Catégorie : Algérie

  • Algérie: retour sur scène en Kabylie de Lounis Aït Menguellet

    Lounis Aït Menguellet en concert: retour sur scène en Kabylie à partir du 10 juillet

    Mahmoud CHAAL

    La vedette de la chanson kabyle Lounis Aït Menguellet sera de retour sur scène en Kabylie cet été. C’est ce qu’il a annoncé lui-même sur sa page Facebook.

    Son retour se fera grâce au concours de Saoudi Prod, une entreprise qui organise, entre autres événements culturels, des concerts de musique, dans le cadre de la reprise de ses concerts pour la tournée estivale “Izurar yef idurar”.

    Quatre galas sont au programme de cette tournée de l’“orfèvre” de la chanson kabyle. Son premier gala est programmé pour le vendredi 30 juillet 2021 au stade d’Azeffoun. Puis le 6 août aux Ouadhias, le 13 août à At Bu Youcef et enfin le vendredi 20 août à Ighzer Amokrane, dans la wilaya de Béjaïa.

    Les billets seront mis en vente à partir du 20 de ce mois aux points suivants : Alger (Hôtel suisse), Tizi Ouzou (Hôtel Ittourar), Akbou (Hôtel Atlantis), Azeffoun (Red Telecom Hadjou), At Bu Youcef (Supérette Les B.N.H.) et Ighzer Amokrane (Supérette Yahiaoui).

    Challenges Algérie, 13/07/2021

    Etiquettes : Algérie, musique, Lounis Aït Menguellet, chanson kabyle,

  • Algérie- Radio-Takfarinas: « Je suis ému »

    L’artiste chanteur et musicien Takfarinas fait la promotion de son nouvel album intitulé Mon cœur c’est l’amour. Il se dit très heureux que la Radio Algérienne soit son partenaire dans la diffusion de sa musique.

    De son vrai nom Ahcène Zermani, Takfarinas dit être un enfant de la Radio Algérienne et remercie le Directeur général, Mohamed Baghali, pour la qualité de l’accueil et de ce partenariat.

    Il a ouvert les portes à ma musique et je suis ravi de ce partenariat avec la Radio Algérienne, affirme Takfarinas, en visite, ce jeudi, au siège de la Radio Algérienne.

    Mohamed Kateb

    Algérie62, 15/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Takfarinas, Radio Algérienne, mon coeurs c’est l’amour, album, musique,

  • Lamamra: La diplomatie active pour la paix et la stabilité politique

    Le ministre des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a appelé, jeudi, à renforcer le rôle de l’Algérie en tant qu’Etat pionnier contribuant de manière effective à la réalisation de la paix et à l’unification des rangs à la lumière de la conjoncture régionale et internationale actuelle.

    Lors d’une rencontre d’orientation tenue au siège du ministère avec les cadres de son département ministériel, M. Lamamra a présenté les grandes lignes du plan d’action du Gouvernement pour la prochaine étape, et qui repose essentiellement sur la concrétisation de l’engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune pour le renforcement du rôle de l’Algérie en tant qu’Etat pionnier contribuant à la réalisation de la paix et à l’unification des rangs à la lumière de la conjoncture régionale et internationale actuelle.

    Le ministre a rappelé dans son allocution le riche parcours de la diplomatie algérienne qui a contribué au combat libérateur et à l’édification du pays à travers des générations successives de diplomates qui ont accompli des réalisations glorieuses pour les générations d’aujourd’hui concernant notamment le rôle de l’Algérie et son soutien aux peuples en lutte pour la libération du colonialisme et de la dépendance économique.

    Il a en outre appelé à s’inspirer de ce capital historique précieux afin de consolider le rôle de la diplomatie algérienne qu’il s’agisse de la médiation pour le règlement des conflits par voie pacifique ou de faire face aux plans hostiles visant notre pays, et à faire preuve du même esprit d’engagement qui a caractérisé la première génération de diplomates pour préserver les intérêts suprêmes de notre nation et s’adapter aux exigences de la conjoncture.

