Catégorie : Algérie

  • Algérie : l’ONM appelle à revoir les relations avec la France

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    L’Organisation des moudjahidines considère que la révision des relations bilatérales est « une priorité » et « une responsabilité nationale » et qu’il est urgent de « réfléchir sérieusement à une évaluation de tous les aspects ».

    L’Algérie reste ferme sur ses positions. La puissante Organisation des moudjahidine (ONM), les anciens combattants de la guerre d’indépendance en Algérie, a appelé, lundi 4 octobre, à « revoir » les relations avec la France, sur fond de crise diplomatique provoquée par des critiques du président Emmanuel Macron.

    « Il est temps de revoir les relations algéro-françaises », écrit l’ONM dans un communiqué diffusé par l’agence officielle APS. Alger a décidé samedi le « rappel immédiat » de son ambassadeur à Paris, en réaction à des propos relayés par le journal Le Monde où Emmanuel Macron affirme que l’Algérie, après son indépendance en 1962, s’est construite sur « une rente mémorielle », entretenue par « le système politico-militaire », et questionne l’existence d’une nation algérienne avant la colonisation française.

    L’ONM exhorte la France à « s’excuser »
    Dimanche, des sources militaires françaises ont précisé qu’Alger avait interdit de facto le survol de son territoire aux avions militaires français en guise de riposte. L’ONM considère que la révision des relations bilatérales est « une priorité » et « une responsabilité nationale » et qu’il est urgent de « réfléchir sérieusement à une évaluation de tous les aspects ».

    Organisme officiel algérien, l’ONM exhorte régulièrement la France à « s’excuser » pour les « crimes » commis durant ses 132 ans de colonisation (1830-1962) et qui ont coûté la vie, selon des chiffres de la présidence algérienne, à plus de cinq millions d’Algériens.

    « Nous n’acceptons pas ce genre de déclarations, l’Algérie c’est un peuple, une nation debout, ayant fait ses preuves dans l’histoire », a pour sa part réagi lundi le Premier ministre algérien Aïmene Benabderrahmane, lors d’un déplacement à Oran, à l’ouest du pays.

    Franceinfo, 04/10/2021

  • Pensons à tourner définitivement la page française

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    Aujourd’hui s’il y a déception chez les Algériens c’est qu’il y avait vraiment une attente de leur part envers les autorités françaises ou les historiens.

    Et franchement c’est cela qui m’inquiète vraiment, car toute l’erreur est là. Les autorités Algériennes auraient dû comprendre depuis longtemps qu’il n’y a rien à attendre des autorités françaises et encore moins de leurs historiens, intellectuels ou membres de la société civile. Un pays qui héberge chez lui, finance et protège des terroristes et des indépendantistes pour les utiliser contre leur propre pays, qui mobilise tous ses médias et ses services de cybersécurité pour discréditer l’Algérie et inonder les réseaux sociaux et le web de fake news et de propagande anti-Algérienne, qui permet aux corrompus du pays de planquer leur argent détourné et leurs familles en toute sécurité ne peut certainement pas nous vouloir du bien.

    Ce qui m’inquiète maintenant c’est que dans quelques jours, semaines, ou quelques mois, ils vont chercher à apaiser le climat et que tout reparte comme avant comme s’il ne s’était rien passé.

    Depuis deux ans je n’arrête pas de crier haut et fort que le salut du pays viendra le jour où une politique claire, discrète et méthodique de ‘défrancisation’ totale de la société Algérienne dans son ensemble sera menée à son terme, sans tambour battant, sans rompre les relations, ni rentrer dans aucun affrontement idéologique.

    Commencer par la base, c’est à dire l’éducation avec des langues obligatoires dès la primaire et le collège (anglais, espagnol, chinois, russe). Les autres langues deviendront facultatives. A terme, il faudra qu’un Algérien ou Algérienne qui veuillent étudier à l’étranger ou se soigner ou faire du business, ou du tourisme penseront à n’importe quel pays sauf à la France. A ce moment-là, ils pourront réduire le nombre des visas à zéro sans que cela ne touche qui que ce soit en Algérie.

    Sans cela, il n’y aura point de salut et l’Algérie passera son temps à gérer les différentes prochaines crises les unes après les autres, car il y en aura plein.

    Mais ceci ne pourra se réaliser qu’après la phase de ‘défrancisation’ totale de la société Algérienne.

    J’ai l’impression aujourd’hui qu’il y a encore certains hommes politiques, journalistes, hommes d’affaires et intellectuels Algériens qui n’osent pas s’engager dans cette voie de peur de ne plus obtenir de visas français touristiques, d’affaires ou d’études pour eux ou pour les membres de leurs familles. Comme si le monde entier n’existait plus et qu’il n’y avait plus que la France.

    Tant qu’il y a ce sentiment et cette mentalité ils continueront à humilier le pays. La preuve, Macron a osé dire « nous l’avons surtout décidé (réduction des visas) pour gêner les dirigeants ». Il donne l’impression que les Algériens sont prêts à tout pour un visa français, même à accepter l’humiliation.

    Quand cet état de fait disparaìtra vous verrez qu’ils n’oseront plus, car ça voudra dire que l’Algérie et les Algériens ont définitivement tourné la page de la France et tourné la tête vers d’autres partenaires commerciaux, économiques, culturels, éducatifs et stratégiques.

