Catégorie : Algérie

  • Algérie-Prix : Les spéculateurs dans le viseur de l’Etat

    Algérie-Prix : Les spéculateurs dans le viseur de l’Etat

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    Surenchère, spéculation, prix exorbitants, produits alimentaires hors de portée des citoyens qui frisent l’indécence, combien de fois le consommateur y a‐t‐il été confronté ? Les autorités chargées de réguler le marché, qui se nourrit de l’informel et du chantage des maquignons, ont été amenées à réagir sans que cela n’ait jamais eu d’effet. Aussi, il de nouveau question plus que jamais d’établir l’ordre pour maintenir l’équilibre entre l’offre et la demande, entretenir la transparence dans le cheminement normal du producteur au consommateur sans que certains circuits mal intentionnés n’aient à interférer pour spéculer sur des produits cédés à des prix record.

    Encore une fois, des instructions viennent d’être données pour casser cette chaîne de spéculateurs qui prennent les ménages en otage et mettent à mal l’économie nationale. Une économie que les pouvoirs décisionnels sont en train de remettre sur les rails en intervenant énergiquement sur les textes de loi. Et c’est précisément dans cette même trajectoire juridique que les services du ministère du Commerce, en coordination avec d’autres ministères concernés, planchent sur la criminalisation de ce fléau qui ronge l’économie nationale. Instruction est donnée aux directeurs régionaux de l’agriculture et du commerce d’intervenir pour réguler les prix, et ce, en attendant son effectivité sur le terrain pour asseoir l’autorité de l’Etat qui voit ses moyens épuisés à force de pénuries créées par des parasites, envers lesquels il sera intransigeant, étant plus que jamais déterminé à agir.

    Avant de passer à la vitesse supérieure, le gouvernement a mis en place d’autres dispositifs pour casser les prix des produits agricoles. Ainsi, le ministère du Commerce a autorisé les agriculteurs de vendre directement leurs marchandises au consommateur au niveau des marchés de gros et de détail. De même que les points de vente de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) ont été mobilisés pour mettre à disposition des consommateurs des légumes secs produits localement, notamment les lentilles et les pois chiches, dont les prix unitaires respectifs sont 90 et 100 DA. Pour les professionnels, le marché parallèle constitue le terreau propice pour les spéculateurs qui parient sur la fluctuation des prix pour réaliser le maximum de bénéfice au détriment du consommateur. L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) appelle à une stratégie nationale et à un plan d’action conjoint entre les départements du Commerce et de l’Agriculture à même de coordonner et de garantir une certaine stabilité des prix des produits de base.L’Union préconise aussi de mettre en place plus de marchés de proximité et de garantir la disponibilité, notamment des produits agricoles, mais aussi de contenir le marché illégal dans le réseau officiel en vue de pouvoir encadrer et règlementer l’activité commerciale et l’extraire aux forces spéculatrices.

    Pour sa part, la Fédération algérienne des consommateurs appelle les autorités publiques à être «rigoureuses» dans l’application de loi et de réactiver tous les organismes de régulation du marché et de contrôle. «Les trois secteurs névralgiques, à savoir le commerce, l’agriculture et l’industrie, doivent agir dans une vision d’intersectorialité et en temps réel pour assurer la maîtrise des prix. La direction chargée de la régulation des marchés du ministère du Commerce et ses démembrements locaux sont absents sur le terrain. Idem pour l’Office national interprofessionnel des légumes et des viandes censé inonder le marché en cas de crise et dynamiser, si besoin est, le système de régulation des produits de large consommation. Tous ces organismes ne jouent pas leur rôle, d’où l’anarchie qui caractérise le marché», fait observer Mohamed Toumi, directeur exécutif de la FAC. Il estime que les produits subventionnés, destinés aux ménages, profitent aux activités commerciales, à l’image des restaurants et cafétérias, s’interrogeant sur le rôle des services de contrôle.

    Concernant la criminalisation de la spéculation, notre interlocuteur voit qu’il faut «organiser avant de criminaliser», regrettant que la Fédération n’ait eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme sur les infractions constatées de visu, mais sans suite.

