Catégorie : Algérie

  • Une université algérienne dans le Top 10 des meilleures d’Afrique en 2021

    L’Algérie a toujours du mal à classer ses universités parmi le meilleurs universités dans le monde. Dans son dernier classement « The University Impact Rankings 2021 », publié par le journal anglais Times Higher Education (THE), c’est l’université de Sétif qui se distingue des autres universités algériennes en arrivant au 10e rang africain, loin derrière les facultés sud-africaines, égyptiennes et nigérianes.

    Elles sont 10 universités algériennes à apparaitre dans le dernier « The University Impact Rankings 2021 » publié par le magazine britannique The Times. L’édition 2021, qui classe plus de 1500 établissements à travers 93 pays dans le monde, est basée sur 13 indicateurs de performance soigneusement calibrés qui mesurent la performance d’un établissement dans quatre domaines : l’enseignement, la recherche, le transfert de connaissances et les perspectives internationales.

    L’université Ferhat Abbas de Sétif s’est classé parmi les meilleures 501-600 premières universités dans le monde. En Afrique, l’université de Sétif arrive au 10e rang continental loin derrière l’université du Cap en Afrique du Sud (1ère en Afrique), seule université africaine à se classer dans la ligue des 200 meilleures universités du monde. L’université d’Oran 1, se classe comme la 2ème meilleure université en Algérie en arrivant entre les 801e et 1000e rangs mondiaux.

    Classement des dix meilleures universités en Algérie:

    Notons que les universités de Béjaïa, Biskra, Blida 1, Constantine, Boumerdès, Bab Ezzouar (53e niveau africain), Mohamed Boudiaf d’Oran et de Tlemcen se classent toutes au-delà de la 1000e place. Le classement des meilleures universités algériennes, selon le Times, se présente comme suit :

    Université Ferhat Abbas de Sétif (10e en Afrique)
    Université Oran1 Ahmed Ben Bella (25e au niveau africain)
    Université Abderrahmane Mira de Béjaïa (32e au niveau africain)
    Université Mohamed Khider de Biskra(33e au niveau africain)
    Université Saâd Dahlab de Blida ( 34e au niveau africain)
    Université Université Frères Mentouri de Constantine (37e au niveau africain)
    Université M’hamed Bougara de Boumerdès (46e au niveau africain)
    Université des sciences et des technologies Houari Boumediène de Bab Ezzouar (53e niveau africain).
    Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf d’Oran (54e au niveau africain)
    Université Abou Bekr Belkaid de Tlemcen (60e au niveau africain)

    Il est à noter que 61 universités africaines sont présentes dans ce classement. Elles sont issues de dix pays africaines : Égypte (21), Afrique du Sud (10), Algérie (10), Tunisie (6), Maroc (5), Nigeria (5), Botswana (1), Ghana (1), Kenya (1) et Ouganda (1).

    Au niveau mondial, c’est l’université d’Oxford qui domine le classement. Elle est suivie par les universités américaines de Stanford, de Harvard, l’Institut de technologie de Californie et Massachusetts Institute of Technology, respectivement classées 2e, 3e, 4e et 5e.

    Algérie-expat, 12/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Afrique, université, classement, Université Ferhat Abbas,

  • Algérie: Examen d’une éventuelle réouverture totale des frontières

    Lamamra reçoit des députés représentant la communauté nationale a l’étranger

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale a l’étranger, Ramtane Lamamra a reçu lundi des députés a l’Assemblée populaire nationale (APN) représentant la communauté nationale établie a l’étranger.

    Au terme de l’audience qui s’est déroulée au siège du ministère des Affaires étrangères, le député Fares Rahmani a salué dans une déclaration a la presse la décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune de changer l’appéllation du ministère en ajoutant la communauté nationale a l’étranger, affirmant que cette décision “dénote l’intérêt accordé par les autorités suprêmes du pays aux membres de la communauté algérienne”.

