Catégorie : Algérie

  • Algérie-ONU: Ramtane Lamamra remet les pendules à l’heure

    Algérie-ONU: Ramtane Lamamra remet les pendules à l’heure

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    Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, s’est exprimé hier, lundi 27 septembre, devant l’assemblée générale de l’ONU où il a évoqué le conflit au Sahara occidental et a dénoncé l’ « intransigeance » du Maroc.

    Dans son discours, le ministre algérien des Affaires étrangères a réitéré les positions de principe de l’Algérie et son soutien aux causes justes, notamment celles de la Palestine et du peuple sahraoui qui lutte pour son indépendance Concernant le conflit du Sahara occidental, Ramtane Lamamra a réaffirmé le soutien de l’Algérie « au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». Dans la foulée, il a appelé l’ONU à « assumer ses responsabilités juridiques envers le peuple sahraoui et à garantir ses droits inaliénables ».

    « L’organisation d’un référendum libre et équitable pour permettre à ce vaillant peuple de déterminer son desti et décider son avenir politique, ne peut demeurer à jamais l’otage de l’intransigeance d’un État occupant », a-til dit. Le Chef de la diplomatie algérienne a accusé le Maroc d’avoir « failli à plusieurs reprises à ses obligations internationales, en particulier celles découlant du Plan de règlement élaboré par l’Organisation des Nations-Unies en partenariat avec l’Organisation de l’unité africaine de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale ».

    Ramtane Lamamra a rappellé aussi qu’il s’agit d’une question de décolonisation, comme l’ont reconnu le droit et la légalité internationale « à travers les résolutions du Conseil de sécurité, ainsi que l’avis juridique consultatif rendu par la Cour internationale de justice il y a quatre décennies ».

    Le conflit au Sahara occidental ne peut donc trouver de solution qu’à travers « l’application du principe de l’autodétermination », a-t-il insisté, en rappelant le rôle de l’Algérie pour maintenir dans la région du Maghreb, dans un contexte de tensions régionales marquées par la crise en Libye et au Sahel. « L’Algérie, pays voisin et observateur du processus politique, oeuvre, sur la base de ce principe, à être une source de paix, de sécurité et de stabilité pour son voisinage, considérant que le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est inaliénable, non négociable, et imprescriptible », a rappelé M. Lamamra.

    « Dans ce contexte, l’Algérie appuie la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine de lancer des négociations directes entre le Royaume du Maroc et la République arab sahraouie démocratique, deux pays membres de l’Union africaine », a conclu Lamamra. L’Algérie a rompu ses relations avec le Maroc le 24 août dernier, en réaction à une série d’ « actes hostiles » de la part du royaume. Mercredi, elle a décidé aussi de fermer son espace aérien aux avions militaires et civils marocains.

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 28/09/2021

  • Le SG de l’ONU, Antonio Guterres, encense l’Algérie

    Le SG de l’ONU, Antonio Guterres, encense l’Algérie

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    Le SG de l’ONU, Antonio Guterres, encense l’Algérie : Il a mis en relief son rôle central et positif en Afrique du Nord et au Sahel et salué les efforts continus de l’Algérie en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique du Nord et dans la région du Sahel.

    Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a salué le rôle central et positif de l’Algérie en Afrique du Nord et dans la région du Sahel, soulignant son soutien total à ses efforts et initiatives, a indiqué dimanche un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

    Lors de l’audience accordée, samedi à New York, par le secrétaire général des Nations Unies au ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, en marge des travaux de la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU, « les deux parties ont passé en revue les développements de la situation dans la région, notamment les efforts de l’Algérie pour promouvoir des solutions pacifiques aux crises en Libye, au Mali et dans la région sahélo-saharienne », a précisé la même source.

    La rencontre a également porté sur « les défis qui se posent au processus de décolonisation au Sahara occidental et les voies et moyens de relancer les efforts de l’ONU pour la reprise des négociations entre les deux parties au conflit, Royaume du Maroc et Front Polisario, en vue de parvenir à une solution garantissant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance conformément aux résolutions onusiennes pertinentes », a ajouté le communiqué.

    Dans ce cadre, « le secrétaire général des Nations Unies a salué les efforts continus de l’Algérie en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique du Nord et dans la région du Sahel, soulignant son soutien total à ses efforts et initiatives », a conclu la même source.

