Catégorie : Algérie

  • France-Algérie: L’étrange déclaration de Macron sur Tebboune

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    Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, « est pris dans un système qui est très dur », a déclaré le président français, Emmanuel Macron lors d’une rencontre avec des jeunes – binationaux, Algériens ou français d’origine algérienne jeudi dernier.

    Selon ce qu’a rapporté le journal français Le Monde, Emmanuel Macron, a évoqué une « haine de la France » a affirmé que « le problème ne se posait pas avec la société algérienne dans ses profondeurs mais du système politico-militaire qui s’est construit sur cette rente mémorielle ».

    « On voit que le système algérien est fatigué, le Hirak l’a fragilisé. J’ai un bon dialogue avec le président Tebboune, mais je vois qu’il est pris dans un système qui est très dur » a déclaré Macron.

    Il y a un an, le président français a adressé des mots de soutien à son homologue algérien, un chef d’Etat qu’il a jugé « courageux » et destiné à assurer la « stabilité » du pays. Des mots qui avaient froissé une levée de boucliers, de l’opposition politique et des médias algériens. Le président français avait déclaré à l’hebdomadaire Jeune Afrique à l’époque, qu’il fera tout son possible « pour aider Tebboune ».

    Tebboune lui renverra l’ascenceur, à l’occasion d’une embellie diplomatique comme il en arrive souvent entre les deux pays, notamment lors de son interview à l’hebdomadaire Le Point en disant: « Macron a toute mon estime. C’est le plus éclairé d’entre tous. Les autres présidents avaient tous une histoire avec l’Algérie ».

    Il y a une dizaine de jours, le Chef de l’Etat algérien Abdelmadjid Tebboune, a été appelé, par son homologue français Emmanuel Macron, pour une discussion portant sur les relations entre leurs deux pays mais également la situation en Libye et au Sahel, avait annoncé la présidence algérienne.

    Par ailleurs, le président français a affirmé jeudi que la réduction de 50% de l’octroi des visas aux Algériens ciblera surtout le « milieu dirigeant ». « Il n’y aura pas d’impact sur ce qu’on évoque. On va s’attacher à ce que les étudiants et le monde économique puissent le garder. On va plutôt ennuyer les gens qui sont dans le milieu dirigeant, qui avaient l’habitude de demander des visas facilement » a déclaré Macron. « L’objectif, est de dire aux dirigeants que si vous ne coopérez pas pour éloigner des gens qui sont en situation irrégulière et dangereux, on ne va pas vous faciliter la vie » a-t-il signalé.

    La réaction d’Alger ne s’est pas faite attendre. François Gouyette, l’atypique ambassadeur de France à Alger est convoqué à la présidence de la république algérienne pour consultation.

    Radio M, 02/10/2021

  • Algérie – Maroc: Le missile sous-marin de Chanegriha

    Algérie – Maroc: Le missile sous-marin de Chanegriha

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    Sévère mise en garde de l’ANP aux intentions bellicistes de Rabat : Le missile sous-marin de Chanegriha
    Face à la tentation belliciste d’un Makhzen peu soucieux du risque d’embarquer la région dans de graves fractures géopolitiques, l’Algérie va-t-elle se complaire dans une posture attentiste et plaider inlassablement le soft power?

    «Rien n’est plus précieux qu’un bon ennemi.». Le Maroc a fait sienne cette citation prononcée, il y a près de 90 ans, par le leader soviétique Joseph Staline. Feux nourris contre le voisin de l’Est et les hérauts de Sa Majesté s’en donnent à coeur joie à un jeu dangereux faisant passer l’Algérie de concurrent à l’ennemi irréductible à abattre. Depuis plusieurs mois, sans discontinuité et sans relâche, le Makhzen multiplie les attaques insidieuses et complots ourdis contre l’Algérie. Rien que ça pour sauver un État narcotique aux abois et qui vacille. Face à cette énorme pression belliciste du Makhzen peu soucieux du risque d’embarquer le peuple marocain dans une aventure incertaine et de graves fractures géopolitiques régionales, l’Algérie va-t-elle se complaire dans une posture attentiste et plaider inlassablement le soft power?

    Tout indique que l’on se dirige vers le point de rupture. Les manoeuvres opérées avec un sous-marin avant-hier, à Oran, sont en réalité un signal très fort envoyé à Rabat et qui n’a pas besoin de spécialistes en morse pour le décrypter: l’armée algérienne sait se battre et elle est amplement disposée à réagir par voie de représailles au cas où les forces armées royales seraient tentées d’élever le ton.

    Le général de corps d’armée Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire a affirmé qu’il est du droit de l’Algérie nouvelle d’avoir une «armée forte», capable de jouer son rôle en tant que «puissance régionale», en lui assurant une «supériorité stratégique» dans la région. C’est dans ce contexte très tendu, marqué par une escalade entre les deux pays, qu’intervient cet exercice tactique intitulé «Radaa 2021» (Dissuasion Compound 2021, Ndlr).