    Dany Douillet

  • …….الجزائر تدق طبول الحرب ضد فرنسا والمغرب

    …….الجزائر تدق طبول الحرب ضد فرنسا والمغرب

    الجزائر، المغرب، الصحراء الغربية، مالي، الساحل، #الجزائر، #المغرب،

    منذ توليه رئاسة البلاد، الرئيس تبون عازم على القضاء على عدم الاستقرار الذي ميز شمال إفريقيا منذ أكثر من 40 سنة بسبب دعم فرنسا للمغرب واطماعه التوسعية من أجل الحد من نفوذ الجزائر في المنطقة. لقد سبق للراحل بوتفليقة أن تحدث عن ذلك في تسريبات ويكليكس حيث قال أن « فرنسا تصفي حساباتها مع الجزائر من خلال دعمها للمغرب ». هذا الدعم الذي تحول إلى السعي إلى فرض حالة الركود إلى أجل غير مسمى من أجل القضاء على المقاومة الصحراوية على المدى البعيد.


    لذلك، القطيعة مع المغرب وفرنسا وفرض إستقلال الصحراء الغربية هي المحور الرئيسي للدبلوماسية الجزائرية الذي بدأ العمل فيه بجدية بعد شفاء الرئيس وإستحقاقات الإنتخابات وتشكيل الحكومة والأهم من ذلك إتيان الفرصة المناسبة للقطيعة. بوادر هذا الخط الجديد بدت واضحة عندما قام الجزائريون بطرد المغاربة من بلدة العرجة بضواحي فيقيق وإختيار الرئيس تبون ألمانيا بدل فرنسا للتطبيب ثم سحب سفيره بباريس بسبب فيلم وثائقي اعدته قنوات فرنسية رسمية (فبراير 2020).


    أما الفرصة، فقد جاءت بشكل لم يكن ينتظره الجزائريون بسبب غباء أعدائهم : المغرب أعلن دعمه لحركات تعتبرها الجزائر ارهابية وتصريحات الرئيس الفرنسي المنحطة حول الجزائر.


    كل هذا مرفوق بنشاط دبلوماسي غير مسبوق من أجل قلب موازين القوة لصالح الجزائر من خلال محاربة نفوذ فرنسا وكلبها المطيع المغرب. في نفس الوقت، أقبرت القيادة الجزائرية خطاب « الحل المتفق عليه » واعادت إلى السطح طرح الإستفتاء.


    قرار الجزائر منع الطائرات الفرنسية المرور فوق سمائها للوصول إلى مالي جاء لتوطيد عزلة فرنسا في الساحل بعد أن تدهورت سمعتها واوضحت عجزها عن ضمان الاستقرار في المنطقة. هذا هو السبب الحقيقي وليس بسبب تصريحات الرئيس مكرون (أمنادم ألا كان يلود لسبة)


    وبخصوص العلاقات الفرنسية الجزائرية : لم تتقدم بمثقال ذرة في عهد الرئيس تبون، بل عكس ذلك، تدهورت عندما قامت الجزائر بإرجاع شحنة القمح بحجة وجود فريسة خنزير داخلها وهي حجة « منتورة من تحت الباط » من أجل شرائه من الحليف الوفي روسيا.

  • La France est allemande et Macron un Belge latinisé par les Romains

    La France est allemande et Macron un Belge latinisé par les Romains

    France, Emmanuel Macron, Algérie, colonisation, #France, #Macron, #Algérie, #Colonisation, #Mémoire,

    Une brève histoire de France

    Qu’est-ce qu’une nation ? Un ensemble territorial dirigé par un gouvernement central, à l’image des Massyles et Massaessyles qui ont unifié le pays correspondant au nord de l’Algérie dès le IVe siècle avant J.-C., gouvernés par un roi, c’est-à-dire un Etat central. Deux cents ans plus tard, la Numidie, ancêtre de l’Algérie, est de nouveau réunifiée avec Massinissa, de la frontière actuelle marocaine jusqu’à la frontière actuelle de la Libye.

    Quand le roi Syphax reçoit le général carthaginois Hasdrubal Gisco et le général romain Scipion l’Africain pour contracter des alliances, la Gaule n’était pas encore le pays des Gaulois et Amiens, la ville dont est originaire Macron, est occupée par une tribu gauloise, les Belges, puis par les Romains qui récupèrent toute la Gaule qui ne s’appelait pas encore la France. Un siècle plus tard, le Roi Jugurtha est assassiné dans la prison de Rome pour s’être rebellé contre l’Empire, 55 ans avant Vercingétorix.

    Effectivement, l’Algérie ne s’appelait pas encore l’Algérie, ce nom ayant été tiré plus tard de Bologhine Ibn Ziri, Dziri, qui a refondé Alger au Xe siècle en prenant le contrôle de l’Ifriqiya, ce qui a donné le Catalan Alguere, puis Alger et enfin Algérie en français, qui n’est pas une langue celtique, mais un dérivé du latin romain, dont le nom vient de «France», des Francs, tribu germanique qui a conquis la Gaule et fondé l’Etat avec Pépin le Bref, roi des Francs et roi de France, un Allemand, bien que l’Allemagne ne s’appelait pas ainsi.

