Catégorie : Algérie

  • Décapitation de Bensmaïl: Arrestation du principal suspect

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    Tizi-Ouzou : la police arrête le principal suspect dans la décapitation du corps de Djamel Bensmain

    Tizi Ouzou, Algérie, 20 août 2021.- Les rebondissements dans l’affaire de l’assassinat du jeune Djamel Bensmain et, chaque jour, de nouvelles révélations sont apportées par les enquêteurs qui n’ont de cesse de faire toute la lumière sur ce crime abject.

    Aujourd’hui, selon des informations rapportées par les chaines El Bilad et Ennahar, le principal suspect qui aurait procédé à la décapitation du corps carbonisé de Djamel Bensmain a été arrêté par les services de police de Tizi Ouzou.

    Il s’agit d’un jeune homme âgé de 30 ans, fellah de son état et demeurant à Tizi Rached dans la wilaya de Tizi Ouzou.

    Pour rappel, 61 personnes (dont trois femmes) ont déjà été arrêtés dans le cadre de cette affaire qui a fait l’objet d’une vague d’indignation et de rejet sans précédent de l’ensemble du peuple algérien et même de l’étranger.

    Les deux organisations terroristes (MAK et Rachad) sont désignées comme étant les instigatrices aussi bien des grands incendies qui ont détruit une partie de la wilaya de Tizi Ouzou ainsi que de l’assassinat de Djamel Bensmain.

    De nouveaux éléments sont aux mains de la justice qui a promis de les dévoiler en temps opportun afin de ne pas gêner les enquêtes en cours.

    Tahar Mansour

    La Patrie News, 20/08/2021

  • Le gendarme Mohamed Abdallah sera extradé vers l’Algérie

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    L’Espagne décide d’extrader le gendarme déserteur Mohamed Abdallah

    Les autorités espagnoles ont décidé d’extrader le gendarme déserteur Mohamed Abdallah, qui faisant l’objet de mandat d’arrêt international émis par l’Algérie à son encontre pour “appartenance à une organisation terroriste”, a fait savoir la Guardia espagnole ce samedi.

    Il s’agit du deuxième militaire en fuite qui est extradé d’un pays européen après Bounouira Guermit, remis par la Turquie à l’Algérie en août 2020.

    Un décret du ministère de l’intérieur espagnole a été signé en fin de soirée de vendredi ordonnant l’expulsion du sergent chef qui a rejoint l’Espagne en 2018 en tant que réfugié politique. Il s’est installé dans la province de Gijon dans la région basque espagnole.

    Arrêté, il y a cinq jours alors qu’il tentait de renouveler son titre de séjour (renouvelable chaque six mois) il a été transfèré dans un centre de rétention administrative pour immigrés en situation irrégulière à Barcelone avant son expulsion en Algérie. Trente-sept algériens, en situation irrégulière, sont également en détention dans ce centre, a indiqué la Guardia espagnole.

    Son expulsion serait imminente selon la même source qui précise qu’aucun recours n’est possible pour le gendarme déserteur.

    Avant qu’il ne déserte, Mohamed Abdallah faisait partie des patrouilles de surveillance aérienne de la gendarmerie dans la région de Tebessa.

    En mars dernier, le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Rais avait requis l’émission d’un mandat d’arrêt international contre les accusés Mohamed Abdellah, Zitout Mohamed Larbi , Aboud Hichem et Boukhors Amir dit Amir DZ , poursuivis dans “une grave affaire pénale d’atteinte à l’ordre public et la sécurité et la stabilité de l’Etat”.

    Mohamed Larbi Zeitout, 57 ans, établi au Royaume Uni a fondé en 2007 le mouvement Rachad, illégal en Algérie. Il en est l’un des principaux dirigeants. Il a été en poste à l’ambassade d’Algérie en Libye en 1991. Puis en 1995 il s’est exilé à Londres après avoir démissionné du service diplomatique.

    Selon les autorités, Rachad regroupe d’anciens militants du Front islamique de salut (FIS, dissous en mars 1992). Ce mouvement est accusé de chercher à infiltrer et entraîner dans la violence au sein du Hirak populaire, né en février 2019 et qui réclame pacifiquement un changement radical de «système».

