Catégorie : Algérie

  • Algérie : Une allocation chômage instaurée

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    Conseil des ministres : Une allocation chômage instaurée

    Lors de la réunion, hier, du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a décidé de créer une « allocation chômage » par décret présidentiel. Le montant de cette nouvelle disposition n’est pas encore fixé et « s’ajoute aux autres dispositifs » existants dans différents secteurs.

    En plus de cette de disposition, le chef de l’Etat a ordonné le versement « rapide » des indemnisations décidées au profit des familles touchées par les récents incendies de forêts. Il a également décidé d’annuler les pénalités de retards imposées aux entreprises qui n’ont pas versés ces charges.

    Cela concerne plus de 760 000 employés. Sur le plan politique, le Conseil des ministres a décidé de revoir le Code électoral en prévision des prochaines élections locales.

    Ainsi, le nombre de parrainages pour les candidats va être ramené à la baisse pour les circonscriptions à faible densité populaire.

    Plus que cela, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) sera autorisée à donner des autorisations spécifiques à des listes qui ne pourront pas satisfaire l’exigence de parité hommes/femmes dabs leurs listes.

    Dans le secteur de l’Education, le chef de l’Etat a ordonné de vacciner tous les enseignants de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieure et de la Formation professionnelle en prévision de la rentrée scolaire.

    A propos de la gestion de l’épidémie de la Covid 19, le chef de l’Etat a demandé l’ouverture des plages et des lieux de loisirs si la situation sanitaire » s’améliore.

    Il a également annoncé l’ouverture de nouveaux vols vers les anciennes destinations actuellement dissertés et la création d’autres. Il a également demandé la construction de trois grands hôpitaux en plus du dégel des projets déjà lancés dans le secteur.

    Dans le domaine de la Culture, le chef de l’Etat a demandé l’achèvement du Film sur l’Emir Abdelkader, «symbole de l’édification de l’Algérie moderne et symbole universel».

    Akli Ouali

    L’Est Républicain, 23/08/2021

  • Algérie: La mobilisation des ressources internes et externes

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    Tout dépendra des conditions de mobilisation des ressources internes et externes

    Dans le contexte économique fragile, les perspectives de l’économie nationale ont un besoin urgent de visibilité, de remodelage et de levée des contraintes. C’est un constat unanime que révèle le débat actuel. C’est dire la nécessité d’utiliser l’ensemble des capacités en vue d’accélérer le développement économique et de satisfaire les besoins du pays et du citoyen.

    Cela implique une nouvelle vision à cet effort de développement à chacune de ses étapes à l’effet d’une part, de faire ressortir les points forts et les points faibles et d’autre part, tracer les perspectives du développement futur à la lumière des contraintes et des exigences révélées par la présente conjoncture. Une démarche permanente qui exige impérativement une évaluation périodique aux plans économique et social et d’adaptation continue à l’ensemble du développement. Une évaluation objective et rationnelle du développement économique et social à réaliser rapidement dans les domaines de l’industrie, l’agriculture, le tourisme, l’aménagement du territoire, les infrastructures, les secteurs à caractère socio-éducatif.

    Il s’agit à travers cette stratégie de donner sous forme de synthèse et pour chacun des domaines retenus, une vision globale des perspectives de développement économique et social, soit la nécessité d’adapter les moyens, les mécanismes et les objectifs et de mobiliser toutes les énergies et potentialités nationales pour y faire face, par les propres moyens du pays, le compter-sur-soi, aux exigences du futur.

    Cette stratégie appelle également à l’utilisation de techniques et d’approches scientifiques en conformité avec l’évolution des techniques de la planification et des systèmes de gestion économique dans le monde. Les perspectives à définir pour la phase actuelle sont susceptibles de renforcer les aspects positifs de développement et de prendre en charge les insuffisances constatées.

    Au regard des retombées de la chute du prix du pétrole, de la crise sanitaire du coronavirus (Covid-19) sur l’économie nationale et sur le quotidien social du citoyen, la planification ne peut demeurer en marge de l’évolution de ces techniques qu’elle doit, en permanence, acquérir et adapter pour la mise en œuvre et l’approfondissement des mesures visant à parfaire la restructuration de l’économie nationale. Un effort est également à faire pour obtenir une meilleure efficacité des investissements.

