Catégorie : Algérie

  • Algérie/ La Covid-19 tue, la route aussi

    La courbe désormais haussière des contaminations par le coronavirus redevient doucement, mais sûrement le principal sujet de discussions des Algériens. Outre le nombre de cas en augmentation constante, ces derniers jours, le nombre quotidien de décès inquiète au plus haut point. Le spectre du malheureux spectacle indien alarme, à juste titre, les citoyens. Il faut dire que l’on s’est rendu compte qu’on était encore très loin de sortir de la pandémie. Avec un taux de vaccination marginal et des gestes-barrières de moins en moins respectés, l’on se dirige tout droit vers une troisième vague. Il en est même, parmi les spécialistes, qui l’annoncent déjà et mettent en garde la société contre un emballement de la crise sanitaire. Et parmi ces experts, ceux de l’Organisation mondiale de la santé affirment qu’aucun pays au monde n’est à l’abri du scénario indien. Cela est donc un fait, le danger qu’on pensait éloigné est encore très proche et personne ne peut se targuer d’en être soustrait de quelques manières que ce soit.

    Mais disons-le franchement, un mort reste un mort quelque soit les raisons qui l’ont poussé à perdre la vie. Comme il faut tout faire pour arrêter la pandémie de la Covid-19, il y a lieu d’engager les mêmes efforts pour circonscrire l’épidémie des accidents de la route. En effet, les derniers chiffres des accidents de la route donnent le tournis. 70 citoyens ont perdu la vie depuis le début du mois sacré du Ramadhan, dans des accidents de la route. Ce nombre de décès est tout aussi évitable.

    C’est dire que la violence routière n’est ni un phénomène passager, ni une « broutille » sociale. C’est une véritable hécatombe qui donne de l’Algérie l’image d’un pays en guerre. Il faut savoir en effet que des milliers d’Algériens décèdent chaque année dans des accidents de la route. Ce taux de mortalité est enregistré dans des conflits armés. A la différence que chez-nous ledit conflit semble éternel. Et pour cause, toutes les mesures prises par les pouvoirs publics pour réduire la mortalité sur nos routes ont lamentablement échoué.

    Le fait est là. Il faut agir, et avec la plus grande célérité. Chaque vie perdue pour cause d’accident de la route est une perte pour l’Algérie à tout point de vue. La délinquance routière ne doit plus être tolérée par les pouvoirs publics. Et ce n’est pas en regardant ailleurs que l’on règle ce genre de problèmes. On rêverait d’une vraie campagne comme celle qui a concerné la lutte anti-Covid-19 et qui a vu les chiffres des décès baisser sérieusement.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 02 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, covid 19, coronavirus, pandémie, route, accidents de circulation, chauffards, délinquance routière,

  • Rachad, MAK, El Karama : Collusion diabolique contre l’Algérie

    RACHAD, LE MAK ET LES 3,5 MILLIONS D’EUROS DE L’ORGANISATION QATARIE EL-KARAMA : Collusion diabolique contre l’Algérie

    La nébuleuse terroriste, ne s’embarrasse pas de nouer des liaisons souvent illogiques pour concrétiser ses objectifs souvent en totale contradiction avec les aspirations des masses populaires. Lors de la chute du Chah d’Iran, l’Ayatollah Khomeiny qui était réfugié à Neauphle-le-Château en France s’était bien appuyé sur les structures des syndicats des travailleurs iraniens et sur le parti communiste le « Toudeh » pour faire triompher sa révolution et installer un Etat théocratique. Quand il s’agit de convergence d’intérêt, les organisations terroristes ne reculent devant aucune alliance, aussi illégitime soit-elle pour atteindre leurs objectifs. Et c’est ce qui se passe actuellement avec la convergence et l’alliance Rachad le MAK.

    Les preuves de cette collusion sont légion et chaque jour, apporte plus d’éclairage sur les relations ténébreuses de ces deux organisations tombées aux mains des parrains du terrorisme islamiste, le Qatar et la Turquie.

    Leurs liens avec l’organisation El-karama, qui se veut une association à but non lucratif versée dans la défense des droits de l’Homme, des opprimés et des droits des minorités, mais qui en réalité est une véritable caisse noire du terrorisme islamiste. On retrouve ses traces aussi bien en Lybie, en Tunisie, en Syrie et également en Irak et au Liban, où elle aurait financé des opérations de liquidation de dirigeants militants du Hezbollah pro Iran.