    L’ancien diplomate algérien est poursuivi pour «gestion et financement d’un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et l’unité nationale, faux et usage de faux et blanchiment d’argent dans le cadre d’une bande criminelle», selon le communiqué du parquet.

    Le blogueur Amir Dz (38 ans), le journaliste Hichem Aboud (65 ans) et Mohamed Abdellah sont eux poursuivis pour «adhésion à un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et l’unité nationale, financement d’un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et blanchiment d’argent dans le cadre d’une bande criminelle», précise le communiqué sans mentionner le nom du groupe incriminé.

    En aout 2020, l’adjudant chef Guermit Bounouira, qui était le secrétaire particulier du feu général de corps d’armée, chef d’Etat-major Ahmed Gaid Salah en fuiet en Turquie a été remis par Ankara à l’Algérie.

    Recherché par la justice militaire, il aurait mis à profit le poste qu’il occupait afin d’acquérir des biens tant en Algérie qu’à l’étranger, avait indiqué alors le ministère de la défense.

    Le mis en cause est également soupçonné d’être entré en contact avec des individus recherchés par la justice et en fuite à l’étranger afin de diffuser des informations et des des documents frappés du sceau du secret.

  • Algérie: Une dérive suicidaire

    Tags : Algérie, Maroc, incendies, Kabylie, Sahara Occidental, #Algérie, #Maroc, #SaharaOccidental,

    Une immense fierté a submergé l’Algérie de la fierté victorieuse de la nouvelle épreuve de la fitna. Le crime humain et écologique, commis par les enfants de la haine dont 3 membres ont tenté de prendre la fuite vers le Maroc et l’étranger, a suscité la réprobation de tous les Algériens attachés à la préservation de l’unité nationale placée au-dessus de toutes les considérations par le père de la victime du lynchage abominable.

    La déroute est donc totale pour le couple illégitime ébranlé par la solidité d’un front uni, le soutien inébranlable aux cause justes dans le monde et le retour en force dans la scène régionale et continentale de l’Algérie au service de la paix et de la stabilité.

    Enlisé dans l’aventure sahraouie, le Makhzen tente le pari du pire pour sauver un trône chancelant. La dérive suicidaire jette un discrédit sur la main tendue du roi conçue comme une manœuvre de diversion qui se confirme dans l’appel à l’ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie, la sortie haineuse du ministre marocain des Affaires étrangères, paradant au côté de son homologue israélien, et l’exploitation éhontée du drame qui a frappé l’Algérie livrée à un embrasement provoqué par les deux organisations terroristes soutenues et financées par le Maroc et l’entité sioniste.

    «Les actes hostiles et incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie ont nécessité la révision des relation entre les deux pays et l’intensification du contrôle aux frontières Ouest», a indiqué un communiqué de la présidence de la République, à l’issue de la réunion du Haut-Conseil de sécurité présidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

    Des instructions ont été données pour apporter une aide aux blessés, aux sinistrés et aux victimes, la poursuite des efforts pour l’arrestation de tous les membres impliqués dans les incendies et l’assassinat du jeune Djamel Bensmaïl et l’éradication totale des deux mouvements terroristes présentant, en levier de la déstabilisation, une menace contre la sécurité publique et l’unité nationale.

    La fuite en avant sans lendemain, aux couleurs de la normalisation entre le bourreau des peuples sahraoui et palestinien, marque un échec total d’une monarchie en désarroi qui a vendu son âme au sionisme et ne doit sa survie qu’au soutien de ses alliés européens, pourtant soumis au chantage et trahis par l’affaire d’espionnage attentatoire à la sécurité publique.

    Horizons, 21/08/2021

  • Baba Merzoug: une pièce d’artillerie 100% algérienne

    Tags: Algérie, Baba Merzoug, canon, artillerie,

    L’histoire peu commune d’une pièce d’artillerie 100% algérienne/ Un canon nommé Baba Merzoug

    Baba-Merzoug ou bien le père bienfaiteur est né en 1542 à Alger. Ce vaillant combattant avait protégé la baie d’Alger durant environ deux siècles et demi.

