Catégorie : Algérie

  • Algérie: Le FFS justifie sa participation aux élections locales

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    La participation du FFS aux élections locales anticipées prévues le 27 novembre prochain, continue d’alimenter la chronique. En effet, cette décision prise, il y a une dizaine de jours, par la plus haute instance du parti, le Conseil national en l’occurrence n’a pas été au goût de certains cadres et militants.

    Sur les réseaux sociaux notamment, la polémique fait rage entre les partisans de cette décision et ses détracteurs. Un débat qui est exacerbé lorsque le frère ennemi le RCD a décidé de boycotter le prochain scrutin local.

    On comprend dès lors mieux pourquoi la direction du plus vieux parti de l’opposition donne l’impression de faire le forcing pour expliquer et surtout pour justifier cette décision de participation en multipliant les sorties sur le terrain et les déclarations médiatiques.

    Le premier Secrétaire national du parti, Youcef Aouichiche est, de ce fait,monté au créneau hier pour dire haut et fort les raisons qui ont conduit son parti à dire oui à l’option de participation.

    « Cette décision a été prise suite à un débat très large au sein de notre structure, notamment le Conseil national du parti, où nous avons décidé à l’unanimité de prendre part à ces élections, et ce, pour trois impératifs qui nous semblent essentiels » a indiqué hier Aiouchiche sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale.

    L’invité de la radio dira ainsi que « nous sommes contre les extrémistes sécessionnistes et ceux qui veulent stigmatiser la Kabylie, instaurer un climat de haine entre les Algériens, et qui à chaque fois, essaient d’instrumentaliser certains événements, tragiques notamment, pour porter atteinte à l’unité de notre pays et à la cohésion du peuple algérien », a-t-il insisté.

    Le premier Secrétaire national du FFS fait clairement allusion au mouvement séparatiste kabyle, le MAK , désormais classé par le gouvernement comme organisation terroriste. Et d’ajouter, sans ambages aucun, que « la participation du FFS aux élections locales est un choix stratégique dicté par nos responsabilités envers la nation ».

    Somme toute, conscient de l’enjeu de cette participation, alors que le pays traversé une des pires crises politique de son histoire, le FFS a voulu , par cette décision, couper l’herbe sous les pieds de tous ceux qui font fi de la stabilité du pays et surtout de son unité.

    Le FFS veut prouver, par cette décision, son indéfectible attachement à l’unité nationale en vue de faire barrage à tous ceux qui ambitionnent de nuire à l’État national. Youcef Aouichiche a justement rappelé, hier, que le FFS est issu du mouvement national.

    Dans ce contexte, il a, de nouveau, appelé à ne pas « céder le terrain à des extrémistes et des aventuriers, qui sont des petites minorités idéologiques et politiques qui veulent imposer des idées et projets politiques qui constituent aujourd’hui un péril et un danger pour la continuité de l’État national ».

    Notons que le FFS n’a pas participé aux élections législatives anticipées du 12 juin dernier. Sur cette question justement et sur le pourquoi de ce changement de cap, trois mois après, Aouichiche a indiqué qu’« étant donné que les institutions locales nous donnent l’opportunité d’être en contact permanent avec les citoyens ». D’où l’option de participation

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi libre, 21/09/2021

  • Un vol TUI sous haute tension en provenance du Maroc

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    Un vol TUI sous haute tension en provenance du Maroc: les passagers très énervés car ils atterissent à Paris au lieu de Bruxelles

    Un vol TUI devait relier Fès et Bruxelles, mais n’a pas pu le faire à cause d’un problème technique. La compagnie aérienne s’est dépêchée d’affréter un autre appareil, sauf que ce dernier ne pouvait pas se poser à Bruxelles et a donc déposé les passagers à Paris. Ceux-ci, qui n’ont pas été correctement informés, ont fait part de leur mécontentement…

    Ce vendredi soir, le vol de TUI Fly qui devait emmener des passagers de Fès à Bruxelles n’a pas décollé à cause d’un petit problème technique. Vu l’heure tardive, la meilleure solution était, selon la compagnie aérienne, de faire venir un avion depuis l’aéroport d’Orly, en France. L’appareil ne pouvant pas atterrir en Belgique, car il n’avait pas les autorisations nécessaires, des navettes avaient été prévues pour faire le trajet entre la capitale française et notre pays.

    Si, du côté de TUI, on explique qu’on a bien envoyé un sms aux voyageurs pour les prévenir qu’il y avait un problème technique avec l’avion et qu’un important retard était attendu, le travail de communication n’a pas été fait du côté de l’aéroport de Fès. Un témoin explique à nos confrères que personne n’était au courant du souci à Fès et que les voyageurs ont donc dû passer la nuit à l’aéroport, sans boire ni manger.

