Catégorie : Algérie

  • Arrestation d’un violeur franco-algérien recherché depuis 2009

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    L’auteur présumé de ce crime devrait enfin purger sa peine. Les faits remontent à 2009 à Lille. Un habitant de la région entre par effraction dans une maison, viole une adulte handicapée et frappe ensuite la mère de sa victime. Il s’enfuie mais les enquêteurs me retrouve une première fois.

    En 2007, c’est le temps du procès, le suspect s’y présente, libre sous contrôle judiciaire. Le jour du jugement, il disparaît. La Cour d’Assises de Douais le déclare coupable en son absence et le condamne à 13 années de réclusion criminelle.

    Pendant deux ans, le violeur demeure introuvable. La Brigade Nationale des Recherches des Fugitifs rattachée à l’Office de lutte contre le crime organisé est alors saisie. Interpol publie une notice rouge. Les enquêteurs français apprennent que le fuyard est franco-algérien et qu’il a toujours des attaches familiales en Algérie.

    Les polices des deux pays y collaborent, travaillent sur son entourage, son train de vie et le localisent finalement dans la ville de Naya au nord du pays; Il est interpellé le 27 juillet dernier.

    L’Algérie, qui n’extrade pas ses nationaux devrait demander à ce qu’il purge sa peine sur son sol.


  • Algérie-Mali :Le poids d’un message de paix

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    La récurrence de l’appel au dialogue politique pour la résolution des conflits malien et libyen, est une victoire éclatante de la diplomatie algérienne. On se rappelle que l’Organisation des nations unies était très loin d’une pareille approche au lendemain du premier putsch militaire au Mali, comme dans l’offensive de l’Otan contre la Libye, deux guerres liées l’une à l’autre et qui avaient précipité les événements dans ce pays et permis à des groupes terroristes de se déployer dans la région.

    En ces temps-là, l’ensemble des nations, la France, les Etats Unis et les pays membres de la CEDEAO avaient soutenu une intervention militaire massive dans la région. Appuyés même par les Nations unies, les va-t-en guerre maliens et libyens, soutenus par leurs alliés, avaient voulu faire croire au monde entier que les équations malienne et libyenne n’étaient pas si compliquées que cela.

    Ils avaient même tenté d’induire les militaires en erreur en affirmant qu’une intervention au Sahel allait être facile à mener au sens où la région était totalement désertée par toute présence humaine, à l’exception des hommes armés. Partant de ce raisonnement, ils avaient estimé qu’une action militaire ne durerait que quelques semaines. Les partisans de l’usage de la force sans distinction entendaient se débarrasser définitivement de la rébellion Touaregs et partant, en finir militairement avec un problème d’ordre éminemment politique.

    Ils avaient mis le paquet pour amener les dirigeants du monde à épouser leurs thèses. Ils avaient même réussi à convaincre les médias lourds internationaux de chanter les vertus de la guerre au nom de populations déshéritées, dont les grandes souffrances pouvaient passer en pertes et profits. Face à cette armada médiatico- militaire, un seul pays s’était dressé pour dire non à cette approche guerrière qui ne pouvait mener qu’à la catastrophe.

    Patiemment, mais efficacement l’Algérie s’était employée à convaincre le monde entier de la nécessité d’une solution à plusieurs niveaux. Les diplomates algériens ont réussi la gageure de démontrer aux Français et aux Américains qu’il était prioritaire d’isoler les groupes armés politiquement et socialement avant de mener une quelconque action sur le terrain.