    Historique…

    L’histoire fabuleuse du célèbre canon de Baba Merzoug fut construit durant la période du 15ième siècle, installé au niveau de l’amirauté, il a balayé d’une main de maître les milliers de navires venus pour la conquérir, il est devenu, par conséquent, la fierté des Algériens. Il était, bien entendu, ce père bienfaiteur mais aussi et surtout ce vaillant combattant qui grâce à lui, la ville était devenue invincible voire impénétrable. Cette puissance de feu avait vu le jour à Diar El Nhès, dans la vieille ville de la Casbah, certes, il avait été conçu par un étranger, un fondeur Vénitien en 1542, suite à la commande du Pacha Hassan, qui avait succédé à Kheiredine. A l’époque, il dominait par sa force de frappe, son poids fut d’ailleurs majestueux et déroutant par rapport aux autres (centaines) de canons d’envergure et de taille moyenne, qui, positionnés, en authentique protecteur, autour de la ville d’Alger.

    Une pièce d’artillerie unique en son genre…

    Il donne à Alger sa réputation de citadelle imprenable. Servi par quatre artilleurs, le canon fut dirigé vers la Pointe Pescade (Ouest d’Alger), interdisant dorénavant à tout navire de s’approcher de la ville, pourtant sa production fut réalisée par les guerriers Algériens et de surcroît avec des matériaux locaux. Cette arme redoutable était aussi la fierté des Algériens, unique en son genre, dans sa technique comme dans sa fabrication, l’artillerie mondiale n’a connu qu’un seul Baba Merzoug, elle repose sur deux théories qui se rejoignent. La première, pour sa protection de tous les marins tentés par la prise d’Alger et la deuxième concernerait sa puissance de feu extraordinaire.

    D’une longueur de sept (07) mètres, ce canon en bronze pesait douze (12) tonnes et pouvait envoyer des tirs d’environ cinq (05) kilomètres qui pouvaient atteindre toutes les cibles sans difficultés. D’ailleurs les Français le surnomment « la Consulaire ». En 1683, une attaque est survenue par des navires Français sur la baie qui demandent aux ottomans de se rendre et devenir leurs esclaves. L’amiral Duquesne avait envoyé le consul, le père Le Vacher, comme messager au Dey de l’époque, qui, prit de fureur à cause des menaces, ce dernier l’a réexpédié en boulet de canon à l’amiral. Quelques années plus tard, en 1686, Alger reçut la même attaque des Français, et c’est au tour du consul, André Piolle, d’être transformé en boulet de canon.

    Et comme pour les apprivoiser à la défense d’Alger, canons et autres pièces lourdes étaient appelés par des désignations, censées enchanter les bonnes fortunes afin de célébrer les pièces d’artilleries par l’écriture en calligraphie des noms de dignitaires qui étaient à l’origine de la réalisation de ce type d’armes, en accomplissant, ces inscriptions, ciselées sur ces blindages épais. Une façon aussi de leur donner âme et esprit pour la garde de la grande Citadelle qui était tant convoitée. Des graffitis inspirés, pour glorifier leur puissance, par le Coran sont courantes. Lui qui dérouta les adversaires, durant plusieurs décennies, toutes les flottes rivales qui se risquaient à violer la baie d’Alger.

    Trophée et butins de guerre…

    Alger la « blanche » finit toutefois, quelques années plus tard, par tomber aux mains des Français et le redoutable « Baba Merzoug » se retrouve en otage avec ses centaines de pairs (canons de moindre puissance), sont transportés en guise de butin de guerre à Brest (Baba Merzoug), quatre canons à Toulon et deux autres à Marseille pour orner leurs places publiques.

    Quand aux autres nous ignorons leur destination, par contre la plus grande partie avait terminé ses jours dans les fonderies de Diar El-Nhès, le châtiment réservé à ces bouches cracheuses de feu pour la crainte et l’effroi qu’elles ont imposé aux armées de Charles Quint, des Royaumes du Danemark et celle de Hollande.

