Catégorie : Algérie

  • ONU: L’Algérie, locomotive des pays défendant le droit

    ONU: L’Algérie, locomotive des pays défendant le droit

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    «A l’occasion de l’ouverture du débat général de l’Assemblée générale de l’ONU, sur fond de défis croissants qui jettent de l’ombre sur différents niveaux de la vie de l’humanité, l’Algérie présentera sa vision et son approche afin de permettre à la communauté internationale de surmonter cette phase décisive de l’histoire de l’humanité», a indiqué le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger à la veille de sa participation à la 76è session de l’Assemblée générale des Nations unies.

    Placée sous le thème «Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience face à la Covid-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’ONU», la session est une occasion pour Ramtane Lamamra de tenir une série de rencontres avec ses homologues et de hauts responsables de l’Administration américaine.

    Il a, ainsi, convenu avec la sous-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires politiques de renforcer les relations bilatérales et les investissements américains, notamment dans le secteur des énergies renouvelables.

    Outre la possibilité de relancer les négociations directes entre la République sahraouie et le royaume du Maroc, Lamamra a évoqué avec la responsable américaine la situation prévalant en Libye à la lumière de la dernière réunion des pays du voisinage tenue récemment à Alger.

    Le ministre a également accordé un entretien à la chaîne «CNN International», où il est revenu sur les raisons ayant conduit à la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, les relations algéro-américaines et le rôle de l’Algérie dans la région et au niveau continental.

    Vision stratégique

    Pour Abdelkader Soufi, docteur et chercheur dans les questions stratégiques et sécuritaires, «cette intense activité entre dans le cadre de la participation régulière de l’Algérie à toutes les sessions des Nations unies». Le dynamisme que connaît sa diplomatie est construit, rappelle-t-il, «autour d’une vision stratégique préalable, car l’Algérie a décidé de jouer un rôle de premier rang dans la résolution des crises régionales». Et de poursuivre : «Notre diplomatie compte peser de tout son poids sur la scène internationale et influencer les décisions prises dans les questions, notamment régionales.»

    Selon l’expert, «celle-ci participe de manière très efficace et attractive à toutes les actions ayant pour but l’établissement du droit international et l’extinction des foyers de tension dans les pays du Sahel et de l’Afrique». Il cite, également, «le rôle déterminant que l’Algérie est en train de jouer dans la résolution de la question sahraouie et de la crise libyenne. Cette dernière suscite deux approches, celle qui fait parler les armes et celle basée sur la solution pacifique défendue par l’Algérie». «l’Algérie, comme l’a si bien expliqué Lamamra, est à équidistance des belligérants et ne soutient aucune partie, à l’exception du peuple libyen. Alger est un intermédiaire crédible et honnête dans le processus de règlement de la crise, et son approche fait l’unanimité au niveau interne et externe», précise-t-il. Et d’ajouter : «Au vu de tous ces éléments, il n’est pas étonnant d’assister, depuis quelques mois, à des visites de plusieurs responsables libyens à Alger.»

    Pour lui, «notre diplomatie est devenue la locomotive des pays défendant le droit international, et nos frères libyens savent que l’Algérie n’est pas adepte du double discours». De l’avis de cet expert, «Lamamra aura l’occasion, en marge de la session, de discuter avec ses homologues de questions stratégiques, géopolitiques, de partenariat énergétique et d’environnement». Des rencontres avec des partenaires stratégiques, notamment les Russes et les Chinois, sont à prévoir pour coordonner les positions autour des questions internationales et régionales à l’heure où le retour en force de notre diplomatie inspire respect et confiance», souligne-t-il. t-il.

    Assia Boucetta

    Horizons, 23/09/2021

  • « Deuxième message » de l’Algérie au Maroc

    « Deuxième message » de l’Algérie au Maroc

    Maroc, Algérie, espace aérien, #Maroc, #Algérie,

    L’Algérie a décidé mercredi, la fermeture «immédiate» de son espace aérien à tous les avions civils et militaires marocains ainsi qu’aux appareils immatriculés au Maroc a annoncé la présidence. «Le Haut Conseil de sécurité a décidé de la fermeture immédiate de l’espace aérien à tous les avions civils et militaires ainsi qu’à ceux immatriculés au Maroc» est-il indiqué dans le communiqué.

    Pourquoi cette nouvelle mesure ? Tout simplement parce que le Maroc n’a pas voulu entendre le «message approprié» selon les termes du chef de la diplomatie algérienne, que notre pays lui a adressé en décidant le 24 août dernier de la rupture des relations diplomatiques avec le Royaume chérifien. En effet, ses actes hostiles se sont poursuivis.

