Catégorie : Algérie
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L’Algérie demande la tête d’Omar Hilale
ALGER – Le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a condamné « énergiquement », dans une déclaration vendredi, « une dérive particulièrement dangereuse » de la représentation diplomatique marocaine à New York, qui a distribué, récemment, au pays membres du Mouvement des Non-Alignés une note officielle dont laquelle le Maroc soutient publiquement et explicitement un prétendu « droit à l’autodétermination du peuple kabyle ».
https://www.aps.dz/algerie/125001-l-algerie-condamne-le-soutien-d-une-representation-diplomatique-marocaine-a-un-pretendu-droit-a-l-autodetermination-du-peuple-kabyle -
Wikileaks: Quand les officiels marocains parlent de l’Algérie
Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Arabie Saoudite, Iran,
Le journal espagnol El Pais, qui rapporte le câble en question, indique que «les forces armées marocaines sont toujours éclaboussées par la corruption, l’inefficience bureaucratique, leur bas niveau d’éducation, certains de leurs soldats courent le risque de tomber dans le radicalisme, elles sont politiquement marginalisées et le gros de leurs effectifs est déployé au Sahara occidental».
WikiLeaks continue de faire tanguer les relations internationales à travers ses câbles dévoilant des documents secrets de la diplomatie américaine. Le Maroc a eu droit lui aussi à sa douche froide. A travers 29 câbles rendus publics par le très controversé site «d’information» WikiLeaks, l’armée marocaine, la lutte antiterroriste, le conflit du Sahara occidental et le dossier du nucléaire algérien ont figuré sur les comptes rendus des diplomates américains à Rabat entre 2005 et 2009. Dans une correspondance classée «secrète» datée du 26 novembre 2006, l’ambassadeur américain en poste à Rabat a mis en évidence que les responsables marocains affichent leur entière adhésion à l’interdiction aux Iraniens d’avoir l’arme nucléaire.
Le secrétaire général du ministère marocain des Affaires étrangères, Omar Hilal, soulignait à son interlocuteur américain qu’«un Iran doté de l’arme nucléaire serait un désastre pour la région et spécialement pour le Maroc. Cela donnera court à une course à l’armement dans la région et accélérera la poursuite d’un programme nucléaire militaire algérien similaire». Le secrétaire général des Affaires étrangères marocain poursuivra ses «commentaires» en soulignant à ses interlocuteurs américains que le Maroc est inquiet du «manque de transparence entourant le programme de recherche nucléaire chez ses voisins, et notamment en Algérie». Et de préciser que «si l’Iran réussit son programme dans les dix ans, d’autres pays du Moyen-Orient auront la bombe et les Algériens suivront peu après». Et à Omar Hilal de continuer en invitant la communauté internationale à empêcher le projet iranien en usant de «tous les moyens».
Dans un câble daté de l’année 2009, il est souligné le rôle joué par l’Arabie Saoudite afin d’amener le Maroc à couper ses relations avec l’Iran en contrepartie d’un bon approvisionnement en pétrole. Dans des discussions entre diplomates américains et responsables marocains, la coopération de l’Algérie dans la lutte antiterroriste est aussi évoquée. «La coopération avec les Algériens est irrégulière», indique Abdellatif Hamouchi, directeur général pour la surveillance du territoire marocain à l’adresse de l’assistante du président américain pour la sécurité intérieure et l’antiterrorisme, Frances Fragos Townsend. Et à Yassine Mansouri, chef de la direction générale des études et de la documentation (service de contre-espionnage) d’ajouter : «Parfois ils nous fournissent de très bonnes informations et parfois c’est l’impasse. Ce sont des partenaires difficiles», est-il souligné dans une note datée de juillet 2007.
Plus encore, dans une autre note, le directeur général des affaires étrangères Youssef Amrani a «suggéré que l’émergence d’AQMI était principalement due aux échecs du gouvernement algérien». Ce à quoi un diplomate américain aurait répondu que «le GSPC a été forcé de s’associer avec AQMI parce que le gouvernement algérien a réussi à le marginaliser».