    Stratégie militaire …

    Généralement, la puissance en armement à elle seule ne suffit guère, souvent très handicapée, parce que l’absence d’une véritable stratégie éclairée s’était fait sentir. Les Français, par contre, après maintes tentatives et déboires sont parvenus quand même à établir une tactique voire une manœuvre qui leur avait permis non seulement d’identifier leurs points faibles et d’y remédier en les renforçant davantage mais aussi et surtout de créer d’innombrables failles chez l’adversaire pour le déstabiliser et le dérouter complètement, et c’est ainsi que ce qui devrait arriver arriva et dans quelles conditions !

    Le canon mythique de baba Merzoug à Brest…

    En 1830, lors de la colonisation du pays, le canon est pris par les envahisseurs comme un trophée : “Nous avons entre les mains toute la puissance algérienne.” Il fut également transporté par Guy Duperré. Ce symbole de la force et du pouvoir algérien repose finalement au complexe naval de l’arsenal de Brest depuis 182 ans… Baptisé par les ennemis comme la “Consulaire”, et, est devenue, de surcroit, un emblème français !!! Dès sa capture, le canon a été transformé en colonne de granit dont la bouche renferme un coq, maintenant un globe sous une patte, il trône donc dans l’enceinte de l’arsenal.

    Cet armada de canons furent déstabilisés, vaincus à cause d’un manque flagrant de stratégie, d’une réelle et d’une véritable prise en charge des cours des combats, l’empire colonisateur ne s’est jamais avoué vaincu, après plusieurs défaites et déconvenues il est toujours revenu à la charge mettant en exergue une stratégie remarquable, qui avait donné ses fruits et finalement après avoir donné l’assaut final et définitif ; et cela, grâce aussi à ces centaines de bateaux et ces milliers de cavaliers.

    Négociations et échecs à propos de la restitution…

    Après toutes ces années de captivité à Brest. Finalement, en 1996, le comité pour la restitution du canon Baba Merzoug avait vu le jour, pour réclamer aussi d’autres objets (au nombre de 158) dont des crânes de célèbres résistants Algériens à la conquête coloniale au début du 19ième siècle, les crânes de Boubaghla, Bouziane et Derkaoui entre autres, sont conservés au Musée d’Histoire naturelle de Paris. Dont aussi les effets personnels du Dey d’Alger.

    En Novembre 2011, Les deux pays se sont mis d’accord sur le principe de la restitution du canon mais, en juillet 2012 des voix officielles, s’élèvent ici et là et selon certains observateurs, prétendant et prétextant que si cette opération sera effectuée, la crainte de l’ancien empire colonial de voir ses anciennes colonies lui exiger aussi la restitution de vestiges et pièces archéologiques d’une valeur inestimable !

    D’autres estiment, qu’il faudrait attendre tout simplement que les relations, entre les deux pays, s’améliorent. Cette démarche fut encore bloquée à cause (partis, histoire) en plus de leurs visions encore expansionnistes non pas géographiquement cette fois-ci mais idéologiquement et culturellement. Les pourparlers sont restés donc à leur point de départ.

    Parce que l’Amirauté de l’autre rive défend, elle aussi, son attachement et son intérêt à ce canon, qui, désormais, fait partie de l’histoire de leur Marine nationale !!! En novembre 2011, le quotidien régional Français, avait réagi après l’annonce par la presse Algérienne du retour de « La Consulaire » à Alger en juillet 2012, mais hélas, depuis, il est toujours à Brest.

    La partie Algérienne consiste, tout d’abord, à être exigeante et déterminante avec des arguments très forts pour pouvoir reconquérir adroitement ce qui a déjà été perdu auparavant, on doit l’acquérir et le gagner par la négociation et la diplomatie avec un pays qui d’ailleurs, jusqu’à maintenant, continu ses exactions, ses excès et ses exagérations furent toujours ressenties et sont aussi palpables et vérifiables sur le terrain

    D’ailleurs, beaucoup d’entre-elles ont inlassablement empêché notre pays de se désarçonner de ce lourd fardeau tant au niveau politique, identitaire et culturel afin de pouvoir s’envoler de façon rationnelle et intelligente vers le progrès et la stabilisation.

