Catégorie : Algérie

  • Maroc-Hebdo déversoir de la haine de Ferhat M’henni

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    Depuis 2015, et pour la troisième fois, le Maroc apporte son soutien diplomatique clair au projet séparatiste du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, le MAK classé en 2021 organisation terroriste en Algérie.

    Et au moment même où le fantassin de la diplomatie marocaine aux Nations unies, Omar Hilale, réitérait au sein d’une instance onusienne l’appui du Maroc à une scission de la Kabylie, Maroc Hebdo, vecteur médiatique belliqueux de la propagande du Makhzen, déroule le tapis rouge pour Ferhat Mhenni (numéro 1405 du 03 au 09/O9/21).

    Pour le laisser parler comme un arracheur de dents, et pour mieux mettre en couverture du magazine sa psychose paranoïaque et son délire schizophrénique !

    Le Tartarin de Tarascon du séparatisme kabyle déroule alors son discours indépendantiste habituel, osant notamment assimiler son projet sécessionniste à la question kurde. Il affirme, entre autres élucubrations, divagations, mensonges complets, demi-vérités, vraies fausses vérités et délirium tremens, que la Kabylie « est occupée militairement », « est colonisée » et que l’Algérie indépendante « est une création française ex-nihilo ».

    Et, sans crainte aucune du ridicule assassin, il prétend que la Kabylie a toujours été autonome depuis la nuit des temps. Et que constituée en royaume, elle aurait même signé des traités internationaux avec le Vatican, l’Espagne et bien évidemment le Maroc avec lequel Ferhat Mhenni espère bientôt établir des relations « diplomatiques » !
    Derrière le délire paranoïaque d’un chef de mouvement illuminé et messianique, qui se voit même comme le prophète Moïse « guidant son peuple (kabyle) vers sa liberté », c’est Maroc Hebdo qui manipule finalement Ferhat Mhenni pour marteler l’idée que la revendication indépendantiste du MAK relève d’un problème de « décolonisation ».

    Au même titre que l’Angola ou l’Apartheid sud-africain, comme le souligne, avec la djellaba en montgolfière et les babouches en turbopropulseurs, l’éditorialiste du magazine, sous le titre « la cause kabyle et nous » les Marocains. La manœuvre éditoriale est cousue de fils blancs, comme celles de la diplomatie royale : Le but étant de dire que si la question du Sahara occidental devait être considérée comme un problème de décolonisation, alors la « cause kabyle » devrait l’être aussi, et sur un même pied d’égalité (CQFD).

    Ferhat Mhenni se prend pour Moïse !

    En fin de compte, le magazine propagandiste du Makhzen sert de déversoir au délirium tremens du chef du Mak, et se sert de lui pour mieux servir les intérêts diplomatiques du Maroc contre l’Algérie. Il n’est donc en rien étonnant de voir un media militant makhzenien utiliser un renégat et un félon algérien profondément attaché à trois pays ayant eu ou possédant actuellement un statut de colonisateur.

    La France, ex-puissance coloniale qui lui a accordé l’asile politique et le Maroc et Israël qui le soutiennent à bien des égards. De la part de Maroc-Hebdo, la démarche est normale, en rien surprenante, le journal ne faisant que défendre, pas toujours subtilement, il est vrai, les intérêts de son pays. Le sujet est par conséquent Ferhat Mhenni et son mouvement de sédition dont il faut déconstruire le discours.

    Il y a une dizaine d’années, et dans les colonnes d’un quotidien algérien disparu depuis, l’auteur de ces lignes se demandait déjà s’il fallait, pour la énième fois, rappeler que l’idéologie du MAK et le discours de son chef de file sont dangereux pour l’unité nationale ? Dire encore qu’ils relèvent du délirium tremens mais qu’ils constituent tout de même un poison réel. Il s’agissait à l’époque de prendre au sérieux le fait que Ferhat Mhenni voyait les Kabyles « à l’image des Kurdes de Turquie » que l’Algérie « traite en ennemis dont il faut éteindre l’identité et la langue y compris par l’extermination s’il le faut ».

    Pis qu’un Cassandre, il exhortait à cette date ses militants à se « préparer à parer à toute éventualité, y compris dans la perspective de l’effondrement du pouvoir algérien ». Et ce corbeau de mauvais augures de prédire la guerre civile comme issue inéluctable : « Il est vital que la Kabylie (…) ne soit pas aspirée dans la spirale de la guerre civile », estimait-il.

    Il n’y avait pas longtemps de cela, le Nostradamus indépendantiste avait encouragé ses troupes à « constituer des services d’ordre et de vigilance ». En fait, des milices ou une police parallèle à celle de la République. Forces susceptibles de s’opposer à la police et à la Gendarmerie nationales en Kabylie. Ce discours sécessionniste et belliciste était certes absurde, mais il était surtout et certainement de plus en plus dangereux. Cette façon de voir les choses est certes kafkaïenne, mais elle fait partie d’un discours toxique et contagieux, forcément destructeur car porteur d’une menace séparatiste réelle.

    En dépit de cela, les autorités nationales de l’époque avaient mis du temps pour en prendre un peu la mesure. Et qualifier enfin, de manière minimale, le MAK de « mouvement fractionnaire ». Une attitude tardive de relative fermeté, mais qui incitait à se questionner sur la réalité de cette « menace fractionnaire ». Le Mak était alors passé de l’idée de l’autonomie à celle de l’indépendance. Ce qui devenait plus problématique. Et ça devient plus problématique quand l’idée d’un schisme kabyle fait son chemin même lentement. Il est vrai que nos chers compatriotes kabyles ne sont pas, dans leur grande majorité, acquis à ses thèses séparatistes. C’est du moins ce que l’on constate empiriquement en l’absence de sondages qualificatifs fiables.

