Catégorie : Algérie

  • Le Phoenix renaît de ses cendres

    Par Amar Chekar

    En ces périodes très difficiles liées à la pandémie de la covid-19 ou le monde entier, se préoccupe du vaccin, du respect du protocole sanitaire, le changement climatique et l’économie post coronavirus et plus. Malgré tout cela, l’Algérie continue de répondre à la demande de nombreux besoins des peuples en difficultés, même si le peuple algérien n’est pas totalement servi dans son propre pays. Voire la crise d’oxygène, d’eau et autres préoccupations locale. L’Algérie aide non seulement la population locale, mais aussi n’a jamais tourné le dos aux besoins d’autres pays par devoir de solidarité et tradition.

    A l’instar de tous les pays du monde qui ont aidé l’Algérie durant toute la guerre de l’indépendance nationale 1954-1962 à commencer par la Chine, les Etats Unis d’Amérique, la Yougoslavie, pour libérer le pays du joug du colonialisme Français de 132 ans, y compris durant la décennie noire ou l’Algérie est isolé du monde à cause du terrorisme criminel au nom de la religion l’islam, l’Algérie n’a jamais fermé les yeux devant la souffrance des peuples dans le monde à commencer par l’Afrique du Sud, la Palestine et le Sahara occidental et plus depuis l’indépendance national.

    Cette vision diplomatique algérienne hautement réfléchit, se trouve d’une part, une question qui relève de la tradition et culture millénaire du peuple algérien, d’autres part, cela va avec les objectifs et actions des Nations Unis et autres organismes internationaux dont l’OMS, L’UNESCO et les droits de l’homme pour ne citer que ces trois.

    Ce n’est pas le cas du makhzen qui vend la drogue dans les marchés mondiaux, pille les richesses du peuple Sahraoui, trompe l’opinion publique et politique mondiale au point d’espionner ses propres alliés dont la France. Le makhzen transporte sa drogue via les frontières algérienne pour alimenter d’autres pays du Sahel et du monde entier.

    Certes. Plusieurs idées sont exprimées dans une analyse très succincte, justement, le phénix qui renaît de ses cendres, demeure toujours celui qui rassemble toutes ses forces et énergies pour sortir de cette crise unique dans l’histoire de l’humanité. Parce que, un maudit virus invisible à vue d’œil met à genou tous les pays du monde. Le 21e siecle doit être celui de l’homme responsable sur terre. La vie humaine est sacrée dans le monde entier depuis la naissance d’Eve et Adam. Ce que je veux dire. La vie humaine est éphémère. Que chacun soit responsable devant la santé et la vie de son pays et peuples du globe terrestre et des vies maritimes.

    Amar CHEKAR

    Algérie62, 31/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Makhzen, Palestine, Sahel, trafic de drogue, #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #Palestine

  • Algérie: Pour une bouffée d’oxygène

    par Abdelkrim Zerzouri

    Dans ce contexte de «crise d’oxygène», provoquée par une détérioration de la situation sanitaire du pays, qui enregistre une hausse jamais égalée des cas de contaminations au coronavirus, on assiste à ce qu’on appellerait un bel élan de solidarité citoyenne envers les malades en détresse respiratoire. De généreux donateurs, des opérateurs économiques et des anonymes se sont immédiatement engagés pour financer l’achat de stations de production d’oxygène au profit des établissements hospitaliers sur le territoire national, où la vie des malades atteints du Covid-19 est en danger par manque d’oxygène, dont la demande a connu une hausse proportionnelle à la flambée des contaminations. C’est que l’état des patients infectés au variant Delta, en forte circulation dans le pays, exige une prise en charge urgente en oxygénothérapie du fait d’une insuffisance respiratoire presque inévitable.

    En parallèle, on assiste à un foisonnement des appels aux dons financiers sur les réseaux sociaux. Des associations se sont mises à la collecte des fonds pour financer l’achat de bouteilles ou de générateurs d’oxygène, pour offrir aux malades l’oxygène qui fait affreusement défaut dans les hôpitaux. Partout, les Algériens d’ici et d’ailleurs, sont réglés à l’heure de la collecte des dons financiers pour venir en aide à ces malades. Une solidarité hors de toute critique sur le plan moral et réglementaire ?

    La collecte de fonds pour venir en aide à son prochain est une action humanitaire à laquelle on ne peut opposer aucun interdit, mais si on évalue les soupons de financement d’organisations terroristes, de blanchiment d’argent et de détournements de l’argent collecté dans des comptes personnels, ou encore de fraude fiscale, cette action ne devrait pas se dérouler dans une confusion qui laisserait croire que l’Etat est totalement impuissant face à cette «crise d’oxygène».

