Catégorie : Algérie

  • L’Algérie fustige le Maroc et Israël

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    CAMPAGNE DIPLOMATIQUE CONTRE L’ALGÉRIE : Alger fustige Rabat et Israël

    par Abla Chérif

    Les dernières déclarations du MAE israélien à propos de l’Algérie ne sont pas restées sans réaction. Alger fustige et accuse Rabat d’être à l’origine d’une entreprise grossière et dangereuse.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Les propos du ministre israélien des Affaires étrangères ont été tenus jeudi dernier à Rabat à l’issue d’une rencontre qui s’est tenue avec son homologue marocain Nacer Bourita, personnage bien connu pour son aversion envers l’Algérie.

    Entre les deux hommes s’est tenue une discussion dans laquelle ils ont fait part de leurs « inquiétudes », au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine », explique le responsable israélien aux médias.

    Sans citer nommément Israël, Alger a réagi hier, en qualifiant ces propos de « sortie intempestive, dont le véritable instigateur n’est autre que Nasser Bourita, en sa qualité de ministre des Affaires étrangères du Maroc », l’accusant d’être animé « d’une sourde volonté d’entraîner son nouvel allié moyen-oriental dans une aventure hasardeuse dirigée contre l’Algérie, ses valeurs et ses positions de principe », peut-on lire dans un communiqué publié par le ministère algérien des Affaires étrangères.

    La même source rappelle que « la presse internationale a fait écho à certaines déclarations fallacieuses et malveillantes, faites à partir du Maroc, concernant l’Algérie et son rôle régional, ainsi que ses relations avec un pays tiers ». Le fait est considéré comme étant une « fuite en avant suicidaire du Maroc (…) qui parie sur le pire ».

    Alger considère, enfin, que ce fait « constitue un démenti formel à la prétendue « main tendue », que la propagande marocaine continue de répandre abusivement et vainement. »

    Alger reproche, enfin, au Maroc de tenter « sournoisement d’ajouter à sa tentative désespérée de dénaturer la question de décolonisation qu’est le conflit du Sahara Occidental, un nouvel acteur représenté par une puissance militaire moyen-orientale qui continue de refuser la paix juste et durable avec le peuple palestinien que porte l’Initiative arabe de paix à laquelle l’Algérie est authentiquement attachée ».

    Cette nouvelle affaire vient refléter l’État véritable des relations algéro-marocaines en nette dégradation depuis de longs mois. Le plus grave est qu’elle survient aussi et surtout peu de temps après la prétendue main tendue de Mohammed VI qui déclarait, lors de la fête du Trône, être en faveur d’un apaisement de la situation.

    Il s’est aussi voulu rassurant après que son ambassadeur à New York eut annoncé publiquement le soutien de son pays à « l’indépendance de la Kabylie ».

    Depuis, Rabat s’est abstenu de recourir à toute déclaration incendiaire contre Alger, préférant recourir à d’autres méthodes plus sournoises pour dénoncer la campagne que mène le pays en Afrique contre la présence d’Israël au sein de l’UA.
    A. C.

    Le Soir d’Algérie, 16/08/2021

  • « De notre Mémoire », un projet sur l’histoire de l’Algérie 1830-1962

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    Lancement du projet « De notre Mémoire » sur l’histoire de l’Algérie 1830-1962

    Le ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit a annoncé, lundi, le lancement du projet « De notre Mémoire » en coordination avec le ministère de la Communication, dans l’objectif de faire connaître l’histoire de l’Algérie de 1830 à 1962.

    A l’occasion du double anniversaire de la journée du Moudjahid (20 août 1955 – 20 août 1956), le ministère a indiqué qu’il procédera à l’élaboration d’un dossier sur l’histoire de l’Algérie qui sera publié par la presse écrite au regard de son rôle central dans la communication des valeurs et des principes de la révolution du 1er Novembre et de la Mémoire nationale.