    Alors, tout en veillant rigoureusement à la préservation de l’unité nationale, il faudrait donc décortiquer en permanence le discours idéologique du MAK, et faire tout le temps la lumière sur ses soutiens, étrangers en particulier. On sait que Ferhat Mhenni bénéficie de l’appui financier et diplomatique affiché du Maroc, du soutien discret d’Israël qu’il a visité, et dont il appuie la politique d’occupation et d’expansion coloniales. Et qu’il dispose de l’asile politique en France, en qualité de réfugié politique, et probablement de citoyen français après son abandon de la nationalité algérienne.

    Grenouilleur international

    Dans l’Hexagone, il a notamment bénéficié de l’intrusion du méphistophélique Bernard-Henri Levy, dans le dossier du séparatisme en Kabylie. Un BHL qui confond lui aussi, délibérément, Kabyles et Kurdes : Les Kabyles, « ce peuple sans Etat comme le sont les Kurdes ».

    Le grenouilleur international français, qui aime tant être l’étincelle du feu de déstabilisation des pays qui refusent de pactiser avec Israël, reprenait à son compte cette antienne du MAK. Pour Ferhat Mhenni, une Kabylie indépendante, c’est un nouveau Kurdistan qui serait le meilleur allié des USA et de l’OTAN contre Daech.

    Séparatiste ami d’Israël, obligé du Makhzen et glorificateur de la colonisation de l’Algérie
    On sait que le Ferhat M’henni d’aujourd’hui et des dernières années n’a plus rien à voir avec le fils de chahid, patriote unioniste et démocrate de naguère. Place donc au séparatiste devenu ami d’Israël, l’obligé du Makhzen et le nostalgique assumé de la colonisation française de son ancien pays. Il n’y a pas si longtemps que ça, il y a juste une décennie, et devant des députés de droite français glorificateurs de la colonisation, il avait estimé alors qu’elle était un « regrettable accident » historique.

    Dans son esprit, c’est un « malentendu » ayant pour point de départ la bataille d’Icherridène en Kabylie (24 juin 1857), et pour point final l’indépendance de toute l’Algérie. Même la Libération est un « malentendu », vu qu’en 1962, « la Kabylie n’a jamais récupéré sa souveraineté transférée » par la France coloniale au pouvoir central de l’Algérie libérée. Il avait trouvé aussi que la France coloniale fut plus clémente à l’égard de la Kabylie que ne l’aurait été le régime algérien depuis 1962 : « Ce qui oppose le pouvoir à la Kabylie est bien plus lourd que ce qui a opposé la France à la Kabylie depuis 1857 jusqu’à 1962 ».

    La colonisation est ainsi absoute de tous ses crimes. Du coup, ses compatriotes au pouvoir depuis 1962, décideurs Kabyles inclus, fort nombreux au demeurant, auraient commis des « crimes bien plus graves que ceux de la colonisation ». Dans cette logique, la geste patriotique héroïque de Fathma N’Soumer et des Cheikhs El Mokrani et El Haddad relèvent d’un « malentendu » à « dissiper ». Les crimes à grande échelle du maréchal Randon et des généraux Mac Mahon, Renault et Maissiat en Kabylie procèdent également d’un « malentendu ».

    Dans la sémantique séparatiste du MAK, il est question également d’« ethnocide » et de « génocide » de Kabyles devenus par ailleurs, dans son cerveau enfiévré, les « nouveaux Juifs », les victimes supposées d’un Exodus à l’algérienne. Délirium tremens mais poison réel, à ne plus jamais négliger, écrivait en 2011 le signataire du présent article.

    Par Nadji Azzouz

    Le Jeune Indépendant, 07/09/2021

  • Algérie : Belmadi ou la force du collectif

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    Tel un vrai commandant de bord qui tient les manettes avec une poigne de fer, Djamel Belmadi est franchement maître de la situation. Attentif aux signaux qu’ils soient codés ou non, il a l’œil et l’oreille partout.

    Rien ne semble lui échapper, il défriche le terrain et ne laisse rien au hasard. Il allie la réflexion et l’action et ne cède jamais à l’autosatisfaction. Force est de reconnaître que Djamel Belmadi est devenu le principal gage de stabilité de l’équipe nationale.

    Pour l’intérêt de cette dernière, il est parfois tranchant dans ses choix avec ses joueurs, mais un tel parcours ne s’obtient pas avec onze joueurs seulement, pour lui c’est l’affaire du collectif.

    El le fait qu’il dispose d’une réelle et nette visibilité dans son travail et sa stratégie, à court et à moyen terme, lui permet d’avancer avec un «GPS» en quelque sorte. L’improvisation et «l’à peu près» n’ont jamais été sa tasse de thé. Chez lui tout est réglé comme du papier à musique, chaque chose en son temps, chaque chose à sa place.

    Franc et direct, il n’ose pas de faux fuyants, aussi, il tient à mettre ses joueurs qui lui vouent respect et admiration, à l’abri de la moindre mauvaise surprise, du moindre hasard. C’est quasiment grâce à lui que l’esprit d’équipe est excellent et l’envie de bien travailler est très forte. Avec lui, il n’est pas question de céder à la moindre autosatisfaction.

    Par ailleurs, Djamel Belmadi a cette autre facette, face à la presse, il a cette attitude intelligente. Il répond aux questions même les plus brûlantes voire les plus gênantes avec franchise et sincérité et parfois avec le nécessaire tact. Il dit ce qu’il pense et n’a pas froid aux yeux lorsqu’il s’agit d’élever le ton.

    Autant il encourage, défend ses joueurs autant il peut être ferme et fort exigeant avec eux. Il continue d’entretenir cette flamme collective (28 matchs sans défaite !), donnant ainsi une véritable âme au onze de la sélection nationale. Dans son discours face à la presse ou devant ses joueurs, il n y a pas la moindre ambiguïté, ni versatilité.

    Avec son sens aiguisé de la communication il a réussi à créer chez ses joueurs cet d’esprit de solidarité, véritable ciment qui évite la moindre «infiltration» et permet une solide «étanchéité».

