Catégorie : Algérie

  • Algérie: La Loi de finances 2023 et les voitures d’occasion

    Algérie: La Loi de finances 2023 et les voitures d’occasion

    Algérie, voitures d’occasion, loi de finances 2023,

    Le Projet de loi de finances pourl’année 2023 a atterri sur la table de l’Assemblée populaire nationale. Cette année, pour la première fois, le document a été préparé conformément aux dispositions de la loi organique no 18-15 portant sur les lois de finances.

    Ainsi, le PLF 2023 prévoit des facilités dans la procédure d’importation de véhicules de moins de 3 ans, des avantages pour les voitures électriques et hybrides, des mesures pour réduire le déficit de la caisse de retraite, la généralisation des taxes sur le tabac et sur les cigarettes électroniques, la restriction du marché parallèle du tabac, des exonérations des taxes sur l’importation de cartes de crédit bancaires, l’accord de licences d’importation de lignes de production et d’équipements agricoles de moins de 5 ans. Du reste, le PLF 2023 ne contient aucune taxe supplémentaire susceptible de porter atteinte au pouvoir d’achat du citoyen. En ce qui concerne le dossier de l’automobile, dans le cadre des dernières décisions du Président Tebboune, le gouvernement projette d’instaurer des mesures qui vont faciliter les procédures d’importation de véhicules neufs et d’occasion (de mois de 3 ans).

    Ces mesures visent à répondre aux besoins des citoyens qui, depuis plusieurs années, éprouvent les pires difficultés pour acquérir une voiture à cause d’un marché dérégulé. La limitation de l’importation à un véhicule tous les trois ans supprimés Dans ce sillage, l’article 66 du PLF 2023 énonce : « Article 110 : Sont autorisés au dédouanement pour la mise à la consommation, avec paiement des droits et taxes relevant du régime de droit commun, les véhicules de tourisme de moins de trois (3) ans d’âge importés par les particuliers résidents, pour leur propre usage et sur leurs devises propres.» En outre, la nouvelle Loi de finances 2023 supprime ainsi la limitation de l’importation à un seul véhicule tous les trois ans qui figurait dans la l’article 110 de la Loi de finances 2020.

    Le même article ajoute que « les véhicules importés à l’état usagé doivent être conformes aux normes internationales en matière de protection de l’environnement. » Quels types de véhicules vont bénéficier des avantages fiscaux dans le cadre du PLF 2023 ? Pailleurs, l’article 58 du PLF 2023 définitles avantages fiscaux accordés aux véhicules thermiques et électriques hybrides de la manière suivante : « 1. Les véhicules bénéficiant des avantages fiscaux :

    — inférieure ou égale à 1800 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à allumage par étincelle (essence) ou hybrides (essence et électrique) ; — inférieure ou égale à 2000 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à allumage par compression (diesel) ou hybrides (diesel et électrique) ; — les véhicules électriques. » Du reste le PLF 2023 prévoit d’autoriser le dédouanement « dans le cadre des avantages fiscaux, des véhicules dotés d’une cylindrée supérieure à celle autorisée, avec paiement partiel ou total des droits et taxes afférents. »

    Cette mesure vise à permettre aux habitants des régions des Hauts-Plateaux et du Sud d’importer des véhicules qui correspondent mieux à leurs caractéristiques géographiques. Les véhicules exempts des avantages fiscaux En revanche, les véhicules qui ne bénéficient pas des avantages fiscaux selon l’article 58 du PLF 2023 sont :

    — Les véhicules essence ou hybrides électrique ; — supérieure à 1800 cm3 et inférieure ou égale à 2000 cm3 : paiement de 20 % du montant des droits et redevances dus. — supérieure à 2000 cm3 et inférieure ou égale à 2500 cm3 : paiement de 50 % du montant des droits et redevances dus. — les cylindrées supérieures à 2500 cm3 : paiement de tous les droits et taxes dus. Les véhicules diesel ou hybrides dieselélectrique : — supérieure à 2000 cm3 et inférieure ou égale à 2500 cm3 : paiement de 20 % du montant des droits et redevances dus. — supérieure à 2500 cm3 et inférieure ou égale à 3000 cm3 : paiement de 50 % du montant des droits et redevances dus. — les cylindrées supérieures à 3000 cm3 : paiement de tous les droits et redevances dus.