    Le 13 décembre 2019, une lettre signée par le président de cette organisation, Abderahamane Ben Amir Ennaimi, adressée au dirigeant de l’organisation Rachad-Zitout, l’invitait à participer à une réunion, à l’ambassade du Qatar à Londres. Cette rencontre à laquelle étaient également invités l’ambassadeur du Qatar en Grande Bretagne, Elyas Rahmani, ainsi que Arslane Hamzaoui, présenté comme un conseiller du président du MAK, Ferhat M’henni.

    Cette rencontré devait permettre la signature d’un nouveau contrat entre l’organisation El-karama et ses représentants en matière de défense des droits de l’Homme et des minorités. Et ce n’était là qu’une rencontre parmi tant d’autres qui sont tenues pendant une dizaine d’années au cours desquelles l’organisation qatarie a financé le MAK et Rachad à près de 3,5 millions d’euros.

    Cela est une nouvelle preuve du jeu trouble de Rachad qui ne s’embarrasse pas de conclure les alliances les plus diverses et les plus controversées au nom de la défense des droits de l’Homme. En réalité, Rachad est une machine qui brasse des fonds importants versés par ses soutiens et ses parrains que sont le Qatar et la Turquie. Sa collusion avec le MAK, dans la conjoncture actuelle répond à un programme établi par les cercles occultes qui en ont fait un outil pour déstabiliser l’Algérie. Ces derniers estiment que le moment est venu de passer à une autre étape dans leur œuvre de déstabilisation de l’Algérie. Cette stratégie et ce modus operandi avait bien fonctionné en Lybie, en Syrie, en Egypte et en Tunisie, et aujourd’hui on tente de le reproduire en Algérie avec comme tête de pont ou bras levier pour cette œuvre, Rachad et le MAK. Le peuple doit se montrer vigilant notamment en cette conjoncture difficile marquée par la pandémie et ses retombées négatives sur la situation économique du pays et le pouvoir d’achat des citoyens. Il est nécessaire de faire front contre les tentatives de déstabilisation de l’Algérie qui sont commandées par des cercles occultes installés à l’étranger et menées sur le terrain par de jeunes compatriotes, égarés et qui ont été embrigadés par les relais de Rachad et le MAK. L’avenir ne fera qu’apporter des preuves supplémentaires sur le jeu obscur de ces deux organisations.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 02 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Rachad, Turquie, Qatar, El Karama,

  • Algérie/ Les cibles célèbres

    par Madjid Khelassi

    Abderahmane Hadj Nacer, ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, arrêté puis libéré ce vendredi, le 115e du Hirak, puis libéré 2 heures après. Motif de son arrestation: il était en train de prendre des photos de la marche du Hirak.

    « J’ai fait un petit tour dans le panier à salade( fourgon de la police) pour une photo prise à 15h30 à Didouche. J’ai partagé un temps précieux avec 16 concitoyens très divers et très motivés. Le Hirak va bien. J’ai été libéré 2 heures plus tard. Seul », a écrit l’ancien gouverneur de la banque d’Algérie sur sa page Facebook.

    Mardi passé, jour du Hirak estudiantin, c’est la politologue et enseignante universitaire, Louisa Ait Hamadouche qui a étrenné sa première arrestation.

    Questions : «Dérangé» par le Hirak, le pouvoir a-t-il changé de braquet, en ciblant, via les arrestations, les personnalités les plus en vue de la scène algérienne passée et présente?

    Ou joue t-il la carte de l’intimidation vis-à-vis des figures d’une certaine élite du pays? Mystère et boule de gomme…dans une proverbiale expectative.

    Duel à distance entre un Hirak décidé à ne pas rester au balcon à regarder la vie…du pays se dérouler sans lui, et un pouvoir toujours décidé à jouer cavalier seul : la scène politique algérienne est un mano à mano de scansions obstinées, réclamant le départ du système, et d’un statu quo, droit dans ses bottes répressives, et décidé à ne pas céder…la place.

    Car cette empoignade à heurts aiguisés , d’une part via les cris gutturaux d’un peuple rêvant d’une liberté qu’il n’a pas encore palpée, et un pouvoir légataire « de fait », des destinées de ses citoyens d’autre part , a pris une autre tournure depuis quelques temps: plus de répression sur plus de cibles «célèbres».

    Cette nouvelle approche répressive, qui fait ses griffes sur le cumulus de l’entêtement du pouvoir, à ne rien céder face une obstination populaire si manifeste, conduira t-elle à un désert politique avec tarissement des issues ? Le diable n’est plus dans les détails mais dans l’inconnu.

    La Nation, 02 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Hirak,

  • Algérie/ 2 mai 1962: la folie furieuse d’un OAS agonisant

    En 1956 , Robert Lacoste, gouverneur général de l’Algérie, disait que le FLN était hors de combat et qu’il vivait son dernier quart d’heure. Quatre ans plus tard, en 1962, c’était le colonialisme qui signait son dernier quart d’heure.