    En effet, le rapport entre l’augmentation de la production et les investissements reste jusqu’à présent trop faible. Il faut reconnaître également que bien qu’il ait beaucoup baissé, le taux d’ouverture de l’économie nationale sur l’extérieur (importations plus exportations-production) fait que l’économie reste doublement vulnérable : toute baisse des exportations a un effet immédiat et amplifié sur la production, la part des exportations hydrocarbures dans le volume global des exportations reste trop élevée.

    La restructuration de la politique économique et sociale dans le futur immédiat devra tenir compte d’un paramètre essentiel : les ressources tirées des hydrocarbures ne connaîtront probablement pas d’évolution notable durant les prochaines années. En effet, les données actuelles et prévisibles de persistance de la crise économique mondiale, de croissance modérée de la demande d’hydrocarbures, d’organisation méthodique par les pays du Nord d’une situation d’excédent d’offre d’hydrocarbures par rapport à la demande ,de faiblesse de la cohésion des pays producteurs de pétrole aux intérêts parfois divergents, font que le marché pétrolier connaîtra des perturbations qui exerceront des pressions à la baisse sur les prix des hydrocarbures.

    Dans ces conditions, la dynamique de l’économie nationale ne pourra provenir que d’une mobilisation de ses propres potentialités, dans des conditions d’efficacité nettement améliorées, garantissant une couverture satisfaisante des besoins essentiels. L’arbitrage entre la satisfaction des différentes composantes de la demande sociale au profit de l’emploi considéré comme prioritaire, implique nécessairement le maintien d’un taux d’accumulation élevé. Aussi, l’allocation des ressources disponibles devra-t-elle être organisée de manière à favoriser l’investissement productif, qui permet d’obtenir des ressources extérieures à même d’assurer des niveaux de consommation compatibles avec l’évolution probable des ressources, des revenus et de l’épargne. En effet, il convient de souligner que l’évolution de la consommation et d’une manière générale le niveau de prise en charge des besoins sociaux vont dépendre des efforts et des progrès qui seront réalisés dans le domaine de la production et des conditions de mobilisation des ressources internes et extérieures.

    Dans ces conditions, la croissance économique devra être soutenue et se faire à un coût moindre en devises. Au-delà de la phase de relance économique et sociale, la phase de rétablissement des équilibres macro-économiques et de réajustement des principaux paramètres économiques d’une part, et d’amélioration des conditions de réorganisation et de gestion de l’économie d’une part, la croissance selon les experts devra retrouver des rythmes de croissance de l’ordre de 7, 5 % par an. Une telle performance pour qu’elle soit atteinte dans un environnement international pour le moins difficile, implique des progrès importants en matière d’efficacité globale de l’économie, de respect des normes arrêtées, de développement des initiatives et d’élargissement du capital humain du développement.

    B. C.

    Le Maghreb

  • Algérie: Foire du « Moggar 2021 » à Tindouf

    Algérie: Foire du « Moggar 2021 » à Tindouf

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    Tindouf : Organisation de la foire du « Moggar 2021 » du 30 août au 2 septembre 2021

    Le Ministère du commerce et de la promotion des exportations organise du 30 Août au 2 septembre 2021 la Foire du « MOGGAR 2021 », dans la wilaya de Tindouf, sous le haut patronage de Monsieur le Ministre du Commerce et de la promotion des exportations.

    Cet évènement est une occasion pour des rencontres et d’échanges entre les différents professionnels et nouer ainsi des relations de partenariat avec les hommes d’affaires africains en particulier le Niger, le Mali, la Mauritanie et le Nigeria.

    Pour toutes informations complémentaires, veuillez contacter l’équipe d’ALGEX aux coordonnées suivantes :

    Tél : 021521210/520409/ 021529669/021823639/021822597

    Email : info@algex.dz / exportinfo@algex.dz

    Rabah Karali

    Source : Crésus.dz, 23/08/2021

  • Algérie : Prix des voitures d’occasion

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    La crise actuelle présente au niveau du marché automobile dans notre pays n’est une surprise pour personne.

    Ce qui est en grande partie dû à la crise multidimensionnelle qui frappe depuis quelques mois l’Algérie. En plus du blocage de l’importation des véhicules neufs et d’occasion. Pour vous donner une idée bien précise des prix actuels des voitures, nous vous rapportons ici le montant de quelques véhicules d’occasion en Algérie.

    Notons, par ailleurs, que ces automobiles ont été exposées au niveau du marché hebdomadaire de véhicules d’occasion de Tidjelabine situé à l’Est de Boumerdes. On commencera par citer l’exemple le moins cher, mais qui reste tout de même très onéreux. Il s’agit donc d’une Clio 4 essence datant de l’année 2016 et ayant circulé 180.000 kilomètres.