    « Ambiance tendue »

    Le lendemain, le vol a donc finalement bien décollé en direction d’Orly. Mais les passagers n’avaient pas été mis au courant et ont donc été pour le moins surpris d’atterrir en France.

    Selon Het Laatste Nieuws, la tension est alors montée d’un cran une fois l’appareil au sol. Des noms d’oiseaux ont été échangés et certains voyageurs se sont montrés très agressifs et ont refusé de quitter l’appareil. « Il y avait une ambiance tendue à l’intérieur », a confirmé une porte-parole de TUI. Les passagers exigeaient que l’avion reparte vers Bruxelles, ce qui était impossible car il n’avait pas d’autorisation.

    Finalement, après de longues discussions, tous les passagers sont montés dans les bus le samedi, vers 19 heures, pour un trajet de trois heures en direction de Bruxelles, relaient nos confrères de Sudpresse.

    TUI Fly regrette évidemment l’incident et promet une compensation financière aux passagers. Une plainte sera également déposée contre la société chargée d’assister les compagnies aériennes à l’aéroport de Fès.

    À l’image d’AviaPartner à Zaventem, c’est cette société qui doit se charger de tenir informé les passagers en cas de retard, et, le cas échéant, assurer que tout se passe bien pour eux.

    Métrotime, 20/09/21

  • Le Maroc n’a jamais admis que les fennecs avancent

    Le Maroc n’a jamais admis que les fennecs avancent

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    Les Verts, visés par les manœuvres du Makhzen : Belmadi et sa troupe, un acquis à défendre

    En cette période cruciale que traverse la sélection nationale de football qui se prépare avec le plus grand sérieux à se qualifier au Mondial du Qatar après avoir assuré avec brio sa présence à la prochaine CAN du Cameroun, des manœuvres aussi perfides que sournoises émanent des relais du Makhzen qui usent de tous ce qui est en leur pouvoir pour freiner sa belle progression et son invincibilité.

    A ce propos, le manager de l’équipe nationale, Amine Labdi ne croyait pas si bien dire en indiquant que « des complots mesquins sont ourdis au niveau de la CAF pour ternir son image et saborder son aura ».

    S’il a été évasif quant à l’origine de ces manœuvres déstabilisatrices, d’aucuns savent pertinemment que le Maroc qui fait feu de tout bois contre tout ce qui est en rapport avec l’Algérie en est l’instigateur principal pour ne pas dire l’unique.

    C’est clair comme l’eau de roche : Le Makhzen et ses relais n’ont jamais admis que l’Algérie avance. Comme ils n’ont jamais admis que la sélection algérienne de football, menée par Djamel Belmadi, puisse arriver au sommet de l’Afrique. Mais comme dit l’adage, la caravane passe et les chiens aboient…

    Cette tentative de bloquer le chemin des Verts vers la gloire avec des moyens que la morale récuse, ne fera pas de l’ombre à la sélection nationale.

    Le soutien affiché des pouvoirs publics, de la FAF ainsi que des quarante millions d’Algériens fait office du plus grand des encouragements pour Belmadi pour rééditer l’exploit réalisé de haute lutte en Egypte en 2019 et pourquoi pas aller faire de l’ombre aux grandes sélections lors du prochain Mondial du Qatar. Un pays que Belmadi ne connaît que trop bien.

    Au niveau de la Fédération algérienne de football, Belmadi a carte blanche. Le président Charaf Eddine Amara qui lui a tout récemment affiché son soutien inconditionnel sait pertinemment, de par son parcours exemplaire dans la gestion de plusieurs institutions étatiques et son expérience positive lorsqu’il présidait le CRB, que Djamel Belmadi est l’homme de la situation.

    En gérant la FAF avec les moyens de bord et une trésorerie loin d’être florissante, quand on sait que l’argent du sponsoring de l’opérateur de téléphonie Mobilis et les droits TV ont pris tout leur temps pour arriver dans les caisses, Charaf- Eddine Amara est aussi l’homme de la situation pour choyer cette sélection nationale et lui consentir tous les soutiens possibles.

    On se rappelle de la soirée de son intronisation à la tête de la FAF un certain 16 avril 2021 lorsqu’il avait fait la promesse d’accorder une place prépondérante à la diplomatie sportive au sein des institutions footballistiques telles la CAF et la FIFA pour faire entendre la voix de l’Algérie et par ricochet, faire cesser les combines et les manœuvres déstabilisatrices contre l’Algérie. Choses courantes notamment au niveau de la CAF.