    En 1714, l’historien Nicolas Fréret montre que les Francs sont issus d’une ligue de peuples germaniques, ce qui lui vaudra six mois d’emprisonnement.

    La France est allemande et Macron un Belge latinisé par les Romains, lointain descendant de Pépin le Bref, un Germain, et aura été trop rapide en expliquant que l’Algérie n’existait pas avant que la France n’arrive pour la piller. D’ailleurs, Macron lui-même n’existait pas avant l’invention de Jacques Attali, Berbère d’une vieille famille juive d’Alger.

    CHAWKI AMMARI

    El Watan, 04/10/2021

  • Sarkozy : « Dans un an l’Algérie, dans trois ans l’Iran »

    Sarkozy : « Dans un an l’Algérie, dans trois ans l’Iran »

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    «Dans un an l’Algérie, dans trois ans l’Iran.», se rappelle-t-on de cette phrase ?

    Fameuse phrase prononcée par Sarkozy en réponse au refus du soutien de l’Algérie au CNT libyen inventé et reconnu par le seul Elysée et BHL… Qu’est ce qui a changé depuis lors ? Rien. Bien au contraire. La France, de manière plus nuancée, celle de Macron, menace, planifie et exécute ses manipulations par procuration via les terroristes de Rachad et du MAK couvés sur son territoire. Faisons donc le pari de savoir qui sera encore en place, dans un an, dans trois ans, quatre ou dix ans : l’Algérie et l’Iran ou la France ?

    Cela fait des années que Maque et Maquerelles de l’Occident, le pire fut le guignol de Trump, menacent l’Iran avec des formules passées à la postérité : la bombe ou le bombardement. Bravant ses foudres, l’Iran est parvenu, entre-temps, au seuil nucléaire avec la centrale de Bouchehr raccordée au réseau électrique iranien.

    L’Algérie, quant à elle, se dégage comme puissance régionale et se dit prête à renvoyer devant le mur des lamentations tous les partisans des alternatives de déstabilisation et d’ingérence dans ses affaires internes. Les jeux sont, on ne peut plus clairs, avec des déclarations ouvertes et franches car nous n’avons pas pour coutumes de poignarder dans le dos, y compris nos ennemis. Cette Algérie-là aurait peur d’un quelconque affrontement ? D’un Président à contretemps, à contresens de l’histoire, le pire sinistre politique de la Ve République ?

    Ce stratège en chambre confond le principe du désir et le principe de la réalité. Que pourrait espérer le peuple français d’un président qui, au lieu d’avoir le courage de rendre une baffe tend l’autre joue ? Et les baffes, il en a reçues ! Il ose parler de l’Algérie. Sans aller loin dans le passé, l’Algérie était là avec les Palestiniens massacrés en Jordanie (1970), ou assiégés avec les Libanais à Beyrouth (1982), pour les suppliciés soudanais à Khartoum (1972), pour les Vietnamiens brûlés au napalm par les Américains (1970-1975), pour les noirs américains des ghettos déroutés par l’assassinat de leurs chefs charismatiques, Malcolm X ou Martin Luther King, ou encore pour les Latino-Américains mitraillés à travers Che Guevara en Bolivie (1967) ou pulvérisés avec la destruction du palais présidentiel de Salvador Allende au Chili (1973).

    L’Algérie c’est Arafat à l’ONU, le nouvel Ordre économique international, le nouvel Ordre mondial de l’information, les négociations pour la libération des otages américains à Téhéran, l’exfiltration de Carlos en guise d’épilogue à la prise d’otages de l’Opep à Vienne en décembre 1975, le rapprochement entre l’Iran et l’Irak avec la signature, en mars 1975, de l’Accord d’Alger sur la délimitation frontalière entre le Chah d’Iran et le président irakien Saddam Hussein, puis la libération des otages américains de Téhéran.

    L’Algérie, c’est en somme 540 000 Arabes et Africains, chrétiens ou musulmans, qui ont aidé la France à vaincre les Allemands durant la Première Guerre mondiale (1914-1918). Des gens qui sont sous le joug colonial vont aider leur oppresseur à vaincre l’oppresseur de leur oppresseur et contribuer massivement à vaincre à Verdun pour obtenir l’armistice de 1918. Dans la mémoire des peuples, cela équivaut à la première victoire française depuis un siècle.

    L’histoire en témoigne : la dernière victoire française était Austerlitz en1805. Après il y eut une série de défaites retentissantes : Waterloo, Fachoda, l’expédition du Mexique, Sedan… Une catastrophe pour la France qu’elle compensera par des conquêtes coloniales (Algérie, Tunisie, puis le Levant, le mandat sur le Liban et la Syrie, etc.)

    En récompense, la France a amputé le district d’Alexandrette de la Syrie pour l’attribuer à la Turquie. Donc, en langage clair, il y a des Arabes qui vont combattre pour aider la France à sauver son honneur face aux Allemands, et la France, au lieu de les récompenser, leur a amputé un territoire – déjà qu’ils étaient amputés de la Palestine par la promesse Belfort – pour le donner à la Turquie qui était, quant à elle, son ennemi de la Première Guerre mondiale.

    Voilà le traumatisme de Macron contre la Turquie.

