Catégorie : Algérie

  • Le ciel algérien continue à être rougeâtre

    Le ciel algérien continue à être rougeâtre

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    Rougeâtre

    Les feux ne sont pas éteints et même si elle chavire encore, l’Algérie reste toujours debout. Une posture qui n’a pu exister que grâce notamment à ce que l’histoire retiendra, la solidarité des citoyens. D’où l’importance de rester sur cet élan pour contrer l’autre hécatombe qui touche le pays, la Covid-19. Peut-être que certains font semblant de l’oublier, mais la pandémie ne s’est pas arrêtée. Elle frappe encore plusieurs familles algériennes.

    Les annonces de décès suite à la Covid-19 demeurent nombreuses, trop nombreuses. Le bilan quotidien d’hier du ministère de la Santé donne 37 morts ; 37 de trop. La vague a peut-être diminué, cependant, le virus est omniprésent.

    Les Algériens n’ont pas d’autres choix que d’essayer de survivre à ses effets dévastateurs, que ce soit dans la période actuelle, mais, également, à court, à moyen, et selon toute vraisemblance, à long terme. Une adaptation qui commencera par une prière, celle de ne pas tomber malade, et si c’est le cas, de ne pas subir un manque d’oxygène. Malheureusement, les efforts à fournir ne seront pas uniquement dans ce sens.

    Le confinement et les vacances ont quelque part désorienté plus d’un, mais ils ne seront pas « sans fin ». L’été ne tardera pas à passer, et la rentrée sociale n’est pas aussi lointaine que cela. Un rendez-vous annuel très attendu et qui aura, cette année, un «goût » bien particulier. De nombreux paramètres sont en jeu, et certains seront inédits par rapport l’année dernière. Les vaccins sont ainsi incontournables dans tout ce qui va se passer.

    Des questions s’imposent dès maintenant. Parmi elles, celle relative au « temps ». La rentrée scolaire sera-t-elle reportée comme le demandent certains syndicats de l’Education nationale ? Il y a, également, cette campagne de vaccination qui devra toucher l’école, et dont « l’écho » de la part du personnel enseignant et des parents reste encore méconnu.

    Les inquiétudes touchent aussi le monde du travail, sévèrement secoué par la pandémie, et dont la « résistance » est de moins en moins forte. La dernière sortie médiatique de Sami Agli, président du CAPC (ex-FCE), est venue confirmer le grand marasme dans lequel se retrouvent les entreprises algériennes. L’impact sur les chiffres d’affaires est tel que beaucoup d’emplois sont menacés et d’autres ont carrément été supprimés. Le plus urgent est de sauver ce qui peut l’être. Le ciel algérien continue à être rougeâtre…

    NB : L’image en haut représente la couverture de « Le mystère de la patience », un roman de l’écrivain et philosophe norvégien Jostein Gaarder (auteur, entre autres, de « Le monde de Sophie ») publié en 1990 par les éditions « Points ».

    Reporters, 18/08/2021

  • L’Algérie accuse ouvertement le Maroc

    L’Algérie accuse ouvertement le Maroc

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    INCENDIES, ASSASSINAT DE DJAMEL BENSMAÏL, SOUTIEN AUX ORGANISATIONS TERRORISTES:
    Alger accuse ouvertement Rabat

    par Abla Chérif

    Des décisions d’une grande importance ont été prises hier, par le Haut Conseil de sécurité. Elles portent prioritairement sur les relations algéro-marocaines, puisque l’Algérie envisage désormais de modifier la nature de ses liens avec un Maroc « hostile », et sur l’avenir du MAK et de Rachad appelés à être éradiqués.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – La réunion du HCS qui s’est déroulée hier n’est pas ordinaire. Elle s’est tenue sous le sceau de l’urgence de la situation exceptionnelle que traverse le pays. Les immenses dégâts causés par les incendies ont, bien sûr, été passés en revue et débouché sur plusieurs décisions, celles d’acquérir six avions extincteurs, et de poursuivre la prise en charge des sinistrés.

    Le communiqué très fort, très sévère également, accuse nommément le MAK et Rachad d’être à l’origine du sinistre qui s’est produit et du meurtre de Djamel Bensmaïl, jeune bénévole lynché et immolé par un groupe d’individus qui le soupçonnait d’actes de pyromanie. Jusqu’à mercredi, soixante et un suspects ont été arrêtés et certains d’entre eux ont avoué publiquement leur implication dans le drame qui s’est produit.