    Il est un fait important qu’il serait malsain d’éluder.

    L›arrivée du coach Djamel Belmadi à la tête des Verts a sonné comme un coup de starter annonciateur d’un avenir radieux pour le football algérien après avoir connu plus de bas que de haut.

    Personne ne serait surpris d’ailleurs d’apprendre qu’après le moudjahid Abdelhamid Kermali (rappelez-vous la CAN 1990), Belmadi est le coach qui a donné immensément de joie aux millions d’Algériens, heureux enfin que le football algérien ait retrouvé ses galons.

    C’est ça l’Algérie dont ont rêvé les martyrs et c’est cette Algérie qui devrait encore progresser pour assimiler le pays aux grandes réalisations et aux exploits.

    Enfin, si la noble mission de Djamel Belmadi est de hisser le football algérien au firmament, et celle de Charaf Eddine Amara de mettre à sa disposition tout ce dont la sélection a besoin, la diplomatie algérienne, conduite par le brillant diplomate Ramtane Lamamra , surnommé « le bourreau du Makhzen », a la patriotique charge de protéger, et de concourir avec la FAF afin que de pareilles manœuvres sournoises, concoctées dans les travées de la CAF ne viennent inhiber la belle avancée du football algérien.

    Ferhat Zafane

  • Algérie: L’ANP demeurera consciente des défis et des risques…

    Algérie: L’ANP demeurera consciente des défis et des risques…

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    Le Haut commandement de l’ANP a toujours mis en garde contre les tensions et l’instabilité qui règnent dans la région, avertissant que l’Algérie reste confrontée à de nombreux défis et enjeux aux plans militaire et sécuritaire qui nécessitent la cohésion, la solidarité et l’unité dans le but d’une mobilisation de tous à l’égard de ces menaces.

    Dans ce contexte, d’aucuns ont été interpellés à cesser de recourir aux gesticulations, aux mystifications et à l’exagération, dans le but de provoquer des crises, de falsifier la réalité à tous les niveaux. Combien il est impératif de mettre sa montre à l’heure, d’abandonner certains rêves illusoires qui sont et resteront dans les annales de l’opposition et des ennemis de la Patrie un crédit des plus iniques et des plus odieux.

    L’offensive de  » charme  » déployée à présent en direction de la Kabylie semble avoir été bien préparée dans les coulisses et les laboratoires étrangers, ceux du Maroc et d’Israël en particulier. Ceux qui se sont subitement focalisés sur cette région partie prenante de l’Algérie, n’appartiennent-ils pas à l’aile qui lie et tire des lances contre l’Etat, ses institutions dont l’ANP, la cohésion nationale, ceux qui n’ont rien appris mais aussi qui n’ont rien oublié de leur attitude subversive ? Et puis, pour faire  » bonne mesure « , ce monde qui se tient en marge des grandes préoccupations de l’heure aux plans politique, économique et social s’est fait  » colorer « .

    De faux démocrates, des partis sans ancrage dans la société et, bien sûr des islamo-politiques se mettent en marche à l’image de ce qui s’est passé à l’Assemblée populaire nationale (APN) lors de l’adoption du Plan d’action du gouvernement avec le refus des députés du MSP de voter ce plan gouvernemental, le boycott par le RCD des prochaines élections locales (APC-APW).

    Un camp toujours à l’affût et à la recherche d’une fissure pour provoquer le  » printemps arabe  » cher aux partis de la mouvance islamiste. Pour le citoyen apolitique, c’est un ramassis politicien et de mauvaises fréquentations qui ne convainquent personne, tant leurs animateurs se mouillent publiquement pour détruire les piliers sur lesquels repose l’unité nationale.

    Les arguties avancées pèsent peu devant l’éveil de la société algérienne, devant la détermination de l’ANP et les autres services de sécurité à faire face à toutes les manœuvres de déstabilisation et à une certaine subversion politique. Cela dit, pour le Haut commandement de l’ANP, paix sociale, stabilité et développement du pays impliquent nécessairement que des réponses cohérentes soient apportées aux problèmes nombreux et complexes que connaît et subit le pays.

    En clair, cela exige que la classe politique, en général s’écarte un tant soit peu des slogans éculés, des querelles byzantines, des procès d’intention et de l’invective violente pour envisager en profondeur des remèdes à ces défis et à ces enjeux dans la tranquillité et la sérénité politique servant l’intérêt suprême de la Nation. N’est-il pas opportun de rappeler, ici, que le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune s’est toujours imprégné dans le cadre de l’apaisement politique dans le sens du dialogue, à travers lequel aucune formation politique ou personnalité nationale ne peut être exclue mais aussi que, parmi ce dialogue, aucune des parties prenantes n’est exclusivement détentrice de la vérité absolue, pas plus qu’une partie ne peut être exclue de l’indispensable réflexion commune autour des questions fondamentales qui engagent l’avenir de la nation.

