Catégorie : Algérie

  • Tunisie-Algérie: réouverture des frontières imminente

    Le député de l’émigration Abdelouahab Yakoubi a annoncé sur sa page Facebook que la réouverture de ces frontières est imminente

    Le député de l’émigration Abdelouahab Yakoubi a annoncé, ce mercredi 20 octobre, une bonne nouvelle concernant la réouverture des frontières terrestres avec la Tunisie. Le parlementaire a affirmé sur sa page Facebook que la réouverture de ces frontières est imminente.

    Fermées depuis plus d’une année et demi à cause de la crise sanitaire liée au coronavirus, les frontières terrestres algéro- tunisiennes seront rouvertes prochainement. C’est en tous cas ce qu’a soutenu le député de l’émigration, Abdelouahab Yakoubi ce mercredi 20 octobre. « Après la levée du confinement nocturne à travers toutes les wilayas du pays, je vous annonce que les autorités procéderont à l’ouverture des frontières terrestres avec la Tunisie dans les tous prochains jours », a affirmé le parlementaire sur sa page Facebook.

    Voilà bien une nouvelle qui ne pourra que réjouir les Algériens qui pourront ainsi rejoindre la Tunisie par voie terrestre avec leurs véhicules. La réouverture des frontières entre les deux pays voisins permettra en outre, aux Algériens qui se trouvent toujours bloqués en Tunisie de regagner l’Algérie.

    Une décision qui se fait attendre

    Il est à noter que l’Algérie a décidé, depuis quelques jours, d’alléger les mesures sanitaires prises pour endiguer et lutter efficacement contre le coronavirus. En plus de la levée du confinement nocturne annoncé avant-hier- lundi, les autorités algériennes ont décidé de renforcer le programme de vols de la compagnie aérienne, Air Algérie. La destination Tunisie a d’ailleurs, été renforcée avec deux nouveaux vols supplémentaires, chaque semaine.

    Les frontières maritimes ont été également rouvertes permettant ainsi à Algérie Ferries de reprendre ses traversées dont la première est prévue d’ailleurs pour demain jeudi 21 octobre vers Alicante, en Espagne.

    Cette série de mesures d’allégement ont été prises suite à l’amélioration de la situation sanitaire liée au Covid-19 enregistrée en Algérie et dans les autres pays.

    Algérie-expat, 20/10/2021

  • L’ambassadeur d’Algérie en France provoque la polémique

    Mohamed Antar Daoud a appelé la communauté algérienne à s’impliquer dans la vie politique française. Paris demande le respect de la souveraineté de la France.

    La crise diplomatique entre l’Algérie et la France ne semble pas terminée. Ce mercredi 20 octobre, c’est une porte-parole du ministère français des Affaires étrangères – Quai d’Orsay – qui a réagi à des propos jugés controversés de l’ambassadeur d’Alger à Paris, Mohamed Antar Daoud. Elle a appelé l’Algérie à respecter « la souveraineté » de la France.

    Le gouvernement français a réagi officiellement lors d’un point de presse ordinaire, à la polémique provoquée en France, par des déclarations de l’ambassadeur d’Algérie en France. Ce dernier a appelé début octobre, depuis Alger, la communauté algérienne en France à s’impliquer dans la vie politique française.

    Mohamed Antar Daoud avait déclaré notamment, qu’« il est inadmissible que l’Algérie, qui possède la plus grande communauté étrangère en France avec 18 consulats, ne puisse pas constituer un levier de commande pour intervenir non seulement dans la politique algérienne, mais (aussi) au niveau de la politique française ».

    Le Quai d’Orsay n’a pas l’air d’apprécier ces propos. Sa porte-parole a réclamé le respect de « la souveraineté » de son pays, rappelant que le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a exprimé « le profond attachement de la France au respect de la souveraineté algérienne. »

    La responsable souligne qu’« il va de soi que nous attendons aussi de tous nos partenaires le respect de notre souveraineté », a-t-elle déclaré.

    L’ambassadeur d’Alger à Paris provoque la polémique

    Pour rappel, l’ambassadeur d’Alger à Paris, Mohamed Antar Daoud a tenu des déclarations qui ont suscité la polémique chez les militants de l’extrême droite en France. Ces propos ont été tenus le jeudi 14 octobre, lors du Forum d’El Moudjahid consacré à la commémoration des massacres du 17 octobre 1961.

    Le diplomate algérien a souligné l’amour que porte la diaspora algérienne établie en France à son pays d’origine. « La communauté Algérienne en France est une communauté engagée auprès de son pays », a-t-il soutenu.