    À suivre…

    Par S. Méhalla

    Crésus, 05/10/2021

  • Les trois algériens qui ont réussi à conquérir Hollywood

    Les trois algériens qui ont réussi à conquérir Hollywood

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    Sofia Boutella, Tahar Rahim et Dali Bensaleh ont réussi à conquérir Hollywood. Retour sur ces acteurs franco-algériens ou d’origines algériennes qui connaissent un franc succès outre-atlantique.

    L’ascension fulgurante de Sofia Boutella
    Née le 3 avril 1982 à Bab El Oued en Algérie, l’actrice et danseuse Sofia Boutella est la fille du compositeur algérien Safy Boutella. Elle apprend les bases de la danse classique à 5 ans. Cinq ans plus tard, elle quitte l’Algérie avec sa famille pour la France où elle continue sa passion pour la danse et découvre la gymnastique rythmique, la street dance et le hip-hop.

    Très jeune mais sûre d’elle, Sofia Boutella attire les regards dès 2001. Elle est choisie pour participer à plusieurs publicités de grandes marques et dans les clips de Matt Pokora, Madonna, Mariah Carey ou encore Rihanna. Cela a été un élan majeur pour sa carrière.

    Danseuse confirmée en outre-atlantique, Sofia Boutella ne tarde pas non plus à se faire remarquer en tant qu’actrice. La jeune femme décroche en 2012 un des rôles principaux dans le film Street Dance 2 où elle incarne Eva, une sublime danseuse parisienne au déhanché incroyable. Trois ans plus tard, ses talents de comédienne sont sollicités pour le film Kingsman : Services secrets. Ce film propulse sa carrière et l’actrice est choisie, un an plus tard, pour rejoindre la saga de science-fiction Star Trek.

    En 2017, Sofia est à l’affiche du reboot de La Momie, où elle a donné la réplique à Tom Cruise et Russell Crowe. Puis elle joue le rôle d’une espionne dans Atomic Blonde. Toujours aussi demandée, la jeune femme a joué dans d’autres films avant de décrocher, en 2021, le rôle principal dans Settlers, un film britannique mêlant science-fiction et drame.

    Tahar Rahim, un acteur qui vient de rue

    Questionné récemment, par le magazine Marie Claire, sur l’aspect qu’il n’aime pas dans son métier, Tahar Rahim répond spontanément : « L’image fabriquée. Je n’ai pas envie de m’éloigner du peuple. Je viens de la rue, et c’est chez moi ».
    Né le 4 juillet 1981 à Belfort en France, l’acteur Tahar Rahim a grandi dans une famille d’origine algérienne. Deux ans après avoir obtenu son baccalauréat, il quitte l’université pour suivre des études cinématographiques à Montpellier. Il débute sa carrière de comédien en 2005 dans le un docu-fiction, Tahar l’étudiant.

    Remarqué par Jacques Audiard, il décroche le rôle de Malik El Djebena dans « Un prophète », sorti en 2009. Le jeune acteur fait une prestation très remarquée qui lui vaut une pluie de récompense dont le César du Meilleur Espoir Masculin et celui du Meilleur Acteur 2010.

    Sa carrière désormais lancée, le jeune acteur tourne ensuite dans L’Aigle de la neuvième légion (2010). Un an plus tard, il revient dans Love and Bruises ainsi que dans Les Hommes libres et Or noir. En 2014, Tahar Rahim joue avec Omar Sy dans la comédie dramatique Samba. Quatre ans plus tard, il tient le rôle principal dans la série américaine The Looming Tower, avant de faire partie du quatuor central du film indépendant américain The Kindness of Strangers (2019)

    En 2020, il joue aux côtés de son épouse, Leïla Bekhti, dans la série de The Eddy et dans d’autres séries comme Le Serpent, diffusée sur BBC One puis Netflix en 2021. Durant la même année, il est membre du jury lors de la 74e édition du Festival de Cannes, aux côtés notamment de Spike Lee (président du jury), Mélanie Laurent et Mylène Farmer.

    Dali Bensaleh, le « James Bond boy »

    Né en France, le 8 janvier 1992, le jeune acteur franco-algérien Dali Bensaleh se présente comme « berbéro-breton », a-t-il précisé dans une interview accordée à Kobini. Il s’est révélé en 2017 au grand public grâce au clip du groupe electro The Blaze (68 millions de vues sur Youtube). Ce clip a remporté une plusieurs prix en festivals dont le Film Craft Grand Prix à Cannes.

    Après ce succès, Dali Bensalah a été l’une des révélations des « Sauvages », une série dans laquelle il a joué le rôle d’un acteur en couple avec la fille du futur président de la République d’origine algérienne. Il a également joué des petits rôles dans la série « Nox » diffusé sur Canal+ et « Banlieusards » de Kery James et Leïla Sy.

    La consécration de celui qu’on surnomme « James Bond boy » interviendra lorsqu’il décroche l’un des rôles principaux dans le 25e et dernier opus de James Bond. « Quand j’étais enfant, je rêvais d’être James Bond. Quand j’avais 20 ans, c’était plutôt une blague. Et maintenant, me voilà…», avait déclaré l’étoile montante du petit écran, en 2019, sur le compte Twitter de la saga.