    Le ministère des Moudjahidine a affirmé qu’il œuvre à travers ce projet à « préserver la Mémoire nationale et à promouvoir le sens historique auprès du lecteur pour l’accoutumer à suivre la rubrique histoire dans la presse et les médias nationaux ».

    Le chef du cabinet du ministère des Moudjahidine, Fouad Benslimane a déclaré que ce projet sera lancé à l’occasion de la journée du Moudjahid, ajoutant qu’une conférence « importante » sera organisée mercredi prochain après approbation du Comité national chargé de la célébration des journées et des fêtes nationales pour permettre d’exposer le programme national dans les médias et de « transmettre notre histoire glorieuse à la génération montante ».

    Dans le cadre des démarches du ministère à préserver et à vulgariser la Mémoire nationale, la sous-directrice du patrimoine historique et culturel du ministère, Salima Thabet a, de son côté, mis en avant « le rôle majeur » des médias dans la diffusion des principes de la guerre de libération et la consécration des fondements de la personnalité nationale auprès des générations montantes.

    MH

    Le Réveil d’Algérie, 16/08/2021

  • Le torchon brûle entre l’Algérie et le Maroc

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    D’après notre correspondant en Algérie, Abdallah Naceri, le ministère algérien des Affaires étrangères a dénoncé, dans un communiqué, ce qu’il considéré comme « déclarations fallacieuses » faites le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita.

    L’Algérie a considéré que ces déclarations traduisent volonté d’entrainer l’Etat hébreu dans une « aventure dangereuse » dirigée contre l’Algérie.

    « Cet aventurisme dangereux qui parie sur le pire, constitue un démenti formel à la prétendue ‘main tendue‘ que la propagande marocaine continue de répandre abusivement et vainement », lit-on dans le communiqué.

    Le ministère a souligné que le Maroc tente désespérément de dénaturer la question de décolonisation du Sahara occidental et d’impliquer une puissance militaire moyen-orientale (Etat hébreu) qui continue de refuser la paix juste et durable avec le peuple palestinien.

    Ce communiqué intervient après que le ministre sioniste des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, ait dénoncé, lors d’une visite effectuée au Maroc, le rapprochement l’Algérie et l’Iran et les tentatives algériennes de bloquer l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine.

    Mosaïque FM, 15/08/2021

  • Algérie: Tebboune rencontre Cavusoglu

    Algérie: Tebboune rencontre Cavusoglu

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    Tebboune et Cavusoglu discutent du renforcement de la coopération pour atteindre la stabilité dans la région

    – Lors d’une rencontre en Algérie entre le président algérien et le ministre turc des Affaires étrangères, selon un communiqué de la présidence

    AA / Algérie / Abbas Mimouni

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune et le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu ont passé en revue, dimanche, les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays afin de parvenir à la stabilité dans la région.

    C’est ce qui ressort d’une rencontre entre les deux hommes à Alger, dans le cadre d’une visite officielle de Cavusoglu dans ce pays arabe, entamée samedi et qui s’achève dimanche.

    La présidence algérienne a indiqué, dans un communiqué, que « le ministre des Affaires étrangères de la République sœur de Turquie, Mevlut Cavusoglu, a fait part au président Abdelmadjid Tebboune, des salutations du président turc Recep Tayyip Erdogan, ainsi que de ses condoléances, suite au martyre de citoyens suite aux incendies qui ont ravagé le pays. »

    Tebboune a également chargé Cavusoglu « de transmettre ses sincères condoléances à son homologue turc, suite aux incendies et inondations qui ont frappé son pays. »

    La présidence algérienne a indiqué que  » l’entretien a porté sur les questions d’actualité régionale et internationale et a permis de confirmer la convergence de vues sur de nombreux dossiers, notamment les développements en Libye, au Sahara occidental, en Tunisie et dans les pays du Sahel, ce qui appelle à renforcer la coopération et à unifier les efforts pour contribuer à la réalisation de la stabilité dans la région. « 