    UNE AUTORITÉ SPÉCIALISÉE

    Par ailleurs, le juriste Mounir Gattal voit que l’arsenal juridique de lutte contre la spéculation et la concurrence déloyale existe déjà, citant la loi 04-02 relative à l’exercice des activités commerciales, modifiée en 2018 en vertu de la loi 18-08. Ce texte de loi, dans son article 22, stipule que le wali doit, après consultation des organisations de protection des consommateurs, établir la liste des commerçants devant assurer la continuité de leurs activités. Selon lui, le wali, l’agent de contrôle et les associations de protection des consommateurs peuvent exercer l’action publique contre les spéculateurs ou les commerçants faisant l’objet d’une infraction.

    Aussi, les articles 35 et 38 du même texte de loi soulignent le droit à une indemnisation du consommateur par le biais des organismes de protection des consommateurs.

    Le spécialiste explique que l’ordonnance 03-06 relative aux marques commerciales accorde le pouvoir au wali, s’appuyant sur les procès-verbaux des services de contrôle, d’agir contre tout commerçant contrevenant et de lui retirer le registre du commerce pour une durée déterminée.

    Pour une lutte efficace contre cette pratique illégale, Gattal suggère une autorité nationale indépendante spécialisée en la matière, constituée des agents de contrôle et de la répression de la fraude.

    UN TEXTE DE LOI POUR SEVIR

    En réalité, la criminalisation de la spéculation sur les produits de large consommation, comme ultime recours pour stopper ce phénomène récurrent, a été une des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de la rencontre gouvernement-walis tenue samedi et dimanche derniers à Alger. Le chef de l’Etat a fait part de sa colère contre ce qu’il a qualifié de «parasites et d’intrus» du marché. Ces derniers, a-t-il souligné, n’ont de souci que d’épuiser les stocks stratégiques de l’Etat en provoquant sciemment des pénuries.

    «L’Etat sera intransigeant avec eux et déterminé à retrouver son autorité», a-t-il averti. Il a aussi souligné, dans ce sens, le décloisonnement des secteurs dans l’élaboration de la stratégie de développement de l’économie nationale à travers un réseau économique national intégré et solide.

    A. Mehdid

    Horizons, 29/09/2021

  • La France veut expulser près de 8000 immigrés algériens

    La France veut expulser près de 8000 immigrés algériens

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    La France a l’intention d’expulser plus de 8000 immigrants algériens, a déclaré mardi Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement français.

    S’exprimant sur l’expulsion des immigrés à la radio Europe 1, Attal a indiqué que les autorités judiciaires françaises ont émis un ordre de quitter le pays à l’encontre de 7 731 Algériens entre janvier et juillet 2020, et que seuls 22 d’entre eux sont retournés en Algérie, soit un peu plus de 0,2%.

    « L’Algérie refuse de délivrer les autorisations consulaires, un document sans lequel l’expulsion ne peut être effectuée ». Un chiffre qui a poussé Emmanuel Macron à se rendre à plusieurs conseils de défense cet été pour évoquer la situation et diviser par deux le nombre de visas disponibles pour les Algériens, a-t-il déclaré à la radio Europe 1.

    Auparavant, les autorités algériennes ont confirmé à plusieurs reprises que l’expulsion de migrants, de personnes soupçonnées de terrorisme et de personnes arrêtées devait être soumise à des conditions.

    Echourouk online, 28/09/2021

  • Sahara: Violent passe d’armes entre L’Algérie et le Maroc à l’ONU

    Sahara: Violent passe d’armes entre L’Algérie et le Maroc à l’ONU

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    (Nations unies) Les chefs de la diplomatie de l’Algérie, Ramtane Lamamra, et du Maroc, Nasser Bourita, ont échangé lundi de vives critiques à l’Assemblée générale annuelle de l’ONU, alors que les deux pays restent en rupture de relations diplomatiques.

    « L’organisation d’un référendum libre et équitable pour permettre » au peuple sahraoui « de déterminer son destin et de décider de son avenir politique ne peut rester à jamais l’otage de l’intransigeance d’un État occupant qui a failli à plusieurs reprises à ses obligations internationales », a dit le ministre algérien.