    Aujourd’hui, avec un retour en force de la diplomatie algérienne, les accords d’Alger reprennent vie et l’opportunité d’agir de concert avec les puissances mondiales, en faveur d’une paix véritable. Que ce soit au Mali ou en Libye, le travail a porté ses fruits et aujourd’hui, le monde entier est d’accord avec l’Algérie qui a évité au Sahel la catastrophe d’une afghanisation.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 11/08/2021

  • Algérie : Lamamra relance l’Accord de paix et de réconciliation au Mali

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    IL REÇOIT LE CHEF DE LA MINUSMA ET SON HOMOLOGUE MALIEN : Lamamra relance l’Accord de paix et de réconciliation au Mali

    Très actif depuis son rappel à la tête de la diplomatie nationale, Ramtane Lamamra, qui avait entamé sa mission par une tournée africaine, reprend en main le dossier malien à travers la relance de l’Accord de paix et de réconciliation conclu à Alger en 2015.

    Pour ce faire, Lamamra a reçu hier, successivement, le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali El-Ghassim Wane (Minusma), et le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop. Lors de sa récente entrevue médiatique, le président Tebboune a affirmé que la diplomatie algérienne est sollicitée de toutes parts concernant les crises et conflits dans la région. L’assertion se vérifie sur le terrain. Ainsi, après avoir contribué à la mise en branle du processus de sortie de crise en cours en Libye, l’Algérie tourne le regard vers son voisin du sud.

    Aux dernières nouvelles, le Nord-Mali subit à nouveau l’insécurité. Dimanche dernier, des attaques terroristes simultanées ont coûté la vie à plus de 50 civils. Conséquence de l’ingérence armée qui favorise l’instabilité politique, la situation au Mali commande un retour à la solution pacifique originelle issue des pourparlers de 2015 à Alger.

    En effet, et comme il fallait s’y attendre, Lamamra a abordé, avec El-Ghassim Wane, la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali comme solution, non seulement parrainée par les Nations unis mais aussi soutenue et remise au gout du jour par des acteurs étrangers, pour ne citer que les États-Unis. Pas que, le chef de la Minusma, dans sa visite de travail en Algérie, est attendu demain pour participer à une conférence sur « le rôle de la Minusma dans la stabilité du Mali et la sécurité de l’espace sahélo-saharien ».

    Aujourd’hui, il y a au moins deux facteurs de conjoncture qui plaident en faveur de la nécessité d’exhumer l’Accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali. Le premier a trait au coup de force opéré, mai dernier, par l’armée malienne contre le président Bah N’Daw, son P.M. et son ministre de la Défense. Ce qui a fait plonger davantage le pays dans l’instabilité politico-institutionnelle. Le deuxième élément est lié à la fin de l’opération Barkhane (5 100 soldats déployés sur le terrain) annoncée trois semaines plus tard par le président Français, Macron. Une décision qui en dit long sur la limite de l’action militaire dans la lutte contre le terrorisme.

    Si maintenant Alger continue à plaidé en faveur de l’application de l’accord de paix et de réconciliation, la Minusma en tant qu’organe onusien tentera de pallier au départ de la force française Barkhane pour mieux préparer les conditions de mise en œuvre de cet accord. « Toute modification de l’opération Barkhane a un certain nombre d’implications que nous sommes en train d’étudier et nous allons nous ajuster en conséquence », a déclaré à l’APS, le chef de la Minusma, au sortir de son entretien avec Ramtane Lamamra. Plus précis à propos des conséquences immédiates du retrait de Barkhane, El-Ghassim Wane évoque « des zones où elle était présente, auront un certain nombre d’impacts qui doivent être étudiés et nous devons prendre des mesures correctives nécessaires ». À ce titre, il rappelle la demande du SG de l’ONU de renforcer, par quelque 2 000 casques bleus, les effectifs de la Minusma et laquelle requête attend toujours l’aval du Conseil de sécurité.

    Abdoulaye Diop porteur d’un message de Goïta à Tebboune

    Pour sa part, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, dans sa visite en Algérie, va plancher sur l’aspect sécuritaire, comme l’a fait savoir ce ministre du gouvernement de transition sous la présidence d’Assimi Goïta.