    De son côté, le député Bekhedra Mohamed a précisé que cette rencontre était une occasion pour “transmettre les préoccupations les plus importantes de la communauté nationale a l’étranger, en tête desquelles l’examen d’une éventuelle réouverture totale des frontières avec le respect des mesures de prévention en adéquation avec la crise sanitaire actuelle”, soulignant que “les circonstances actuelles sont favorables a la prise de telles décisions, la majorité des membres de la communauté ayant une culture sanitaire et se sont faits vacciner contre la Covid-19”.

    Les représentants de la communauté à la chambre basse du Parlement ont soulevé, ajoute l’intervenant, “le problème de cherté des billets d’avion”, en sus de “l’intégration des compétences algériennes, établies a l’étranger, dans les administrations algériennes a travers la création des postes d’emploi a leur profit”.

    Echourouk online, 13/07/2021

    Etiquettes : Algérie, communauté algérienne a l’étranger, ouverture des frontières,

  • Medgaz peut substituer le gazoduc qui traverse le Maroc

    Naturgy et Sonatrach augmentent de 25 % la capacité du gazoduc Medgaz.
    Tous deux sont les principaux actionnaires de l’infrastructure qui, à l’automne, fournira à l’Espagne 10 milliards de m3 de gaz algérien.

    Le gazoduc Medgaz, qui fournit du gaz à l’Espagne depuis l’Algérie, augmentera sa capacité de 25% (2 milliards de m3) à partir du quatrième trimestre de cette année, selon l’accord signé aujourd’hui à Oran (Algérie) par le président de Naturgy, Francisco Reynés, et le président de Sonatrach, Toufik Hakkar.

    L’expansion a nécessité un investissement d’environ 73 millions d’euros et l’installation d’un quatrième turbocompresseur pour porter la capacité à 10 milliards de m3 par an. Une fois l’extension opérationnelle, 25 % de la consommation espagnole de gaz naturel passera par ce gazoduc.

    Medgaz est responsable de la conception, de la construction et de l’exploitation du pipeline en eau profonde reliant l’Algérie à l’Europe via l’Espagne. La société algérienne Sonatrach, qui détient 4 % de Naturgy, est le propriétaire et l’exploitant du gazoduc reliant les champs gaziers de Hassi R’Mel à Beni Saf, sur la côte algérienne, où il se raccorde à Medgaz. Le gazoduc Medgaz se raccorde à Almeria au réseau de transport espagnol.

    Le projet a été attribué en 2006 par l’État algérien pour une période de 35 ans (jusqu’en 2041), prolongeable de 15 ans.

    Fin 2019, Naturgy a transformé sa participation de 14,95 % dans Medgaz en une participation stratégique de 49 %, après le rachat à Mubadala (Cepsa) de 34,05 % par le biais d’une entité ad hoc (SPV). Par la suite, en mars de l’année dernière, la société a conclu avec BlackRock l’entrée de ce dernier dans le SPV.

    Ainsi, Medgaz est actuellement détenu par Sonatrach (avec une participation de 51%) et Naturgy (avec les 49% restants, par le biais de la SPV dans laquelle BlackRock participe) et il existe un accord d’actionnaires qui leur donne le contrôle conjoint du pipeline.

    Après une décennie de fonctionnement ininterrompu et un investissement initial de plus de 1 000 millions de dollars, l’entrée en service de l’extension de Medgaz renforce la sécurité de l’approvisionnement de l’Espagne, car il s’agit d’une infrastructure clé pour le transport du gaz naturel.

    Le président de Naturgy, Francisco Reynés, a déclaré que cette infrastructure « renforce la sécurité de l’approvisionnement en gaz naturel de notre pays, en tant qu’élément essentiel pour apporter sécurité et stabilité au processus de transition écologique et de décarbonisation. Après une décennie d’activités ininterrompues, Medgaz est un succès en termes d’exploitation et de collaboration avec un partenaire stratégique tel que Sonatrach ».

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Algérie, Medgaz, Naturgy, Sonatrach,

  • Un jeune Algérien assassiné en France

    Criblé de balles sur la voie publique

    Un Algérien a été froidement assassiné dans les rues de Marseille, en France. Le corps sans vie de la victime a été retrouvé gisant dans une mare de sang. La victim a été la cible de plusieurs assaillants munis d’armes à feu, ces derniers n’ont pas hésité à cribler le jeune homme de balles.