    « Le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est inaliénable, non négociable et imprescriptible », a insisté le ministre algérien, en assurant que sa nation, « pays pivot », ne cherchait qu’à œuvrer « pour la paix et la coopération » dans la région.

    Pour le chef de la diplomatie marocaine, qui s’est exprimé à l’ONU via une vidéo préenregistrée, « le calme règne aujourd’hui au Sahara ». Évoquant de récentes élections au Sahara occidental, avec « une participation record », Nasser Bourita a estimé qu’elle « prouvait que les habitants du Sahara marocain sont très attachés à leur intégrité territoriale au sein du Maroc ».

    L’Algérie, « responsable de la création et de la poursuite de ce conflit », doit « endosser pleinement ses responsabilités », a-t-il ajouté, en réclamant, allusion aux indépendantistes du Front Polisario établis sur le territoire algérien, qu’Alger arrête de protéger « un groupe armé séparatiste en violation flagrante du droit international humanitaire », selon Nasser Bourita.

    Fin août, l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc, en raison « d’actions hostiles » du royaume, une décision « complètement injustifiée » et regrettée par Rabat. Le 22 septembre, Alger a enfoncé le clou en décrétant la fermeture « immédiate » de son espace aérien à tous les avions marocains.

    Le conflit du Sahara occidental oppose le Maroc aux indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l’Algérie, depuis le départ du colonisateur espagnol dans les années 1970. Rabat, qui contrôle près de 80 % du territoire, s’en tient à une proposition de plan d’autonomie sous sa souveraineté pour cette région.

    Les négociations sous l’égide de l’ONU entre le Maroc et le Polisario, auxquelles participent l’Algérie et la Mauritanie, sont interrompues depuis le printemps 2019 et la démission de l’émissaire de l’ONU chargé du dossier, l’ex-président allemand Horst Kohler.

    Après une douzaine de personnalités approchées pour prendre le relais, le Maroc a fini par accepter à la mi-septembre, sous pression américaine, selon plusieurs diplomates, la nomination du diplomate italo-suédois Staffan de Mistura comme nouvel émissaire de l’ONU. Sa désignation n’est cependant toujours pas intervenue officiellement.

    La Presse, 27/09/2021

  • Tebboune épingle les sceptiques sur le poids de l’Algérie au monde

    Tebboune épingle les sceptiques sur le poids de l’Algérie au monde

    Algérie, Abdelmadjid Tebboune, diplomatie, #Algérie,

    Poids de l’Algérie sur l’échiquier régional : Le président Tebboune épingle les sceptique

    Le président Tebboune a saisi l’occasion de son intervention samedi devant les walis pour sortir du texte écrit de son discours et s’autoriser quelques digressions qui sont autant de mises point bien dosées sur le poids et le rôle de l’Algérie sur l’échiquier régional dans un contexte pour le moins trouble. « Ne tétanisez pas votre pays. Nous avons chaque année plus de 250000 nouveaux diplômés universitaires. Les gens ne croient pas aux capacités de leur pays… Nous sommes une force régionale incontournable qui a son poids, son influence et son mot à dire dans la région, le Bassin méditerranéen, dans le Monde arabe et dans le monde entier », s’insurgera-t-il estimant que pour « ces Algériens, c’est un problème de dignité nationale…L’Algérie est la locomotive et non le wagon ».

    Pour ne pas être accusé de bellicisme, surtout en ce moment où les relations avec notre voisin de l’Ouest sont marquées par un regain d’escalade, le chef de l’Etat a tenu à lever toute équivoque de son propos en précisant que « l’Algérie est une force régionale de paix et de dialogue et de stabilité ».

    Autant le président Tebboune se félicite que des grandes puissances dans le monde regardent l’Algérie comme un numéro majeur dans l’équation géostratégique au niveau régional et international, autant il exprime des regrets voire même une forme de désolation par rapport la haine de soi et à l’auto flagellation qui sont le fait de citoyens et de politiques algériens qui continuent de porter un regard négatif sur le pays.