    Pourtant, les autorités ont annoncé une «série de mesures» pour remédier à la situation, à savoir «l’importation de 15.000 concentrateurs d’oxygène, dont 1.050 déjà réceptionnés, l’acquisition de 2.250 concentrateurs entre les 3 et 5 août prochain, et d’autres seront reçus par lots à compter du 10 août», ainsi que la passation de commande pour l’acquisition de «10 unités de production d’oxygène d’une capacité de 20.000 et 40.000 litres à répartir sur les grands établissements hospitaliers». Est-ce encore insuffisant pour répondre à la demande au sein des hôpitaux ?

    Pour le moment, ni la collecte des dons ni les actions des autorités n’ont apporté une bouffée d’oxygène pour les malades. Malgré les efforts déployés par les uns et les autres, la pénurie d’oxygène persiste et entraîne toujours des décès au niveau de certains hôpitaux du pays. Comment faire pour éviter que le pactole des campagnes de récolte de dons financiers ne soit détourné de sa vocation ?

    Les autorités sécuritaire et judiciaire seraient, bien évidemment, tenues d’intervenir dans le cas d’apparition au grand jour d’irrégularités, mais n’y a-t-il pas, surtout, la responsabilité des donateurs qui ne doivent pas agir sous le coup de l’émotion ou de versement volontaire d’argent dans un quelconque cadre illicite ?

    Le Quotidien d’Oran, 31/07/2021

    Etiquettes : Algérie, coronavirus, covid 19, oxygène, contaminations, #Algérie #Covid19 #Coronavirus

  • Algérie- Tour d’horizon : cyberguerre, Hirak, RSF, Tunisie

    par Hassan Zerrouky

    Pegasus ? Ce n’est rien en comparaison de l’US Cyber Command, un « machin » basé à Fort Mead (Maryland, États-Unis) qui mène une véritable guerre électronique sans faire de bruit. Et qui a, entre autres, pour mission d’intercepter les communications électroniques dans le monde, d’empêcher l’intrusion et le piratage dans les systèmes informatique et de cyberdefence américains, de collecter les informations et les documents confidentiels dans les systèmes des pays jugés hostiles aux intérêts US… et d’espionner…

    Pegasus, ce logiciel espion est un petit avatar, parmi d’autres, de ce que les États-Unis ont conçu à une échelle beaucoup plus grande pour surveiller leurs ennemis potentiels et même leurs alliés, comme l’a révélé le lanceur d’alerte Edward Snowden, lui-même ancien de la NSA, cet organisme qui coiffe tous les services de sécurité US dont la CIA.

    Grâce à ces joujoux électroniques, qui donnent un sacré coup de vieux à toutes ces thèses qui voient la NSA derrière chaque hirakiste, il suffit pour les services marocains d’écouter ce qui se dit sur ces 50 000 « smartphones-khebardjias » dont 6 000 rien qu’en Algérie.

    Le Maroc ? J’ai beaucoup de respect pour son histoire et son peuple. Je préfère donc parler du Makhzen, cet État profond, qui a agi comme un enfant à qui on a mis entre ses petites mains un jouet destiné aux adultes. Et du coup, tel Hulk al-adjib qui a bercé nos enfants dans les années 80-90, le Makhzen a été gagné par une tentation à l’hégémonie. Il s’est vu grand. Sûr de l’appui de Washington, d’Israël, des Émiratis et des pétrmonarchies arabes du Golfe, et se sachant impuni quoi qu’il fasse, le Makhzen est allé jusqu’à admonester l’Espagne et même l’Allemagne comme des républiques bananières et à mettre sur écoute le Président Macron et 14 de ses ministres qui, pour l’heure, se taisent ! Pas même la moindre protestation officielle.

    Hirak. À Tizi-Ouzou et Béjaïa, pandémie oblige, la protestation citoyenne a baissé le rideau de son propre chef, à l’appel de ses vrais acteurs, pas à l’appel de Zitout et ses amis qui, eux, ont d’autres projets. Deux jours après, de leur prison où ils ne devraient pas être, Hamou Boumedine et ses co-détenus, qui n’ont rien à voir avec le MAK, ont dénoncé la sédition de la Kabylie à laquelle le Makhzen a appelé. Ils l’ont fait par patriotisme, rappelant l’exemple du regretté colonel Mohand Ouel Hadj qui, en 1963, avait cessé son combat armé contre le régime de Ben Bella pour combattre l’armée marocaine qui avait tenté d’annexer Tindouf.