    Mais c’est son appel à la communauté algérienne en France à « intervenir non seulement dans la politique algérienne, mais (aussi) au niveau de la politique française », qui provoqué une polémique.

    Algérie-expat, 20/10/2021

  • Hydrocarbures: l’embellie continue

    Le pétrole en hausse, les prix du gaz explosent et des réserves très importantes: Hydrocarbures: l’embellie continue. Le PDG de Sonatrach affirme que l’Algérie bénéficie de réserves de gaz non-conventionnel couvrant 150 ans de consommation

    Le PDG de Sonatrach affirme que l’Algérie bénéficie de réserves de gaz non-conventionnel couvrant 150 ans de consommation. Le seul point noir tient dans le fait que les technologies actuelles ne permettent pas de les exploiter. Mais les recherches avancent assez vite.

    La situation exceptionnellement favorable du marché des hydrocarbures au niveau a permis à l’Algérie de reconstituer une partie de ses réserves de changes. A plus de 84 dollars le baril pour le pétrole et une hausse de plus de 200% pour le gaz, les caisses de l’Etat sortent de la zone rouge. Il reste que cette situation demeure exceptionnelle et ne saurait durer très longtemps. Il est habituellement admis qu’un choc haussier, comme celui auquel on assiste, est suivi par un autre baissier. C’est justement toute la crainte de l’Algérie, pour qui, l’équilibre des prix du brut devrait se situer dans une fourchette comprise entre 70 et 80 dollars. C’est l’estimation du P-dg du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar. «Si les prix vont au-delà de ce niveau, il y aura des décisions pour le rééquilibrage entre l’offre et la demande sur le marché, pour revenir à un niveau acceptable de prix», a-t-il affirmé lors d’une interview accordée à la télévision nationale.

    Selon le premier responsable du groupe Sonatrach, l’Algérie en tant que membre actif de l’Opep+ travaille avec ses alliés à l’équilibre du marché afin que les prix du pétrole brut ne s’élèvent pas à des niveaux pouvant «encourager la production le pétrole de schiste notamment aux Etats-Unis, ce qui cause un déséquilibre entre l’offre et la demande», insiste M.Hakkar.

    Cela au plan conjoncturel, sur le fond le PDG de Sonatrach a souligné que la consommation interne de gaz et de pétrole avoisine la moitié des réserves exprimées. Ce qui est beaucoup et posera dans les dix prochaines années un véritable problème entre la production et l’exportation, puisqu’au rythme actuel, à l’échéance 2030, le pays ne pourra plus exporter ses hydrocarbures, à peine suffisants pour la consommation locale. Mais l’inquiétude que peut susciter cet état de fait est somme toute relative, puisque, selon le PDG de la compagnie pétrolière nationale, chaque année l’Algérie effectue les opérations d’exploration, permettant de maintenir les réserves conventionnelles dans un état plus ou moins important. Mais la véritable assurance ne vient pas des réserves conventionnelles prouvées, mais celles non conventionnelles.

    En effet, M.Hakkar affirme que l’Algérie bénéficie de réserves de gaz non-conventionnel couvrant 150 ans de consommation. Le seul point noir tient dans le fait que les technologies actuelles ne permettent pas de les exploiter. Mais les recherches avancent assez vite.

    En attendant et au même titre que les autres pays producteurs, l’Algérie profite de l’embellie, tout en se mettant en position d’honorer tous ses contrats, notamment du gaz. A ce propos, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a révélé que Sonatrach discutait avec ses clients des moyens de s’adapter aux changements actuels que connaît le marché gazier.

    «Nous sommes en discussion avec nos clients sur la façon de s’adapter aux changements du marché. Il faut savoir que dans ce cadre, l’Algérie reste fidèle à ses engagements en termes de fourniture de gaz», a affirmé M. Arkab lors d’un point de presse en marge d’une rencontre régionale tripartite entre la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG), les associations de protection des consommateurs et les directions de l’énergie.

    Pour le ministre, «il y a un grand changement dans le marché pétrolier et surtout gazier, qui a poussé Sonatrach à ouvrir des discussions avec ses clients, mais je vous assure que l’Algérie, via Sonatrach, est toujours fidèle à ses engagements contractuels».

    Nadera Belkacemi

    Ouest Tribune, 20/10/2021

  • Égypte-Algerie: Des relations privilégiées

    Le Président Tebboune reçoit l’ambassadeur d’Égypte : Des relations égypto-algériennes privilégiées

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, lundi au siège de la présidence de la République, l’ambassadeur de la République arabe d’Égypte, Aymen Mechrafa, qui lui a rendu une visite d’adieu au terme de sa mission en Algérie.