    Dans une interview accordée à CNN en marge des travaux de la 76e Assemblée des Nations unies, M. Lamamra avait pris le soin de rappeler à l’opinion internationale que «l’Algérie a été extraordinairement patiente face à tous les actes que le Maroc a commis contre sa souveraineté et son unité». Mais, il souligne également que la patience envers ce pays avait atteint ses limites. La décision de rompre les relations diplomatiques était pour Alger, un message envoyé au Maroc « pour lui signifier que nous ne pouvions nous permettre d’accepter davantage le comportement de ce pays voisin ».

    Les actes d’hostilités sont innombrables. Dans sa conférence de presse du 24 août, M. Lamamra avait ainsi indiqué que «la liste est longue».

    Elle va, a-t-il tenu à rappeler «de l’imposition unilatérale, injuste et injustifiée du régime des visas aux ressortissants algériens en 1994 (y compris aux ressortissants étrangers d’origine algérienne) à la suite de l’attentat de Marrakech commis par un réseau de terroristes marocains et étrangers à la violation injustifiable de l’enceinte du Consulat général algérien à Casablanca, avec la profanation du drapeau national un certain 1er novembre 2013, cette grave atteinte aux symboles et valeurs du peuple algérien n’a pas donné lieu à des excuses ou explication, et son auteur, un activiste issu d’un mouvement dit de la jeunesse royaliste, a écopé d’une peine outrageusement laxiste de deux mois de prison avec sursis pour un acte perpétré contre une institution de souveraineté internationalement protégée, « complaisamment qualifié d’ »atteinte à propriété privée». Et même si l’Algérie a toujours privilégié le dialogue pour préserver ses relations avec son voisin de l’Ouest, elle ne pouvait continuer à passer l’éponge sur les dérives et dérapages marocains.

    En réponse au journaliste de CNN sur les raisons de cette rupture, le ministre a évoqué notamment la déclaration du représentant du Royaume aux Nation unies qui avait, pour rappel, soutenu «publiquement» un prétendu droit à «l’autodétermination du peuple Kabyle», une position considérée comme «une grave dérive» par l’Algérie, rappelant que le pays avait demandé des explications aux autorités marocaines à ce sujet, mais «aucune explication n’avait été fournie».

    Les révélations sur l’espionnage de personnalités algériennes via le projet Pegasus est un autre épisode de ce feuilleton interminable dont les scénaristes rivalisent dans le but objectif de porter atteinte à l’unité et la souveraineté de l’Algérie. Or, l’Algérie, avait déclaré le 24 août déjà que son chef de la diplomatie «refuse de subir des comportements et des actes condamnables qu’elle condamne énergiquement. L’Algérie refuse les faits accomplis unilatéraux aux conséquences funestes pour les peuples maghrébins ». Et à l’Algérie d’affirmer par la voix de son, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger son refus «de continuer à entretenir une fausse normalité» avec son voisin de l’Ouest. Peut-être que la fermeture de l’espace aérien aux avions civils et militaires, ainsi qu’à tous ceux immatriculés au Maroc donnera à réfléchir au Makhzen et à ses conseillers diplomatiques. Tous doivent comprendre que l’Algérie ne badine pas avec son unité et sa souveraineté.

    N. Kerraz

    El Moudjahid, 23/09/2021

    Face à la persistance des provocations marocaines : L’Algérie ferme son espace aux avions civils et militaires du royaume

    L’Algérie a décidé de la « fermeture immédiate » de son espace aérien à tous les aéronefs civils et militaires marocains ainsi qu’à ceux qui portent un numéro d’immatriculation marocain, depuis mercredi, et ce, à l’issue de la réunion du Haut Conseil de sécurité présidée par le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune.

    La réunion du Haut Conseil de sécurité a été consacrée à l’examen « des développements aux frontières avec le Royaume du Maroc, au regard de la poursuite des provocations et pratiques hostiles du côté marocain », annonce un communiqué de la présidence de la République.

    « Le Haut Conseil de Sécurité a décidé de la fermeture immédiate de l’espace aérien de l’Algérie à tous les aéronefs civils et militaires marocains ainsi qu’à ceux qui portent un numéro d’immatriculation marocain, et ce, à partir de ce jour ».

    El Moudjahid, 23/09/2021

  • Algérie : Principes inaliénables

    Algérie : Principes inaliénables

    Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Palestine, Libye, #Algérie, #Maroc, #SaharaOccidental,

    Par Mohamed B.

    Qu’il s’agisse des questions régionales et internationales, notamment la question sahraouie, de la situation prévalant en Libye ou des derniers développements au Moyen-Orient, en Afrique et dans la région du Sahel en particulier, la position de l’Algérie demeure constante et vise à renforcer la paix et la sécurité.

    La diplomatie algérienne agit dans le respect de la souveraineté des pays, de leur indépendance et de leur intégrité territoriale, rejette l’ingérence dans les affaires internes, plaide pour les règles de bon voisinage, le règlement pacifique des conflits et le soutien aux causes justes.