    Selon le journal arabophone El Chourouk, il s’agit d’un jeune Algérien âgé de 27 ans. Originaire de la wilaya de Khenchela, la victime résidait avec sa famille à Marseille, où il se trouvait en situation irrégulière. La même source assure que le jeune ressortissant algérien a été assassiné par des inconnus dans la soirée de samedi dernier, sur la voie publique, dans la ville de Marseille.

    Toujours selon la même source, la victime était en train de marcher tranquillement dans les rues de la cité phocéenne, durant la soirée de samedi dernier, quand des individus armés non identifiés surgis de nulle part ont tiré en sa direction une rafale de Kalachnikov. Les assaillants ont pris la fuite vers une direction inconnue. Les secours ont essayé de réanimer en vain la victime. La police a bloqué toutes les issues de la zone du crime dans l’espoir de mettre la main sur les assassins.

    Une enquête a été ouverte par les services de sécurité. Il s’agit du 24e ressortissant algérienà être tué depuis 2018 en France, et du 17e qui est originaire de la wilaya de Khenchela, rappelle le journal El Chourouk.

    Le Midi Libre, 13/07/2021

    Etiquettes : Algérie, France, assassinat, crime, Marseille,

  • Algérie: Le dilemme des noms proposés par les partis politiques pour le gouvernement

    Formation du Gouvernement: Le dilemme des noms proposés par les partis politiques

    Même si le Président de la République Abdelmadjid Tebboune avait accordé une semaine au nouveau Premier Ministre, Aymen Benabderrahmane, l’ancien ministre des Finances du gouvernement Djerad, il en demeure que ce dernier est pris en otage par le facteur temps et les ministres proposés par les formations politiques, représentées dans la nouvelle APN, issue des législatives du 12 juin dernier, et désireuses de faire partie du nouvel Exécutif, à l’instar du FLN, RND, Front El Moustakbal, et El Binaa.

    Pour ce qui du temps, la composante du gouvernement devrait être connue, avant les délais accordés par la Constitution pour la tenue de la première réunion de l’APN, prévue le 8 juillet prochain.

    Une tâche ardue, dans la mesure où les CV proposés sont loin de satisfaire le président de la république et son nouveau premier ministre, tenus par l’obligation de redresser la situation socioéconomique du pays, et relancer la machine des réformes nécessaires à la concrétisation du programme du président promis au peuple algérien lors de sa campagne électorale pour la présidentielle du 12 décembre 2019.

    Algérie54 avait déjà annoncé la couleur, lors de l’hospitalisation du président Tebboune,sur les limites du désormais ancien Premier Ministre Abdelaziz Djerad, et son staff gouvernemental, à bien concrétiser la feuille de route du locataire du Palais d’El Mouradia.

    Excepté, les ministres des Affaires Étrangères, de la Communication, de la Transition Énergétique, dont le plan d’action était transparent et clair, il en demeure que le reste du staff, naviguait à vue, et baignait dans le discours populiste, faisant les affaires d’El Isaba et ses instruments bien ancrés dans les différents paliers de l’administration algérienne et étouffent toute velléité à l’amélioration du cadre de vie de citoyens.

    Même l’entourage du président de la république, censé porter à bras le corps le projet du président, a failli dans sa majorité, à l’instar du projet de l’émergence de la société civile comme contre-pouvoir.

    Aujourd’hui, les noms proposés par le RND et le FLN, exceptés, quelques compétences, que personne ne peut critiquer le parcours ou la maîtrise, sont loin d’augurer l’optimisme requis et voulu par le président Tebboune pour remettre l’Algérie sur rail.

