Catégorie : Algérie

  • France : Des vols vers Alger à 80 euros chez Transavia

    France : Des vols vers Alger à 80 euros chez Transavia

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    de l’automne 2022 pour lancer leurs meilleures promotions, d’autres se préparent déjà d’augmenter leurs tarifs, dans les mois à venir. C’est le cas de Transavia qui a fait part d’une prochaine des prix des billets. En effet, «selon le responsable commerciale de Transavia, les prix des billets devront suivre une tendance haussière. Et ce, suivant le contexte économique mondial.» Cependant, auparavant, Transavia a également partagé cinq nouveautés qui seront apportées à son programme aérien de l’automne et hiver 2022/2023.

    Parmi ces nouveautés, le lancement de cinq nouvelles lignes entre la France et l’Algérie. Il est question de : Paris – Sétif, Paris Béjaïa, Lyon – Béjaia, Lyon Constantine. Et enfin Nantes – Paris. Les prix de Transavia pour l’automne 2022 Avec l’ouverture de ces nouvelles lignes, les voyageurs algériens auront accès à une multitude de choix. Cependant, une seule question revient sur la toile, concernant ces nouvelles ouvertures, le prix des billets. Pour connaitre le niveau de ces derniers, nous avons procédé à une simulation des prix sur le site de réservation de Transavia. Parmi les nouveautés proposées, pour l’automne 2022, par cette dernière, la ligne Nantes-Oran.

    Il faut savoir que le premier vol de cette compagnie low cost entre Nantes et Oran est prévu pour la mi-octobre, plus précisément pour le 12 octobre prochain. Transavia va, ainsi, assurer la desserte de ces destinations à raison d’un vol par semaine, soit tous les mercredis. Pour les premiers vols de la compagnie sur cette ligne, les billets sont commercialisés au prix de 135 euros l’aller simple. C’est le cas, notamment, pour les liaisons du 12 et 19 octobre 2022.

    Par ailleurs, à partir du 26 octobre prochain, les prix de Transavia vont connaitre une certaine baisse. Et ce, pour atteindre 91 euros l’aller simple, le premier novembre 2022. Voire 70 euros, le 11 novembre 2022. Qu’en est-il des autres lignes de Transavia ? Transavia dessert également l’aéroport de Houari Boumediene à partir de celui de Nantes. Cependant, pou ce mois d’octobre 2022, les prix affichés sur cette ligne sont moins chers que ceux de la ligne Nantes – Oran. En effet, Transavia propose de voyager entre Nantes et Alger au prix de 80 euros, l’aller simple. Ce prix sera maintenu avec une légère hausse, pour atteindre les 90 euros, sur certaines dates du mois d’octobre 2022. Tel est le cas du mercredi 5 octobre prochain. Ces prix repartent à la hausse, pour atteindre la barre des 170 euros, pour un aller simple, le 21 octobre prochain.

    Le Midi Libre, 03/10/2022

    #Algérie #Vols #Transavia

  • Algérie : La traque des fonds détournés a commencé

    Algérie : La traque des fonds détournés a commencé

    Algérie, détournement, argent, fonds,

    Deux cent dix-neuf (219) commissions rogatoires internationales, dont 43 exécutées et 156 en cours de traitement par les autorités judiciaires des pays concernés, ont été lancées pour l’identification, la saisie et la confiscation des fonds détournés à l’étranger, indique la Déclaration de politique générale du gouvernement devant être présentée, demain, à l’Assemblée populaire nationale (APN).

    Un comité d’experts, chargé de la gestion du dossier de recouvrement de ces fonds, en coordination avec les représentations diplomatiques algériennes, a été, en outre, mis en place, est-il mentionné dans le document qui cite, aussi, la mise en œuvre des accords et des instruments internationaux (Eurojust, initiative StAR, network GlobE).

    La Déclaration met l’accent sur la « mise en échec des tentatives de dissimulation et de dissipation des produits de la corruption, grâce au dispositif de veille mis en place à cet effet, ce qui a permis la récupération d’importants biens mobiliers et immobiliers et d’éviter la dissipation de fonds détournés vers l’étranger », et ce, dans le cadre de la mise en œuvre de la démarche globale arrêtée par le Président de la République, pour le recouvrement des avoirs produit de la corruption.

    Le document fait, également, état de l’exécution des décisions de justice définitives de confiscation des fonds et biens détournés, par « l’intégration, dans le secteur public marchand, de l’ensemble des biens appartenant aux groupes économiques impliqués dans des affaires de corruption, dans l’objectif de préserver l’outil national de production et de sauvegarder l’emploi et les droits des travailleurs (art. 33 de la loi de finances complémentaire 2022) ».

    L’Express, 02/09/2022

  • La France pleure encore son Algérie (française) !!! !!!

    La France pleure encore son Algérie (française) !!! !!!

    France, Algérie, colonisation, mémoire,

    Dans l’évolution de « l’histoire moderne » la colonisation avait servie de crime fondateur des sociétés occidentales des droits de l’homme, ainsi cette société s’est structurée autour de ce marqueur essentiel de la culpabilité, c’est le crime colonial contre l’humanité (à l’exemple d’une tribu archaïque qui s’est structurée autour du meurtre du mâle patriarcal et en a souscrit des lois).

    Aujourd’hui après plus de soixante années de liberté la meilleure initiative mémoriel surtout pour la société française serait celle de leur dire que l’Algérie n’est plus un récit d’aventure et d’épouvante, c’est un pays avec une population qui vivait paisiblement avec une histoire que l’on peut comparer à d’autres. L’histoire de la colonisation est une conquête, des violences, d’une mainmise des terres par un système colonial ridicule avec tous ces ingrédients : indigénat, racisme, attentats, torture, camps, viols, bombardements, assassinats, etc.». La colonisation est une histoire de prédation, de violence, d’asservissement et d’effacement de toute une population.