    Enfin, précisons que l’importation de voitures dans le cadre des avantages fiscaux est possible à travers à travers les licences d’importations accordées aux catégories suivantes : « les invalides de la Guerre de libération nationale, les enfants de chouhada atteints d’une maladie incurable ou handicapés moteurs, les nationaux résidents à l’occasion du changement de résidence, les handicapés civils résidents et les agents diplomatiques et consulaires lors de leur retour en Algérie à l’occasion du changement de résidence. » Ce qu’a dit le ministre Zeghdar sur les prix Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a confirmé mardi 18 octobre 2022, que les prix des voitures importées seront « raisonnables » lorsque le marché sera ouvert aux importations, et qu’ils seront soumis à la loi de l’offre et de la demande. « Lorsque les voitures entreront sur le marché, les prix seront contrôlés par la loi de l’offre et de la demande », a déclaré le ministre de l’industrie dans un communiqué de presse lors de sa visite de l’exposition alimentaire en marge de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation. Prix prévisionnels pour des FIAT.

    « Made in Algeria » annoncés par l’APOCE Il y’a quelques jours, c’est dans une publicationsur son compte Facebook, que le président de l’association de protection et d’orientation des consommateurs, APOCE, Mustapha Zebdi, a donné une première prévision d’éventuels prix des véhicules du constructeur italien, FIAT fabriqués en Algérie. Dans sa présentation de ces prix prévisionnels, Mustapha Zebdi, s’est référé à un site algérien spécialisé dans le domaine des automobiles. Ce site annonce les prix comme suit : La FIAT Uno (SUV / citadine), à partir de 159 millions de centimes, tandis que la FIAT Mobi (petite citadine), de 162 à 170 millions de centimes et pour la FIAT Argo (citadine) de 170 à 240 millions de centimes.

    Concernant, la FIAT Grand Siena (berline), ce site situe son prix de 180 à 207 millions de centimes. Enfin, la FIAT Toro (Pick-Up) est estimé entre 303 et 497 millions de centimes. L’importation du matériel agricole de moins de cinq ans concerne tous les équipements Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhafid Henni, a apporté des précisions, lors d’un point de presse en marge de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation, concernant l’importation du matériel agricole de moins de cinq ans décidée lors du Conseil des ministres.

    S’exprimant au micro de la Radio nationale, le ministre a précisé que « l’importation concerne tous les équipements.» Pour sa part, la représentante de l’Organisation onusienne pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Algérie, Mme Irina Kouplevastskaya Buttoud, a affirmé que «l’Algérie avait réalisé du progrès en matière de sécurité alimentaire, en dépit des crises successives survenues dans le monde.» S’exprimant en marge de la célébration de la Journée mondiale de l’Alimentation Mme Buttoud a affirmé que «malgré les crises successives survenues dans le monde, nous pouvons avancer que l’Algérie a réalisé du progrès». Et d’ajouter que «l’Algérie déploie des efforts remarquables aussi bien au niveau de la présidence de la République qu’au niveau du Gouvernement ou encore des producteurs locaux qui travaillent ardemment pour intensifier et améliorer la qualité de la production.»

    Par : RAHIMA RAHMOUNI

    Le Midi Libre, 20/10/2022

    #Algérie #Voitures_doccasion #Loi_finances

  • L’Europe se tourne vers l’Algérie pour le gaz naturel

    L’Europe se tourne vers l’Algérie pour le gaz naturel

    Europe, Union Européenne, UE, Algérie, gaz, Maroc, Sahara Occidental, Espagne,

    FEDERICA SAINI FASANOTTI

    Les pays européens se précipitent pour signer des accords de coopération avec l’Algérie, mais la capacité de production du pays est entravée par des défis structurels.

    Le 5 septembre, le président du Conseil européen, Charles Michel, a atterri en Algérie, le plus grand exportateur de gaz d’Afrique, pour réitérer la nécessité d’une collaboration à un moment extraordinairement difficile pour l’approvisionnement énergétique de l’Europe. M. Michel a qualifié le pays d’Afrique du Nord de « partenaire fiable, loyal et engagé dans le domaine de la coopération énergétique ».

    La guerre en Ukraine n’a pas seulement entraîné des changements géopolitiques en Europe, en Russie et en Asie, mais aussi sur le continent africain. Soudainement confrontés à une crise énergétique extraordinaire, les dirigeants européens ont commencé à apparaître dans les principales capitales pétrolières et gazières d’Afrique. Le Premier ministre italien Mario Draghi, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont souvent traversé la Méditerranée ces derniers mois. L’Algérie, après des années d’auto-isolement, a été une destination populaire même si le 2 mars, l’Algérie s’est abstenue lors du vote des Nations Unies sur l’occupation russe de l’Ukraine. Alger veut laisser la porte ouverte à tous les acteurs internationaux. En fait, la Russie et les États-Unis sont venus frapper à la porte ces derniers mois.