    Ce dialogue inscrit dans les préoccupations même du chef de l’Etat, montre, à l’évidence, qu’au-delà des divergences secondaires et marginales et de différences d’appréciations, l’intérêt national et les menaces qui pèsent sur le pays commandent la plus grande complémentarité et la conjugaison des efforts et des effets pour une prise en charge des véritables problèmes sécuritaires, politiques, économiques et sociaux, particulièrement à cette période difficile que traverse une démocratie toujours en gestation, fragile et menacée par les impatiences des uns et l’attardement des autres…

    A ce propos, il est juste de rappeler la position constante du Haut commandement de l’ANP à l’égard de tous ces défis et enjeux du moment, rappelant que malgré les tentatives de certains, qui ont le reflet d’ambitions personnelles nourries d’idées totalement étrangères à l’Histoire, à la géographie et la réalité de la nation algérienne, des idées véhiculant des aspirations qui, avec le temps, se sont transformées en rêves illusoires qu’ils cherchent à concrétiser par procuration, l’ANP demeurera consciente des défis et des risques, attachée à l’accomplissement de ses missions dans le respect des lois et des règlements de la République.

    De même, la conjoncture qui prévaut dans notre environnement immédiat, notamment aux frontières ouest du pays, impose l’unité, la conjonction des efforts, le rejet de la division et de faire prévaloir l’intérêt supérieur de la nation au détriment des ambitions politiques personnelles, des intérêts étroits.
    B. C.

    Le Maghreb, 21/09/2021

  • Algérie: Bouteflika, grandeur et décadence.

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    L’ex président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été inhumé hier au cimetière d’El Alia comme s’il était un simple citoyen ou presque.

    Son successeur, Abdelmadjid Tebboune lui a certes offert des funérailles officielles en décidant même de mettre le drapeau national en berne pendant trois jours et dans tout le pays, mais cela n’a pas vraiment donné la dimension émotionnelle qui aurait sied à l’événement.

    Malgré la présence du chef de l’Etat, du chef de l’état-major de l’ANP et les hauts responsables, les funérailles de Bouteflika avaient mis dans l’embarras beaucoup de monde. La discrétion qui a entouré la cérémonie d’inhumation en dit long sur cette gêne officielle de « gérer » un évènement qui, au delà de sa dimension humaine, soulève des passions parfois vengeresses et démesurées.

    Abdelaziz Bouteflika n’a, malheureusement pour lui, pas su capitaliser ses vingt ans de pouvoir, du moins durant les deux premiers mandats où il jouissait de toutes ses capacités physiques. Sa détermination à refuser d’être un ¾ de président a été battue en brèche dès ses premiers soucis de santé. Affaibli, il a perdu le contrôle des affaires au profit de ceux qui allaient s’adonner à la grande corruption et à la délinquance économique.

    Décidemment, elle est loin sa présidence historique de la 29eme session de l’Assemblée générale des Nations unis en 1974, et sa décision de faire sortir les représentants du régime de l’apartheid sud africain des travaux, ou encore de faire monter à la tribune le vaillant Yasser Arafat… Ce Bouteflika là, qui menait à la baguette la diplomatie algérienne, avait un grand capital symbolique qu’on l’aime ou pas.

    Ironie du sort, cet homme qui aura marqué la transition en Algérie entre le terrorisme ravageur et la reconstruction du pays via son retour dans le concert des nations, à très mal fini son long règne. Les Algériens ne retiennent désormais presque rien de ce qu’était ce moudjahid et ce brillant diplomate. Son attachement maladif au pouvoir l’avait tellement aveuglé qu’il a dilapidé tout le capital sympathie que son passage lumineux aux affaires étrangères lui avait donné.

    Indépendamment de ce que l’on pourrait penser de cet homme ombrageux et de son bilan, il est tout de même triste qu’il finisse comme cela. On a beau transporté sa dépouille à bord d’un char orné de fleurs de la garde républicaine, le peuple qui pleure ses leaders charismatiques décédés n’était pas là hier. L’ambiance hier au cimetière d’El Alia, était véritablement celle de la mort. Au propre comme au figuré.

    Abdelaziz Bouteflika au verbe haut et au geste ample, qui soulevait des foules jusqu’au délire, a été inhumé dans un incroyable silence. Il a assurément mal fini bon gré mal gré. Il était écrit qu’il allait être balayé par l’insurrection populaire du 22 février 2019 durant laquelle plus de 20 millions d’Algériens étaient sortis dans les rues de toutes les villes du pays pour lui dire stop à l’humiliation d’un cinquième mandat.

