Catégorie : Algérie

  • Algérie-Russie: Retrouvailles chaleureuses entre Lamamra et lavrov

    Algérie-Russie: Retrouvailles chaleureuses entre Lamamra et lavrov

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    Depuis son retour à la tête de la diplomatie algérienne en juillet dernier lors de la formation du gouvernement Benabderrahmane, Ramtane Lamamra multiplie les sorties et les déplacements à l’étranger.

    Il est sur tous les fronts : Tunisie, Maroc, Libye, Sahel, Sahara Occidental, crise du barrage de la renaissance entre l’Égypte, le Soudan et l’Ethiopie, redéploiement de la diplomatie algérienne en Afrique après des annéesd’absence. Ceux qui ont anticipé un retour de la diplomatie algérienne au premier plan au niveau africain et international, après la nomination de Lamamra à la tête du département des Affaires étrangères, qu’il a déjà dirigé entre septembre 2013 et mai 2017, ne se sont pas trompés.

    Son retour au ministère des Affaires étrangères a redynamisé la diplomatie algérienne, dont la voix était quasiment inaudible en Afrique et dans le monde. En moins de trois mois, Lamamra a visité plusieurs fois la Tunisie, qui est confrontée à une grave crise politique, s’est rendu en Ethiopie, au Soudan et en Égypte, a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc le 24 août dernier. Il a eu des entretiens avec pratiquement tous les ministres des Affaires étrangères des grands pays de la planète : États-Unis, Russie, Chine, France.

    Présent à New York en marge de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies (20-28 septembre), Ramtane Lamamra a rencontré de nombreux ministres des Affaires étrangers de plusieurs pays. Ses retrouvailles avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov ont été particulièrement chaleureuses, comme en témoigne la vidéo de quelques secondes diffusée sur le compte Twitter du ministère des Affaires étrangères de la Russie.

    Sur cette vidéo, on peut voir l’échange sympathique entre ces deux poids lourds de la diplom tie.

    « Cher ami ! »

    « Cher ami ! », a lancé Ramtane Lamamra à Sergueï Lavrov qui l’a salué : « Heureux de te revoir. Tu ne changes jamais, mais dans le bon sens ». Dans la salle de réunion où se tient la rencontre entre les deux MAE, l’échange s’est poursuivi. « Ça fait longtemps », commente Ramtane Lamamra.

    « Deux ans, depuis 2019 juste avant la… pandémie », a répondu Sergueï Lavrov. Des images qui dénotent de l’excellente relation entre les deux hommes et qui renseignent sur le poids sur la scène internationale de Ramtane Lamamra.

    La dernière rencontre entre Lavrov et Lamamraremonte à mars 2019, alors que l’Algérie était confrontée à une révolution populaire qui a poussé Abdelaziz Bouteflika à renoncer à briguer un 5e mandat et à démissionner de son poste de président de la République le 2 avril 2019.

    Le Midi Libre, 26/09/2021

  • Algérie: L’allocation chômage entrera en vigueur début 2022

    Algérie: L’allocation chômage entrera en vigueur début 2022

    Algérie, allocation chômage, #Algérie,

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, également à l’occasion de l’ouverture de travaux de la rencontre Gouvernement-walis au Palais des Nations au Club des Pins (Alger), que l’allocation chômage entrera en vigueur début 2022, rapportent plusieurs médias.

    À ce propos, le président de la République a déclaré que « allocation chômage est une décision courageuse et elle entrera en vigueur à partir du 2022 ». S’exprimant sur la hausse des prix, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré que le ministère du Commerce est tenu de trouver des solutions face aux prix élevés, précisant qu’il existe des lois dissuasives pour criminaliser la spéculation sur les prix.

    Le président Tebboune a souligné, lors de son discours aux travaux de la rencontre Gouvernement-walis, que certains parasites et intrus dans le commerce provoquaient une spéculation sur les prix, soulignant que la spéculation était un crime puni par la loi.

    Le président de la République a annoncé l’ouverture du capital des établissements publics et des banques en fonction de leurs capacités.

    Dans son allocution, le Président a souligné que l’aide doit bénéficier aux plus démunis. Le Président Tebboune a indiqué que l’Algérie est « un État social ».