    Abdenour Belkheir

    Horizons, 06/09/2021

  • Algérie: Impacts crises mondiales sur la relance économique

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    Les impacts de la crise sanitaire et économique mondiale sur le plan de relance de l’économie algérienne

    Les gouvernants se trouvent confrontés à trois dilemmes. Le premier scénario est continuer le confinement quitte à étouffer la machine économique avec les risques neuro psychologiques et surtout le risque d’exploitations sociales pour ceux qui n‘ont pas de revenus et de protection sociale. Le second scénario est le dé-confinement total avec le risque d’un désastre sanitaire, qu’aucun Etat et système sanitaire ne pourraient supporter avec le risque d’une déstabilisation politique. La solution médiane est un dé-confinement progressif maitrisée conciliant l’aspect sanitaire et économique, exercice il faut le reconnaitre difficile.

    Les chocs de 2020/2021 avec des vagues successives du coronavirus et les différents impacts au réchauffement climatique auront des effets durables sur l’économie du monde entre 2021/2030, dessinant un nouveau pouvoir économique mondial. L’Algérie fortement connectée à l’économie mondiale via la rente des hydrocarbures, qui lui procure directement et indirectement 98% de ses recettes en devises ne fait pas exception, d’où l’importance de stratégies d’adaptation réalistes

    1.-Nous assistons à une crise mondiale inégalée depuis 1928/1929, Quant à l’impact sur le taux d’emploi, les rapports de l’OCDE mettent en relief que pour la baisse d’un point de taux de croissance, en moyenne annuelle, le taux de chômage s’accroît d’environ de 350.000 personnes, les femmes étant les plus vulnérables, donnant si on applique ce ratio pour l’Algérie qui a eu une croissance négative de 6% environ 2.100.000 pertes d’emplois , concernant tous les secteurs, devant voir comment les aides, si elles se sont concrétisées, aux entreprises , et les services ont permis de diminuer ce montant . La Banque mondiale estime ainsi qu’entre 70 et 100 millions de personnes ont basculé dans l’extrême pauvreté, effaçant ainsi les progrès réalisés les trois dernières années dans la lutte contre la pauvreté avec une population vivant avec moins de 1,90 dollar par jour. Les estimations de l’OIT indiquent une hausse significative du chômage et du sous-emploi dans le sillage du virus où sur les 7 milliards d’habitants pour les pays en voie de développement, Amérique latine, Asie, Afrique, entre 50/80% de l’emploi est dans la sphère informelle sans protection sociale étant avec le confinement une véritable bombe sociale .

    Sur la base de différents scénarios relatifs à l’impact du COVID-19 sur la croissance du PIB mondial (les estimations préliminaires de l’OIT montrent une augmentation du chômage mondial variant de 5,3 millions (scénario «optimiste») à 24,7 millions (scénario «pessimiste») à partir d’un niveau de référence de 188 millions en 2019. Le scénario «moyen» laisse présager une hausse de 13 millions (7,4 millions dans les pays à revenu élevé).. La Banque soulignant que la contraction du PIB mondial par habitant a été d’une ampleur inédite depuis 1945-1946. Le grippage des chaînes d’approvisionnement mondiales dû à la pandémie forcera les gouvernements à tout repenser et la politique économique qui sera sans doute ajustée si ce n’est complètement remaniée pour encourager un rapatriement de productions critiques. Cela concernera notamment les équipements sanitaires et de produits pharmaceutiques, avec des mesures protectionnismes et le resserrement des conditions financières( voir notre interview des impacts de l’épidémie du coronavirus, de profondes mutations géostratégiques, économiques et comportementales En anglais American Herald Tribune USA Pr Abderrahmane MEBTOUL « The World’s Deep Geostretegic Change After the Coronavirus 2020/2030/2040 07 mai 2020 ).

    Quant bien même, la reprise avec un taux de croissance de 4,2 /5% en 2021, il se matérialisait, dans de nombreux pays, par de profondes récessions qui devraient peser sur la capacité de croissance pour les années à venir Sans compter que la crise dans des économies largement informelles sera plus difficile à combattre, faute de moyens budgétaires suffisants et à cause d’une faible capacité administrative pour distribuer l’aide comme les indemnités de chômage. Ces perspectives sont d’autant plus alarmantes que la crise risque de laisser des séquelles durables et de donner lieu à des difficultés planétaires majeures. Cette situation a un impact à la fois sur l’endettement des Etats où pour le FMI , les mesures budgétaires annoncées sont désormais estimées à près de 11000 milliards de dollars dans le monde, et la moitié de ce montant correspondant à des dépenses supplémentaires et à des recettes perdues , la moitié restante des 5 400 milliards de dollars correspondant à un apport de liquidités, sous forme de prêts, d’injections de capital et de garanties, notamment par l’intermédiaire des banques publiques et des entreprises publiques, ces mesures permettant de préserver les flux de trésorerie des entreprises et de limiter les faillites, mais pourraient alourdir la dette et creuser les déficits publics à l’avenir si elles devaient se solder par des pertes..

    Comme le note plusieurs analystes dans le Finantial Times , le Monde.fr et les Echos.fr de juin 2020, reste que quelle que soit la façon dont les Etats s’attaqueront à cette montagne de dettes − effacement partiel, intervention des banques centrales, cocktail de croissance et d’inflation −, celle-ci risque de peser longtemps sur les politiques publiques et le paysage politique. D’une manière générale, la décroissance via l’importance du chômage est une véritable menace pour la sécurité mondiale impliquant des actions urgentes de mise en place de nouveaux mécanismes de régulation économique et sociale, avec le ciblage des catégories socioprofessionnelles, ainsi que le soutien aux entreprises qui s’adapteront aux nouvelles mutations donc concurrentielles avec la nouvelle trajectoire fondée sur la transition numérique et énergétique. Mais non les entreprises structurellement déficitaires qui seront appelées forcément à disparaitre dont les aides s’assimileraient à des subventions. Car une Nation ne peut distribuer plus que celle qu’elle produit quitte à accélérer la dérive économique et sociale.