    Bouteflika si fier et si soucieux de s’offrir des funérailles dignes des grands leaders du monde à la manière de Boumediene, aura finalement rejoint sa dernière demeure presque dans l’anonymat. Même la télévision publique n’a pas retransmis l’événement ! Signe qu’on veuille sauver la face. Des funérailles officielles certes, mais sans les fleurs et les youyous…

    En 2021, le cadavre de Bouteflika est, en quelques heures, devenu encombrant y compris pour le président Tebboune qui aura eu la lucidité de lui offrir plus qu’il ne mérite à savoir des funérailles présidentielles et la mise en berne du drapeau national. Pour le reste, Bouteflika subit, à son corps défendant, la loi sans pitié de la décadence après avoir profité jusqu’à l’overdose de la grandeur, deux décennies durant.

    Puisse cette fin tragique d’un homme qui a « réussi » le consensus contre lui, servir d’exemple à ne pas suivre à ceux qui auront la mauvaise idée de tourner le dos à leur peuple en succombant à l’ivresse du pouvoir.

    Par Imane B.

    L’Est Républicain, 20/09/2021

  • Algérie: Nouvelle baisse du dinar face au dollar

    Algérie: Nouvelle baisse du dinar face au dollar

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    La monnaie nationale, dinar, a enregistré une nouvelle baisse face à la monnaie américaine dollar. Selon les cotations officielles publiées sur le site de la Banque d’Algérie et valable pour la période du 20 au 22 septembre courant, le dollar américain s’échange à 136,90 dinars.

    Selon les cotations de la Banque d’Algérie d’il y a une quinzaine de jours, le dollar américain s’échangeait à 136,09 dinars. A noter que la Loi des finances complémentaire (LFC) 2021 prévoit une poursuite de la dépréciation du dinar cette année face au dollar américain, pour atteindre 142,20 dinars pour 1 dollar US.

    Pour ce qui est de l’euro, celui-ci a enregistré un léger recul face au dinar. Selon les dernières cotations disponibles sur le site de la Banque d’Algérie, la monnaie unique européenne s’échange à 160,34 dinars, alors qu’elle s’échangeait à 161,69 dinars, il y a une quinzaine de jours.

    En 2020, le marché des changes s’est caractérisé par une dépréciation du dinar par rapport au dollar de 5,9% et par rapport à l’Euro de 7,7%. Le dinar s’est échangé, en moyenne annuelle l’année passée, à 126,82 DA pour un dollar US et à 144,85 DA pour un Euro, contre, respectivement, 119,36 DA/$US et 133,71 DA/Euro, en moyenne annuelle en 2019.

    En fin de période (31 décembre 2020), le dinar s’est échangé à 132,13 DA pour un dollar US et à 162,4 DA pour un Euro.

    Lemaghreb.dz, 21/09/2021

  • Algérie: Bouteflika, un président qui n’était pas près de ses sous

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    La disparition, vendredi dernier, de l’ancien président algérien déchu, Abdelaziz Bouteflika, interpelle autant sur son legs politique qu’économique. Dans une Algérie ouverte à toutes les incertitudes, il n’était pas connu pour être un président qui tenait bien ses comptes !

    A la sortie des années dites de la décennie noire, le tableau de bord économique de l’Algérie affichait peu reluisant : le revenu par habitant avait baissé de près du tiers au cours de la décennie, le taux de chômage pointait à 30 %, un taux de croissance moyen d’à peine 1,9 % par an, tandis que des milliers d’entreprises et d’usines avait mis la clé sous la porte, avec des services et des infrastructures publics lourdement détériorés. Par ailleurs, la dette publique était élevée. Puis arrive au pouvoir un certain Abdelaziz Bouteflika…

    De 1999 à 2006, une économie d’inspiration libérale

    D’emblée, Bouteflika annonce la couleur économique de son premier quinquennat avec le choix d’un Premier ministre, Ahmed Benbitour, aux penchants économiques bien connus de tous, mais dont la collaboration avec l’autre tête de l’exécutif atteint rapidement ses limites, l’amenant à jeter l’éponge au bout d’une année, replacé dans la foulée par son futur adversaire, Ali Benflis.