    Source : Algérie-Expat, 04/10/2021

  • Macron, dans ses petits souliers, souhaite un apaisement

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    Dans une récente déclaration faite ce mardi à France Inter, le président français Emmanuel Macron, indique qu’il est nécessaire de continuer à travailler avec l’Algérie, souhaitant un apaisement après les dernières tensions diplomatiques.

    “Nous souhaitons apaiser les choses, car je pense qu’il est préférable qu’on se parle mutuellement, en vue d’avancer” dit-t-il ,ajoutant ” on doit poursuivre à ausculter notre histoire avec l’Algérie, avec modestie et respect’ . Il a conclu en affirmant qu’il entretient des relations amicales avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, oubliant que ce dernier est le chef suprême des forces armées algériennes, qu’il n’a pas ménagées, accusant au passage l’État Algérien d’être un système politico-militaire qui vit sur la rente “mémorielle”.

    Amnésique et ignorant de l’histoire de l’Algérie, Emmanuel Macron n’a pas compris que c’est l’Algérie et son peuple ne sont nullement à la merci des émotions d’un président français, qui décide des timings des tensions et des apaisements. L’Algérie est sortie définitivement du tutorat et son destin dépend uniquement de la détermination de son peuple qui avait arraché son indépendance avec les armes et consenti d’énormes sacrifices.

    Algérie54, 05/10/2021

    Suite aux dernières déclarations de Macron: Les relations Alger-Paris, proches de la rupture que de l’apaisement

    Les relations entre Paris et Alger, sont plus de la rupture que de l’apaisement. Les dernières sorties des responsables français sont des signaux révélateurs d’une stratégie néocolonialiste, considérant un pays indépendant depuis 60 ans, comme un département français.

    Les déclarations scandaleuses d’Emmanuel Macron, nous rappellent celles de l’ancien président français Giscard D’Estaing en visite à Alger en 1975, dont la réplique ne se faisait pas attendre par le Feu Président Houari Boumediene qui signifia à son hôte français que l’État Algérien ne date pas du 5 juillet 1962.

    Humilié sur les dossiers de l’Afghanistan, de la vente des sous-marins à l’Australie par ses alliés américains, britanniques et australiens, déchu de son titre de tuteur de certains Etats africains comme le Mali, le locataire du palais de l’Elysée joue l’escalade avec l’Algérie sur les dossiers de la mémoire, et de la libre circulation des personnes entre les deux pays, pour racoler dans l’électorat de la droite et de l’extrême droite , en vue de grignoter des voix à l’intérieur du camp de ses farouches adversaires pour la prochaine présidentielle de 2022, en particulier Marine Le Pen. Macron a déjà joué la carte du séparatisme, qui n’a pas donné entièrement satisfaction.

    Aujourd’hui, il s’est tourné vers les harkis et leurs fils, et les néocolonisés, composés des séparatistes berbéristes, les agents des ONG hostiles à l’Algérie et adeptes du  « qui tue qui », en reprenant le cliché stéréotypé consommé de s’attaquer au système algérien, en tentant de reproduire des calomnies sur l’ANP, digne héritière de l’ALN, et qui poursuit sa mission de pérenniser le serment de nos glorieux martyrs et nos valeureux moudjahidine, pour l’édification de l’État-nation qui fait peur à l’establishement français et son exécutant Macron.

    Ce dernier qui n’a rien respecté de ses promesses  vis-à-vis de l’Algérie et son peuple, faites lors de son déplacement à Alger à l’occasion de la campagne électorale pour la présidentielle de 2017.Ce jour-là, le candidat Macron a tenu le même langage tenu avec, dix-huit jeunes issus des familles des harkis, en brandissant le sujet consommé d’être un fils né après la guerre d’Algérie, en insistant sur la nécessité à reconnaître les crimes de la colonisation française contre l’humanité. A quelques mois de la fin de son mandat, Macron n’a pas avancé dans le dossier de la mémoire, se contentant d’un rapport de Benjamin Stora, plein de contre-vérités, limitant la colonisation à la période 1954-1962.

    Aujourd’hui, Macron joue le jeu malsain de l’ingérence dans les affaires internes de l’Algérie, en reproduisant le cliché stéréotypé et consommé de divergences entre la présidence et l’ANP, sachant que le président Tebboune élu démocratiquement, est le chef suprême des forces armées et Ministre de la Défense nationale. Le président Abdelmadjid Tebboune, il faut bien le rappeler, avait fustigé la France le 12 décembre 2019, jour de la tenue de l’élection présidentielle en Algérie, faisant savoir que la France aura bien un rival redoutable et un vis-à vis difficile à manier, lorsqu’il s’agit de la défense des intérêts de l’Algérie, en cas de son élection à la magistrature suprême. Jouer la carte de la diversion entre les deux institutions républicaines n’aboutira à rien sauf à pérenniser le sentiment de haine de la France chez l’Algérien.

    Macron, pourrait-t-il répondre à son peuple au sujet de la pétition des généraux français qui brandissaient la menace de sa destitution, ou pourrait-t-il critiquer l’intervention de l’armée américaine au Capitole pour déloger les fans de Donald Trump, comme il le fait avec la Chine et sa politique souveraine à Hong Kong ?. Macron qui joue sa survie politique en France avec la hausse de la contestation des français au sujet de la gestion de la crise sanitaire et le pass vaccinal, n’a pas digéré que l’Algérie devance la France, en produisant le vaccin Coronavac, avec le partenaire stratégique chinois, et a instauré des restrictions pour l’attribution de visas aux algériens à l’instar des marocains et tunisiens, car la commission sanitaire européenne compétente, vient d’homologuer les deux vaccins chinois, Sinovac et Sinopharm, conformément aux recommandations de l’OMS.