    Sur le problème du foncier industriel, le Président Tebboune a appelé à clore le dossier avant la fin de l’année en cours. Il a appelé les municipalités à créer des zones d’activité sans bureaucratie. Pour rappel, la rencontre Gouvernementwalis qui se tient au Palais des Nations au Club des Pins (Alger), est placée sous le thème « Relance économique, équilibre régional, justice sociale ».

    Cette rencontre, qui durera deux jours, verra la participation des membres du Gouvernement, des walis de la République, des représentants des deux chambres du Parlement, des cadres centraux des différents secteurs ministériels, des entreprises et des instances publiques ainsi que des experts et des spécialistes.

    Par : L. B..

    Le Midi Libre, 26/09/2021

  • L’Algérie achète 24 drones de combat de type « Wing Loong II »

    Algérie, drones, Chine, #Algérie,

    La Chine fournira à l’armée algérienne 24 drones de combat de type « Wing Loong II »

    La Chine fournira pour l’armée algérienne 24 drones de combat de type « Wing Loong II » dans le cadre du renforcement des forces aériennes de l’armée nationale populaire.

    Selon le site spécialisé dans les questions militaires, Mena Défense, les premiers drones seront livrés avant la fin de l’année 2021 et le reste durant 2022.

    Le Wing Loong II, un drone de combat d’altitude de croisière moyenne et de longue autonomie, est construit par l’entreprise chinoise China Aviation Industry Corporation.

    Le Wing Loong II, avec une masse maximum au décollage de 4 200 kg, a fait de la Chine le deuxième pays au monde capable de construire un drone armé dit de Moyenne Altitude et Longue Endurance (MALE) dans ce gabarit.

    Il mesure 11 mètres de long, 4,1 mètres de haut et 20,5 mètres d’envergure. Il est capable de voler jusqu’à 9000 mètres d’altitude, avec une vitesse de pointe à 370 km/h.

    Grâce à une taille plus importante et un nouveau turbopropulseur d’origine chinoise, le Wing Loong II peut transporter 480 kg d’armements sur ses 6 points d’emport, soit 12 munitions Air-Sol au total, pour des missions d’identification et de frappe.

    Pour les missions de reconnaissance, il peut compter sur une suite optronique complète dotée de voie TV, IR et laser, ainsi qu’un radar à synthèse d’ouverture (SAR). L’autonomie du drone est donnée à 20 heures en vol quand l’appareil est pleinement armé.

    Le coût du drone avoisine les 05 millions de dollars sept fois moins cher que les drones de fabrication américaine.

    Algérie1, 25/09/2021

  • Algérie: L’argent, le nerf de la «crise» !

    Algérie, argent, marché noir, #Algérie,

    Le Premier ministre a annoncé, récemment, l’autorisation des courtiers à bancariser l’argent du marché noir. Les cambistes devront, de ce fait, « rendre l’adhésion dans la centrale des risques obligatoire pour toutes les instances de crédit et de microcrédit ». C’est en tout cas ce que rapporte le site de l’APS.

    D’après Dzair Daily, le Premier ministre algérien a assuré que la révision de la loi sur la monnaie et le crédit toucherait bientôt à sa fin. Un projet qui, pour rappel, vise à adapter la loi aux réformes globales que connaît le système financier.

    Par ailleurs, parmi les principaux points qui composent cette loi, on trouvera la finance islamique qui est un moyen, parmi tant d’autres, qui a pour but d’encourager les citoyens à épargner. La question qui se pose, est-ce que les cambistes vont jouer le jeu ?

    On s’en souvient, que durant l’ère Bouteflika, il a été autorisé que l’argent du marché informel pourrait être déposé dans les banques sans aucune poursuite judiciaire ou autre enquête. Ceux qui activent dans l’informel n’auraient pas confiance dans les banques.

    Aujourd’hui, le grand défi n’est autre que d’absorber l’argent qui circule dans le marché parallèle. La lutte contre le marché informel est plus qu’une nécessité. Déjà, Benabderrahmane a affirmé que la révision de la loi sur la monnaie et le crédit touchait à sa fin.