    On ne peut nullement être satisfait de voir dans un gouvernement un certain Moundir Bouden , un proche d’Ahmed Ouyahia proposé par le RND, ou un certain Abou El Fadl Baadji, dont la candidature avait été rejeter lors des dernières législatives, postuler aux portefeuilles ministériels. Ça sera la contre-révolution à partir du gouvernement pour mettre en échec le programme du président Tebboune, sachant que la majorité des noms proposés par le RND et le FLN, soutenait le programme du candidat Azzedine Mihoubi, ce qui confirme le peu d’engagement de ces derniers pour la réussite de la feuille de route Tebboune

    Algérie54, 6/07/2021

    Etiquettes : Algérie, gouvernement, partis politiques, Abdelmadjid Tebboune,

  • Ouverture des frontières entre l’Algérie et le Niger

    Le président de la république Abdelmadjid Tebboune annonce ce mardi l’ouverture des frontières terrestres entre l’Algérie et le Niger, lors d’une conférence de presse conjointe tenue avec son homologue nigérien Mohamed Bazoum, qui effectue en visite en Algérie

    ” Les entretiens préliminaires ont permis aux deux pays de convenir, à ce qu’a été exposé par nos frères du Niger, et nous sommes tombés d’accord sur le renforcement de la coopération dans tous les domaines, en particulier dans les secteurs, de l’hydraulique, le pétrole, et les échanges au niveau des frontières” souligne le président Tebboune.

    le président Tebboune ajoutera que ” nous sommes tombés d’accord sur la réouverture des frontières pour exporter des produits algériens vers le Niger, et importer des produits de ce pays”

    ” Les deux parties sont tombées d’accord sur une politique claire, pour l’arrivée des travailleurs nigériens, autorisés à travailler en Algérie, dans tous les domaines” souligne le Président Tebboune, qui mettre en exergue un accord total entre les deux pays concernant la question sécuritaire et le volet de formation.

    Etiquettes : Algérie, Niger, frontières,

  • La GIZ en Algérie

    La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit est l’agence de coopération internationale allemande pour le développement. 

    Gestion de l’environnement et développement durable

    La GIZ en Algérie

    L’Algérie et l’Allemagne entretiennent depuis de nombreuses années des relations de coopération. La coopération au développement était déjà active en Algérie pendant les années 1970 et le demeure à ce jour. La GIZ travaille en Algérie entre autres pour le compte du Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). À ce jour, la GIZ compte 142 collaborateurs et collaboratrices dans le pays, dont 18 expert.e.s expatrié.e.s.

    Le défi

    L’Algérie est le plus grand pays d’Afrique et le plus peuplé du Maghreb. Le produit intérieur brut augmente en moyenne de 1,4 % par an, un développement qui (comme celui de l’économie entière) dépend principalement de la production et de l’exportation de pétrole et de gaz naturel, dont les recettes sont à plus de 90%. Près de la moitié des 40 millions d’Algériens sont âgés de moins de 25 ans. Un défi majeur à relever en matière de politique économique est la création de suffisamment d’emplois au bénéfice de la population jeune, dont la croissance rapide se poursuit. Étant donné que les recettes d’export de pétrole et de gaz sont en baisse, l’état algérien étudie la question sur le renforcement de la diversification de l’économie nationale.

    Les ressources naturelles du pays sont soumises à des pressions de plus en plus fortes en raison de la croissance démographique et économique mais aussi du changement climatique. Ces problématiques se font sentir particulièrement dans le nord du pays, où 68% de la population vit sur un cinquième du territoire national.

    L’approche

    L’Algérie, en tant qu’acteur politique et économique majeur, joue dans la région un rôle de précurseur dans de diverses thématiques environnementales. La coopération algéro-allemande a pour objectif d’appuyer la mise en œuvre de la législation environnementale très avancée pour la région et de contribuer à une politique intégrée de l’environnement grâce au renforcement des compétences en matière de planification et de coordination intersectorielle.