    2.-Qu’en est-il pour l’Algérie qui est fortement dépendante du cours des hydrocarbures qui lui procurent directement et indirectement avec les dérivées 98% de ses recettes en devises, le cours étant fonction à la fois du cout interne, de la croissance de l’économie mondiale et de l’évolution du modèle de consommation énergétique mondial qui est appelé à évoluer entre 2021/2030. Dans ce cadre , il est important dans le cadre d’une vision stratégique de relance économique, d’analyser l’impact de la baisse du taux de croissance en Algérie par exemple, sur le taux de chômage qui s’ajoute aux taux officiel en distinguant les emplois dans les segments productifs et les emplois rente improductifs tenant compte de la forte pression démographique, plus de 44 millions d’habitants en 2021 et plus de 50 millions horizon 2030 qui nécessitera un taux de croissance entre 8/9% pendant plusieurs années afin d ‘atténuer les tensions sociales.. Cette situation de l’économie mondiale a un impact sur l’économie algérienne, du fait de la faiblesse tant de la demande mondiale d’hydrocarbures, de la concurrence internationale et de la baisse en volume physique sur le plan macro-économique et macro- social dont je recense sept impacts.

    Premièrement, sur le niveau des réserves de change qui étaient de 194 milliards de dollars fin 2013.

    Deuxièmement, sur le niveau de la balance des paiements, document de référence au lieu de la balance commerciale , incluant les sorties de devises des services avec un accroissement du déficit budgétaire que l’on comble artificiellement par une dépréciation du dinar en référence au dollar et à l’euro ( gonflé en dinars pour la fiscalité pétrolière et les importations de biens, pour ce dernier supporté en final par le consommateur.

    Troisièmement, sur la valeur du dinar corrélée à 70% aux réserves de change via les hydrocarbures, voilant l’importance réelle du déficit budgétaire . Avec des réserves de change de 10/20 milliards de dollars le cours officiel du dinar algérien dépasserait 200 dinars un euro, en cas d’une non dynamisation des sections hors rente, la valeur d ‘une monnaie reposant avant tout sur la production et la productivité.

    Quatrièmement, nous aurons un impact sur le rythme de la dépense publique qui détermine fondamentalement le taux de croissance avec les effets indirects à 80% important 70% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées dont le taux d’intégration ne dépasse pas 15%. Environ 83% de la superficie économique est constituée de petits services/commerce, et le secteur industriel pesant moins de 6% du PIB) Cinquièmement, sur le niveau d’inflation qui est actuellement compressé par les subventions, la cohésion sociale étant assurée par les transferts sociaux, mais intenable dans le temps sans le retour à la croissance.

    Sixièmement, l’impact sur le niveau de création d’emplois, devant s’attendre à un accroissement du taux de chômage à plus de 15% en 2021 selon le FMI devant créer plus de 300.000 /400.000 emplois par an qui s ‘ajoute au taux de chômage. A cela s’ajoute, selon certaines organisations patronales qui évoquent entre 1,5 /1,7 millions de pertes d’emplois dans la sphère réelle Et sur environ 12,5 millions de la population active sur plus de 44 millions d’habitant en mars 2020 environ 40/45% de la population active, environ 5/6 millions sont sans protection sociale rendant difficile leurs prises en charge Ils sont sans revenus pour bon nombre qui ont cessé leurs activités, sans compter que bon nombres de ménages vivent dans deux trois pièces plus de 5/8 personnes avec des impacts psychologiques avec le confinement. Et l’on devra prendre en compte, à l’avenir la réforme du système des retraites dont le déficit est estimé pour 2021 à 690 milliards de dinars, qui sera le grand défi des années à venir ; le vieillissement de la population, où la moyenne d’âge des deux sexes selon le rapport de l’ONU, 2018, est à environ 78 ans de durée de vie. Septièmement, sur l’extension de la sphère informelle, ayant j’ai eu à diriger pour le 4ème Think Tank mondial l’Institut des relations internationales IFRI,-Paris, décembre 2013, c’est un dossier complexe, devant méditer l’expérience des mesures passées qui ont été un véritable échec. En période de crise et c’est une loi universelle applicable à tous les pays, cette sphère s’étendant et son intégration dépend fondamentalement du retour à la confiance et d’une nouvelle régulation d’ensemble tant de la société que de la politique socio-économique. Attention à l »mission monétaire sans contreparties productives la banque d’Algérie, qui pourrait entrainer le pays dans une spirale inflationniste incontrôlée ayant prévu d’injecter environ 2100 milliards de dollars pour l’année 2021(environ 16 milliards de dollars), l’Algérie contrairement aux pays développés souffrant de rigidités structurelles et non conjoncturelles, devant comparer le comparable comme l’économie vénézuélienne et non les USA et l’Europe qui reposent sur une économie productive, Egalement , une Nation ne pouvant distribuer plus que ce qu’elle produit, donc attention à la dérive salariale que certains experts algériens ( vision populiste) qui pénalisera les couches défavorisées, sans relancer la machine économique .

    3.- D’où l’importance de bien synchroniser les axes du plan de relance économique autour de quatre axes que j’ai largement développé par ailleurs (pour comprendre les enjeux géostratégiques du nouveau monde et élaborer des stratégies d’adaptation dans le cadre d’une planification stratégique interviews/contributions professeur Abderrahmane Mebtoul- site www.algerie1.com janvier 2019/aout 2021 – conférences à l’IMDEP octobre 2019 et à L’ecole Supérieure de Guerre mars 2019 -Ministère de la défense nationale , devant les attachés économiques des ambassades et des organisations internationales accrédités à Alger juin 2021, à Radio Algérie Internationale sur les axes du redressement national 08/07/2020 et quotidiens gouvernementaux El Massa 22 aout 2021, El Moudjahid 23 aout 2021, Horizondz 25/08/2021 – 2021/2030/2040 – Afrik Eco juin 2020, AfricaPresse Paris 05/7 mai 2021 et 10 août 2021).