    Cette année, l’Algérie a été au centre de l’attention européenne comme jamais auparavant.

    En juillet 2022, la compagnie pétrolière italienne Eni, l’américain Occidental et le français Total ont signé un contrat de partage de production de pétrole et de gaz de 4 milliards de dollars avec l’entreprise publique algérienne Sonatrach, qui fournirait à des pays comme l’Italie des volumes importants de gaz naturel. L’accord est très important. Avant l’occupation russe de l’Ukraine, Alger ne fournissait à l’Union européenne que 11 % de ses besoins en gaz, contre 47 % pour la Russie. Le pays africain exporte environ 83% de son gaz vers l’Europe, la majeure partie vers l’Italie et l’Espagne, qui en 2021, ont reçu 65% des exportations de gaz de l’Algérie. Pourtant, le pays dispose désormais d’une capacité de production limitée qui compromet sérieusement ces plans d’expansion. L’exploration, le développement des infrastructures et les investissements sont tous indispensables.

    L’un des projets les plus pertinents à cet égard est le gazoduc transsaharien, qui augmenterait considérablement le flux d’ approvisionnement vers l’Europe. Le plan a été confirmé fin juillet par les ministres de l’énergie algérien, nigérian et nigérien, faisant ainsi de l’Algérie un pays clé dans le commerce de l’énergie. Environ 70% du pipeline passera par le territoire algérien, permettant au pays de percevoir des redevances considérables qui augmenteront à terme la capacité d’investissement de Sonatrach. Il y a quelques semaines seulement, un nouveau gisement de pétrole a été découvert dans le sud-ouest du pays, Hassi Illatou East-1, qui contient entre 48 et 150 millions de barils selon les premières estimations.

    L’Algérie est-elle la seule bonne réponse ?

    Ces dernières années, les relations extérieures de l’Algérie ont parfois été marquées par des tensions sur les revendications territoriales au Sahara occidental. Le Front Polisario, une organisation exigeant l’autodétermination du Maroc, a reçu le soutien militaire et financier d’Alger au cours de la dernière décennie. En juin 2022, l’Espagne s’est rangée du côté du Maroc dans le conflit et, en représailles, Alger a suspendu son traité de coopération de 2002 avec Madrid – une violation possible des lois commerciales de l’UE.

    Ce n’est pas la première fois que des pays occidentaux se rangent du côté du Maroc – l’administration Trump avait reconnu la souveraineté marocaine sur la zone contestée – mais jamais Alger n’avait réagi de manière aussi agressive. Le Maroc a été de plus en plus affirmé sur la question, gagnant des alliés à l’étranger. En réponse, l’Algérie a cherché à intensifier ses relations avec des partenaires historiques tels que l’Italie et la France. En mai 2022, le président Abdelmadjid Tebboune s’est rendu à Rome pour signer un nouvel accord visant à faire de l’Algérie le premier fournisseur d’énergie de l’Italie.

    Ces accords récents ont permis à Alger de mettre en place des mesures de sécurité sociale et des subventions pour ses citoyens. Pourtant, l’Algérie a été critiquée pour plusieurs violations des droits de l’homme, comme la répression politique et les mauvais traitements infligés aux minorités – des questions sur lesquelles l’Europe devra fermer les yeux pour l’instant. Certes, la richesse énergétique du pays atténuera la pression sur les dirigeants pour qu’ils s’attaquent à des problèmes de longue date comme le chômage des jeunes et la réforme économique.

    Passé inconfortable, avenir radieux

    L’Algérie a célébré le 5 juillet 2022 le 60e anniversaire de son indépendance. Cette année, le pays a été au centre de l’attention européenne comme jamais auparavant. Paris a tenté de raccommoder les clivages postcoloniaux, comme en témoigne le voyage de trois jours du président Emmanuel Macron fin août après cinq ans d’absence. Le président français était accompagné d’une délégation de 90 personnes dont six ministres et plusieurs chefs d’entreprise comme le PDG de l’énergéticien ENGIE.

    Bien que cette année ait été remarquable pour l’Algérie, l’administration Tebboune – élue démocratiquement en 2019 – ne semble pas à la hauteur, et pas seulement sur le plan des relations internationales comme le montrent les tensions avec le Maroc ou l’Espagne. Il existe de nombreuses preuves que la classe politique algérienne reste profondément corrompue.

    Compte tenu de la menace terroriste persistante et des tensions régionales avec le Maroc, l’augmentation des revenus énergétiques ira probablement dans les coffres du puissant appareil militaire algérien.