    L’Algérie soutient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et poursuit ses efforts pour sensibiliser la communauté internationale, particulièrement le Conseil de sécurité de l’ONU, au sujet de l’importance à accorder au traitement de cette question avec le sérieux et la responsabilité nécessaires, conformément à la légalité internationale et à la doctrine de l’ONU en matière de décolonisation.

    La position de l’Algérie se vérifie également à l’égard de la Libye. Notre diplomatie est restée en permanence à équidistance des parties en conflit, convaincue que le règlement de la crise qui affecte ce pays passe par une solution exclusivement politique inter-libyenne.

    Alger déploie ses efforts en faveur de la consolidation de la coordination et la concertation entre les pays voisins de la Libye et les acteurs internationaux afin d’accompagner les Libyens dans la concrétisation du règlement politique de la crise.

    Claire, constante et inébranlable, la position de l’Algérie à l’égard de la cause palestinienne n’a jamais dévié depuis des décennies. C’est une cause sacrée, selon l’affirmation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Position on ne peut plus honorable au moment où s’orchestrait un mouvement de normalisation, où un marchandage honteux et moyenâgeux se perpétrait sur le dos des peuples palestinien et sahraoui entre le royaume chérifien et l’entité sioniste.

    L’Algérie soutient les droits du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’institution de son Etat avec El Qods pour capitale à travers l’application des résolutions de la légalité internationale et le rejet de la politique du fait accompli.

    L’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Alger, Amine Makboul, avait indiqué que l’Algérie, vu son poids arabe, islamique, africain et international, est la mieux habilitée pour réaliser l’unification arabe et diriger un axe diplomatique en vue de défendre le peuple palestinien.

    S’il faut brièvement résumer cette action diplomatique, en saisir sa ligne de conduite, il convient de dire qu’elle s’oriente avec force et conviction vers la défense des intérêts de la nation, la contribution à la sécurité et la stabilité régionales, le renforcement des liens avec l’Afrique et le monde arabe, le développement du partenariat et de la paix dans le monde, vers une réorientation de sa stratégie économique comme l’indique le Plan d’action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président Tebboune.

    M. B.

    El Moudjahid, 23/09/2021

  • Israël et le Maroc, seuls pays à avoir plusieurs mapes

    Israël et le Maroc, seuls pays à avoir plusieurs mapes

    Israël, Maroc, Sahara Occidental, Grand Maroc, #Maroc, #Israël,

    Professeur M’hand Berkouk : « A côté de l’entité sioniste, le Maroc est le seul pays à ne pas avoir une seule carte géographique »

    A côté de l’entité sioniste, le Maroc est le seul pays à ne pas avoir une seule carte géographique , a déclaré le Pr en politologie M’hand Berkouk, qui était mardi matin l’invité de l’émission « Politis ».

    « La grande carte de Hizb El Istiklal, de Allal El Fassi définit ces frontières de la mer Méditerranée jusqu’au Fleuve Sénégal. Elle englobe à la fois quelques parties de son territoire national, mais aussi le Sahara occidental et la Mauritanie », a expliqué M’hand Berkouk, démontrant la tendance expansionniste du Maroc.

    Rappelant que le Maroc a refusé l’indépendance de la Mauritanie en 1960, Pr Berkouk a souligné que le Royaume chérifien « n’a jamais cessé de défendre une thèse qui n’est fondée ni par l’histoire ni par la loi internationale, ni par la reconnaissance socio-anthropologique ».

    Revenant sur le Sahara occidental, le politologue a rappelé que ce pays a été colonisé par l’Espagne après la Conférence de Berlin de 1884, avant que la question sahraouie ne soit inscrite en 1963 comme étant une question de décolonisation.

    A. S.

  • Tindouf : Lancement du projet de Ghar Djebilet

    Tindouf : Lancement du projet de Ghar Djebilet

    Algérie, Tindouf, Ghar Djebilet, gisement de fer, minerai, #Algérie,

    Mine de fer de Ghar Djebilet Des entreprises algériennes et chinoises lancent le projet

    Par : Med Wali

    Un contrat devrait être conclu pour la réalisation d’une joint-venture pour l’exploitation de la mine de fer de Ghar Djebilet à Tindouf entre la partie algérienne et un consortium d’entreprises chinoises constituée des entreprises CWE, MCC et Heyday Solar, au cours du quatrième trimestre de l’année en cours, comme l’a annoncé le directeur de ce grand projet minier.

    Le mémorandum d’entente est un accord historique important qui marque la naissance d’un projet susceptible de relancer l’économie nationale et de concourir au développement du secteur des mines.

    Le directeur de ce grand projet minier, Ahmed Ben Abbas a expliqué, lors de la présentation de ce projet aux autorités de la wilaya de Béchar que  » la signature d’un contrat de joint-venture pour incarner un grand projet minier avec un consortium d’entreprises chinoises au cours du quatrième trimestre de cette année, aura pour but de contribuer au développement économique de cette vaste partie du sud-ouest du pays, ainsi qu’à la relance de l’économie nationale et au développement et à la promotion du secteur minier.