    Premièrement, Tout plan fiable doit reposer sur une nouvelle gouvernance nationale et locale avec plus de décentralisation et non déconcentration, à travers des réseaux et non plus avec l’ancienne organisation hiérarchique rigide tant de l’Etat que des entreprises, , impliquant les élus locaux et la société civile ( entrepreneurs publics, privés ,banques, universités, centre de recherche, associations)

    Deuxièmement, tout plan opérationnel doit s’inscrire dans le cadre d’une vision stratégique tant des mutations internes quiinternationales, comment s’oriente les filières au niveau mondial entre 2021/ 2030 dont la transition numérique et énergétique, en étant réaliste les hydrocarbures traditionnels resteront encore pour 5 à 10 ans la principale ressource en devises du pays sous réserve de la mise en place de nouvelles filières concurrentielles.

    Troisièmement, au niveau national, élaborer de stratégies d’adaptation pour couvrir le marché intérieur , devant souligner le dynamique agricole, en étant conscient que n’existe pas d’autonomie totale l’Algérie étant un pays semi –aride, le marché malgré certaines hausse des prix étant bien approvisionné, devant dynamiser l’agriculture saharienne mais du fait de l’eau saumâtre et devant protéger les nappes sahariennes, procéder à des investissements d’épuration, excepté certaines contrées El Goléa, que je connais bien ayant étant officier d’administration à la route de l’unité africaine vers les années 1972..

    Quatrièmement , .il s’agira de concilier l’efficacité économique et la cohésion sociale par le dialogue social avec de nouveaux réseaux et mobiliser les ressources tant humaines et ajuster les ressources financières en distinguant la partie dinars et la partie devises avec un planning daté pour éviter les réévaluations permanentes ,des projets non maturés, lutter contre les surcoûts, revoir la règle des 49/51% en dressant une balance devises et une nouvelle politique économique afin d’éviter l’épuisement des réserves de change horizon 2022.

    En conclusion, l’objectif stratégique face aux tensions budgétaires est un sacrifice partagé et la nécessaire cohésion sociale. Au vu de l’immense élan de solidarité nationale pour l’unité nationale , auquel a fait preuve toute la population algérienne face tant à l’épidémie du coronavirus qu’aux incendies, l’Algérie, un pays dynamique, plein de vitalité, qui cherche sa voie, étant un acteur déterminant, selon la majorité des observateurs internationaux de la stabilité de la région méditerranéenne et africaine, peut surmonter cette conjoncture difficile.

    Etant entendu sous réserve d’un renouveau de la gouvernance, dont la moralisation de la société sans laquelle aucun développement ne peut se faire et éviter par un langage de vérité, de se mentir les uns les autres ou se cacher la réalité, ce qui nous entraînera irrésistiblement vers d’autres épreuves tragiques qu’aucun algérien patriote ne souhaite. Aussi, Il y a lieu procéder sans complaisance à un examen très lucide de la situation pour mieux réagir dans plusieurs segments de la vie économique et sociale : tels l’éducation-formation, le savoir pilier du développement, la santé, la modernisation de l’agriculture, la culture financière des acteurs économiques, l’efficacité de l’administration, la relance des entreprises, à travers une nouvelle politique industrielle, lutter contre les déséquilibres régionaux et les inégalités sociales, la formation civique et politique de la jeunesse et tant d’autres domaines

    En bref, la modestie et le dialogue productif étant l’outil de la bonne gouvernance, il y a urgence, pour des raisons de sécurité nationale d’un changement de paradigme culturel , conditions pour une économie diversifiée tenant compte, tant des rapports de forces internes que des nouvelles transformations du monde dans le domaine économique,(transition numérique et énergétique), social, culturel et sécuritaire.

    Pr Abderrahmane Mebtoul

    Algérie1, 26/08/2021

  • Algérie : Dinar maudit ?

    Algérie : Dinar maudit ?

    Algérie, dinar, planche à billets, inflation, #Algérie

    La planche à billet nommée prosaïquement chez nous…financement non conventionnel, est en pleine boum. En effet, des voix versées dans le domaine, estiment que la banque d’Algérie à continuer d’imprimer de la monnaie durant toute l’année en cours. .

    Cette option monétaire appelée planche à billets a pour but de créer de la monnaie ex nihilo, c’est-à-dire sans création de richesse correspondante.

    En temps normal, pour pouvoir créer de la monnaie la banque centrale d’un pays X, doit disposer de compensations à l’actif de son bilan, en l’occurrence de l’or, des réserves de changes conséquentes, des titres( obligations d’état).

    Procéder différemment signifie que l’on imprime de la monnaie sans contreparties, et que l’on crée de la monnaie sur la base de rien. Et cela se traduit par une incontrôlable inflation.

    Quid de la situation chez nous?

    Dans un entretien à la presse, Mr Kamel Benkabebeche, économiste – conseil en investissements, estime que les tirages chez nous de la planche à billet « 2021 » pourrait atteindre 3200 millards de dinars, ce qui équivaudrait à 24 milliards de dollars, soit 15% du PIB !

    Oula ! On peut dire qu’on a carburé plein pot. Des billets en veux-tu, en voilà !

    L’excès artificiel des liquidités comme oxygène, dans les bureaux de poste ! Joli trouvaille !

    Sauf que le magot mensuel devenu…4 sous, ne mène pas loin que la première semaine du salaire encaissé.

    Il était une fois le dinar…pourrait-on chanter. Monnaie qui valse à la moindre difficulté économique.

    Planche à billet, dépréciation constante du dinar sur le marché officiel et parallèle, des milliards pour s’acheter un logement, un bon paquet pour s’acheter une voiture…une subite odeur de caveau entoure depuis longtemps le dinar. Il est presque salpêtre…et assignat maudit.

    Billet orné des six historiques récemment,( celui de 2000 dinars) le dinar s’imprime depuis quelques sur les catacombes de nos errements.