    Lors de ces témoignages télévisés, plusieurs de ces suspects ont également reconnu leur appartenance au MAK et révélé les intentions visiblement malsaines de cette organisation qui cherche à s’appuyer sur des recrues habitant dans des zones sensibles. Le communiqué qui a sanctionné la réunion du HCS a appelé, de ce fait, à l’intensification des recherches pour mettre la main sur les personnes en fuite ayant pris part à ce crime. Sur un ton qui ne laisse place à aucune équivoque, le HCS annonce également sa décision « d’éradiquer le MAK et Rachad, car ils menacent la stabilité du pays », et de passer à l’arrestation des militants de ces deux organisations « soutenues par des parties étrangères ».

    Le MAK est également cité comme étant l’organisation « soutenue par le Maroc et l’entité sioniste». Le soutien de Rabat au MAK, classé organisation terroriste par l’Algérie, fait partie de ces nombreux actes d’hostilité évoqués et condamnés hier durant la réunion du HCS. Cette « hostilité répétée » est à l’origine d’une des décisions les plus fortes, les plus importantes prises hier, puisque Alger s’apprête désormais à « revoir ses relations avec le Maroc ». « Les actes hostiles continus en provenance du Maroc et de son allié sioniste ont nécessité une révision des relations avec ce pays et l’intensification de la surveillance aux frontières ouest du pays (algéro-marocaines) », annonce le communiqué du HCS sur le sujet. C’est la déclaration la plus forte d’Alger envers le Maroc, avec lequel elle est en guerre froide depuis de longs mois. Après avoir très longtemps ignoré les actes et déclarations inamicaux de son voisin de l’Ouest, Alger fait, à présent, savoir qu’elle est arrivée au point zéro tolérance, en raison de la gravité des faits reprochés à Rabat. Les deux dernières provocations marocaines ne sont pas passées et ne passeront pas semble, ajoute le communiqué du HCS. Au mois de juillet dernier, l’ambassadeur permanent du Maroc a New York s’est livré à un jeu très dangereux, en plaidant la cause du MAK, « l’indépendance de la Kabylie » lors d’une réunion des non-alignés. Après un rappel de son ambassadeur à Rabat pour consultations, l’Algérie a annoncé qu’elle se dirigeait vers la prise de décisions importantes si le Maroc ne clarifie pas publiquement sa position sur le sujet. La réponse est venue du roi lui-même, une « fausse main tendue », lors d’une allocution prononcée à l’occasion de la fête du Trône, et une énième demande pressante pour la réouverture des frontières terrestres fermées depuis 1994.

    Un autre fait grave a, cependant, suivi cet épisode. En déplacement à Rabat, le MAE israélien a annoncé aux journalistes que l’Algérie se trouvait au centre des discussions qui se sont déroulées avec son homologue, Nacer Bourita. « Nous avons fait part de nos inquiétudes au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine », a-t-il déclaré. La réaction d’Alger s’est fait très vive, très ferme. Le MAE algérien a dénoncé cette « sortie intempestive, dont le véritable instigateur n’est autre que Nasser Bourita, en sa qualité de ministre des Affaires étrangères du Maroc ».

    Nacer Bourita, dont l’hostilité, la haine même contre l’Algérie ne sont plus à démontrer, a été accusé d’être animé « d’une sourde volonté d’entraîner son nouvel allié moyen-oriental dans une aventure hasardeuse dirigée contre l’Algérie, ses valeurs et ses positions de principe ». Il faut probablement s’attendre à du nouveau prochainement. La décision algérienne de « revoir ses relations avec le Maroc » sonne comme une rupture annoncée…

    A. C.

    Le communiqué du Haut Conseil de sécurité

    Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, mercredi, une réunion extraordinaire du Haut Conseil de sécurité, consacrée à l’évaluation de la situation générale dans le pays suite aux récents événements douloureux, indique un communiqué de la présidence de la République.

    « Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, a présidé, ce mercredi 18 août 2021, une réunion extraordinaire du Haut Conseil de sécurité consacrée à la situation générale dans le pays suite aux récents événements douloureux et aux actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc et son allié, l’entité sioniste, contre l’Algérie », lit-on dans le communiqué.

    Après « présentation par les services de sécurité du bilan des pertes humaines et matérielles engendrées par les feux qui ont ravagé certaines wilayas, notamment à Tizi-Ouzou et Béjaïa, le président de la République a donné des instructions à tous les secteurs pour le suivi de l’évaluation des pertes et la prise en charge des sinistrés du fait des incendies où l’implication des deux mouvements terroristes MAK et Rachad a été établie, tout autant que leur implication dans l’assassinat du défunt Djamel Bensmaïl ».

    « Le Haut Conseil de sécurité a décidé, outre la prise en charge des blessés, d’intensifier les efforts des services de sécurité pour l’arrestation du reste des individus impliqués dans les deux crimes, ainsi que tous les membres des deux mouvements terroristes qui menacent la sécurité publique et l’unité nationale, jusqu’à leur éradication totale, notamment le MAK qui reçoit le soutien et l’aide de parties étrangères, en tête desquelles le Maroc et l’entité sioniste. Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôles sécuritaires aux frontières ouest», précise le communiqué.