    M. Tebboune est arrivé au pouvoir avec le soutien de l’armée au lendemain du soulèvement du Hirak de 2019. Mais de nombreux segments de la population algérienne ne le soutiennent pas, et la dissidence doit être tenue sous silence. L’armée algérienne reste un acteur politique profondément influent.

    Scénarios

    Compte tenu de la menace terroriste persistante et des tensions régionales avec le Maroc, l’augmentation des revenus énergétiques ira probablement dans les coffres du puissant appareil militaire algérien.

    La collaboration entre l’armée algérienne et la Russie sera probablement mise à l’honneur. Bien que l’armée ait tenté de maintenir une certaine neutralité, entre 2016 et 2020, Moscou a vendu environ 4,2 milliards de dollars d’armes à Alger, devenant ainsi son principal fournisseur. Bien que la scène géopolitique ait changé à cause de la guerre en Ukraine, rien n’indique qu’il y aura un abandon de la Russie à cet égard.

    Liens plus étroits avec la Russie et recul démocratique

    C’est le scénario le plus probable, puisque les relations entre Alger et Moscou datent de plusieurs décennies et qu’il existe un schéma tout aussi ancien d’ingérence militaire dans la vie politique du pays. Un rapprochement plus poussé avec la Russie serait certainement exploité pour accroître les tensions avec le Maroc et les nations qui le soutiennent, comme cela s’est déjà produit avec l’Espagne. L’Europe devra réévaluer ses priorités et décider si elle veut ignorer les violations des droits de l’homme et l’amitié d’Alger avec Moscou.

    L’Algérie s’aligne sur l’Occident et se détourne de la Russie

    Cette éventualité est très peu probable. Mais dans ce cas, la transition du pays vers une démocratie fonctionnelle s’accélérerait probablement. Les investissements occidentaux augmenteraient, non seulement dans les infrastructures mais aussi dans la lutte contre la corruption, qui est le véritable mal endémique en Algérie.

    Un conflit armé éclate à cause des tensions avec le Maroc
    Si cela devait se produire, la communauté internationale serait appelée à intervenir, augmentant la polarisation des acteurs extérieurs pour ou contre le Maroc, surtout maintenant que le rôle énergétique de l’Algérie est si important. La Russie bénéficierait de ce résultat car il augmenterait les frictions globales entre l’Europe et les pays d’Afrique du Nord. Mais c’est un scénario peu probable à court et moyen terme.

    GIS Report Online, 20/10/2022

    #Algérie #UE #Gaz #Maroc #Sahara_Occidental

  • La Turquie veut renforcer la coopération avec l’Algérie

    La Turquie veut renforcer la coopération avec l’Algérie

    Turquie, Algérie, Recep Tayyip Erdogan, Abdelmadjid Tebboune,

    La Turquie veut renforcer la coopération avec l’Algérie dans tous les domaines : le président Erdogan
    Le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune parlent au téléphone, discutent des relations bilatérales et des questions régionales.

    La Turquie veut renforcer sa coopération avec l’Algérie dans tous les domaines, notamment dans l’énergie et le gaz naturel, a indiqué mercredi le président turc à son homologue algérien.

    Lors d’un entretien téléphonique avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, Recep Tayyip Erdogan « a exprimé sa satisfaction devant le niveau exceptionnel atteint par les relations entre les deux pays frères grâce aux efforts conjoints », selon la direction turque de la communication.

    Ils ont également discuté des relations entre leurs pays ainsi que des questions régionales.

    Erdogan a également remercié Tebboune pour ses « démarches sincères » dans la lutte contre l’organisation terroriste Fetullah (FETO).

    FETO et son leader basé aux États-Unis, Fetullah Gulen, ont orchestré le coup d’État défait du 15 juillet 2016, au cours duquel 251 personnes ont été tuées et 2 734 blessées.

    Ankara accuse FETO d’être à l’origine d’une longue campagne visant à renverser l’État par l’infiltration des institutions turques, en particulier l’armée, la police et le système judiciaire.

    Anadolou, 19/10/2022

    #Algérie #Turquie #Erdogan #Tebboune

  • Algérie: L’achat de drones turcs Anka pour bientôt

    Algérie: L’achat de drones turcs Anka pour bientôt

    Algérie, Turquie, drones, Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Anka, Bayraktar TB2,

    Alger était furieux lorsqu’un Bayraktar TB2 marocain a été soupçonné d’avoir tué trois Algériens au Sahara occidental, alors la Turquie a également proposé de vendre des drones à l’Algérie

    Par Ragip Soylu à Ankara

    Lorsqu’une frappe de drone marocain présumé a tué trois Algériens en novembre 2021 près de la ville de Bir Lahlou au Sahara occidental, Alger, furieuse, a accusé la Turquie.