    Rédaction

    Algérie62, 15/07/2021

    Etiquettes : Algérie, diplomatie, Ramtane Lamamra, paix, stabilité,

  • Algérie- Internet: Augmentation du débit dans 28 wilayas

    L’opérateur public de la téléphonie fixe, Algérie Télécom a annoncé jeudi que l’opération des tests d’augmentation du débit Internet sera élargie pour atteindre 45 wilayas après les premiers testes techniques lancés le 24 juin dernier en attendant d’être généralisée sur l’ensemble des wilayas du pays.

    A cet effet, une nouvelle opération de tests d’augmentation des débits débutera le soir du jeudi 15 juillet 2021 afin d’élargir ces derniers aux wilayas suivantes : Boumerdès, Naâma, El Bayadh, Timimoun, Tizi Ouzou, Adrar, Bouira, Béchar, Béni Abbès, Tindouf, Bordj Badji Mokhtar, In Salah,Tamanrasset, In Guezzam, Djanet, Illizi, El Menia , Ouargla, Laghouat,Ghardaïa, Touggourt, El Oued, El M’Ghair, Djelfa, Sétif, Bejaïa, M’sila et Bordj Bou Arreridj, précise AT dans un communiqué.

    Algérie Télécom note, d’autre part, que ses équipes restent « mobilisées » afin de « réussir cette opération technique et prendre en charge les préoccupations des clients dans les meilleurs délais ».

    Akhbar El Watan, 15/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Internet, débit, vitesse de téléchargement,

  • Algérie: La liste des détenus d’opinion libérés dans la nuit

    Nous publions la liste des détenus d’opinion qui ont quitté la prison le 14 juillet 2021 suite à des mesures d’élargissement de la grâce. La décision concerne 101 détenus d’opinion. Il en restera 200 toujours détenus arbitrairement pour leurs opinion.

    Au total, 46 détenus d’opinion répartis sur 9 wilayas ont quitté la prison durant la nuit du 14 juillet au 15 juillet 2021, en attendant la suite de l’opération.

    1/ Skikda :

    Mohamed Lamine Mosbah, Kamel Sify, Bougueriata Ahcene, Chbel Toufik, Moussa Chetoum, Boumendjel El Khanaoui, Radjama Ahcene, Yahiaoui Karim, Ahcene Guetache.

    2/ El Taref :

    Sid Ali Boumahni, Ali Boumendjel

    3/ Bouira :

    Walid Cherarak, Samir Aggoune.

    4/ Annaba :

    Hassan Aouadi ,Achref Mouissi

    5/Bordj Bou Arreridj :

    Nasser Chekkal, Abdelkader Missaoui, Azeddine Talehi, Biyadha Elhocine, Nabil Belkhiri, Bourahla Hamoudi, Abderrahmane Meziti.

    6/ Sétif:

    Seifeddine Boulouha, Saleh Naamani

    7/ Mascara :

    Habib Si Chouaib, Abdenour Boutemzine.

    8/ Constantine :

    Sabil Mohad.

    9/ Alger :

    Prison de Koléa : Hakima Bahria, Afaf Megari.

    Prison d’El Harrach :Yakoub Kermache, Mourad Kihal, Mohamed Bouagar, Mokhtar Serhane, Sadaoui Saad, Yougortha Merbah, Adlane Ben Ouareth, Slimane Hamitouche, Walid Oudjit, Saïd Talhi dit Zinou, idir Mansouri (Nadir Mehadjer), Abdelhalim Malek, Salah Abdelhakim, Khalil Nouar, Khaled Ait Hamou, Abderrahmane Smaili et Abdellah Hessani.

    10/ Boumerdes

    Mustapha Ghoumrassi (après procès, condamné à 6 mois de prison avec sursis).