    Histoire de bien asseoir leur sentiment de supériorité, les français aiment très souvent dire que c’est la France qui aurait « créé » l’Algérie pour justifier cela souvent, ils fassent référence aux premières utilisations bien entendu du mot « Algérie » en français, ce qui d’un point de vue historique, est assez réducteur. Ce sont les algériens comme l’Emir Abdelkader, Cheikh El Mokrani, Cheikh Bouamama, Ahmed Bey et bien d’autres qui ont créé la nation algérienne, en voulant faire de leur société, qui existait déjà, une communauté politique, dont la France avait nié leur droit à une souveraineté. Mais ils ont fait cette nation Algérienne contrairement à la volonté de la France et surtout comme une réponse à une répression acharnée et criminelle par un combat pour sa liberté, et cela mérité d’être avouer haut et fort que la nation Algérienne s’est construite contre la France.

    On sait toujours que par accrochage idéologique du côté français c’est là qu’on peut constater à quel point l’Algérie française est devenue un produit thérapeutique essentiel faite de sophismes politiques, de rejets et de victimisation, de justifications a posteriori et surtout de mythologies coloniales, ces visions sont souvent leur unique point de rencontre. C’est même une drogue indispensable pour tous ces nostalgériques qui ont du mal à faire le deuil de ce qui était vu comme le prolongement naturel de la France, « de Dunkerque à Tamanrasset » tant que la médiocrité coloniale décourage toute critique qui reste écrasés par l’occultation de l’histoire du passé colonial.

    De toute façon, l’Algérie qu’imaginaient les Français et surtout les nostalgériques avec leur intolérance, complexe de supériorité, résurgence de tendances à l’impérialisme culturel, voire la haine de l’Autre, existait toujours adossée à une autre Algérie avec un simple allongement territorial d’Alger à Tamanrasset, mais ils faisaient tout pour ne pas la voir. C’était une Algérie plus ancienne et plus profonde, c’est-à-dire la société algérienne qu’ils avaient essayé de détruire mais qui leur échappait et qui finirait par les renvoyer en légitime défense.

    Parler de souffrances, de blessures, de traumatismes nous avons plusieurs millions de personnes victimes de la colonisation française depuis 1830 uniquement parce qu’ils étaient des Algériens, historiquement ils ont droit à la Justice et il est malheureux de constater que la politique mémorielle française demeure un affront éhonté à cette Justice. La citation de Victor Hugo illustre parfaitement cette réalité qui reste d’une abjection totale et imparable. C’était la civilisation qui arrivait à Alger sous la forme d’une guillotine ! Choses vues. Souvenirs, journaux, cahiers, Vol. I, 1830-1846, Paris, Gallimard.

    Très curieuse vision de l’histoire algérienne, du colonisateur pour qui toutes les idéologies ont besoins de coupables pour répandre leurs mensonges. Une idéologie coloniale, c’est toujours la lutte du bien contre le mal identifié aux ennemis (le colonisé). Des ennemis, c’est très facile à trouver des indigènes Algériens qui avaient osé refuser en leurs ancêtres les gaulois, et même après plusieurs décennies de l’indépendance de l’Algérie, les Français continuent de façon sauvage et hypocrite à instrumentaliser l’histoire et à exploiter les blessures mémorielles à des fins politiques, sociétales et d’avoir une lourde responsabilité dans la réécriture mensongère de la période coloniale en Algérie. Que ceux qui aujourd’hui détiennent un mandat dans l’écriture de l’Histoire ont le devoir, sinon de dire la vérité, du moins de ne pas énoncer des contre-vérités.

    Selon ces sites « Identitaires », le fait plus marquant, des Françaises connaissaient un sort plus classique: elles étaient violées, des Algériens étaient des braves gens mais trompés par le FLN à l’insu de leur plein gré et à juste titre pour terroriser les colons. Toutes ces arguties sur la nouvelle histoire entrent dans le cadre de la guéguerre anti Algérien.

    Pour la fachosphère coloniale la culpabilité des indigènes algériens doit donc se déployer suivant deux axes, d’avoir résister à la colonisation, d’avoir refuser les bienfaits coloniales de la France et surtout d’avoir fait aux Colons français des griefs injustifiés. Je serais incomplet, si je ne parlais pas du climat de haine dans lequel se sont trouvées les colonisés, c’est-à-dire les algériens En fait cette frange de population coloniale ne fait rien d’autre que chercher l’occasion pour se donner de l’importance et oublier ses complexes et ses échecs, ce sont les nostalgériques (Pieds Noirs) qui ressassent sans cesse la colonisation, la guerre d’Algérie etc., les Algériens ont tourné la page depuis belle lurette, personne ne parle de cela c’est un non sujet pour l’Algérien moyen, le plus important pour lui comment faire pour la prospérité du pays et vivre en paix, sans oublier les crimes du passé, l’Algérien vis au présent, et au présent, le passé de l’Algérien mérite d’être connu.

    Pourquoi la France traîne-t-elle une sorte de mauvaise conscience qui entretient de sales rancœurs d’une classe politique incapable, profondément décomposé et cultivant cyniquement les rancoeurs pour s’exonérer de la responsabilité de ses immenses échecs aux yeux de sa population qui ne cesse de la contester, la propagande médiatique se nourrit de la certitude du colonisateur d’être magistral par son mépris envers le colonisé à qui l’on prétend apporter la civilisation.

    C’est ce qui est paradoxal la société des droits de l’homme constitue un contresens sur la réalité de la nature humaine, une surestimation de la raison avec un égarement immoral: c’est-à-dire un déclin de la société occidentale supplantée humainement et moralement par la civilisation islamique sur le sol des nations chrétiennes. L’islam est inéluctable devant tant d’irrespect pour la nature humaine dans une société dépravée sous les coups fantaisistes d’une minorité façonnant la société à leurs convenances. Le summum est atteint dans la dérive de la normalité de ce délire transgenre, il fallait quand même avoir de l’imagination, un « homme ayant un utérus » qui accouche sera-t-il/elle considéré.e comme le père ou la mère ? Il est possible aussi qu’une « femme à pénis » soit le père d’un enfant. Pourtant la réalité biologique nous apprend que seule une femme peut porter et donner la vie à un enfant. C’est tout bêtement un fait naturel voulu par notre Créateur ! Alors Bravo pour cette belle avancée sociétale cela semble-t-il beaucoup plus à la mode ?