    Selon un communiqué du ministère de la Défense nationale, la manoeuvre s’est déroulée «avec la participation de sous-marins qui simulent une véritable bataille contre l’ennemi dans les profondeurs de la mer». Une démonstration de force de l’Algérie qui n’a pas volé sa réputation de posséder la deuxième armée la plus puissante et la plus équipée du continent africain. Le site Global Fire Power, spécialisé dans la classification des armées dans le monde, a confirmé dans un rapport pour l’année 2021, que l’Algérie possède huit sous-marins, dont la plupart sont de fabrication russe, et qu’elle occupe la 15e place mondiale et la première en Afrique et dans le monde arabe dans ce domaine.

    Mettant l’accent sur la préservation de la souveraineté et de l’unité nationale, Saïd Chanegriha a affirmé le 28 septembre dernier : «Nous sommes pleinement préparés à affronter les complots de l’ennemi dont la politique et les actions perverses sont vouées à l’échec.» Le chef d’état -major désignait le Maroc l’accusant d’ourdir des «conspirations» contre l’Algérie et de «porter atteinte à l’unité» du peuple algérien «en semant la discorde et la division en son sein».

    Le chef d’état-major a ajouté que «l’attachement de l’Algérie à ses principes et sa détermination à ne guère en dévier dérangent le régime du Makhzen et entravent la concrétisation de ses plans douteux dans la région». Sérieusement ébranlé par le fait que l’Algérie a annoncé, le 24 août dernier, la rupture de ses relations diplomatiques avec le Maroc, puis la fermeture de son espace aérien à tous les avions marocains, le Makhzen adopte les réactions d‘une bête blessée et son agressivité envers Alger va crescendo.

    Quitte à s’allier avec le diable contre l’Algérie, le Royaume s’ouvre au plus offrant. Au Maroc, c’est la foire aux armements. Israël dont le ministre de la Guerre est attendu au Maroc après la formation du nouveau gouvernement à Rabat, veut ériger une usine à drones kamikazes non loin des frontières algériennes.

    Alors même que les Etats -Unis viennent d’annoncer la livraison des missiles air-air Standoff à l’armée de l’air marocaine et ce le jour où le commandant en chef de l’Africom se trouvait à Alger. Parallèlement, des lobbys marocains en France font distiller, sciemment, une invraisemblable information qui laisse entendre que Paris «veut livrer à Rabat ses sous-marins boudés par l’Australie». Convaincu qu’il serait suffisamment couvert par deux puissances mondiales militaires, les États-Unis et Israël, le régime marocain bombe le torse pour tenir tête à l’Armée algérienne.

    Brahim TAKHEROUBT

    L’Expression, 02/10/2021

  • La jeunesse, symbole de l’Algérie nouvelle

    La jeunesse, symbole de l’Algérie nouvelle

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    Symbole de l’Algérie nouvelle : Ces jeunes qui réussissent

    Ah, si jeunesse savait et si vieillesse pouvait ! Mais on dirait qu’aujourd’hui cet adage serait entrain de contredire la réalité d’aujourd’hui. Car cette jeunesse que l’on croit immature, pressée d’arriver, ne croyant qu’au ici et maintenant a prouvé chez nous que non seulement elle sait, mais elle comprend, est an avance même sur son temps, à l’ère de l’internet et des nouvelles technologies. la course vers le savoir, ça les connait les jeunes. Toute catégorie de la société confondue. Avec ou sans diplôme, les jeunes savent discerner le bon du mauvais et vont titiller des horizons nouveaux pour être au diapason des attentes que le pays met en eux, attend d’eux et mise sur eux. De ces 78% qu’ils représentent en Algérie, en cette tranche d’âge de moins de trente ans, il ya de quoi compter sur une énergie, une force et un avenir à construire avec eux. Cette jeunesse mal comprise, mal écoutée.

    Désorientée et mal prise en charge ou pas du tout, ces laisser pour compte réagissent et se font entendre. Leur voix porte en bravant la mer vers l’inconnu, en occupant la rue, en usant de violence, en recourant à l’interdit pour quémander une place au sein de la société et contribuer à l’édification du pays qu’ils disent ne pas avoir d’autre de rechange…

    Et voilà que le vent souffle du côté de cette jeunesse avec laquelle l’Etat veut désormais composer à part entière. Un rajeunissement aux commandes du gouvernement, des projets d’envergure de la relance économique impartie aux jeunes, travers les startups et autres…

    Tout un programme en direction des jeunes ciblés par une nouvelle feuille de route gouvernementale pour promouvoir cette frange de la population invitée à investir le terrain de la politique, de l’économie, de la formation, de l’éducation. Une ambition qui vaut son pesant de développement citoyen et social dans une Algérie qui a besoin de cette force vive capable de relever tous les défis.