    L’ambassadeur égyptien a adressé ses sincères remerciements au président de la République et aux autorités algériennes pour les facilitations et la coopération au service des deux peuples frères et au mieux des intérêts communs.

    «J’ai été honoré aujourd’hui de rencontrer le président de la République, en dépit de son agenda très chargé», a déclaré M. Mechrafa, affirmant que cette audience, «fructueuse et enrichissante», lui a permis d’écouter les points de vue du Président Tebboune sur «les questions d’intérêt commun aux niveaux régional et international».

    Soutenant que cette rencontre traduit «les relations égypto-algériennes privilégiées que nous aspirons à promouvoir», le diplomate égyptien a indiqué avoir renouvelé son invitation au président de la République à visiter l’Égypte «dans un proche avenir».

    Il a en outre souhaité le bien-être au peuple algérien, qu’il a qualifié de «généreux et hospitalier».

    El Moudjahid, 20/10/2021

  • Algérie: Vers l’importation des véhicules de moins de 3 ans?

    L’importation des véhicules d’occasion de moins de trois ans est devenue un des sujets de prédilection pour Abdelouahab Benzaïm, sénateur FLN. Chaque fois que l’opportunité lui est donnée, il remet une couche, sans que ses interventions n’aient l’impact attendu. A la longue, c’est devenu une digression, qui n’en finit pas. Autorisée par la loi de finances 2020, puis par celle de 2021, l’importation des véhicules usagés par les particuliers n’a pas encore connu d’application, en raison de l’inexistence des textes d’encadrement. Pourquoi ?

    Sollicité par le journal en ligne, Lapatrienews, le sénateur a expliqué le blocage par le fait que « la loi sur la monnaie et le crédit ne permet pas aux citoyens de transférer des devises via leurs banques à l’étranger ». « La loi portant autorisation d’importation des véhicules dits d’occasion stipule que les citoyens désirant importer un véhicule doivent placer l’argent dans des comptes et les transférer. Cependant, la Loi sur la monnaie et le crédit interdit cette possibilité », a-t-il estimé.

    En conséquence, il a plaidé pour la révision de cette disposition afin de débloquer la situation. « Cette disposition doit être révisée pour permettre l’importation des véhicules de moins de 3 ans », a-t-il préconisé. Concernant les véhicules neufs, il a insisté sur la nécessité de la mise en place d’une stratégie « claire » de la part des pouvoirs publics et à préciser « ce que nous voulons exactement dans le domaine de l’industrie de l’automobile ». « Parce que même si un grand constructeur automobile souhaite investir en Algérie, s’il n’y a pas de perspective pour l’exportation, il n’éprouvera aucun intérêt à y installer une usine », a-t-il estimé.

    En attendant la mise en place d’une industrie automobile basée sur une stratégie à long terme, le sénateur a exhorté les pouvoirs publics à tout mettre en œuvre pour lancer l’importation des véhicules d’occasion de moins de 3 ans. A propos de cette question, il y’a lieu de signaler que tous les intervenants, y compris le sénateur FLN, ne l’ont pas abordée sous un autre angle : celui des ressortissants algériens résidants à l’étranger. Des milliers d’Algériens sont aujourd’hui disposés à acheter des véhicules, conformément aux critères techniques fixés par le gouvernement, et à les envoyer en Algérie. La démarche est simple. Elle est appliquée dans plusieurs pays d’Afrique. Nul besoin de transfert de devise. Il s’agit à l’évidence d’une solution idoine pour casser les prix trop excessifs qui prévalent sur les marchés de l’occasion en Algérie. Mais personne n’en parle.

    M.M

    L’Est Républicain, 18/10/2021

  • La politique étrangère algérienne se définit dans l’action

    -L’Algérie a toujours consacré une large part de son action diplomatique à la défense des principes de liberté, d’indépendance des peuples. Et en premier lieu la fin de la décolonisation du Sahara occidental occupée de plus de quatre décennies par le Maroc.
    -L’Algérie est témoin que le monde d’aujourd’hui fait face sans cesse aux défis graves, tels le terrorisme, les conflits internes, l’ingérence étrangère notamment dans le Monde arabe et l’Afrique.