    À l’issue de la réunion, « le président de la République a chargé l’ANP d’acquérir 6 avions, de différentes tailles, destinés à l’extinction des incendies, mettant l’accent sur la sacralité de l’unité nationale et réitérant, à l’occasion, sa reconnaissance pour l’élan de solidarité du peuple algérien et ses remerciements à tous les corps de sécurité, à la Protection civile, au secteur de la santé et aux citoyens bénévoles pour leurs efforts méritoires consentis pour circonscrire les incendies ».

    APS

    Le Soir d’Algérie, 19/08/2021

  • Algérie: Assassinat de Bensmaïl, des membres du MAK arrêtés

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    Vingt-cinq (25) autres suspects dans l’affaire de l’assassinat de Djamel Bensmaïl à Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou), ont été arrêtés, a indiqué la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) hier dans un communiqué, affirmant avoir découvert «des informations étonnantes» sur les mobiles du meurtre.

    Dans le cadre de la poursuite de l’enquête ouverte par la DGSN dans l’affaire de l’assassinat du jeune Djamel Bensamïl à Larbaâ Nath Irathen, les services spécialisés de la sureté nationale ont procédé «en un temps record» à l’arrestation de «25 autres suspects, en état de fuite dans plusieurs wilayas du pays», indique un communiqué de la DGSN.

    Il s’agit, entre autres, de «deux individus arrêtés par les services de sûreté de la wilaya d’Oran alors qu’ils s’apprêtaient à quitter le territoire national».

    La même source a précisé que l’enquête préliminaire diligentée par les services compétents de la Sûreté nationale avait permis à ce jour «l’arrestation au total de 61 suspects impliqués à différents degrés dans l’homicide, l’immolation et la mutilation d’un cadavre, la destruction de biens et la violation d’un siège de police».

    Utilisant des techniques modernes, les mêmes services ont pu récupérer le téléphone portable de la victime. L’exploitation de l’appareil a permis aux enquêteurs de découvrir des «informations étonnantes sur les véritables mobiles du meurtre du jeune Djamel Bensmaïl, qui seront révélées par la Justice ultérieurement en raison du secret de l’instruction», a ajouté le communiqué.

    La DGSN a également fait savoir que l’enquête a permis de «découvrir qu’un réseau criminel, classé comme organisation terroriste, est derrière le plan ignoble, de l’aveu de ses membres arrêtés».

    Nouveaux aveux d’autres mis en cause arrêtés

    La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a diffusé, hier une nouvelle vidéo comprenant les aveux de nouveaux mis en cause arrêtés dans le cadre de l’affaire de l’assassinat de Djamel Bensmail la semaine dernière dans la ville Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou).

    Il s’agit de témoignages de plusieurs individus dont l’implication dans l’affaire de l’assassinat du jeune Djamel Bensmail issu de la Wilaya d’Ain Defla, a été établie par des preuves scientifiques et techniques, parmi lesquels se trouvaient des membres de l’organisation terroriste MAK».

    Ils ont avoué avoir frappé la victime avant de la traîner, tuer, brûler puis mutiler au niveau la place du martyr Abane Ramadane, au centre-ville de Larbaâ Nath Irathen.

    «La même source a précisé que l’enquête préliminaire diligentée par les services compétents de la Sûreté nationale avait permis à ce jour l’arrestation au total de 61 suspects impliqués à différents degrés dans l’homicide, l’immolation et la mutilation d’un cadavre, la destruction de biens et la violation d’un siège de police».

    RC

    L’Est Républicain, 18/08/2021

  • Algérie: MAK et Rachad impliqués dans l’assassinat de Bensmail

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    Le mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) et son corollaire Rachad, seraient impliqués dans l’assassinat de l’artiste Djamel Bensmail, le 11 août dernier à Larbâa Nath Iraten dans la wilaya de Tizi-Ouzou, indique ce mercredi un communiqué de la Présidence de la République à l’issue d’une réunion extraordinaire du Haut Conseil de Sécurité, consacrée à l’évaluation de la situation générale dans le pays.

    “Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a présidé, ce mercredi 18 août 2021, une réunion extraordinaire du Haut Conseil de Sécurité consacrée à la situation générale dans le pays suite aux récents événements douloureux et aux actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc et son allié, l’entité sioniste, contre l’Algérie”, lit-on dans le communiqué.