    Le Matin DZ, 15/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Hirak, grâce, détenus d’opinion, activistes, militants,

  • Algérie : Pourquoi le rappel de Lamamra à la tête du MAE?

    Le fait le plus marquant dans le changement de gouvernement qui vient d’avoir lieu est certainement le départ inattendu du ministre des affaires étrangères, Sabri Boukaddoum et le non moins surprenant rappel de Ramtane Lamamra à la tête de ce ministère. Sur les réseaux sociaux, c’est la consternation. Le ministre qui avait les faveurs de l’opinion publique et qui fut tout simplement brillant à son poste, est remplacé par un diplomate qui dispose certes de qualités professionnelles indéniables mais qui traîne malheureusement derrière lui des casseroles très lourdes.

    En effet, avant d’être nommé à la tête du ministère des affaires étrangères une première fois en 2013, Ramtane Lamamra a occupé le poste très stratégique de secrétaire général de ce même ministère entre 2005 et 2007 et il fut révoqué de ce poste officiellement pour occuper le poste prestigieux de commissaire de l’Union africaine pour la paix et la sécurité mais officieusement tout le monde savait au Ministère des affaires étrangères que c’était en raison de ses pratiques clientélistes et régionalistes. Par la suite, Ramtane Lamamra a tenté durant la crise politique de 2019 de sauver le régime chancelant de Bouteflika. Dans ce contexte, il fut chargé en mars 2019 d’une mission à Moscou en vue de distendre les liens entre les dirigeants russes et le chef de l’armée de l’époque, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd-Salah. Dans ce jeu trouble, Lamamra ne servait pas seulement ses mentors de l’intérieur (Saïd Bouteflika et le général Toufik) mais aussi les capitales étrangères (et notamment Paris) qui cherchaient à sauver le régime de Bouteflika et barrer la route à l’état-major de l’ANP.

    C’est pourquoi le retour de Lamamra à la tête de la diplomatie algérienne ne peut que susciter des interrogations et des inquiétudes. Dans une conjoncture géostratégique marquée par de graves pressions extérieures sur l’Algérie, les dirigeants algériens ont-ils cherché à envoyer des signaux rassurants en nommant à la tête du ministère des affaires étrangères un diplomate connu à la fois pour sa proximité avec les cercles occidentaux et son « amitié » avec le ministre russe des affaires étrangères ? En effet, même si rien n’est impossible, il est difficile d’imaginer que le président Tebboune ait procédé à une telle nomination sans l’aval du commandement militaire tant la politique étrangère entretient des relations directes avec la défense et la sécurité nationales. Il reste maintenant à savoir si la nomination d’un diplomate comme Lamamra, malgré tous les soupçons qui pèsent sur lui, pourrait suffire à atténuer l’hostilité manifestée par quelques capitales occidentales à l’égard de l’Algérie.

    Mohamed Merabet

    Algérie solidaire, 8/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Ramtane Lamamra, diplomatie, nouveau gouvernement,

  • La place économique et commerciale de l’Algérie en Afrique

    Colloque sur la place économique et commerciale de l’Algérie en Afrique : Des opportunités oui, mais…

    Les opportunités d’affaires, les investissements et les échanges commerciaux entre les différents pays du continent africain, étaient au menu d’un débat de fond, hier à Alger, organisé sous la bannière de la Confédération générale des finances (CGA), et à laquelle plusieurs diplomates, hommes d’affaires et expert économistes ont pris part.

    Abordant les différents aspects du développement économique en Afrique, dans une conjoncture particulière marquée par la pandémie de la Covid-19, les participants à la 17ème édition du colloque annuel de la CGA, tenue hier, au niveau du club de Tennis de Ben Aknoun (Alger), ont tour à tour évoqué tant les opportunités d’affaires offertes que les difficultés rencontrées sur le terrain.