    Autrement, a-t-il indiqué à son arrivée à Alger, sa visite visait à « conforter le partenariat stratégique algéro-malien », précisant que celle-ci constitue « l’occasion d’échanger sur une stratégie pour faire face aux défis sécuritaires dans la région du Sahel ». A la même occasion, Abdoulaye Diop a indiqué qu’il était porteur d’un message du président de la transition au Mali, Assimi Goïta, adressé au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ajoutant que le développement du partenariat entre Alger et Bamako sera évoqué au cours de la réunion du Comité bilatéral stratégique prévue aujourd’hui.

    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 11/08/2021

  • Algérie: Les incendies en Kabylie d’origine criminelle

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    Les incendies qui ont ravagé les forêts de plusieurs communes en Kabylie notamment à Tizi-Ouzou ayant fait quatre morts seraient d’origine criminelle, selon la direction de la conservation des forêts.

    “Le déclenchement simultané d’une trentaine de feux, dont dix importants, dans différentes communes de la wilaya le jour même ou un bulletin météorologique spécial (BMS) lance une alerte canicule, ne peut avoir une origine naturelle”, a affirmé mardi Youcef Ould Mohamed, conservateur local de la forêt.

    “De par notre expérience, il est impossible que l’origine de ces départs de feux soit naturelle, il s’agit d’incendies criminels”, a-t-il déclaré à la presse.

    En effet, 19 feux de forêts dont 8 importants, ont eu lieu simultanément dans plusieurs communes de la wilaya de Tizi Ouzou, et des unités de lutte contre les incendies sont intervenues pour les éteindre. Les localités touchées sont les communes d’Ait Toudert, Akbil, Abi Youcef, Ait Yahia, Draa El Mizan, Idjer, Ifigha, Iflicen. Des villages dans plusieurs localités notamment à Ath Yenni et Larbaa N’Ath Irathen, se sont retrouvés cernés par les flammes, poussant les familles à fuir leurs maisons dans une atmosphère de panique.

    La même source a également souligné que les moyens opérationnels des unités de la protection civile ainsi que les moyens de la colonne mobile ont été mobilisés, précisant que les opérations d’extinction des incendies est en cours.

    Une cellule de crise a été installée au niveau du secrétariat général de la wilaya et les interventions des agents de la protection civile et de la conservation des forêts de Tizi-Ouzou épaulés par les éléments de l’armée nationale populaire, de la gendarmerie nationale et par de nombreux citoyens et appuyés par les moyens humains et matériels d’autres wilayas (Alger, Bouira, Boumerdes, Médéa, Bordj Bou Arreridj) se poursuivent la nuit de lundi à mardi afin de préserver, en priorité les vies humaines.

    Les différents corps en intervention sur le terrain se chargent de leur évacuation, alors qu’un élan de solidarité avec les familles sinistrées s’est spontanément mis en place.

    Plusieurs particuliers se sont manifestés pour mettre à la disposition des familles dont les maisons ont brûlé, des appartements.

    D’autres structures dont des salles des fêtes et des établissements de jeunesse ont été aussi préparées pour les accueillir.

    Un bilan provisoire de la conservation des forêts fait état de quatre morts (deux à Ath Yenni, un à Azazga et un à Yakourene) et de trois blessés dans un grièvement brûlé, en plus d’importants dégâts matériels et des pertes énormes en couvert végétal, cheptel et arbres fruitiers notamment des oliviers.

    Le Jeune Indépendant, 10/08/2021

  • Des contacts pour extrader Farid Bedjaoui vers l’Algérie

    Des contacts pour extrader Farid Bedjaoui vers l’Algérie

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    Coopération internationale pour extrader Farid Bedjaoui vers l’Algérie

    Les autorités algériennes prennent des contacts actifs, dans le cadre des accords judiciaires récemment conclus avec 11 pays, pour recevoir l’homme recherché, Farid Bedjaoui, bras droit de l’ancien ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, contre lequel des mandats d’arrêt internationaux ont été lancés. émis pour son implication dans plusieurs affaires de corruption.