     » L’intervenant a expliqué aux responsables locaux des différents secteurs impliqués dans ce projet minier et aux représentants des entreprises chinoises, que ce projet, qui est cofinancé par l’Algérie et la République populaire de Chine, sera en réalité lancé ultérieurement en trois phases.

     » Ledit document marquera le lancement effectif du projet d’exploitation de la mine de Ghar Djebilet, prévu en trois étapes, jusqu’à 2025 qui verra la première production de fer au niveau de la zone exploitée.  » En application de ce mémorandum, il sera procédé à la formation d’une joint-venture (51 pour la partie algérienne et 49 pour la partie chinoise) qui sera chargée de l’exploitation à la source jusqu’à la production et la transformation, a-t-il indiqué.

    En donnant plus de détailles, ce responsable explique que la première étape entrera en vigueur entre 2021/2024, au cours de laquelle une unité pilote sera achevée, et la deuxième étape de 2024/2027 sera consacrée à la production de 2 à 4 millions de tonnes de produits commerciaux, tandis qu’à la troisième phase du projet 2027/2035 à 2040 production de 40 à 50 millions de tonnes, dont 30 millions de tonnes de produits commerciaux.

    A cet effet, le ministère de l’Energie souhaite que le projet de Ghar Djebilet soit une mine durable, dont l’activité est basée sur l’exploitation des énergies renouvelables. Il existe trois sites concernés par la phase d’exploitation de cette mine, dont la capacité de stockage atteint plus de 3 milliards de tonnes, qui sont localisés dans les sites de Ghar Djebilet -Ouest, Centre et Est, en plus de la mine de fer Mechri Abdelaziz située à 200 km à l’est de Ghar Djebilet, comme indiqué par le même responsable.

    Quant à la wilaya de Béchar, dans le cadre de ce projet, il est prévu que jusqu’aux horizons 2029/2030, la réalisation de plusieurs ouvrages et installations de production de fer et d’acier, ainsi que des ouvrages de stockage du métal brut collectés sur les sites d’exploitation de Ghar Djebilet, dans le but de les acheminer vers le nord du pays (Bettioua, dans la wilaya d’Oran), à l’aide d’un camion électrique et d’un train spécial, en vu de la réalisation d’une voie ferrée Béchar-Tindouf-Ghar Djebilet, selon les déclarations de Ben Abbas.

    En plus de ces installations minières, le cahier des charges de ce projet, qui dans sa phase de réalisation permettra la création de 3000 à 5000 emplois, comprend également la réalisation d’opérations majeures d’adduction d’eau à travers le projet de dérivation des eaux, et qui sera orienté vers l’activité d’exploitation dans les trois sites miniers, ainsi que pour répondre aux besoins de la population, de l’agriculture et de l’industrie en général.

    Il est également prévu de moderniser le réseau routier dans les régions de Tindouf et de Béchar, et de développer les petites et moyennes entreprises liées à l’activité de l’industrie minière, ainsi que d’exploiter les installations et aménagements contractés, qui sont les opérations inclus dans le cadre du vaste projet minier qui relève des obligations du président de la République, concernant la mobilisation et l’exploitation des capacités minières du pays, comme l’indique de son côté le wali de Béchar, Mohamed Said Benkamou.

    M. W.

    Lemaghreb.dz, 22/09/2021

  • Algérie: Nul n’est prophète…

    Algérie: Nul n’est prophète…

    Algérie, FIS, Abbassi Madani, #Algérie,

    Jusqu’ici ceux qui s’émeuvent à travers les réseaux sociaux, les exaltations de salons et de rue, ceux qui installés à l’étranger, sous l’œil bienveillant des services secrets des pays qui les accueillent, ceux qui meublent au quotidien les plateaux de la chaîne de télévision des fils d’Abassi Madani ont au moins le « mérite » égoïste d’annoncer en sourdine comment survivre dans une Algérie qui leur est hostile en raison de leur grande irresponsabilité envers la nation.

    D’aucuns parmi ce groupe annoncent sans relâche des bouleversements de grande envergure, n’ayant de nids que dans leurs rêves, formulant des pistes sanieuses politiques, démocratiques et socio-économiques  » nouvelles  » mais susceptibles à leurs yeux d’arrêter à mi-chemin le renouveau national, en campagne depuis décembre 2019.

    Ces attardés politiquement feignent d’oublier que le président de la République est l’unique personnage de l’Etat jouissant de l’aura, de l’onction du peuple. Abdelmadjid Tebboune, car il s’agit de lui, élu au suffrage universel direct, détient entre ses mains les pleins pouvoirs en sa qualité de chef de l’Etat, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale pour gouverner le pays et cela dans le cadre strict de la Constitution.

    En s’interrogeant, en discernant tous ces écrits, toutes ces sirènes, toute cette exaltation de voix, à quelles fins se sont rassemblés ces fossoyeurs et passent tant de temps à continuer à amuser la galerie.

