Catégorie : Algérie

  • APN: Projet de loi criminalisant le colonialisme français

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    En réaction aux graves déclarations et autres insinuations du président français, Emmanuel Macron, sur l’histoire de l’Algérie, les membres de l’Assemblée populaire nationale s’apprêtent à déterrer l’ancien projet de loi criminalisant le colonialisme français. Ce texte de loi qui a été préparé et conçu par des députés FLN lors du second mandat de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, n’a jamais vu le jour. Il fut rapidement oublié suite à d’énormes pressions politiques et diplomatiques et surtout du veto de l’ancien Premier Ministre Ahmed Ouyahia, hostile à ce genre d’initiatives.
    Depuis, plus personne n’en a parlé, ni évoqué une éventuelle résurrection de cette initiative, et ce en dépit d’une large mobilisation des organisations dites de la famille révolutionnaire.

    Pourtant, ce projet, qui criminalise les crimes et autres atrocités barbares commis par le colonialisme français en 132 ans de domination, a été rendu possible après l’impair commis par l’Assemblée nationale française en 2005. Cette année, le 23 février, le Parlement français a adopté une loi qui glorifie ce colonialisme. Un texte qui fut naturellement dénoncé par certaines forces politiques françaises, qui avaient vu dans cette démarche un retour au premier plan de l’extrême droite. Une majorité de députés de ce Parlement, même centristes, avait adhéré aux thèses extrémistes qui glorifient les occupations militaires et les campagnes d’extermination contre les peuples africains. Selon leurs auteurs, la France a apporté la civilisation et la modernité à ces peuples qualifiés d’arriérés.

    Aujourd’hui, actualité oblige, des parlementaires algériens pensent que l’occasion est propice pour réagir et répondre par une loi qui criminalise ce colonialisme. L’idée fait son chemin après la crise, sans précédent, qui a surgi entre Alger et Paris. Déjà, tous les groupes parlementaires de la Chambre basse (six au total) se disent prêts à adopter cette loi. Il semblerait que le feu vert des autorités supérieures de l’Etat ait été donné pour que l’APN se mobilise.

    Ainsi, le texte, qui est au stade de la réflexion, prendra en charge plusieurs chapitres, tous liés à la question mémorielle, comme la reconnaissance des crimes, des assassinats, des atrocités, des destructions, des pillages et expropriations des biens et autres exactions. De même qu’on prévoit un axe au pardon ou à l’excuse, exigé de l’Etat français, responsable historique de l’acte colonial et défenseur de son système, ainsi que des aspects de l’indemnisation aux milliers de victimes, inclus ceux des essais nucléaires et chimiques.

    Pour les initiateurs de ce projet en gestation, cette loi est une réaction politique du peuple algérien contre les intimidations et le mépris des autorités françaises à l’encontre de la nation et de son histoire. Il s’agit aussi, selon les dires des députés, d’une vraie réhabilitation des six millions de martyrs de ce colonialisme sauvage. D’ailleurs, il est question qu’en parallèle de cette œuvre parlementaire, un comité soit créé spécialement pour rédiger et éditer un livre blanc sur les massacres et les violences commises par l’occupant français depuis 1830. Des historiens, des sociologues et des anthropologues seront sollicités pour réécrire le long récit sanguinaire et barbare du colonialisme, ainsi que les profonds bouleversements qui ont ébranlé la société algérienne, son patrimoine et ses cultures ancestrales.

    Selon des propos de députés qui s’engagent dans cette démarche, le projet en question va prendre une dimension juridique qui respectera les intérêts de l’Etat algérien et de son peuple. Autrement dit, les institutions politiques étatiques ne seront plus seules ou isolées dans une quelconque bataille mémorielle avec l’ancien colonisateur. A l’avenir, nos hauts responsables seront soumis et protégés par cette loi de criminalisation du colonialisme.

    L’unanimité à l’APN est donc déjà acquise concernant l’élaboration de ce projet. Seul bémol : les islamistes du MSP et du mouvement El-Bina veulent un texte plus fort, plus élaboré et plus encadré. Ils réclament un agenda précis avant toute adoption, comme la tenue d’assises qui regrouperaient des politiques, des juristes, des sociologues et des enseignants en histoire. Des rencontres plus larges et des concertations avec toutes les mouvances devraient permettre de créer un consensus total sur cette question.

    Par contre, d’autres partis politiques suggèrent, pour le moment, une simple déclaration générale qui sera adoptée par l’APN et qui dénoncera les propos du président Macron, mettant en relief les atrocités et les crimes du colonialisme français.