  • Lamamra: L’Algérie est une source de paix et de stabilité

    Lamamra: L’Algérie est une source de paix et de stabilité

    Algérie, diplomatie, Maroc, Maghreb, ONU, Libye, Mali, Sahel, #Algérie, Sahara Occidental,

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra s’est exprimé ce lundi devant l’assemblée générale de l’ONU où il a réitéré les positions de principe de l’Algérie et son soutien aux causes justes, notamment celles de la Palestine et du peuple sahraoui qui lutte pour son indépendance.

    Concernant le conflit au Sahara occidental, Ramtane Lamamra a réaffirmé le soutien de l’Algérie « au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », dénonçant l’« intransigeance » du Maroc. Dans la foulée, il a appelé l’ONU à « assumer ses responsabilités juridiques envers le peuple sahraoui et à garantir ses droits inaliénables ».

    « L’organisation d’un référendum libre et équitable pour permettre à ce vaillant peuple de déterminer son destin et décider son avenir politique, ne peut demeurer à jamais l’otage de l’intransigeance d’un État occupant », a-t-il dit.

    Le chef de la diplomatie algérienne a accusé le Maroc d’avoir « failli à plusieurs reprises à ses obligations internationales, en particulier celles découlant du Plan de règlement élaboré par l’Organisation des Nations-Unies en partenariat avec l’Organisation de l’unité africaine de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale ».

    Ramtane Lamamra a rappelé aussi qu’il s’agit d’une question de décolonisation, comme l’ont reconnu le droit et la légalité internationale « à travers les résolutions du Conseil de sécurité, ainsi que l’avis juridique consultatif rendu par la Cour internationale de justice il y a quatre décennies ».

    Le conflit au Sahara occidental ne peut donc trouver de solution qu’à travers « l’application du principe de l’autodétermination », a-t-il insisté, en rappelant le rôle de l’Algérie pour maintenir dans la région du Maghreb, dans un contexte de tensions régionales marquées par la crise en Libye et au Sahel.

    « L’Algérie, pays voisin et observateur du processus politique, œuvre, sur la base de ce principe, à être une source de paix, de sécurité et de stabilité pour son voisinage, considérant que le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est inaliénable, non négociable, et imprescriptible », a rappelé M. Lamamra.

    « Dans ce contexte, l’Algérie appuie la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine de lancer des négociations directes entre le Royaume du Maroc et la République arabe sahraouie démocratique, deux pays membres de l’Union africaine », a conclu Lamamra.

    Par ailleurs, le MAE algérien a exprimé sa profonde préoccupation face à l’absence de perspectives d’une solution juste et définitive de la question palestinienne et condamné la persistance des pratiques répressives de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien.

    «L’Algérie exprime sa profonde préoccupation face à l’absence de perspectives d’une solution juste et définitive de la question palestinienne et condamne la persistance des pratiques répressives de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien et son déni total du processus de paix et des résolutions pertinentes des Nations Unies et de la légalité internationale», a déclaré Ramtane Lamamra.

    Le ministre a réitéré l’engagement de l’Algérie en faveur de l’initiative arabe de paix visant à consacrer la solution à deux Etats et à libérer tous les territoires arabes occupés, y compris le Golan syrien, soulignant que l’Algérie continuera à défendre les causes justes des peuples qui luttent pour le recouvrement de leurs droits fondamentaux, y compris leur droit inaliénable à l’autodétermination, notamment en Palestine et au Sahara occidental.

    Le ministre a renouvelé l’appel de l’Algérie à la Communauté internationale et plus particulièrement au Conseil de sécurité afin d’assumer ses responsabilités historiques et légales et contraindre la puissance occupante à mettre fin à son occupation des territoires palestiniens et permettre au peuple palestinien d’établir un Etat indépendant avec Al Qods Echarif comme capitale.

    Nassim Mecheri

    Le Jeune Indépendant, 28/09/2021

  • L’Algérie en tête des flottes de sous-marins arabes et africains

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    Le site « Global Fire Power », spécialisé dans les affaires militaires, rapporte que « l’Algérie fait partie des flottes sous-marines les plus puissantes au niveau arabe et africain en 2021, soit la 15e au monde ».

    Selon le dernier classement du site, l’Algérie occupe la première place dans le monde arabe et en Afrique et 15ème dans le monde en termes de puissance sous-marine.

    Au niveau mondial, la Chine se classe au premier rang avec 79 sous-marins, suivie des États-Unis avec 68 sous-marins, puis de la Russie avec 64 sous-marins et de la Corée du Nord avec 36 sous-marins.