Les plans d’urgence de l’armée marocaine
Les responsables marocains rejettent en outre la responsabilité sur leurs homologues algériens de faire barrière à toute tentative de rapprochement entre les deux pays. Dans la note du 31 juillet 2007, Fouad Ali Himma, adjoint du ministre de l’Intérieur, souligne, après un voyage effectué à Alger, que «les efforts marocains répétés pour réduire le fossé diplomatique ont été rejetés. Nous avons dit aux Algériens que le Maroc était prêt à rouvrir sa frontière et à prendre d’autres mesures pour rétablir la confiance, mais les Algériens ne nous ont jamais dit ce qu’ils voulaient». Ceci en mettant cette réponse sur le compte de la différence de générations et de mentalité entre les dirigeants des deux pays.Les câbles WikiLeaks se sont intéressés aussi à l’armée marocaine, dépeinte comme une institution en proie à la corruption et dont les hauts gradés ayant dépassé l’âge de la retraite refusent de céder leur place à la jeune génération. Le journal espagnol El Pais, qui rapporte le câble en question, indique que «les forces armées marocaines sont toujours éclaboussées par la corruption, l’inefficience bureaucratique, leur bas niveau d’éducation, certains de leurs soldats courent le risque de tomber dans le radicalisme, elles sont politiquement marginalisées et le gros de leurs effectifs est déployé au Sahara occidental». C’est un rapport de neuf feuillets que l’ambassadeur américain Thomas Riley élabore en août 2008 sur l’armée marocaine.
Comptant 218 000 hommes, dont 70% déployés dans les territoires occupés du Sahara occidental, l’armée marocaine est principalement préoccupée de «contrecarrer toute menace de guerre venant d’Algérie». Le document «secret» précise que cette armée possède des plans d’urgence et s’entraîne en faisant des simulations pour contrer toute attaque algérienne. Le rapport américain indique que nonobstant cette crainte, l’armée marocaine n’a pas déployé de troupes le long de la frontière avec l’Algérie. Les militaires seraient stationnés à des centaines de kilomètres de cette même frontière. Les Américains estiment quant à eux que malgré le froid qui caractérise les relations entre le Maroc et l’Algérie, la crainte de voir une attaque imminente de la part de l’Algérie n’est pas justifiée. Et de noter que dans le cas où une velléité d’attaque se faisait sentir, elle se fera à travers le Front Polisario.
Le document, qui fait office de radiographie de l’armée marocaine, fait par ailleurs état d’une méfiance existant entre le palais royal et l’institution militaire. Une méfiance héritée des deux coups d’Etat avortés ayant eu lieu dans les années 1970. Les documents de WikiLeaks rendent aussi public un télégramme émis par le consulat américain de Casablanca dénonçant les «pressions exercées par l’entourage du roi du Maroc pour solliciter des pots-de-vin dans le domaine de l’immobilier».
Source: El Watan, 04/12/2010 -
L’Algérie opterait pour le blé russe
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En ce mardi13 octobre 2021, le journal français Le Point “la France se comporte encore comme si elle était un empire. Mais pour l’Algérie, elle n’est qu’un pays comme un autre. Si elle veut investir, elle doit dorénavant faire la queue, comme tout le monde ! » et d’ajouter « On verra quand vous aurez besoin d’acheter du blé” une menace dissimulée à l’adresse de l’Algérie, sur une éventuelle représailles à l’égard d’Alger, qui a déjà annoncé la couleur par son président Abdelmadjid Tebboune qui révèlera que l’Algérie compte revoir sa coopération politique et économique avec Paris, privilégiant d’autres partenaires comme l’Italie l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne, et bien entendu la Chine et la Russie.