    Bien qu’il n’y ait aucune preuve concrète, les responsables algériens pensent que le Maroc, qui combat depuis un an le Front Polisario indépendantiste sur le territoire, a utilisé des drones Bayraktar TB2 de fabrication turque dans l’attaque contre un convoi de camions.

    Alger était furieuse, accusant Ankara de prendre parti entre deux pays d’Afrique du Nord. La Turquie entretient des relations amicales de longue date avec les deux.

    En septembre 2021, le Maroc a reçu le premier des 13 drones armés qu’il a achetés pour 70 millions de dollars à la société privée turque Baykar.

    Des frappes de drones marocains contre des cibles du Polisario ont rapidement suivi, bien que le mouvement indépendantiste sahraoui ait affirmé que des drones de fabrication chinoise et israélienne avaient également été utilisés contre eux.

    En réponse, les diplomates turcs ont adopté une approche plus équilibrée, ont déclaré plusieurs sources à Middle East Eye. En ce qui concerne l’épineuse question du Sahara occidental, contrôlé à 80% par le Maroc mais revendiqué par le Front Polisario soutenu par l’Algérie comme un pays indépendant, Ankara a été équivoque. Il n’a jamais reconnu l’indépendance du Sahara occidental, mais a néanmoins soutenu les efforts menés par l’ONU pour résoudre le problème.

    Lors de conversations ultérieures, Ankara a transmis à Alger un message simple par l’intermédiaire de son ambassadeur : nous sommes également ouverts aux affaires avec vous.

    Pendant des mois de négociations, l’Algérie a inspecté tous les drones de combat turcs disponibles. Les pourparlers ont progressé avec l’aide de l’ambassadeur turc Mahinur Ozdemir, un interlocuteur parlant couramment le français et un politicien de renommée avec une ligne directe avec le président turc Recep Tayyip Erdogan en cas de problème.

    En fin de compte, les Algériens ont opté contre les célèbres Bayraktar TB2, de gros drones de combat ayant une expérience avérée en Ukraine , ainsi qu’en Syrie , en Libye et au Haut-Karabakh. Au lieu de cela, Alger a acheté 10 unités de drones Anka-S, produits par la société d’État Turkish Aerospace Inc, ont déclaré à MEE deux sources proches des négociations.

    L’Anka-S est un véhicule aérien sans pilote (UAV MALE) à moyenne altitude et longue endurance, qui peut voler pendant 30 heures sans escale. Grâce à sa liaison satellite, l’Anka-S peut couvrir une zone beaucoup plus grande que les autres options, ce qui signifie qu’il est utile dans des endroits comme l’Afrique du Nord avec ses milliers de kilomètres de désert.

    Des sources affirment maintenant que l’accord a été finalisé la semaine dernière et que l’Algérie devrait l’approuver officiellement dans les semaines à venir. On ne sait pas immédiatement quelle sera la réaction marocaine.

    Rabat entretient une relation tendue avec Ankara, car il considère le Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir en Turquie comme une force islamiste qui a résonné au Maroc lorsque le parti marocain du même nom était au gouvernement, de 2011 à 2021.

    Le nouveau gouvernement marocain n’a pas hésité à critiquer Ankara par le biais de ses journaux proches du pouvoir alors que la Turquie était en désaccord avec l’Arabie saoudite.

    Le gouvernement algérien a été approché pour commentaires.

    Les relations entre l’Algérie et le Maroc sont au plus bas, Alger coupant toutes les relations diplomatiques avec Rabat en 2021, invoquant des « actes hostiles ».

    L’Algérie soutient le Front Polisario dans sa lutte pour l’indépendance du Sahara occidental, qui a éclaté en conflit après la rupture d’un cessez-le-feu de trois décennies en novembre 2020.

    Le Maroc, quant à lui, a été accusé d’avoir piraté les téléphones des responsables algériens avec le logiciel espion israélien Pegasus et a exprimé son soutien à un mouvement dissident en Algérie.

    Middle East Eye, 19/10/2022

    #Algérie #Turquie #Maroc #Sahara_Occidental #Drones

  • L’ambassadeur de l’UE en Algérie à Tindouf

    L’ambassadeur de l’UE en Algérie à Tindouf

    Union Européenne, Ambassadeur Thomas Eckert. Algérie, Sahara Occidental, réfugiés sahraouis, Tindouf,

    L’Ambassadeur de l’Union Européenne à Alger, Thomas Eckert, a récemment visité les camps des réfugiés sahraouis dans la région de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie.