    Dans des détails qui ont été révélés par des sources d’Echorouk, après la réception de l’ancien directeur général de la Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, les autorités algériennes ont entamé des contacts avec plusieurs pays pour extrader le fugitif de la justice, Farid Bedjaoui, notamment après avoir conclu de nouveaux accords judiciaires avec 11 à savoir la Suisse, la France, l’Espagne, l’Italie, le Luxembourg, le Panama, le Royaume-Uni, l’Irlande du Nord, la Chine, les États-Unis d’Amérique et les Émirats arabes unis.

    Farid Bedjaoui est recherché par la justice algérienne pour le suivi de plusieurs affaires de corruption, et selon les informations en possession d’Echorouk, le dossier d’enquête se situe au niveau du doyen des juges d’instruction de la première chambre du pénal économique et financier. Pôle de Sidi M’hamed Court.

    Le premier dossier, portant le numéro d’enquête 20/0005, concerne la société canadienne « SNC Lavalin ». Spécialisée dans les grandes installations d’ingénierie, et la seconde portant le numéro d’enquête 20/0007 relative au « SAIPEM », dans laquelle l’ancien ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil, était mis en cause comme principal suspect, son épouse Arafat et ses deux fils fuyant justice, et Mohamed Meziane, l’ancien directeur général de la Sonatrach, en plus de Noureddine Boutarfa, ancien ministre de l’Énergie et des Mines, ainsi que plus de 50 prévenus dans les deux affaires.

    Quant au troisième dossier dans lequel Farid Bedjaoui est suivi, il concerne les deals gaz-liquide, « dont les personnes impliquées dans le dossier ont bénéficié d’un montant supérieur à 8 millions d’euros, soit l’équivalent de 168 millions de DZD, comme le le dossier a été ouvert par le juge d’instruction de la neuvième chambre du tribunal de Sidi M’hamed à Alger avant d’être transféré au doyen des juges d’instruction du tribunal de pôle national spécialisé dans la lutte contre la criminalité financière et économique au tribunal de Sidi M’hamed .

    L’affaire a eu lieu en Suisse avec la complicité des dirigeants de la succursale de Sonatrach en Suisse, dénommée « RS » et « BG » sur ordre de l’ancien ministre de l’Énergie et des Mines, le fugitif Chakib Khelil, et l’ancien directeur général de Sonatrach , appelé « AF », qui est en détention provisoire, et « B. Boumediene », le vice-président et directeur général des activités « amont » au niveau de la même compagnie pétrolière, ainsi que Farid Bedjaoui, contre qui un mandat d’arrêt international a été lancé, une affaire dont le bien-fondé a été révélé par le tribunal italien de Milan dans sa justifications des décisions judiciaires annoncées en septembre dernier, dans l’affaire Sonatrach Eni Saipem, qui confirmaient que Farid Bedjaoui, qui était le bras droit de Chakib Khelil, avait vendu les secrets des offres de Sonatrach au prix fort de 197 millions d’euros,

    Sous enquête du dossier n° 0003/20, Farid Bedjaoui, est suivi par la justice, accompagné de Chakib Khelil et de l’ancien ministre des Transports et des Travaux publics, Amar Ghoul.

    Farid Bedjaoui, contre lequel 4 mandats d’arrêt internationaux ont été émis, est poursuivi pour de lourdes charges inscrites dans la loi Anti-Corruption et Prévention 01/06, représenté en délit de gaspillage de fonds publics, abus d’influence réelle et supposée pour obtenir des avantages indus et octroi à d’autres, abusant intentionnellement de la position d’effectuer un travail dans le cadre de l’emploi pour obtenir des avantages indus et les accordant à d’autres en tirant illégalement des avantages directement et indirectement de contrats, d’appels d’offres et de contrats, en plus des accusations de « blanchiment d’argent et de délits produits résultant de délits de corruption, le transfert de biens et de fonds résultant de produits du crime pour dissimuler leur source illicite et l’acquisition et la possession de biens et de fonds résultant du produit du crime ».