Cette dernière serait la mieux lotie de la stratégie algérienne en matière d’importation du blé, pour éviter à l’Algérie d’être otage du diktat français et de renforcer ses liens commerciaux et économiques avec ses partenaires stratégiques, mieux indiqués que les pays qui utilisent la surenchère et travaillent à contre-courant des principes du pays des 5,6 millions de martyrs.
L’Algérie se tournerait vers le blé russe
Ainsi, d’après des médias russes, l’autorité russe de contrôle Rospotrip Nadzor, la Russie compte augmenter le volume de ses exportations de blé vers l’Algérie.
Moscou, l’un les plus grands producteurs de blé au monde va envoyer à l’Algérie une deuxième cargaison. le première, rappelons le, a été envoyée au mois de juin dernier seulement.L’Algérie qui importait son blé de la France et de l’Allemagne principalement, est entrain de changer de fusil d’épaule. alors que le paysage politique et géostratégique mondial connait une accélération et les chamboulements, l’Algérie semble se pencher de plus en plus dans sa politique d’importation de blé pour le géant russe.
Il convient de rappeler, que la Russie n’a pas exporté de blé à l’Algérie depuis 2016. sachant qu’en juin dernier, elle envoie pour la première fois depuis 5 ans, 28.000 tonnes. cette cargaison a été chargée dans l’un les ports de le mer noire. suite à cette première, voilà que la Russie s’apprête de nouveau à approvisionner l’Algérie avec cette denrée vitale.
La Russie, annonce qu’elle a envoyé une deuxième cargaison dépassant les 30 000 tonnes de blé vers l’Algérie. « pas moins de 7 millions de tonnes par an » serait le capacité d’importation de blé de l’Algérie,indique l’Autorité russe de contrôle agricole «Rospotrip Nadzor». La Russie est l’un les plus grands exportateurs de blé au monde.
L’arme économique
Pour de nombreux observateurs, l’Algérie brandit aujourd’hui, l’arme économique à l’égard de Paris, en encourageant en premier lieu la production nationale, diminuer les importations, synonymes de surfacturations et de transfert de devises vers l’étranger, en particulier vers la France, premier bénéficiaire.Dans sa dernière entrevue avec la presse algérienne, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune était catégorique, en annonçant la révision de ses relations avec la France, pour répondre aux provocations du président français Emmanuel Macron
Algérie54, 14/10/2021
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Exportation du gaz via Medgaz : L’Algérie techniquement capable d’assurer
L’Algérie est capable, sur le plan technique, de garantir, dès ce lundi, la totalité de ses livraisons gazières vers l’Espagne via le gazoduc Medgaz et les méthaniers, après la décision du non renouvellement du contrat du GME, reliant les deux pays via le Maroc, qui a expiré dimanche à minuit, a indiqué l’expert énergétique et ancien ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar.
«Le Medgaz peut prendre en charge toutes les livraisons grâce au renforcement prévu des capacités à 10,5 milliards de m3 par an, mais en compensant le différentiel par des livraisons en GNL», a souligné M. Attar dans un entretien à l’APS.
En effet, le Gazoduc Maghreb-Europe (GME) avait une capacité d’environ 13 milliards de mètres cubes (m3) par an. Mais depuis quelques années, il était exploité avec un volume annuel qui ne dépassait pas les 4 à 6 milliards de m3/an, tandis que Medgaz acheminait 8,5 milliards de m3 par an.
Ces volumes de gaz, en dehors des fournitures au Maroc d’environ 600 à 800 millions de m3 par an, étaient acheminés aux marchés espagnol et portugais.
L’expert rassure ainsi sur la capacité de la partie algérienne à prendre en charge toutes ces quantités, à travers Medgaz et en recourant aux GNL.
«C’est ce que les autorités algériennes ont déclaré pour rassurer les marchés espagnol et portugais et il n’y a aucune raison d’en douter», a-t-il indiqué.