    A l’agonie, dans les dossiers de la Libye, le Sahel, et dernièrement la Tunisie, Macron n’a que cette alternative de caresser les sentiments anti-algériens des officines sionistes et néocolonialistes en s’attaquant aux institutions républicaines algériennes, en vue de refaire une virginité politique en prévision de la prochaine présidentielle de 2022, où ses chances demeurent minimes pour accéder à sa propre succession, sachant que son premier mandat, le dernier en perspective, est le pire mandat d’un président français de la 5ème république.

    Algérie54, 02/10/2021

  • La France veut écrire, avec l’Algérie, l’histoire du colon

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    La France veut écrire, avec l’Algérie, l’histoire du colon, et non l’histoire de la colonisation

    L’Algérie une vieille nation qui remonte à plus de 2500 ans avant Jésus Christ. La monnaie des royaumes Numides .
    Les politiques français reprochent injustement à l’Algérie un nationalisme ombrageux, mais pour les Algériens, la colonisation a produit un nationalisme patriotique , qui n’est ombrageux que dans la tête des colons. Ce patriotisme national fait pleinement partie de la culture et de l’identité Algérienne. C’est dans un environnement plein d’arrières pensées que Benjamin Stora a été missionné pour écrire l’histoire du colon en Algérie. La France officielle semble être choquée par le nationalisme des Algérien et leur supposé « haine de la France » .

    De tels propos ne sont pas conformes à la réalité , parce que les Algériens ne détestent pas la France et les français, sans leur exprimer toutefois un amour particulier.

    Dans la dernière sortie malheureuse de Macron, celui-ci se met déjà dans le chaudron de la campagne électorale, à l’approche de la présidentielle d’avril 2022. Les politiques en France sont en pleine campagne, baignant dans une ambiance, dominée par un discours d’extrême-droite. Les relations entre la France et l’Algérie ne sont jamais sorties du prisme raciste colon/colonisé, où l’Algérie a toujours été traitée de haut, de manière méprisante. Les politiques français ne cherchent pas un partenariat d’égal à égal avec l’Etat Algérien, mais ils cherchent sa soumission et son affaiblissement, pour lui imposer ses injonctions et ses ultimatums. On appelle cela la francafrique.

    La France officielle n’aime pas l’Algérie, mais elle cherche ,de manière plus soft, à continuer à faire notre pays, une colonie , pour continuer à exploiter ses ressources et ses richesses . Les nostalgiques de l’Algérie française, comparent cette relation à un vieux couple , qui a des problèmes , mais qui refuse de se séparer.

    Entre la France et l’Algérie , il n’y n’a pas eu une histoire d’amour, mais Il y’a eu un drame , dont la victime est le peuple Algérien . Les officiels français continuent toujours à reprocher à l’Algérie de cultiver le sentiment de « la haine anti française ». Cela est encore faux , parce que la colonisation française en Algérie a été la plus sinistre et la plus odieuses de l’histoire de l’humanité, ayant produit des crimes contre l’humanité et des génocides , contre le peuple Algérien .

    On comprend pourquoi, maintenant, Macron, qui a subitement changé de réthorique , veut que ce chapitre noir et sinistre de l’histoire de la France, en Algérie , soit oublié, et pourquoi pas , transformé, par la grâce des pieds noirs, des enfants de bourreaux , et de harkis, en civilisation positive de la France , en Algérie .

    Quand on écoute certains journalistes de plateaux de télévision française, on comprend pourquoi le temps des réconciliations est encore lointain . Ces journalistes ,de culture pieds noirs, expriment un mépris et un racisme primitif, à l’égard de l’Algérie. Ils sont choqués que notre pays cherche à recouvrir sa souveraineté, et ils considèrent cela comme de la fanfaronnade qu’il faut casser.

    Les politiques Français refusent de comprendre que l’Algérie de Bouteflika, du vale de grâce , qui a tout cèdé à la France , est de la haute trahison , qui ne se répétera plus jamais et qui sera inscrite, pour les générations futures , dans le passif des crimes de sa gouvernance.

    Macron et ses soutiens doivent savoir que le peuple Algérien est victime de crimes de guerre et de génocide , contre des populations civiles, ayant provoqué l’assassinat de plus de 5 millions d’Algériens , de 1830 à 1962 .

    Si le sentiment de haine et de colère est encore vivace, au sein des populations Algériennes , cela n’est pas dirigé contre le peuple français , mais contre le colonialisme . C’est des amalgames qu’il faut absolument condamner , pour éviter d’alourdir le climat des relations Algéro- françaises .

    C’est pourquoi, accuser les gouvernants Algériens de pratiquer la rente mémorielle, n’est rien d’autre que de la manipulation, qui cache cette volonté de masquer cette politique coloniale, de vouloir pratiquer le génocide mémoriel, qui consiste à refuser à l’Algérie, l’existence d’une nation , dans le passé, au présent et dans le futur.