    Le Jeune Indépendant, 14/10/2021

  • L’Alliance Alger-Moscou monte en puissance

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    C’est sûrement la position prise par Moscou lors de la crise politique traversée par l’Algérie en 2019 qui va le mieux renseigner sur l’étroitesse des relations entre les deux pays. Moscou avait mis en garde la communauté internationale contre toute ingérence en Algérie. La ligne Alger-Moscou se renforce chaque jour un peu plus. Les derniers développements sur la scène internationale confirment cet état de fait.

    Après l’odieuse transaction conclue entre le Maroc et le président Donald Trump où Rabat a annoncé la normalisation de ses relations avec l’Etat hébreu contre une reconnaissance publique du président américain de sa souveraineté sur le Sahara Occidental, Moscou a, de go, dénoncé la décision du président sortant, estimant qu’elle «sort complètement du cadre du droit international». «Ce que les Américains ont fait ici, c’est une décision unilatérale qui sort complètement du cadre du droit international», a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov, cité par les agences de presse Ria Novosti et TASS.

    Il a ajouté que cette décision ne respectait pas non plus «les décisions de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, avec lesquelles les Américains eux-mêmes étaient d’accord».

    La réaction russe était attendue puisque faut-il le rappeler, l’ambassadeur de Russie à Alger, Igor Beliaev, a souligné, il y a moins d’une semaine, «la convergence de vues» entre Moscou et Alger sur la crise à El Guerguerat, au Sahara occidental, réitérant la position de son pays qui appelle à la retenue. M. Beliaev avait ajouté «qu’après la récente aggravation du conflit au Sahara occidental, nous poursuivons le dialogue avec l’Algérie à différents niveaux (…) Les discussions ont permis de dégager une convergence de vues entre les deux pays vis-à-vis de cette crise (…) L’Algérie et la Russie appellent à la retenue, au retour à l’accord de cessez-le-feu de 1991, à la poursuite des négociations directes et à la désignation d’un représentant personnel du secrétaire général de l’Onu dans les plus brefs délais possibles».

    Cette convergence de positions est à même de confirmer les relations solides entre les deux pays. Elle reflète également le choix de l’Algérie de changer de cap et de s’adosser sur son allié russe pour se soustraire à l’influence européenne. D’ailleurs, le partenariat stratégique entre l’Algérie et la Russie a atteint un niveau stratégique dans l’agenda bilatéral.

    L’Algérie est le premier client Africain de la Russie dans le domaine de la vente d’armes. Elle vient d’acquérir d’ailleurs, pour 2 milliards de dollars, les derniers combattants Su-57. Le domaine de l’énergie figure également à l’ordre du jour bilatéral, même si les sociétés Russe Gazprom et Algérienne Sonatrach sont en concurrence dans le domaine de la production d’énergie sur le marché Européen.

    Sur le plan politique, les relations entre les deux pays se sont nouées pendant les années de la guerre d’indépendance (1954-1962) lorsque l’ex-URSS a apporté son appui politique au FLN. Depuis les relations sont restées bonnes malgré un certain ralentissement après l’effondrement de l’Union soviétique.

    C’est sous la présidence de Vladimir Poutine que les choses vont reprendre. Une déclaration de partenariat stratégique, l’effacement de la dette algérienne et une série d’accords de coopération économique signés. Mais c’est sûrement la position prise par Moscou lors de la crise politique traversée par l’Algérie en 2019 qui va le mieux renseigner sur l’étroitesse des relations entre les deux pays. Moscou avait mis en garde la communauté internationale contre toute ingérence en Algérie.

    Cette alliance renforcée entre Alger et Moscou témoigne à la fois de la volonté de la Russie d’accroître son influence dans la région et de la volonté de l’Algérie de peser davantage sur la scène internationale. Les dernières critiques formulées par le parlement européen sur les violations des droits de l’homme et le vœu de promouvoir la démocratie en Algérie, ont renforcé l’attitude d’Alger envers l’UE qui a toujours été empreinte de prudence, voire de méfiance.

    L’Algérie qui a bien compris que la résolution du parlement européen n’est qu’une pression politique visant à obtenir sa soumission économique après la décision d’Alger de revoir l’accord d’association, se retrouve dans l’obligation de renforcer ses relations avec d’autres puissances comme la Russie et la Chine, afin de mettre un terme aux pressions qu’elle subies.

    C’est d’ailleurs avec ces deux pays que l’Algérie a opté de renforcer ses échanges économiques et même de coopérer pour la lutte contre la pandémie du coronavirus. Un choix stratégique car l’Algérie se retrouve aujourd’hui, seule dans l’arène, après la décimation totale du front de refus contre Israël. Ses positions immuables de soutenir les causes justes du Sahara Occidental et de la Palestine vont, à ne pas en douter, lui coûter beaucoup de tracas.