    Au-delà du regard positif de l’Autre, le président Tebboune puise dans le registre économique national pour mettre en évidence cette « puissance de l’Algérie et cite ce qu’il considère comme une performance historique de l’économie algérienne. C’est la première fois en effet depuis l’indépendance du pays que les exportations hors hydrocarbures vont atteindre la somme de 4 milliards de dollars », fait-il valoir avec une pointe de fierté en appuyant : « C’est ça l’Algérie ! »

    Dans la même foulée, le chef de l’Etat souligne une autre performance, à mettre au crédit de l’industrie pharmaceutique algérienne qui sera au rendez-vous du 29 septembre pour le premier vaccin anti Convid-19 made in Algeria. « Le 29 septembre le vaccin algérien contre la covid-19 sortira des lignes de production de Saidal , à Constantine, ce vaccin est le fruit d’un partenariat avec nos amis chinois », s’est-il réjoui en ajoutant que « une fois les besoins de l’Algérie pleinement satisfaits, elle assumera son devoir de solidarité avec les pays africains ».

    Le président de la République, dans une réponse subliminale à l’opposition, qui reproche au pouvoir sa « dérive autoritaire », réplique qu’il s’agit « d’autorité et non d’autoritarisme » Et rappeler que « l’absence d’autorité conduit à l’anarchie » dont l’Algérie a eu à souffrir durant les années de terrorisme islamiste pendant la « décennie noire »

    H. Khellifi

    L’Est Républicain, 27/09/2021

  • Algérie/Pouvoir d’achat : une chute intolérable

    Algérie/Pouvoir d’achat : une chute intolérable

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    La question occupe les devants de la scène depuis plusieurs mois déjà et elle devient des plus brûlantes avec le temps : quels mécanismes mettre en place pour prendre en charge l’une des préoccupations citoyennes les plus urgentes, à savoir une solution pour raffermir un pouvoir d’achat en plein déclin ?

    La folie des prix ne s’arrête pas. Allant du prix du poulet qui ne veut plus descendre de son piédestal, avec ses 460 dinars le kilo, en passant aux légumes secs et aux légumes et fruits, qui ont pris l’ascenseur pour ne plus redescendre à des niveaux inférieurs.

    Pour les pères de famille, un billet de 1.000 dinars ne remplit plus le couffin en denrées alimentaires servant à la préparation d’un seul repas dans la journée pour une famille de plus de deux membres. C’est dans les marchés qu’on sent la perte réelle de la valeur du dinar, nous disait un citoyen, qui affirme qu’avec 500 dinars, il arrivait, il y a seulement quelques mois, à se procurer des pommes de terre, des tomates, des poivrons et autres oignons, ainsi qu’une petite cuisse de poulet, mais plus maintenant, quand il faut laisser une bonne moitié de cette somme à l’achat d’une petite cuisse chez le vendeur de volaille.

    En somme, la flambée des prix qui n’a pratiquement épargné aucun produit, à l’exception de ceux encore subventionnés par l’Etat, provoque d’énormes dégâts dans les budgets des ménages et un profond mécontentement grandissant au sein de la population. Le président de la République a donné des instructions, lors de la rencontre gouvernement-walis, pour l’élaboration de textes de loi criminalisant la spéculation sur les produits de base et le Premier ministre a annoncé une révision de la grille des salaires en 2022, visant le renforcement du pouvoir d’achat, mais cela ne règlerait pas, de toute évidence dans l’immédiat, le problème.

    Tout comme cette solution qui cherche à éviter les intermédiaires, autorisant les agriculteurs à vendre directement leurs marchandises aux consommateurs. « Comment y arrivera-t-on quand un commerçant de gros passe chez le fellah et lui achète en l’état toute sa production de pommes de terre ou autres ? », s’interroge un commerçant détaillant. C’est très avantageux pour le fellah, qui n’aura ni à faire la récolte ni à la transporter vers les points de vente, ajoute-t-il. La balle également placée au niveau du ministère du Commerce, dont le premier responsable a été placé devant ses responsabilités, dans l’obligation de trouver des solutions à la hausse des prix, risque de ne plus rebondir.