    Ces individus comptent parmi eux des gens historiquement  » responsables  » des crises et de la tragédie nationale, des taupes au service du Makhzen et du Mossad et l’internationale islamiste radicale et que, du haut de leur mépris, ils osent s’attaquer sans aucune honte aux acquis de la nation, au programme politique du Président Abdelmadjid Tebboune.

    Abderrazak Makri, Mohsen Belabbes, Abdallah Djaballah et consorts ne sont pas là pour dire la vérité au peuple mais des mots creux et hypocrites pour tenter de « vaincre » le régime et la démocratie, assortis de fausses promesses qui ne représentent que le préambule rhétorique de l’intensification de l’agenda de déstabilisation du pays. Voila pourquoi il n’est pas question pour l’Etat de répondre à ces « politiciens » et autres larbins car leur  » impériale arrogance  » est de freiner la démocratie et la stabilité en cours en l’Algérie.

    A travers cette arrogance, ils ont interprété la sérénité du pouvoir face à leurs innombrables et constantes provocations comme un signe de faiblesse. La détérioration de la pratique politico-démocratique en Algérie est arrivée à un tel point qu’elle comporte plus de désirs de paralysie de la défense de l’intérêt national.

    Voilà pourquoi le mot de la fin circule dans les milieux populaires avertis qui se méfient davantage de ces gens-là qui se disent représentatifs des Algériennes et des Algériens.

    A l’heure actuelle, tout ce monde-là, s’est retrouvé dans une impasse, n’ayant aucun soutien populaire. Ils vont de défaite en défaite. Le meilleur témoin en est l’unanimité dégagé par le Parlement autour du Plan d’action du gouvernement.

    A l’encontre des  » démarcheurs politiques  » souvent sans scrupules ni moralité qui s’agitent dans tous les sens sinon dans tous les états, le peuple n’est pas dupe ! Les expériences, les leçons du passé lui offrent toute la maturité et la compréhension de pouvoir distinguer les  » bons grains de l’ivraie ». N’empêche qu’il y a encore des loups qui rodent autour de la société et qu’il faudra bien prendre gare.

    Compte tenu de cette réalité indéniable, les citoyens, les jeunes surtout, ne doivent pas se laisser emporter par des ego malveillants ou des idées incongrues susceptibles de séparer et de diviser la Patrie. Que chacun ait la grande vertu de ne vouloir que ce qui rassemble la Nation.

    Les valeureux Chouhada ont légué au peuple algérien de génération en génération un héritage commun culturel commun, principal gage de l’unité nationale et qu’il faudra à présent pour tout le monde s’investir à des efforts colossaux pour l’entretenir et la défendre.

    B. C.

    Lemaghreb.dz, 22/09/2021

  • Bouteflika est mort, vive l’Algérie !

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    par Noureddine Khelassi

    Président de l’Algérie durant deux décennies, ministre au plus haut sommet de l’État pendant seize ans, et acteur assez modeste dans le mouvement de libération du pays, Abdelaziz Bouteflika n’existe plus. Il avait déjà totalement disparu de la scène politique sous la pression tsunamique de la rue hirakienne l’hiver 2019. Il a été enterré au carré des Martyrs du cimetière algérois El-Alia, avec nettement moins d’honneurs républicains que pour certains de ses prédécesseurs, dont l’action au service du pays a beaucoup moins impacté sa vie, négativement s’entend, que la sienne.

    Le cérémonial fut simple, sobre, bref minimal mais digne surtout de son successeur qui semble avoir eu des égards pour l’être humain qu’il fut et surtout pour la fonction présidentielle. Honneur donc pour le chef de l’État qui aura ainsi fait honneur à la tradition républicaine.

    Bien sûr, le sable enveloppant la dépouille mortelle d’Abdelaziz Bouteflika est encore assez chaud pour que l’on puisse établir un bilan froid de ce que fut exactement le bouteflikisme dans la conduite du pays. Ce sera alors l’œuvre d’historiens dignes de ce nom et d’experts légitimes. Mais on peut en revanche tracer déjà les grandes lignes de ce que son règne césarien trois mandats durant et ensuite la mainmise voyoucratique d’une kleptocratie crapuleuse pendant cinq ans de pouvoir informel et anticonstitutionnel furent à la tête du pays.

    Pour mieux évaluer ensuite ce que leur passage a occasionné comme dégâts incommensurables pour l’Algérie. On ne peut donc, par simple obligation citoyenne, se soustraire à ce droit d’inventaire même sommaire. En tout état de cause, le bouteflikisme ne pourrait pas, a posteriori, passer par pertes et profits historiques, encore moins de bénéficier, à titre post mortem, de notre propension collective à l’amnésie. Dire de quoi le bouteflikisme est le nom philosophique et la facture politique est un devoir patriotique.