    Les ambassadeurs du Nigéria et du Sénégal, MM. Mohammed AbdullahiMabdul et Serine Dieye, qui ont animé le premier panel, ont tous les deux exposé les possibilités d’investissement tant dans leurs pays respectifs que dans d’autres pays de la région. Louant les énormes potentialités du continent africain, ainsi que les facilités accordées aux investisseurs étrangers, ils n’ont pas manqué d’inviter les Algériens à s’y investir.

    Il est évident que des difficultés subsistent encore, notamment au niveau des moyens de communication, les services financiers ou encore en matière de juridiction, mais les intervenants estimaient qu’avec l’entrée en vigueur de l’accord sur la Zlecaf, un développement substantiel est attendus à l’avenir.

    Les experts ayant eu à intervenir par la suite se sont attelé à présenter les possibilités offertes à travers l’ensemble du continent africain, estimant au passage que beaucoup reste toutefois à faire pour l’Algérie qui «doit revoir sa réglementation et miser sur les privés qui doivent désormais constituer la locomotive des investissements à l’étranger et particulièrement en Afrique».

    En ce sens, Me Karim Mahmoudi, président de la CGF, estime que contrairement aux ressortissants d’autres pays comme le Maroc, la Tunisie ou encore l’Egypte, les Algériens sont moins présents dans le continent africain.

    A cette occasion, des expériences pratiques et des analyses ont été exposée aux présents, notamment par Fayçal Senator, président de New Dealet ancien cadre supérieur à la banque d’Algérie ; Nasr Eddine Lezzar, Avocat d’affaires et expert en arbitrage commercial, Algérie, ainsi que Brahim Guendouzi, professeur en sciences économiques à l’université de Tizi Ouzou. Les trois intervenants ont, chacun de son côté, présenté des cas pratiques et proposé des solutions qui permettraient à l’Algérie d’occuper une bonne place dans l’investissement en Afrique. «Une perspective possible, à condition que les conditions soient réunies», s’accordent-ils à dire.

    L. K.

    Ecotimes, 15/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Afrique, commerce, investissement, économie,

  • Vols France-Algérie : Un voyage au bout de l’enfer!

    Voyage au bout de l’enfer, comme dans la « Divine Comédie » de Dante : c’est ainsi qu’on peut décrire le calvaire qu’endurent depuis des semaines des milliers de pauvres algériens qui demandent juste à rentrer au pays. Ce n’est pas un luxe, pardieu !

    Pourtant, quand le président Tebboune avait annoncé, en Conseil des ministres, la réouverture des frontières à partir du 1er juin, c’est un ouf de soulagement, une bouffée d’oxygène, une lueur d’espoir…

    Mais au fil des jours, cet espoir a muté, comme le virus de la Covid-19, en cauchemar, à cause d’un nombre de vols ridiculement bas de l’orde de 5 vols hebdomadaires et d’une gestion catastrophique des vols par Air Algérie prise au piège par une absurde limitation des vols avec ses inévitables effets pervers comme la bureaucratie et son pendant sonnant et trébuchant le bakchich.

    « On nous empêche de rentrer au pays pour accompagner nos morts, pour se recueillir sur les tombes de parents que nous n’avons pas pu voir partir pour que nous puissions faire notre deuil, mais pour les membres de la Nomenklatura, leurs enfants, les responsables d’Air Algérie et leurs copains et coquins, c’est open bar, ils voyagent comme ils veulent, quand ils veulent, où ils veulent dans des avions qui rentrent à moitié vides au pays », nous raconte avec une voix étranglée par des hoquets un sexagénaire dans une longue et sanglante complainte sur whatsapp. A ce propos un voyageur a filmé et posté sur Internet l’intérieur d’un avion en vol vers Alger… à moitié vide.

    Devant cette situation typiquement algérienne où l’absurde kafkaïen se marie avec le burlesque rabelaisien, les algériens ne trouvent plus que les réseaux sociaux comme exutoire pour évacuer leur rage et déverser leur ire sur les responsables algériens, sur le destin, sur la géographie, sur l’histoire de l’Algérie.