    Les Français aiment toujours se parer de mérites et des vertus qui ne leur appartiennent pas et ne manquent jamais de les célébrer à grande pompe, peut être parce que pour eux, la vérité, c’est ce qui les sert, leurs journaleux justes un ramassis d’intellos racistes qui se croient visionnaires mais qui sont surtout des utopistes dangereux. Ils ont besoin de diaboliser les autres pour justifier le racisme et la haine de l’autre, c’est vouloir faire d’une particularité un cas général. C’est parce qu’on parle du pays des droits de l’homme qu’on peut se permettre de suspecter qu’il y a la même chose de pire pourvu qu’ils puissent continuer à s’enorgueillir de leurs postures morales ! C’est avec leurs yeux que nous devrions regarder notre passé.

    L’Immigration l’éternel débat !!

    La question de l’immigration est largement instrumentée par les medias à chaque échéance électorale, c’est un choix politique, pourtant le travail immigré a bien sa place dans l’économie française surtout des avantages comme une ressource qu’il procure soit à l’Etat par la solution au problème du financement des retraites, soit aux employeurs comme un palliatif au vieillissement de la population active, soit aux consommateurs comme un équilibre socio-économique les prix à la consommation (produits agricoles et autres) seraient bien plus élevés, la main-d’œuvre étrangère étant bien moins payée, Dans le domaine du système des retraites, l’immigration joue un rôle des plus favorables, toutefois l’immigration subit le problème de racisme dans une société moderne, dont la devise est l’égalité.

    L’apport migratoire semble être majoritaire dans la croissance démographique du pays ; sans lui, la France n’échapperait sans doute pas au déclin de sa population. L’immigration a toujours été un puissant facteur de croissance et ceci mérite mieux que des clameurs hystériques. Sans cet apport, la France d’aujourd’hui peut être à l’état du Portugal ou de la Grèce, c’est-à-dire un pays en faillite.

    De nos jours surtout, les médias occidentaux tentent de donner des explications erronées sur l’immigration pour jeter les doutes, que des citoyens privés de libertés et de démocratie, souffrant de la faillite économico sociale et sans travail vont immigré en masse d’année en année vers la France, vers ses chattes, vers les allocations, les aides sociales de tous ordres, et vers ses droit de l’homme. Ces médias avancent rien que pour l’Algérie ce sont au moins 4 millions de personnes vivent en France et faire apparaître ainsi que les Français avec leur pseudo laïcité, leur pseudo égalité apparaîtront comme les sauveurs humanitaires et les plus bienveillants.

    A Oran, on a vu plus récemment le président français ouvrir joyeusement les bras à toute une jeunesse algérienne qui faisait retentir les rues d’Oran de slogans (On.Two.Three Viva l’Algerie) ou encore lors de la balade du président Français à Alger ponctuée de quelques sifflets au cours d’un bain de foule, peu agréables vis-à-vis de la France qui finit tout de même par se rendre compte que NON, le jeunesse algérienne n’acclamait plus une distribution de visas et surtout que l’immigration vers la France n’apparaîtra plus comme une solution pour nombre de jeunes Algériens.

    Aujourd’hui l’Algérie et sa jeunesse refusent et rejettent les valeurs dégénérées qui inculquent dans les écoles primaires qu’un homme peut bien être «enceint» de son mari (des hommes féminisés et des femmes virilisées) et qu’il s’agit là de l’un des plus beaux progrès de l’humanité : un résultat déplorable où tout devient sentiments et hystéries ou encore cette volonté diabolique de diviser, cette culture de mort que l’Occident ne cesse de répandre partout.

    Si la France veut normaliser ses rapports avec l’Algérie, il faudra en passer par la reconnaissance d’une histoire partagée. L’Algérie est plus attachée à cette mémoire qui est pour elle fondatrice. Pour la France, la guerre d’Algérie n’a pas été autant une tragédie. Elle l’a été pour des individus, mais pas pour la France dans son ensemble, ni pour sa population.

    L’Histoire ne se négocie pas politiquement, elle se démontre, se prouve, se discute quant à l’interprétation des faits par ses spécialistes (Historiens). Les affirmations et les témoignages du parti pris ne constituent nullement des faits et encore moins des vérités. En France nous sommes en train de constater une « déconstruction » historique. C’est assez émouvant de voir se créer un mensonge d’Etat.

    A mon humble avis, la principale source des difficultés entre l’Algérie et la France, c’est cette différence d’attentes. La France, dans son ensemble, ne s’intéresse guère à l’Algérie, présente comme passé. En Algérie, c’est différent. C’est une mémoire qui reste vivante, nous les Algériens reconnaissons ce passé dans son entièreté, y compris dans ses zones d’ombres, et nous laissons les Français de décider du jour où ils voudront emprunter le même chemin.

    Kader Tahri, 27/09/2022

    #Algérie #France #Colonisation

  • Algérie: Retour remarqué sur la scène internationale

    Algérie: Retour remarqué sur la scène internationale

    Algérie

    Si une grande partie du discours du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de la rencontre gouvernement-walis, a été consacrée aux dossiers nationaux, le chef de l’État n’a pas manqué d’aborder les sujets internationaux et le rôle de la diplomatie algérienne qui a connu une activité et une présence remarquée à tous les niveaux.

    Le président a ainsi mis en exergue le rôle de notre diplomatie qui a-t-il dit «a retrouvé sa place après avoir touché le fond». Un constat lucide et pertinent du chef de l’État qui s’est attelé depuis son arrivée aux affaires du pays à corriger cette grande dérive qui a vu l’Algérie se retirer de la scène internationale et son rôle devenir moins percutant et influent dans le monde.