    Son propriétaire dit qu’on lui a proposé pour son bien la somme de 165 millions de centimes. Cependant, jugeant que ce n’était pas assez suffisant vu la loi de l’offre et de la demande actuelle, il a préféré décliner en espérant au moins empocher la coquette somme de 180 millions de centimes.

    Le prix de quelques voitures de luxe

    Une Kia Rio 2020 avec 29.000 kilomètres au compteur vaut, quant à elle, entre 290 et 300 millions de centimes. Sachant que son détenteur n’a pas voulu s’en séparer pour le prix de 246 millions de centimes qu’il a trouvé pas suffisant pour ce qu’il propose. Pour ce qui est des voitures de luxe, on citera une Mercedes GLC 2018 ayant roulé 120.000 kilomètres et qui se vend à pas moins de 720 millions de centimes.

    Et pour conclure, on restera dans le même style de voiture avec une Audi Q3 2016 qui elle, pour sa part, est proposée au prix de 620 millions de centimes. Un prix quelque peu loin du prix proposé qui ne dépasse pas les 605 millions de centimes, a confié le vendeur. Vous êtes intéressés ? Vous pouvez en savoir plus depuis l’émission diffusée sur Ennahar Tv.

    Témoignages au marché de Tidjelabine

    À l’issue de l’émission susmentionnée, un certain vendeur pousse un coup de gueule. Il confie que le marché automobile en Algérie est à l’arrêt total. Les raisons derrière cette crise est le manque de matériel dû à la suspension de l’importation depuis quelques mois maintenant. S’ajoute à ça la chute du dinar algérien qui n’arrange en rien la situation, profère le même intervenant.

    Celui-ci déclare encore que le citoyen moyen est le premier touché dans cette affaire. Le souhait d’acheter une voiture pour ces personnes est devenu tel un rêve lointain, voire irréalisable dans de telles circonstances. Un autre interlocuteur rejoint l’ancien et confie que toute chose qui existe en petite quantité voit sa valeur grimper.

    Toujours selon lui, régler le dossier de l’importation automobile est devenu primordial. Ce qui contribuera à arranger la situation actuelle. Et par conséquent, mener à la baisse des prix des voitures. Et ce, à des montants bien plus raisonnables et surtout plus abordables pour les citoyens. C’est aussi ce qu’on a pu rapporter de l’émission en question.

    Source : Le Midi Libre, 24/08/2021

  • BBC: Seaux et branches pour éteindre les incendies en Algérie

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    Lutte désespérée contre les incendies de forêt en Algérie : seaux et branches

    Par Maher Mezahi

    Les montagnes autrefois verdoyantes de la région algérienne de Tizi Ouzou, parsemées d’oliviers et de conifères, ont été ravagées par plus de 100 incendies de forêt au cours de la dernière quinzaine.

    La chaleur pouvait être ressentie à des dizaines de kilomètres.

    Dans une station-service de la province de Bouira, un homme travaillant à la pompe peinait dans l’atmosphère suffocante.

    « [La chaleur] vient de la montagne. Je n’ai jamais vu d’incendies comme celui-ci », a-t-il déclaré en plissant les yeux au loin.

    Les feux de forêt ne sont pas un phénomène nouveau pour l’Algérie, et la région nord-est de Tizi Ouzou en particulier.

    Au contraire, ce sont des événements réguliers avec lesquels les premiers intervenants se battent presque chaque année.

    Pourtant, au milieu d’une canicule, sans pluie et des rafales de vent incessantes, les incendies de cette année ont causé d’importants dégâts.

    Des dizaines de milliers d’hectares autour des villages de Larbaâ Nath Irathen, Beni Douala et Aït Mesbah ont été complètement engloutis par les flammes, laissant les silhouettes carbonisées des arbres à feuilles persistantes qui bordaient les collines.

    Les premiers rapports concluent que les incendies de cette année ont infligé plus de dégâts aux forêts algériennes que tous les incendies de 2008 à 2020 réunis.

    Au moins 90 personnes sont mortes en combattant les flammes, dont 33 militaires qui ont reçu des cortèges funéraires honorables – des chiffres bien plus élevés que jamais auparavant.

    Malgré la lutte contre les incendies année après année et l’un des budgets militaires les plus importants d’Afrique, l’Algérie ne dispose pas d’avions amphibies de lutte contre les incendies.