    Ce patriote

    La jeunesse constitue une large base de la pyramide démographique de l’Algérie et représente, de par l’histoire et son présent, sa force de frappe. Aussi loin qu’on puisse remonter dans notre passé pluriséculaire, son rôle, en temps de paix ou de guerre, a été déterminant. Héros face à l’ennemi et bâtisseurs de la patrie, les jeunes ont cette faculté collective à corriger le cours de l’histoire. Leur engagement libérateur lors de la glorieuse révolution et leur formidable sursaut pacifique un certain 22 février 2019 pour pousser l’ancien régime à l’abdication illustrent l’incommensurable énergie qu’ils opposent aux forces obscures et de l’inertie.

    Mésestimer la force de cette jeunesse, c’est douter indirectement du rôle de l’Algérie dans son environnement et de son potentiel. Une absurdité que nombre d’observateurs hurluberlus tentent désespérément d’en faire une farfelue évidence. La jeunesse algérienne, c’est un quart de million de diplômés universitaires par an, ce sont des dizaines de milliers formés dans les CFPA, ce sont les médecins et les paramédicaux qui affrontent au péril de leur vie le satané coronavirus, ce sont les porteurs de projet et chefs d’entreprise qui s’échinent à renforcer le tissu économique national, ce sont ces policiers et des gendarmes qui veillent à la quiétude du citoyen, ce pompier affrontant les flammes et sauvant des vies qu’on croyait perdues, ce sont ces milliers de maillons du mouvement associatif qui relèvent le défi et donne toute sa quintessence au mot solidarité, mais surtout ce militaire mobilisé chaque seconde pour protéger l’intégrité de notre immense territoire dans un contexte géostratégique régional des plus hostiles.

    Aussi, ce jeune, c’est cet ambitieux réaliste qui veut se frayer une place dans la société et construire son avenir en ayant la garantie de réussir. Les success stories de jeunes algériens à l’échelle nationale ou plantaire ne se comptent pas sur les doigts de cent mains, tant les exemples sont nombreux. Faire abstraction de ce fort potentiel, comme c’était le cas auparavant, c’est condamner le pays à l’échec.

    JEUNESSE :Le flambeau

    Le président de la République mise sur la jeunesse en tant que puissant moteur de changement. Depuis son investiture, il priorise cette frange majoritaire de la société en tentant de la remettre sur scène et en s’assurant à travers son programme politique qu’aucun jeune n’en sera marginalisé. Le chef de l’Etat agit judicieusement pour former une génération mieux préparée pour l’avenir. Il lui offre sans réserve l’égalité des chances et de nombreuses opportunités afin qu’elle réalise le rêve de bâtir une Algérie prospère et meilleure. Le Président n’a eu de cesse lors de ses réunions gouvernementales ou dans le cadre de ses sorties médiatiques d’insister sur l’importance de rétablir la place des jeunes en leur donnant la possibilité de devenir leaders et de libérer tout leur potentiel. En fait, il a compris que tous les espoirs reposent sur les jeunes. D’où sa volonté d’en faire une force majeure de développement.

    Tebboune, qui qualifie la jeunesse algérienne «d’élément salvateur», a joint le geste à la parole en chargeant le gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour réussir la mise en place du Conseil supérieur de la jeunesse, instance désormais constitutionnalisée. Cette nouvelle structure devant étre installée incessamment, selon certaines sources, devrait s’ériger en espace fertile et crédible de représentation des jeunes. Elle se doit de renforcer leurs capacités en leur permettant d’accéder aux responsabilités publiques dans le cadre d’une démocratie infaillible. Le chef de l’Etat a précisé, lors d’un Conseil des ministres organisé à cet effet, que ce Conseil doit être un véritable «parlement des jeunes». Mieux encore, un catalyseur de la formation politique, spécialement les étudiants. Objectif : participer à la prise de décisions et contribuer efficacement à l’édification d’une Algérie qui a besoin de tous ses enfants, sans distinction aucune.

    Ces jeunes confrontés par le passé à des privations et à des discriminations devraient recevoir ainsi le flambeau et poursuivre le processus de changement. Cela va de soi, car c’est à eux que revient le mérite d’avoir révolutionné l’Algérie à travers un hirak béni mené avec bravoure par une jeunesse épris de liberté, de justice et de démocratie. Celle-ci représente aujourd’hui le maillon fort en matière de ressources humaines. Elle doit ainsi s’impliquer dans la vie politique, notamment dans les programmes qui lui sont dédiés.

    IMPLICATION

    Les ambitions présidentielles ne sont pas restées lettre morte. Le plan d’action du gouvernement adopté dernièrement par les deux Chambres du Parlement en est la preuve. Cette nouvelle feuille de route gouvernementale prévoit carrément la mise en œuvre d’un plan national de promotion de la jeunesse. Cette jeunesse, qu’il considère comme la force vive de la nation, constitue l’une des grandes priorités du programme du président de la République qui tend à en faire un véritable partenaire et un acteur à part entière dans le processus dynamique d’édification de la nouvelle Algérie escomptée.