    La réforme de la loi sur la monnaie et le crédit porte sur l’insertion du principe de mandat pour le gouverneur de la Banque d’Algérie en vue d’assurer une autonomie de la Banque centrale et de réhabiliter le rôle des outils de la politique monétaire dans la réalisation des grands objectifs économiques.

    Un projet qui vise à donner plus de crédit aux banques et à réhabiliter la confiance entre citoyen et ses banques.

    Dans ce projet, il est aussi question de l’insertion des principes de gouvernance dans la gestion des banques et des institutions financières et l’autorisation des fournisseurs de services de payement, à accéder au système national de payement en tant qu’« actionnaire indépendant » pour promouvoir l’économie numérique.

    Le Premier ministre a assuré que le gouvernement n’envisage pas de recourir à la planche à billets ni à l’emprunt extérieur.

    Le Carrefour d’Algérie, 25/09/2021

  • Algérie: Les ¾ de la population ne croient pas au vaccin

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    Le docteur Bekkat jette un pavé dans la mare : Les ¾ de la population ne croient pas au vaccin

    Le choix de coïncider le « Big day de la vaccination » avec le 11 septembre est une très mauvaise idée, selon le docteur Mohamed Bekkat Berkani, qui a estimé en outre que les « trois quarts de la population algérienne ne croient pas encore aux vaccins ». Le docteur Mohamed Bekkat Berkani est décidemment un éternel insatisfait. Tout pour lui, notamment en ce qui concerne la lutte contre l’épidémie du coronavirus, est sujet à caution.

    Ce praticien, membre du comité scientifique, dont les démêlés avec le ministre de la Santé ne sont plus un secret pour personne, ne rate jamais une occasion, pour critiquer ouvertement certaines pratiques. Au-delà du fait qu’il ait raison ou tort, ces prises de positions ne laissent pas indifférent.

    Pour lui, la campagne de vaccination, lancée avec beaucoup d’éclat le 4 septembre dernier, et qui a nécessité une grande mobilisation en moyens humains et logistiques, n’a pas atteint l’objectif que lui ont assigné les autorités sanitaires. La raison, selon lui, est liée aux défaillances ayant caractérisé l’aspect communicationnel. « L’initiative de la campagne de vaccination est bonne mais il faut s’assurer d’une organisation préalable. Il faut une campagne de sensibilisation et de communication qui soit à la hauteur des enjeux », a-t-il estimé.

    Poursuivant son réquisitoire, il n’a pas hésité à critiquer cette idée consistant à lier l’opération Big day de la vaccination au 11 septembre, une date-symbole, qui a provoqué un énorme traumatisme dans le monde, particulièrement aux Etats-Unis d’Amérique.

    « Les affiches Big day 11 septembre 2021, il y a déjà un problème dans la dénomination. Le 11 septembre est une date qui coïncide avec des attentats. Déjà là, il y’a un problème », a-t-il relevé. Le choix d’une telle date, qu’on a intitulé Big day est certainement une malencontreuse erreur de conception, que les autorités sanitaires auraient pu éviter, afin de ne pas ouvrir la voie aux interprétations.

    Le docteur Mohamed Bekkat Berkani a incontestablement marqué un point. D’ailleurs, il est un des premiers praticiens à avoir soulevé cette question, qui est loin d’être anodine. Continuant sur sa lancée, il a regretté que les responsables de la campagne de vaccination n’aient pas sollicité le concours des membres de l’équipe nationale de football.

    « L’influence des footballeurs de l’équipe nationale, il faut faire jouer tout ça. Il faut aussi que les gens s’expriment dans des débats, sur les chaînes TV publiques et privées, dans la presse, etc. Lancer une offensive médiatique sans précédent », a-t-il préconisé, constatant amèrement que rien de tout cela ne fut matérialisé.

    Abordant les premiers résultats de la campagne de vaccination, communiqués par le ministère de la Santé, faisant état de près d’un million de vaccinés en une semaine, le praticien n’a pas hésité à exprimer son scepticisme. « Le résultat de la vaccination, je ne le connais pas.