    Depuis l’indépendance, tout ce que le pays avait entreprit comme de véritables réformes, engagements, orientations et investissements pour sortir le pays des affres et des séquelles de la guerre mais en vain tout est passé à coté, balayé par un vent inconnu, peut être aussi à cause de la mauvaise gérance ? Du mauvais choix idéologique ? Du mauvais choix des hommes ? A cause peut être aussi de ces biens détenus ailleurs ? Ou tout simplement d’un mauvais départ ! Qui, en réalité devrait être revu, vérifié, corrigé et repartir de nouveau sur des nouvelles bases.

    Fantasia…

    A propos de cavaliers, le cheval qui fut d’un apport considérable pour les uns comme pour les autres, il avait permis également des prouesses et exploits, à travers les temps, il est devenu par conséquent et principalement l’ami de l’homme. Néanmoins, la seule fois où les deux pays se sont bien entendus et se sont mis d’accord, devenus même unanimes sur un seul point, qui est, d’ailleurs devenu d’ailleurs leur dénominateur commun : c’est la célèbre fantasia aimée et adorée par tous.

    Le canon Baba Merzoug, ce bien précieux de notre peuple, avait fait partie de notre patrimoine, il est aussi autant plus important que le fameux coup de l’éventail de l’époque. Il est devenu, par conséquent, une priorité nationale avec ses pairs et l’ensemble des 158 objets qui se trouvent au Musée de Paris.

    Verrions-nous un jour sa restitution et sa remise en place au niveau de l’Amirauté d’Alger ? Les pourparlers pourront-t-ils un jour jouer pleinement leur rôle afin de rendre à césar ce qui lui appartient, ainsi que les différents objets destitués. Avec une dignité et un courage ferme, procéder à des échanges bilatéraux (troc !) serait un véritable leurre, c’est aussi bafouiller les constantes nationales.

    S’impliquer sérieusement et davantage pour ramener son « bébé » et les autres, les abandonner seraient vraiment pénible et difficile, cette manière de vouloir négliger ses biens et son passé va délibérément nous faire assister progressivement à la détérioration de l’ensemble de nos valeurs, de la déperdition de nos enfants, du déchirement de la société, de la disparition de nos métiers et surtout de l’effacement probable de notre espace géographique, et point d’avenir !

    Source : Casbah Alger

  • Algérie : Et sinon, qui a brûlé la Kabylie ?

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    Un impitoyable tapage médiatique est mené depuis quelques jours par le régime pour détourner l’attention de l’opinion publique sur les vrais auteurs des incendies qui ont ravagé la Kabylie.

    L’Algérie veut savoir. Elle veut la vérité. Toute la vérité. Elle veut savoir sans plus attendre quelle est cette main assassine qui a allumé plus de 70 incendies en quelques instants dans plusieurs régions de Kabylie. Pourquoi les autorités ont tardé à réagir laissant les villageois seuls pour affronter les incendies ?

    Selon un bilan provisoire rendu public par la cellule de crise de la wilaya de Tizi-Ouzou, les incendies ont provoqué la mort de 160 victimes dont 34 militaires. 794 bâtisses dont 750 habitations et 45 établissements scolaires ont été incendiés. 832 exploitations agricoles sont parties en fumée.

    Des centaines d’éleveurs ont perdu leurs exploitations avec tout ce qu’ils ont comme vaches, moutons, chèvres, ruches…

    Des familles entières ont été décimées. Un village à lui seul (Ikhlidjen à Larbaa Nat Irathen) a enterré 19 victimes. Le traumatisme laissé par cette hécatombe est terrible.

    Nous ignorons pour l’heure le nombre de personnes brûlées qui sont entre la vie et la mort, ceux qui luttent pour reprendre vie, ni le le nombre de disparus dans l’enfer des flammes.

    Il faudra sans nul doute établir, si tant est qu’il y ait une volonté politique, le sinistre bilan des dizaines de milliers d’hectares de forêts, pâturages, oliveraies, que des individus toujours inconnus ont décimés.

    Il ne sert à rien d’allumer des contre-feux médiatiques pour endormir la vigilance. L’opinion publique algérienne et la Kabylie en premier veulent comprendre comment des dizaines d’incendies soigneusement étudiés ont été déclenchés ? Par qui ?

    Ce sont les vraies questions auxquelles doivent trouver des réponses ceux qui tiennent le pouvoir. Tout le reste n’est qu’enfumage et tromperie de mauvais goût.

    Yacine K.