    Ce plan d’action veille à la promotion de la jeunesse et son implication dans le processus de développement national. Ce qui sera consacré dans le cadre du plan national jeunesse 2020-2024 élaboré dans ce sillage en tant que politique publique unifiée et cohérente consacrée à la jeunesse à la faveur d’une approche multisectorielle et partenariale. A ce titre, le gouvernement œuvrera à réduire les écarts induits par les différents dispositifs institutionnels, unifier et optimiser les efforts en faveur de la jeunesse dans les domaines de la citoyenneté, de l’engagement et de la participation des jeunes à la vie publique et politique, de l’éducation, de la formation et du renforcement des capacités des jeunes, de l’emploi, de l’entrepreneuriat et l’innovation ainsi que dans celui de l’accès aux technologies, à la culture, au sport et aux loisirs.

    Le plan d’action de l’Exécutif évoque aussi le Conseil supérieur de la jeunesse en tant qu’un espace privilégié pour la participation effective des jeunes à la vie politique et socioéconomique du pays qui s’érigera en porte-voix de la jeunesse algérienne et en interlocuteur incontournable des pouvoirs publics dans la mise en œuvre et l’évaluation des politiques et des dispositifs publics relatifs à la jeunesse.

    Horizons, 02/10/2021

  • Chengriha adresse une nouvelle mise en garde à l’égard du Maroc

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    Le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d’Armée, Saïd Chengriha, en visite hier dans la 2e RM à Oran, a souligné que toutes les tentatives, visant à amener l’Algérie à renoncer à ses principes immuables, seront vouées à l’échec, car «l’Algérie nouvelle est, plus que jamais, déterminée à préserver sa souveraineté et son unité nationale».

    «Parce que l’attachement de l’Algérie à ses principes et sa détermination, à ne guère en dévier, dérangent le régime du Makhzen et entravent la concrétisation de ses plans douteux dans la région, ce régime expansionniste est allé trop loin, dans les conspirations et les campagnes de propagande subversives, visant à réduire le rôle de l’Algérie dans la région, épuiser ses capacités, entraver son processus de développement et tenter de porter atteinte à l’unité de son peuple, en semant la discorde et la division en son sein», a indiqué le général de corps d’Armée dans une allocution d’orientation prononcée lors de sa rencontre avec les cadres de la 2e RM, et suivie via visioconférence par l’ensemble des unités de la Région.

    «Les ennemis ont ainsi trouvé en certains faibles d’esprit et traîtres à la nation, instrumentalisés et recrutés comme agents, le moyen de parvenir à leurs fins, à savoir affaiblir l’Algérie de l’intérieur et lui faire pression pour qu’elle renonce à ses principes immuables, à ses nobles valeurs et aux justes causes de la nation», a-t-il ajouté.

    «Mais leurs actes seront voués à l’échec et ils seront humiliés et acculés, car l’Algérie, qui est entrée dans une ère nouvelle, forte de son armée et de son peuple, est déterminée, plus que jamais, sous la conduite du président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, à défendre sa souveraineté, son unité nationale et sa décision souveraine», a souligné le général de corps d’Armée.

    «De même qu’elle est prête à faire face, avec rigueur et fermeté, à tous les plans sinistres, qui se trament secrètement et ouvertement, visant l’Etat-nation et ses symboles, en s’appuyant sur son riche patrimoine historique, ses principes immuables et sur l’unité de son vaillant peuple qui, quelles que soient les circonstances, se tiendra aux côtés de ses dirigeants et des institutions de l’Etat, tel un seul homme, pour faire face à quiconque tente de nuire à l’Algérie des chouhada, car la volonté des peuples est invincible», a-t-il dit.

    Auparavant, le général de corps d’Armée, Chengriha, a indiqué, dans son allocution, que le vaillant Homme algérien fait face à des défis, aussi redoutables que ceux du passé, en faisant preuve de la même détermination à préserver son indépendance, en suivant la même voie que ses prédécesseurs, sans déroger à ses principes immuables.

    «Le destin a fait que l’Homme algérien, du fait de la position géostratégique de son pays, a eu à affronter, à travers les âges, des obstacles insurmontables et des défis des plus difficiles, ce qui a forgé en lui une personnalité de rigueur, qui refuse toute servilité ou soumission et qui ne marchande pas ses positions», a-t-il dit.

    Le général de corps d’Armée a relevé dans ce contexte que «le meilleur exemple en est la grande épopée, écrite avec le sang des millions des valeureux chouhada, pour la liberté et l’affranchissement du joug colonial. Cet extraordinaire exploit historique de l’Homme algérien et ses témoignages vivants retentissent toujours dans nos esprits et dans notre mémoire collective, au même titre que son triomphe inégalé sur le projet de dissémination du virus du terrorisme barbare dans la terre sainte de notre pays, faisant ainsi de l’expérience algérienne dans ce domaine, une référence mondiale incontestable», a-t-il indiqué.