    De son vivant, le Président au plus long règne bonapartiste sur le pays aura échappé à un procès public à l’instar du jugement de l’ancien Président égyptien Hosni Moubarak. Ce procès ne risque pas, et pour cause, d’avoir lieu après sa mort. Raison de plus, pour ce qui nous concerne, de ne pas se priver de parler de la séquence historique représentée par le bouteflikisme sur tous les plans : politique, économique, culturel, social, militaire, sécuritaire, éthique, religieux et étatique.

    Pour reprendre un célèbre théoricien oranais du déclinisme à l’algérienne, le bouteflikisme, incarné d’abord par Abdelaziz et ensuite par son frère Saïd qui fut entouré d’une faune maléfique de kleptocrates, de médiocrates, de voyous et de traîtres à la nation, ne fut même pas une « régression féconde » pour l’Algérie.

    Succédant à huit années noires de terrorisme rouge sang, les années Bouteflika furent par excellence celles du désarmement méthodique de l’État et de la désarticulation, la désorganisation et l’affaiblissement systémique des structures chargées de la vigilance patriotique et de la défense immunitaire des intérêts vitaux de l’État et du pays. Elles furent aussi celle de la mise en place d’une gigantesque pompe d’aspiration des ressources en devises du pays et de leur transfert systématique à l’étranger.

    Comme elles correspondirent également à une formidable hémorragie de la matière grise, dont des centaines de milliers de cadres de grande valeur universitaire et professionnelle ont quitté le pays pour faire le bonheur de leurs nouveaux employeurs sur les cinq continents, avec une mention spéciale pour la France, le Canada et les pétromonarchies. Et, pis encore, ces années néfastes furent propices à la prolifération, encouragée et organisée, du charlatanisme confrérique, mais surtout de la médiocrité qui a gangréné l’administration, l’économie, la justice, l’enseignement, entre autres structures de l’État et à tous les niveaux, de tout temps, en amont et en aval.

    Le bouteflikisme est également, et à vaste échelle, l’usage de la corruption, la concussion, l’impéritie, la gabegie, la surfacturation, l’évasion de capitaux et la délinquance fiscale. Et c’est en même temps, les surcoûts économiques, la dilapidation, la prédation et la déprédation, les détournements à grande échelle et l’accaparement. Tout ça sous le sceau régionaliste du népotisme et de la ploutocratie qui ont favorisé la mainmise sur la richesse nationale et la mise à l’écart des énergies patriotiques, à de rares exceptions près.

    De quoi le bouteflikisme est-il encore le nom et la philosophie ? Il fut aussi, notamment durant les cinq dernières années de sa dégénérescence biologique et politique, une désincarnation absolue de la fonction présidentielle. Celle-ci était alors réduite à sa représentation par une image encadrée, devenue, à force d’usage abusif et caricatural, le symbole de personnification picturale en public du pouvoir présidentiel exercé, en arrière-plan, par une camarilla de Dracula politiques et de vampires financiers.

    Comble de la bouffonnerie surréaliste, on s’est même payé le luxe d’offrir, en direct à la télé, un pur-sang arabe au cadre photographique du président grabataire et invisible, comme on avait fini par emmener le « Cadre » faire la prière à la Grande Mosquée d’Alger durant la « Nuit du Destin » (27e jour du Ramadhan), avant de le gratifier d’un tableau de peinture signé d’un artiste improbable ! Le bouteflikisme, c’est aussi le dévoiement des valeurs républicaines et le viol caractérisé des symboles de l’État.

    D’aucuns pourraient objecter que le bouteflikisme fut notamment synonyme de grande redistribution de la rente pétrolière, de vastes transferts sociaux, d’édification de grosses infrastructures, de gigantesques plans de logements sociaux et de mise en place de réseaux routiers. Soit. Mais à quel prix ? Parfois, pour ne pas dire souvent, à au moins trois fois le prix réel, dont une partie alimentait les fortunes colossales indues.

    De notre propre point de vue, l’aspect positif, et il est peut-être l’unique, du bouteflikisme, c’est celui de ne pas avoir réussi à paralyser et à détruire l’armée malgré ses tentatives répétées de la neutraliser et de la vouer à l’impuissance. En effet, tout en s’évertuant à la déstabiliser en permanence par des jeux de chaises musicales dont il avait le secret alchimique, il n’avait pas pu cependant en casser la colonne vertébrale structurelle et à en briser le socle patriotique. Ce qui a permis à l’ANP, et malgré lui, de se moderniser et de se forcir considérablement en conférant à son corps de bataille la puissance de feu nécessaire, le savoir-faire professionnel indispensable et la maîtrise opérationnelle requise. Et c’est sans doute cette force vitale qui a fait en sorte que la sortie massive du peuple dans la rue en février 2019 ne s’est pas transformée en cheval de Troie de révolutions colorées qui ont détruit d’autres pays ailleurs. Et c’est cette même force patriotique salvatrice qui va aider le pays à guérir du bouteflikisme pour réarmer l’État, et pour mieux bâtir la République démocratique et sociale que les pères de la Nation ont défini dans la Proclamation du 1er Novembre 1954 !