    Après “présentation par les services de sécurité du bilan des pertes humaines et matérielles engendrées par les feux qui ont ravagé certaines wilayas, notamment à Tizi-Ouzou et Béjaia, le Président de la République a donné des instructions à tous les secteurs pour le suivi de l’évaluation des pertes et la prise en charge des sinistrés du fait des incendies où l’implication des deux mouvements terroristes ‘MAK’ et ‘Rachad’ a été établie, tout autant que leur implication dans l’assassinat du défunt Djamel Bensmain”.

    Au moins 60 personnes impliquées dans le lynchage à mort du jeune artiste ont été interpellés par la police, certains des mis en cause ont fait part dans des aveux filmés de leur appartenance au MAK.

    Le Jeune Indépendant, 18/08/2021

  • Algérie-Maroc : Vers la rupture des relations bilatérales

    Algérie-Maroc : Vers la rupture des relations bilatérales

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    Suite à une réunion du Haut Conseil de Sécurité présidée par le Chef d’État algérien Abdelmadjid Tebboune, il a été décidé de reconsidérer les relations avec le Maroc et de renforcer la surveillance aux frontières entre les deux pays.

    Parmi les sujets abordés, les incendies qui ont ravagé le nord de l’Algérie depuis le 9 août, et le meurtre en Kabylie, du jeune artiste Djamel Bensmail. Outre la prise en charge des blessés, le Conseil suprême de sécurité a décidé d’intensifier les efforts des services de sécurité pour arrêter les pyromanes impliquées dans le déclenchement des feux de forêts et les mis en cause impliqués dans l’assassinat du jeune artiste.

    L’Algérie accuse le Maroc et Israël de soutenir l’organisation classée terroriste, le MAK. Dans un communiqué, le HCS a aussi annoncé la poursuite des arrestations de « tous les membres des deux mouvements terroristes qui menacent la sécurité publique et l’unité nationale, jusqu’à leur éradication totale, notamment le « MAK » qui reçoit le soutien et l’aide de parties étrangères, en tête desquelles le Maroc et l’entité sioniste. Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie, ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôle sécuritaire aux frontières Ouest».

    Selon des connaisseurs du dossier, il s’agit d’un nouveau tournant important dans les relations entre les deux pays voisins. Les tensions montent à nouveau, et ils n’écartent pas une rupture des relations bilatérales.

    Lors de la dernière visite du ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid au Maroc, il avait révélé avoir abordé avec son homologue marocain leurs « inquiétudes au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine ».

    Cette nouvelle provocation a été très mal perçue, par les dirigeants algériens. La diplomatie algérienne avait réagi et dénoncé l’alliance maroco-israélienne qui mène une charge contre l’Algérie. « Cet aventurisme dangereux, qui parie sur le pire, constitue un démenti formel à la prétendue « main tendue » que la propagande marocaine continue de répandre abusivement et vainement », souligne le communiqué.

  • Algérie: Des avocats relancent le débat sur la peine de mort

    Algérie: Des avocats relancent le débat sur la peine de mort

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    Les appels à la réactivation de la peine de mort n’ont jamais cessé en Algérie, depuis au moins une quinzaine d’années. Ils se sont renouvelés hier, mais cette fois, c’est inédit, car ce sont des avocats, qui viennent de saisir le président de la République afin qu’il procède au gel de la suspension des exécutions, ratifié par l’Algérie en 2007 conformément à une résolution de l’ONU.

    Sept avocats, selon le média en ligne, Algérie 1, ont appelé Abdelmadjid Tebboune à autoriser la justice à mettre en exécution les condamnations à la peine capitale « dans des cas avérés de la grande criminalité ».

    La sortie des robes noires intervient quatre jours après l’effroyable lynchage du jeune Djamel Bensmaïl, brûlé à vif et décapité à Larbaâ Nath Irathen par une foule hystérique, qui a coupé tous les ponts avec l’humanisme et l’humanité. Elle va sûrement ouvrir la voie à d’autres avocats.

    En un mot, même si l’appel des 7 avocats ne sera pas suivi, il constitue déjà un signe qui ne trompe pas : les répliques de l’onde de choc provoqué par la mise à mort du jeune Hirakiste ne semblent pas s’arrêter.

    Pour les avocats signataires de l’appel comme pour une grande partie des Algériens, l’exécution de la peine capitale est devenue une nécessité absolue, seule sanction pouvant arrêter le cycle des actes criminels (viols suivis d’assassinats d’enfants, crimes crapuleux et féminicide).

    Aux yeux de l’opinion publique, la situation est devenue insoutenable. A titre de rappel, en décembre 2012, le viol et le meurtre de la petite Chaïma (8 ans), près de Zéralda, avait secoué l’Algérie. L’onde de choc a ébranlé tout le pays. « La petite Chaïma a été victime d’un crime monstrueux : violée et brûlée vive par son bourreaux ».