    Le pôle d’intervention

    La coopération algéro-allemande se concentre sur la politique environnementale et la promotion de l’efficacité énergétique et des energies renouvelables avec des projets dans des domaines tels que la gestion durable des ressources naturelles, la conservation de la biodiversité, la gouvernance climatique, la gestion des déchets et la promotion de technologies et d’innovations respectueuses de l’environnement. Toutefois les champs d’action et les activités des projets sont clairement définis et convenus d’un commun accord entre les gouvernements algérien et allemand. Cela concerne aussi la sélection des Institutions, avec lesquelles nous collaborons dans le cadre des projets. Les résultats de ces projets contribuent en plus de la protection de l’environnement notamment à l’instauration d’une Economie verte et ainsi à la création d’emplois et la réduction de la pauvreté

    Commettants

    Le principal commettant de la GIZ est le Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). GIZ International Services (InS) travaille également en Algérie pour le compte d’autres clients, tels que l’Union Européenne et des entreprises du secteur privé.

    GIZ.DE

    Etiquettes : Algérie, Allemagne, GIZ, coopération,

  • Algérie- FLN : Pour qui sonne le glas ?

    par Abdelkrim Zerzouri

    Malgré une victoire lors des dernières législatives anticipées du 12 juin, qu’on peut qualifier d’éclatante, vu les éclaboussures des scandales qui ont touché ses hauts cadres et les contrecoups du hirak, ainsi que la sortie par la petite porte de son président d’honneur, en l’occurrence Abdelaziz Bouteflika, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale, Abou El Fadhl Baâdji, n’est pas à l’abri des assauts de militants et cadres du parti qui veulent le débarquer de son poste. Ces derniers jours, ses détracteurs sont revenus à la charge en organisant des rassemblements devant le siège du parti pour exiger la convocation d’une session extraordinaire du Comité central afin de décider de son sort à la tête du parti.

    Les causes qui poussent ces manifestants à exiger la tenue d’une session extraordinaire du CC restent encore floues. Que reproche-t-on à l’actuel SG ? Les arguments ne manqueraient certainement pas dans cette optique, mais personne ne pouvait s’attendre à toute cette pression sur le SG du FLN dans des moments où ce dernier s’attendrait à des congratulations et des encouragements pour conduire le parti vers d’autres victoires lors des prochaines élections locales. Il faut tout juste rappeler, pour mieux fonder tous les questionnements autour de ce mouvement de protestation, qu’Abou El Fadhl Baâdji a été «plébiscité » secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN) par la majorité des membres du Comité central du parti, lors d’une réunion tenue à la fin du mois de mai 2020 au Centre international des conférences (CIC). C’était du temps où le parti FLN était dirigé par Ali Seddiki, qui assurait l’intérim depuis le mois de septembre 2019, date de la démission de l’ancien SG Mohamed Djemai, poursuivi dans une affaire d’abus de fonction et humiliation d’un journaliste dans l’exercice de ses fonctions, qui a conduit à sa condamnation à deux ans de prison, dont un avec sursis, avant d’être acquitté le 1er février 2021.

    Le concerné, Mohamed Djemai, avait remplacé l’ex-SG du FLN, Mouad Bouchareb, qui a démissionné immédiatement après la démission de l’ex-président Bouteflika. Lui-même intronisé SG du FLN en succession à Djamel Ould Abbes, après avoir été « démissionné » par la présidence. Et, ces quelques lignes ne devraient pas suffire pour faire l’historique des SG qui remplacent d’autres dégommés, qui connaissent fatalement le même sort au bout, durant ces dernières années, voire depuis l’avènement du multipartisme. Car, du temps du parti unique, pour changer de SG du FLN, il fallait changer le président de la République. Intrigues, manœuvres, manipulation, travail de coulisses et mouvements de redressement, le FLN en a connu, donc, des vertes et pas mûres durant ces dernières années. Est-il possible que ce parti arrive un jour à se défaire de ces pratiques ?

    Il devrait pour cela, peut-être, revenir à son premier congrès, le congrès extraordinaire de Tripoli, convoqué du 27 mai au 30 juin 1962, qui est resté ouvert jusqu’à nos jours, en raison de profonds désaccords qui ont marqué ses travaux, qui ne seront jamais menés jusqu’au bout. Autrement, au bout de l’histoire, quiconque nourrirait en l’état actuel de la situation l’ambition de remplacer l’actuel SG du FLN tomberait inévitablement, lui-même, dans le piège où se sont fait prendre ses prédécesseurs. Pour qui sonne le glas ?