    Une situation qui a été corrigée depuis, grâce à une politique extérieure offensive et une stratégie judicieuse tracée par le président de la République et dont l’exécution a été confiée au ministre Ramtane Lamamra connu pour son long parcours diplomatique et sa parfaite connaissance des dossiers internationaux.

    Ce retour de notre pays a été reconnu par les grands de ce monde, et pour ce le Président Tebboune en veut pour preuve les déclarations du «Secrétaire général de l’ONU et de grands pays à l’instar des Etats-Unis, la Russie, la Chine ou encore l’Union européenne qui soulignent tous le rôle de l’Algérie dans l’instauration de la paix et de la stabilité en Afrique et dans son voisinage».

    Le chef de l’État a saisi cette occasion pour rappeler, dans son discours, les positions de l’Algérie quant à certains dossiers internationaux comme la situation en Libye où il a encore une fois affirmé la solidarité de l’Algérie avec «les frères libyens jusqu’à ce que le pays renoue avec la stabilité et ses richesses reviennent aux Libyens», affirmant que les élections sont l’unique solution à la situation dans ce pays, ajoutant qu’»en l’absence d’une légitimité de l’urne, nous nous contentons de la légalité internationale, c’est-à-dire les décisions du Conseil de sécurité».

    Déplorant, par ailleurs, la situation prévalant dans le Sahel, le président de la République a insisté sur la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, qui demeure «la seule solution consensuelle car préservant l’intégrité territoriale du Mali», affirmant que l’Algérie «qui ne toléra aucune tentative de division du Mali , ne renoncera pas aux Etats du Sahel», a encore martelé le Président Tebboune.

    Pour ce qui est de la question palestinienne, considérée par les Algériens, a rappelé le Président Tebounne, de «question essentielle et nationale», il a rappelé que l’Algérie, qui n’accepte pas la colonisation, soutient que «la Palestine revient aux Palestiniens et à personne d’autre».

    Sur toutes ces questions, l’avis et la position de l’Algérie sont devenus incontournables et les pays quelles que soient leur puissance et leur influence savent désormais que rien ne se fera sans l’Algérie et l’engagement de sa diplomatie.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 26/09/2022

    #Algérie #Mali #Sahel #Palestine

  • Algérie : Les nouvelles décisions de Tebboune

    Algérie : Les nouvelles décisions de Tebboune

    Algérie, Walis, gouvernement, salaires, BRICS, Palestine, Libye,

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé avant-hier la cérémonie d’ouverture des travaux de la rencontre Gouvernement-walis, qui s’est tenu durant deux jours au niveau du Palais des Nations au Club des Pins à Alger.

    En effet, avant-hier a marqué le premier jour de la rencontre Gouvernement – walis. À cette occasion le Chef d’état a prononcé un discours, en donnant le coup d’envoi de cette rencontre périodique, en présence de nombreux hauts responsables, ministres et walis. Ce dernier est revenu sur de nombreux points qui touchent particulièrement le citoyen. Le président de la République, a abordé, plusieurs points dans son discours. En l’occurrence, l’allocation chômage, en affirmant que « son instauration s’est faite sous forme de demi-allocation jusqu’à ce que l jeune chômeur trouve un emploi stable, » une mesure que les jeunes ont approuvée, selon Tebboune. « Il a aussi parlé d’économie en disant, que la nôtre commence aujourd’hui à se redresser , en ajoutant que l’objectif est de développer notre revenu national d’une manière qui nous permette d’entrer dans le groupe des BRICS. » En rassurant aussi quel’Algérie avance vers la force économique. En outre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la poursuite du travail, en 2023 afin de lever l’injustice que connaît le citoyen, il a été « décidé d’aller vers une hausse des salaires faibles et moyens, la révision des allocations de retraite et la hausse de l’allocation chômage à partir de janvier prochain. »

    Prendre en charge les préoccupations du citoyen M. Abdelmadjid Tebboune, a instruit les walis de poursuivre la prise en charge des préoccupations du citoyen pour instaurer un Etat basé sur l’égalité, soulignant que le citoyen « est l’alpha et l’oméga de la République. » Présidant au Palais des Nations l’ouverture des travaux de la rencontre Gouvernement-walis, le Président Tebboune a déclaré que les walis, « premier pilier de l’état », sont appelés à « réparer les injustices » faites aux citoyens et à prendre en charge leurs préoccupations, notamment les habitants des zones d’ombre, insistant sur l’impératif de clore le dossier des zones d’ombre « d’ici fin 2022 et début 2023 ». L’Algérie est un état basé sur l’égalité, un « état populaire avant tout », a-t-il soutenu. Il rappellera, à cet égard, que l’ »Algérie est un état démocratique et populaire » et que la démocratie implique la prise en charge de « tous les citoyens ». À ce propos, il a relevé que « 82% des problèmes soulevés au niveau des zones d’ombre ont été résolus, » appelant, dans ce sens, à la poursuite des efforts et à « prendre en charge les préoccupations du citoyen qui est l’alpha et l’oméga de la République ».

    Par ailleurs, le Président Tebboune a indiqué que « l’Algérie nouvelle, de par ses institutions = constitutionnelles, son peuple vaillant et sa jeunesse ambitieuse, est en droit, à l’occasion du soixantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale, de s’enorgueillir des capacités et de la bravoure de son armée, digne héritière de l’armée de libération. » L’Algérie est également « en droit de glorifier sa jeunesse qui prouve, jour après jour, à travers ses victoires éclatantes aux plans régional, continental et international, que c’est bien une jeunesse de succès, d’intelligence et d’innovation, » a-t-il encore soutenu.

    Dans ce contexte, le président de la République a relevé l’impératif de consulter le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) concernant toutes les questions inhérentes à cette catégorie sociale, invitant les walis et les membres du gouvernement à prendre attache avec les représentants des jeunes. La diplomatie algérienne a retrouvé sa place M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé que la diplomatie algérienne a retrouvé sa place après avoir touché le fond, en voulant pour preuves les déclarations du SG de l’ONU, de l’Union Européenne et de grands pays sur le rôle de l’Algérie dans l’instauration de la paix et de la stabilité en Afrique et dans son voisinage.