    Au-delà du packaging de « l’homme providentiel », dont le pouvoir de l’époque avait usé lors de la campagne électorale de 1999, le nouveau président voulait incarner la figure de l’État développeur et de l’État providence. Pour cela, il misait sur une politique d’ouverture, qu’il s’en est allé défendre à Paris dès l’an 2000. Devant un parterre de journalistes, le défunt président disait vouloir inculquer au peuple algérien ce qu’était une « économie de marché », une culture que, selon lui, les algériens n’avaient pas, et qui risquait de conduire le pays vers une « économie de bazar ».

    Grâce à une première phase d’amélioration de la conjoncture pétrolière mondiale, l’ouverture économique des années 2000 sous Bouteflika, passait par un relâchement progressif de la contrainte budgétaire et « autorisait l’adoption d’une politique de relance d’inspiration keynésienne », selon Mihoub Mezouaghi,’économiste et ancien directeur de l’Agence Française de Développement (AFD). L’Algérie entrait alors dans une période de « new deal », basée essentiellement sur le développement des infrastructures de transport, de télécommunications, d’éducation et de santé. Une politique qui conduit l’État à exercer un premier choc permanent de dépense publique, via un un plan de soutien à la relance économique (2001-2004) doté de 7 milliards de dollars, auquel succédait un plan de soutien à la croissance (2005-2009) de 50 milliards de dollars.

    Ainsi, les chantiers prioritaires de Bouteflika vont de la construction de barrages, la restructuration des établissements publics, le financement de contrats de services avec des opérateurs étrangers (BOT, PPP ou autres), au programme de 3 millions de logements, le développement des infrastructures de transport (réseaux routiers et ferroviaires, équipements, etc), en passant par la relance des IDE et l’amélioration des structures de revenu et la réduction des inégalités.

    D’autre part, les connexions avec les milieux d’affaires et les bailleurs de fonds, notamment français, voyant en l’Algérie de Bouteflika le nouvel eldorado maghrébin du business. De nouvelles configurations se créent et favorisent les apports en capitaux propres, pour soutenir les investissements. Plus tard, l’émergence quasi « ex-nihilo » du groupe Khalifa va donner naissance à l’un des plus gros scandale financier des l’ère Bouteflika.

    Sur le plan institutionnel, l’Algérie relance le dialogue économique et politique avec l’Union européenne (UE), qui aboutit en 2002 à la signature d’un accord d’association prévoyant la mise en place d’un libre-échange bilatéral, et reprend la reprise des négociations d’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), entamées au siècle dernier.

    Ce tournant « libérale » est ponctué en 2005 par une des lois les plus contestées de l’ère Bouteflika, celles sur les hydrocarbures. Afin d’attirer les majors étrangères vers les gisements de pétrole et de gaz, l’Algérie se dote d’outils juridiques offrant des avantages fiscaux et contractuels aux grandes multinationales. Celle-ci vaudra à Bouteflika son premier « gros » couac économique. Le président est alors accusé de vouloir « brader » les richesses du sol algérien aux étrangers.

    A la sortie des années dites de la décennie noire, le tableau de bord économique de l’Algérie affichait peu reluisant : le revenu par habitant avait baissé de près du tiers au cours de la décennie, le taux de chômage pointait à 30 %, un taux de croissance moyen d’à peine 1,9 % par an, tandis que des milliers d’entreprises et d’usines avaient mis la clé sous la porte, avec des services et des infrastructures publics lourdement détériorés. Par ailleurs, la dette publique était élevée. Puis arrive au pouvoir un certain Abdelaziz Bouteflika…

    De 2006 à 2014…L’Algérie « Monopoly », le tout import et les fameux 1000 milliards de dollars

    De l’avis de plusieurs experts, 2006 est l’année où les premiers signaux faibles des futures déboires économiques de l’Algérie sont apparus. Le premier chapitre du long feuilleton de la maladie du président venait d’avoir lieu, menant directement à un changement dans le rapport de force des tenants du pouvoir à cette période. Un certain Said Bouteflika prend en effet plus de relief et autour de lui va se constituer le nouveau noyau dur qui contrôlera le business.

    La loi sur les hydrocarbures est de nouveau amendée en 2006, pour réhabiliter la Sonatrach dans un contrat de partage de la production plus favorable. Officiellement, les amendements proposés pour quelques dispositions « visent à rationaliser l’exploitation des ressources en hydrocarbures afin de répondre d’une part aux besoins induits par le développement national et de préserver d’autre part les richesses naturelles de notre pays au profit des générations futures ».