    Au terme de cette rencontre, Cavusoglu a déclaré à la télévision d’État algérienne avoir transmis des informations au président Tebboune « concernant les questions discutées et celles qui seront abordées ultérieurement, lors de la rencontre avec mon frère, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. »

    Et de poursuivre : « Aujourd’hui, nous avons discuté des questions régionales et mondiales, et nous avons de ce fait recueilli les directives du président Tebboune, tout en lui faisant part de nos points de vue à leur sujet. »

    Le ministre turc des Affaires étrangères a souligné que la Turquie a des points de vue « identiques » à ceux de l’Algérie sur de nombreuses questions, notamment « les développements en Libye, dans les pays du Sahel, en Tunisie, et d’autres questions internationales. »

    Il a également souligné la poursuite de la coopération et de la solidarité avec l’Algérie pour assurer la stabilité et la sécurité dans toute la région.

    Anadolou

  • Le Maroc accusé d’entraîner Israël dans une attaque contre l’Algérie

    Le Maroc accusé d’entraîner Israël dans une attaque contre l’Algérie

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    Alger, 15 août (EFE) – L’Algérie a accusé aujourd’hui le Maroc de lancer des déclarations « fallacieuses » visant à entraîner Israël dans un « aventurisme dangereux » contre son pays, et a déclaré se méfier de ses bonnes intentions quelques jours après que le roi Mohammed VI ait proposé son aide pour soutenir les tâches d’extinction des incendies qui ravagent la région de Kabylie (nord).

    « Cet aventurisme dangereux qui mise sur le pire constitue un démenti formel à la prétendue main tendue que la propagande marocaine ne cesse de diffuser de manière abusive et vaine », a déclaré aujourd’hui le ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué publié par l’agence publique APS, dans lequel il désigne le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, comme le « véritable » instigateur.

    À cet égard, il a reproché à Bourita de « tenter d’incorporer, dans sa tentative désespérée de dénaturaliser la question de la décolonisation, comme le conflit du Sahara occidental, un nouvel acteur représenté par une puissance militaire du Moyen-Orient qui continue de rejeter une paix juste et durable avec le peuple palestinien ».

    La semaine dernière, l’Algérie a lancé une initiative contre la réintégration d’Israël en tant qu’État observateur au sein de l’Union africaine (UA), la plus grande organisation du continent composée de 54 pays, dont il s’était retiré en 2002. La décision « unilatérale » annoncée le 22 juillet par la présidence de l’UA, malgré le refus de 14 membres, dont l’Afrique du Sud, la Libye et l’Egypte, a dénoncé la diplomatie algérienne.

    Le roi du Maroc Mohammed VI a donné l’ordre mercredi de mobiliser deux avions-citernes pour lutter contre la centaine d’incendies qui sévissent depuis une semaine dans le nord de l’Algérie et qui ont fait au moins 73 morts, dont 33 militaires. Cependant, les autorités algériennes n’ont pas encore réagi à cette proposition.

    Le 1er août, lors d’un discours prononcé à l’occasion de l’anniversaire de son couronnement, Mohammed VI a déclaré que « la sécurité et la stabilité de l’Algérie et la tranquillité de son peuple sont intimement liées à celles du Maroc ».

    Le souverain a déploré « les tensions médiatiques et diplomatiques qui agitent les relations entre le Maroc et l’Algérie, qui portent atteinte à l’image des deux pays et laissent une impression négative », un discours qui contredit les attaques récurrentes des médias marocains, officiels ou privés, contre le pays voisin.

    Les relations bilatérales difficiles – depuis la fermeture de leurs frontières terrestres en 1994 – se sont à nouveau tendues début juin après que le président algérien, Abdelmadjid Tebboun, a rendu visite au dirigeant de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et chef du Front Polisario, Brahim Ghali, et a remercié l’Espagne pour son geste humanitaire en l’accueillant après qu’il ait été testé positif au covid-19.