    Au lieu de cela, une poignée d’hélicoptères Mi-26 équipés de seaux de 1 000 litres et de camions de pompiers surchargés ont fait de leur mieux pour étouffer les enfers.

    En conséquence, le gouvernement a dû recourir à l’aide de l’Union européenne et, le 12 août, le président français Emmanuel Macron a rapidement envoyé deux avions.

    Les villageois de Beni Douala ont rejoint le combat avec des pelles, des branches ou tout autre matériel à leur disposition.

    « Peut-être que son passeport a expiré », a plaisanté Fethi Fellah, un jeune volontaire, lorsqu’on lui a demandé s’il avait repéré un avion de pompiers.

    « A part les pompiers, personne n’est venu nous aider », a-t-il déclaré, alors qu’il dirigeait un cortège de voitures descendant de la montagne vers la ville de Tizi Ouzou, où les familles étaient rassemblées dans des centres communautaires dans des abris de fortune.

    L’un de ces établissements était la salle de banquet Le Printemps, accueillant des dizaines de personnes qui avaient fui leur domicile.

    La résilience, le désespoir et l’indignation étaient gravés sur leurs visages lorsqu’ils ont compris qu’ils étaient livrés à eux-mêmes.

    « Les autorités ne nous ont pas aidés à évacuer, nous avons dû compter sur des volontaires qui sont allés de village en village », a expliqué Ines, une volontaire qui n’a pas voulu partager son nom de famille.

    « Ils sont en partie responsables du nombre élevé de morts. Chaque année, nous avons des incendies de forêt et les mécanismes appropriés ne sont toujours pas en place », a-t-elle déclaré.

    Le Premier ministre Aymen Benabderrahmane et le président Abdelmadjid Tebboune ont déclaré que l’origine des incendies de forêt était criminelle, sans fournir de preuves concrètes de ces allégations.

    Ils ont accusé les groupes séparatistes luttant pour l’autodétermination dans la région kabyle autour de Tizi Ouzou, et ont également déclaré qu’ils « réexamineraient » les relations diplomatiques avec le Maroc, qu’il accuse de soutenir les groupes.

    Cependant, de telles accusations ignorent le fait que les pays du pourtour méditerranéen ont également été aux prises avec des incendies de forêt ces dernières semaines, notamment la Turquie, la Grèce, Chypre, l’Italie et la France.

    Le changement climatique dans la région est susceptible de provoquer une augmentation des conditions dans lesquelles les incendies de forêt se produisent.

    Malheureusement, le réchauffement climatique n’est pas encore une partie importante du discours public algérien.

    Plus de 90 % des exportations algériennes se font dans le secteur des hydrocarbures, les combustibles fossiles font donc partie intégrante des intérêts stratégiques du pays.

    Lors du débat sur l’élection présidentielle de 2019, par exemple, aucun des cinq candidats n’a discuté un programme environnemental.

    Pourtant, les pertes humaines et environnementales causées par les catastrophes naturelles deviennent tout simplement trop coûteuses pour être ignorées.

    Les feux de forêt ne sont pas les seuls symptômes du changement climatique en Algérie.

    Le désert du Sahara, qui représente environ 80% de la superficie du pays, s’agrandit.

    Il a augmenté de 10 % au cours du siècle dernier, selon le Journal of Climate, publié par la société météorologique américaine.

    La désertification accrue perturbe les itinéraires de pâturage pastoraux et oblige les agriculteurs à puiser plus profondément dans les aquifères souterrains pour les ressources en eau.

    Pour les populations déjà marginalisées aux confins du désert, le réchauffement climatique rend la vie quotidienne en été extrêmement difficile.

    Les écoliers de la province d’Adrar, par exemple, ont certains des taux d’alphabétisation les plus bas du pays, en partie parce que les bâtiments scolaires ne sont pas adaptés aux températures extrêmes de la région .

    Dans la capitale Alger, le stress hydrique a limité de grandes parties de la ville à quelques heures d’eau courante par jour.

    Le président Tebboune a annoncé la construction de trois usines de dessalement d’urgence pour pallier le problème.

    Cependant, tant que le changement climatique n’est pas pris au sérieux et qu’une politique environnementale spécifique n’est pas mise en œuvre, les solutions réactives n’apporteront qu’un soulagement à court terme.

    BBC, 22/08/2021

  • Le Maroc, ce mauvais élève ! (Edito de Horizons)

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    Par Amar Abbas

    Le Haut-Conseil de sécurité vient de décider de revoir les relations avec le royaume marocain. Il était temps, avec les milliers d’Algériens qui ne comprenaient pas pourquoi Alger a tant tardé pour réviser ces relations.