    Mars 2013, Brahim et Haroun âgés de 9 et 10 ans sont enlevés, séquestrés puis froidement assassinés à la nouvelle ville Ali Mendjeli de Constantine. Lors du procès des assassins présumés, la population constantinoise est sortie dans la rue pour revendiquer l’application de la peine de mort.

    Et la série démoniaque a continué à travers de nombreuses régions du pays, sans que la revendication de la réactivation de la peine capitale ne soit entendue par les pouvoirs publics.

    Avant-hier, la commission des fetwa dépendant du ministère des Affaires religieuses est intervenue par le biais d’un communiqué, à travers lequel, elle a évité soigneusement de prendre position ; insistant sur le fait que la décision revient en premier et dernier lieu à la justice.

    Quoi qu’il en soit, l’exécution de la peine de mort continuera à faire débat, dans un pays ravagé par la criminalité. Cependant, rien n’indique que les pouvoirs publics vont répondre positivement à la vox populi. Attendons pour voir où aboutira l’enquête et le procès des meurtriers de Djamel Bensmaïl.

    M. M.

    L’Est Républicain, 17 août 2021


  • Algérie/ Prix: Aucune empathie envers le citoyen

    Algérie, prix, produits alimentaires, #Algérie,

    Personne n’est aujourd’hui à l’abri de la hausse vertigineuse des prix des produits alimentaires et autres. C’est une des situations des plus dramatiques du moment qui risque de remuer des ambitions autres…Les sentences prononcées par les barons du marché, les spéculateurs et les commerçants sont habituellement lourdes à supporter par les consommateurs et les citoyens les plus démunis. Le marché affiche allégrement les prix.

    La  » peine  » pour le pouvoir d’achat du citoyen peut être plus grave que le fixe l’économie de marché. Aucun appel n’est possible pour les ménages algériens. Tout le monde s’étant jusqu’à présent déclaré incompétent. En temps de libéralisation des prix, il n’existe plus de recours en grâce, c’est à peu près ce qui s’affirme sur le terrain.

    En vertu de cette anarchie appelée à prendre de nouvelles propositions très graves à la veille de la rentrée scolaire, les règles les plus élémentaires de la complémentarité sont bafouées. Personne ne tient à prendre au sérieux la volatilité des prix, personne ne pense à  » voir mes enfants vivre et manger tranquillement « , dit un consommateur au bout de ses peines pour remplir son couffin.

    La flambée des prix de tous les produits de consommation est sans doute actuellement la conspiration la plus dangereuse aujourd’hui eu égard aux conséquences socio-économiques imposées au pays par la crise sanitaire du coronavirus (Covid-19), car elle touche directement au corps le plus large de la société algérienne. Sur les étals les prix augmentent de plus de 80 %, voire plus dans certaines régions du pays où l’approvisionnement est perturbé par le confinement sanitaire.

    La brutalité de la mercuriale se trouve là comme ailleurs. Un constat dès lors, frappe à l’œil, la chasse ainsi lancée contre le pouvoir d’achat du citoyen bat son plein, ses records. Une catastrophe qui peut avoir de lourdes conséquences sociales, voire politiques, très inquiétantes.

    Incontestablement les barons du commerce semblent bénéficier de larges manœuvres pour monopoliser le marché à leur guise, même de fortes largesses, ici et là. Une dérive plus que jamais pour provoquer d’avantage d’inflation, mieux encore davantage de pauvreté pour les Algériens. L’envolée des prix paraît être mise en scène parce que d’aucuns tapis dans l’ombre du business économique et politique, tentent de réaliser un large front contre les pouvoirs publics. Le marché est aujourd’hui entre les mains d’une haute bourgeoisie locale et les grands opérateurs industriels dans une hostilité sans nuance avec les consommateurs.

    Un état de fait d’une société aujourd’hui à la merci de ces vautours et à la recherche de son minimum de subsistance. Un désarroi qui n’intéresse guère plus personne.

    Une réaction violente s’impose pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens et pour la mise en œuvre de nouveaux dispositifs de régulation du marché face aux fluctuations des prix et par conséquent, la recherche d’une stabilisation des prix des produits de base.

    B. C.

  • Algérie : Des leçons à retenir

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    Petit à petit l’Algérie est en train de sortir de deux crises majeures qui l’ont frappée au fond de ses tripes, mais qui ont montré au monde entier l’extraordinaire union du peuple algérien qui s’est mobilisé aux quatre coins du pays, pour affronter en face cette dure conjoncture et faire preuve d’un élan de solidarité que l’on ne pourrait voir dans aucun autre pays au monde.

    Face à la troisième vague de la covid et face aux incendies de forêts qui ont touché plusieurs régions du pays, l’Algérie entière s’est mobilisée pour apporter soins, assistances et réconforts aux frères qui faisaient face directement à ces terribles épreuves.