    Amine Ghouta

    Crésus, 11/12/2020

  • Les algériens boycottent les produits français

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    Des groupes algériens boycottent les importations de 500 entreprises françaises

    L’Assemblée générale des entrepreneurs algériens, association d’entrepreneurs économiques, a annoncé hier avoir décidé de boycotter les importations de 500 entreprises françaises à la suite de « commentaires blessants » du président français Emmanuel Macron sur l’histoire et l’image de l’Algérie. « Nous sommes reconnaissants à toutes les institutions économiques qui ont pris l’initiative de couper leurs relations commerciales avec quelque 500 entreprises françaises d’exportation et d’importation », a indiqué l’agence dans un communiqué.

    Il a condamné les déclarations de Macron et a appelé à une révision des relations économiques avec l’État français. Le communiqué révèle que l’organisation a l’intention de créer une association nationale qui œuvre pour couper tous les liens économiques avec tout pays qui ne respecte pas l’Algérie, sans donner plus de détails.

    L’association regroupe quelque 2 000 entreprises des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’irrigation.

    Selon un précédent communiqué de l’ambassade de France, plus de 6 000 entreprises françaises exportent leurs produits vers l’Algérie.

    Il y a quelques jours, Macron accusait les autorités algériennes de « garder rancune contre la France », et remettait en cause l’existence d’une nation algérienne avant la colonisation de l’Algérie par la France.

    Par la suite, la présidence algérienne a convoqué son ambassadeur à Paris pour des consultations pour protester contre ces déclarations, qu’elle a qualifiées d’ »offensives » et représentaient une « insulte inacceptable » à la mémoire de plus de cinq millions de résistants tués pendant la période coloniale française.

    L’Algérie a également fermé son espace aérien aux avions militaires français opérant dans le cadre de l’opération Barkhane dans la région du Sahel africain.

    MEMO, 11/10/2021

  • L’Algérie attend la reconnaissance du massacre de 1961 à Paris

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    Il y a près de 60 ans, des Algériens qui manifestaient pacifiquement ont été victimes d’une répression meurtrière de la part de la police française. De nombreux historiens considèrent cet événement comme la répression la plus meurtrière en Europe occidentale depuis la Seconde Guerre mondiale.

    Il y a 60 ans, les Algériens de Paris descendaient dans la rue pour protester contre un couvre-feu qui leur était imposé, mais la manifestation s’est transformée en massacre, la police jetant des dizaines de corps dans la Seine.

    Les tueries, que l’historien français Emmanuel Blanchard a qualifiées de répression la plus meurtrière en Europe occidentale depuis la Seconde Guerre mondiale, ont eu lieu alors que l’Algérie était dans la septième et avant-dernière année de sa lutte pour l’indépendance vis-à-vis de son maître colonial, la France.

    La manifestation pacifique de quelque 30 000 Algériens – vivant pour la plupart dans des bidonvilles autour de la capitale française – était organisée par le Front de libération nationale (FLN) et s’est déroulée du 17 au 20 octobre.

    Le mouvement indépendantiste FLN a mis l’accent sur l’anti-impérialisme et a combattu la France dans la guerre d’Algérie qui a duré près de huit ans, de 1954 à 1962. Après avoir été une colonie française depuis 1930, l’Algérie a déclaré son indépendance en 1962 à la suite de la guerre. Le mouvement fait monter la pression avec des attentats dans les villes françaises, notamment à Paris. La police, symbole de l’État français, est particulièrement visée.

    Couvre-feu
    Des hommes, des femmes et des enfants algériens, vêtus de leurs plus beaux habits, étaient venus de banlieues pauvres comme Nanterre et Aubervilliers pour manifester sur les Champs-Élysées et les grands boulevards clinquants de la capitale. Ils protestent contre le couvre-feu strict qui leur est imposé depuis le 5 octobre pour empêcher le FLN de collecter des fonds et s’opposent à la violence croissante à laquelle ils sont confrontés de la part des Harkis (Algériens pro-français) et de la police française.

    Au moins 120 Algériens étaient morts aux mains de la police française avant même le début des manifestations de masse en septembre et octobre 1961.

    Les Algériens de France s’étaient habitués aux rafles régulières de la police et au harcèlement qui les empêchait parfois de travailler. Ils étaient également la cible d’attaques racistes meurtrières de la part d’un groupe terroriste qui voulait que l’Algérie reste française. Mais ce soir-là, la violence était d’un autre ordre : 10 000 policiers ont chargé la foule et en ont précipité certains dans le fleuve.