    L’Algérie compte 8 sous-marins, le même nombre que l’Egypte, qui est classée 16e dans le monde, et l’Italie, qui est classée 17e.

    Le mois dernier, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a souligné l’importance de l’armée algérienne, tant sur le plan politique que constitutionnel, et a souligné que « ceux qui tentent de nuire au pays veulent attaquer sa stabilité ».

    Source : Al Mayadin via Al Manar, 27/08/2021

  • Algérie : Lutte contre la corruption

    Algérie : Lutte contre la corruption

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    Désormais. La lutte contre la corruption qui a gangréné les institutions depuis des décennies, s’inscrit parmi les priorités du gouvernement. Ce mal impardonnable, concerne tous les acteurs du développement en plaçant l’intérêt du pays et des entreprises au-dessus de tous les clans et appartenance partisanes.

    « Quiconque détient des informations dans ce sens est invité à s’adresser aux organes de presse », a indiqué samedi, le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, lors de son intervention à la rencontre gouvernement wali.

    Cela suppose que la saisine de la justice peut se déclencher à travers un article de presse qui fera objet de poursuite judiciaire. On peut dire que la lutte contre la corruption est une affaire de valeurs, d’honnêtetés qui concernent tous ceux qui détiennent des informations vérifiés et documentés et avec document à l’appui. Cette déclaration de faits, suffira-t-elle à elle seule sans permettre aux médias de faire leur travail d’investigation ?

    Aux journalistes qui détiennent des vérités vérifiées pour faire des enquêtes pour dénoncer la corruption sans être poursuivis et jugés pour un travail complet. Cette situation nous rappelle forcément un des anciens haut responsables de Sonatrach qui a reproché aux journalistes d’être à l’origine et la cause de tout ce qui s’est passé à Sonatrach, avant qu’il soit scotché : «Voulez-vous à travers ce que vous dites que les journalistes gardent le silence et vous laissent faire ce que vous voulez de l’entreprises ? », l’avons-nous interrogé avant qu’il prennent la fuite et éviter d’autres bêtises.

    La lutte contre la corruption, sera accompagnée par la consolidation d’un arsenal juridique de lutte contre la corruption et un engagement pour la protection des responsables intègres. « L’entreprise sera confortée par un dispositif juridique spécial », a ajouté le président Tebboune. Que demande le peuple.

    A.C

    Algérie62, 25/09/2021

  • Les mesures que pourrait prendre Alger contre le Maroc

    Algérie, Maroc, #Algérie, #Maroc, Comité maghrébin de l’électricité,

    Après le gaz naturel, la fermeture de l’espace aérien et le bouclage hermétique de sa frontière nord-ouest, l’Algérie pourrait prendre de nouvelles mesures contre le Maroc dans le sillage de la rupture de ses relations avec son voisin. Des mesures qui pourraient être politiques et économiques.

    Tarek Hafid – Alger (Le Soir) – Alger dispose d’une panoplie de mesures restrictives à l’encontre du Maroc. C’est ce qu’a laissé entendre Amar Belani, envoyé spécial chargé de la question du Sahara Occidental et des pays du Maghreb arabe, lors d’une interview accordée vendredi 24 septembre à l’agence Reuters. « L’adoption de mesures supplémentaires ne peut être exclue», a déclaré le diplomate algérien en indiquant que «l’Algérie fera preuve d’une extrême vigilance et d’une fermeté absolue pour la protection de son territoire national».

    Suite à l’annonce officielle de la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, le gouvernement algérien a pris des mesures essentiellement économiques. La première a été le refus de reconduire le contrat de livraison de gaz naturel à travers le gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui arrive à terme le 31 octobre 2021. Ce gazoduc qui traverse le Maroc pour alimenter l’Espagne permet à Rabat de produire une part importante de son électricité et d’alimenter son industrie et certaines agglomérations en gaz naturel.

    La seconde mesure a été annoncée mercredi 22 septembre 2021 au terme d’une réunion du Haut Conseil de sécurité présidée par Abdelmadjid Tebboune et concerne la fermeture immédiate de l’espace aérien algérien à tous les aéronefs civils et militaires marocains ainsi qu’à ceux qui portent un numéro d’immatriculation marocain.

    Le Maroc étant enclavé à l’extrême nord-ouest du continent africain, les avions de sa compagnie nationale sont tenus de traverser le ciel algérien pour atteindre de nombreuses destinations. Cela est notamment valable pour les autres pays du Maghreb, pour le Moyen-Orient mais aussi pour certaines villes d’Afrique de l’Ouest. La Royal Air Maroc, qui est une compagnie essentiellement africaine, va subir les contrecoups financiers de cette interdiction en termes de consommation de carburant et de taxes de survol d’espaces aériens d’autres États lors des contournements.