    Le Matin d’Algérie, 19/08/2021

  • Dans l’Algérie nouvelle, il faut retrousser ses manches

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    L’Algérie compte désormais 58 wilayates. C’est une très bonne nouvelle qui va dans le sens de la politique initiée par Le Président Tebboune en matière de lutte contre l’existence des zones d’ombre. Ces dernières n’existent que parce que certaines wilayates sont si vastes qu’il est quasiment impossible de les gérer.

    Il y a des pays beaucoup plus petits que le nôtre et dont le nombre de départements dépasse les 90. Plus une région est petite et mieux on peut la gérer et offrir à ses habitants le confort auquel ils aspirent.

    Si les habitants de ces nouvelles wilayates trouvent tout ce dont ils ont besoin à portée de main, ils n’éprouveront pas le besoin de se déplacer jusqu’au Nord du pays et tenter de s’y établir coute que coute. Même en recourant à des habitations précaires.

    Comme l’a souligné Azzedine Belkacem Nacer, Professeur des universités, expert en prospective, qui était, hier matin, l’invité de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, dans ces nouvelles localités, l’investissement sera peu couteux parce que les bénéficiaires se limiteront à ceux qui y résident. Ce sera aussi un grand pas vers la décentralisation qui permettra de désengorger les grandes villes du Nord ou même du Sud…

    Cette semaine, nous avons entendu également une bonne nouvelle selon laquelle dans quelques mois, notre pays n’importera plus d’essence. Il n’est pas trop tôt. Cela va dans le bon sens de la sécurité énergétique et dans le bon sens tout court.

    Importer de l’essence alors que nous sommes un pays pétrolier… Inutile de s’attarder sur les raisons qui ont permis à cette anomalie de perdurer. Le plus important est qu’avec l’Algérie Nouvelle à laquelle nous aspirons, nous utiliserons le carburant qui sortira de nos raffineries.

    Et le bon sens voudrait aussi que l’Algérie puisse exporter ce carburant vers les pays voisins. Tout y est : un gigantesque port dans la wilaya de Tipaza, une route transaharienne qui nous rapproche de tous nos frères d’Afrique et des jeunes avides de travail.

    Il ne reste plus qu’à retrousser ses manches. Comme l’ont fait bien avant nous les pays qui dominent aujourd’hui la planète.

    Entre Nous

  • Zidane donne 2 millions d’euros à l’Algérie

    Algérie, Zinedine Zidane, fondation, incendies, #Algérie,

    Zinedine Zidane, la star du football français a fait un don important à sa fondation en soutien aux régions touchées par de violents incendies en Kabylie et dans le reste de l’Algérie.

    D’après l’information relayée par le média africain Shoot Africa, le chèque, dont on ignore encore le montant exacte, a pour but d’apporter un soutien aux populations touchées par cette catastrophe. Toujours d’après la même source, le chèque serait de 2 millions d’euros au bénéfice de l’hôpital de la Wilaya de Béjaïa, ville d’origine des parents de Zidane.Des équipements médicaux ont pu être livrés pour améliorer la capacité de l’hôpital..

    Plusieurs régions d’Algérie notamment la Kabylie ont été dévorées par des incendies dévastateurs. Les pertes humaines et matérielles sont lourdes. Plus de 70 personnes dont 33 militaires ont été tués par les flammes. Aux moins, 23.000 hectares ont été ravagés au niveau de Tizi Ouzou, 6.500 hectares à Béjaïa et 1.800 dans la wilaya de Jijel.

  • Algérie/ Échec et mat (Edito du Moudjahid)

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    Le complot tire à sa fin. Les feux de la fitna se sont entièrement consumés dans les valeurs de patriotisme, l’esprit de sacrifice et l’engagement sans réserve d’un peuple, plus que jamais uni autour de l’État et de ses institutions. Le geste de fraternité du défunt Djamel Bensmaïl, le martyre des 90 victimes, dont 57 militaires, et l’élan de solidarité citoyenne ont conforté les fondements d’une Algérie unie, souveraine et libre.