    Des milliers de manifestants ont été envoyés dans des « centres de rétention » où ils ont été torturés avant d’être expulsés vers l’Algérie coloniale. La police agit comme si elle était sûre de ne pas avoir à répondre de ses actes devant le président Charles de Gaulle ou tout autre membre du gouvernement français.

    L’asservissement et le massacre des Algériens atteignent leur apogée le 17 octobre 1961. Ce massacre est unique car il a eu lieu dans la capitale de la métropole impériale. Un récit illustre le processus par lequel les techniques de la police coloniale ont été importées d’Algérie en France, avec de nombreux personnages clés de la police parisienne, dont Maurice Papon, vétérans de la répression coloniale.

    Des corps dans la Seine
    L’homme qui a donné le commandement était Papon, qui, bien qu’ayant collaboré avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, s’était hissé à la tête de la police parisienne. Papon a ensuite été condamné pour crimes de guerre pour avoir déporté 1 600 Juifs vers des camps de la mort. Lors de son procès en 1997, l’historien Jean-Luc Einaudi a déclaré que les hommes de Papon avaient ouvert le feu sur des Algériens.

    « On pouvait voir des policiers jeter les morts dans la Seine », a-t-il déclaré.

    Peu de gens, hormis ceux qui ont été témoins de l’atrocité, sont conscients de l’ampleur de la tuerie, car la nouvelle a été étouffée. Mais la nouvelle s’est répandue et un graffiti célèbre, « Ici on noie les Algériens », a été gribouillé sur l’un des ponts de la Seine, près du Louvre.

    Battus, noyés, asphyxiés
    « De nombreuses victimes sont mortes sous les coups de la police, des dizaines d’autres ont été jetées dans la Seine et plusieurs sont mortes de suffocation après avoir été jetées au sol et recouvertes par des tas de corps », selon le Musée de l’immigration à Paris, qui a contribué à cataloguer cet événement peu connu.

    Il est apparu par la suite que certains policiers avaient été influencés par des informations erronées selon lesquelles leurs collègues avaient été abattus au cours de la manifestation. Mais de nombreux Algériens ont été attrapés par la police bien avant le début de la manifestation, raflés à la sortie du métro. Quelque 12 000 d’entre eux ont été arrêtés et conduits dans des camps d’internement, préparés à l’avance, où ils ont été battus ou expulsés vers l’Algérie, les plus chanceux étant finalement autorisés à rentrer chez eux.

    Jacques Simonnet, un psychiatre qui était étudiant à l’époque, a été témoin du traitement des personnes détenues dans un camp. Il raconte que les personnes arrêtées recevaient « des coups de pied, des coups de poing… et étaient frappées à coups de bâton. La violence a atteint un point inimaginable ».

    « Il était 17 heures, mais en octobre, il fait déjà un peu sombre à cette heure-là – pas complètement, mais c’est le crépuscule. Il n’y avait que des hommes là-bas. La police attrapait les hommes à la sortie de la station de métro et les frappait. Ils les forçaient à monter dans des fourgons de police en les piquant avec des aiguilles. Cela a traumatisé les blanmeurs. Ils criaient, ils gémissaient. Je me souviens des cris de douleur, de violence », a déclaré Serge Rameau, un témoin oculaire, à France 24. « Que la France se soit mal comportée dans ses colonies, comme les autres puissances impériales européennes, c’est une chose. Mais c’est le fait que la France ait fait la même chose chez elle qui est si choquant. Je n’étais qu’un scout qui rentrait chez lui, un scout qui avait des principes de solidarité. Et puis je suis tombé sur un massacre en plein Paris, place de l’Etoile. Des scènes de guerre, vraiment. »

    Reconnaissance française

    Après que le nombre officiel de morts soit resté à trois pendant des décennies, les historiens ont estimé le nombre à 48, cependant, on pense qu’il est beaucoup plus élevé, de nombreux historiens disant que jusqu’à 200 personnes ont été tuées juste dans la nuit du 17 octobre.

    En 1999, le parquet de Paris a officiellement reconnu qu’un « massacre » avait eu lieu. Mais à l’approche du 60e anniversaire du massacre, nombreux sont ceux qui attendent que le président français Emmanuel Macron reconnaisse l’acte de violence horrible commis par les militaires français et souhaitent que la France assume la responsabilité de cette atrocité. Les historiens exigent également la reconnaissance de ce qui s’est passé et l’admission qu’il s’agit d’un « crime raciste » contre l’humanité commis par l’État français. Leur demande est reprise par les survivants et les personnes qui ont été témoins du massacre.