    Echourouk online, 09/08/2021

  • Algérie : Le statut d’observateur d’Israël pourrait diviser l’UA

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    L’insistance à accorder à Israël un statut d’observateur auprès de l’Union africaine (UA) pourrait conduire à sa division, a averti hier le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.

    Mardi, sept États membres arabophones, dont l’Algérie, l’Égypte, les Comores, la Tunisie, Djibouti, la Mauritanie et la Libye, ont rejeté la décision récente du président de l’UA, Moussa Faki Mahamat, d’accorder à Israël le statut d’observateur au sein de l’organisation panafricaine. Cette décision aurait été soutenue par cinq autres membres.

    Le 22 juillet, le ministère israélien des affaires étrangères a déclaré que son ambassadeur en Éthiopie, Admasu Allele, avait présenté ses lettres de créance en tant que membre observateur à l’UA. Le ministère n’a pas fourni de détails sur les raisons de cette décision.

    Les médias africains ont récemment rapporté qu’Israël prévoyait de réaliser des « gains politiques, économiques, sécuritaires et militaires en Afrique », notant que les intérêts de l’occupation étaient « contre les nations arabes et africaines ».


    Middle East Monitor, 09/08/2021

  • Août 2021 : Air Algérie ouvre les réservations pour Paris

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    Vols Paris-Alger le 17, 19, 24 et 31 août : Air Algérie ouvre les réservations

    Air Algérie a entamé ce dimanche, la vente des billets d’avion sur 4 vols programmés durant ce mois d’août. Les vols sont prévus au départ de Paris Orly vers Alger, les 17, 19, 24 et 31 août.

    La compagnie nationale a entamé la commercialisation de ces vols depuis ce matin. D’autres vols seront mis en vente, une fois confirmés, a-t-on appris de sources proches d’Air Algérie.

    Pour réserver sur un vol vers l’Algérie, le voyageur doit se rendre sur le site de la compagnie et s’armer de patiente. Car les passagers trouvent beaucoup de difficultés à effectuer une réservation de vol avec Air Algérie. Le système de réservation sur le site bloque souvent à cause de la saturation.

    La gestion de la billetterie critiquée

    La compagnie aérienne est débordée par le nombre très important des Algériens qui cherchent une date pour rentrer au pays, en raison du nombre très limité des créneaux, autorisés.

    A noter que la gestion de l’opération de la vente des billets d’avion par Air Algérie suscite un grand mécontentement. Le député Karim Benkhellef dénonce une ‘’gestion anarchique et arbitraire’’ de la billetterie.

    ‘’ Le site d’Air Algérie est hors service la plupart du temps. Il n’est fonctionnel qu’à des heures tardives de la nuit. Ce qui complique la tâche aux expatriés qui veulent réserver un vol. Sur le téléphone, ils ne répondent jamais’’, a écrit le parlementaire dans une lettre ouverte adressée au premier ministre.

    Algérie-Expat, 08/08/2021

  • Algérie – Maroc : La réponse de Tebboune à Mohammed VI

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    Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a répondu, dans la soirée de ce dimanche 8 août, au roi du Maroc, Mohammed VI, qui avait lancé un appel aux responsables en Algérie pour une réouverture des frontières entre les deux pays.

    Samedi 31 juillet, le roi Mohammed VI avait appelé à l’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, dans son message adressé à la nation, à l’occasion du 22ᵉ anniversaire de la Fête du Trône. « Nous renouvelons notre invitation sincère à nos frères en Algérie, pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage », a plaidé le roi Mohammed VI dans son allocution.

    Au cours d’une rencontre avec des représentants de la presse nationale, dimanche 8 août, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a répondu au responsable marocain. Il a, en effet, affirmé que l’Algérie attend une réponse du souverain marocain à propos de la « dérive » d’un diplomate marocain à l’encontre de l’Algérie. « Pour nous, il n’ y a pas eu de réaction par rapport au problème qu’on vit actuellement. Il y a eu un diplomate marocain qui a fait des déclarations très dangereuses, à cause desquelles on a retiré notre ambassadeur de Rabat et on a pas eu de réponse à ce problème », a indiqué Tebboune qui a refusé de « commenter plus » à propos de ce sujet.