  • Algérie: Pourquoi Djamel Bensmaïl est mort de cette façon-là ?

    Algérie: Pourquoi Djamel Bensmaïl est mort de cette façon-là ?

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    Par Yazid Ben Hounet

    La nausée. La colère succède à la honte qui elle-même laisse place à la tristesse. Depuis jeudi, l’histoire de la fin dramatique de Djamel Bensmaïl me hante et me démoralise.

    N’eût été l’incroyable dignité de son père et de sa famille. Elle nous porte et nous oblige à être à la hauteur. Comment? En étant lucide sur les raisons de cet acte barbare et en œuvrant pour que cette folie meurtrière ne se reproduise plus jamais.

    Contrairement aux incendiaires qui véhiculent encore et toujours des explications complotistes, les questions qui me taraudent ne sont pas tant de savoir qui a tué Djamel et s’il a été victime d’un piège. La justice apportera en son temps les informations sur le déroulé exact et les culpabilités dans son lynchage et sa mise au bûcher.

    Les questions qui me taraudent annulent toutes les fausses questions, en même temps qu’elles sont essentielles pour nous, en tant que citoyens algériens : pourquoi Djamel Bensmaïl est mort de cette façon-là ? Je veux dire, comment se fait-il qu’il n’y ait pas eu une majorité de personnes pour s’opposer au lynchage ? Pourquoi il n’y a pas eu davantage d’habitants pour interdire que l’on déplace sa dépouille — comme celle d’un animal (voire pire encore) — de la cour du commissariat à la place publique Abane-Ramdane ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu une majorité de personnes pour s’opposer à ce que l’on brûle sa dépouille ? Pas simplement par respect du corps de la victime, mais pour la simple raison que cela est sacrilège en Algérie, que cela est totalement contraire à nos propres coutumes. Pourquoi, enfin, tant d’individus se sont-ils amassés autour de cet horrible spectacle pour prendre des photos et des selfies ?

    Non, définitivement, les explications complotistes qui pullulent sur la Toile et qui voient la main du DRS ou des RG partout ne permettent nullement de répondre à ces questions pourtant fondamentales. Dans les vidéos qui circulent, je n’ai vu ni le DRS, ni les RG, ni Tebboune, ni Chanegriha, ni l’État. J’y ai vu une foule fanatisée criant «pouvoir assassin !», «ulac smah ulac!» (pas de pardon) ou encore «les Arabes, les animaux !». J’y ai vu une foule haineuse vampirisée par les idéaux mortifères du MAK. Elle ne criait pas «pyromane assassin !». Non, «pouvoir assassin !» avec la certitude aveugle d’avoir entre ses mains un criminel envoyé par le «pouvoir» pour brûler les forêts de Kabylie.

    Or, qui véhicule cette tromperie et cette haine de l’État ? Parmi ces incendiaires : le néo-harki, fondateur du MAK, accueilli en grande pompe en Israël et au Maroc, bénéficiant de l’attention des médias de ces pays. Il écrivait le 12 août, à propos de Djamel Bensmaïl : «son occupant aurait reconnu faire partie d’un groupe de trente prisonniers libérés à condition d’aller allumer des incendies en Kabylie.»

    Le lendemain, quand il s’est avéré que l’occupant était un jeune Algérien, originaire de Miliana, un amoureux de l’Algérie et de la Kabylie, venu aider à combattre le feu, c’est la thèse d’un piège orchestré par le DRS qui était mise en avant par ce séparatiste. C’est toujours cette histoire farfelue qui est propagée par des mercenaires et des comptes à la solde de puissances étrangères. Dès lors que l’on se pose la question de savoir «pourquoi Djamel Bensmaïl est mort de cette façon-là», et pour peu que l’on regarde les vidéos avec sincérité, une réponse paraît évidente : trop d’individus adhèrent aveuglement à ces thèses incendiaires, trop de cœurs sont consumés par la haine distillée par le MAK, mais aussi par tous ces complotistes qui opposent la société contre l’État, qui propagent cette idée mortifère d’un État délibérément contre son peuple.