    « On nous prend pour des pigeons à plumer, comme si on devait payer cher pour notre désir de rentrer au pays pour quelque jours », écrit Pitchoum sur son mur et raconte aussi qu’il s’est fait proposer « un billet de 2.000 euros sur Transavia, sans compter les 700 euros pour un aller simple Alger/Oran ».

    Pour celui qui a ses entrées au niveau du comptoir d’Air Algérie à l’aéroport d’Orly ou celui de Roissy, la magie de l’Euro rend possible le vol sur Alger ou autres destinations, selon de nombreux témoignages dans les réseaux sociaux.

    Un voyagiste qui a pignon sur rue de Mostaganem à Oran se pose cette question qui relève d’ailleurs du gros bons sens : « je ne comprends pas pourquoi on limite les vols, uniquement sur Oran, Alger et Constantine, alors que la demande est très forte et que les avions d’Air Algérie sont cloués au sol et ne demandent qu’à voler ? »

    Et notre interlocuteur, qui ronge son frein depuis le début de la pandémie d’en remettre une autre couche sur le même registre en se demandant « pourquoi on n’ouvre pas les aéroports de Annaba, de Sétif (qui une forte émigration dans la région de Lyon) Bejaia, Tlemcen… qui ont des capacités hôtelières pour accueillir les voyageurs.

    Pourquoi pas des vols à partir de Lille, de Lyon, Toulouse, Nantes pour atténuer le calvaire des nos compatriotes qui doivent faire des centaines de kilomètres pour arriver à Paris ou à Marseille et encore pour ceux qui ont la chance de pouvoir prendre un vol » ajoute t-il.

    « Même si les responsables ont fait exprès, ils n’auraient pas fait pire », résume, mi ironique, mi colérique Abdelali, un homme d’affaire qui voyage régulièrement entre Alger et Alicante où vit une partie de sa famille.

    Il n’a pas de mot assez durs pour qualifier la mesure prise dernièrement par le premier ministre de dispenser les citoyens détenteurs d’un passeport diplomatique de l’obligation d’u confinement de cinq jours à l’hôtel.

    « C’est quoi ça ? C’est de l’Apartheid ? C’est scandaleux ! Cette mesure discriminatoire traduit en fait le mépris des pouvoirs publics pour notre diaspora à l’étranger », assène t-il rageur.

    Et comment se passent les choses chez notre voisin de l’Ouest, car nos compatriotes comparent. Les vols ne sont pas contingentés, Royal Air Maroc a programmé pour cet été 1400 vols rien que pour le mois de juillet pour transporter des centaines de milliers de voyageurs à des prix incroyablement bas ; un billet aller-retour est proposé à 97 euros TTC par passager pour une famille composée de quatre membres ou plus. Ce prix passe à 120 euros par passager pour une famille de 3 membres. Il grimpe à 150 euros pour un passager voyageant seul ou en compagnie d’une autre personne. « Le roi vient même de prendre la décision de supprimer la case confinement dans les hôtels, chaque émigré doit se confiner chez lui pendant 5 jours et à l’issue de cette période faire un test », nous apprend un d’entre eux.

    « Avec la France, la situation est compliquée par rapport au nombre d’Algériens qui y vivent la reprise des vols avec ce pays est insuffisante. Il y a des nécessités sociales et économique à préserver par les rotations avec la France métropolitaine. Même si l’Algérie doit se défendre face aux menaces, je dois dire que la situation est assez maitrisée en France » , estime le Dr Bekkat Berkani.

    Pour ce membre du Comité scientifique, qui n’a pas toujours la langue dans la poche « un algérien qui vit en France doit se suffire d’un test PCR négatif de 36 heures avant de prendre le départ et un test antigénique à l’arrivée, et c’est amplement suffisant pour éviter la mesure contraignante d’hébergement plusieurs jours dans des hôtels ».