    Supervisant samedi au Palais des nations la rencontre gouvernement-walis, le Président Tebboune a indiqué que la « diplomatie algérienne a retrouvé sa place après avoir touché le fond, » citant pour preuve les déclarations du « Secrétaire général de l’ONU et de grands pays à l’instar des états-Unis, la Russie, la Chine ou encore l’Union européenne qui soulignent tous le rôle de l’Algérie dans l’instauration de la paix et de la stabilité en Afrique et dans son voisinage. »

    Evoquant la situation en Libye, le Président Tebboune a réitéré la solidarité de l’Algérie avec « les frères libyens jusqu’à ce que le pays renoue avec la stabilité et ses richesses reviennent aux Libyens », affirmant que les élections sont l’unique solution à la situation dans ce pays. « En l’absence d’une légitimité de l’urne, nous nous contentons de la légalité internationale, c’est-à-dire les décisions du Conseil de sécurité, » a-t-il souligné, critiquant les tentatives de certaines parties de former un gouvernement parallèle au gouvernement d’Union nationale, reconnue par la communauté internationale.

    Déplorant, par ailleurs, la situation prévalant dans le Sahel, le président de la République a insisté sur la mise en oeuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, qui demeure « la seule solution consensuelle car préservant l’intégrité territoriale du Mali. » « L’Algérie qui ne toléra aucune tentative de division du Mali (le nord du sud), ne renoncera pas aux états du Sahel, » a affirmé le Président Tebboune. Concernant le Niger, le Chef de l’état a rappelé les relations multiples qu’entretient l’Algérie avec ce pays voisin au même titre que le Mali. Il évoquera dans ce sens « les défunts cheikhs El Maghili et El Kounti et bien d’autres qui ont diffusé notre religion en Afrique, une religion de juste milieu. »

    Le Président Tebboune a également évoqué la cause sahraouie,soulignant qu’elle figurait parmi les dossiers de principe, en plus d’être une question de décolonisation dont le dossier est au niveau de la Commission de décolonisation de l’ONU. « Nous ne sommes plus au 19e siècle, les peuples se sont libérés, mais le peuple sahraoui lutte toujours, comme nous l’avons fait dans le passé, contre la colonisation, » a-t-il ajouté, soulignant qu’il « est tout à fait normal pour nous de ne pas cautionner la colonisation. Nous n’avons pas d’ambition dans les territoires des autres, nous défendon simplement les nôtres. » « Sur la question palestinienne, considérée par les Algériens, » a-t-il rappelé, de « question essentielle et nationale, » il a rappelé que l’Algérie, qui n’accepte pas la colonisation, soutient que « la Palestine revient aux Palestiniens et à personne d’autre. »

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 26/09/2022

    #Algérie #Tebboune #Walis #Libye #Palestine

  • Espagne: L’Algérie pourrait doubler ou tripler le prix du gaz

    Espagne: L’Algérie pourrait doubler ou tripler le prix du gaz

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    Les négociations entre l’Algérie et l’Espagne concernant le prix du gaz font l’objet d’intenses tractations. Mais la conjoncture est largement en faveur de l’Algérie qui pourrait tripler ou doubler le prix, selon l’agence de presse italienne Nova qui cite des sources proches des négociations en cours entre Sonatrach et Naturgy.

    En effet, le géant pétro-gazier algérien mène depuis plusieurs mois des négociations avec son partenaire espagnol, Naturgy, pour l’augmentation des prix du gaz livré via le gazoduc Medgaz.

    Indexé sur les prix du Brent (pétrole), l’envolée des prix du gaz sur le marché européen a poussé l’Algérie et revoir sa tarification en renégociant les prix avec ses partenaires notamment italiens, français et espagnols. Si les négociations avec l’Italie et la France ont été achevées et les accords signés, les tractations avec l’Espagne sont toujours en cours sur fond de crise diplomatique entre Alger et Madrid.

    « Selon des sources proches des négociations, cette forte augmentation est le scénario le plus probable si la demande d’Alger de modifier la référence passe de l’actuel indice Brent, qui valorise le baril de pétrole, à l’indice TTF du marché néerlandais (indice du marché du gaz en Europe), que l’UE s’apprête à modifier car il est jugé trop spéculatif », explique l’agence italienne.

    L’Algérie aujourd’hui, 25/09/2022

    #Algérie #Espagne #Gaz

  • Algérie-France: Une visite ratée, déformée et parodiée !

    Algérie-France: Une visite ratée, déformée et parodiée !

    Algérie, France, colonisation, mémoire, Emmanuel Macron,

    Lors de sa visite en Algérie, le président français a préféré parler d’«immigration choisie» et de projets d’«incubateurs high tech» franco-algériens. Le président a aussi évoqué la création de «studios de cinéma» pour favoriser la créativité de la jeunesse algérienne.

    Ah oui, également, une commission d’historiens des deux pays, qui sera chargée d’élaborer l’histoire de la colonisation à partir des archives de l’un et l’autre pays.

    Des formules à l’emporte pièce et uniquement pour la galerie, avec toujours le vide sidéral au niveau de l’action. il y aurait trop à dire sur tout cela, je me contenterai de deux observations, liées à ce voyage en Algérie. La première sur la création « d’une commission mixte d’historiens ». Cette initiative est une concession inutile qui ne nous (Algériens) voudra que des humiliations supplémentaires.

    Quel besoin en avons-nous de la France ?

    Et quels besoins, autres que politiciens, en ont les Français de l’Algérie ?

    Même s’il restait encore quelques archives à explorer, la colonisation de l’Algérie est aujourd’hui suffisamment documentée. Je parie que dans les mois et peut-être les années qui suivront, cette commission distillera, à destination des algériens, un lent poison de polémiques et de débats que nous devrons boire jusqu’à la lie.

    Cette commission pourra-t-elle dire aux uns et autres que formellement la colonisation était un crime en soi, quelque que soit ses motifs ?