    La planche à billet , nouveau théâtre d’ombre, où dansent déjà les fantômes d’une impasse économique démoralisante, nous mènera là, où beaucoup de pays n’en sont jamais revenus, disent les gourous pessimistes des sciences financières.

    La monnaie est une éthique avant d’être un billet, disent les Keynésiens. Mais ça c’est une autre histoire.

    La Nation, 06/09/2021

  • Israël : l’Algérie contre-attaque!

    Israël : l’Algérie contre-attaque!

    Algérie, Maghreb, Israël, Maroc, #Algérie, #Maroc,

    Il y a coup et coup: il y a la normalisation Rabat-Israël qui a mené il y a quelques jours le gourou Lapid au Maroc où il a cru bon de menacer l’Algérie de la qualifier d’allié de l’Iran soit un ensemble d’actes et de paroles plus ou moins connues de tout le monde puis il y a ces mesures-chocs qui tombent les unes après les autres depuis Alger et son axe maghrébin et qui font froid dans le dos du camp d’en face :

    à l’impulsion algérienne, l’UA rechigne désormais à accepter l’entité en son sein; le flux du gaz algérien risque de ne plus transiter par un territoire marocain que foulent aux pieds les sionistes; et the last but not the least, il y a ce sommet de la Palestine qu’organise Alger et que plus d’un analyste estime être à même d’aplanir le terrain à l’émergence du facteur « Résistance » au Maghreb. Déjà, la Tunisie se fait parler d’elle à travers des mesures anti US et anti OTAN qu’elle adopte coup sur coup comme ce non-recevoir catégorique lancé à la délégation US et à ses ingérences. Alger n’est pas non plus à la traîne.

    Selon Al-Mayadeen, samedi 4 septembre, le nouveau gouvernement algérien a l’intention d’organiser un sommet pour la Palestine.

    Il est vrai que l’Algérie s’est toujours tenu, peuple et gouvernement, du côté du peuple palestinien, et a participé à la guerre d’Octobre en soutenant financièrement la cause palestinienne.

    Évoquant le plan d’action du gouvernement algérien où l’Algérie a affirmé qu’elle « œuvrera, au cours des prochains mois, à la refondation de l’action arabe commune et à la consécration du caractère central de la cause palestinienne au prochain sommet arabe », Alger fait exactement ce qu’il est entrain de faire au sein de l’UA à savoir la de-sionisation et partant une re-inclusion de la Résistance dans l’équation maghrébine.

    L’État algérien a commencé donc à agir avec force pour rétablir sa place et le rôle qui lui sied au regard de ses capacités et de son histoire en tant qu’acteur dans la région, que ce soit dans le dossier du barrage de la Renaissance ou dans celui de l’infiltration israélienne dans le continent africain.

    Et ce faisant il agit, n’en déplaise à Lapid, en totale synchronie avec la Résistance qui elle a totalement miné la normalisation Israël- Golfiens à rythme accéléré qui depuis la grande défaite qui a frappé le régime sioniste lors de la dernière guerre de Gaza.

    Il est permis ainsi de souhaiter de voir l’Algérie aller de l’avant en convoquant le sommet sur la Palestine dans les plus brefs délais : « Tout sommet arabe n’a aucune valeur sans la question palestinienne, ni de légitimité sans la présence de la Syrie et si l’Algérie a décidé de hisser l’étendard de la cause palestinienne unificatrice, et d’en faire le point focal du rapprochement arabe et des réconciliations face à l’occupation israélienne et à son extension dans la région et dans le continent africain, c’est qu’elle est dans son rôle historique. Et voilà ce qui fait peur au régime sioniste et à ses alliés arabes, anciens et nouveaux.

    Ainsi s’explique, d’ailleurs, les déclarations de Yair Lapid, le ministre israélien des Affaires étrangères, exprimant cette préoccupation il y a deux semaines, en accusant l’Algérie de se rapprocher des mouvements de Résistance en Palestine, au Liban, en Irak et au Yémen, comme si le rapprochement avec un État islamique frère qui soutenait la Résistance palestinienne et exigeait la libération de la Palestine de la mer à la rivière, était un péché ».

    Espérons que l’Algérie ira de l’avant en appelant à la convocation du Sommet sur la Palestine dès que possible, car il y aura là les prémisses d’un changement de la donne géopolitique aux dimensions qui dépasseraient largement les frontières algériennes. Et comment? La Résistance sortirait du Moyen-Orient pour aller toucher le Maghreb voire au-delà au Sahel où l’axe US/OTAN/Israël allant de coup d’Etat au terrorisme, provoque l’un après l’autre l’effondrement des gouvernements jugés parias à l’Empire.

    Pars Today, 26 sept 2021

  • Air Algérie: Remboursement des billets annulés

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    La compagnie aérienne nationale Air Algérie explique la procédure a suivre pour le remboursement des billets des vols annulés, affirme le site « voyager.dz ». En effet, la représentation d’Air Algérie en France, citée par le site visa-algerie, explique que les demandes de remboursement doivent être adressées aux “agences émettrices” des billets selon les cas.

    Les clients ayant acheté leurs billets au niveau de l’agence d’Air Algérie Paris Opéra ou aux comptoirs de la compagnie aux aéroports de Paris Orly, Paris-CDG, de Lille et Metz, doivent adresser leurs demandes de remboursement par email a : refundconvid-paris@airalgerie.fr. Ils doivent joindre des copies des billets, le RIB ainsi qu’une copie de leur pièce d’identité.

    Les voyageurs ayant acheté leurs billets auprès du call center de la compagnie aérienne nationale ou son site, doivent transmettre leurs demandes par email a ventecallcenter@airalgerie.dz.

    Enfin, les passagers qui ont acheté leurs billets auprès des agences de voyages ou les sites web des voyagistes, doivent envoyer leurs demandes a ces agences de voyages ou sites ayant émis les billets. Ces demandes seront ensuite traitées par les services concernés d’Air Algérie, précise un document publié par la représentation générale d’Air Algérie France Nord.