M. Attar souligne, dans ce sens, que Sonatrach et ses clients étaient «certainement» en train de travailler sur des solutions pour faire face aux défis relatifs à l’augmentation de la demande en hiver qui pourrait dépasser les capacités journalières du Medgaz, et à la disponibilité des méthaniers nécessaires pour le GNL et celle de capacités de regazéification sur les côtes espagnoles.
Toutefois, Sonatrach doit, à moyen et long terme, «se battre et gérer parfaitement cette situation en vue de protéger son marché espagnol et portugais par rapport à la compétition avec d’autres fournisseurs qui guettent aussi ce marché».
S’agissant de l’abandon du GME, M. Attar a fait observer que «ce gazoduc a certes été réalisé dans un but commercial pour exporter une ressource vers un marché, mais aussi dans le but de consolider et renforcer les liens régionaux et construire le Maghreb uni».
«Je ne pense pas que l’Algérie ait pu faillir, à un moment quelconque, dans la construction de celui-ci et ce qui arrive aujourd’hui n’est pas de sa faute…», a-t-il soutenu.
Marché gazier : L’Algérie met fin au contrat GME
L’Espagne alimentée exclusivement par le Medgaz
Le Président Tebboune ordonne Sonatrach de ne pas renouveler le contrat avec l’Office marocain ONEE
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a donné, dimanche, des instructions à la société nationale Sonatrach à l’effet de cesser toute relation commerciale avec l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), et de ne pas renouveler le contrat du 31 juillet 2011, qui expire ce dimanche, le 31 octobre 2021 à minuit, indique un communiqué de la Présidence de la République.
«Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a reçu, dimanche, un rapport sur le contrat liant la société nationale Sonatrach à l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), daté du 31 juillet 2011, et qui expire dimanche, le 31 octobre à minuit», lit-on dans le communiqué.
«Au regard des pratiques à caractère hostile du Royaume marocain à l’égard de l’Algérie, des pratiques qui portent atteinte à l’unité nationale et après consultation du Premier ministre, ministre des Finances, du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, du ministre de l’Energie et des Mines, le président de la République a donné des instructions à la société nationale Sonatrach à l’effet de cesser toute relation commerciale avec la société marocaine et de ne pas renouveler ledit contrat».
APS -
Sahara Occidental: L’Algérie siffle la fin de la récré
Sahara Occidental: L’Algérie siffle la fin de la récré. Alger a fait savoir officiellement son opposition à toute participation dans lesdites tables rondes qu’elle a qualifié de « inefficaces et contre-productives ».
L’Algérie vient de secouer les délibérations qui se font dans les coulisses du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur le Sahara Occidental où les Etats-Unis ont soumis aux autres membres du Conseil un projet de résolution proposant la poursuite des tables rondes sous les auspices du nouvel envoyé onusien, Staffan de Mistura. Alger a fait savoir officiellement son opposition à toute participation dans lesdites tables rondes qu’elle a qualifié de « inefficaces et contre-productives ».
Voici les recommandations du projet de résolution présenté par la délégation américaine:
1. – Il décide de proroger le mandat de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental d’une année supplémentaire, jusqu’au 31 octobre 2022.
2. – Souligne la nécessité de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique et mutuellement acceptable de la question du Sahara occidental, fondée sur l’engagement et l’importance d’aligner l’approche stratégique de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental et de consacrer les ressources des Nations unies à cette fin.
3. – Exprime son plein appui au Secrétaire général et à son Envoyé personnel pour faciliter le processus de négociations en vue de parvenir à une solution de la question du Sahara occidental, prend note de l’intention de l’ancien Envoyé personnel d’inviter le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie à se réunir à nouveau dans le même format et se félicite de l’engagement du Maroc, du Front Polisario, de l’Algérie et de la Mauritanie à rester engagés tout au long du processus dans un esprit de réalisme et d’engagement pour assurer une issue positive.
4. – Demande aux deux parties de reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts déployés depuis 2006 et des développements ultérieurs en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre de résolutions conformes aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, en soulignant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard.