    Dans le registre de la souveraineté territoriale, Alger a décidé de bloquer la route marocaine numéro 10 qui relie les villes de Bouarfa à celle d’Agadir. Construite durant la colonisation française, cette voie stratégique a toujours empiété sur une partie du territoire algérien dans la wilaya de Béchar. Jeudi 23 septembre, une unité du Groupement des gardes-frontières (GGF) a été chargée de fermer l’accès à cette route. Cette action des autorités algériennes est un acte de souveraineté qui n’a, d’ailleurs, pas été remis en cause par la partie marocaine.

    Elle intervient dans le sillage de l’affaire de l’oasis d’El Arja, près de Beni-Ouenif, une localité où des agriculteurs marocains exploitaient des parcelles de terre. Leur présence a longtemps été tolérée par l’Algérie jusqu’au mois de mars 2021 lorsque l’ordre leur a été donné de quitter les lieux. Là encore, le Makhzen n’a rien eu à redire sur cette mesure malgré un battage de tous les médias du royaume. Visiblement, Alger ne compte pas en rester là et devrait décocher des mesures coercitives à mesure que le Maroc – soutenu par son allié israélien – poursuivra sa politique d’escalade. Une des cartes maîtresses est certainement l’énergie électrique.

    À partir du début du mois d’octobre, le Maroc devrait subir une forte baisse de sa production en électricité due à l’absence d’alimentation en gaz naturel. Il s’avère que l’Algérie transfère son surplus d’énergie électrique vers ses voisins dans le cadre du Comité maghrébin de l’électricité (Comelec), une instance dont la création remonte à 1974. Alger pourrait mettre un terme de manière unilatérale à son transfert d’électricité vers son voisin de l’Ouest. Bien sûr, le Maroc pourrait se tourner vers l’Espagne pour importer de l’électricité puisque les deux pays sont connectés.
    Sauf que les conditions de vente imposées par Madrid seront certainement plus coûteuses.

    D’un autre côté, le gouvernement algérien pourrait décider de ne plus siéger au sein d’instances multilatérales dans lesquelles les deux pays sont représentés. C’est là encore une décision souveraine. Enfin, Alger dispose de la légitimité d’imposer un visa à certaines catégories de ressortissants marocains.

    Par ailleurs, les services de sécurité algériens exercent une forte pression sur le plan du narcotrafic, empêchant depuis plusieurs mois le Makhzen de bénéficier d’une importante rente financière provenant de la vente de cannabis. Une chose est sûre, Rabat devra s’attendre à des réactions immédiates d’Alger en cas d’escalade.

    Tarek Hafid

    Le Soir d’Algérie, 27/09/2021

    #Maroc #Algérie

  • Algérie : Voilà de quoi la « Issaba » est le nom

    Algérie : Voilà de quoi la « Issaba » est le nom

    Algérie, Issaba, Mohamed Loukal, Bouteflika, #Algérie,

    En décidant hier de placer l’ex -ministre des Finances Mohamed Loukal, sous mandat de dépôt, le juge d’instruction du pôle pénal du tribunal de Sidi M’hamed, souligne un peu plus l’ampleur insondable de la corruption en Algérie durant le règne de Bouteflika et sa clique qui ont saigné à blanc le pays. Il suffit de rappeler les fonctions stratégiques qu’a eu à exercer Mohamed Loukal pour se rendre compte des dégâts immenses qu’a provoqué le serpent de mer de la corruption et le détournement des deniers publics qui aura « bouffé » tout le corps de l’État.

    Deux années après la chute de Bouteflika et ses hommes de main, on n’est pas encore au bout de nos surprises. Des personnalités et des responsables que nous croyions naïvement au-dessus de tout soupçon s’avèrent finalement être de vulgaires rapaces qui se sont servi de l’État au lieu de le servir. Faut-il rappeler que ce monsieur dont il est question, a été notamment Gouverneur de la banque d’Algérie, PDG de la banque extérieur de l’Algérie (BEA) avant de finir grand argentier du pays !

    En termes simples, Mohamed Loukal détenait les cordons de la bourse de notre pays pendant des années avec la bénédiction du clan Bouteflika dans le gouvernement de Nourredine Bedoui. La Issaba a assurément un nom. Plutôt des noms.