    Il est à rappeler que le Représentant permanent du Royaume chérifien à l’ONU, Omar Hilale avait plaidé, à la mi-juillet, en faveur du « droit à l’autodétermination du peuple kabyle ». C’était lors d’une réunion virtuelle du Mouvement des non-alignés. L’ambassadeur marocain avait souligné que « l’autodétermination n’est pas un principe à la carte. C’est pourquoi le vaillant peuple Kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination ».

    L’Algérie prête à organiser une rencontre entre le Maroc et le Sahara Occidental

    Par ailleurs, le président algérien est revenu à propos du conflit au Sahara Occidental. Tebboune a indiqué que « la question du Sahara est entre les mains des Nations Unis », a-t-il indiqué, tout en soulignant que la position de l’Algérie dans ce dossier, « tout comme celle des Etats-Unis » reste inchangée.

    « Nous sommes des observateurs », a indiqué Tebboune qui a souligné que l’Algérie était prête « à aider », « s’il y a une rencontre entre les deux parties par exemple, ils seront les bienvenus en Algérie. On est prêt à mettre tous les moyens à leur disposition en Algérie pour que ce problème soit résolu, mais avec la satisfaction de tout le monde », a souligné Abdelmadjid Tebboune.

    Algérie-Expat, 08/08/2021

  • Algérie : L’élan de solidarité de la diaspora

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    par Rym Nasri

    La diaspora algérienne établie à l’étranger s’est lancée dans un grand élan de solidarité pour venir en aide aux malades Covid-19 du bled. D’importantes quantités de matériel médical spécifique à la prise en charge de ces patients, de consommables et de produits pharmaceutiques ont été collectés en un temps record. Pour leur acheminement, des associations et organisations et même des particuliers se sont «débrouillés», chacun de son côté. Et voilà que l’ambassade d’Algérie en France s’en mêle et émet une directive qui somme les donateurs à réunir certaines conditions pour pouvoir transférer ces dons vers un seul destinataire : la Pharmacie centrale.

    Rym Nasri – Alger (Le Soir) – L’avènement de la 3e vague de Covid-19 a provoqué la saturation des lits d’hôpitaux et le recours à l’oxygénothérapie. La très forte demande sur l’oxygène, qui a été démultipliée en très peu de temps, a mis les services des établissements hospitaliers en alerte maximale.

    Le manque criant des générateurs d’oxygène dans ces structures et la rareté de l’oxygène, un produit vital pour les patients Covid-19 en détresse respiratoire, ont souvent été à l’origine de nombreux décès. Une situation regrettable qui a suscité un grand élan de solidarité citoyenne.

    Les appels lancés sur les réseaux sociaux pour la collecte de fonds en vue d’acquérir des générateurs d’oxygène ont vite fait le tour de la toile. Ces appels de détresse ont eu un formidable écho chez les Algériens résidents à l’étranger.
    Des médecins, des artistes, des sportifs, des associations et des particuliers de la diaspora algérienne ont tous répondu présents. Ils n’ont pas d’ailleurs lésiné sur les moyens pour venir en aide à leurs compatriotes au bled.

    En quelques jours, des quêtes en numéraire, des concentrateurs d’oxygène, du consommable et différents produits pharmaceutiques nécessaires pour la «survie» des malades atteints de Covid-19 ont été colletés un peu partout à travers les principaux pays où notre communauté est établie, particulièrement en Europe et au Canada.

    Il reste que pour l’acheminement de ces dons vers l’Algérie, chaque organisation ou particulier y va de son idée. Ce qui a fait que l’opération est devenue complexe et difficile à gérer tant au niveau de ces pays d’expédition qu’en Algérie.
    Pour y faire face, l’ambassade d’Algérie en France, à travers un communiqué rendu public le vendredi 6 août, tente d’organiser l’acheminement de ces aides qui aura lieu à partir des trois aéroports : Paris, Marseille et Lyon. Elle annonce que les opérations de solidarité, initiées par les membres de la communauté nationale à l’étranger, sont désormais soumises à une autorisation d’acheminement de dons.