    Les contrôleurs de prix n’ont autorité que sur les produits subventionnés par l’Etat, et hors de cette catégorie, ils ne peuvent rien faire. C’est à peine si on oblige les commerçants à afficher les prix (une obligation), et c’est ce qu’on fait depuis quelque temps, avec des affiches qui défient tout le monde. Pour agir rapidement sur les prix et améliorer le pouvoir d’achat du citoyen, seul un élan de solidarité national pourrait contribuer à infléchir la courbe. Car toutes les solutions prendront du temps pour remédier à une situation qui recommande des réflexes urgents.

    par Abdelkrim Zerzouri

    Le Quotidien d’Oran, 28/09/2021

  • Flambée des prix de fruits et légumes: L’UGCAA craint le pire

    Flambée des prix de fruits et légumes: L’UGCAA craint le pire

    Algérie, prix, fruits, légumes, inflation, #Algérie,

    La flambée des prix, sans précédent, s’est emparée depuis déjà un bon bout de temps et ne semble pas connaître de répit, donnant le tournis aux ménagères. Une hausse des prix qui affaiblit davantage le pouvoir d’achat des Algériens, confrontés à une inflation galopante.

    L’Union générale des commerçants et artisans d’Algérie (UGCAA) s’attend dans les prochains jours, à ce que cette tendance haussière s’accentue. Remettant en cause la politique du « bricolage » menée par le département de Kamel Rezig. Une simple virée au niveau de

    quelques marchés confirme ce constat. Sur les étals des marchés, la carotte est proposée à 120 dinars, la tomate à 130 dinars et la courgette à 150 dinars. Le poivron, le piment et la laitue s’accordent sur le même prix de 200 dinars. Le kilo de haricot vert est cédé entre 200 et 250 dinars. La pomme de terre a carrément pris des ailes, son prix oscille entre 95 et 100 dinars. À ce rythme, le tubercule risque de reproduire l’épisode du mois de Ramadhan dernier, durant lequel son prix avait atteint 150 dinars le kilogramme. La hausse des prix ne s’est pas limitée aux légumes. Elle a également affecté les fruits dont les prix sont déjà exagérés en temps normal. Sur les étals des marchés et des épiceries, le prix du raisin oscille entre 250 et 400 dinars le kilogramme. La figue est affichée entre 300 et 350 dinars, la pomme entre 200 et 300 dinars et la poire entre 250 et 450 dinars. La banane, elle, est cédée à 290 dinars.

    Face à cette situation, les pères de famille ne savent plus à quel ciel se vouer. Ils affichent unanimement leur mécontentement face à ces pratiques d’un autre temps. Devant la cherté de ces produits qui ne sont même pas à la portée ni des bourses moyennes, encore moins de celles dela couche démunie, les consommateur optent pour un système « D », une autre option d’achat sans pour autant affecter leurs portefeuilles.

    Une situation qui en dit trop sur la « survie » des citoyens à faible revenus et surtout dans un contexte où les inégalités se creusent, où l’individualisme, renforcé par l’insécurité d’existence.

    Tout le monde s’interroge où sont passés les pouvoirs publics ? Ne répondant à aucune logique du marché, ces hausses de prix trouvent toujours des justificatifs auprès des responsables et surtout des marchands. Pour l’Union générale des commerçants et artisans d’Algérie (UGCAA), « ce sont les marchands informels qui provoquent la hausse des prix de ces produits », assure son secrétaire général et porteparole, Hazab Benchohra, avant de préciser que 60% des commerçants exerçant actuellement sont illicites.

    Benchohra, dénonce à cet effet, les « réactions » du département du commerce qui, selon lui, s’attaque au maillon faible de la chaîne au lieu de se concentrer sur l’origine du mal. « On s’en prend aux commerçants de détail et on leur exige la facture, alors que la facturation doit être généralisée à tous les niveaux, à commencer par le tout premier maillon de la chaîne pas au tout dernier », explique-t-il.

    Par : IDIR AMMOUR

    Le Midi libre, 28/09/2021

  • Air Algérie: Formulaires nécessaires pour entrer en France

    Air Algérie: Formulaires nécessaires pour entrer en France

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    La compagnie aérienne Air Algérie a annoncé ce mardi 28 septembre 2021 les conditions ainsi que les formulaires nécessaires pour l’entrée en France, et ce après que la France ait décidé de reconnaître les vaccins homologués par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les voyages. Parmi ces vaccins figurent Sinovac et Sinopharm, produits en Chine.