    Dans notre infinie suspicion, nous n’avions peut être jamais imaginé que l’Algérie était gérée aussi vulgairement par cette caste de voleurs sans foi ni loi qui n’ont eu aucun scrupule pour ce peuple qui souffre encore pour ce pays qui leur a tout donné pour assurer leurs arrières et ceux de leurs enfants et petits-enfants. Le constat est hallucinant. A Mohamed Loukal qui se jouait allégrement de notre argent, la justice reproche notamment « abus de fonction » et d’avoir accordé « d’indus privilèges » à des hommes d’affaires durant son long règne à la tête de la BEA – la banque de Sonatrach faut-il le souligner- entre 2001 et 2016.

    A ce stade des révélations, il n’est même pas exagéré de dire que l’Algérie était géré par une maffia qui se croyait tout permis et qui n’avait aucun scrupule si tant est qu’elle puisse en avoir ne serait-ce qu’un brin. Quasiment tous les hommes et les femmes qui avaient servi Bouteflika sont en prison où en instance de l’être.

    Il est rare de trouver un pays aussi mal servi au monde ! Et ce n’est pas fini. L’ex- Premier ministre Nourredine Bedoui a été entendu il y a quelques jours sur des affaires de corruption du temps où il était wali de Constantine. D’autres anciens hauts responsables sont placés sous ISTN le temps que les enquêtes les concernant aboutissent.

    De fait, le legs des années Bouteflika est très lourd. L’Algérie et son peuple vont payer cette corruption généralisée qui a gangrené toutes les sphères de la vie nationale. La « Issaba » est loin d’être finalement une simple formule creuse.

    La Issaba est une véritable bande organisée d’ex- hauts responsables qui avaient pris en otage le destin national. La Issaba fonctionnait comme une secte de voleurs qui avait entre les mains tous les pouvoirs y compris celui de disposer comme bon lui semblait de l’argent du peuple. La Issaba a trahi le peuple et a trahison les chouhadas. Elle ne mérite donc aucune pitié. Que justice soit faite et que les coupables reçoivent le châtiment exemplaire !

    Par Imane B.

    L’Est Républicain, 27/09/2021

    Bedoui sous contrôle judiciaire, Loukal incarcéré : Bedoui sous contrôle judiciaire, Loukal incarcéré
    La machine judiciaire en marche

    Cité dans plusieurs enquêtes sur la corruption, Mohamed Loukal a été placé hier sous mandat de dépôt sur ordre du juge d’instruction du pôle économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed (Alger). Parmi les chefs d’accusations retenus contre lui, plusieurs sources évoquent entre autres, »abus de fonction », « octroi de privilège illicites à de tiers personnes » et « dilapidation de deniers publics ». Il avait occupé le poste de PDG de la Banque extérieure d’Algérie, de 2001 à 2016, et toutes les charges qui pèsent sur lui sont en rapport avec cette période.

    En avril 2019, il est nommé ministre des Finances dans le gouvernement Bedoui, avant de disparaitre des radars, après l’investiture de Tebboune et la nomination du gouvernement Djerad. Cependant, il y a lieu de signaler qu’il avait déjà comparu devant le procureur de la République de Sidi M’hamed et auditionné pour des affaires de corruption. Son incarcération n’est donc pas une surprise.

    Dans le collimateur de la justice depuis 2019, il rejoint en prison 18 anciens ministres de l’ère Bouteflika, dont Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal, Hocine Nécib, Amar Ghoul, Saïd Barkat, Abdelmalek Boudiaf, Tayeb Louh, Youcef Yousfi, Khalida Toumi, Djamila Tamazirt, Tahar Khaoua, Djamel Ould Abbès, Amara Benyounès, Abdelghani Zaalane, Mahdjoub Bedda, Boudjemaâ Talaï, Houda Feraoun et Mohamed El Ghazi.

    Mohamed Loukal serait impliqué dans plusieurs affaires de corruption, à l’époque où il occupait le poste de PDG de la BEA. Les aveux de certains oligarques incarcérés ont fini par l’enfoncer. Dans le même contexte, Nouredine Bedoui, ancien wali, ministre et Premier ministre, a été placé sous contrôle judiciaire, après avoir été auditionné hier par le juge d’instruction.