5. – Invite les États membres à fournir une assistance appropriée à ces pourparlers.
6. – Réaffirme la nécessité de respecter pleinement les accords militaires conclus par la MINURSO concernant le cessez-le-feu, et demande aux parties de se conformer pleinement à ces accords, d’honorer leurs engagements envers l’ancien envoyé personnel et de s’abstenir de toute action visant à saper les négociations facilitées par l’ONU afin de déstabiliser la situation au Sahara occidental.
7. – Réitère son appel à toutes les parties pour qu’elles coopèrent pleinement avec la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, y compris leur libre interaction avec tous les interlocuteurs, et pour qu’elles prennent les mesures nécessaires afin d’assurer la sûreté et la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, ainsi que la mobilité et l’accès sans entrave à leur mandat, conformément aux arrangements existants.
8. – Souligne l’importance d’un engagement renouvelé des parties pour faire avancer le processus politique en vue de la poursuite des négociations et indique qu’il soutient la recommandation contenue dans le rapport du 14 avril 2008 (S/2008/251) selon laquelle le réalisme et l’esprit de compromis des parties sont nécessaires pour faire avancer les négociations, et encourage les pays voisins à apporter des contributions importantes et efficaces à ce processus.
9. – Appelle les parties à faire preuve de volonté politique et à travailler dans une atmosphère propice au dialogue pour faire avancer les négociations, en assurant la mise en œuvre des résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009). 1920 (2010), 1979 (2011), 2044 (2012), 2099 (2013), 2152 (2014), 2218 (2015), 2285 (2016), 2351 (2017), 2414 (2018), 2440 (2018) , 2468 (2019) et 2494 (2019) et 2548 (2020) et des négociations réussies.
10. – Prie le Secrétaire général de soumettre au Conseil de sécurité, périodiquement et à tout moment qu’il jugera opportun pendant le mandat, y compris dans les six mois suivant le renouvellement de ce mandat et de nouveau avant son expiration, des informations sur l’état et les progrès de ces négociations sous ses auspices, sur l’application de la présente résolution, les défis auxquels la Mission est confrontée et les mesures prises pour y faire face, exprime son intention de se réunir pour recevoir et examiner leurs exposés et, à cet égard, prie en outre le Secrétaire général de présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental bien avant la fin de la période couverte par le mandat.
11. – Se félicite des initiatives prises par le Secrétaire général pour normaliser une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies et réaffirme son soutien à l’élaboration d’un cadre d’action global et intégré qui établisse des critères de performance clairs pour l’évaluation de l’ensemble du personnel civil et militaire des Nations Unies servant dans des opérations de maintien de la paix, les soutienne et facilite la mise en œuvre de mandats efficaces et complets, y compris des méthodologies complètes et objectives fondées sur des critères clairs et bien définis pour assurer la responsabilisation en cas de mauvaises performances, des incitations et la reconnaissance des performances exceptionnelles, et exige sa mise en œuvre le cadre de mission de la MINURSO tel que défini dans la résolution 2436 (2018) du Secrétaire général, qui vise à augmenter le nombre de femmes dans la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, ainsi qu’à assurer la pleine participation effective et significative des femmes dans tous les aspects opérationnels.
12. – demande instamment aux parties et aux États voisins de s’engager de manière productive avec la MINURSO, qui examine comment utiliser les nouvelles technologies pour réduire les risques, améliorer la protection de ses forces et mieux remplir son mandat.
13. – Encourage les parties à coopérer avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin d’identifier et de mettre en œuvre des mesures de confiance, y compris la participation des femmes et des jeunes, et encourage les États voisins à soutenir ces efforts.
14. – Demande instamment aux États membres de verser des contributions volontaires nouvelles et supplémentaires pour financer les programmes alimentaires afin de garantir que les besoins humanitaires des réfugiés soient correctement satisfaits et d’éviter les réductions de rations.
15. – Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour que tout le personnel de la Mission respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des abus sexuels, et de le tenir pleinement informé, par ses rapports au Conseil, des progrès de la Mission à cet égard ; et demande instamment aux pays fournisseurs de contingents et de forces de continuer à prendre les mesures préventives appropriées, y compris la sélection de l’ensemble du personnel, la formation préalable au déploiement et la sensibilisation au sein de la mission, ainsi que de veiller à ce que la responsabilité soit pleinement engagée en cas de comportement impliquant leur personnel, en faisant en sorte que les pays fournisseurs de contingents et de forces enquêtent rapidement sur les allégations auprès de la MINURSO, le cas échéant.
16. – Décide de rester saisi de l’affaire.
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Maroc-Algérie: L’ONU s’en mèle pour éviter le pire
Escalade de la tension entre l’Algérie et le Maroc
La tension entre les deux pays voisins s’est intensifiée depuis la rupture officielle des relations diplomatiques et commerciales.
L’Algérie a formellement accusé le Maroc d’avoir bombardé un convoi de camions algériens et d’avoir tué trois de leurs chauffeurs dans le nord de la Mauritanie. Le Maroc n’a pas encore réagi à cette accusation, mais les autorités mauritaniennes ont nié tout incident de ce type, bien que la zone soit habituellement contrôlée par le Front Polisario. Ce qui est grave, c’est que cet attentat présumé s’inscrit dans une escalade de la tension entre les deux pays d’Afrique du Nord, qui se livrent depuis des mois à une impressionnante course aux armements.
La tension entre les deux pays voisins a été aggravée par la rupture formelle des relations diplomatiques et commerciales et, surtout, par la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies prorogeant le mandat de la Minurso, la mission de médiation qui, depuis quatre décennies, tente en vain de concilier les positions opposées sur l’avenir du Sahara occidental. Dans cette résolution, l’ONU a insisté sur la nécessité d’une solution négociée entre les quatre parties au conflit, tout en indiquant comme point de départ la proposition marocaine d’une large autonomie pour le territoire, ce qui a provoqué l’ire de l’Algérie et du Polisario, qui insistent sur la tenue d’un référendum d’autodétermination. La crainte est que l’Algérie mette à exécution sa menace de répondre à l’incident de guerre, avec la réaction en chaîne qui s’ensuit. Nous verrons dans les prochains jours. -
Air Algérie accablée par les prix de ses billets
Les prix des billets pratiqués par Air Algérie animent les débats ces dernières semaines. La compagnie aérienne fait objet de plusieurs critiques à cause de ses coûts jugés exorbitants. La semaine écoulée, le Premier ministre a annoncé la mise en place d’une commission d’enquête pour chercher la faille ayant causé la hausse des prix sur les vols d’Air Algérie.
Dimanche, le député de l’émigration Abdelouhab Yagoubi est revenu à la charge pour dénoncer ces mêmes prix. Chiffres à l’appui, il a affirmé que la compagnie fait dans l’extorsion de fond dont sont victimes les ressortissants algériens.
Le rapport accablant du député Abdelouhab Yagoubi
Il a expliqué que le prix du billet d’avion du vol Alger-Paris en aller-retour ne devrait pas dépasser les 70 euros en prenant en considération toutes les charges du voyage que l’entreprise prend en compte. « Ce billet est cédé actuellement à 1000 euros pour une seule personne, soit 1300 % du prix réel du ticket », a-t-il indiqué.
Par ailleurs le même député a interpellé le Premier ministre qui était présent à la séance du parlement sur l’ouverture totale des frontières en Algérie afin de permettre la reprises des vols et des traversées maritimes de et vers l’Algérie.