    «Et voilà aujourd’hui, le vaillant Homme algérien fait face à des défis aussi redoutables que ceux du passé, en faisant preuve de la même détermination à préserver son indépendance et sa décision souveraine, suivant la voie de ses prédécesseurs, sans nullement déroger à ses principes immuables et à ses valeurs nobles, inspirés de la richesse de son patrimoine historique, à l’instar de la poursuite de son engagement en faveur de l’instauration de la paix dans le monde, la non-ingérence dans les affaires internes d’autrui, le soutien des causes justes et des peuples opprimés, ainsi que la défense de leur droit à disposer d’eux-mêmes», a-t-il noté.

    Au début de sa visite, après la cérémonie d’accueil, le général de corps d’Armée, accompagné du général-major Hadj Laaroussi Djamel, commandant de la 2e RM, a observé un moment de recueillement à la mémoire du défunt moudjahid Boudjenane Ahmed dit Si Abbès, dont le siège du commandement de la Région porte son nom, et déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative, avant de réciter la Fatiha à son âme et celle des vaillants Chouhada.

    APS

  • Démantèlement d’un réseau qui volait des voitures en Europe

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    Lutte contre la criminalité transnationale : démantèlement d’un réseau spécialisé dans le trafic international de voitures volées en Europe

    Les services de Gendarmerie nationale sont parvenus à démanteler un réseau criminel spécialisé dans le trafic international de voitures volées en Europe et leur acheminement vers l’Algérie, et à arrêter le principal suspect de cette affaire et ses acolytes, qui sont des cadres aux ports d’Alger et de Skikda, a indiqué mercredi un communiqué du même corps sécuritaire.

    Les membres de ce réseau « faisaient entrer en Algérie des voitures de luxe volées dans des pays européens, via les ports de Skikda et d’Alger, après falsification de leurs numéros de série et de leurs dossiers de base, avec la complicité de cadres aux ports de Skikda et d’Alger », a expliqué la même source.

    Le principal suspect, un binational, a été arrêté à Bochegouf (Guelma) à bord d’un 4X4 haut de gamme, objet d’une enquête d’Interpol ». Les enquêtes ont également permis « la saisie de quatre autres voitures de luxe qui avaient été volées auparavant en Italie, aux Pays-Bas et en France et étaient recherchées.

    Elles ont été introduites dans le territoire national de la même manière », et « deux cadres ont été arrêtés aux ports d’Alger et un cadre au port de Skikda ». Les mis en cause ont été « présentés devant le tribunal de Bouchegouf, qui a ordonné leur mise sous mandat de dépôt dans l’établissement pénitentiaire de Bouchegouf ».

    L’EvénementDZ, 29/09/2021

  • Algérie : Nouria Benghabrit est de retour

    Algérie : Nouria Benghabrit est de retour

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    Après un long éclipse, depuis le départ de l’ancien système, l’ancienne ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, est revenue à la scène politique, par la porte de l’Afrique, en animant une séance, lors d’un forum organisé par l’UNESCO.

    Benghabrit a participé au premier Forum Africain des Humanités (FHA), qui a contribué à valider le concept du forum pour évaluer le savoir local, en tant que ressources visant à mieux contribuer au développement de l’Afrique.

    Lancement officiel du Forum des Humanités africaines en présence du Ministère de la défense du Mali représentant le Président de la Transition. Un rdv des chercheurs africains pr imaginer et construire un autre futur pour le continent.

    Le troisième jour du Forum a démarré avec une session sur la nécessité de décoloniser les curricula. Avec Nouria Remaoun, Assetou Samaké, Odette Semedo et Adebayo Olukoshi. Le panel est modéré par Dimitri Sagna, le Directeur de l’UNESCO Breda.

    Selon un twit de Mme Benghabrit, les travaux du 1er Forum des Humanités Africaines (FHA) ont été clôturés. « Trois jours de conclave fructueux à Bamako qui ont permis la validation du concept de Forum des Bumanités Africaines, de valorisation des savoirs endogènes comme ressources visant à mieux contribuer au développement de l’Afrique », a-t-elle indiqué.

    Avec Crésus

  • Algérie : Cheb Hasni, l’éternelle idole des jeunes

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    La télévision algérienne nous a gratifiés mardi en soirée d’une bonne émission en hommage à Hasni, 37 ans après son lâche assassinat le 29 septembre 1994, devant chez lui à Gambetta, quartier populaire d’Oran, ville où il a grandi et vécu.

    Amir Nebbache, l’animateur visiblement ému et certainement fan de Hasni a convoqué la grande artillerie, le chanteur Hakim Salhi et les journalistes Hassen Arab et Mounir Laradj, auteur du documentaire « Etoile filante » consacré à la carrière artistique de Hasni.

    La soirée a débuté avec un débat autour du phénoménal succès de Hasni, entrecoupé de quelques séquences de ses concerts dont le fameux non-stop du stade du 5-Juillet mais aussi ses clips pour se terminer avec le documentaire « Une étoile filante ».