    Que faire ?

    Être vigilant face à ces discours. Car ils incendient nos cœurs et notre pays. L’affaire Pegasus comme cet horrible assassinat nous enjoignent de ne pas écouter ces appels, parfois subtiles, à la détestation de nos autorités politiques, de notre État (et de ses institutions) et, plus encore, de notre pays. Il nous faut éviter d’opposer la société contre l’État, mais contribuer à l’améliorer pour le bien de tous.

    Il nous faut suivre la voie de Djamel : aimer son pays, malgré ses imperfections. Aider nos compatriotes, et fraterniser avec eux, quelle que soit leur région. Respecter notre nature et en prendre soin — car si les feux se propagent autant, c’est aussi, comme l’écrivait Maâmar Farah(1), parce que nos forêts sont jonchées d’innombrables verres jetés par trop de concitoyens irrespectueux et négligents. Il est trop facile de blâmer l’État pour les misères qui nous accablent et dont nous portons nous aussi une part de responsabilité.

    En dépit des difficultés de la vie quotidienne, il faut essayer, comme le faisait Djamel, de s’épanouir dans des plaisirs simples mais qui font la grandeur des nations et le sel de la vie : les arts, le respect de la nature et de l’environnement, la convivialité, la fraternité, l’amour du pays. Il nous faut définitivement arrêter ces critiques destructrices (pas celles constructives) qui embrasent nos âmes et abîment notre patrie.
    Y. B. H.

    1) https://www.lesoirdalgerie.com/billet-pas-doux/59-ans-dindependance-et-pas-un-seul-canadair-65764

    Le Soir d’Algérie, 16/08/2021

  • Algérie : Réactions au meurtre de Djamel Bensmaïl

    Algérie : Réactions au meurtre de Djamel Bensmaïl

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    ILS ONT RÉAGI AU MEURTRE DE DJAMEL BENSMAIL

    Abdelaziz Rahabi : « acte ignoble qui relève d’un autre âge »

    L’ancien ministre de la Communication et de la Culture et ex-diplomate, Abdelaziz Rahabi, a réagi au meurtre du jeune Djamel Bensmaïl, originaire d’Aïn Defla, perpétré à Larbâa Nath Irathen dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

    Dans un post publié sur son compte Facebook intitulé « le temps de la fraternité, de l’union et de la responsabilité», Rahabi a indiqué, que « le lynchage de Djamel Bensmaïl unanimement condamné est un acte ignoble et relève d’un autre âge ».

    Précisant que « la justice doit être rendue en toute sérénité et rigueur pour que force reste à la loi, en toutes circonstances et en tous lieux ». Abdelaziz Rahabi a estimé que « la violence est le produit de la généralisation du désordre, de l’inquiétante banalisation de la mort en Algérie et du recul avéré de l’État de droit dont l’établissement est retardé par l’autoritarisme du pouvoir et l’archaïsme de ses institutions ».

    Il a également souligné que « ce crime odieux ne saurait entacher les valeurs millénaires d’hospitalité et de fraternité de toute une région qui traverse une situation dramatique », précisant qu’ « elle est portée par un élan national et spontané de solidarité et de compassion qui marque le temps de la fraternité, de l’union et de la responsabilité». Mokrane Aït Larbi : « les auteurs du crime ne représentent pas la région de L.N.I »

    L’avocat et défenseur des droits de l’Homme, Mokrane Aït Larbi a souligné que la justice doit faire son devoir de « punir tous ceux qui ont contribué, d’une manière ou d’une autre, à l’assassinat du jeune Djamal Bensmaïl » et « de leur infliger des peinessévères». Estimant que les auteurs du crime « ne représentent pas la région de Larbaâ Nath Irathen, de la wilaya de Tizi-Ouzou, ni les habitants de la Kabylie », écrit Aït Larbi sur sa page Facebook, accusant « des parties étrangères derrière ces actes criminels dans la région de la Kabylie notamment Tizi-Ouzou et d’autres régions du pays ». « Mais le peuple, malgré son manque de moyens, a une nouvelle fois démontré sa volonté de se sacrifier pour sauver des vies.