    « Je me suis récemment rendu à Tindouf où j’ai pu échanger avec les réfugiés sahraouis et constater l’engagement substantiel de l’UE en tant que principal donateur, aux côtés de l’Algérie pour améliorer leurs conditions de vie », a-t-il écrit dans un twit publié lundi.

    « Il est important que le travail humanitaire commencé il y a 30 ans se poursuive », a-t-il conclu.

    Son témoignage est accompagnée de plusieurs photos de son séjours parmi les sahraouis exilés depuis 1975, date de l’annexion de l’ancienne colonie espagnole par le Maroc.

    #Union_Européenne #UE #Sahara_Occidental #Algérie #Tindouf #Réfugiés_sahraouis #Maroc

  • Des banques algériennes en Mauritanie prochainement

    Des banques algériennes en Mauritanie prochainement

    Mauritanie, Algérie, banques, succursales,

    L’Algérie envisage d’ouvrir des banques dans des pays dont la Mauritanie

    Le gouvernement algérien envisage de relancer l’économie du pays en ouvrant des succursales de banques nationales dans plusieurs pays étrangers, dont la Mauritanie.

    Le président de la commission des affaires économiques de l’Assemblée Populaire Algérienne, Kamel Belkhader, a déclaré que cette démarche s’inscrit dans le cadre d’un plan visant à renforcer le champ économique et financier, et à assurer la circulation des capitaux de manière moderne et accessible à tous, ce qui contribuera efficacement au développement de l’économie locale.

    Il a ajouté: « Actuellement, il existe des procédures réglementaires pour ouvrir ces banques en Mauritanie, au Sénégal, au Nigeria et en Afrique du Sud, ce qui facilitera les procédures d’exportation de produits à l’étranger, qu’il s’agisse de biens, de services ou de matières premières ».

    Taqadomy, 05/10/2022

    #Algérie #Mauritanie #Banques

  • Alget et Berlin pour le renforcement des relations énergétiques

    Alget et Berlin pour le renforcement des relations énergétiques

    Algérie, Allemagne, énergie, énergies renouvelables,

    Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune et son homologue allemand, Frank-Walter Steinmeier ont examiné, ce mercredi lors d’un échange téléphonique, les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans divers domaines, notamment celui de l’Energie et des énergies renouvelables.

    « Les deux présidents ont évoqué les moyens de renforcer les relations bilatérales, de les étendre à tous les domaines et d’intensifier les investissements dans tous les domaines, notamment l’énergie, les énergies renouvelables, l’industrie mécanique, la construction, les échanges culturels ainsi que la coopération dans le secteur de la santé, avec notamment la réalisation de l’hôpital algéro-allemand-qatari en Algérie », a indiqué un communiqué de la Présidence algérienne.

    L’Allemagne, comme de nombreux pays européens, cherche à diversifier ses approvisionnements en gaz, depuis l’attaque russe contre l’Ukraine. Et l’Algérie est devenue un partenaire pivot dans ce domaine vers lequel s’est tourné l’Europe pour assurer sa sécurité énergétique.

    Cet intérêt est aussi favorable à l’Algérie qui cherche des investisseurs étrangers pour augmenter sa production des hydrocarbures, mais aussi pour développer les énergies renouvelables, notamment l’hydrogène vert et l’énergie solaire.

    Toujours dans l’objectif de booster leurs relations, selon le même communiqué, les deux présidents « ont insisté sur la nécessité de convoquer, dans les meilleurs délais, la commission mixte algéro-allemande ».

    Par la même occasion, a ajouté le communiqué, le président allemand « a félicité son homologue algérien à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, tout en exprimant sa satisfaction quant au niveau des relations entre les deux pays ».

    L’entretien a été aussi une occasion, pour les deux présidents, d’évoquer les questions internationales et régionales, notamment la situation au Mali, en Libye et la question du Sahara Occidental.

    « Les deux présidents ont passé en revue les questions régionales et internationales d’intérêt commun, telles que la situation dans la région du Sahel, notamment au Mali. Ils ont également abordé la nécessité de trouver des solutions pacifiques en Libye, par le biais des élections. Le président allemand a également exprimé le soutien de l’Allemagne au rôle de l’envoyé de l’ONU au Sahara Occidental, Staffan de Mistura, comme il a remercié le rôle de l’Algérie dans la réalisation de la paix et de la stabilité dans la région et dans toute l’Afrique », a précisé le même communiqué.