    L’incompréhension des Algériens était alimentée par les nombreux coups de boutoir que le royaume chérifien ne manquait aucune occasion pour asséner aux relations entre les deux pays. Les coups de Jarnac marocains avaient commencé bien avant l’indépendance.

    Mais nous ne retiendrons que l’accusation gratuite de l’Algérie par le Maroc qui, en 1994, avait désigné les services secrets algériens comme étant derrière des exactions terroristes qui avaient eu lieu sur son territoire.

    Conséquences à cela, le roi décida de fermer ses frontières avec l’Algérie et d’imposer le visa aux ressortissants algériens.

    L’Algérie ne tardera pas à répondre, tout naturellement, par la réciproque. Plus tard, le Maroc reconnaîtra que les services algériens étaient innocents…

    Viennent ensuite les tonnes de kif traité que le Makhzen envoyait régulièrement en Algérie pour pourrir le vécu de sa jeunesse. Sans oublier le trafic de gas-oil et de denrées alimentaires, subventionnées rubis sur ongle par la République algérienne, que les Marocains sifflaient sans vergogne.

    Et pour corser le tout, l’information donnée par les services de sécurité à propos du meurtre du jeune Djamel Bensmaïl, selon laquelle c’est le MAK, parrainé par le Maroc, qui est derrière cet acte, d’ailleurs condamné par la totalité de nos compatriotes.

    D’aucuns diront, également, que les services du Makhzen ne seraient pas étrangers aux feux de forêt qui ont embrasé de nombreuses wilayas et notamment la Kabylie.

    En 2020, le président Tebboune avait déjà confié à une chaîne de télé russe, à propos des relations algéro-marocaines : «Il est difficile d’être sur la même longueur d’onde lorsque des anciennes rancœurs sont ravivées par des manœuvres, des complots, des collusions avec des ennemis et des liaisons malintentionnées.»

    Il avait conclu, cependant, avec ce souhait : «Nous gardons espoir, et si Dieu le veut, les problèmes seront résolus.»

    Malheureusement, le royaume chérifien ne l’a pas entendu de cette oreille. Pire, il a poussé l’escalade jusqu’à implanter à notre frontière ouest l’entité israélienne qui n’a pas particulièrement l’Algérie dans le cœur.

    Bref, tous ces coups de couteaux répétés dans le dos de l’Algérie ont excédé Alger qui a décidé de mettre un terme aux jeux malsains marocains en révisant ses relations. Cela pourrait-il aller jusqu’à la cassure pure et simple entre les deux pays ? Il est trop tôt pour l’affirmer, mais on n’en est pas très loin.

    Horizons, 22/08/2021

  • Algérie: Sur les traces de 90 millions de dollars

    Algérie: Sur les traces de 90 millions de dollars

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    Représentations juridiques de l’Algérie auprès de l’Espagne et de la Turquie, sur les traves de 90 millions de dollars

    – Le Ministère Public du Conseil Judiciaire d’Oran a initié des procédures de représentation judiciaire dans 3 affaires, pour demander aux tribunaux espagnols et turcs d’obtenir l’assistance judiciaire concernant des informations officielles et précises sur des sociétés étrangères exportant des équipements qui sont entrés en Algérie sous le nom de sociétés fictives, plus précisément par le port d’Oran (ouest de l’Algérie), comme couverture pour la contrebande de devises vers l’étranger, plus précisément dans les pays où ces institutions étrangères sont situées.

    – Une source informée a confié à « Echorouk » que les mesures de représentation judiciaire ont été officiellement notifiées aux tribunaux des deux pays mentionnés, dans l’intention de bénéficier de preuves suffisantes dans les affaires de corruption sur lesquelles l’Office central pour la répression de la corruption et le Conseil judiciaire d’Oran ont travaillé depuis septembre 2018 jusqu’à présent.

    La source a souligné que les affaires dont sont saisies les instances du Conseil judiciaire, notamment le Pôle pénal spécialisé, ont toutes été transférées par la Cellule de traitement de l’information financière à travers son antenne d’Oran, il y a deux ans, concernant trois dossiers liés à des soupçons de blanchiment d’argent, après que des soupçons aient été divulgués à des banques publiques et privées, à la Direction des douanes, et à la Banque d’Algérie. Il s’agit de trois dossiers relatifs à des règlements suspects avec des banques publiques et étrangères opérant en Algérie, et il a été confirmé que des cas ont été transmis à la justice, et que des demandes officielles ont été déposées auprès de tribunaux étrangers pour obtenir des informations précises sur les règlements, dont la plupart concernent des importations d’équipements qui ont eu lieu par l’intermédiaire d’agences bancaires.