    Des dizaines d’Algériens, civils et militaires, sont tombés en martyrs en tentant d’éteindre les incendies, soulignant que ces victimes civiles et militaires resteront dans la mémoire de l’Algérie, notamment de la Kabylie».

    Issad Mabrouk : « rien ne peut justifier ce crime, quels qu’en soient les motifs »

    Le président du Syndicat national des magistrats (SNM), Issad Mabrouk, a affirmé que le crime commis contre Djamel Bensmaïl, dans la commune de L.N.I. à Tizi-Ouzou, n’accepte aucune justification, quels qu’en soient les motifs. Dans des déclarations médiatiques, Issad Mabrouk a souligné la nécessité de l’intervention des institutions de l’État pour prouver leur existence et leur efficacité dans l’exercice du rôle constitutionnel qui leur est confié.

    En réaction au communiqué du procureur de la République près du tribunal de Larbâa Nath Irathan, le magistrat a déclaré : « Bien qu’il soit publié tard, il démontre (le communiqué) que les enquêtes sont en cours pour démontrer la vérité », mais d’après les données fournies, poursuivit–il « nous concluons quelque chose de terrible, le défunt (Bensmaïl) a été arrêté avec deux autres personnes, il a été traité d’une manière hideuse, ce qui signifie que ces personnes ne reconnaissent pas du tout l’État ou la primauté du droit ».

    Dans le même sens, Issad Mabrouk a appelé l’intervention stricte et résolue des Institutions de l’État, ajoutant : «Sans cela, nous nous dirigeons vers l’effondrement de la valeur de l’État et de la valeur de ses Institutions, car la question est très dangereuse ».

    Sarah Oubraham

    Le Courrier d’Algérie, 16/08/2021

  • Algérie: les aveux des mis en cause dans l’assassinat de Bensmaïl

    Algérie: les aveux des mis en cause dans l’assassinat de Bensmaïl

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    Assassinat de Djamel Bensmail: Voici les aveux des mis en cause

    Le Directeur de la Police judiciaire a la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), Mohamed Chakour a affirmé, dimanche, l’arrestation de 36 mis en cause dont 3 femmes, impliqués dans l’assassinat et le lynchage du jeune Djamel Bensmail a Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou).

    Intervenant lors d’une conférence de presse animée a l’Ecole supérieure de Police a Châteauneuf, le Contrôleur de police Mohamed Chakour a indiqué que l’enquête préliminaire ouverte par les services de Sûreté suite au crime d’homicide, lynchage, immolation par le feu et mutilation, sabotage de biens et violation de l’enceinte d’un poste de police, entraînant la mort de Djamel Bensmail a Larbaâ Nath Irathen, a donné lieu a l’arrestation de 36 mis en cause dont 3 femmes”, ajoutant que parmi ces individus arrêtés “figurent la femme qui appelait et incitait a décapiter la dépouille et la personne qui a poignardé la victime, arrêtée alors qu’elle tentait de fuir vers le Maroc”.

    Les services de Sûreté nationale “qui ont intensifié leurs investigations œuvrent a arrêter tous ceux qui ont pris part a ce crime odieux”, a souligné M. Chakour précisant que les policiers qui transportaient la victime a bord du véhicule de police “ont évité les tirs de sommation pour éviter tout dérapage sécuritaire dangereux, que certaines parties connues pour leur hostilité envers l’Algérie auraient exploité pour déstabiliser le pays”.

    “Le non recours aux tirs de sommation intervenait en application des instructions du Haut commandement”, a-t-il expliqué.