    Le Quotidien d’Oran, 13/07/2021

    Etiquettes : Algérie, FLN, Abou El Fadhl Baâdji,

  • Algérie : L’urgence d’une mobilisation

    Par Larbi Chabouni

    Il n’y a pas et il n’y aura pas de recette miracle. L’illusion d’une victoire éphémère nous a fait perdre le sens d’un combat qui est loin d’être fini.

    Le relâchement et le comportement irresponsable ont non seulement compromis les acquis arrachés au bout des sacrifices de la famille de la santé et de l’engagement remarquable de la société civile. Mais, plus gravement, cette dérive inconcevable est coupable de la mise en danger de la vie d’autrui et, dans bien des cas, des proches.

    L’été festif et l’Aïd El Adha, propices aux rassemblements de toute sorte, contribuent à la formation de nouveaux clusters impactant la situation épidémiologique.

    Face au risque de contagion, rendu accru par la résurgence du variant delta à forte contamination, la reconduction des mesures de confinement dans les 14 wilayas les plus touchées, le renforcement du contrôle et la réactivation des mesures barrières s’imposent de fait pour éviter le scénario du pire alimenté par la saturation des hôpitaux et la pression énorme vécue quotidiennement par le personnel de la santé.

    Si tous les moyens ont été mobilisés par le gouvernement, prévoyant notamment l’augmentation des capacités d’accueil et le recours aux hôpitauxnavires et de proximité, le devoir de vigilance citoyenne recommande un attachement rigoureux aux mesures de prévention à tous les niveaux.

    Des sanctions sévères sont prévues pour combattre tout manquement perceptible notamment dans les endroits à forte densité : les marchés bondés, le transport urbain et interwilayas submergé, les commerces coupables de négligence en matière de respect des mesures préventives et, au summum de l’inconscience, les lieux de rassemblement familiaux dédiés aux fêtes sous quelque prétexte que ce soit.

    A l’heure du variant delta plus virulent, cette responsabilité individuelle et collective conditionne le retour à la vie normale. Elle interpelle sur l’urgence d’une mobilisation à hauteur des nouveaux défis sanitaires et d’une communication plus performante associant la société civile et les comités de quartier, proches des citoyens et aptes à contribuer efficacement à la conscientisation et à la sensibilisation des plus réfractaires.

    Horizons, 13/07/2021

    Etiquettes : Algérie, coronavirus, covid 19, contaminations, confinement,

  • Algérie : Le désenchantement des résidants de la nouvelle ville de Bouinan

    Par Lilia Aït Akli

    Les propriétaires des nouveaux pôles résidentiels de la ville nouvelle de Bouinan, dans la wilaya de Blida, font face à de sérieux inconvénients décourageant la majorité d’entre eux de rejoindre leur nouveau lieu de résidence. Bien que nombre d’entre eux aient attendu plus 20 ans pour obtenir leurs logements, dont la distribution a commencé progressivement en 2018, ils considèrent que ces nouvelles cités dortoirs vont accentuer le mal-vie.

    La plupart des logements achevés dans cette nouvelle-ville sont ceux de la formule LPP. En l’espace de trois années, environ 25 000 logements y ont été livrés, dont environ 10 000 pour les souscripteurs de la wilaya de Blida et le reste à ceux d’Alger, qu’ils soient inscrits au programme 2001 et 2002 (AADL 1) ou au programme 2013 (AADL 2). Récemment, des milliers de logements ont été achevés au profit des souscripteurs de la capitale et ont été distribués progressivement. Pour la wilaya de Blida, on espère accélérer le rythme de réalisation dans le pôle résidentiel jouxtant la ville nouvelle dénommée Sidi Sarhan. Les travaux de réalisation en sont à l’aménagement extérieur et du réseau routier, et ce avant la distribution des clefs.