    « Il faut ajouter beaucoup plus de rotations parce que c’est nécessaire pour arrêter la détresse des algériens qui vivent des situations difficiles en France », insiste le Dr Berkani.

    Son appel et celui de millions de nos compatriotes seront-ils entendus par les autorités ? Pour l’heure et depuis plusieurs semaines les réseaux sociaux sont devenus un véritable défouloir où des milliers de messages sont postés des deux côtés de la Méditerranée déversant rage et colère et fulminant avec des mots très durs l’attitude des autorités du pays accusées de peu d’intelligence et de bon sens dans la programmation de ces vols rocambolesques.

    Algérie1, 14/07/2021

    Etiquettes : Algérie, vols, France, Air Algérie,

  • Algérie : La fragilité de l’homme politique

    On le sait, certains l’ont vécu; la politique est un jeu dangereux. Elle requiert chez l’animal politique de la passion. De la folie. Du courage. De la fourberie. De l’amoralité. Elle tente beaucoup de personnes. Elle ne sourit qu’à certains. Et mêmes à ceux qu’elle sourit, elle finit, presque toujours, par leur tourner le dos, par faire leur malheur.

    En cette dernière étape de notre histoire, le hirak a mis à nu les plus fourbes. Les plus véreux. Il a causé leur ruine. Il a précipité leurs chutes. Certains périront dans la misère et le déshonneur. Et, grâce à la volonté de dieu, certains autres seront réhabilités, et d’autres, échapperont à toute inquiétude. Ils retrouveront leur vie d’avant la tempête, leurs affaires, leur quiétude.

    Mais avant cette étape il y avait une autre où d’autres hommes politiques ont payé le prix de leurs ambitions. Certains, vils, parce qu’ils “ont trempé la main trop profondément dans le miel”, d’autres, nobles, parce qu’ils ont refusé l’allégeance et les manigances, ou parce qu’ils voulaient le pouvoir, et qui ont donc inquiété ceux qui le possédaient.

    Les fourbes, les traîtres, les voleurs, n’en parlons plus. Ouyahia, Sellal, Ould Abbes et leurs comparses ne méritent plus notre attention. Qu’ils pourrissent là où ils sont, qu’ils souffrent, qu’ils restent à jamais prisonniers de leur passé puisqu’ils n’ont plus de présent ni d’avenir. Parlons des hommes. De ceux qui avant de faire de la politique ont fait, bien ou mal, notre histoire. Surtout de ceux qui ont souffert de la trahison des hommes.

    Hocine Ait Ahmed, trahi, était un grand homme. Il aurait pu être un TRÈS grand homme. Il avait tout pour celà; l’âme du jeune combattant, l’esprit du stratège, le passé héroïque, la tête bien faite. Il aurait pu être notre Mandela. Hélas il a fini par faiblir. Par fuir de la prison d’El Harrach en 1964. Et pour, presque, ne plus revenir. Il a fuit un plus grand destin.

    Contrairement à lui Mandela n’a pas fui. Il a résisté et a fait de sa prison une école de la vie. La plus grande école de la VRAIE vie de l’Afrique du Sud, et au-delà. À sa sortie de prison, il a fait, à lui seul une très grande révolution. À lui seul, il a libéré son peuple de la plus hideuse des injustices et des occupations. Il a donné à l’humanité une de ses plus grandes leçons avant de partir occuper la place royale dans l’histoire qu’il a mérité.

    Mandela, contrairement à Da L’Hocine, était résilient. Il est sorti plus fort de ses longues souffrances. Il n’a pas fui son destin. Il lui a fait face. Il l’a maîtrisé. Il a triomphé enfin. On doit à Nicolas Nassim Taleb la notion d’anti-fragilité, qui signifie la capacité, non seulement de revenir à l’état d’avant le choc ( c’est-à-dire la résilience) mais à un état encore plus fort. C’est-à-dire la capacité de tirer profit des difficultés pour en sortir plus fort.