    – Les données pertinentes en possession d’ »Echorouk » confirment que la plupart des personnes soupçonnées d’être impliquées dans des affaires de corruption sont installées hors du pays, et très probablement sur les terres espagnoles et turques, où au moins 14 personnes, dont des importateurs algériens et étrangers, sont poursuivies en justice dans le même dossier. Il s’agit d’anciens fournisseurs et agents de transit, avant qu’ils ne soient dépouillés de la même qualité, ainsi que d’agents et d’employés d’institutions publiques, et il a été constaté que les délégations judiciaires envoyées par les autorités judiciaires dans les deux pays mentionnés s’inscrivent dans le cadre d’une vaste opération de l’État visant à récupérer l’argent et les biens de la contrebande sous le nom de « commerce extérieur ».

    – La source a également souligné que les dossiers sur lesquels la justice enquête sont considérés comme « doute certain », et qu’ils viennent en continuité d’une liste de pas moins de 10 dossiers précédents, remis en 2017 à la justice d’Oran concernant la contrebande de fonds à l’étranger, et qui ont été traités par les tribunaux correctionnels du Pôle, et leur ont infligé des peines presque lourdes dont 5 ans de prison ferme à l’encontre de plus de 85 prévenus, dont des importateurs de « Taïwan », des douaniers, des agents de transit, des responsables de banques publiques et privées, certains cadres de l’agence « Andi », des trafiquants de drogue de la catégorie des « barons », et des hommes de sécurité à la retraite qui étaient impliqués dans la contrebande d’argent.

    – Les chiffres obtenus par Echorouk confirment que les rapports confidentiels complétés par la Direction régionale des douanes d’Oran, joints aux rapports de la Direction générale des impôts et de la Banque d’Algérie, révèlent que l’argent passé en contrebande à l’étranger et vers les banques étrangères durant la période entre 2016/2019 dépasse environ 90 millions de dollars.

    L’obtention de cette somme d’argent qui a pris le chemin de l’étranger de manière tordue, est due à des protocoles d’accord et à l’échange d’informations par les autorités algériennes avec des pays étrangers tels que l’Espagne, la Turquie, Dubaï et certains pays du Moyen-Orient et d’Asie.

    – Des sources proches de l’enquête sur les affaires en possession de la justice d’Oran ont indiqué que la plupart des charges qui pèsent sur des dizaines d’accusés, dont la plupart sont des propriétaires de faux établissements d’importation, des agents de transit et des cadres dans diverses institutions publiques, se limitent à la non-déclaration de soupçon de transfert de fonds à l’étranger, à l’instar des banques publiques.

    – Les informations dont nous disposons montrent que les mesures de représentation judiciaire dans ces affaires, dont les bureaux d’enquête du Conseil judiciaire d’Oran continuent d’approfondir les recherches, nous permettront d’obtenir des données suffisantes sur les entreprises espagnoles, turques et même émiraties qui exportent des équipements de qualité inférieure et gonflés avec des factures très imaginaires qui ne reflètent pas la réalité des opérations commerciales.

    – Plusieurs institutions bancaires à l’étranger ayant des soldes suspects de clients recherchés par la justice algérienne ont été mentionnées dans des rapports officiels faisant l’objet d’une enquête, notamment le pôle pénal spécialisé d’Oran, dont « Seville Asturias » et « La Caisca Bank » à Barcelone, qui pratique une activité financière indirecte, selon des documents divulgués à la justice algérienne, en plus du groupe espagnol « Santander », qui comprend un réseau d’institutions financières marocaines et algériennes et divers pays d’Afrique du Nord, et la banque française « Crédit Agricole », ainsi que des banques en Turquie, qui ont reçu auparavant près de 5 démarches judiciaires de la part de la justice algérienne pour lui fournir des informations sur les entreprises étrangères qui ont une présence en Algérie, en coopération avec des concessionnaires algériens recherchés au niveau du pouvoir judiciaire.