    Le ministère a communiqué le chiffre d’un million de vaccinés en une semaine. J’en doute », a-t-il déclaré. Tout en soutenant qu’ « il est inconcevable de voir un fonctionnaire qui a affaire à des citoyens, ne soit pas vacciné, pareil pour un professionnel de santé qui ne soit pas vacciné », il a estimé que les « trois quart de la population ne croient pas encore à la vaccination ».

    Mohamed Mebarki

    L’Est Républicain, 23/09/2021

  • Avoir le minaret aux trousses

    Avoir le minaret aux trousses

    Algérie, El Watan, minaret, mosquée, Bouteflika, #Algérie,

    Pour avoir, durant pas mal d’années, géré le bouclage du Soir d’Algérie, notamment pendant la décennie rouge, je sais à combien de ratages je pouvais involontairement exposer le journal. Je garde un souvenir impérissable de la difficulté qu’il y avait à concevoir une «Une» dans l’urgence,  pendant que d’autres, aujourd’hui  aux commandes, faisaient l’apologie de l’islamisme et de son bras armé en furie.

    Tout journal qui se respecte sait pourquoi assurer un bouclage, en un temps record, n’est pas une mince affaire et nos confrères d’El Watan vivent exactement les mêmes contraintes. Le bouclage est excitant, contraignant et risqué. Ceux qui en ont la charge savent de quoi il en retourne.

    Le minaret d’une mosquée coupé en première page et un journal qui s’en excuse et explique comment sa «Une» a trébuché, pourquoi menacer les auteurs de poursuites ? Je n’arrive pas à croire que l’on voit là une offense à réprimer !

    Le journaliste, le vrai, celui dont la vocation n’est pas de filer doux dans l’attente d’une reconnaissance, court, encore, après la liberté de décrire les évènements tels qu’il les voit. Pas comme on aimerait lui imposer de les interpréter. Mais ainsi vont, hélas, les affaires de la cité.

    Quand on se dit que l’on a, définitivement, atteint le fond, des voix s’élèvent pour affirmer le contraire. Pour souligner que l’on doit creuser encore et que l’on sera, peut-être, condamnés à le faire à l’infini.

    La critique est sévère et le ton intransigeant. Ne tentons pas de comprendre ce qui fait courir ceux qui voient le mal partout quand ceux pointés du doigt savent qu’ils n’ont pas fauté et qu’aussitôt libérés, pour ceux qui auront été injustement accusés, ils referont pareil.

    L’effondrement d’un système passe par un lâchage, une fracture dans sa capacité à protéger les siens. L’abus traditionnel d’autorité se concrétise par des réquisitoires qui ne se justifient qu’aux yeux de ceux qui travaillent inlassablement à construire une sentence avant de la prononcer.

    Une part des Algériens se demande vers quelle rupture totale on prétend les mener et avec qui ! Une autre interpelle sur les droits de l’Homme et ce que l’on en fait ! 

     Malika Boussouf

    Le Soir d’Algérie, 25/09/2021

  • Alger et Moscou sur la même longueur d’onde

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    Chaleureuse rencontre entre Lamamra et Lavrov à New York : Alger et Moscou sur la même longueur d’onde
    En resserrant ses liens avec l’Algérie, la Russie plante son carré sur le continent noir et trouve en l’Algérie un allié stratégique.

    Retrouvailles. Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a rencontré,hier, à New York, son homologue russe, Sergueï Lavrov, en marge de la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU. « Il y a une réelle volonté affichée pour consacrer le caractère stratégique de nos relations bilatérales», a indiqué Lamamra sur son compte twitter au terme de cette rencontre exprimant sa satisfaction sur «la convergence de vues sur les questions régionales et internationales».

    Il ne s’agit pas d’un sourire éphémère affiché pour les besoins des caméras de télévision, ni d’une rencontre fortuite ave le puissant chef de la diplomatie russe. Le couple Lamamra – Lavrov est une vieille connaissance. Cette rencontre tombe, en effet, à point nommé vu le contexte régional, notamment au Sahel, en Libye et surtout les derniers développements intervenus dans les relations avec le Maroc depuis que l’Algérie a décidé de fermer son espace aérien aux avions marocains.