    Aujourd’hui les choses tendent vers l’apaisement. En effet, les chiffres de la contamination sont de plus en plus bas et ne dépassent pas les 800, alors qu’ils avaient atteints les 2000 par jour pendant de longues semaines depuis le début du mois de juillet.

    Sur le front des feux de forêts, les nouvelles sont aussi bonnes, puisque la plupart des feux ont été circonscrits et l’on est déjà au stade des recensements des pertes et à la préparation des indemnisations.

    D’ailleurs une commission nationale d’évaluation et d’indemnisation des sinistrés des feux de forêts a été installée ce lundi par le président de la République, et qui aura pour mission principale de réceptionner les dossiers des commissions de wilaya chargées de l’évaluation des dégâts.

    Autant dire que sur les deux tableaux les choses tendent vers le meilleur et le pays entame une sérieuse sortie de crise. Deux crises qui ont mis en émoi le pays et nécessité la plus grande vigilance de tous les Algériens pour faire barrage à ceux qui voulaient profiter de ces conjonctures difficiles afin de frapper l’unité du pays, et projetaient même de faire entrer le pays dans une spirale de violences et d’incertitudes qui, heureusement, ont échoué grâce à la vigilance de nos services de sécurité, mais aussi à la mobilisation citoyenne de toute la nation qui a défendu son unité et répondu de manière claire et ferme à tous les ennemis de l’Algérie.

    Mais, il faut se le dire, nous n’aurons rien réussi de probant, si nous ne tirons pas les leçons de ces deux crises que nous avons vécues. La lutte contre les incendies doit être revue de fond en comble et avec les moyens de lutte qui s’imposent.

    L’autre crise de la pandémie et en particulier celle de la disponibilité de l’oxygène médical doit être traitée avec plus de sérieux et de rigueur, car à ce jour, il est malheureux de voir que certains hôpitaux du pays continuent de souffrir du manque de ce liquide vital et que des usines censée avoir commencé la production depuis des jours déjà, sont toujours à l’arrêt.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 18/08/2021

  • Algérie : Nid à crabes

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    Par Amine Goutali

    La troisième guerre mondiale (si guerre il y aura) sera électronique ou ne sera pas. Facebook, Instagram ou toute autre application relevant de ce qu’on désigne communément réseaux sociaux ne sont pas que sources d’apprentissage, de partage et de divertissement. La chose tomberait sous le sens.

    Et pourtant, bien des gens font peu de cas des risques encours dans ces espaces virtuels, conçus à la base et orientés en fonction des seuls intérêts géopolitiques de leurs initiateurs, à savoir les puissances occidentales et leurs lampistes disséminés dans la région, dans une guerre de domination de l’opinion mondiale.

    Qui détient l’info, détient le pouvoir, dit-on, non sans raison. Mais quand il s’agit, en revanche, de désinformation, d’intox ou de manipulation à grande échelle, c’est bel et bien notre approche des technologies de l’information et de la communication qui pose problème. Et qu’il faudrait revoir de fond en comble parce qu’au final et derrière le graphisme amusant des applications en question, se cache une nuée d’officines du renseignement mondial, prête à livrer des guerres sans répit, où tous les coups sont permis.

    Etant ciblée pour ses choix politiques et géopolitiques, pour ses richesses aussi, l’Algérie fait face aujourd’hui à une monstrueuse cabale montée de toutes parts sur les réseaux sociaux, par des parties ennemies, que ce soit à nos frontières ou de l’autre côté de la rive.

    Ce n’est donc pas par hasard, qu’ici et là, défilent sans arrêt, sur des pages à l’identité douteuse, des textes, photos ou vidéos fallacieux s’attaquant aux institutions nationales, l’Armée nationale populaire en tête.Ce qu’il faut néanmoins retenir est que l’Algérie a visiblement tiré les leçons de la politique de déstabilisation de la région depuis notamment le Printemps arabe,où les réseaux sociaux ont joué un rôle de premier plan.

    En ordonnant, lors du dernier Conseil des ministres, une réforme intégrale du secteur de la Communication en parallèle de la création d’un pôle pénal de lutte contre les crimes cybernétiques, le président de la République n’a fait que confirmer son engagement à faire pièce aux stratégies de déstabilisation, avec le plein soutien de l’ANP et toutes les institutions et organismes y afférents.

  • Algérie : Qui a allumé le feu ?