    En parallèle, les revenus du pétrole sont au plus haut. Entre 2007 et 2014, il pleut des « dollars » sur l’Algérie de Bouteflika qui baigne dans le pétrole. Le président dépense beaucoup et s’entoure mal. L’action des gouvernements successifs (Ouyahia-Belkhadem-Sellal) n’a aucune incidence ou presque sur la politique économique du pays. Ils se contentent « d’appliquer le programme du président ». Et Alors que la lutte des clans pour le partage du pouvoir est à son comble, la théorie du « ruissellement économique » prend déjà du plomb dans l’aile, mais est plus au moins utilisée pour acheter la paix sociale et sécuriser les différents scrutins électoraux. Il faut dire que le niveau très appréciable des réserves de change le permet.

    L’évolution au cours de l’année 2006 des principaux indicateurs de la balance des paiements extérieurs s’inscrit dans la tendance d’amélioration soutenue en la matière depuis l’année 2000. Selon la Banque d’Algérie, cette année marque également un niveau record de l’excédent des paiements courants relativement au PIB. Mais cette conjoncture restera déterminée par la bonne étoile qui accompagne le baril de pétrole tout au long des ces années. Les exportations des hydrocarbures ont atteint
    un montant de 53,61 milliards de dollars en 2006, en progression de 17,6 % par rapport à l’année 2005. Les exportations hors-hydrocarbures demeurent insignifiantes (1,13 milliard de dollars) en 2006.

    La santé financière de l’Algérie suggère au gouvernement algérien de ne plus surseoir au paiement de ses dettes. Il engage entre 2004 et 2006 une opération de désendettement sans précédent d’un montant de 16 milliards de dollars (principal et intérêts). L’Algérie, qui a versé à ses créanciers près de 118 milliards de dollars de dettes sur la période 1985-2005, devient alors l’un des pays les moins endettés au monde, avec une dette n’excédant pas les 2% de son PIB en 2011.

    Par ailleurs, la république des pétrodollars ouvre l’appétit aux pseudos patrons, qui grâce aux liens tissées avec Said Bouteflika, commencent à peser de tout leur poids au sein du sérail. Cette période consacre la politique du « tout import » qui est érigée au rang de modèle économique. Les importations de biens, en dépit de mesures protectionnistes appliquées aux biens les plus sensibles (produits alimentaires, médicaments) ont presque doublé entre 2006 et 2009, passant de 21 à 39 milliards de dollars, contre seulement 9 milliards de dollars en 2000. En 2006, elles augmentent de 4,1 % et atteignent un montant de 20,68 milliards de dollars, contre une croissance de 10,6 % en 2005.

    Dans le même temps, les transferts de devises à l’étranger, liés au rapatriement des bénéfices et royalties des sociétés étrangères, sont estimés à plus de 50 milliards de dollars entre 2001 et 2008, et à près de 9 milliards de dollars en 2009, soit près de quatre fois les flux annuels d’investissement étrangers. C’est le début d’une longue décennie de sortie massive de capitaux à travers une fuite à l’importation et des investissements en portefeuille au détriment des investissements productifs. Ce constat est cristallisé par un chiffre : A la fin de cette période, le secteur industriel ne représentait plus que 5 % du PIB contre près de 10 % en 2000.

    Maghreb Emergent, 19/09/2021

  • Un Stewart d’Air Algérie renvoyé

    Un Stewart d’Air Algérie renvoyé

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    Un Stewart d’Air Algérie renvoyé – Suite à son arrestation en France

    Par : LARBI SIDALI

    La direction de la compagnie aérienne Air Algérie a entamé des mesures administratives et conservatoires à l’encontre d’un membre de son personnel navigant commercial ( Stewart) après qu’il a été arrêté samedi dernier par les services de sécurité français pour détention de substance prohibée.

    Dans ce contexte et selon un communiqué émanant hier de la direction d’air Algérie, un membre du personnel navigant commercial PNC du vol AH 1123 assurant la liaison Paris – Constantine a été appréhendé le samedi 18/09/2021 par les services de sécurité de l’aéroport de Paris Orly suite à la découverte en sa possession d’une substance prohibée.

    La même source a ajouté que de ce fait la direction du pavillon national a appliqué les mesures prévues par son règlement intérieur à l’encontre du mis en cause. Le communiqué cite en effet un arrêt de vol et une suspension de la relation de travail.

    Par ailleurs, Air Algérie se réserve le droit de se constituer partie civile dans cette affaire, conclut le communiqué.

    Le Chiffre d’affaires, 20/09/2021

  • Algérie: Said Bouteflika a refusé d’assister aux funérailles de son frère

    Algérie: Said Bouteflika a refusé d’assister aux funérailles de son frère

    Algérie, Saïd Bouteflika, Abdelaziz Bouteflika, #Algérie,

    DIA-19 septembre 2021: Said Bouteflika, actuellement incarcéré pour des affaires de corruption, a refusé d’assister à l’enterrement de son frère, l’ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

    Il a toutefois été autorisé de se rendre au domicile mortuaire pour assister à la veillée funèbre.