    Abdelaziz Bouteflika est mort, que vive l’Algérie ! Bouteflika est mortel, l’Algérie est éternelle !

    N. K.

    Le Soir d’Algérie, 21/09/2021

  • Oran: 9 individus, dont 6 Marocains, interpellés par les gendarmes

    Maroc, Algérie, migration, harragas, #Maroc, #Algérie,

    Neuf individus dont six ressortissants Marocains ont été interpellés par les gendarmes de la brigade d’El Ançor. Il s’agit d’une tentative de harraga avortée.

    En effet, agissant sur des renseignements parvenus aux éléments de la gendarmerie nationale faisant état de l’existence d’un réseau de trafic humain activant dans l’organisation des traversés de la mort, les informations parvenues aux gendarmes ont fait savoir que ce groupe de harraga dont des ressortissants Marocains qui se sont introduits illégalement dans notre pays s’apprêtaient à quitter le territoire national, à partir de la plage Madagh.

    Une enquête a été ouverte et a conduit à localiser les mis en cause. L’intervention immédiate des éléments de la gendarmerie nationale dans une habitation où ils logeaient les ressortissants Marocains a permis l’interpellation des mis en cause dont trois trafiquants.

    Ils ont été tous interpellés et présentés hier devant le parquet près le tribunal correctionnel d’Ain Turck, où le magistrat instructeur a décidé de mettre les trois trafiquants algériens sous les verrous.

    Les ressortissants Marocains ont été libérés avec caution. Rappelons qu’un groupe de 16 harraga a été intercepté par les gardes des côtes samedi dernier au large d’Arzew.

    Feriel B.

    Ouest Tribune, 22/09/2021

  • France-Algérie: Le double langage d’Emmanuel Macron

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    Entretien téléphonique Tebboune-Macron : Le double langage du président français

    Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a reçu lundi soir un appel téléphonique de son homologue français Emmanuel Macron, a indiqué un communiqué de la présidence de la République.

    Un appel intervenu quelques heures après la rencontre qu’a eu le président français avec une délégation de harkis à l’Elysée. Les deux chefs d’État ont abordé, lors de cet entretien, les relations bilatérales, ainsi que les questions d’ordre régional, dont la situation en Libye et dans la région du Sahel. Mais ce qui retient l’attention est que cet échange Tebboune-Macron, intervient alors que le débat sur le dossier des harkis et de la repentance française est à son comble.

    Emmaunel Macron qui a réglé sa boussole sur sa réélection à l’Elysée est en train de souffler le chaud et le froid dans son approche à la question mémorielle de la « Guerre d’Algérie » et les relations de son pays avec l’Algérie. Partant du principe qu’il doit ménager « la chèvre et le chou », il déroule le tapis rouge devant les harkis et leurs descendants tout en affirmant qu’il œuvre à inscrire les relations avec l’Algérie dans l’apaisement et le respect mutuel.

    Cet exercice équilibriste saura-t-il le réaliser et ainsi s’approprier les voix des bi- nationaux, des anciens harkis, de leurs descendants et des ultras, séduits par le discours de la droite et de l’extrême-droite, dont le Rassemblement national et qui sont encore à l’heure de « l’Algérie de papa » ? Pire encore saura-t-il jouer la bonne partition pour ne pas froisser son partenaire algérien qui a toujours réaffirmé que la souveraineté, la liberté de décision et la question mémorielle « ne sont pas négociables ».

    La France de Macron est piégée par la conjoncture et ses engagements annoncés lors de la campagne électorale pour les dernières présidentielles et lors du mandat finissant du pensionnaire de l’Elysée. Ce dernier, séduit par l’idée de se voir offrir un nouveau quinquennat verse dans la versatilité. Il dit la chose et son contraire dans une tentative de brasser large. Eric Zemmour, en véritable trublion a entrainé Macron et les autres potentiels candidats à s’immerger dans un débat sur le passé colonial de l’état français, l’émigration et l’intégration des français d’origine maghrébine dont algérienne.

    Le hic dans cette histoire de harkis et de pardon, est qu’au moment où le maire de Rouen, Nicolas Meyer Rossignol s’apprête à lancer une consultation sur le remplacement d’une statue de Napoléon Bonaparte par une autre à l’effigie de Me Giselle Halimi, l’avocate du FLN, des voix de l’extrême droite ont réussi à pousser le président français à emprunter leur discours pour tenter de séduire les harkis et tous les cercles qui n’arrivent pas encore à comprendre que la France doit un jour ou l’autre, faire sa repentance et assumer son passé colonial et ses crimes de guerre commis par son armée en Algérie .