    Echourouk online, 22/08/2021

  • Algérie : La riposte qui s’impose

    Algérie : La riposte qui s’impose

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    Les grands actes du vaste complot qui vise l’Algérie, son peuple et son unité se mettent en place les uns après les autres. Cela se passe depuis un certain temps, de manière soutenue et clairement assumée par les deux régimes honnis et haineux que sont le régime du makhzen marocain et l’entité sioniste qui comptent chacun arriver à ses fins en se liguant contre un pays qui tient à ses principes et ses idéaux, puisés de sa glorieuse guerre de Libération, et qui soutient sans faillir les causes justes que sont la cause palestinienne et la cause sahraouie.

    Et les manigances et tentatives de déstabilisation orchestrées par ces deux régimes oppresseurs et criminels menées dernièrement contre notre pays à travers les vendus et traîtres du MAK et de Rashed, ont toutes été vouées à l’échec, car le peuple algérien a su et saura encore faire face à ces attaques qui font partie d’un large complot qui vise notre pays aussi bien sur ses terres que dans les grandes rencontres diplomatiques, comme ce fut le cas lors de la dernière réunion de l’organisation des pays Non Alignés, où l’unité du pays a été frontalement attaquée par le représentant du makhzen, et comme cela se fait actuellement à l’UA où on tente de doter les criminels sionistes du statut de pays observateur.

    Mais le makhzen se trompe lourdement en s’en prenant de la sorte de l’Algérie. L’Algérie qui a fait, jusque là, preuve de beaucoup de retenue et de pondération, mais qui ne peut adopter à l’infini cette position face aux provocations répétées des chiens de sa Majesté, qui osent aujourd’hui diviser les enfants du même pays et s’en prennent publiquement à sa stabilité et à sa paix.

    Le peuple algérien est en droit d’attendre de son gouvernement une riposte à la hauteur des menaces qui lui sont faites. Et la moindre de ces ripostes est de rompre les relations diplomatiques avec des traîtres que personne ne regrettera.

    Les Algériens ne sont pas des va-t-en-guerre, mais ils sauront se défendre de la façon la plus ferme, même si à ce jour et comme l’a précisé le communiqué de la réunion du Haut conseil de sécurité : « Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie, ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôle sécuritaire aux frontières Ouest ».

    A ce jour on est encore à ce stade, mais s’il faut aller plus loin, alors il faut y aller, car l’Algérie a doublement les moyens de faire autrement plus mal au régime du makhzen, qui d’ailleurs le sait très bien, et joue à chaque fois l’hypocrisie de la vierge effarouchée comme on l’a vu avec le discours du roi marocain Mohamed 6 ou plutôt «Pegasus 6» (pour reprendre l’expression d’un confrère chroniqueur) lors de la fête du trône. Un discours où il avait tendu une hypocrite main amicale, alors que dans son autre main il avait le poignard de la traîtrise.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 21/08/2021

  • Algérie: Résilience

    Algérie: Résilience

    Algérie, économie, pétrole, #Algérie,

    L’urgence d’un nouveau modèle économique, basé sur la diversification, l’économie du savoir et la promotion du savoir-faire, se pose avec acuité pour réduire la dépendance à l’égard des marchés pétroliers et gaziers, soumis aux intérêts étriqués des cartels.

    L’économie algérienne ne peut plus s’accommoder de recettes induites par une monoexportation qui n’a fait que produire une illusion de richesse et discréditer les vertus du travail et de l’effort. Des tentatives de réformes économiques ont été accomplies depuis le violent choc de 1986, tendant à abandonner l’option du «tout-pétrole». Elles n’ont pas produit les résultats escomptés et le poids des hydrocarbures n’a jamais fléchi, demeurant un facteur essentiel dans le fonctionnement de l’ économie.

    Les jours «bénis» d’un baril de pétrole dépassant les 100 dollars sont derrière nous. Ne subsiste alors que l’impératif d’une restructuration profonde de l’appareil économique, en vue de réduire l’emprise de la rente sur son fonctionnement.

    Pour le président de la République, il est primordial de diversifier l’économie, de multiplier les sources de revenus par la valorisation des capacités agricoles, notamment sahariennes, l’industrie, l’habitat, le tourisme et l’artisanat, les petites entreprises, les start-up… ces dernières locomotives du nouveau modèle économique fondé sur la connaissance et l’innovation, en faveur d’une accélération de la transition énergétique, un axe majeur du développement durable. «Il n’y a de richesse ni de force que d’hommes», disait un économiste français du XVIe siècle.

    La ressource humaine sera la base du véritable décollage de l’économie, dont la restructuration intervient parallèlement à des changements structurels d’ordre politique visant la moralisation de la vie publique et le renforcement du contrôle de la gestion et des deniers publics.