    Il est resté une heure avec les membres de sa famille avant de retourner en prison.

    Said Bouteflika a refusé d’assister à l’enterrement pour probablement éviter de rencontrer ou de croiser d’anciens hauts responsables qui travaillaient sous l’autorité de son frère.

    Il a également voulu éviter ce qui était arrivé à Ahmed Ouyahia, lequel avait assisté à l’enterrement de son frère avec les menottes à la main.

    Autant de raisons qui ont certainement dissuadé Said Bouteflika à se rendre au cimetière d’El Alia.

    Amir Hani

    Dernières Infor d’Algérie, 19/09/2021

  • Algérie/ Affaire Tahar: Khawa Noureddine Bedoui inculpé

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    par Abla Chérif

    Le traitement des affaires de corruption se poursuit à un rythme rapide. Les devants de la scène sont occupés par des procès très attendus et les instructions se mènent y compris de nuit ou durant le week-end au tribunal de Sidi-M’hamed.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – La justice algérienne est résolue à clôturer la quarantaine de dossiers de corruptions en suspens durant l’année en cours, et l’étude de toutes ces affaires donne naturellement lieu à une lourde charge de travail, commentent des avocats à la sortie du tribunal de Sidi-M’hamed où de nouveaux visages ont fait leur apparition ce dimanche.

    Noureddine Bedoui se trouve au cinquième étage depuis la matinée. Son passage au niveau du pôle pénal spécialisé est attendu depuis le transfert de son dossier, il y a deux mois, par les services chargés d’enquêter sur sa gestion durant son mandat de wali à Constantine. Des informations dignes de foi affirment que la convocation dont il a fait l’objet pour une comparution ce dimanche, n’a pas de lien avec cette affaire.

    L’ancien premier ministre a été en fait convoqué pour être entendu dans le cadre de l’instruction menée dans l’affaire Tahar Khawa. L’ex-ministre chargé des Relations avec le parlement a été placé sous mandat de dépôt, dans la nuit allant du 17 au 18 juin dernier, après avoir été frappé d’ISTN (Interdiction de sortie du territoire national) durant dix-sept mois. Les raisons pour lesquelles Tahar Khawa fait l’objet de poursuites judiciaires n’ont fait l’objet d’aucune communication officielle.

    Des sources proches de ces dossiers laissent entendre que ses relations avec l’ancien ministre de la Justice et garde des sceaux, Tayeb Louh, sont scrutées scrupuleusement. Le nom de Noureddine Bedoui est apparu dans la liste des personnes inculpées dans cette même affaire. L’ancien chef du gouvernement a, cependant, quitté le tribunal sans être auditionné hier, a-t-on appris en fin de journée. Sa comparution a été renvoyée dans quinze jours «car les juges sont surchargés», nous dit-on.

    L’on sait aussi que deux autres anciennes personnalités ont été aussi convoquées et auditionnées hier encore par des magistrats du pôle pénal spécialisé. Il s’agit de Mohamed Loukal, ex-P-dg de la BEA et Hocine Ouadah, ex-wali de Constantine. Le premier est cité dans l’affaire des frères Kouninef. Il fait partie de la fameuse liste des dix-sept personnalités ciblées par une enquête judiciaire portant sur les avantages octroyés à la KOUGC (l’entreprise des Kouninef).

    En raison de la complexité de cette affaire, la justice a pris la décision de scinder le dossier en deux. Les trois frères Kouninef ont été jugés et définitivement condamnés en janvier dernier. Les dix anciennes personnalités feront quant à elles, l’objet d’un autre procès.

    Hocine Ouadah fait, quant à lui, partie des trois anciens walis de Constantine dans la tourmente. Avec Noureddine Bedoui et Abdelmalek Boudiaf, il est ciblé par une enquête déclenchée il y a plusieurs mois pour faire la lumière sur plusieurs irrégularités constatées dans l’octroi de marchés. Durant l’été 2020, un communiqué émanant de la justice informait l’opinion que Hocine Ouadah faisait aussi partie des personnes poursuivies dans l’affaire de l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT). C’est d’ailleurs sur ce dossier qu’il a été entendu hier au tribunal de Sidi-M’hamed.

    La même source faisait également savoir que des poursuites judiciaires avaient été engagées à l’encontre de l’ancien ministre des Ressources en eau, Salim Saâdi, de Abdelmalek Sellal, et d’anciens walis de Béjaïa et de Tizi-Ouzou.

    A. C.

    Le Soir d’Algérie, 20/09/2021