    L’Algérie a toujours consacré une large part de son action diplomatique à la défense des principes de liberté, d’indépendance des peuples. C’est parce que ces principes, encore une fois, sont en harmonie avec les fondements de la politique intérieure du pays fondée sur des valeurs toujours défendues sur la scène diplomatique. Il s’agit d’un itinéraire constant qui porte en haut lieu de la liste où figurent la priorité de la sauvegarde de la paix et de la stabilité, notamment régionale, les relations de bon voisinage, le développement de la coopération bilatérale avec tous les partenaires de la scène politique globale.

    La réalisation des objectifs de la politique étrangère du pays est conduite par les intérêts nationaux légitimes, ayant recours à l’activité diplomatique, à l’amitié partagée afin de promouvoir encore les relations traditionnelles avec les pays amis et d’améliorer les partenaires de la communauté internationale avec l’Algérie partage les positions conjointes sur les questions internationales et aidant à l’avancée de la scène algérienne sociale, économique et culturel sur l’international et constituant un grand potentiel pour la promotion continuie des relations bilatérales. L’Algérie est témoin que la situation régionale aujourd’hui fait face à des défis graves, tels le terrorisme, de plus en plus cyber terrorisme, menaces de déstabilisation, immigration clandestine, trafic de tout genre etc. L’une des priorités-clés de l’Algérie est la préservation de la paix et de la sécurité à travers le monde et particulièrement dans la région. L’Algérie est témoin que le monde d’aujourd’hui fait face sans cesse aux défis graves, tels le terrorisme, les conflits internes, l’ingérence étrangère notamment dans le Monde arabe et l’Afrique.

    Comme tous les pays du monde, l’Algérie a ses priorités dans la politique étrangère clairement déterminée sur la scène internationale à savoir : une action internationale qui s’inscrit dans le processus de prolongement naturel de ses choix internes. C’est vers cette direction que sa politique étrangère a été orientée dans ses relations avec les pays de son environnement immédiat, avec les pays arabes et africains et ceux d’Asie et d’Amérique latine. Le renforcement avec les forces de progrés et de démocratie dans le monde tout en œuvrant constamment pour le renforcement du système des Nations Unies en dépit de ses insuffisances.

    La nouvelle Loi fondamentale du pays imprime une nouvelle orientation à la démarche du pays sur le plan international affirmant solennellement que désormais l’action constituera la projection d’une politique intérieure, elle-même tournée vers l’édification d’un Etat de droit, stable et économiquement prospère. En effet, puisant son inspiration dans ses options fondamentales et sa vocation tiers-mondiste, la politique étrangère du pays est articulée, autour des principes et objectifs suivants : défense de l’indépendance nationale, préservation de l’identité nationale, refus de toutes les ingérences étrangères, refus des bases militaires, solidarité avec tous les peuples et mouvements de libération nationale.

    Dans cet esprit, attachée à la paix, aux Droits de l’homme, l’Algérie conduit sa politique étrangère, de manière à consolider sa présence et son influence dans le concert des Nations à travers des partenariats fondés sur l’intérêt mutuel, en parfaite cohérence avec les choix politiques, économiques, sociaux-culturels nationaux et dans le respect des objectifs et principes de l’ONU, de l’Union africaine (UA). De ce fait, l’Algérie participe effectivement a apporté son appui à la consolidation de la paix, de la stabilité eu progrès socio-économique régionale. En bon voisinage à tous ceux sont prêts à partager le fardeau de la responsabilité de la mise en œuvre de l’exploit historique conjoint de la construction d’une région développée et prospère.

    Une démarche autour de laquelle, l’Algérie sera toujours engagée en partenaire sincère et fera toujours son possible politique pour préserver et encourager les processus positifs dans cette partie de l’Afrique. Et en premier lieu la fin de la décolonisation du Sahara occidental occupée de plus de quatre décennies par le Maroc. Une occupation qui représente l’exemple d’une flagrante violation des normes sur lesquelles repose l’ordre juridique international. Malheureusement, les agissements du Maroc encore à l’œuvre contre l’Algérie, le refus de l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui vont à l’opposée, soit dans le sens de bloquer et d’envenimer la situation régionale, notamment avec la présence affichée de l’entité sioniste au Maroc dont la présence constitue en danger pour la région et pour tout le continent africain.

    Il y a lieu de rappeler que depuis le début du conflit entre le Maroc et le Front Polisario, l’Etat algérien agissant en partenaire constructif remplissant ses obligations et mettant en œuvre ses principes de paix dans la région ne cesse de mettre en évidence que ce conflit est une question de décolonisation et ce, à la différence du Maroc qui par ses actions irresponsables fait obstacle à une solution du conflit selon les résolutions pertinentes des Nations Unies. Pour l’Algérie il s’est toujours agi de réunir par la convergence de ses approches des principes fondamentaux de l’instauration d’un ordre mondial plus juste, démocratique et plus polycentrique sur la base du Droit international prônant la liberté des peuples.