    En effet, les personnes vaccinées avec l’un de ces vaccins doivent recevoir une dose supplémentaire d’un vaccin A ARN Messager (Pfizer ou Moderna). Une précision à l’origine d’une certaine confusion. Voici la mise à jour des conditions de voyages vers la France, détaillée par la compagnie aérienne nationale :

    I- Passagers vaccinés :

    Les vaccins admis par la France sont

    1- Ceux reconnus par l’Agence européenne du médicament (EMA) : Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson. Le schéma vaccinal est le suivant :

    – La première dose de vaccin de Janssen au moins 28 jours avant l’arrivée ; ou alors

    – La deuxième dose de vaccin d’AstraZeneca (Vaxzevria), Covishield, Moderna ou Pfizer-BioNTech au moins 7 jours avant l’arrivée ; ou

    – La première dose de vaccin d’AstraZeneca (Vaxzevria), Covishield, Moderna ou Pfizer-BioNTech au moins 7 jours avant l’arrivée et une preuve d’infection antérieure au COVID-19 ;

    2- vaccination complète ( deux doses) de Sinopharm ou Sinovac + la première dose de vaccin de Moderna (Spikevax) ou Pfizer-BioNTech (Comirnaty) au moins 7 jours avant l’arrivée sur le territoire Français.

    – Les passagers ayant respecté les schémas vaccinaux suscités, n’ont plus besoin de motif impérieux pour se rendre en France, les détenteurs de visa C sont éligibles dans ce cas.

    – Le résultat du Test PCR négatif < 48h ou antigénique négatif < 48h n’est pas exigé pour cette catégorie de passagers.

    * Les voyageurs vaccinés doivent également être informés par les points de Vente AH, de présenter :

    – Un engagement sur l’honneur attestant d’une absence de symptômes d’infection A la covid-19 et de contact avec un cas confirmé de covid-19 ;

    – Un justificatif du statut vaccinal.

    . Déclaration sur l’honneur pour personnes vaccinées doit être distribuée au niveau des Agences AH.

    – L’attestation de Sortie depuis la France pour entrée en Algérie pour motif impérieux n’est aussi pas nécessaire pour cette catégorie de passagers.

    Le passager doit se conformer uniquement aux conditions d’entrée en Algérie.

    II – Passagers non vaccinés :

    *Attestation de Déplacement vers la France + déclaration sur l’honneur pour personnes non vaccinées doivent être distribuées au niveau des Agences AH.

    Echourouk online, 28/09/2021

  • Plus de 200 kg de haschich cachés dans des tomates cerises

    Plus de 200 kg de haschich cachés dans des tomates cerises

    Maroc, France, haschich, cannabis, tomates cerises, trafic de drogue, #Maroc, #Cannabis,

    Plus de 200 kilos de résine de cannabis cachés dans des tomates cerises

    La drogue, en provenance du Maroc, a été saisie à bord d’un camion dans le centre de la France, a annoncé lundi la justice. Cinq hommes ont été arrêtés.

    Un trafic de stupéfiants entre le Maroc et la région Centre-Val de Loire (centre de la France) a été démantelé, avec la saisie d’un camion transportant plus de 200 kilos de résine de cannabis cachés dans une cargaison de tomates cerises, a annoncé la justice française.

    L’enquête, menée par les policiers français, a conduit à l’arrestation de cinq hommes, dont trois étaient connus de la justice. Tous ont été placés en détention dans l’attente de leur procès.

    Plusieurs perquisitions en Gironde (sud-ouest) et Centre-Val de Loire ont permis la saisie de 256’000 euros en liquide et d’une arme de poing.

    Grossistes approvisionnés en chemin vers le Royaume-Uni

    «Des véhicules, des produits de luxe (des montres notamment), une dizaine de téléphones portables et un ordinateur portable ont été également saisis», précise un représentant de la justice dans un communiqué.

    La drogue «remontait depuis le Maroc, via l’Espagne, et le transporteur s’arrêtait d’abord en région bordelaise puis en région Centre-Val de Loire afin d’approvisionner en grosses quantités (…) des grossistes», est-il ajouté.