    L’Algérie recèle de grandes compétences locales ou à l’étranger, d’atouts et d’infrastructures qui lui permettent de sortir de l’ornière. Le capital humain est disponible, et c’est cette jeunesse diplômée qui est capable aujourd’hui de diversifier l’économie.

    La grave crise sanitaire a eu, tout de même, l’immense avantage de voir surgir un réservoir de jeunes aux qualifications indéniables.

    Le secteur de la recherche est en mesure de proposer des alternatives efficaces aux nombreux problèmes posés par la gestion économique. Il a démontré qu’il peut prendre en charge des dossiers épineux et les résoudre convenablement.

    Une jeunesse innovante aspire à accéder aux marchés internationaux imbus d’un haut niveau de performance et de rentabilité. Toute la question est de la débarrasser des contraintes bureaucratiques.

    El Moudjahid, 22/08/2021

  • Maroc : Le roi Mohammed VI accuse l’Espagne et la France

    Maroc : Le roi Mohammed VI accuse l’Espagne et la France

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    Détérioration des relations avec l’Algérie: Mohamed VI accuse l’Espagne et la France

    Le monarque marocain Mohamed VI sort une nouvelle carte pour justifier la détérioration des relations algéro-marocaines.Cette fois-ci, le souverain marocain accuse l’Espagne et la France d’être à l’origine du blocage pour la construction de l’ensemble marocain.

    Dans un discours annoncé à l’occasion de l’anniversaire de la révolution du roi et du peuple coïncidant avec la date du 20 août, Mohamed VI, confectionnant à merveille la langue de la désinformation a tenu à épargner l’Algérie, jetant la responsabilité de l’escalade et des tensions de ces derniers mois entre Alger et Rabat, par le comportement de certains pays, qui visent selon lui à ternir l’image du Maroc vis à vis de ses voisins, allusion faite à l’Algérie sans la citer.

    Le souverain marocain estime que les pays du Maghreb font face à une agression délibérée de la part de certains pays européens, soulignant que ces pays ont bloqué la construction de l’ensemble maghrébin. Il notera que le problème n’est pas les régimes maghrébins, mais la mentalité de certains pays européens qui veulent préserver leurs intérêts. Le souverain marocain fera un lien de la détérioration des relations de son pays avec l’Espagne , la coopération gazière entre Alger et Madrid et le rapprochement économique algéro-espagnol.

    Mohamed VI accusera implicitement la France de procéder à ternir l’image des services de sécurité marocain, allusion faite au scandale du logiciel espion sioniste Pegasus et l’espionnage des téléphones du président français Emmanuel Macron et certains responsables français.

    A première vue, l’intervention de sa Majesté n’a rien apporté de concret pour apaiser les tensions avec Alger, notamment en ce qui concerne le soutien de Rabat au mouvement terroriste du MAK responsable des feux de forêts ayant ravagé plusieurs wilayas du pays, les déclarations scandaleuses de son représentant à l’ONU, Omar Hilale, concernant l’intégrité territoriale de l’Algérie et le scandale des téléphones d’algériens espionnés par le Makhzen.

    Le monarque marocain est convaincu que l’Algérie n’acceptera jamais de voir l’ennemi sioniste à ses frontières, idem pour le soutien de Rabat aux organisations terroristes du MAK et Rachad, et le maintien de cette guerre de désinformation menée contre l’Algérie, accompagnée par cette guerre de la drogue que le Makhzen mène contre le peuple algérien depuis des années.

    Il est clair, que Mohamed VI craint qu’Alger ferme sa vanne gazière du gazoduc Maghreb -Europe avec l’expiration du contrat gazier le 31 octobre prochain et cela aura son impact socioéconomique sur le royaume qui devra faire face à d’autres difficultés, qui s’ajouteront à l’impact négatif de la crise sanitaire du Covid-19 et ses répercussions sur l’économie marocain.

    Mohamed VI est conscient aussi que la France utilisera le scandale de l’espionnage pour exercer davantage de surenchère et de chantage sur le régime marocain, en raflant davantage de contrats juteux au détriment de l’indépendance du Maroc, dont la décision politique sera davantage confisquée par l’establishement français.

    La présence de l’entité sioniste au Maroc ne fera que réduire à néant les aspirations du peuple marocain. Mohamed VI n’aura comme contrepartie que le souci de sauver le trône de son prince héritier et fils Moulay Hassan, bien pris en charge par le très influent conseiller du roi, en la personne du sioniste André Azoulay.

    Algérie54, 20/08/2021