    L’on comprend bien alors pourquoi Lamamra a insisté dans son tweet sur la «convergence de vues et la poursuite d’une concertation régulière sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun». C’est pour dire que l’alliance stratégique entre Alger et Moscou n’a jamais été démentie. Et comme le hasard fait souvent bien les choses, la rencontre des deux chefs de la diplomatie intervient à quelques semaines de la dixième réunion de la Commission gouvernementale mixte algéro-russe.

    L’Algérie et la Russie préparent avec un grand intérêt ce rendez-vous durant lequel au moins 10 accords de coopération seront signés. Selon l’ambassadeur russe à Alger, Igor Beliaev, ces accords portent, notamment sur la communication de masse, la sécurité des moyens de communication, les ressources en eau, l’environnement ainsi que sur les technologies spatiales.

    À cette dixième rencontre gouvernementale, s’ajoutera un autre rendez-vous: l’Algérie et la Russie célébreront,en mars, le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques algéro-russes. Il y a un frémissement des relations économiques et commerciales entre les deux pays jusque-là figées par la pandémie de Covid-19. Elles reprennent des couleurs avec la relative amélioration de la situation épidémiologique.

    En resserrant ses liens avec l’Algérie, la Russie veut s’offrir une porte qui la mènera vers l’Afrique. Dans la guerre économique que se livrent les puissances occidentales sur le continent noir, Moscou plante son carré et trouve en l’Algérie un allié stratégique. Elle adopte, d’ailleurs, une stratégie plus agressive qui va au-delà du conflit apparent du marché algérien des céréales qu’elle veut ravir à la France.

    Moscou se positionne sur des sujets de pointe comme la cybersécurité, la télémédecine ou encore la fabrication des vaccins. Lamamra a poursuivi son marathon diplomatique en multipliant rencontres et communication en marge de la semaine de haut niveau de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies.

    «Les défis universels ont besoin de solutions universelles. Toutes les voix doivent être entendues – pas seulement celles des plus puissants», a-t-il affirmé, dans une allocution intitulée «Alliance pour le multilatéralisme, façonner notre agenda commun».

    Lamamra a regretté les comportements «nationalistes égoïstes au détriment de la solidarité internationale», dès l’apparition de la pandémie de Covid-19, ajoutant que «l’accès inégal aux vaccins entre les pays développés et les pays en développement a confirmé cette tendance regrettable».

    Entre les pays développés et les moins nantis, dont ceux d’Afrique, le fossé est abyssal: à eux seuls, les États-Unis, l’Union européenne, le Royaume-Uni, le Canada et le Japon se font fait livrer près de 2,5 milliards de doses depuis le début de la pandémie.

    En revanche, 92 pays pauvres n’ont pu recevoir que 178 millions de vaccins dans le cadre du mécanisme de mutualisation Covax. Une situation qui a fait réagir le chef de la diplomatie algérienne pour appeler la communauté internationale à «jeter les bases d’un nouveau multilatéralisme fondé sur une gouvernance mondiale concertée et inclusive», et faire ainsi face à la pandémie de Covid-19.

    Brahim TAKHEROUBT

    L’Expression, 25/09/2021

  • Algérie: Le courage des conventions

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    Valeurs, convictions, principes, constantes. Ce sont là entre autres, les lignes directrices de la politique extérieure de l’Algérie. Des principes et des positions qui n’ont jamais changé depuis l’indépendance du pays et qui sont puisés de la guerre de Libération nationale.

    L’Algérie sur ce point n’a jamais changé et a tout le temps maintenu ce cap, et ce malgré toutes les pressions et les menaces que l’on a exercées et qu’on continue d’exercer sur elle.

    Contribuer à la paix, ne pas s’ingérer dans les affaires internes des pays et soutenir les causes justes, sont autant de convictions et de positions rappelées par le ministre des affaires étrangères Ramtane Lamamra, à commencer par le dossier libyen où il a dans son allocution à la réunion ministérielle de concertation entre la Troïka du Sommet arabe et le Conseil de sécurité, où ont été traités les crises de la région arabe, martelé «l’Algérie a veillé à adhérer aux multiples démarches régionales et internationales visant à traiter les principales causes des conflits, et à instaurer la stabilité dans son environnement régional et international, en faisant prévaloir les valeurs de dialogue et en proposant des solutions pacifiques aux questions et conflits internes.

