose comme une plaisante randonnée…

    Ce système s’est tellement, ancré dans les arcanes de l’Etat où l’affairisme maffieux s’est incorporé au politique et à l’administratif, parfois même au judiciaire, sans pour autant innocenter le médiatique… c’est là où, justement, réside la force secrète de ce système toujours, de plus en plus puissant et du coup, c’est là où loge le grand point faible voire le talon d’Achille de l’Etat. Donc, ce système illicite ne se trouvait pas détaché ou agissant loin du système politico-administratif de l’Etat. Les deux sont –semble-t-il- enchevêtrés au point où il serait difficile, parfois impossible d’en dénouer les nœuds, dans des temps records.

    Ainsi, penser à assainir un système rongé par l’affairisme et la corruption dans un laps de temps, serait méconnaître la vérité sur ce qui passe réellement, sur un terrain miné. Quelques oppositions politiques seraient pressées de voir le gouvernement assainir le secteur du commerce, entre autres, par un coup de baguette magique. Au fait, nous en sommes tous pressés de voir ces réseaux, ayant fait trop de tort au pays, mis hors d’état de nuire. Mais, la réalité est autre chose.

    Ce système n’est pas les conséquences de deux ou de trois ans de travail. Cela devrait remonter, précisément à plus de trente ans, c’est-à-dire, depuis le jour où l’on avait décidé d’entrer sans appliquer les préparatifs nécessaires et de façon forcenée, dans l’économie du marché…pour bien expliquer aux chers lecteurs et ne pas tomber dans l’amalgame: une économie maffieuse. C’est quoi? C’est quand elle est pratiquée, sans être soumise aux lois et aux règlements en vigueur du pays, moyennant corruption, favoritisme, clientélisme, copinage, népotisme, régionalisme, tribalisme. Ce sont les maux dangereux de l’administration algérienne ou de toute autre administration échappant à l’autorité de l’Etat et en l’absence de l’Etat de droit. Ainsi, l’Etat est cyniquement, détrôné à la faveur d’un nébuleux «Etat» qui dicte ses propres lois…

    Le Carrefour d’Algérie, 23/10/2021

  • Achat de blé : L’Algérie choisit la Russie au lieu de la France

    Céréales : L’Algérie choisit la Russie au lieu de la France. Elle vient d’en importer 60.000 tonnes

    MOSCOU, 20 octobre (Reuters) – Demetra, l’un des plus grands négociants en céréales de Russie, a fourni 60000 tonnes de blé à l’Algérie, a-t-il indiqué mercredi dans un communiqué. Il s’agit de la première livraison importante de la Russie à l’Algérie depuis 2016. C’était également vers cette destination que se dirigeait Demetra, contrôlée par la deuxième banque russe VTB.

    Deux navires ont été envoyés du port russe de Taman, sur la mer Noire, vers deux ports d’Algérie en septembre, et la cargaison a déjà été acceptée par l’acheteur, a indiqué Demetra.

    L’Algérie était l’un des rares grands importateurs de blé auxquels Moscou n’avait pas accès jusqu’en octobre de l’année dernière, date à laquelle l’Algérie a assoupli ses conditions concernant les dommages causés par les insectes. Cela a permis de proposer du blé de la mer Noire à plus forte teneur en protéines.

    « L’Algérie importe traditionnellement des céréales de France, d’Allemagne, de Lettonie, de Lituanie et d’Argentine et a des exigences de qualité élevées », a déclaré Roman Kron, directeur de Demetra Trading, dans le communiqué.

    « La diversification de nos marchés d’approvisionnement fait partie de notre stratégie de croissance », a-t-il ajouté.

    Demetra Trading fait partie d’une holding du même nom, dans laquelle VTB a consolidé ses participations dans plusieurs terminaux d’exportation de céréales de la mer Noire et dans le plus grand propriétaire de wagons à céréales de Russie, Rustranscom.

    Demetra Trading est le troisième exportateur de céréales de Russie.

    Source : Agriculture, 20/10/2021