    RSF (Reporters sans frontières), la faute. En tentant d’impliquer l’Algérie, l’ONG de défense des journalistes a sans doute voulu allumer un contrefeu destiné à détourner les regards critiques se focalisant sur le seul Makhzen. Raté. RSF, qui s’est décrédibilisé dans cette affaire, s’est certes excusé. Mais le mal a été fait d’autant que l’ONG française a mis ceux qui croient en elle en Algérie dans une posture inconfortable.

    Tunisie. En décidant de geler le Parlement pendant un mois et de limoger le gouvernement, le Président Kaïs Saïed a pris un risque certain. D’autant qu’il a pris cette mesure avec l’aval, semble-t-il, d’une armée dont on sait peu de choses et dont on mesure mal le poids politique. Reste que, quelle que soit la qualité des relations entre l’Algérie et la Tunisie, cela n’a pas empêché l’armée tunisienne de prendre part aux exercices militaires dits African Lyon sous commandment US qui se sont déroulés, en avril dernier, aux confins du Sahara Occidental et à proximité des frontières algériennes. Et quand on connaît la vraie finalité de ces exercices, le fait que l’armée tunisienne y ait pris part interroge…

    Le Soir d’Algérie, 29/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Espionnage, Hirak, Tunisie, RSF, Pegasus, #Algérie #Maroc #Pegasus

  • Algérie : Voyage au centre de la terre

    GROTTE DE BENI ADD

    Tlemcen regorge de lieux touristiques plus splendides les uns que les autres, des sites incontournables à voir sans jamais se lasser. La mosquée Sidi Boumedienne, Bab El Karmadine, le plateau de Lalla Setti ou encore les vestiges de la Mansourah. Toutefois, un site sort du lot, la Grotte de Beni Add. Subjuguant, extraordinaire et impressionnant, les mots ne suffisent pas pour décrire la beauté de cette merveille à une dizaine kilomètres de la ville de Tlemcen.

    Selon certains écrits, elles s’étalent sur 700 m, avec une profondeur atteignant 57 m. Visiter cet endroit plein de magie, c’est avoir l’impression de faire un voyage au centre de la terre, dans le monde des premiers hommes qui permettant aux visiteurs de découvrir les secrets et les beautés des profondeurs.

    La grotte dispose d’un éclairage naturel. On y découvre des dessins naturels, des formes variées élaborées par l’artificieuse nature. Le souvenir de cette grotte de toute beauté venue d’ailleurs, d’une architecture admirable, est toujours vivace, ineffaçable. On y observe l’exceptionnelle variété des formations cristallines.

    La grotte garde des températures fraîches tout au long de l’année. Pour y accéder, un escalier se dresse devant les visiteurs vites frappé de devant le spectacle saisissant et surnaturel qu’offre la grotte. Ils n’hésiteront pas à immortaliser la scène avec leur appareil photo et smartphone.

    Selon certaines sources, la grotte se développe sur une surface bien plus vaste que celle ouverte au public et peut déboucher sur la frontière marocaine. Le lieu servit de refuge aux moudjahidine durant la guerre de Libération nationale.

    Cette grotte est une merveille. Quand on y pénètre on est fasciné par sa beauté naturelle qui n’a pas d’égal. Il fallait l’immortaliser. C’est déjà fait.

    A. Hamiche

    Horizons, 31/07/2021

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  • Réponse au Maroc des militants kabyles détenus

    Réponse au Maroc des militants kabyles détenus

    Attaque du Maroc contre l’Algérie: Depuis la prison où ils sont détenus, Bouaziz Aït Chebib et quatre autres militants réagissent

    Depuis la prison où ils sont en détention préventive depuis le 27 juin denier, les détenus d’opinion Bouaziz Aït Chebib, Belaïd Ammar- Khodja, Hocine Azem, Boussad Becha et Hamou Boumediène ont tenu à réagir aux dernières évolutions de la scène politique nationale notamment en ce qui concerne la récente attaque du Maroc contre l’Algérie.

    Dans un message rendu public,hier, par le biais de leur avocat Mokrane Aït Larbi, les cinq militants ont, en effet, condamné “les déclarations d’officiels marocains qui tentent d’instrumentaliser la Kabylie, son histoire, ses luttes, ses militants et ses détenus dans des rééquilibrages géopolitiques qui ne les concernent pas.”