    Ce n’est qu’en 2012 que le président français de l’époque, François Hollande, a reconnu le massacre, sans toutefois présenter d’excuses officielles.

    « Des Algériens qui manifestaient pour leur droit à l’indépendance ont été tués au cours d’une répression sanglante », a déclaré Hollande. « La République reconnaît clairement ces faits », a-t-il ajouté, en disant « Je rends hommage à la mémoire des victimes. » Le maire socialiste de Paris avait auparavant apposé sur le pont proche de la préfecture de police – près de la cathédrale Notre-Dame – une plaque marquant le massacre.

    Daily Sabah, 13/10/2021

  • Algérie: Fin officiel des fonctions de son ambassadeur au Maroc

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    Dans une décision publiée dans le dernier numéro, le Journal officiel algérien indique que le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a mis fin aux fonctions d’Abdelhamid Abdaoui. En tant qu’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire d’Algérie au Maroc. Abdaoui avait été nommé ambassadeur d’Algérie à Rabat fin septembre 2019.

    Le 18 juillet, le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur Abdaoui pour des consultations, dans le contexte de la déclaration de l’ambassadeur marocain aux Nations unies. Depuis ce jour, Abdaoui n’est pas revenu à l’ambassade d’Algérie à Rabat. L’Algérie a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc à compter du 24 août, et a suspendu les vols avec le Maroc. Elle a également fermé son espace aérien aux avions marocains, qu’ils soient civils ou militaires.

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a révélé que la rupture des relations avec le Maroc. C’est une décision que l’Algérie a dû prendre afin d’envoyer le message approprié au gouvernement du pays voisin, après des actions hostiles à la souveraineté et à l’unité de l’Etat.

    Les relations entre l’Algérie et son voisin occidental se sont détériorées ces derniers mois, principalement en raison de la question du Sahara occidental, et les relations entre les deux pays sont traditionnellement complexes.

    Le 24 août, l’Algérie a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec Rabat, puis a annoncé un mois plus tard la fermeture de l’espace aérien algérien à tous les avions civils et militaires marocains.

    Aujourd’hui, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé le rejet par son pays de tout contact en vue de rétablir les relations avec le Maroc.

    Il a souligné que l’Algérie « n’accepte pas de médiation avec le Royaume du Maroc, car la rupture des relations était notre réaction à une agression continue », selon ses termes.

    Le président algérien refuse toute médiation avec le Maroc

    Dans une interview accordée aux médias locaux, le président algérien a confirmé que son pays « refuse toute médiation pour rétablir les relations avec le Maroc ». Par le ministre koweïtien des Affaires étrangères lors de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères dans la capitale égyptienne, Le Caire.

    Le même intervenant est revenu à la charge pour accuser le Maroc de s’ingérer dans les affaires du pays, et il a déclaré à ce propos : « Nos accusations de soutien du Maroc au « Mac » (un mouvement séparatiste qui réclame l’indépendance de la région de Kabylie) sont vraies, et avec des preuves audio et vidéo. »

    Il a également ajouté à cet égard : « Il y a une complicité des parties du Maroc et de la France sur les incendies tribaux », comme il l’a dit.

    En revanche, et à l’instar de ses précédentes rencontres, le Royaume du Maroc n’a émis aucune réponse officielle aux déclarations de Tebboune.

    Dans le même contexte, concernant le gazoduc passant du Maroc à l’Espagne, il a expliqué qu’ »aucune décision n’a encore été prise concernant le renouvellement du contrat, qui expirera à la fin de ce mois. »

    Rupture des relations diplomatiques

    A la fin du mois dernier, l’Algérie avait décidé de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc, invoquant des « actes hostiles » de la part du Royaume, notamment après les déclarations de l’envoyé de Rabat à New York, en faveur de l’autodétermination de la région de Kabylie en Algérie. Le Maroc a déclaré qu’il regrettait la décision de l’Algérie.

    L’Algérie a également accusé Rabat de soutenir le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (Al-Mak), un groupe séparatiste déclaré organisation terroriste par le gouvernement. Et les autorités l’accusent d’avoir déclenché des incendies de forêt dévastateurs, notamment dans la région de Kabylie, qui ont fait 65 morts.

    Pour rappel, la frontière entre l’Algérie et le Maroc est fermée depuis 1994, et l’Algérie a indiqué qu’elle allait détourner les exportations de gaz d’un gazoduc qui passe par le territoire du Maroc. Ce dernier devait être renouvelé dans le courant de l’année.