    Macron n’est pas l’ami de l’Algérie; Il vient de dévoiler sa véritable nature . Il n’a pas seulement critiqué l’Algérie . Il est allé trop loin , pour justifier la colonisation, en disant que l’Algérie, avant la colonisation, était un pays sans nation , c’est à dire , sans maître , une Terra nullius , pour faire croire que la conquête de l’Algérie par la France n’est pas une colonisation .

    Les généraux français qui ont participé a la conquête de l’Algérie , qui ont commis des crimes ignobles contre la population civile, ont dit la même chose que Macron, un pays sans maître, occupé par la France , qui continue de rêver à revendiquer sa propriété.

    Cette culture nazie constitue la matrice de la doctrine coloniale, reprise par Macron et ses comparses, qui continuent à travestir l’histoire millénaire de l’Algérie.

    Les mausolées de massinissa et d’imedghassen , sont là pour répondre aux mensonges des partisans de l’Algérie françaises , pour leur dire que la nation Algérienne , célèbre par ces royaumes numides , qui remontent à 2500 ans avant Jésus Christ, traitaient d’égal à égal avec l’empire de Rome , et à cette époque, la France où quelque chose qui ressemble à cela, n’existait même pas

    Les autorités politiques françaises, doivent apprendre l’histoire de la colonisation et non l’histoire du colon, pour être sur le même diapason avec l’Algérie . La gestion de la mémoire est un dossier sensible , pour tous les Algériens , parce qu’elle touche à l’histoire, à l’identité et à l’âme de son peuple .

    Le problème avec la France officielle, n’est pas la gestion de la mémoire . Le vrai problème est que cette France officielle refuse de reconnaître ses crimes contre l’humanité et le génocide contre le peuple Algérien.

    La reconnaissance de ces crimes par l’Etat français , sera la premier acte solennel de la réconciliation qui ouvrira, sans aucun doute, la voie de la restitution de tous les biens Algériens, volés et transférés en France . Le dédommagement des crimes et génocides, notamment les essais nucléaires en Algérie, commis contre le peuple Algérien , sont un autre dossier , qui sera inévitablement ouvert, par les deux parties, pour apporter un temps soit peu, un apaisement de la mémoire .

    Hacéne Kacimi
    Expert des flux migratoires et des menaces dans le Sahel

    La Patrie News, 05/10/2021

  • « Cette fois, la crise va durer »: face à Paris, Alger ne décolère pas

    « Cette fois, la crise va durer »: face à Paris, Alger ne décolère pas

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    « Nous existons donc uniquement grâce à la colonisation ? L’Algérie était déjà un pays bien avant la France ! » Face au kiosque à journaux qui expose les unes de la presse algérienne, rue Didouche-Mourad au centre-ville d’Alger, les discussions sont vives. Les photos des présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune s’étalent sur les manchettes de la plupart des quotidiens, qui reviennent sur la crise diplomatique du week-end.

    « Quelle sera la prochaine étape ? On va couper les relations, comme avec le Maroc ? », lance à Middle East Eye, non sans ironie, un retraité avec ses quatre journaux sous le bras, en faisant référence à la rupture des relations diplomatiques avec Rabat, annoncée fin août.

    Depuis une semaine, les tensions qui vont crescendo entre Paris et Alger ont fini par éclabousser ceux que l’on disait « protégés par leur relation privilégiée » : les deux présidents.

    Première charge, l’annonce par Paris de la réduction des visas octroyés aux Algériens en guise de mesure de rétorsion face au « refus » d’Alger de délivrer les laissez-passer consulaires permettant d’expulser les clandestins et autres « radicalisés » vers l’Algérie.

    D’après les chiffres du gouvernement français, Alger n’a délivré, entre janvier et juillet 2021, que 31 laisser-passer consulaires – dont seulement 22 ont été exécutés – sur un total de 7 731 obligations de quitter le territoire qui concernent des migrants clandestins.

    Malgré les nombreuses relances de Paris sur le sujet, Alger a qualifié cette décision de « disproportionnée » et de « malencontreuse ».

    L’ambassadeur de France à Alger, François Gouyette, a été convoqué par le ministère des Affaires étrangères, et les médias algériens ont accusé Macron de chasser sur les terres de l’extrême droite et du polémiste Éric Zemmour, dans une sorte de surenchère électoraliste.

    « Le système algérien est fatigué »
    Les choses auraient probablement pu en rester là, mais une série de déclarations d’Emmanuel Macron, le 30 septembre, lors d’une rencontre avec de jeunes Franco-Algériens et Français ayant un lien avec la guerre d’indépendance (1954-1962), rapportées par Le Monde, ont aggravé la situation.

    Sur la question des visas, le président français a précisé : « On va plutôt ennuyer les gens qui sont dans le milieu dirigeant, qui avaient l’habitude de demander des visas facilement. »

    D’autres salves ont suivi contre « l’histoire officielle », selon lui « totalement réécrite » par l’Algérie, sur « un discours qui repose sur une haine de la France ».

    « La nation algérienne post-1962 s’est construite sur une rente mémorielle », a-t-il poursuivi, en attaquant au passage la Turquie, responsable selon lui de « désinformation » et de « propagande ».