    Par ailleurs, ils ont dénoncé leur “détention arbitraire qui viole les principes fondamentaux du droit” et réaffirmé “avec force” leurs convictions politiques plurielles défendues publiquement et pacifiquement”. “Dans leur diversité, ces opinions relèvent du débat citoyen et non de la justice pénale”* , concluent-ils.

    L’avant-garde, 25/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Kabylie, Bouaziz Aït Chebib, Belaïd Ammar- Khodja, Hocine Azem, Boussad Becha, Hamou Boumediène, #Algérie, #Kabylie,

  • Situation épidémiologique tragique: L’Algérie en détresse

    Situation épidémiologique tragique: L’Algérie en détresse

    La situation épidémiologique ne cesse de se dégrader depuis une semaine, plongeant le pays dans la désolation la plus absolue, avec son lot de contaminés, de décès et de patients en détresse respiratoire, nécessitant en toute urgence une oxygénothérapie, devenue problématique. L’Algérie a enregistré hier un record dramatique en contaminations et en décès dus à la Covid, et le pire est à craindre pour les prochains jours.

    Selon certains spécialistes, les chiffres annoncés par le ministère de la Santé sont à multiplier par 30 pour approcher une réalité morbide et tragique. Un nouveau pic de contaminations a été atteint hier, selon le communiqué rendu public par le ministère de la Santé. 1927 cas positifs au coronavirus et 49 décès dus au virus ont été recensés durant les dernières 24 heures, alors que 39 patients se trouvaient en réanimation, a indiqué le porte-parole du comité scientifique. Des chiffres qui continuent à être contestés aussi bien par une grande partie de la corporation médicale que par des personnalités connues, issues du milieu littéraire et universitaire.

    Dans un message publié sur son compte officiel Facebook, Wassini Laâredj, professeur de littérature à la Sorbonne a demandé clairement au ministre de la Santé de reconnaitre son « échec » et de démissionner. L’écrivain s’est dit abasourdi du fait du décalage entre le nombre réel des contaminés et des morts, et les statistiques du ministère de la Santé.

    Dans ce chapitre, il n’est pas le seul à faire porter toute la responsabilité à Abderrahmane Benbouzid. Des médecins exerçant loin de la capitale, dans les structures étatiques et dans le privé, ont eux aussi appelé au départ d’un ministre, qui, selon eux, a failli dans la gestion d’un secteur névralgique, qui a besoin, aujourd’hui plus que par le passé, d’homme de terrain, compétents et engagés.

    Depuis qu’il est à la tête du ministère de la Santé, Abderrahmane Benbouzid a certes multiplié les sorties sur le terrain et les déclarations à la presse, mais n’a jamais montré la moindre volonté de remettre en question un certain ordre établi par ces prédécesseurs, pour ne citer que Boudiaf, Barkat et Ould Abbes, tous les trois incarcérés pour corruption et dilapidation de deniers publics. Des professeurs de renommée mondiale lui reprochent le fait de ne pas avoir pu anticiper dès la détection en mai dernier du variant Delta, devenu majoritaire au pays, à cause du manque d’initiative de la part des responsables sanitaires. Conséquence : la hausse vertigineuse du nombre de cas atteints par le variant Delta, virulent et contagieux, qui atteint les poumons en moins de 48 heures, a entraîné l’augmentation du nombre de malades nécessitant une assistance respiratoire.

    Combien d’Algériens sont-ils morts parce qu’ils n’ont pas eu accès à cette thérapie vitale ? Dieu seul le sait. Qui devrait porter la responsabilité de tous ces décès ? Où sont les 6 000 lits équipés de matériel d’oxygénothérapie, dont on parlé au début de l’épidémie ? Le problème du manque de places et de matériel d’oxygénation avait été soulevé pourtant pendant la première et la deuxième vague, mais les autorités sanitaires ont manqué de vigilance et n’ont pas mis à profit la longue accalmie qui s’est étalée de l’hiver jusqu’au début de l’été, pour se préparer au pire.

    Le pire est aujourd’hui là avec le variant Delta ; et la plupart des hôpitaux sont sinistrés, dans la mesure où ils ne sont équipés, ni de cuves, ni de générateurs d’oxygène. Une situation qui les met sous la dépendance d’une alimentation parfois aléatoire à partir des usines de production d’oxygène. Il fallait penser avant ; car aujourd’hui est trop tard ; puisque tout le pays est en « détresse respiratoire ». C’est l’asphyxie que les actions de solidarité populaire essaient d’atténuer tant bien que mal. Les scènes insoutenables filmées dans certains hôpitaux et diffusées sur les réseaux sociaux n’auraient jamais du avoir lieu dans un pays comme l’Algérie.