    Il a déjà été entendu par le même magistrat, le 18 septembre dernier, où il avait répondu à des chefs d’inculpation liés à des affaires de corruption dans lesquelles il est cité. Il y’a environ une année, le 12 octobre 2020 plus précisément, il avait été entendu par la brigade économique et financière de la police judiciaire de Constantine dans le cadre d’une vaste enquête sur des transactions foncières ayant été actées durant la période où il occupait le poste de wali de cette wilaya.

    Tous les dossiers remis à la justice concernent la période située entre le 30 septembre 2010 et le 11 septembre 2013. A cette époque, il aurait octroyé dans des conditions opaques des lots de terrain à construire à des sénateurs et des députés. Les parcelles en question sont situées à Zouaghi, sur les hauteurs de la ville de Constantine, du côté de Aïn El Bey ; au niveau de la nouvelle ville Ali Mendjeli et à El Khroub.

    Des promoteurs immobiliers auraient également profité du passage de Nouredine Bedoui à la tête de la wilaya de Constantine, pour mettre la main sur les meilleurs sites, dans le but de les réserver à des projets de construction de milliers de logements promotionnels. Et ce n’est pas tout, puisqu’il doit s’expliquer sur la dilapidation du foncier industriel.

    Sous son autorité, des milliers de m² auraient été cédés en violation flagrante de la réglementation en vigueur. Ces terrains, propriété de l’Etat, auraient été bradés au profit de certains investisseurs fictifs, qui les ont ensuite détournés, en les vendant ou bien en changeant carrément leur caractère de manière illégale.

    D’après des sources locales, Nouredine Bedoui serait poursuivi pour des affaires liées à l’octroi de marchés dans le cadre de contrats gré à gré à des opérateurs, qui ne remplissaient pas les conditions et les normes exigées par la législation. En outre, Hocine Ouadah, ex-wali de Tizi Ouzou a été auditionné le même jour et placé en détention provisoire. Ce dernier a lui aussi occupé le poste de wali de Constantine, de 2013 à 2015, succédant ainsi à Nouredine Bedoui.

    Mohamed Mebarki

    L’Est Républicain, 27/09/2021

  • Algérie: Un nouveau départ

    Algérie: Un nouveau départ

    Algérie, relance économique, Abdelmadjid Tebboune,

    Croire en son pays et en la grandeur de son pays est le socle nationaliste sur lequel peut se bâtir et se concrétiser les plus grandes ambitions. Une grandeur qui ne se construira que sur un État fort par la force de ses lois et de sa justice sociale.

    L’Algérie, force régionale reconnue par tous, n’en déplaise au dernier carré des ennemis du pays à l’intérieur, est aujourd’hui à la croisée des chemins pour retrouver l’impulsion économique qui la mettra définitivement sur les rails du progrès et du développement qui signera de manière irréversible et tangible la fin de l’économie de la rente et sa totale dépendance vis-à-vis des hydrocarbures. Une dépendance qui est le mal endémique de l’Algérie dont il faut s’en débarrasser au plus vite et de manière radicale.

    Les chiffres donnés hier samedi par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de son discours à l’ouverture de la rencontre Gouvernement-walis, confirment cette nouvelle dynamique où pour la première fois depuis de très longues années, une valeur de près de 5 milliards de dollars sera exportée en dehors des hydrocarbures.

    Des changements en profondeur dans la politique économique de l’Algérie qui font que le pays «est sur le point de réaliser un équilibre dans la balance des paiements», ce qui lui permettra, a encore annoncé le chef de l’Etat «de sortir du tunnel et de réaliser un nouveau départ pour l’économie du pays».

    Un nouveau départ espéré ardemment par les Algériens, notamment en ces temps où l’économie, plus que la force militaire, fait le poids des nations. On en a pour preuve la grande importance qui est désormais celle de la Chine, qui terrorise le monde entier, à commencer par la première puissance mondiale, les États Unis, non par sa force militaire, mais par la force économique qui est la sienne aujourd’hui.

    L’Algérie peut prétendre fortement à un changement en profondeur de son économie, car elle en a les moyens aussi bien matériels qu’humains. Et c’est vers cet objectif que doivent tendre toutes les politiques publiques, avec une nécessaire adhésion de la population, qui doit saisir que son salut et le salut de tout le pays est tributaire de notre capacité à changer nos mentalités, en commençant par mettre un terme final à l’assistanat, en remettant au plus haut la valeur du travail, seul valeur qui accélérera les changements tant espérés pour concrétiser le progrès et le développement du pays.