    Le film consacré entièrement à la vie et au parcours artistique de Hasni, est une série de témoignages poignants de son frère, de Zahwania, de l’un de ses paroliers et d’un de ses éditeurs. Un bel hommage rendu par des artistes qui ont évoqué sa passion pour la chanson, son humilité, sa gentillesse, son amour pour sa chère maman et pour son fils et sa femme, la muse d’une grande partie de ses chansons.

    Tout a commencé très tôt pour l’enfant Hasni qui s’ennuyait déjà à l’école et ce n’est que péniblement qu’il est arrivé au collège avant de décrocher définitivement et de s’occuper de ses deux passions, le football et la musique. Son frère dira que Hasni passait son temps à chanter et à tambouriner partout où c’était possible mais aussi à jouer au football en signant avec l’ASMO, une licence en catégorie mimine puis en cadet. Il était bon, un 9 et demi de talent comme le qualifie son frère. Cependant une blessure au départ anodine a quand même nécessité une longue hospitalisation. Hasni prendra du poids et ne reprendra le football que pour jouer avec ses copains du quartier.

    La chanson s’offre à lui comme unique issue. Le hasard a voulu que Khaled déjà star anime un mariage à Gambetta. Les enfants du quartier insisteront pour que Khaled cède un moment le micro pour Hasni et ce fut le grand départ. Le premier succès. Une étape franchie de la route de l’artiste qui ne sera couronnée que de triomphe.

    Une autre star du Rai, Zahwania lui donne sa chance en 1986 en chantant en duo la sulfureuse « Barakka ». Elle dit de lui que ce jour-là dans les studios, il était heureux comme un gosse et qu’il était étonnant que tous ceux qui étaient présents le trouvaient bien et qu’il avait un timbre de voix original et beau.

    Dans son témoignage empreint de beaucoup de sincérité, Zahwania confie que durant de nombreux galas, les gens venaient surtout pour lui. « Je ne cite pas les noms d’autres chanteurs mais moi, je dis que le public venait pour lui, c’était la grande star.»

    Hasni a trouvé sa voie dans le rai sentimental avec des sonorités nouvelles et modernes et avec des paroles expurgées de lexique qui pouvait choquer son auditoire. Si souvent, il faisait appel à des paroliers, il avait un droit de regard et minutieusement, il apportait sa touche et mettait les textes à sa convenance.

    Hasni chantait la vie et les souffrances d’une jeunesse en quête d’un idéal. Il avait un répertoire où l’amour et la vie se conjuguaient au final avec l’espoir. Sa chanson « Mazalkayen l’espoir » (L’espoir est là ) reste un hymne à la vie.

    Il a séduit plusieurs générations de fans et de nombreux chanteurs reprennent encore ses titres indémodables. Comment expliquer sa fulgurante carrière stoppé malheureusement par les tenants des ténèbres ? Difficile d’y répondre, s’y ce n’est de dire qu’il avait un don et du talent, enfin un petit plus qui fait toute la différence.

    Repose en paix, l’idole des jeunes.

    Abdelkrim Tazaroute

    Horizons, 30/09/2021

  • L’Algérie promet de répondre aux besoins de l’Espagne en gaz

    L’Algérie promet de répondre aux besoins de l’Espagne en gaz

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    L’Algérie promet de répondre aux besoins en gaz de l’Espagne malgré le différend Alger-Rabat
    Le président algérien offre au ministre José Manuel Albares des garanties d’approvisionnement en hydrocarbures

    Les autorités algériennes ont offert jeudi au ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, des « garanties d’approvisionnement en gaz » et leur « engagement à satisfaire la demande » d’énergie de l’Espagne. C’est ce qu’a déclaré le chef de la diplomatie espagnole lors d’une conférence de presse avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra, qui a plaidé pour un approfondissement de la « coopération stratégique » entre les deux pays. Ces assurances ont été confirmées par le Président de la République lui-même, Abdelmajid Tebún, selon des sources diplomatiques.

    L’objectif principal du voyage à Alger du ministre espagnol, qui était accompagné des présidents des sociétés Naturgy, Francisco Reynés, et Enagás, Antonio Llardén, était de garantir l’approvisionnement de l’Espagne en gaz algérien au milieu de l’escalade des tensions avec le Maroc voisin. Deux jours après la rupture des relations diplomatiques entre Alger et Rabat, le 24 août, le ministre algérien de l’énergie, Mohamed Arkab, qui a participé à la réunion avec Albares, a annoncé que l’accord avec l’espagnol Naturgy et le portugais Galp, qui expire le 31 octobre, ne serait pas renouvelé. Cela signifie que le gaz ne sera plus pompé par le gazoduc Maghreb-Europe, long de 1 400 kilomètres, qui relie l’Algérie à l’Espagne via le Maroc.

    Avec la fermeture du GME, l’Algérie veut punir son voisin, qui garde un péage de 7% du gaz transporté sur son territoire, entre 50 et 200 millions selon les années, soit l’équivalent de 45% de sa consommation de gaz. Mais elle met également en péril l’approvisionnement de l’Espagne et du Portugal : quelque 8,7 milliards de mètres cubes de gaz par an traversent le détroit de Gibraltar par ce gazoduc, inauguré il y a 25 ans.