    L’Algérie plus grand pays du pourtour méditerranéen et de l’Afrique est témoin que la région dans son ensemble fait face sans cesse à des défis sécuritaires graves. Donc rien de plus normal pour l’Algérie de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale et défendre à la fois le droit international, la Charte de l’ONU, celle de l’Union africaine et le principe du non-alignement ainsi que la préservation de la paix internationale. La vérité : La politique étrangère algérienne se définit dans l’action.

    A.Z.

    Lemaghrebdz, 20/10/2021

  • Algérie: Détermination accrue de tous

    -L’Algérie a besoin d’une économie diversifiée, performante, compétitive et transparente
    -Il faudra changer les habitudes, affronter les intérêts particuliers, la lutte contre les passe-droits, la corruption et la bureaucratie

    Tout le monde est conscient des défis que représentent pour le pays la mise en œuvre de réformes nécessaires à la garantie de l’Etat de droit et la mise en place d’une économie diversifiée, performante, compétitive et transparente. Cette philosophie demande du courage pour faire changer les habitudes, affronter les intérêts particuliers, la lutte contre les passe-droits, la corruption et la bureaucratie. En toute logique il s’agit de la réponse la meilleure pour garantir la stabilité et la prospérité à long terme.

    Les réformes convaincantes, solides et appropriées sont la meilleure réponse que le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane peut apporter à la conjoncture actuelle que traverse le pays sur le plan économique, financier et social et aux attentes concurrentes des citoyens et de la jeunesse en particulier.

    Faudra-t-il encore cette détermination accrue de tous car les choses, les acquis ne sont pas difficiles à faire, ce qui est difficile c’est que tout le monde se mette en état de les faire avec conviction à travers des réponses et des actions concrètes qui ne doivent guère être ternies par des controverses politiciennes, des tensions sociales ou d’obstacles visant à freiner cet élan nouveau.

    L’important c’est d’apporter des modifications jusqu’à garantir la solution des vrais problèmes : les problèmes de la population. En effet, le citoyen algérien dans son désir aspire à un avenir prospère dans un Etat de droit, démocratique, débarrassé de toutes les pratiques du passé et offrant à tous des opportunités égales.

    Aussi aucun modèle de développement ne peut mieux réussir que le rétablissement de la confiance du citoyen en droite ligne et répondant sans équivoque aux aspirations populaires légitimes qui renforcent l’Etat de droit, la consolidation des institutions et du développement socio-économique profitant à tous. C’est un espoir national qui s’exprime depuis Février 2O19 de voir le pays reprendre la voie du succès. C’est là un objectif qui exige des efforts soutenus pour changer les comportements, les mentalités et éliminer les stéréotypes sociaux concernant les rôles et les responsabilités de chacun et de tous ; une volonté qui devra réunir par la convergence des approches nécessaires à la mise en œuvre de mesures positives, ciblées sur des objectifs précis de développement économique et social.

    Justement, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane dès sa prise de fonction, a mis l’accent sur le rétablissement de la confiance du citoyen qui constitue dès lors la  » priorité du gouvernement, en sus d’autres dossiers tout aussi important, en tête desquels la lutte contre la corruption ».

    Pour lui,  » La lutte contre la corruption est une priorité qui ne manque pas d’importance « .

    B.C.

    Lemaghrebdz, 20/10/2021

  • Algérie: Un des assassins de Bensmaïl arrêté en Espagne?

    Affaire de l’assassinat de Djamel Bensmaïl : Un suspect en état de fuite arrêté en Espagne- Algérie, MAK, Rachad, incendies, Kabylie,

    L’étau se resserre sur les membres de l’organisation terroriste qui ont réussi à fuir le pays. Il y a deux jours, le journal espagnol «La Gaceta», a annoncé l’arrestation au port d’Almeria, par les garde-côtes espagnols, d’un émigré clandestin algérien, affilié à l’organisation terroriste le MAK.

    Ce dernier a été débarqué au port d’Almeria et remis à une unité portuaire de la Guardia civile, a indiqué le quotidien, précisant que l’individu, détenait au moment de son arrestation une machette d’environ 40 centimètres.
    Ce dernier faisait l’objet d‘un mandat d’arrêt international émis par la justice algérienne pour son implication dans le meurtre et le lynchage de Djamel Bensmail, survenu le 11 août dernier à Larbaa Nath Irathen dans la wilaya de Tizi Ouzou.