    Scolarité de leurs enfants

    Lors d’une visite d’inspection, le Jeune Indépendant a visité la nouvelle-ville, dont la construction a commencé en 2015, tout en maintenant le complexe résidentiel et les anciens quartiers de Amrousa, qui est le cœur de cette ville. Il a été fait un constat : un grand pourcentage de ceux qui ont bénéficié d’un logement, jusqu’à 40%, refusent d’y vivre. Les autres bénéficiaires, pour leur part, ont été contraints de déménager vers Bouinan faute de

    location. Pour ceux qui possèdent des voitures particulières, le problème du transport peut être surmonté. Le Jeune Indépendant a appris que beaucoup de bénéficiaires préféraient ne pas déménager dans la nouvelle-ville de Bouinan car leurs enfants préfèrent rester sur Alger étudier à proximité de la maison familiale. Les enfants des nouveaux habitants du quartier d’An-Nakhil étudient dans un seul collège, en attendant la livraison d’un nouveau collège à la rentrée scolaire dans le quartier des 3000-Logements, mais la plupart des parents jugent la nouvelle-ville dangereuse et refusent de transférer leurs enfants dans des établissements d’enseignement à plus d’un demi-kilomètre, surtout au vu du phénomène croissant de maltraitance des enfants que l’Algérie a connu ces dernières années.

    Le transport : un casse-tête

    Les nouveaux habitants de la ville nouvelle de Bouinan ont des difficultés à se déplacer vers leur lieu de travail dans la capitale. En effet, les nouveaux résidents exercent leurs fonctions à Alger et le service des transports vers la capitale est inexistant. Beaucoup de projets ont été inscrits, dont un tramway qui relierait, dans un futur proche, la nouvelle ville au chemin de fer, mais il semble que ça ne soit pas pour demain. Aussi, les locataires AADL demandent qu’on mette à leur disposition des bus ETUSA à destination d’Alger, comme c’est le cas des bus reliant Amroussa à Blida.

    Réseau mobile et couverture internet faibles

    Parmi les problèmes qui rebutent les gens à résider dans la nouvelle-ville, il y a la faible couverture du réseau de téléphonie mobile. Le Jeune Indépendant a appris que l’opérateur public Djezzy pourrait ne pas renouveler son contrat en installant une antenne dans la zone, et ce en raison d’un différend entre les héritiers au sujet du sol où l’antenne a été plantée, dans le centre d’Amroussa.

    Quant à l’autre opérateur public, Mobilis, et bien qu’il ait ouvert une agence commerciale dans le quartier d’An-Nakhil il y a quelques mois, son service de quatrième génération ne semble pas très fiable, selon les habitants. En ce qui concerne le service internet, qui devrait être fourni dans le cadre de l’opération de l’e-gouvernement, 2 000 logements du quartier d’An-Nakhil ont été équipés de la fibre optique. Un procédé technologique moderne qui a commencé à être utilisé dans la nouvelle-ville il y a quelques mois, après avoir cherché en 2018 à amener l’internet de manière traditionnelle, c’est-à-dire via un câble en cuivre.

    Des soumissionnaires algériens crient au scandale

    Parmi les principales raisons à l’origine des retards accumulés dans l’achèvement et la livraison des logements se trouve le retard de certaines entreprises chinoises à payer les cotisations des soumissionnaires algériens (sous-traitants), avec lesquels ils ont passé un contrat pour réaliser certains travaux. A ce sujet, le Jeune Indépendant a appris que les entreprises chinoises préfèrent réaliser uniquement des travaux en béton, lesquels peuvent être accélérés par rapport à d’autres travaux tels que la menuiserie, le plâtrage, la peinture et les tuiles, qui prennent, quant à eux, beaucoup de temps car nécessitant de la précision. Ces

    derniers travaux sont alors confié aux Algériens. Les Chinois enregistrent beaucoup de retard dans le versement des contributions financières, ce qui poussent les Algériens à baisser les bras. A ce propos, le Jeune Indépendant a appris qu’une vingtaine de manutentionnaires algériens sont en litige avec l’entreprise publique chinoise.

    Le Jeune Indépendant, 12/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Bouinan, scolarité, réseaux Internet, transport, logement sociaux,