    Cette conviction ancrée s’est matérialisée en Libye, en témoigne le soutien du processus de dialogue inter-libyen mené sous l’égide de l’ONU et l’initiative de création, de concert avec ces frères, du mécanisme des pays voisins de la Libye qui avait tenu sa dernière réunion à Alger.»

    L’autre position courageuse et assumée par l’Algérie, contrairement au volte face des traîtres arabes à commencer par le voisin de l’ouest le Maroc, qui s’enhardit de son nouveau allié sioniste, c’est le soutien aux causes justes à commencer par le soutien à la cause palestinienne, qui est au centre de tout processus de paix dans la région comme rappelé par Lamamra qui a déclaré à New-York que l’Algérie «ne voit de moyens pour réaliser la paix et la sécurité dans notre région qu’à travers l’obtention du peuple palestinien de ses droits légitimes pour l’établissement de son Etat indépendant avec Al-Qods comme capitale».

    Les mêmes positions et les mêmes convictions sont soutenues par notre pays dans les dossiers syrien ou yéménite, et la défense de la cause sahraouie.

    Des constantes qui nécessitent beaucoup de courage en ces temps de renoncements et de lâcheté, et qui ne nous font pas que des amis dans le monde à commencer par les plus puissants. Mais qui nous valent leur respect, contrairement aux larbins qui s’attaquent à nous et qui n’ont plus aucune estime, ni de leur peuple ni de leurs nouveaux maîtres.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 25/09/2021

  • Algérie : Couffin maudit

    Algérie : Couffin maudit

    Algérie, prix, #Algérie,

    par Madjid Khelassi

    Le consommateur algérien frappé par une cherté des prix jamais connue. Et son pouvoir d’achat réduit à sa plus simple expression. Jamais la disette ne prit autant de relief que cette année.

    Les produits, qu’on appelait les aliments des pauvres, sont désormais inaccessibles au commun des algériens.

    Les Pois-cassés , pois-chiches, lentilles, pâtes, riz, narguent désormais une grande proportion de la population algérienne.

    C’est un couffin maudit que le consommateur fait sortir de chez lui et rentre avec…vide ou presque.

    La claque est magistrale et la dèche est chroniquée chaque jour dans les journaux. A quoi cela sert-il ?

    Les aliments des pauvres à des prix prohibitifs…c’est la fin des haricots, dit le conso, sonné.

    Pourquoi cette folie des prix , se demande le peuple qui n’a rien à fiche de l’inflation, ou de la dépréciation du dinar ? La glissade est tous risques. Et tout flambe.

    La pomme de terre, truffe des déshérités dixit Victor Hugo, s’envole. C’est une néo-fille de l’air qui a eu marre d’être une terrienne voire une terreuse.

    Les autres légumes suivent. Et la mercuriale est juste un colifichet du monde d’avant.

    Bienvenu à la bourse des produits chers… qui mènent au suicide des portefeuilles.

    C’est une lutte acharnée, quotidienne, entre le casino des courses et la désolation des couffins creux.

    Et les viandes ? Joli souvenir, dit un père de famille ayant fait le deuil des matières carnées.

    Et les poissons…resources halieutiques, dit le ministère de la pèche, qui regarde la sardine se vendre au prix du homard.

    Le marché, c’est la saignée…dans la détestation quotidienne du dinar, murmure t-on à l’unisson.

    C’est le retour à la bouffe des temps immémoriaux : Tchekhtchoukha de pain à l’eau et à l’huile, soupe à l’oignon, vermicelle au lait, Guernina et herbes folles. Le peuple est bio…avant ses dirigeants.

    C’est le 22, jour de paie et virée au marché dans la Casbah d’Alger, le spectacle est ahurissant…c’est la danse des paniers et des couffins…vides de l’Algérie pétrolifère.

    On a bien mangé nos rêves…c’est plus facile de manger le reste, dit un quinqua déboussolé.

    l’Algérie, ex grenier alimentaire de l’Europe ? Le souvenir est plus que mortifère.