    L’Express, 05/09/2021

  • Lakhdar Brahimi: La France n’a pas perdu la guerre d’Algérie

    Lakhdar Brahimi: La France n’a pas perdu la guerre d’Algérie

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    Lakhdar Brahimi considère que la France n’a pas perdu la guerre d’Algérie.

    Il remet en cause les sacrifices de nos valeureux martyrs.

    « On devrait élever une statue au silence. » Thomas Carlyle avait bien raison. En effet, souvent, vaut mieux ne rien dire que de sombrer dans les stupidités.

    Lakhdar Brahimi, l’ancien diplomate aurait pu faire de même, si c’était pour remettre en cause, un combat de tout un peuple pour le recouvrement de son indépendance nationale.

    Dire dans un entretien à un média…français, Le Monde, que la France n’avait pas été défaite (militairement et politiquement) en Algérie, et «préférer » ainsi plier bagages après 130 longues années de colonialisme barbare, c’est tout simplement renier l’Histoire des siens, des nôtres.

    Lakhdar Brahimi ne connait-il pas vraiment l’Histoire de son pays ?

    Pour le diplomate « chevronné », qu’il est, la question ne se pose pas. Sauf que là, comme lui, comme beaucoup d’autres, c’est fait exprès d’occulter des vérités avérées et vérifiées, d’autant que les Français, eux mêmes reconnaissent le fait qu’ils n’ont pas été «suppliés» pour quitter l’Algérie. Ils ont été contraints à le faire. Au prix fort d’ailleurs.

    Dans ce cas, Lakhdar Brahimi se rendra sans nul doute, que même Charles Gaulle avait dévoilé, le 14 juin 1960, sa préférence explicite pour une «Algérie algérienne», puis le 4 novembre suivant, pour une «République algérienne».

    Après le référendum du 8 janvier 1961, où le oui à l’autodétermination l’emporte à 75,2%, il décide alors de reprendre contact avec le FLN, comme seul interlocuteur pour négocier l’avenir de l’Algérie.

    Quelle mouche a donc piqué Lakhdar Brahimi ? On ne le saura peut-être jamais. Ce qui est par contre sûr et même certain, c’est que l’ancien diplomate, ancien ministre des AE qui ne maîtrise aucunement le langage algérien, a été là pour les Algériens, mais pour blanchir l’image de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, avant que ce dernier ne soit emporté par la contestation populaire en avril 2019.

    « Abdelaziz Bouteflika jouit de toutes ses facultés mentales et intellectuelles », avait-il affirmé dans l’une de ses déclarations.

    Il sera chassé lui aussi par ce peuple dont il semble ne rien connaitre.

    Y.O

    Algérie Breve News, 05/09/2021

  • Du ciment algérien pour l’Angleterre

    Du ciment algérien pour l’Angleterre

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    Le Groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica) a effectué, la semaine dernière, sa 3e opération d’exportation durant l’été d’une quantité de 2 000 tonnes de ciment vers l’Angleterre.

    Le groupe qui ambitionne de se lancer dans la conquête de l’Europe enregistre, par ailleurs, une augmentation de la demande émanant de certains pays africains, notamment la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

    N’empêche, une opération marketing est indispensable pour faire la promotion du produit au niveau des marchés extérieurs.

    Le Soir d’Algérie, 04/09/2021

  • Algérie: Compétences et charisme pour blinder la diplomatie algérienne

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    LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE NOMME SEPT ENVOYÉS SPÉCIAUX : Compétences et charisme pour blinder la diplomatie algérienne

    C’est un véritable coup de fouet que vient de donner le président de la République à la diplomatie algérienne, qui avait connu une véritable léthargie du temps de Bouteflika. En effet, l’Algérie veut réinvestir la scène internationale. Elle veut reprendre son rôle major aussi bien sur le plan continental, régional qu’international.

    Il faut reconnaitre que les enjeux et les défis sont grands. L’Algérie doit reprendre l’initiative sur le plan diplomatique. Il faut reconnaitre que depuis l’épisode de la libération des otages retenus dans l’ambassade américaine à Téhéran (1979) et la crise des Grands lacs en Afrique (1994), la diplomatie algérienne a connu un repli sur la scène internationale. Et ce ne sont pas les compétences qui manquent, puisqu’il a suffi d’une volonté politique, exprimée par le président de la République pour voir des cadres, formés par l’université algérienne et dont les compétences sont reconnues à l’échelle internationale, se mettre en ordre de marche pour devenir le porte-parole de la Patrie.

    Le chef de l’État a, dans ce cadre étoffé le département du chef de la diplomatie, en nommant à des postes clé, sept envoyés spéciaux, qui permettront à ce ministère de souveraineté de reprendre des couleurs et surtout de reprendre l’initiative sur des dossiers clés à l’instar de celui du Sahara occidental, la crise libyenne ou encore la sécurité dans la région du Sahel.

    À ce titre, M. Tebboune a nommé Amar Belani, qui sera chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb. Ce diplomate chevronné, pur produit de l’université algérienne, a occupé plusieurs postes dont celui d’ambassadeur d’Algérie à l’ONU, ou encore représentant de l’Algérie auprès de l’UE et l’OTAN. Sa présence dans le staff de Lamamra, lors de la dernière réunion des pays voisins de la Libye, ne pouvait pas passer inaperçue et ce n’est qu’un juste retour aux affaires pour ce diplomate chevronné.

    Les autres nominations qui s’inscrivent dans le même cadre sont celles d’Ahmed Benyamina, chargé des questions de sécurité internationale, de Boudjemâa Delmi, chargé des questions africaines, en particulier de la géostratégie de l’espace sahélo-saharien et de la présidence du comité de suivi de l’application de l’accord d’Alger sur la paix et la réconciliation au Mali.