    Les autorités algériennes se sont engagées à maintenir l’approvisionnement en gaz de l’Espagne en augmentant la capacité du Medgaz, le gazoduc sous-marin reliant la côte algérienne à Almeria, dont la propriété est partagée entre Sonatrach (51%) et Naturgy et un fonds d’investissement (49%), de 8 à 10 milliards de mètres cubes par an. Le problème réside dans le fait que l’extension, dans laquelle 73 millions d’euros ont été investis et qui devrait être opérationnelle d’ici la fin de l’année, ne compensera guère la fermeture du gazoduc terrestre à travers le Maroc, de sorte qu’il faudra compléter l’approvisionnement par des méthaniers, ce qui augmente le prix du gaz, qui doit être liquéfié et regazéifié pour être transporté à un moment où le coût de l’énergie est en pleine escalade.

    M. Albares n’a pas expliqué comment la fourniture de gaz algérien à l’Espagne sera garantie, ni si elle se fera au même prix que le gaz transporté par le gazoduc. L’Algérie est le premier fournisseur de gaz à l’Espagne, avec 47 % du total jusqu’à présent cette année.

    Le deuxième objectif du ministre des Affaires étrangères était de mettre un terme à l’arrivée d’immigrants irréguliers d’Algérie en Espagne. Entre le 1er janvier et le 11 août, un total de 450 bateaux, avec 5 467 personnes à bord, sont arrivés des côtes algériennes vers le continent espagnol ou les îles Baléares. La nationalité la plus fréquente parmi les immigrants arrivés irrégulièrement en Espagne cette année est l’algérienne (35,2%), suivie de la marocaine (27,5%), selon les données du ministère de l’Intérieur. Plus de 1 000 personnes ont perdu la vie sur la route dite de la Méditerranée occidentale, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

    À l’issue de cette visite, les deux gouvernements ont convenu de tenir la réunion de haut niveau (HLM), prévue en Espagne, « dès que possible », et d’élever le dialogue politique au niveau des ministres des affaires étrangères, ainsi que de « diversifier, élargir et enrichir les échanges commerciaux » entre les deux pays. Ses hôtes ont remercié Albares pour le fait que l’Algérie était le premier pays du Maghreb qu’il avait visité, faisant allusion au fait qu’il n’était pas encore allé à Rabat.

    Ce voyage est intervenu un jour après que le Tribunal de l’Union européenne, à l’initiative du Front Polisario, a annulé dans deux arrêts les accords de commerce et de pêche avec le Maroc, au motif que le peuple sahraoui n’avait pas donné son consentement, alors que les ressources de l’ancienne colonie espagnole sont exploitées. L’Espagne est le principal partenaire commercial du Maroc et le port de plus de 70 % des bateaux de pêche européens opérant sur le banc sahraoui.

    L’Algérie est un allié majeur du Front Polisario et accueille les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf. C’est à la demande de l’Algérie que le gouvernement espagnol a accepté d’accueillir le chef du Polisario, Brahim Gali, pour le soigner d’une grave maladie covidienne, ce qui a déclenché une grave crise diplomatique avec le Maroc.

    El Pais, 30/09/2021

  • « Il est du droit de l’Algérie d’avoir une armée forte »

    « Il est du droit de l’Algérie d’avoir une armée forte »

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    Le Général de Corps d’Armée Saïd Chanegriha, chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP), a affirmé, ce jeudi à Oran, qu’il est du droit de l’Algérie nouvelle d’avoir une « armée forte », capable de jouer son rôle en tant que « puissance régionale », en lui assurant une « supériorité stratégique » dans la région, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

    « C’est dans cette optique, qu’il est du droit de l’Algérie nouvelle d’avoir une armée forte, développée et professionnelle, capable de jouer pleinement son rôle indéniable en tant que puissance régionale, crainte de ses ennemis, lui assurant en permanence une supériorité stratégique dans la région, une armée capable, en tout temps et en toute circonstance, de préserver l’héritage des valeureux martyrs », a souligné le Général de Corps d’Armée dans une allocution prononcée à la Base navale principale de Mers-El-Kebir au 3ème jour de sa visite en 2ème Région militaire.

    « C’est dans ce but que l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale, s’attelle sans relâche, nuit et jour, et tout au long de l’année, au développement de nos capacités défensives pour faire face aux nouveaux défis, et préserver les intérêts vitaux de la Nation, conformément aux orientations de Monsieur le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, et de la part duquel nos Forces armées bénéficient d’un grand soutien et d’une attention continue et veille personnellement à réunir les conditions leur permettant de se mettre au diapason des nouveaux développements et avancées que connait le monde d’aujourd’hui », a ajouté le Général de Corps d’Armée.