Un autre problème a été soulevé par le même orateur. Il s’agit de celui du rapatriement des dépouilles des ressortissants algériens décédés à l’étranger. Il a souligné dans ce registre, qu’il n’arrête pas d’être interpellé par des Algériens de différentes villes de France, mais aussi de la Tunisie, de la Belgique et de l’Egypte sur ces cas. Des personnes attendent toujours le rapatriement des cadavres de leurs proches. « Que dois-je leur répondre, M. le Premier ministre ? », s’est demandé Abdelouhab Yagoubi. -
Le Makhzen a recruté deux cyber-mercenaires pour nuire à l’image de l’Algérie : Des voyous au service de sa Majesté
Chris Coleman ne parle pas en l’air, il donne l’adresse de l’entreprise et les deux responsables à l’origine des fake news ciblant l’Algérie. En effet, le siège de la boite de com se situe au 105 boulevard Haussman à Paris, et les principaux gérants répondent aux noms d’Olivier Le Picard et Gaétan de Royer.
Une bonne partie des fake news concernant l’Algérie sont fabriqués à Paris pour le compte du Maroc. Le Makhzen paye grassement deux cyber-mercenaires français pour attenter à l’image de l’Algérie dans les réseaux sociaux. Ce n’est pas une déduction, mais un fait probant révélé par un hacker américain.
Chris Coleman, c’est de lui qu’il s’agit, a mis à jour un plan démoniaque mis en œuvre par le Makhzen, dont le seul objectif est de diffamer l’Algérie et s’en prendre à sa stabilité. Le dispositif monté par les services de renseignements du roi Mohamed VI a d’abord consisté à créer une entreprise de communication basée à Paris. Sa mission est on ne peut plus simple : mener des campagnes d’hostilités à l’encontre du voisinage, notamment contre l’Algérie. Chris Coleman ne parle pas en l’air, il donne l’adresse de l’entreprise et les deux responsables à l’origine des fake news ciblant l’Algérie.
En effet, le siège de la boite de com se situe au 105 boulevard Haussman à Paris, et les principaux gérants répondent aux noms d’Olivier Le Picard et Gaëtan de Royer.
Le Haker américain abat donc les cartes et confond les initiateurs du projet et démonte l’organisation. Il met en évidence, preuve à l’appui, l’existence d’une coordination entre les responsables de la société et des hauts gradés marocains. «Bien des rencontres périodiques sont tenues entre les deux parties, et lors desquelles s’échangent les instructions et les rapports», souligne Chris Coleman. Il affirme que «les responsables de cette société sont depuis 2005 sous les ordres des renseignements extérieurs marocains, dans le cadre d’un contrat intitulé +programme de communication institutionnelle entre la France et le Royaume du Maroc+».
Ce n’est pas sorti de son imagination, puisqu’il met en ligne des documents trouvés dans un des courriels utilisés par le fonctionnaire de la Cour royale, Mourad El Ghoul, instruisant de la nécessité de «surveiller l’Algérie». Dans le système Chris Coleman a décodé une phrase indiquant l’impératif de ternir l’image de l’Algérie et du Polisario.
Par ailleurs, Olivier Le Picard et Gaëtan de Royer ont été chargés d’effectuer d’autres missions, notamment «le suivi de l’actualité et de l’évolution de la situation en Algérie, de ses relations avec les pays et de toutes ses activités politiques et économiques, ainsi que l’analyse et la fabrication de vidéos avec des images et des actualités, en sus d’autres tâches liées à l’examen et à la propagande». Un véritable travail d’analystes et de propagandistes au service du Makhzen. Le Haker US détient des preuves que les deux cyber-mercenaires français sont grassement rémunérés, en plus d’autres privilèges tels les appartements de luxe dans les tours des villes touristiques marocaines où ils sont autorisés à se livrer à des pratiques interdites comme «le tourisme sexuel et la toxicomanie», révèle le Hacker. Ces révélations montrent l’impact de la propagande marocaine anti-Algérie qui ne date pas d’hier.
Anissa Mesdouf
https://www.ouestribune-dz.com/fr/des-voyous-au-service-de-sa-majeste/