    Lors de cette conférence, des vidéos des aveux de quatre mis en cause dont la femme qui incitait a la décapitation de la victime, ont été projetées.

    Echourouk online, 16/08/2021

  • La Turquie et l’Algérie ont des points de vue identiques…

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    Çavuşoğlu: « La Turquie et l’Algérie ont des points de vue identiques sur plusieurs questions internationales »

    Le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu a déclaré que les points de vue de la Turquie et de l’Algérie sont identiques sur des questions internationales telles que la Libye, la Tunisie, la région du Sahel et l’Afrique.

    Le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu a déclaré que les points de vue de la Turquie et de l’Algérie sont identiques sur des questions internationales telles que la Libye, la Tunisie, la région du Sahel et l’Afrique.

    Mevlüt Çavuşoğlu a rencontré le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra dans le cadre de ses contacts en Algérie.

    Une conférence de presse conjointe s’est tenue à l’issue du tête-à-tête et des réunions inter-délégations.
    Notant que la Turquie et l’Algérie sont aux prises des incendies et d’autres catastrophes naturelles, Çavuşoğlu a exprimé ses condoléances aux Algériens qui ont perdu la vie dans les incendies.

    Tous les aspects des relations bilatérales ont été discutés au cours de la réunion, a précisé M. Çavuşoğlu et déclaré qu’une feuille de route a été tracée pour ce qui peut être fait conjointement au cours de la période à venir.

    Le chef de la diplomatie turque a souligné que les efforts continueront pour que le commerce bilatéral entre la Turquie et l’Algérie atteigne 5 milliards de dollars, ajoutant que les questions régionales et internationales ont également été discutées au cours de la réunion.

    « Nous avons échangé sur des questions régionales telles que la Libye, la Tunisie, la région du Sahel et l’Afrique. Je voudrais dire avec plaisir que les points de vue de l’Algérie et de la Turquie sont identiques sur ces questions. Nous trouvons que le rôle de l’Algérie pour la paix et la stabilité de la région est très important et bénéfique » a noté M. Çavuşoğlu.

    Le ministre algérien des Affaires étrangères Lamamra a également déclaré qu’il existe une coopération stratégique entre les deux pays, tout en soulignant que la coopération peut être développée dans des secteurs d’activité tels que l’agriculture, l’exploitation minière et le tourisme.

    « La Turquie est un pays possédant une grande expérience dans ces trois secteurs. Nous pouvons élargir la coopération entre les deux pays dans ces domaines en profitant de l’expérience de la Turquie et nous diriger vers de nouveaux horizons » a estimé M. Lamamra.

    TRT Français, 15.08.2021

  • Algérie: Le lynchage du jeune Bensmaïl enflamme la toile (vidéo)

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    Djamel Bensmaïl est un jeune artiste engagé originaire de Miliana qui porte dans son coeur l’idéal d’une société plus humaine. C’est à ce titre qu’il a participé comme de nombreux jeunes à plusieurs actions de volontariat à caractère social et écologique et au Hirak populaire tant il était épris de changement.

    Parti comme volontaire dans la wilaya de Tizi Ouzou pour aider à combattre les incendies qui ravageaient les forêts et menaçaient les habitants, il ne pouvait pas savoir qu’il allait tomber sur des êtres qui ont perdu toute humanité et qui lui ont fait subir le pire des châtiments juste par ce qu’ils présumaient qu’il était un pyromane.

    L’image terrible du lynchage du jeune Djamel qui a fini par être brûlé vif a vite fait le tour des réseaux sociaux. De nombreux Algériens choqués et révoltés par ce crime barbare n’ont pu se contrôler. Sur les réseaux sociaux, les discours puant la haine raciale ont malheureusement remplacé les discours de sympathie et de solidarité que l’épreuve a fait naître entre les Algériens depuis plusieurs jours, ce qui pousse à s’interroger sur les mobiles cachés de ce crime abject.