    Cette commission pourra-t-elle dire que le système colonial avait poussé inexorablement les Algériens à la déchéance, la famine et les épidémies. C’est dire que Algériens et Français, ne dansent pas sur le même registre d’attribution. Les deux intentions sont diamétralement opposées.

    La deuxième observation c’était de voir le président Français passé nouvellement un cran en expliquant aux Algériens ce qu’ils savaient déjà, alors renier et garder sous silence encore une fois de plus, les crimes de la colonisation, c’est se donner le droit de dire quand commence l’histoire et quand elle finit. La guerre a été perdue par la France. C’est acté.

    Mais le Président Français a franchi un pas important en parlant «d’une histoire d’amour» entre la France et l’Algérie, il nous commente le futur dans une espèce d’élan mystique, pour demander à la jeunesse Algérienne d’oublier le passé, d’aimer un peu plus la France et que tous les Français leur doivent solidarité par amour éperdu pour l’humanité, la démocratie, les valeurs, enfin tous ces balivernes qui font l’ordinaire du blabla pour le reste du monde.

    Pas grave, suffira de faire semblant. Il en profitera pour offrir des nouvelles opportunités à la jeunesse algérienne, des visas, des incubateurs en faisant la promotion d’une immigration choisie en privilégiant ceux qui ont fait de hautes études. Un petit coup de pommade au passage, ça c’est davantage pour la politique de la France envers l’Algérie.

    Certes la France est un pays important, mais l’Algérie l’est également L’Algérie reste, en revanche, la clef de l’Afrique. Enfin et surtout, l’Algérie n’est plus colonisée, après 132 ans le peuple Algérien n’est pas mort, il est bien libre, une liberté acquise chèrement et cela mérite d’être bravement et fièrement dite.

    Sûrement, il faut normaliser nos rapports avec la France, mais ça ne passe pas et depuis des années la presse française ne cesse d’accuser l’immigration (surtout Algérienne) de tous les maux, de l’insulter quotidiennement, d’exiger son expulsion catégorique et plus encore d’exiger la reconnaissance des bienfait de la colonisation pour avoir construit un pays qui n’existait pas (routes, voies ferrées, barrages, aéroports, ports, infrastructures, écoles, etc.).

    Regardons déjà la France, longtemps, les actes anti-musulmans se sont résumés à des violences physiques qui se multiplient, ainsi qu’à des attaques à des lieux de culte musulman, toutes ces victimes suscitent compassion a minima chez les politiques et indifférence dans les médias, donc il n’y a pas de quoi donné des leçons en matière de haine et de mépris.

    La France l’a démontré par une presse conventionnée, que l’anti-algérien trouve sa source dans cette vieille « blessure d’orgueil » dont certains ne parviennent pas à se départir. Certains veulent se convaincre que l’Algérie restera un valet à l’ancien colonisateur, mais l’Algérie dans le monde et dans ses rapports avec d’autres pays se porte bien, après soixante année d’indépendance, l’Algérie d’aujourd’hui est en droit de condamner la colonisation Française et elle est en mesure de revendiquer tous ses droits dans la restitution des richesses spoliés et transférer en France.

    Aujourd’hui la France veut « renforcer » le partenariat avec l’Algérie ?

    Oui à un partenariat de gagnant-gagnant à l’image des relations italo-algériennes qui sont ce que devraient être les relations algéro-françaises : coopération, transfert de technologie et investissement à tous les niveaux. Plus de 200 entreprises italiennes travaillent en Algérie, contrairement à certaines entreprises françaises moins compétitives par manque d’investissement en sol algérien, deux entreprises françaises (Suez et RATP) ont vu leurs contrats non renouvelés et certaines, ont plier bagages, comme Alsthom, Crédit agricole, Société Générale et BNP. Ces derniers refusaient de réinvestisser dans le pays une partie de leurs bénéfices.

    Il faut noter que les entreprises françaises travaillant en Algérie savent qu’être là c’est juste pour vendre un produit et encaisser des marges, c’est plus facile. Alors que l’Algérie veut une approche globale comprenant par exemple du transfert de compétences, de l’assistance à l’installation et du support. L’Algérie veut du transfert de technologie et les parties françaises n’ont pas l’envie de transmettre.

    Aujourd’hui l’Algérie et sa jeunesse refusent et rejettent les valeurs dégénérées qui inculquent dans les écoles primaires qu’un homme peut bien être «enceinte» de son mari et qu’il s’agit là de l’un des plus beaux progrès de l’humanité ou encore cette volonté diabolique de diviser, cette culture de mort que l’Occident ne cesse de répandre partout.

    On a vu plus récemment le président français ouvrir joyeusement les bras à toute une jeunesse algérienne qui faisait retentir les rues d’Oran de slogans (On.Two.Three Viva l’Algerie) peu agréables vis-à-vis de la France qui finit tout de même par se rendre compte que NON, le jeunesse algérienne n’acclamait pas une distribution de visas.

    La Dame France, avec ces dirigeants politiques, ses médias et ses sinistres polémistes, artisans de la division et de la haine souscrit fortement à ces billevesées, ainsi nous méprisons cette hypocrisie, ces indignations calculées, qui aujourd’hui, dans ces organes de presse se font plaisir avec des clichés déformés, et toutes ces déclarations et actions en la matière sont donc purement racistes, et visent principalement à tenter de faire oublier les très longues années de colonisations et de spoliations et dépouillement des richesses, les Français doivent savoir que les intérêts de l’Algérie ne sont pas les intérêts de la France.

    Pour conclure et être plus clair, je donne tort à la France dont sa relation avec l’Algérie par manque de maintien, de tenue et surtout pour un orgueil colonial versé dans l’obscénité. La suprématie de cette civilisation en voie de pourrissement et son lot de valeurs inversées se trouvent, pour la première fois, frontalement contestées.