    La Nation, 24/09/2021

  • Alger durcit le ton face aux hostilités marocaines

    Alger durcit le ton face aux hostilités marocaines

    Maroc, Algérie, espace aérien, Israël, #Maroc, #Algérie, #Israël,

    L’Algérie a décidé de durcir sa riposte face aux hostilités sans cesse croissantes du régime marocain, en collusion avec l’ennemi sioniste, depuis la rupture unilatérale des relations diplomatiques décrétée en juillet dernier.

    Désormais, l’espace aérien algérien est interdit à tous les aéronefs civils et militaires marocains ainsi qu’à ceux qui portent un numéro d’immatriculation marocain, à partir de mercredi dernier. Cette décision est venue à l’issue d’une réunion du Haut Conseil de sécurité présidée par le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune.

    La réunion du Haut Conseil de sécurité a été consacrée à l’examen “des développements aux frontières avec le Royaume du Maroc, au regard de la poursuite des provocations et pratiques hostiles du côté marocain”, a précisé un communiqué de la Présidence de la République.

    Bien qu’aucune explication n’ait été donnée par les autorités sur les raisons de cette fermeture, qui est venue, il faut le dire après une vive tension entre l’Algérie et le Maroc, et une longue escalade de la part du régime du Makhzen, il est clair que celle-ci est dictée par des impératifs de sécurité nationale.

    L’hostilité marocaine est montée crescendo depuis quelques mois, notamment depuis l’accord de normalisation officielle entre Rabat et Tel Aviv et les accords militaires signés entre les deux entités. Avec l’affaire du scandale du logiciel d’espionnage Pegasus, dévoilée par des grands médias occidentaux, il est établi maintenant que le régime du Makhzen a poussé cette hostilité à des seuils intolérables, en mettant sur écoute et en espionnant plusieurs milliers de personnalités algériennes, des hommes politiques, des officiers supérieurs de l’ANP, des hommes d’affaires, des activistes au sein d’ONG, des intellectuels et des journalistes.

    Depuis, des déclarations tendancieuses et des campagnes de provocation contre l’Algérie n’ont pas cessé de la part de diplomates marocains, du soutien à un mouvement sécessionniste et terroriste à leur implication dans les récents événements liés aux incendies de forêts et autres actes de sabotage. La provocation est allé encore plus loin quand le Makhzen annonce pompeusement la construction d’une base de drones “kamikazes” de fabrication israélienne, justement comme ceux qu’on soupçonne d’être à l’origine des incendies de forêts, et comme l’ont prouvé les débris d’un drone trouvé dans une zone incendiée en Tunisie.

    Dans une déclaration hier à l’agence de presse Reuters, Amar Belani, envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb arabe, a affirmé que la décision de fermeture immédiate de l’espace aérien algérien aux aéronefs civils et militaires marocains et immatriculés au Maroc est “dictée par des raisons impératives de sécurité nationale”.

    “Cette décision préventive est dictée compte tenu de l’existence d’indices concordants et d’éléments probants sur la conception ainsi que sur la poursuite d’actions hostiles dirigées contre notre pays”, a déclaré M. Belani.

    Selon la même source, dans ce contexte particulier ou “l’animosité et les desseins malveillants sont irrécusables”, l’adoption de mesures supplémentaires n’est pas à exclure et l’Algérie “fera preuve d’une extrême vigilance et d’une fermeté absolue pour la protection et la sanctuarisation de son territoire national”.

    Aucun détail sur ces mesures supplémentaires n’a été divulgué par le diplomate algérien.

    D’autre part, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exhorté, ce jeudi, le Maroc et l’Algérie à engager un « dialogue positif » pour résoudre leurs problèmes en suspens.

    C’est ce qui ressort d’une conférence de presse tenue par le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, au siège permanent des Nations Unies à New York, en réponse à une question sur la position de Guterres vis à vis de l’annonce faite par l’Algérie, de fermer son espace aérien aux avions marocains.

    « Le Secrétaire général est fermement convaincu qu’il est important pour les deux pays d’engager un dialogue positif pour résoudre leurs problèmes en suspens, au regard de l’importance des deux pays dans la région », a déclaré Dujarric. Et le porte-parole onusien d’ajouter, «Nous voulons que les deux pays entretiennent les meilleures relations bilatérales possibles ».

    Mohamed K.

    Le Jeune Indépendant, 25/09/2021