    Face à la défaillance de l’Etat, c’est le bénévolat qui se met en alerte pour essayer de sauver ce qui pourrait l’être. Avec l’appui des opérateurs privés de la région, les citoyens d’Akbou ont pu équiper leur hôpital d’un générateur d’une capacité de 30 bouteilles toutes les 24 heures. L’Etat est-il figé à un point où il est incapable de suivre l’exemple de ses citoyens mobilisés ? Pour de nombreux algériens, c’est déjà une conviction.

    Mohamed M.

    L’Est Républicain, 29/07/2021

    Etiquettes : Algérie, coronavirus, covid 19, contaminations, Variant Delta, #Algérie, #Covid19,

  • Algérie-JO : La médaille du retrait

    par Madjid Khelassi

    Le retrait du judoka algérien des Jeux olympiques de Tokyo, Fethi Nourine, continue d’alimenter les discussions et les prises de positions tant au niveau national qu’international.

    Une contribution de l’ancien président du Comité olympique algérien, le Pr Rachid Hanifi, est venue nous éclairer un peu plus, sur le problème de la participation ou non, des athlètes algériens, aux compétitions, dans lesquelles des adversaires israéliens, pourraient se dresser sur la route de nos athlètes .

    L’ex président du COA dit en substance : « À la veille des Jeux olympiques de Londres 2012, j’avais saisi par écrit, l’autorité politique du secteur des sports ( le ministre) avec une copie adressée au ministre des Affaires étrangères , pour nous indiquer la position à adopter, m’engageant à la respecter, sous conditions, d’assumer ensemble les conséquences éventuelles, car je considérais que les athlètes retenues pour les jeux ( de Londres) ne représentaient pas le Comité olympique algérien , ni les fédérations, mais l’Algérie. Je n’avais reçu aucune réponse, hormis celle du secrétaire général du MJS, qui n’avait pas les prérogatives pour se prononcer sur les questions politiques , mais qui rétorquait dans la presse, que si le président du COA réclame l’autonomie , il n’a qu’à assumer. Ma réaction fut : puisque les autorités politiques refusent de se prononcer, je rappelle que les responsables des Comités olympiques nationaux sont tenus de respecter la charte olympique ».

    Un judoka algérien boycotte les JO de Tokyo pour les raisons que l’on sait. Avant lui, un autre judoka, Meridja, avait bénéficié de la tolérance des pouvoirs publics pour combattre un adversaire israélien, sous condition de le battre, a dit l’ex président du COA.

    Imaginons la « Belmadi team » engagée dans un même groupe en phase finale de la coupe du monde que l’équipe de l’entité sioniste?…dit- on dans les discussions des cafés du commerce?

    l’Algérie ne peut éternellement jouer à l’autruche et laisser dominer l’initiative individuelle. Le sport doit définitivement être à l’abri des pressions politiques, a conclut le Pr Hanifi.

    Charybde de l’idéal sportif et Scylla de l’athlète…le retrait d’une compétition olympique, raconte l’impossible respect des idéaux sportifs quand il sont sous- tendus par la politique, et en même temps, l’évaporation d’une ( possible) médaille devenue un rocher de Sisyphe pour l’athlète. Et si on créait la médaille du retrait?

    La Nation, 28/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Jeux Olympiques, Tokyo, Fethi Nourine, Judoka, #Algérie #JeuxOlympiques #Judo

  • Algérie : Nouveautés de l’Ambassade de France

    L’Ambassade de France en Algérie annonce du nouveau

    Malgré le coronavirus, la France continue a accueillir les étudiants et les chercheurs internationaux. Selon les pays, les procédures a respecter pour entrer sur le territoire français sont différentes.

    L’Ambassade de France en Algérie vient d’annoncer une nouvelle série de procédures aux ressortissants désirent de rentrer sur le sol français.

    « Sauf motif impérieux, l’accès a l’espace Schengen est conditionné a la vaccination par un vaccin contre la Covid-19 reconnu par l’Agence européenne du médicament. Le jour de votre départ, vous devez présenter un PCR de moins de 72h. Des laboratoires proposent des tarifs réduits pour les étudiants, renseignez-vous. »

    Une fois en France, vous aurez la possibilité de vous faire vacciner.