    La visite à Miliana du conseiller à la présidence et président de la commission d’évaluation et d’indemnisation des victimes du sinistre marque le soutien indéfectible de l’Algérie au côté des citoyens. «Ce sont-là les qualités de l’Algérien authentique et libre», a-t-il affirmé à la famille du défunt Djamel Bensmaïl, en leur transmettant les condoléances du président de la République.

    Louant la sagesse et le patriotisme de son père attaché au devoir national envers l’Algérie, qui est «très chère et au-dessus de tous», le conseiller à la présidence a appelé à l’unification des rangs et à la sauvegarde de l’unité nationale. À l’épreuve de la fitna, l’Algérie solidaire et unie a tenu bon pour révéler la face hideuse d’une conspiration exécutée par une organisation terroriste financée et soutenue par le makhzen et l’entité sioniste.

    Au terme de l’arrestation de 36 auteurs présumés des incendies et du lynchage du jeune Djamel Bensmaïl, exprimant leur repentir, la thèse de la manipulation a été unanimement admise, particulièrement par le jeune qui a poignardé l’artiste Djimmy en tentant de fuir au Maroc, l’auteur du selfie et la femme qui a appelé à la décapitation de la victime.

    De nouvelles révélations créditent, sur la base des enregistrements téléphoniques et des aveux de 25 autres inculpés, la responsabilité de cette organisation terroriste clairement évoquée par les auteurs du crime abominable. L’étau se resserre sur cette organisation vouée aux gémonies et totalement discréditée.

    La riposte prompte et efficace de l’État, fort de ses institutions et de la remarquable mobilisation citoyenne, a signé l’échec d’une tentative de déstabilisation de grande ampleur attestée par l’appel à l’ingérence assumé par le Maroc, les déclarations intempestives et fallacieuses du ministre marocain des Affaires étrangères, en présence de son homologue de l’entité israélienne, et leur implication dans l’affaire d’espionnage via le logiciel Pegasus.

    En cible privilégiée, en raison de sa position constante en faveur de la lutte des peuples pour l’obtention de leur indépendance et de son rôle moteur dans le combat contre l’apartheid, l’Algérie est prête à faire face à la logique aventurière et suicidaire d’une monarchie aux abois.

    À l’heure de la guerre de 4e génération, mobilisant les réseaux sociaux, les ONG aux ordres des puissants et les relais locaux, la main criminelle des deux organisations terroristes est une réalité.

    El Moudjahid, 17/08/2021

  • Algérie: Près de 62000 hectares de forêts partis en fumée

    Algérie, incendies, forêts, #Algérie,

    Par S. Ould Brahim

    Au moins 62 000 hectares de végétations ont été décimés par plus de 1000 foyers d’incendies déclenchés dans 35 wilayas du pays depuis le début de l’été notamment à Tizi-Ouzou, a révélé ce jeudi la directrice de la protection de la faune et de la flore à la Direction générale des forêts Ilhem Kabouya.

    « Ce qui s’est passé est inédit et j’espère qu’il n’y aura pas d’autres épisodes similaires », a-t-elle déclaré lors de son passage à l’émission “invité de la rédaction” de la radio chaine 3, précisant que dans la wilaya de Tizi Ouzou, près à 30 mille hectares ont été brûlés dans 42 communes.

    Elle a souligné qu’« après le recensement des dégâts, la DGF devra lancer un plan d’urgence pour stabiliser les sols avant l’arrivée des pluies».

    La directrice de la protection de la faune et de la flore à la DGF annonce que « les espaces forestiers constituent près de 60% de la superficie incendiée » et que « c’est une perte indéniable très difficile à se régénérer. »
    Après le recensement des dégâts, la DGF devra lancer un plan d’urgence. « Nous devons absolument essayer de programmer des actions d’assainissement avant les pluies pour éviter tous les problèmes d’érosion, de lessivage de la matière organique et stabiliser le sol. Le reboisement viendra par la suite », précise Ilhem Kabouya.

    Tout en remerciant l’ensemble des entreprises et associations qui souhaitent aider et participer au reboisement, la directrice de la protection de la faune et de la flore les rassure. « Nous sommes en train d’identifier les sites concernés et les espèces choisies.»

    Elle les invite à contacter les conservations des forêts à partir du mois de septembre. L’experte prévient, « il faudra attendre au moins vingt ans pour la régénération de ces forêts ».