    Les relations entre les deux pays se sont détériorées depuis l’année dernière, lorsque la question du Sahara a éclaté après des années de calme relatif. Le Maroc considère que le Sahara lui appartient, mais le Front Polisario, que l’Algérie soutient, en revendique la souveraineté.

    Prime Time Zone, 12/10/2021

  • Le Drian joue à son tour l’apaisement avec l’Algérie

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    Paris tente d’apaiser les tensions avec Alger. Interrogé à l’Assemblée nationale ce mardi 12 octobre, le ministre français des Affaires étrangères s’est exprimé sur le rappel de l’ambassadeur d’Algérie en France. Début octobre Emmanuel Macron avait déclenché la colère des autorités algériennes après avoir accusé le système « politico-militaire » algérien d’entretenir une « rente mémorielle ».

    Désormais Paris tente d’apaiser les tensions avec Alger. Après la prise de parole du président français mardi dernier assurant souhaiter un « apaisement » sur le sujet mémoriel entre la France et l’Algérie, appelant à « cheminer ensemble » et à « reconnaître toutes les mémoires », c’était au tour de Jean-Yves Le Drian de s’exprimer.

    Interrogé à l’Assemblée nationale hier mardi, le ministre français des Affaires étrangères a dit regretter le rappel de l’ambassadeur d’Algérie en France. « Nous le regrettons, parce que cela ne correspond pas à l’importance que nous attachons aux relations entre nos deux nations. Ces relations sont anciennes, profondes… Elles sont marquées par des liens humains uniques… La France y est profondément attachée et souhaite les préserver et les développer. Récemment, le président de la République a rappelé son profond respect pour le peuple algérien. Cela signifie aussi, bien sûr – et vous l’avez dit – le respect fondamental de la souveraineté algérienne. Cela veut dire aussi que c’est aux Algériens, et à eux seuls, de décider de leur destin et de définir les contours de leurs choix et de leur débat politique. Mais nous sommes convaincus de l’intérêt commun de nos deux pays à travailler ensemble sur tous les secteurs ».

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a exigé de Paris dimanche « un respect total de l’Etat algérien », soulignant à l’adresse de son homologue français Emmanuel Macron que « l’histoire ne peut pas être falsifiée ».

    Une réponse à Emmanuel Macron qui avait déclenché la colère d’Alger après des propos, rapportés samedi 2 octobre par le journal français Le Monde, accusant le système « politico-militaire » algérien d’entretenir une « rente mémorielle » en servant à son peuple une « histoire officielle » qui « ne s’appuie pas sur des vérités ».

    Dans la foulée, le même jour, Alger décidait le rappel « immédiat » de son ambassadeur à Paris « pour consultations » et, comme autre mesure de rétorsions, interdisait le survol de son territoire aux avions militaires français de l’opération antijihadiste Barkhane au Sahel.

    RFI, 13/10/2021

  • France-Algérie: Une exigence non négociable

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    L’Algérie est un pays indépendant et souverain. Un fait que semblent oublier certains politiques et nostalgiques de l’Algérie française de l’autre rive de la méditerranée. Les années de combat, de lutte et de sacrifice du peuple algérien ne peuvent être vains et ceci doit être bien compris et assimilé par l’ancienne puissance coloniale, qui doit aujourd’hui saisir définitivement que ses relations avec l’Algérie ne seront pas autre chose que des relations d’Etat à Etat.

    Forte de son peuple et de son armée, l’Algérie relèvera tous les défis qui se dresseront devant elle. Elle n’acceptera plus que lui soit dictée telle ou telle démarche, car tout ce qu’elle décidera naîtra des convictions et des choix de son peuple. Le président de la République, dans sa dernière rencontre avec la presse nationale, a martelé et répété en direction ceux qui auraient tendance à l’oublier que « L’Histoire ne peut être falsifiée », ajoutant que « le temps de la colonie est révolu, la France doit changer d’approche, elle doit savoir que l’Algérie n’abdique à personne, elle est fidèle au serment de ses valeureux martyrs ».

    Cette France qui se targue de son oeuvre civilisationnelle dans ses anciennes colonies doit revoir ce discours mensonger et reconnaître les torts et les crimes qu’elle a perpétrés contre ces peuples et ces terres qu’elle a conquis par la force et la barbarie. L’amnésie préfabriquée et la fuite en avant n’ont plus leur place aujourd’hui face à des nations indépendantes et surtout face à une Algérie qui a sacrifié plus de 5 millions de martyrs pour recouvrer sa liberté. Cette France amnésique est invitée par le chef de l’Etat, Abdelamdjid Tebboune, à regarder en face son peu glorieux passé colonial insistant sur « la reconnaissance pure et simple des crimes coloniaux de la France en Algérie ».