    Pour plus d’information, merci de consulter la page suivante.

    Echourouk Online, 29/07/2021

    Etiquettes : Algérie, France, étudiants, chercheurs internationaux, #Algérie #France #Etudiants

  • Quel bilan tirer de la visite de Joey Hood à Alger ?

    La visite du secrétaire d’Etat adjoint américain aux affaires du Proche-Orient, Joey Hood, a eu au moins le mérite d’avoir brisé le mur de glace que l’ex-président américain, Donald Trump, avait fait naitre entre Alger et Washington. Plusieurs décisions, dont la reconnaissance de la soi-disant marocanité des territoires de l’Etat du Sahara occidental, ainsi que la reconnaissance d’El Qods comme capitale de l’entité sioniste, avaient généré des divergences difficiles à rapprocher.

    L’après-Trump avait été tout aussi laborieux, avec une série de dérives politiques à l’échelle planétaire, généré par (comme par hasard) les deux principaux alliés de Washington dans la région Mena, Israël et le Maroc, dérives qui ont ramené au point zéro les relations desserrées entre les deux pays.

    Avec la récente nomination d’Elizabeth Moore Aubin en tant qu’Ambassadrice des États-Unis en Algérie, c’est en quelque sorte le retour d’une « habituée des lieux » qui revient en Algérie. Après une période de flottement, équivalent de son étude au niveau du Congrès, le retour de Moore Aubin apaise les soucis que soulevaient les cases vides générées par l’absence d’un ambassadeur américain de poids à Alger.

    En qualifiant ses discussions avec les responsables algériens de « très productives », en présentant le président Biden comme un responsable « très sérieux » au sujet d’une nouvelle collaboration avec l’Algérie « sur des objectifs communs », le secrétaire d’Etat adjoint américain aux affaires du Proche-Orient, Joey Hood, donne de nouveaux gages de crédibilité à un partenariat stratégique algéro-américain, qui a toujours cumulé avec beaucoup de réussite l’économique, le politique, le sécuritaire, mais qui devrait désormais donner des indices positifs quant au volet politique, très amoché depuis Trump.

    L’Express, 28/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Etats-Unis, Donald Trump, Sahara Occidental, Palestine, Al Qods, Jérusalem, Elizabeth Moore Aubin,

  • Algérie: Les ordures, l’autre pandémie

    par Abdou BENABBOU

    La pandémie a décidé d’adopter un autre variant que nous connaissons et le flirt qu’il a toujours engagé avec nous s’est transformé en forte étreinte au point qu’il est à se demander par qui et par quoi cette inattendue nouvelle malédiction est jetée. En colère depuis quelque temps, la nature n’y est pour rien sauf s’il est à considérer qu’elle a dénaturé la conscience humaine pour que le sens de la responsabilité et celui de la bonne gestion soient broyés.

    Partout les rues et les recoins sont envahis par les ordures. Le phénomène prend une dimension inouïe et trace une parallèle avec l’épidémie virale sévissant donnant au préambule de l’Algérie nouvelle une trajectoire affligeante.

    Toutes les localités du pays croulent sous les ordures pour présager du devenir d’une immense poubelle pour laisser planer des interrogations denses sur l’origine du spectacle d’une dépravation élargie. L’effarante carte postale étalée et son élargissement agressif en tous lieux ne livrent aucune explication sur les causes de son étalement. Ni grèves ni colères d’éboueurs et ramasseurs de détritus ne sont annoncées et il serait trop simple d’accuser les mairies de laisser-aller car on sait qu’elles sont empêtrées dans des problèmes exogènes et leurs difficultés connues et répertoriées contrarient la prise en charge conséquente de la vie de la population. Celle-ci non plus n’est pas à mettre à l’amende car quand les montagnes d’ordures s’amassent aux pas de porte des demeures, on ne peut lui demander de faire preuve de civilité. Les uns et les autres obéissent au rythme d’une marche d’une vie déréglée approfondissant les fossés entre gouvernants et gouvernés.

    Il ne reste donc qu’à montrer du doigt l’absence d’une simple planification raisonnée due à une gouvernance désarticulée ne permettant pas de venir à bout d’un problème aussi sommaire que celui du ramassage des ordures. La faille est au niveau de l’assemblage des législations inopérantes, avec le manque de moyens et les bricolages humains qui malheureusement indiquent la réelle consistance économique et sociale du pays.

    Le Quotidien d’Oran, 28/07/2021

    Etiquettes : Algérie, ordures, poubelles,