    Anadolou Agency, 06/10/2022

    #Allemagne #Algérie #Energie

  • Alger et Madrid acceptent de réviser les prix du gaz pour 2022

    Alger et Madrid acceptent de réviser les prix du gaz pour 2022

    Algérie, Espagne, Gaz, Sonatrach, Naturgy, prix,

    ALGER, 6 octobre (Reuters) – La Sonatrach algérienne et le groupe électrique espagnol Naturgy (NTGY.MC) ont révisé les prix du gaz pour 2022 mais ont reporté les négociations sur les prix pour l’année prochaine et au-delà en raison d’une demande croissante et après une querelle diplomatique entre les pays.

    Sonatrach fournit environ 5 milliards de mètres cubes de gaz par an à l’Espagne grâce à des contrats signés il y a plus de deux décennies et valables jusqu’en 2030 avec des révisions de prix périodiques.

    Naturgy a indiqué que les entreprises avaient établi un nouveau prix applicable rétroactivement pour les volumes fournis jusqu’à fin 2022, et avaient également convenu de continuer à négocier les prix applicables à partir de l’année prochaine.

    Un communiqué de Sonatrach a indiqué que les entreprises avaient accepté de réviser les prix sans donner plus de détails, mais la télévision algérienne Ennahar a rapporté que le directeur général de Sonatrach, Tewfik Hakkar, avait déclaré que la révision des prix faisait partie d’un contrat de trois ans.

    « Le contrat vient d’être renouvelé pour 2022 car la volatilité et l’incertitude actuelles autour des prix du gaz ne permettent pas une grande visibilité à moyen terme », a déclaré une source proche du dossier.

    Ni Sonatrach ni Naturgy n’ont donné de détails sur les nouvelles modalités tarifaires, mais toutes deux se sont référées aux conditions du marché. Les prix mondiaux du gaz ont fortement augmenté cette année, les approvisionnements russes en Europe ayant chuté après son invasion de l’Ukraine.

    « La volonté des deux parties est très bonne afin de privilégier deux choses : ne pas mettre en péril la sécurité d’approvisionnement et parvenir à une stabilisation des prix », a déclaré plus tôt jeudi le PDG de Naturgy, Francisco Reynes.

    « Les prix vont augmenter », a-t-il dit, mais pas d’un montant « exorbitant », a-t-il ajouté.

    L’Algérie, où la baisse des prix de l’énergie après 2014 a suscité des inquiétudes pour l’avenir à long terme de ses finances publiques, veut profiter de la hausse de la demande pour son gaz et a signé de nouveaux contrats d’approvisionnement avec l’Italie.

    Il a également déclaré qu’il respecterait ses obligations contractuelles de fourniture de gaz à l’Espagne malgré le retrait de son ambassadeur à Madrid en juin dans le cadre d’un différend sur le Sahara occidental, où l’Algérie soutient un mouvement indépendantiste.

    Madrid a provoqué la colère de l’Algérie en déclarant que le projet du Maroc de n’offrir au Sahara Occidental rien de plus que l’autonomie dans le cadre de son propre territoire était la proposition la plus sérieuse, crédible et réaliste pour mettre fin au conflit.

    Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a déclaré le mois dernier qu’il soutenait une « solution politique mutuellement acceptable » au conflit du Sahara occidental.

    Reuters, 06/10/2022

    #Algérie #Espagne #Gaz #Sonatrach #Naturgy

  • Etats-Unis: L’Algérie ciblée par le lobby pro-marocain

    Etats-Unis: L’Algérie ciblée par le lobby pro-marocain

    Maroc, Algérie, Marco Rubio, Sénat américain, Russie, Ukraine, Etats-Unis,

    Faut-il prendre au sérieux ou classer dans la case du ridicule cette récente sortie du sénateur républicain Marco Rubio, qui a sommé Washington de prendre des sanctions contre l’Algérie, tout simplement parce que «l’Algérie achète des armes à Moscou». L’Algérie est ainsi jugée par ce sénateur coupable de renflouer les caisses de la Russie, dans des moments où les Occidentaux et les Américains cherchent à affaiblir Moscou depuis le lancement de son opération militaire spéciale en Ukraine, en lui imposant notamment des sanctions économiques, voire des sanctions tous azimuts, jamais engagées dans l’histoire contemporaine contre un quelconque pays.

    Dans ce contexte, il a dans une lettre adressée au Secrétaire d’Etat, Antony Blinken, exprimé «son inquiétude quant aux achats de matériel de défense en cours entre l’Algérie et la Russie».