    L’Algérie, qui a parrainé cet accord, compte suivre ses différentes étapes de mise en œuvre car il s’agit non seulement d’une question purement politique mais aussi de sécurité si l’on tient compte de l’activité terroriste dans le nord du Mali. Il y a lieu de rappeler que ces deux diplomates ont occupé plusieurs postes aussi bien en Algérie qu’à l’étranger.

    Ces nominations vont également constituer un frein à l’activisme du Makhzen et son allié sioniste qui sont en train de mener une véritable guerre diplomatique à l’Algérie. Fort du soutien de l’entité sioniste, Rabat, avait avancé des pions dans le dossier du Sahara occidental. Mais ce ne fut que de courte durée puisque le retour de l’Algérie sur la scène internationale a redistribué les cartes et surtout ravivé l’option du règlement du dossier sahraoui dans le seul cadre des résolutions onusiennes, ce qui constitue un camouflet pour le makhzen.

    La nomination de Nouredine Aouam, qui occupe actuellement le poste d’ambassadeur d’Algérie en Allemagne et qui avait également assumé la charge d’ambassadeur auprès de l’UA, répond également à l’impératif de donner un nouveau souffle à la diplomatie algérienne.

    Les dernières nominations traduisent également la volonté du président de la République d’accorder plus d’intérêt à nos concitoyens expatriés. Ces derniers trouveront en Mme Taos Haddadi Djellouli, qui a déjà occupé les fonctions de cheffe de cabinet au Secrétariat d’État chargé de la Communauté nationale établie à l’étranger et d’ambassadrice d’Algérie en Roumanie, un porte-parole qui saura transmettre leurs aspirations.

    La diplomatie économique aussi

    Concernant le volet économique et la volonté de l’Algérie de capter l’investissement étranger, notamment dans le cadre du schéma « win to win», le chef de l’État a fait appel à Abdelkrim Harchaoui, une compétence reconnue qui a occupé, par le passé, les fonctions de ministre des finances et du commerce. Mme Leila Zerrouki, qui sera chargée du dossier des grands partenariats internationaux. Cette dernière, a accompli une longue carrière de haut fonctionnaire qui a culminé avec sa nomination au poste de Secrétaire générale adjointe des Nations unies et cheffe de la mission de stabilisation de l’ONU en République Démocratique du Congo (MONUSCO). Elle a également assumé plusieurs charges sur le plan national où elle avait occupé le poste de magistrat qui lui ont permis de révéler de grandes qualités humaines et professionnelles.

    C’est dire que la diplomatie est maintenant parée pour passer à la vitesse supérieure. Aujourd’hui, elle est en mesure de récupérer non seulement son leadership dans le continent et la région, mais aussi de se montrer offensive pour défendre l’intérêt du pays sur tous les plans.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 06/09/2021

  • Algérie/ Biens détournés : Règlement à l’amiable?

    Algérie/ Biens détournés : Règlement à l’amiable?

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    Récupération des biens détournés : le gouvernement propose «l’adoption d’un mode de règlement à l’amiable»

    Le plan d’action du gouvernement propose « l’adoption d’un mode de règlement à l’amiable garantissant la récupération des biens détournés.

    Aucune précision n’a été donnée à ce propos, sachant plusieurs anciens hauts responsables de l’Etat et hommes d’affaires ont été condamnés à des peines de prison, dans le cadre l’opération anti-corruption lancée en 2019.

    Ainsi, dans son axe « la moralisation de la vie publique, il est indiqué dans le document : « Le gouvernement s’est engagé à poursuivre ses actions de lutte contre la corruption dans toutes ses formes, à travers la réforme des services de l’État, la moralisation et la transparence de l’action publique».

    Et dans le chapitre « la prévention et la lutte contre la corruption, on y lit que « le gouvernement est déterminé à poursuivre la lutte contre la corruption, le favoritisme et le népotisme, à travers notamment, la refonte de la loi sur la prévention et la lutte contre la corruption.

    Et ce, à l’effet : « de l’aggravation des peines, pour les infractions de corruption ; « du renforcement du dispositif mis en place pour la gestion des biens saisis, avec l’introduction de mesures particulières pour la gestion des sociétés objet de poursuites judiciaires ; « de l’adoption d’un mode de règlement à l’amiable garantissant la récupération des biens détournés», lit-on encore dans le Plan d’action, qui sera soumis prochainement au débat au Parlement.

    Dans le même contexte, « il sera procédé à la mise en place des dispositifs légaux relatifs à la haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption ainsi qu’au droit d’accès du citoyen à l’information, en matière de lutte contre la corruption, est-il indiqué.

    Par ailleurs, est-il précisé, « le gouvernement procédera à la révision du cadre législatif sur la prévention et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et à la finalisation du projet de loi relative à la répression de l’infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvements de capitaux de et vers l’étranger, afin de favoriser le règlement à l’amiable au traitement pénal pour le renforcement des capacités financières de l’Etat.

    Enfin, «le gouvernement s’attèlera au renforcement de la transparence et de la traçabilité dans la gestion des finances publiques et l’accès aux marchés publics, selon la même source.

    Dans le chapitre « l’enracinement des valeurs d’éthique et la rénovation du cadre juridique applicable aux agents publics, il est expliqué, dans ce cadre, que « le gouvernement œuvrera à la mise en place d’un dispositif juridique permettant de prévenir les conflits d’intérêts dans la vie publique.»

    A ce titre, est-il mentionné, « il veillera au développement de nouveaux mécanismes de prévention et de contrôle, afin d’assurer l’intégrité des agents publics et la bonne gestion des deniers de l’État, l’établissement d’une relation entre le citoyen et l’Etat, fondée sur les principes de la responsabilité et le devoir de redevabilité, à travers, notamment la mise en place de la charte d’éthique et de déontologie des agents publics, ainsi qu’un cadre réglementaire relatif à la mobilité du personnel d’encadrement, afin de bannir l’inamovibilité des responsables qui constitue un risque de dérives et d’abus.»

    La Nation, 06/09/2021