    Des blogueurs algériens ont attribué ce crime à des éléments du MAK dans le but de casser l’élan de solidarité nationale apparu ces derniers jours en faveur des wilayas les plus touchées par les incendies (Tizi Ouzou et Béjaïa) et qui a su transcender les clivages ethniques et régionaux. Cette piste n’est pas à exclure mais une chose est sûre. Ce crime n’honore ni la Kabylie ni l’Etat algérien.

    En effet, si le comportement barbare de la foule est à dénoncer, il ne faut pas oublier le caractère criminel de la conduite des policiers qui ont fini par livrer la victime à ses bourreaux sous la pression d’une foule déchaînée alors qu’ils auraient pu effectuer des tirs de sommation pour disperser les assaillants.

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    Alors que les images du forfait circulaient sur la toile et que les criminels ne cachaient même pas leurs visages, l’Etat s’est montré d’une passivité déconcertante. Cette passivité ne fera qu’aggraver la cassure entre les Algériens que l’Etat prétend éviter à tout prix. Ce ne sont pas les discours creux contre la Fitna qui arrêteront celle-ci mais la justice. C’est pourquoi l’Etat algérien doit agir au plus vite pour arrêter et punir les coupables de ce forfait. Il y va de l’autorité de l’Etat mais aussi de l’unité nationale tant galvaudée dans le discours officiel.

    En effet, la passivité de l’Etat dans ces circonstances risque d’être interprétée par l’opinion publique algérienne comme une politique de deux poids, deux mesures et un favoritisme régional inadmissible. Certes, le chantage au séparatisme sur lequel surfe un mouvement nationaliste xénophobe des plus extrémistes semble paralyser le pouvoir algérien qui cherche à éviter de tomber dans les provocations de ce mouvement soutenu par des puissances étrangères par une politique de concessions à l’égard de la Kabylie qui devient à la fin complètement improductive.

    En effet, le chantage au séparatisme kabyle ne peut pas tout justifier. Les Algériens ont le sentiment que pour sauvegarder une unité nationale factice, le pouvoir est prêt à toutes les concessions quand il s’agit de la Kabylie. Ce comportement qui est au départ tout à fait louable n’a malheureusement pas aidé jusqu’ici cette région. Au contraire, il a contribué à nourrir un chauvinisme arrogant dont se nourrit un courant séparatiste qu’on dit minoritaire mais qui réussit apparemment à imposer sa loi aux habitants.

    Pire, le chantage au séparatisme est devenu une rente politique pour les minorités culturelles et idéologiques qui ont main basse sur l’Administration et la plupart des entreprises publiques comme l’atteste l’exemple de la Sonatrach et pour leurs expressions politiques au sein de l’opposition pseudo-démocratique (FFS, RCD, MDS). Plusieurs observateurs ont estimé au lendemain de ce crime odieux qui a enflammé les réseaux sociaux que si les choses continuent ainsi, il est fort à craindre que la révolte sociale qui gronde contre l’injustice et la corruption prenne une tournure raciale qui risque de porter atteinte sérieusement à la paix civile et à la cohésion nationale. La balle est désormais dans le camp de l’Etat, premier garant de la paix civile et de l’unité nationale.

    Les discours creux contre la Fitna ne suffisent pas dans ces circonstances. La main de fer de l’Etat doit s’abattre impitoyablement sur les criminels dans le respect de la loi. Ce ne sont pas les cris de révolte légitime des jeunes algériens sur les réseaux sociaux qui vont allumer le feu de la Fitna. Cette dernière se nourrit de toutes les pratiques régionalistes et racistes que les Algériens supportent depuis 1962 de la part des minorités qui ont squatté les appareils de l’Etat et qui cherchent aujourd’hui à en prendre totalement le contrôle sans passer par le suffrage universel au nom du mot d’ordre trompeur « madania machi askaria » avec le soutien de leurs sponsors étrangers.

    Mohamed Merabet

    Algérie solidaire, 12/08/2021