    Dans une démocratie, la liberté de parler ou de tenter d’orienter la politique dans le sens d’une vision aussi mal inspirée soit-elle est garantie, mais pour faire dans la correction et ne pas afficher une position anti-algérienne, qu’on soupçonne commandée par des parties externes, le sénateur en question aurait été plus adroit s’il avait ajouté une longue liste de pays clients traditionnels de Moscou en matière d’achats d’armements russes, notamment. Pourquoi donc ne citer que l’Algérie dans cette lettre ? On voit bien que ce sénateur a bien choisi son moment, marqué par une accentuation des tentatives d’isolement de Moscou sur les plans économique et diplomatique.

    Lire la suite depuis la source (Marocleaks)

    #Algérie #Maroc #Etats_Unis #Maroc_Rubio #Sénat_Américain #Ukraine #Russie

  • Le gaz renforce les relations UE-Algérie

    Le gaz renforce les relations UE-Algérie

    Algérie, Union Européenne, Gaz,

    Les exportations de gaz imposent plus de convivialité européenne envers l’Algérie

    D’autres messages et mesures d’amitié européenne envers l’Algérie sont apparus, à la lumière de la crise mondiale du gaz, de l’approche de l’hiver et du froid sur le vieux continent, et des efforts de Bruxelles pour sécuriser les approvisionnements qui protégeraient ses citoyens d’un froid sévère et ses institutions d’un récession planante.

    Dans ce cadre, il est prévu que le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, et le commissaire à l’Énergie de l’Union européenne, Kadri Simson, présideront la quatrième réunion annuelle de haut niveau du dialogue énergétique entre l’Algérie et l’Union européenne. , qui se tiendra le 10 octobre au siège du ministère de l’Energie et des Mines à Alger.

    Selon un communiqué du ministère de l’Energie, dont Echorouk a reçu copie, Arkab et Simson superviseront l’ouverture du deuxième forum d’affaires entre l’Algérie et l’Union européenne sur l’énergie, prévu les 11 et 12 octobre 2022.

    Le même communiqué explique que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des mécanismes de dialogue mis en place par le partenariat stratégique entre l’Algérie et l’Union européenne dans le domaine de l’énergie, et de tous les sujets d’intérêt commun, représentés dans le développement des investissements dans l’exploration et la production. des hydrocarbures, les perspectives de développement de l’industrie gazière, le développement de l’hydrogène et de l’électricité, et la coopération dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique en Algérie.

    Le ministère a indiqué qu’il permettra de faire le point sur les avancées réalisées dans le domaine de la coopération énergétique et ses perspectives, depuis le lancement du partenariat stratégique issu de la dernière réunion tenue à Alger le 20 novembre 2018.

    Quant au deuxième forum d’affaires, il vise, selon le même communiqué, à encourager les investissements et les partenariats industriels entre les entreprises algériennes et européennes dans le secteur de l’énergie, et à engager des partenariats mutuellement bénéfiques compte tenu de la situation énergétique actuelle.

    Le communiqué a conclu en notant que le forum verra la participation des représentants des ambassades de l’Union européenne accréditées en Algérie, des ministères et des institutions nationales, ainsi que des associations professionnelles et des organisations patronales.

    Il ressort clairement de cette étape que l’Union européenne a réussi à ce que toutes les voies énergétiques du vieux continent mènent à l’Algérie, en particulier dans cette circonstance particulière caractérisée par une grave crise mondiale de l’énergie, en particulier du gaz naturel, à la lumière d’une réduction significative de la consommation de la Russie l’approvisionnement du vieux continent et la transformation de ce produit en une denrée rare dont les prix s’envolent.

    Ce dialogue intervient également au moment où la société nationale des hydrocarbures Sonatrach annonçait, d’une part, une augmentation des livraisons de gaz aux pays européens, comme l’Italie, et, d’autre part, elle révisait les prix des contrats avec 6 de ses 11 partenaires commerciaux dans le domaine du gaz.

    En examinant le communiqué du ministère de l’Energie, il apparaît clairement que la partie algérienne veut agir avec un pragmatisme affirmé, à savoir que ce dialogue est effectivement le bienvenu, mais en contrepartie, l’Europe doit s’engager dans des partenariats industriels entre entreprises algériennes et européennes dans le secteur de l’énergie, et conclure des partenariats mutuellement bénéfiques à la lumière de la situation énergétique actuelle, comme le souligne la déclaration du ministère de l’Énergie.

    Echouroukonline, 01/10-/2022

    #Algérie #UE