    Mandela est le contraire de Ait Ahmed comme l’anti-fragilité et le contraire de la fragilité. La fragilité et l’anti-fragilité, c’est tout ce qui fait la différence entre ces deux grands hommes. Hocine Ait Ahmed, fragile, n’est pas allé jusqu’au bout de son destin.

    Mekideche A.
    Bel Abbès Info, 23 décembre 2020

    Etiquettes : Algérie, homme politique, corruption, Hocine Aït Ahmed,

  • Algérie: premier test pour l’exécutif avant d’entamer sa mission

    Plan d’action du gouvernement devant l’APN: premier test pour l’exécutif avant d’entamer sa mission

    Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane doit présenter le Plan d’action de son gouvernement devant le Parlement pour approbation dans un délai de 45 jours après la nomination du nouveau gouvernement, premier et véritable test pour l’exécutif avant d’entamer sa mission.

    Dans une déclaration à l’APS, la constitutionnaliste Fatiha Benabou a précisé que le délai de 45 jours prévu par la loi organique fixant l’organisation et le fonctionnement de l’Assemblée populaire nationale (APN) et le Conseil de la nation ainsi que les relations fonctionnelles entre la chambre du Parlement et le gouvernement « commence à compter de la publication de la nomination du gouvernement dans le Journal officiel ».

    Mme Benabou a indiqué que le Premier ministre présentera le Plan d’action de son gouvernement devant le Parlement à l’ouverture de sa session ordinaire « le deuxième jour ouvrable du mois de septembre » conformément aux dispositions de la Constitution, et « pas avant » et ce, pour « des raisons techniques », a-t-elle dit. Selon elle, l’élaboration d’un dossier aussi important que le Plan d’action du gouvernement n’est pas chose aisée, car les membres du gouvernement doivent préparer les plans d’action de leurs secteurs respectifs, ce qui nécessite beaucoup de temps notamment pour les nouveaux membres du staff gouvernemental.

    Ce plan doit également passer par d’autres étapes avant d’être soumis au débat général dans l’hémicycle de l’Assemblée pour approbation ou non par les représentants du peuple. Avant d’être débattu en séance plénière à l’APN, le Plan d’action du gouvernement est soumis au Conseil des ministres pour examen et adoption. Le Bureau de l’APN devra par la suite examiner la motion relative à la présentation et au débat de ce plan qui sera communiqué, en troisième étape, aux députés. Pour Mme Benabou, le manque d’expérience des membres nouvellement élus est un autre facteur qui nécessite d’attendre l’ouverture de la prochaine session parlementaire afin de discuter de cet important document. Les nouveaux députés auront à recourir aux avis des experts pendant qu’ils examineront ce plan global une semaine durant avant le débat général.

    Le Premier ministre peut procéder, à la lumière de ce débat, à l’adaptation de ce plan d’action en concertation avec le président de la République, conformément à la Constitution. Mme Benabou a estimé que « le Plan d’action du gouvernement sera en tête de l’agenda parlementaire pour la prochaine session vu son importance majeure pour la mise en œuvre de l’action gouvernementale durant la prochaine période notamment au regard des nombreux dossiers urgents qui attendent le gouvernement ».

    Pour rappel, le Plan d’action du gouvernement de Aïmene Benabderrahmane s’appuie sur le programme présidentiel. Le Plan d’action du gouvernement constitue en général le cadre régissant la relation future entre les pouvoirs exécutif et législatif, à même, d’ouvrir le champ par la suite à l’activation du mécanisme de contrôle de l’application de la feuille de route tracée par le gouvernement, à travers le débat de la déclaration de politique générale et ce, après une année.

    Le Maghreb, 15/07/2021

    Etiquettes : Algérie, gouvernement, APN, Parlement, plan d’action du gouvernement,