    «Consolidation de notre présence dans le Bassin méditerranéen»

    A ce titre, a-t-il relevé, « notre flotte maritime a réussi à disposer de tous les facteurs de force et de modernité et à maitriser les technologies développées et modernes, devenant ainsi un exemple à suivre, en termes de professionnalisme », soulignant que « ceci a permis la maitrise totale et l’exploitation exemplaire de cette arme navale stratégique et bien d’autres moyens et équipements de pointe qui, tel que vous le savez, revêtent une importance capitale et certaine dans le renforcement des Forces navales et dans la consolidation de notre présence dans le Bassin méditerranéen ».

    A l’occasion sa visite en 2ème Région militaire le Général de Corps d’Armée a « supervisé la 2ème phase de l’exercice naval combiné +RADAA 2021+ qui consiste en des tirs de missiles et de torpilles sur une cible terrestre, exécutés par l’équipage du sous-marin +Djurdjura+ relevant de nos Forces navales ».

    Depuis le Bâtiment de commandement et de déploiement des Forces, le Général de Corps d’Armée, accompagné du Général-Major Djamel Hadj Laroussi, Commandant de la 2ème Région militaire, et du Général-Major Mahfoud Benmedah, Commandant des Forces navales, « a suivi le déroulement des tirs où l’objectif a été atteint avec précision et détruit complètement ».

    «Développement des capacités opérationnelles et de combat de notre Corps de bataille»

    A la Base Navale Principale Mers-El-Kbir, le Général de Corps d’Armée a rencontré les cadres et les personnels de la Façade Maritime Ouest et a prononcé une allocution d’orientation, diffusée à toutes les unités navales par visioconférence, à travers laquelle il a affirmé que « le développement des capacités opérationnelles et de combat de notre Corps de bataille est l’objectif principal fixé par le Haut commandement qui œuvre à sa concrétisation, à travers de tels exercices d’évaluation ».

    « J’ai affirmé plusieurs fois, et à maintes occasions, que le développement de nos capacités opérationnelles et de combat de notre Corps de bataille et le rehaussement de l’ensemble des composantes de nos Forces armées, est l’objectif principal fixé par l’ANP et nous travaillons à sa mise en œuvre sur le terrain, à travers tous ces efforts inlassables, fournis avec persévérance et détermination, afin de permettre aux personnels de l’ANP de mener, avec sérieux et rigueur, leurs nobles missions constitutionnelles, qui consistent en la protection de nos vastes frontières nationales, nos espaces maritime et aérien et la préservation de notre souveraineté et de notre unité territoriale et populaire », a-t-il souligné.

    A l’issue de cette rencontre, « le Général de Corps d’Armée a donné la parole aux cadres et aux personnels des Forces navales qui ont exprimé leur entière disponibilité à relever tous les défis et les enjeux, pour défendre la sécurité et la stabilité de notre pays et préserver la souveraineté nationale », conclut le communiqué.

    Horizons, 30/09/2021

  • Enceinte de 8 mois, une Algérienne tente la Harga avec ses 5 enfants

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    Le drame n’en fini pas, il s’allonge comme la route qu’empruntent les embarcations mortuaires reliant illégalement l’Algérie à l’Espagne. Le drame continue, ne s’arrête pas, mais se vide de toute humanité, de toute logique. L’Horreur devient commune, comme le démontre l’histoire d’une femme algérienne enceinte de huit mois, qui a failli mourir en mer après avoir tenté de traverser la méditerranée.

    Cette femme algérienne, enceinte dans son huitième mois, a tenté d’atteindre, en compagnie de ses cinq enfants, un Eldorado qui a failli la mener à sa perte. Elle a été heureusement sauvée, il y a quelques heures, au large des côtes de l’Espagne, ont indiqué aujourd’hui plusieurs médias étrangers, dont le journal suisse Le Matin.

    Une histoire parmi tant de drames “Cette dame a été secourue tout comme 300 autres migrants qui ont été interceptés ces dernières heures, indique la même source. Elle a été toutefois transférée en toute urgence v ers l’hôpital.

    Cette femme algérienne était à son huitième mois de grossesse, et elle souffrait de douleurs abdominales”, explique une porte-parole de la Croix-Rouge. “La chance était du côté de cette femme, de son bébé, et de ses cinq autres enfants, qui ont tous failli perdre la vie. Ils ont été finalement secourus au large de la province d’Alicante en Espagne. C’était un véritable essaim de migrants.

    La femme se trouvait parmi un groupe de 91 harraga répartis à bord de six embarcations. Ces nav ires de la mort et de désespoir sont à priori tous partis des côtes Algériennes”, indique la Croix Rouge.

    La majorité des migrants secourus sont Algériens, notamment quatre autres femmes et six enfants. Cependant, parmi les harragas, il y avait aussi des Syriens.

    Onze autres femmes, dont la nationalité n’a pas été révélée ont été également secourus en compagnie de 176 autres migrants, au large de l’archipel espagnol des Baléares. Cet autre convoi était réparti en treize bateaux.

    Le Midi Libre, 30/09/2021