    Les français d’origine algérienne, surtout ceux issus de la deuxième génération, nés de parents qui ont trimé dans les mines et les usines françaises, ne sont pas dupes et ils ne laisseront pas passer l’initiative de Macron de remuer le couteau dans la plaie, encore béante, de la « guerre d’Algérie ».

    Recevoir avec faste les harkis et leurs représentants c’est corriger « les erreurs » de la France coloniale, concernant les « harkis» , car dans la profonde pensée de la France, il ne s’agissait que d’indigènes et de chair à canons, au service de son système politique colonial et cela, le futur candidat Macron le sait.

    Slimane B.

    Le sénateur Youcef Messar réagit sur la rencontre de Macron avec les harkis

    Le président de la commission de la défense au Sénat, Youcef Messar, a réagi à la rencontre du président français Emmanuel Macron avec les harkis, et de son geste à leur encontre, lundi dernier à l’Elysée, indiquant qu’il n’a pas été surpris de voir l’État français « honorer les harkis ».

    En marge du débat sur le Plan d’action du gouvernement exposé hier par le Premier ministre Aïmene Benabderrahme devant les membres du Conseil de la nation, le président de la commission de la défense au Sénat , Youcef Messar a déclaré « je ne suis pas surpris que la France coloniale honore les traîtres qui ont poignardé la révolution algérienne, par leur participation avec l’ennemi dans sa guerre contre les combattants algériens pour l’indépendance de notre pays » .

    Ajoutant que «le geste du président français ne m’étonne pas » il affirme que « ce n’est pas nouveau et une nouveauté» avant d’ajouter que « les harkis ce sont ses alliés et partenaires » et donc, lance-t-il « c’est un acte naturel » entre eux. Il a appelé l’État français et son président Macron « à indemniser les victimes des explosions nucléaires et ceux des massacres commis en Algérie », durant la colonistaion française dans notre pays.

    Pour rappel, lors de la réception par le président français des Harkis, Emmanuel Macron qui s’active pour briguer un second mandat à la tête de la présidence française a reconnu lundi dernier « que la France a manqué à ses devoirs envers les harkis et a annoncé une loi de reconnaissance et de réparation en leur faveur ».

    Sarah O.

    Le Courrier d’Algérie, 22/09/2021

  • Algérie : «Bouteflika? Connais pas!»

    Algérie, Abdelaziz Bouteflika, #Algérie, #Bouteflika,

    par Madjid Khelassi

    Ils étaient si nombreux qu’ils faisaient foule…les courtisans de Bouteflika vivant, valide et pétaradant.

    On pourrait en faire un méga-inventaire avec les ministres, les secrétaires, les laudateurs, les zélateurs, les serviteurs, les profiteurs, les aigres-fins, les opportunistes, et les sous-fifres du système Boutef, qu’on ne pourrait les entasser tous dans un seul registre.

    Suite à son décès, tout le monde pensait qu’on entendrait quelques voix murmurant un hommage, une prière, quelques furtives condoléances, pour celui que ce joli linge appelait Fakhamatou (son excellence).

    Pusillanimité ? Trouille de se faire cataloguer? Ingratitude lyophilisée? Lâcheté d’assumer un passé pas si loin?

    La cohorte des courtisans de Boutef a les chocottes …des ex alliés indignes.

    Djaout disait toujours :« Si tu dis tu meurs, , si tu dis pas tu meurs, alors dis et meurs ».

    Hier à El Allia et ailleurs, les ex profiteurs du système Bouteflika, étaient morts de trouille sans avoir rien dit. Cela pourrait s’intituler : « Bouteflika ? Connais pas !».

    Tellement, tout se fige, dans l’oubli délibéré …des courbettes, des gardes-à-vous , des sourires fabriqués, des postures obséquieuses , des brosses dans le sens du cil, et de l’à plat-ventrisme.

    De par le monde, les politiques, comme les courtisans, assument ad vidam aeternam, leur alliance , leur soutien, leur fidélité, voire leur allégeance à leur leader.

    C’est l’essence même de l’engagement moral dans une entreprise politique quelle qu’elle soit.

    Les ex affidés de Boutef, fragiles de trop de lâcheté et de pusillanimité, furent muets comme des carpes pendant l’intervalle entre sa mort et son enterrement.

    Oublieux qu’ils furent pendant 20 ans sur le même pont que l’ex chef de l’Etat, ils s’effacèrent si hideusement jusqu’à oublier le mode d’emploi…de l’obligé face à son faiseur.

    Ils sont où les ministres, les walis, les cadreurs, les chauffeurs de salles, et les commis- cochers des attelages équestres offerts à Fakhamatouhou, se demande la rue?

    Et si Boutef, n’était qu’une apparition furtive dans la galaxie politique algérienne, faite de piètres bouffons , qui brûlent en une journée, ce qu’ils ont vénéré pendant 20 ans ? On n’est pas loin.

    La Nation, 22/09/2021