    Par Abdelmadjid Blidi

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    Rencontre Gouvernement-Walis: De nouvelles perspectives pour une nouvelle économie

    Le Premier ministre a rappelé la finalisation de la révision de la nouvelle loi sur les investissements pour davantage de flexibilité en vue d’en finir avec la bureaucratie qui a causé la fuite de nombreux véritables investisseurs vers des pays étrangers laissant la place aux pseudo-investisseurs qui ont causé au Trésor des pertes considérables.

    La rencontre gouvernement-wali s’est clôturée, hier, sur note optimiste quant à l’engagement de l’Etat avec ses démembrements locaux dans l’effort de débureaucratisation, d’investissement productif et de dialogue permanent avec la société civile. Le discours du président de la République a constitué un véritable levier pour les travaux en ateliers, dont les membres ont effectivement mis en évidence la nécessité de transcender la crainte de mal faire et d’aller de l’avant. Les recommandations qui devaient sanctionner cette importante conférence ont mis en lumière le chemin qui reste à parcourir, les feuilles de routes de plusieurs secteurs d’activité et les perspectives futures pour une Algérie débarrassée du poids de la bureaucratie et des lettres anonymes.

    Il reste que les résultats auxquels ont abouti les ateliers relèvent, faut-il le signaler, du théorique, en l’absence d’une vision précise de l’aménagement du territoire. Il y a lieu de noter, à ce propos, que l’un des moments forts de la rencontre aura été, sans conteste, l’allocution du Premier ministre. Aïmene Benabderrahmane, a abordé la problématique du Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT). Il a annoncé sa révision dans les prochaines semaines. Pour le Premier ministre, cette tâche constitue, à juste titre, une priorité pour le gouvernement.

    M.Benabderrahmane a pointé les défis que l’Algérie devra relever. La concrétisation de l’autosuffisance, à travers la sécurité alimentaire, la production des matières premières localement, sont autant d’actions à mener dans l’immédiat. Ajouté à cela l’adoption d’une feuille de route sanitaire et éducative précise. Pour le Premier ministre, il importe de «revoir plusieurs projets qui n’ont pas porté leurs fruits». Cela relève du recensement économique au niveau de chaque wilaya et de chaque région, en vue d’identifier les structures et les moyens existant dans chaque wilaya. «Il n’est pas raisonnable qu’il y ait des disparités entre les régions en matière de développement local. La priorité reste la révision du SNAT, en vue de concrétiser un équilibre dans le développement durable et élaborer une vision à long terme pour le développement économique», a-t-il ajouté.

    Concernant l’investissement, M.Benabdrrahmane a affirmé que l’Etat ne ménagera aucun effort pour le renforcer, rappelant que les exonérations fiscales pour soutenir l’investissement étaient estimées à 500 milliards de dinars/an en plus des avantages fiscaux.

    Il a également rappelé la finalisation de la révision de la nouvelle loi sur les investissements pour davantage de flexibilité en vue d’en finir avec la bureaucratie qui a causé la fuite de nombreux véritables investisseurs vers des pays étrangers laissant la place aux pseudo-investisseurs qui ont causé au Trésor des pertes considérables.

    Le Premier ministre a en outre appelé les administrations à accompagner les investisseurs pour leur faciliter la tâche, soulignant le rôle majeur des walis en la matière, d’autant que la situation économique dans le pays s’améliore, a-t-il dit.

    Les walis sont «pleinement protégés par l’Etat dans le respect des lois de la République en ce qui concerne l’acte de gestion», a assuré M. Benabderrahmane.

    Le Premier ministre a, par ailleurs, évoqué la décision relative aux unités industrielles (des dizaines) en attente d’autorisation pour entrer en activité les autorisant à entrer en production après l’achèvement du recensement de la totalité de ces unités créatrices d’emplois et de richesse et leur étude au cas par cas.

    Sur un autre volet, le Premier ministre a annoncé la présentation, lors de la prochaine réunion du gouvernement, du projet de loi sur le partenariat public-privé (PPP) en matière de gestion des infrastructures publiques, ce qui «permettra aux investisseurs privés de saisir l’occasion de gérer le service public».

    De même qu’il a rappelé la révision du code des marchés publics qui «n’est plus resté injuste» et dont les textes d’application seront publiés avant la fin de l’année en cours, annonçant par la même l’ouverture d’ateliers pour la révision également, octobre prochain, de statut général de la fonction publique.