    Dans le camion, la marchandise était cachée dans une cargaison de tomates cerises à destination du Royaume-Uni.

    Lematin.ch, 27/09/2021

  • Le chef de l’AFRICOM se rend en Algérie

    Le chef de l’AFRICOM se rend en Algérie

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    Le chef du commandement militaire américain pour l’Afrique a visité l’Algérie lundi, rencontrant le président Abdelmadjid Tebboune et faisant l’éloge des liens entre les États-Unis et le pays d’Afrique du Nord.

    « Les États-Unis apprécient le rôle important que joue l’Algérie dans la promotion de la paix, de la sécurité et de la prospérité dans la région et au-delà, et nous espérons continuer à renforcer nos solides relations bilatérales », a déclaré le commandant d’Africom, le général Stephen Townsend, dans une vidéo tweetée par l’ambassade des États-Unis.

    Lors de réunions auxquelles a également participé le chef de l’armée algérienne Said Chanegriha, Townsend a discuté de « la sécurité dans la région du Sahel et des moyens d’élargir les capacités des pays de la région, notamment en termes de lutte contre le terrorisme », a indiqué le média public algérien APS.

    M. Townsend a visité l’Algérie en septembre 2020, mais cette dernière tournée était sa première depuis que le Maroc est devenu le quatrième État arabe à normaliser ses relations avec Israël en décembre de l’année dernière, à la colère d’Alger, le rival régional de Rabat.

    L’accord soutenu par les États-Unis a également vu Washington reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, que le Maroc considère comme son territoire souverain mais où l’Algérie a soutenu le mouvement indépendantiste du Polisario.

    L’Algérie, qui se méfie de l’instabilité à ses frontières, cherche à jouer un rôle diplomatique plus actif au Sahel, en se présentant comme un médiateur dans les crises en Libye et au Mali voisins.

    La visite de M. Townsend intervient également alors que l’influence des paramilitaires russes, des instructeurs et des entreprises de sécurité privée s’accroît dans la région du Sahel déchirée par les conflits.

    Samedi, le Mali a déclaré qu’il allait engager des sociétés de sécurité privées russes, après que le gouvernement de Bamako, dominé par l’armée, ait signalé qu’il était sur le point d’engager 1 000 paramilitaires Wagner.

    Le groupe Wagner, proche du Kremlin, est déjà actif en Libye.

    Barron’s, 27/09/2021

  • Algérie: Une bouffée d’oxygène pour le budget de 2022

    Algérie, pétrole, prix, budget 2022, hausse des prix, #Algérie,

    Alors que le Brent flirte avec la barre des 80 dollars le baril, Goldman Sachs a relevé, hier, ses prévisions pour les prix du pétrole brut de la référence européenne, tablant sur un cours de 90 dollars le baril vers la fin de l’année en cours contre une projection précédente de 80 dollars le baril.

    Cette révision à la hausse des précédentes prévisions de Goldman Sachs a été aidée par une reprise plus rapide de la demande de carburant ainsi que par l’impact de l’ouragan Ida sur la production. Les contrats à terme sur le Brent ont atteint un sommet de près de trois ans la semaine dernière, les perturbations de la production mondiale ayant contraint les sociétés énergétiques à retirer de grandes quantités de brut des stocks.

    Les prix du Brent s’échangeaient, hier, vers 13H45, à 79,60 dollars le baril, tandis que le brut américain West Texas Intermediate (WTI) était à 75,52 dollars le baril. A l’origine de cette montée en flèche des cours figure un déséquilibre plus important que prévu entre l’offre et la demande mondiale ; la reprise de la demande mondiale évolue, semble-t-il, plus rapidement que l’offre malgré la levée progressive des restrictions de l’offre par l’Opep+. Plus tôt ce mois-ci, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés ont accepté de s’en tenir à la décision prise en juillet de supprimer progressivement les réductions de production. L’impact de l’ouragan Ida sur l’approvisionnement a plus que compensé la montée en puissance de la production de l’Opep+ depuis juillet ; la production hors Opep+ et hors schiste continuant de décevoir.

    Pour 2022, Goldman Sachs a abaissé ses prévisions pour les deuxième et quatrième trimestres à 80 dollars le baril contre une précédente prévision de 85 dollars le baril, tenant compte de la possibilité d’un accord nucléaire Iran-Etats-Unis.