    Algérie, incendies, Kabylie, #Algérie, acte criminel,

    par Maâmar Farah

    KABYLIE : LES PREUVES DE L’ACTE CRIMINEL SONT IRRÉFUTABLES

    Jeudi, j’écrivais que les violentes manifestations de ce temps déboussolé par le réchauffement climatique étaient les causes essentielles des incendies ayant ravagé la Kabylie et d’autres régions. Je disais aussi que des mains criminelles pourraient avoir causé un petit nombre de ces départs de feu. Aujourd’hui, et devant des preuves irréfutables, je suis obligé d’inverser cet ordre : ce sont des mains criminelles qui ont «allumé» la Kabylie dans la nuit du 9 au 10 août. Pourquoi ce revirement de ma part et comment je suis arrivé à cette conclusion ?

    Une machine à remonter le temps

    J’ai simplement utilisé une espèce de machine à remonter le temps qui est à la disposition de n’importe qui veut consulter Google Earth. Il existe un logo à gauche de l’écran représentant une flamme qui permet de visionner tous les incendies en activité sur n’importe quel point du globe. On peut avoir une carte précise des incendies, en direct, à l’heure même où ils se déroulent. Mais on peut aussi remonter aux jours d’avant.

    – Voici la situation au 8 août à 23h45 GMT : on dénombre quelques incendies, à raison d’un ou deux par wilaya. La Kabylie présente le même visage que les wilayas de Béjaïa, Jijel, Sétif, Skikda, Annaba, Tarf, Guelma et Souk-Ahras. Seuls deux foyers sont actifs : l’un à Bouzeguène, l’autre à Timizart.

    – 9 août 0h15 : c’est pratiquement la même situation.
    – 9 août 0h30 : RAS
    – 9 août 0h45 : flambée des départs de feu. Les incendies éclatent subitement en pleine nuit à Iferhounen, Iboudraren, Ouacif, Aït Mahmoud, Mechtras, Timezrit, Béni Aïssi, Béni Douala, Irdjen, Aït Khelili, Illoula-Oumalou, à l’est d’Ifigha et au nord d’Iflissen. Des départs de feu plus importants sont visibles du côté de Béni-Douala, Larbaâ-Nath-Irathen, Aït Chaffa et Zekri. Mais le plus grand incendie, vraiment impressionnant, est celui qui touche toute la région s’étendant entre Souk-el-Thnine, Tizi-Rached, Aïn-el-Hammam et Ouacif.

    Dans la wilaya de Béjaïa, même explosion des incendies dans l’Adekkar, autour de Toudja, au nord de Barbacha, Boukhelifa, Aït Tizi, Darguina, Tizi Nberber et à l’est de Souk-el-Tenine.

    – 10 août 1h45 : le nombre d’incendies ne bouge pas dans les autres wilayas, sauf à Jijel, Médéa, Blida et Tarf. Pour cette dernière wilaya, on note de nombreux départs de feu alors que, du côté tunisien, la situation n’évolue pas avec le même nombre d’incendies que la veille.

    Conclusion

    C’est entre le 9 août et le 10, très exactement dans la nuit, à 0h45 GMT, que les groupes de pyromanes ont agi simultanément. Il n’y a aucun doute là-dessus. Si les conditions climatiques ont aidé à la propagation rapide des flammes, il est maintenant établi que c’est la main de l’homme qui a agi dans un but criminel.

    Qui a commis le désastre ? Selon certains experts et analystes, il est impossible que ce soit le MAK. Ses éléments vivent au milieu de la population, sont identifiés et il est impossible qu’ils se fassent hara-kiri en brûlant les biens de leurs voisins ou leurs propres biens. Par conséquent, ce sont d’autres éléments locaux et venus d’ailleurs qui ont forcément commis ces crimes. Qui alors ? Les pistes les plus plausibles mènent aux résidus du terrorisme islamiste qui semblent avoir investi les lieux dans l’obscurité pour commettre leurs forfaits et disparaître le lendemain. N’oublions que, du temps du terrorisme, les maquis les plus durs se trouvaient en ces montagnes.

    Pour ceux venus d’autres régions, ils ont soit quitté les lieux la nuit, soit fondu dans la foule en se faisant passer pour des volontaires. Connaissant la parfaite organisation des comités de vigilance des déchras, il est impossible de circuler dans ces montagnes par temps de graves crises sans présenter patte blanche. Le volontariat est la seule issue pour tous ceux qui se sont retrouvés coincés. Bien sûr, tous les volontaires présents ne sont pas concernés par ces accusations mais il est préférable qu’ils circulent en groupe, qu’ils se déplacent sous l’autorité d’une association officielle et en étroite collaboration avec les comités de village et les forces de sécurité.

    Qui a tué Djamel Bensmaïl ?