    Il faut savoir que dès les premiers coups de boutoir des services de sécurité algériens contre l’organisation du MAK, la consigne avait été donnée, aux individus les plus en vue, par leur hiérarchie pour fuir le pays par n’importe quel moyen. Si certains ont réussi à s’évaporer dans la nature, d’autres et dans la conjoncture sanitaire que traverse le pays marquée surtout par l’absence de liaisons maritimes ou aériennes avec l’étranger, ont choisi l’émigration clandestine.

    L’individu arrêté en Espagne sera bientôt remis aux autorités algériennes pour aller rejoindre ceux qui ont crû échapper à la justice algérienne en se réfugiant à l’étranger et qui ont fini par être extradés. Cette arrestation prouve que la traque des éléments terroristes du MAK n’implique pas seulement les services de sécurité algériens mais ceux de plusieurs pays avec lesquels des accords d’entraide judiciaires ont été conclus.

    Il y a quelques jours, le président de la République Abdelmadjid Tebboune avait appelé la France à exécuter le mandat d’arrêt international lancé par la justice algérienne contre Ferhat Mehenni, le chef du MAK. Le silence de Paris devant la demande algérienne prouve que cet individu est un élément du plan de déstabilisation du pays fomenté par le Maroc et ses alliés. En se refusant d’apporter une réponse, même par le refus, à la demande des autorités algériennes, la France offre ainsi son hospitalité à un individu recherché dont l’organisation est classée terroriste.

    Les dernières prises de parole du président français prouvent que le plan qui vise notre pays est une stratégie mûrement réfléchie et mise en branle grâce au soutien de Rabat, Tel Aviv et Paris qui continue de servir de repaire aux ennemis de tous bords du pays.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 20/10/2021

  • Algérie. Ennemi public n°1

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    L’appel du Suisse Jean Ziegler, altermondialiste et membre du Comité consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, qui plaidait depuis plus d’une décennie pour que les spéculateurs soient jugés pour crime contre l’humanité, a trouvé écho en Algérie. Le président de la République a demandé au gouvernement de réviser le code pénal pour alourdir les sanctions à l’égard des spéculateurs qui pourraient écoper d’une peine à perpétuité.

    Considérés comme ennemi public numéro 1, une menace contre la stabilité sociale, des « parasites » à l’origine des hausses récurrentes des prix des produits de consommation et l’affaiblissement du pouvoir d’achat des Algériens et menacent la stabilité sociale du pays, les autorités ont pris la ferme décision de sévir contre les spéculateurs. Le président de la République avait estimé que la spéculation « n’était pas acceptable ni du point de vue de la religion, ni de la loi, ni de la morale ».

    Exactement ce que défendait Jean Ziegler quand il a soutenu en 2011, suite à une envolée des prix de trois aliments de base, maïs, blé et riz, qui couvrent 75% de la consommation mondiale, que les spéculateurs boursiers qui ont ruiné les économies occidentales par appât du gain et avidité folle devraient être traduits devant un tribunal de Nuremberg pour crime contre l’humanité. Bien évidemment, ce dernier ne réussira jamais à imposer son point de vue, la spéculation étant une activité jugée mauvaise, certes, mais admise vu le risque que doit courir le spéculateur quand il mise son argent pour tirer profit par anticipation de l’évolution à court, moyen ou long terme du niveau général des prix ou d’un prix particulier en vue d’en retirer une plus-value ou un bénéfice, ou tout perdre quand les choses n’évoluent pas selon ses calculs. Qu’en sera-t-il en Algérie où le pas a été franchi avec la criminalisation de l’activité spéculatrice ?

    Pour le moment, nous ne sommes qu’au stade de l’approbation du projet de loi sur la lutte contre la spéculation, qui prévoit des peines très sévères à l’encontre des spéculateurs, pouvant aller jusqu’à la perpétuité, et il serait hâtif de déduire ce que sera cette activité dans l’avenir. Il est sûr que cette loi dissuaderait de nombreuses personnes d’investir dans le créneau, mais il ne faut compter sur une loi, seulement, pour venir à bout de la spéculation. Les lois sont faites pour réprimer les criminels, sans jamais arriver à briser ou éliminer radicalement le crime. De toute façon, le bilan est à tirer après l’application de la loi en question. Déjà, pour éviter tout amalgame, le Président Tebboune a enjoint au ministre du Commerce de «sensibiliser les commerçants et la société civile sur la loi sur la lutte contre la spéculation et de la présenter aux citoyens via les médias, pour faire la distinction entre le stockage organisé à des fins commerciales et le stockage visant à créer la pénurie ou engendrer une hausse des prix».