    La hausse des prix pétroliers mondiaux est la bienvenue pour une économie algérienne malmenée par la rechute des prix de 2020 ; le Brent chutant à 17 dollars le baril du Brent à la mi-avril de l’année dernière. La reprise des prix du pétrole a redonné des couleurs aux comptes publics. Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, prévoyant lui-même un retour à l’équilibre de la balance des paiements vers la fin de l’année en cours, une projection aidée, également, par une hausse sensible des exportations hors hydrocarbures. Le chef de l’Etat a indiqué à ce sujet que les projections tablent sur une valeur d’exportations hors hydrocarbures de 4 à 4,5 milliards de dollars cette année. L’euphorie qui caractérise le marché pétrolier tombe à pic pour le gouvernement Benabderrahmane qui s’emploie à arbitrer sur le budget de 2022, dont les grands axes devraient être discutés dans les prochains jours en Conseil des ministres. Cela fait plusieurs années déjà que les budgets annuels sont arbitrés dans des conditions budgétaires très difficiles en raison de la mauvaise rentabilité du baril de Brent.

    L’Exécutif, qui vient de faire valider son plan d’action par les deux chambres du Parlement, aborde l’année 2022 avec moins de stress ; le cours du pétrole culminant désormais à près de 80 dollars le baril. Cela se traduirait bien évidemment par une baisse des déficits, une hausse des revenus en devises et des recettes de la fiscalité pétrolière libellée en dinar et par accalmie au plan de l’érosion des réserves de change. Ces tendances devraient inciter le gouvernement à réévaluer les budgets dédiés à l’équipement et à l’investissement public ; ceux-ci ayant connu d’importantes contractions ces dernières années. La hausse des revenus des hydrocarbures qui entraînera de facto une augmentation des dépôts du secteur dans les banques permettra également aux banques de renouer avec les bons niveaux de liquidités et, par là même, à l’activité crédit de retrouver des couleurs et de financer l’investissement. Cela ne devrait pas faire perdre de vue au gouvernement l’impératif de conduire les réformes à bon port et d’accélérer l’assainissement des finances publiques afin de rompre avec les pratiques budgétaires d’antan basées sur l’expansion budgétaire et le sempiternel pari sur une hausse des cours pétroliers mondiaux.

    Le Brent s’approche de 80 dollars

    Les cours du pétrole avançaient lundi, portant le Brent à un niveau proche des 80 dollars le baril, encouragés par une offre qui patine alors que les perspectives sont solides pour la demande d’or noir.

    Vers 09H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 79,12 dollars à Londres, en hausse de 1,32% par rapport à la clôture de vendredi.

    A New York, le baril de WTI pour le même mois progressait de 1,27% à 74,92 dollars. Le Brent a atteint 79,52 dollars en début de séance asiatique, une première depuis le 23 octobre 2018.

    Après quatre séances consécutives dans le vert, «les acheteurs ne fatiguent toujours pas», constate Hussein Sayed, analyste chez Exinity.

    A l’image de l’ensemble des observateurs de marché, Goldman Sachs met en avant dans une note datée de dimanche une situation actuelle de déficit «plus importante que prévu».

    Du côté de l’offre, la production américaine du golfe du Mexique est toujours amputée de quelque 300.000 barils par jour un mois après le passage de l’ouragan Ida, selon les dernières données du Bureau de régulation de l’environnement et de la sécurité (BSEE).

    La hausse des prix du gaz entraîne par ailleurs un report de la demande vers l’or noir, soutenant encore un peu plus les cours du brut.

    Or la reprise de la demande mondiale est «plus rapide que ce que nous avions prévu», reprennent les experts de Goldman Sachs, de quoi accroître la pression sur les stocks partout sur la planète et soutenir les cours du brut.
    Dans ce contexte, la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés via l’accord OPEP+ lundi prochain «revêt désormais une importance bien plus grande», estime Jeffrey Halley, de Oanda, même si ce dernier ne s’attend pas pour l’instant à un changement dans la politique du cartel.

    Hakim Ould Mohamed

    Reporters, 28/09/2021