    Ceci nous mène à l’affaire du jeune Djamel Bensmaïl tué d’une manière horrible par la foule déchaînée. Nous avons proposé trois pistes — pour identifier les auteurs de ce crime — à un éminent expert qui a préféré garder l’anonymat : «Qui a brûlé ce jeune ? Le Mak ? Les résidus du terrorisme impliqué déjà dans les incendies ? La foule déchaînée et incontrôlable ?» Notre interlocuteur écarte d’emblée les extrémistes islamistes : «Sur les vidéos, on voit bien que ce sont des gens du coin sans signes distinctifs qui entourent le corps.» Alors le Mak ? «Cette foule s’est rassemblée subitement, spontanément, les gens accourent de partout. Possible qu’il y ait des gens du Mak mais on voit bien que c’est une foule non organisée.» Donc, il reste la «foule déchaînée et incontrôlable». Pour lui, dans ces moments de grande intensité émotionnelle et de colère aveugle, l’individu ne se contrôle plus et se laisse aller à un sentiment de super-puissance renforcé par le nombre et c’est la vengeance bête et méchante qui prend le dessus.» À propos de cette affaire, il y a beaucoup de points à éclaircir. Le défunt a été très suivi par une chaîne relevant du courant intégriste, financée par le fils de Abassi Madani, du nom de Awress TV. Visiblement, cet intérêt n’est pas innocent car cette vidéo a été reprise des centaines de fois pour montrer la gentillesse, la bonté et la solidarité de Djamel avec les Kabyles. C’est comme si ceux qui ont monté ce document savaient qu’il allait être tué par «ces mêmes Kabyles qu’il voulait aider».

    Le piège est trop gros ! Arabes contre Kabyles, c’est le programme tracé pour notre pays. Objectif : créer une hostilité qui pourrait déboucher sur des dérapages et inciter des forces étrangères à intervenir pour sauver «une minorité». La grande Yougoslavie a été démontée de cette manière ! Le Soudan aussi ! Le chaos installé en Syrie et Libye vient des mêmes calculs. Je peux tout de suite rassurer les initiateurs de ces programmes : ça peut réussir ailleurs, mais pas en Algérie ! Le Maroc peut espionner nos téléphones au profit du Mossad, il peut supporter une supposée indépendance de la Kabylie, financer sa propagande antialgérienne, ça ne peut rapporter que plus d’unité et plus d’amour entre les Algériens. Les témoignages quotidiens des jeunes venant de toutes les régions pour soutenir la Kabylie sont de nouvelles pages glorieuses qui s’ajoutent au livre de la grandeur de notre peuple. Et l’accueil fait à ces jeunes en Kabylie, que nous connaissons très bien mais que beaucoup n’imaginaient pas, a changé l’opinion de beaucoup d’Algériens victimes de la propagande. Les Kabyles sont la crème de ce peuple et il ne faut jamais les confondre avec la horde sauvage qui a commis l’irréparable. Finalement, nous sommes à mille lieues des objectifs des pyromanes : par votre geste irresponsable, vous avez inconsciemment rallumé la grande flamme de l’amour qui brûle, plus forte que jamais, dans les cœurs des Algériens, kabyles et non kabyles.

    Tebboune casse un tabou !

    Il faut cependant préciser que l’analyse n’est jamais la vérité. C’est une tentative d’éclairer une scène brouillée où l’apport d’autres éclairages est indispensable pour y voir plus clair. Il faut attendre les rapports officiels pour connaître la vérité. Nos interlocuteurs nous disent avoir tenu compte d’autres éléments pour désigner les extrémistes religieux comme probables auteurs de ces crimes :

    1. En dehors de la Kabylie, il s’agit des fiefs du terrorisme islamiste des années 90 : Médéa, Blida, Jijel. Ces trois wilayas ont connu une flambée d’incendies à la même date et à la même heure que les départs de feu en Kabylie.

    2. Il y a une symbolique religieuse dans la date : c’est la veille du 1er Moharram. Une occasion pour les renégats de profiter de la foi de notre peuple pour souiller cette date-symbole.

    3. Il est possible aussi que ce soit une réponse à la fermeté du pouvoir illustrée par la première déclaration d’un haut responsable algérien se démarquant de l’esprit conciliateur et défaitiste de l’époque Bouteflika qui a toujours refusé de reconnaître la victoire des forces républicaines sur le terrorisme islamiste. Le «nous leur avons donné une raclée (triha) dans les années 90 !» qu’il a prononcé récemment restera dans l’Histoire comme un moment de rupture avec l’esprit de compromission et de reniement de cette autre épopée glorieuse des forces patriotiques qui ont sauvé le caractère républicain, démocratique et populaire de l’Algérie. Cette première salve ne semble pas avoir atteint ses objectifs. Au contraire, elle a montré la grande maturité du peuple, plus uni que jamais. Mais d’autres dangers vont venir : soyons soudés et forts comme nous l’avons toujours été devant les pires épreuves.
    M. F.

    Le Soir d’Algérie, 14/08/2021