    « L’Etat (algérien), dira le président Tebboune, est debout avec tous ses piliers, avec sa puissance, la puissance de son armée et son vaillant peuple ».

    La France doit désormais comprendre qu’elle doit traiter avec l’Algérie d’Etat à Etat et doit « oublier que l’Algérie était une colonie ». Il y va des relations entre les deux pays qui se doivent d’être basées sur le respect entre les deux Etats qui aspirent à construire des relations pérennes et mutuellement bénéfiques pour les deux parties et les deux peuples. Il faut que la France change de politique et de ton et regarde l’Algérie avec un autre regard loin de celui des nostalgiques de l’Algérie française.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest tribune, 13/10/2021

  • Paris dit respecter la souveraineté de l’Algérie

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    Il a fallu que l’Algérie pèse ses mots concernant le rejet catégorique de toute ingérence de la part de la France dans ses affaires intérieures, dont acte la dernière sortie médiatique auguste du président Tebboune, pour que Paris lâche du lest pour ainsi dire. La diplomatie française a-t-elle fini par saisir l’action ferme et le message fort de sens d’Alger ?
    En effet, après le rappel de son ambassadeur au lendemain des propos irresponsables et provocateurs du président français à l’encontre de l’Algérie, institutions, peuple et symboles avec, l’Algérie exige de la France le respect entier de sa souveraineté.

    Hier, Paris à travers son chef de la diplomatie a réagi pour « réaffirmer » « le respect fondamental » de la France de la souveraineté de l’Algérie. Ainsi, dans une déclaration faite devant l’Assemblée française, le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian a réaffirmé le respect de la « souveraineté algérienne » dans un climat de tensions entre Paris et Alger. « C’est aux Algériens et à eux seuls de décider de leurs destins et de définir les contours de leurs choix et de leur débat politique », a-t-il déclaré, cité par la radio Europe1.

    La réaction de la diplomatie française intervient dans un contexte de tensions algéro-françaises dont l’instigateur qui a allumé le feu aux poudres n’est autre que le premier représentant de la France officielle, en la personne du président Emmanuel Macron. D’ailleurs, interpellé fermement par l’Algérie suite à ses déclarations, allant toute honte bue jusqu’à douter de l’existence même de la nation algérienne avant la colonisation française, Macron a tenté le moyen d’apaisement des tensions diplomatiques avec l’Algérie. Une entreprise vaine, tant elle n’était pas à la hauteur de la gravité des dommages causés aux relations entre les deux pays.

    Du coup, il semblerait que la réaction de Le Drian vienne à la rescousse pour tenter de rectifier le tir vis-à-vis d’Alger, autrement ce que le chef d’Etat français n’a pas réussi à faire tant l’Algérie a été d’une offensive diplomatique sans précédent.

    Pour ce faire, le chef de la diplomatie française a fait référence à des déclarations antécédentes tenues par le président Macron sur l’Algérie pour donner « preuve » que la France exprime un « respect fondamental de la souveraineté algérienne ». « Récemment le Président de la République (Emmanuel Macron) a rappelé son profond respect pour le peuple algérien », a expliqué le chef de la diplomatie française devant l’Assemblée nationale. Pour lui, « Cela signifie aussi bien sûr le respect fondamental de la souveraineté algérienne », a-t-il ajouté. « C’est aux Algériens et à eux seuls de décider de leurs destins et de définir les contours de leurs choix et de leur débat politique. », a-t-il conclut.

    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie

  • Algérie : 5 fruits et légumes par jour

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    Les procès des dignitaires de l’ancien régime se poursuivent…Melzi, Hamel, Louh , Said bouteflika Houda Feraoun, ont défilé ces derniers jours devant les juges, mais cette fois-ci, sans intéresser personne, ni passionner les foules.

    En tous cas l’indifférence est maîtresse des lieux et des âmes.

    La cité, d’habitude bouillonnante de zèle oratoire de ses habitants, est figée comme la calotte polaire. Comme si le cœur n’est plus à ça . Ou la tête branchée ailleurs.

    La mécanique de l’âme est occupée par la cherté de la vie, disent les commentateurs du café du commerce. Elle se fiche de combien d’années peuvent écoper les ex maîtres du pays.

    La vie, la vie de tous les jours, celle qui nous fait dessiner continuellement des plans sur la comète , réduite au ventre ! Quel malheur, dit un quinqua dérouté par cette impasse des porte-feuilles perdus dans la spirale inflationniste.