    « Je suis fasciné de voir la capacité qu’a la Turquie à faire totalement oublier le rôle qu’elle a joué en Algérie et la domination qu’elle a exercée. Et d’expliquer qu’on est les seuls colonisateurs, c’est génial. Les Algériens y croient. »

    Enfin, le chef de l’État français s’en est pris au « système politico-militaire ».

    « On voit que le système algérien est fatigué, le hirak [vaste mouvement populaire ayant conduit à la démission d’Abdelaziz Bouteflika] l’a fragilisé. J’ai un bon dialogue avec le président Tebboune, mais je vois qu’il est pris dans un système qui est très dur. »

    Ulcéré, Alger n’a pas tardé à réagir, samedi 2 octobre, en rappelant « pour consultation » son ambassadeur à Paris, Mohamed Antar-Daoud.

    Quelques heures après, un long communiqué était publié par la présidence algérienne : « L’Algérie exprime son rejet catégorique de l’ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures. »

    L’opinion publique et les médias ont aussi vivement réagi aux déclarations de Macron. Pour le président du Mouvement pour la société de la paix (MSP, proche des Frères musulmans) Abderrezak Makri, les propos du président français sont une « déclaration de guerre contre l’Algérie, peuple et État ».

    Sur Twitter, deux hashtags sont devenus viraux : « Vive les autorités algériennes » et « Chasser l’ambassadeur de France est une demande populaire ».

    Représailles
    « Cette fois-ci, la crise va durer », pressent un cadre de l’État contacté par MEE, en rappelant que 2022 sera l’année de la présidentielle française « où les thèmes de l’immigration et de l’identité se sont imposés », et celle du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Deux événements aux enjeux mémoriels et migratoires intimement liés pour Paris comme pour Alger.

    « Il est regrettable que des déclarations non démenties d’une autorité française de ce niveau adoptent sur l’Algérie un discours adapté à chaque échéance électorale, faisant de notre pays un sujet de débat récurrent pour devenir un problème de politique interne », a d’ailleurs déclaré l’ex-ministre et ambassadeur Abdelaziz Rahabi dans un communiqué.

    « Il y aura forcément des répercussions dans les différents domaines de coopération », poursuit le haut fonctionnaire.

    Les représailles ont déjà commencé : la France n’a désormais plus le droit de survoler le territoire algérien avec ses avions militaires, ce qu’elle faisait dans le cadre de l’opération Barkhane pour rejoindre le nord du Mali, une faveur accordée par le président Bouteflika il y a quelques années.

    Selon des informations recueillies par MEE, les échanges entre le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra et son homologue Jean-Yves Le Drian à New York fin septembre en marge de l’Assemblée générale des Nations unies « ne se sont pas bien passés ». « Pourtant, ils se connaissent assez pour se dire les choses », insiste auprès de MEE une source proches des Affaires étrangères.

    Par ailleurs, une source officielle a révélé au site TSA que l’Algérie allait « procéder à une évaluation minutieuse de ses relations économiques et commerciales avec la France ».

    « Nous nous réservons la possibilité de réorienter, en toute souveraineté, certains flux vers d’autres partenaires plus prévisibles, plus conséquents et surtout plus soucieux de l’égalité souveraine des nations », a précisé cette source.

    Dans les milieux économiques, un chef d’entreprise nuance : « Les crises à répétition entre Alger et Paris nous montrent que ces crispations diplomatiques ne changent pas grande-chose dans le fond. L’Algérie n’est pas le Maroc : on n’a pas une communauté française de plusieurs milliers de personnes, des centaines d’entreprises françaises, etc. Entre Alger et Paris, même quand ils se parlent au téléphone, il y a des problèmes ! »

    Par Malek Bachir

    Middle East Eye, 03/10/2021

  • Sécurité alimentaire: L’Algérie classée première en Afrique

    Sécurité alimentaire: L’Algérie classée première en Afrique

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    L’Algérie a été classée par le Programme d’alimentation mondial (PAM) des Nations unies, première en Afrique en matière de sécurité alimentaire. Dans sa dernière cartographie de la pauvreté, publiée récemment sur son site web, le PAM a classé l’Algérie dans la catégorie des pays dont le taux de personnes sous-alimentées est inférieur à 2,5% de la population totale, durant la période 2018-2020. Elle est le seul pays en Afrique à ne pas dépasser ce seuil.

    Ainsi, l’Algérie est répertoriée dans la même catégorie que la majorité des pays européens, des Etats-Unis, du Canada, de la Chine, de la Russie, du Brésil et de l’Australie, entre autres.

    En Afrique, le Maroc est classé dans la deuxième catégorie qui regroupe les pays dont le taux de la population touchée par la sous-alimentation varie entre 2,5 et 4,9%.

    Parmi les pays les plus impactés par le phénomène de la sous-alimentation, le PAM dénombre la République centrafricaine, le Congo, la République démocratique du Congo, la Somalie et le Madagascar avec un pourcentage supérieur à 35% de leur population.

    Le PAM a souligné dans son étude que plus de 811 millions de personnes sont touchées par la sous-alimentation, soit 1 sur 10 de la population mondiale.

    En 2015, la communauté mondiale a adopté les 17 Objectifs mondiaux de développement durable (ODD), dont l’objectif numéro 2 est d’arriver à la “Faim Zéro” en éradiquant la faim, assurant la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable, d’ici à 2030.

    Seybouse Times, 04/10/2021