    Les donateurs (associations, collectifs, particuliers) sont ainsi priés de prendre attache avec les représentations consulaires territorialement compétentes afin de «solliciter la délivrance de l’autorisation d’acheminement de dons».
    La représentation diplomatique précise, toutefois, que le ministère de la Santé (Pharmacie centrale) est le seul et unique destinataire des dons recueillis. «Il se charge de la répartition du matériel médical, des consommables et produits pharmaceutiques collectés selon son évaluation des besoins au niveau national», indique-t-on.

    Même la ressource humaine de la santé désireuse de se rendre en Algérie pour contribuer, au sein des structures sanitaires, à la prise en charge des malades atteints du Covid-19, n’échappe pas à cette directive. Les professionnels et praticiens de la santé bénévoles sont ainsi priés de communiquer à la représentation consulaire dont ils relèvent les éléments d’information nécessaires, notamment la spécialité et la période de disponibilité.

    Selon l’ambassade, la répartition des personnes volontaires dans les infrastructures sanitaires relève du ressort exclusif du ministère de la Santé. Le personnel de la santé bénévole sera contacté pour notification de la destination et la période retenue pour leur mission.

    Ry. N.

    Le Soir d’Algérie, 09/08/2021

  • Les capacités défensives de l’Algérie s’organisent autour de l’ANP

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    Les capacités défensives de la Nation, leur renforcement et leur développement s’organisent autour de l’ANP

    Par B. Chellali

    Qui à travers le monde ne connait pas la rigueur de la vigilance de l’armée algérienne lorsqu’il s’agit de l’atteinte à la souveraineté et à l’unité nationale, la vigilance à l’égard de tout mouvement extrémiste dirigé, financer et organisé de l’intérieur ou de l’extérieur, méfiante aussi à l’égard des sirènes surtout si le chant qu’elles entonnent portent l’estampille de la division, de la partition du pays.

    En réponse à ces sirènes, la revue El-Djeich dans sa livraison du mois d’août avertit : « Toute tentative de partition du pays, de semer le doute sur l’unité du peuple ou de violer le moindre pouce du territoire national est un fantasme et une vue de l’esprit. Et les imbéciles et les traitres qui nourrissent de telles velléités ignorant l’Histoire, la nature de l’Algérien, comme ils n’ont aucune idée de sa réaction dans le cas où certains esprits dérangés tenteraient de causer le moindre mal à l’Algérie. Ces traitres et ceux qui suivent leur voie ignorant-ils que trahir la Patrie constitue une honte qui les hantera toute leur vie et qui poursuivra leurs descendants pour toujours et à jamais ?! ».

    L’Algérie par son poids démographique, ses potentialités économiques et sa situation géostratégique, figure aujourd’hui, un pays géométrique par rapport à l’espace arabo-musulman, africain et Méditerranéen. Une position qui désigne l’Algérie à certaines puissances étrangères au terrorisme come un terrain de manœuvres de choix. Il ne faut s’étonner dans ces conditions, que l’alliance entre le Maroc et Israël s’oppose à cette position algérienne dans la région et ailleurs. Ils tentent par la même d’infléchir le devenir du Maghreb arabe de manière qu’il coïncide avec les intérêts impérialo-sionistes et ainsi nourrir des intentions belliqueuses pour lesquelles le Makhzen à pris la place de dispatching.