    Ce n’est plus combien ça coûte, mais combien ça croute…tant c’est dur pour joindre les deux bouts…de tout.

    Manger 5 fruits et légumes par jour , dit une recommandation de l’organisation mondiale de la santé.

    La belle idée ! 5 fruits et légumes : Presque une entrée en effraction dans un porte-monnaie incapable de copiner avec nos besoins , nos envies et encore moins avec notre désolé réfrigérateur.

    Exit la table bien garnie et les bedons repus. Voici venu le temps des privations, de l’achat fragmenté, de l’œuf en solo , de l’oignon doublé , de quatre pommes de terre et d’un bout d’escalope clandestin.

    Odyssée des paniers creux et des envies ravalées…La gourmandise a mit les voiles, dirait Meskoud.

    Virée dans un marché d’un quartier populaire : les prix cognent et blessent comme des couperets…C’est un tableau nature morte, représentant un carnage alimentaire coloré, qu’aurait aimé peindre Cézanne himself.

    Le trop-plein des désillusions face au trop-vide du couffin…ne pouvaient laisser les âmes s’intéresser aux procès à répétition des ex maîtres du pays. Qui certainement mangent mieux en prison que le peuple…vivant dehors, dit un quidam.

    Bien manger est le début du bonheur, dit le proverbe. Pas dans la toujours Numidie algérienne et son secteur commercial dévasté.

    La Nation, 13/10/2021

  • Deux liaisons maritimes par semaine avec la France et l’Espagne

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    Après une suspension de 18 mois qui a causé des pertes financières importantes et démoralisés les employés d’Algérie Ferries, filiales de l’ENTMV, le transport maritime va reprendre, à partir de jeudi prochain, avec deux liaisons par semaine avec la France et l’Espagne. C’est donc pour une reprise timide et progressive qu’a opté l’Algérie qui examinera la possibilité de programmer des dessertes supplémentaires, et ce en fonction de l‘évolution de la situation épidémiologique et de la disponibilité des navires .

    Dans un communiqué rendu public ce mardi, le ministère des Transports a fait l’annonce tant attendue par les Algériens de l’étranger qui réclamaient la reprise des traversées maritimes et l’augmentation du nombre de vols internationaux de et vers l’Algérie. Dans un communiqué, le ministère des Transports a affirmé que le transport maritime allait reprendre prochainement, à raison de deux traversées hebdomadaires.

    «En application des décisions du président de la République, et dans le cadre des efforts du gouvernement visant à faciliter le transport des citoyens vers différentes destinations internationales, le ministère des Transports annonce la reprise de l’activité de l’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV) suivant un programme qui prévoit deux traversées hebdomadaires à destination de l’Espagne et de la France». La première traversée s’effectuera le jeudi 21 octobre et il y aura alternativement, une fois par semaine, Alger – Alicante – Alger et Oran – Alicante – Oran. La deuxième traversée est prévue pour le 1er novembre à partir d’Alger vers Marseille. Cette dernière sera assurée par le nouveau bateau Badji Mokhtar III, précise-t-on.

    Ce nouveau navire de l’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs est d’une capacité de 1 800 passagers et plus de 600 voitures. Le département des Transports a par ailleurs signalé la possibilité de programmer de nouvelles dessertes. «Les autorités examineront les possibilités de programmer des dessertes supplémentaires en fonction de l’évolution de la situation sanitaire», a-t-on indiqué. Des sites spécialisés évoquent également, et en application du principe de réciprocité, la possibilité pour les deux compagnies française et espagnole d’obtenir le même nombre de dessertes. Chose qui augmenterait le nombre de traversées maritimes à quatre par semaine.

    Cette décision du ministère des Transports intervient un jour après l’augmentation des vols internationaux. Un nouveau programme de 24 vols internationaux supplémentaires de et vers l’Algérie sera appliqué à partir de la semaine prochaine. 12 nouveaux vols hebdomadaires seront pris en charge par Air Algérie et les 12 autres par des compagnies étrangères. Dans le cadre de la réciprocité, les compagnies aériennes étrangères activant en Algérie programmeront le même nombre de vols pour atteindre un nombre global de vols supplémentaires de 24 vols hebdomadaires de et vers Alger.

    Il est à signaler qu’Algérie Ferries s’est dotée d’un nouveau navire (Badji Mokhtar III) à 175 millions de dollars avec une capacité de 1800 passagers et 600 véhicules tandis que deux autres, Tassili II et Tarik Ibn Ziyad sont à l’arrêt.

    Le Jeune Indépendant, 13/10/2021