    Pour plus d’efficacité, donc, il serait indispensable, sur un plan plus économique, de mieux comprendre les causes profondes des pénuries, qui peuvent effectivement être provoquées par des spéculateurs, ou encore par des facteurs naturels, ainsi que d’autres raisons propres aux marchés extérieurs, qui échappent au contrôle local, et agir pour en atténuer les conséquences. Pour couper l’herbe sous les pieds des spéculateurs, l’Etat ne peut-il pas fixer un seuil de prix pour les produits de large consommation, au moins momentanément, en attendant le passage de la crise ?

    par Abdelkrim Zerzouri

    Le Quotidien d’Oran, 19/10/2021

  • 17 Octobre 1961 : Macron ne reconnaît pas le crime d’État !

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    On l’a constaté, le huitième Président de la Vème République française a fait un peu mieux que son prédécesseur socialiste dans la qualification et la reconnaissance des faits inhérents au massacre à grande échelle, sur Seine, à Paris, le 17 octobre 1961. Mais il n’a pas, fait indéniable, reconnu le crime d’État en le cas d’espèce. Le communiqué de l’Élysée, après la cérémonie officielle pour les 60 ans du massacre d’Algériens pacifiques, est un parfait exercice d’équilibrisme sémantique, mémoriel et, par extension, politique. La gauche en France et les critiques en Algérie y ont trouvé assez de matière pour fustiger un chef de l’État réservé, voire timoré, qui ne va pas assez loin, c’est-à-dire au juste niveau, celui de crime d’État. Tandis que la droite française, elle, trouve dans les termes du communiqué un accès de « repentance », ce qui n’est, du reste, pas le cas.

    Une analyse de contenu du communiqué en question, à travers le sens évocateur des mots-clés utilisés avec une précision horlogère, éclaire assez bien les réactions contradictoires, ici et là. Les divergences de points de vue, dans le contexte français et le contexte algérien, partent des différences des mémoires et de leur poids et, in fine, des contextes politiques, notamment en France où la conjoncture est marquée par la prochaine élection présidentielle en point de mire.

    De quoi parle donc le communiqué de l’Élysée et pourquoi il pose finalement des questions ?

    D’abord, le texte établit un constat des faits. Il note que douze mille Algériens ont été arrêtés et transférés vers différents points de regroupement. Il constate ensuite que la répression fut « brutale, « violente », « sanglante ». Qu’il y a eu de nombreux blessés et que plusieurs dizaines de personnes furent jetées dans la Seine, ainsi que de nombreux disparus. Suit le constat un hommage du Président Emmanuel Macron « à la mémoire de toutes les victimes ».

    Après le constat, la minute de silence symbolique et l’hommage, surviennent la qualification des faits, la définition des responsabilités et leur imputation. De ce point de vue, le chef de l’État français s’appuie, pensant se montrer le plus objectif possible, le plus distancié possible, sur les historiens qui « ont établi de longue date ces faits et les ont inscrits dans un engrenage de violence durant plusieurs semaines ».

    Dans l’enchaînement, intervient après le fait que la démarche du président soit la seconde du genre dans le domaine de la qualification et de la reconnaissance des faits. Avant lui, François Hollande avait admis en 2012 une « sanglante répression».

    En reconnaissant des faits tangibles, le Président Emmanuel Macron se place d’abord à un degré supérieur par rapport à son prédécesseur. Il reprend ensuite à son compte l’inscription par les historiens des faits incriminés « dans un engrenage de violence durant plusieurs semaines ». On en comprend qu’ils seraient le résultat d’un simple « engrenage de la violence ». Qu’ils ne seraient donc pas la conséquence d’ordres donnés par l’autorité préfectorale, appuyée elle-même par l’autorité politique supérieure, ou en tout cas, au vu et au su de cette dernière qui aurait couvert de fait les actes barbares. D’ailleurs, le communiqué souligne que les crimes ont été « commis sous l’autorité de Maurice Papon » (préfet de police de Paris, Ndlr). Sous-entendu, ils seraient le fait d’un haut fonctionnaire qui aurait alors agi seul et à sa seule initiative, sans couverture politique et à l’insu de sa hiérarchie gouvernementale et de la présidence de la République.