    Pour la revue El-Djeich, l’Algérie demeure un bastion inexpugnable face à ses ennemis, Etats ou individus soient-ils, toutes les mesures et décisions prises ainsi que les acquis réalisés dans la nouvelle Algérie ont pour finalité deux éléments importants. Le premier étant la protection de la Patrie contre toute menace et tout risque potentiels dans un monde voguant entre mutations profondes et conflits armés et dans lequel notre région vit sur un volcan d’où ne s’en sortiront que les forces les plus intelligentes et disposant d’une grande cohésion. Le second élément est que toutes ces mesures sont prises dans l’intérêt du citoyen algérien afin qu’il ait une existence décente, une existence garantissant la prospérité à tous les Algériens et afin que notre pays préserve sa souveraineté dans ses décisions et soit en capacité de rejeter toute forme d’intervention, tout dictat, ni ne se plie à aucun marchandage ou chantage de la part de toute partie quelle que soit sa puissance ou son influence. Les capacités de défensives de la Nation, leur renforcement et leur développement s’organisent autour de l’Armée nationale populaire, et la nouvelle Algérie a emprunté la bonne voie, celle de l’édification d’un Etat fort, possédant les clés lui permettant d’accéder à de nombreux domaines, de résoudre les crises et d’éliminer les vestiges du passé, de faire face à toutes sortes de déviations, œuvre de pêcheurs en eaux troubles qui, voyant tous les horizons se boucher, se sont spécialisés dans la manigance, la déformation et le mensonge.

    A ces parties hostiles à l’Algérie, le général de Corps d’armée Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’ANP a mardi dernier à l’occasion de l’installation du nouveau Commandant de la gendarmerie nationale a souligné, que ces « complots sont une réalité désormais évidente et manifeste, dont les dessous sont connus par tous. La campagne intense et acharnée ciblant notre pays et son Armée, à travers certaines tribunes médiatiques étrangères et réseaux sociaux, n’est que la partie émergée de cette guerre perfide déclarée contre l’Algérie, en guise de vengeance pour ses prises de positions immuables envers les causes justes, son engagement à préserver sa souveraineté nationale, et ses décisions libres et affranchies de toute forme de soumission ou sujétion ». Au milieu de la conjoncture actuel que vit le pays, le Chef d’état-major de l’ANP, a réitéré de nouveau que « l’ANP saura faire face à tous ceux qui guettent notre pays pour exécuter leurs plans malveillants, appuyée dans cette noble mission par le vaillant peuple algérien ».

    La symbiose entre le Peuple et l’Armée, lien historique de grande envergure, repose essentiellement sur une confiance partagée inspiratrice de progrès car c’est de la réalité vécue et des rapports nourris par cette symbiose tirent sa substance. D’où cette priorisation de l’action et de la mobilisation conduisant chaque algérien à la défense de la Patrie contre ses ennemis du dedans et du dehors, à son succès et à sa poursuite sans relâche conduisant à la stabilité du pays, la préservation de la paix, de la sécurité et la consolidation du climat social à travers ce leadership adéquat partagé entre le Peuple et son Armée et qui est à présent travaillé avec intelligence et maturité. Ce n’est pas le moment d’être accablé par les difficultés de la conjoncture actuelle ce qui fait dire au général de Corps d’armée Saïd Chengriha que c’est « Un peuple de volonté ferme et de détermination résolue, qui ne pourra être berné ni trompé ou dupé par aucune partie, qu’elle qu’en soient sa ruse et sa malveillance, pour faire passer ses plans et projets sournois ».

    De ce qui précède, la prise de conscience et de maturité du peuple algérien ne relève plus du hasard pour faire face à la conjoncturel actuelle que traverse le pays et à l’identification opportune des solutions et ce, en défendant les valeurs auxquelles ce peuple croit au prix de n’importe quel sacrifice, avec sagesse, désintéressement, altruisme, solidarité et héroïsme, en combattant avec audace, intelligence et réalisme surtout qu’il y a à chaque instant une haine débordante à l’encontre de la stabilité du pays. La confirmation de cette haine est d’actualité. Elle est menée par des délinquants politiques, des marginaux de la société et de gens indécents manipulés de l’extérieur à la solde aussi de médias alternatifs et les réseaux sociaux amplement rétribués.

    Le Maghreb, 08/08/2021