    L’immigration ou je dirais les musulmans de France,ont largement eu le temps de constater, durant ces deux dernières années, à quoi ressemble une société de l’inclusion, du vivre ensemble et de l’égalité, une société qui érige le «droit à la différence» comme repère d’une civilisation occidentale, c’est dire d’une population vidée de sa matière par un lavage de cerveau continu, qui les fait maintenir dans un monde virtuel, le reste du monde, en gros 80% de l’humanité, regarde ce monde occidental de plus en plus avec une immense perplexité !

    L’Algérie affirme haut et fort que son peuple refuse de cautionner les positions idéologiques à sens unique et chaque pays défend ses intérêts. C’est ainsi que l’Algérie vient de décider mettre la langue française à la porte de nos Ecoles.

    Source

    #Algérie #France #Macron #colonisation #mémoire

  • Algérie : Un destroyer américain en visite à Jijel

    Algérie : Un destroyer américain en visite à Jijel

    Algérie, Etats-Unis, USS Farragut DDG-99, Méditerranée, sécurité, Destroyer USS Roosevelt,

    Le destroyer de l’US Navy, USS Farragut DDG-99, est actuellement en mouillage au port de Djendjen à Jijel où il va conduire un exercice naval avec les forces navales algériennes.

    Cette escale rentre dans le cadre du programme de coopération entre les deux marines pour 2022 et s’agit de mettre en œuvre l’exercice intitulé « Échange d’expériences dans le domaine des travaux sous-marins et du déminage avec la mise en place d’une escale pour un navire américain avec des plongeurs à bord ».

    L’USS Farragut est un destroyer de classe Arleigh Burke, c’est le troisième navire de cette classe qui visite l’Algérie ces dernières années.

    Le Destroyer USS Roosevelt était à Alger en octobre 2020

    Le destroyer américain de la classe Arleigh Burke USS Roosevelt (DDG 80) a effectué le 18 octobre, une visite au port d’Alger.

    «L’Algérie joue un rôle central dans la sécurité de la Méditerranée», a déclaré le contre-amiral Michael Baze, directeur du quartier général maritime, des forces navales américaines Europe-Afrique. «Nous sommes impatients de renforcer nos liens dans le domaine maritime avec l’Algérie afin de faire progresser nos intérêts mutuels dans la lutte contre les activités malveillantes sur la côte méditerranéenne de l’Afrique.»

    Lors de sa première patrouille dans la sixième flotte américaine, le Roosevelt a mené des opérations de sécurité maritime au large de la côte nord-africaine.

    Cette visite et ces opérations illustrent les efforts constants déployés par les forces navales américaines en Afrique dans le but d’établir des partenariats maritimes mondiaux avec les nations africaines afin d’améliorer la sûreté et la sécurité maritimes dans la région.

    «Le partenariat américano-algérien est marqué par un profond respect mutuel», a déclaré le Chargé d’Affaires des États-Unis en Algérie Gautam Rana. «Les deux parties travaillent ensemble pour apprendre les unes des autres et nous coopérons étroitement pour encourager la stabilité et la prospérité dans la région.»

    La visite du Roosevelt est la dernière d’une série d’engagements avec l’Algérie. Le général de l’armée américaine Stephen Townsend, commandant du Commandement américain pour l’Afrique, a rencontré le 23 septembre le président algérien Abdelmadjid Tebboune, à Alger, où les deux ont discuté des problèmes de sécurité régionale et des opportunités d’engagement. Le 1er octobre, le secrétaire américain à la Défense, Mark Esper, a rencontré le président Tebboune, discutant de l’expansion de la coopération militaire entre les deux pays et des menaces d’organisations extrémistes violentes dans la région et au-delà. La visite du secrétaire Esper a marqué la première visite en Algérie d’un secrétaire à la défense en exercice depuis 2006.

    Equipé de la technologie la plus récente Advanced Capability Build et de mises à jour logicielles de la Marine, le Roosevelt intègre ses armes et capteurs pour inclure la Capacité d’Engagement Coopératif ; un Missile Sea Sparrow évolué; Bloc 1B du système d’armes rapprochées Mk 15; et le système de lancement vertical Mk 41, capable de prendre en charge le missile standard (SM) 3 et des variantes plus récentes. Ces capacités augmentent considérablement la structure de la force de défense antimissile balistique en mer et contribuent à la robuste architecture de défense aérienne et antimissile intégrée (IAMD) de l’OTAN.

    En tant que premier destroyer américain DDG 80 à rejoindre la sixième flotte américaine, le Roosevelt est déployé avec deux hélicoptères MH-60R Sea Hawk embarqués, qui augmentent ses capacités de défense en surface et anti-sous-marine.

    Roosevelt mène des opérations en appui des intérêts de sécurité nationale des États-Unis dans la zone d’opérations de la sixième flotte américaine. La sixième flotte américaine dirige l’ensemble des opérations interarmées et navales, souvent de concert avec des partenaires alliés et inter-institutions, afin de faire progresser les intérêts nationaux des États-Unis, ainsi que la sécurité et la stabilité en Europe.

    #Algérie #destroyer_américain #Etats_Unis #USS_Farragut_DDG_99, #Destroyer_USS_Roosevelt

  • Média espagnol: L’Algérie maintient son pouls avec l’Espagne

    Média espagnol: L’Algérie maintient son pouls avec l’Espagne

    Espagne, Algérie, Maroc, Sahara Occidental, gaz, prix, Naturgy, Sonatrach,

    Sous le titre de « Six mois après le début de la crise, l’Algérie maintient son pouls avec l’Espagne : de la rupture politique au boycott commercial », La Información a rapporté que « les efforts du gouvernement espagnol pour rétablir les relations n’ont pas eu le résultat escompté, le traité d’amitié étant toujours en suspens et sans date de retour de l’ambassadeur d’Alger à Madrid ».