    Il est donc clair et entendu que le Président Emmanuel Macron a pris soigneusement le soin de ne pas imputer le massacre du 17 Octobre 1961 à l’État français pour ne pas avoir à le qualifier de crime d’État. Le cas échéant, une telle qualification n’aurait pas manqué d’avoir des conséquences politiques, avec des répercussions électorales. C’est-à-dire, du point de vue des pertes et des gains électoraux escomptés, et en termes de points dans les baromètres d’opinion en France où les mémoires de la colonisation sont traduites, politiquement et électoralement, par des lobbys et en intentions de vote.

    On voit bien que la reconnaissance d’un crime d’Etat apparaît comme un plafond de verre, un horizon indépassable pour le moment. Autre signe en est, cette autre phrase du communiqué qui souligne que « la France regarde toute son histoire avec lucidité et reconnaît les responsabilités dûment établies », sans pour autant dire qu’elles sont celles de l’État. Sauf à avoir choisi la formule de « crimes commis sous l’autorité de Maurice Papon ». Et à affirmer que ces mêmes crimes sont « inexcusables » pour la République ». Dans les dictionnaires linguistiques, l’adjectif « inexcusable » signifie impardonnable, injustifiable. Dans le sens du droit français, la « faute inexcusable » se définit comme une faute d’une gravité exceptionnelle dérivant d’un acte ou d’une omission volontaire, de la conscience du danger que devait en avoir son auteur, de l’absence de toute cause justificative, et se distinguant par le défaut d’un élément intentionnel. (Chambre sociale 28 février 2002, pourvoi : n°99-17221, Legifrance).

    On note donc, que si les crimes commis « sous l’autorité de Maurice Papon » sont « inexcusables pour la République », il n’existerait donc pas un « élément intentionnel » qui aurait amené le Président Emmanuel Macron à les imputer à l’État, mais plutôt à un individu agissant seul et de son fait. Par « définition », un acte isolé malgré son amplitude.
    Pour ne citer qu’elles, à titre d’exemple, les réactions politiques en France ne s’y sont pas trompées. L’historien Benjamin Stora, auteur du fameux rapport sur les mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie, est un des rares à trouver que «pour la première fois, un chef d’État en exercice reconnaît la responsabilité de l’État dans un massacre considéré comme un crime ». Mais, en réalité, les mots rigoureusement pesés du locataire de l’Élysée sont loin d’avoir fait l’unanimité, à droite comme à gauche.

    À gauche, les responsables politiques et autres députés regrettent qu’Emmanuel Macron ne soit pas allé plus loin, en reconnaissant « un crime d’État ». Chez les écologistes d’EELV qui réclament la reconnaissance du « crime d’État », Julien Bayou, le secrétaire national du parti, relève que Papon, le responsable direct des massacres, « est resté en place » jusqu’en 1967. Cette reconnaissance est également demandée par la France insoumise. Le député LFI Alexis Corbière appelle le Président Emmanuel Macron à « reconnaître le massacre des Algériens pour ce qu’il a été: un crime d’État ».

    Le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, a souligné, pour sa part, « des avancées bienvenues » tout en regrettant « la frilosité d’Emmanuel Macron » et sa « politique des petits pas » prudents. « Le chef de l’État va plus loin que Hollande dans la précision des faits ». Et par ailleurs le « crime est réduit à la responsabilité de Maurice Papon » qui « n’était pas un État dans l’État », car « il y avait bien un chef du gouvernement et un chef de l’État qui décidaient qui était préfet de police ».

    Mais si d’aucuns estiment que le Président français ne fait pas juste ce qu’il faut, et a raté ainsi l’occasion de reconnaître le « crime d’Etat », d’autres, à droite et à l’extrême-droite, estiment qu’il en fait trop. D’aucuns dénoncent des « repentances à répétition » qui « deviennent insoutenables et attentent à l’image de la France », selon Marine Le Pen. Enfin, Éric Ciotti, l’un des candidats des Républicains à la présidentielle de 2022, stigmatise « la propagande victimaire anti-française du Président Macron ». Pour sa part, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, tout en concédant «une tragédie», met cependant sur un pied d’égalité le vaste massacre d’Algériens et les 22 policiers français qui ont perdu la vie dans des attentats FLN, cette même année 1961».

    Au final, on pourrait comprendre un peu l’exercice de funambule sur le fil du rasoir auquel s’est adonné le Président Emmanuel Macron au sujet du grand massacre de la Seine.

    Noureddine Khelassi

    Le Soir d’Algérie, 19/10/2021