    En un mot comme en mille, le Premier ministre a résumé les défis, les aspirations et les capacités du pays à relever les défis de l’avenir. La Conférence gouvernement-wali aura donc été un rendez-vous essentiel pour une vision claire des potentialités du pays, mais également des entraves qui empêchent, à ce jour, le décollage effectif de l’économie nationale.
    Anissa Mesdouf

    Ouest tribune, 27/09/2021

  • L’Algérie a-t-elle renoncé a la fabrication du vaccin russe?

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    Le ministre de l’Industrie pharmaceutique Abderrahmane Lotfi Benbahmed a nié tout abandon par l’Algérie de la fabrication du vaccin anti-covid russe “Spoutnik V”, après l’entrée en production du projet de production du vaccin chinois “Sinovac” dont le premier lot sortira officiellement des usines de Saidal dans les prochaines 48 heures.

    Le ministre a expliqué, lors de son passage dans l’émission “Invité de la Rédaction” de la chaîne III de la Radio algérienne, que l’Algérie n’a pas abandonné le vaccin russe, précisant que le second projet pour la fabrication du vaccin chinois ait été en revanche achevé rapidement compte tenu du développement dont jouit la Chine dans ce domaine.

    Selon lui, la coopération avec la Russie se poursuit dans le domaine pharmaceutique et qu’elle ne se limite pas uniquement a la fabrication du vaccin contre le Coronavirus.

    Echourouk online, 27/09/2021

  • Algérie-France/Sahara: les chiens aboient et le nucléaire passe

    Algérie-France/Sahara: les chiens aboient et le nucléaire passe

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    La France de Macron ne semble plutôt pas pressée de livrer aux autorités algériennes les cartes des essais nucléaires du Sahara durant la période coloniale en Algérie. Malgré tous les effets néfastes sur les personnes et l’environnement et bien que ce fût une revendication claire d’Alger, l’ancien colon qui souhaitait normaliser les relations avec la remise des fameux crânes de combattants algériens ne semble pas mesurer l’importance de ce problème en cette proche fin d’année 2021.

    À défaut de se repentir, ce qui n’a jamais été l’exigence des Algériens, mais un mantra électoraliste de la droite française, la France a préféré “reconnaître des massacres” dans une certaine mesure. Une frilosité qui laisse Alger de marbre signifiant à Paris qu’elle regardait ailleurs depuis longtemps tournant ainsi la page historiquement et psychologiquement.

    En effet, Alger n’attend pas de compensations financières et n’a pas l’intention d’arracher des excuses non consenties. Un soulagement pour l’ancien empire colonial qui voyait déjà les plaignants de Haïti à Bamako faire la queue devant le quai d’Orsay pour des dédommagements financiers.

    Mais si Alger regarde ailleurs, alors le partenariat si cher au défunt président Chirac n’aura pas lieu. La Russie et la Chine renforceront leur présence en Afrique avec comme partenaire central l’ancienne colonie française. La diplomatie algérienne active désormais entre l’est et l’ouest et exporte la paix chez son voisin malien ainsi que la stabilité en Tunisie, Libye, Ethiopie, Egypte…

    Une erreur de vision majeure de la France qui n’a pas su et pu gérer la relation avec ses anciennes colonies en dehors du format françafricain. Un format rejeté en bloc en Afrique du Nord en général. Un Commonwealth à la Britannique aurait été plus judicieux, mais pour y arriver la contrition et les dédommagement s’imposent.

    Mieux encore les Américains promettent un partenariat étendu pour éviter que l’Algérie ne tombe dans les pièges de la route de la soie nous dit-on. Fier et peu courageux le coq français lui s’affaire à picorer çà et là sans vraiment se rendre compte qu’il ne se trouve plus dans sa basse-cour, mais dans une jungle où les prédateurs ont de longues dents.

    Au lieu de forcer l’admiration qui la grandirait aux yeux du monde en remettant la carte qui localise précisément les endroits des essais nucléaires et de l’enfouissement sauvage des déchets radioactifs. Ne proposant pas d’apporter une assistance technique ainsi que d’assainissement. La France continue ses atermoiements en soufflant le chaud et le froid comme en Polynésie où elle “consent” à des dédommagements pour des essais similaires.

    L’esprit de conquête anime encore le monde occidental plus que jamais et celui-ci ne présage rien de bon avec l’ascension de la Chine. Un en perte d’influence économiquement et militairement. Une confrontation inévitable avec la Russie et la Chine, sonne-t-elle le glas d’une troisième guerre mondiale instiguée par un oncle Sam aux abois ? L’avenir nous le dira.

    Aldjazair, 10/09/2021