    La spécialiste explique que dans le cas d’incendies de forêts, le reboisement ne peut intervenir juste après l’extinction des feux. « Nous devons attendre et voir comment va se régénérer cette forêt, d’où l’importance du plan d’assainissement qui va tout mettre en œuvre pour permettre à la forêt de se régénérer naturellement. S’il y a plantation, il faut la programmer en 2022 ou 2023, dans les sites où il n’y aura pas eu régénération. »

    Le 16 août dernier, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décidé d’octroyer une indemnité de 1 million de dinars (100 millions de centimes) au profit des familles ayant perdu des proches dans les feux de forêts qui ont ravagé plusieurs wilayas du pays.

    Cette décision a été prise lors de l’installation de la commission nationale d’évaluation et d’indemnisation des sinistrés victimes des feux de forêts qui ont ravagé plusieurs wilayas du pays.

    Cette indemnité sera versée aux parents ou au conjoint de la victime, selon les cas, a indiqué la présidence dans un communiqué. Selon les chiffres officiels annoncés jeudi dernier, les incendies ont fait 69 morts dont 28 militaires et plus de 100 blessés. Ce bilan pourrait être plus lourd en raison de la gravité des brulures subies par plusieurs victimes.

    Le Jeune Indépendant, 19/08/2021

  • La Kabylie, beauté Algérienne et Africaine tourmentée par l’État profond Français

    Algérie, Kabylie, #Algérie, #Kabylie,

    Par Said Radjef

    Je vous réponds: j’appartiens à la plus haute noblesse kabyle et on m’a nourri au sein du PPA-MTLD au sein du 1er novembre 1954

    Ce sont l’Émir Abdelkader, Messali Hadj et le premier novembre 1954 qui ont donné au Djurdjura ses lettres de noblesse. Mais dans cette Kabylie si majestueuse, si noble, si charmante…qui a abrité toutes les formes de résistance pour la liberté de l’homme, nichent à l’ombre de l’administration, des institutions de la république des Kabylistes, des arouchistes, des tribalistes…Des Kabylistes, mais aussi des Arabistes qui servent de soldats mercenaires à l’État profond Français. Comme le faisait autrefois Bocchus pour le compte de Rome, ou encore les Bachaghas pour le compte du gouverneur général…et ses généraux de sinistre mémoire.

    L’Etat profond Français sait que la tribu, les arouchias sont l’ennemi mortel de l’Etat, de la Nation…Or, l’Algérie est un jeune Etat, une jeune Nation en pleine construction.

    La colonisation Française n’a rien retenu des leçons de son passé…

    La Kabylie ne ressemble en rien à la France et au peuple Juif…

    La Kabylie ce ne sont pas ses milliardaires cocotte-minute surgis brutalement du 20 avril 80, son printemps noir qui a accouché du MAK, ses arouchistes, ses tribalistes, ses bataillons de promoteurs immobiliers, ses leaders politiques sous-développés et analphabètes qui pensent que diaboliser l’État et l’ANP est une marque d’appartenance à la noblesse d’Etat…

    La Kabylie c’est Belhaddad, c’est Boubaghla et Fathma N’Soummer, c’est Cheikh Ben Abderrahmane, ce sont ses bandits d’honneur, c’est Ait Ahmed, c’est Ali Zammoum, c’est Ben Lounes Said avec ses lieutenants Krim, Ould Hamouda, Benai, Ouamrane, Ali Mellah…La Kabylie c’est le 8 mai 1945, le 1er novembre 1954…

    L’Algérie n’est pas non plus ses minorités Arabistes exaltées qui entretiennent la fitna au nom de l’Islam, au moment ou le peuple à travers un gigantesque élan de solidarité ressoude ses rangs pour poursuivre la construction de l’État et de la Nation Algérienne.

    Un dernier point pour terminer : la gendarmerie nationale doit réinvestir tous les villages et communes du Djurdjura et rendre à l’État son autorité, ses monopoles, à travers les institutions et les représentations locales…

    La Kabylie est en Algérie, en Afrique et non à TF1, M6, France 24, Mademoiselle l’AFP de l’État profond Français…”

    Algérie54, 19/08/2021