    Il indique que « la guerre en Ukraine et la crise énergétique ont placé l’Algérie dans une position privilégiée. Le pays est l’un des principaux fournisseurs de gaz et de pétrole de l’UE, d’où la séduction des autorités algériennes par les pays européens en quête d’alternatives à l’approvisionnement depuis la Russie. Plusieurs dirigeants européens ont défilé dans sa capitale, dont le Premier ministre italien, Mario Draghi, qui a obtenu une augmentation de l’approvisionnement en gaz de son pays grâce au gazoduc Transmed. Le président français, Emmanuel Macron, l’a également fait fin août, dans son cas avec le passé colonial comme sujet principal à l’ordre du jour, bien que plus tard la presse française ait révélé que l’Algérie prévoyait également d’augmenter les expéditions de gaz vers la France ».

    « Dans ce contexte, signale le média espagnol, Sánchez a voulu tendre une branche d’olivier à l’Algérie il y a quelques semaines. Lors de sa visite à Berlin, et entouré du chancelier allemand, Olaf Scholz, le président du gouvernement a assuré qu’il « adorerait » se rendre dans le pays d’Afrique du Nord. Le vœu exprimé par Sánchez a été froidement accueilli à Alger et il n’y a pas eu de réponse, ni affirmative ni négative ».

    De son côté, Valencia Plaza, rappelle que « l’ambassadeur d’Algérie n’est pas revenu à Madrid six mois après son retrait suite à la décision du président, Pedro Sánchez, de soutenir le plan marocain d’autonomie au Sahara. Les efforts du gouvernement n’ont pas porté leurs fruits et le pays d’Afrique du Nord est même allé plus loin en juin en suspendant le traité d’amitié ».

    « Le passage des mois non seulement n’a pas ramené la normalité, mais début juin, l’Algérie a annoncé la suspension du traité d’amitié, brandissant le refus de Sánchez de revenir sur une décision qui a réussi à susciter le rejet de ses deux partenaires de Podemos, ainsi que leurs alliés parlementaires et l’opposition », indique-t-il.

    Selon ce journal espagnol, « l’intention de l’Algérie est que Naturgy paie également plus pour le gaz qui arrive en Espagne par le gazoduc Medgaz –le GME qui l’alimentait en passant par le Maroc est fermé depuis novembre dernier–, selon le journal ‘El Confidencial’, et l’entreprise espagnole serait finalement prête à l’accepter ».

    Précisant que du côté « du gouvernement, au cours de tous ces mois, ils ont été convaincus que Sonatrach respectera les contrats et qu’il y aura enfin un accord concernant son renouvellement », Valencia Plaza indique « qu’ils ont clairement indiqué que c’est quelque chose qui incombe aux deux entreprises et dans lequel le L’exécutif n’a pas de papier ».

    #Espagne #Algérie #Maroc #Pedro_Sanchez #Sahara_Occidental #Gaz #Pric #Naturgy #Sonatrach


  • Espagne-Algérie: Aucune médiation de la Ligue arabe

    Espagne-Algérie: Aucune médiation de la Ligue arabe

    Espagne, Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Pedro Sanchez,

    Dès l’annonce de la visite du Secrétaire général de la ligue des États arabes, Ahmed Abou El Gheit, en Espagne certaine spéculations ont alors fleuri sur une prétendue médiation dans le conflit diplomatique qui oppose l’Algérie et l’Espagne.

    Abou El Gheit qui a effectué avanthier une visite en Espagne, sur invitation du ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a vite démenti ces informations. Comme il a aussi démenti avoir entrepris une médiation entre l’Algérie et le Maroc. Lors d’une conférence de presse commune avec le chef de la diplomatie espagnole Abou El Gheit a été on ne peut plus claire s’agissant de cette entreprise. « Personne ne m’a demandé d’intervenir » a -t-il indiqué en précisant « que la Ligue arabe n’interviendra pas pour ce qui se passe entre l’Algérie et le Maroc ou entre l‘Algérie et l’Espagne tant qu’il n’ y’a aucune demande dans ce sens. »

    Ces propos, rapportés par la presse espagnole, mettent ainsi fin à toutes les spéculations sur une prétendue médiation. Dans le communiqué de la Ligue des états arabes il n’y a, non plus, aucune trace, de cette supposée médiation. Lors des entretiens entre les deux parties, il a été question, selon le communiqué de cette instance arabe, de plusieurs dossiers relatifs au développement des relations entre l’Espagne et la ligue des états arabes dans plusieurs domaines.

    Selon certaines sources il n’est pas exclu que le ministre espagnol ait évoqué avec son hôte la crise diplomatique avec l’Algérie. L’Espagne fait des pieds et des mains pour normaliser ses relations diplomatiques avec l’Algerie. Depuis l’éclatement de la crise entre les deux parties Madrid n’a eu de cesse de solliciter ses partenaires européens et l’Union européenne( UE) notamment pour intervenir en vue de trouver une solution rapide à ce conflit diplomatique avec Alger. Une crise diplomatique qui a éclaté , pour rappel, suite au changement de cap de la diplomatie espagnole dans le conflit du Sahara occidental.

    Il y’a quelques mois en effet le premier ministre espagnol a pris fait et cause pour la position marocaine dans ce conflit de décolonisation. Pedro Sanchez s’est ainsi clairement aligné sur la position marocaine qui prône une large autonomie pour ce territoire occupé. Ce changement a été mal interprété par l’Algérie ce d’autant que l’Espagne devait, de par son passé dans ce territoire, rester sur une position de neutralité ou, à tout le moins, soutenir la position de l’ONU.

    L’organisation internationale considère la question du Sahara occidental come une question de décolonisation et les résolutions de l’ONU prônent, par conséquent, le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Face à ce repositionnement de l’Espagne l’Algerie a aussitôt rappelé son ambassadeur à Madrid et les relations entre les deux pays sont en crise depuis des mois maintenant. L’Algérie exige de ce pays qu’il rectifie le tir et revenir à de meilleurs sentiments. Il en est de même s’agissant de la crise dans les relations entre le Maroc et l’Algérie qui sont totalement rompues du fait des provocations et manoeuvres marocaines.

    L’Algérie a depuis, refusé toutes les médiations.

    Par : CHAHINE ASTOUATI

    Le Midi Libre, 17/09/2022

    #Algérie #Sahara_Occidental #Maroc #Espagne