    Pour cela, les ultras, avec à leur tête l’organisation de l’armée secrète (OAS), semaient la terreur dans les grandes villes, notamment Oran et Alger. Suite à leur défaite, c’était la terre brûlée. Déjà, le 15 mars 1962, ils assassinèrent six partisans de l’indépendance de l’Algérie, dont l’illustre écrivain Mouloud Feraoun.

    Le 2 mai 1962, ils commirent un crime crapuleux en faisant exploser, au milieu de centaines de dockers, une bombe de forte puissance. Ces dockers, de pauvres gens, étaient en attente dans la zone de regroupement du port d’Alger pour faire partie de l’équipe du jour. Leur travail était des plus pénibles.

    Une stèle a d’ailleurs été érigée après l’indépendance sur ces lieux. Elle représente un malheureux docker, le dos courbé, portant une très lourde charge. En ce 2 mai 1962, des dizaines de victimes ont également été enregistrées.

    Ensuite, l’OAS n’a cessé de mener des actions criminelles, tuant des Algériens dans les rues, plastiquant les édifices publics, attaquant les banques, et ce sans aucune intervention des autorités coloniales. En juin 1962, les Européens partirent en masse, par milliers, de peur d’être pris pour des ultras et de subir des représailles.

    Pourtant, les Algériens n’en voulaient pas à ces Européens. Dans la plate-forme du Congrès de la Soummam, organisé par le fin stratège Abane Ramdane, il était stipulé, comme dans la Constitution de la République algérienne d’aujourd’hui, que tous les habitants de ce pays sont des Algériens à part entière, quelle que soit leur race ou leur religion.

    Un autre crime abominable fut commis en juin 1962 : l’incendie de la bibliothèque de l’université d’Alger. Un crime impardonnable contre la culture universelle de tous les temps. Durant cette période de la terre brûlée, les Algériens n’ont pas répondu à la violence, et ce malgré les provocations. Stoïquement, ils ont supporté malgré les larmes, la douleur et les souffrances. Leur récompense fut immense.

    Le 5 juillet 1962, ils célébrèrent la victoire et la fin du colonialisme dans une joie indescriptible, avec une euphorie extraordinaire et une liesse générale, sans dormir, nuit et jour, et ce pendant des semaines.

    Le Jeune Indépendant, 01 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, OAS, 2 mai 1962, dockers, attentat à la bombe,

  • Algérie La circoncision collective durant le Ramadan “interdite”

    Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a interdit la circoncision collective des enfants en milieu hospitalier durant le Ramadan en raison de la crise sanitaire et les risques de contaminations.

    Dans une circulaire datée du 29 avril 2021 adressée aux établissement de santé ainsi qu’aux walis, le ministère de la santé rappelle que les cérémonies collectives de circoncision des enfants, organisées par les familles ou les associations et comités de actions sociales des entreprises dans tous les secteurs sont interdites en raison des risques de propagations du coronavirus notamment au cours des fêtes de circoncisions durant lesquelles se rassemblent de nombreuses personnes.

    La circulaire autorise toutefois les opérations de circoncision individuelle en total respect des règles sanitaires consacrées pour la circonstance.

    La circoncision est effectuée, précise la circulaire, par le chirurgien désigné au sein des établissement de santé sur l’enfant avec interdiction qu’il soit accompagnée lors de la circoncisions par les parents ou des proches dans l’enceinte de l’établissement. Seules deux personnes sont autorisées à accompagner l’enfant pendant la circoncision.

    De nombreuses familles algériennes préfèrent circoncire leurs enfants pendant le mois sacré du Ramadhan, à partir de la nuit du 15 à celle du 27, où de nombreuses opérations de ce type sont fréquentes au niveau des hôpitaux et des cliniques privées, individuellement ou dans le cadre d’une campagne collective.

    La réglementation exige que cette opération se fasse en milieu hospitalier par un spécialiste en chirurgie et où sont réunies diverses conditions médicales notamment dans ces circonstances de pandémie.

    Le Jeune Indépendant, 02 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, circoncision, Ramadan,

  • Algérie / Représentativité et crédibilité (Edito de Horizons)

    Il ne reste plus que 12 jours pour connaître le verdict final de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie). A l’expiration du délai de grâce du dépôt des listes de candidature, intervenu le mardi 27 avril, cette date butoir lance le coup d’envoi d’une compétition ouverte aux bâtisseurs de l’Algérie nouvelle. A la faveur d’une ferveur significative d’un engagement de la classe politique, toutes tendances confondues, et de la société civile, il est attendu une confrontation d’idées et de programme qui reste le seul baromètre de la représentativité en rupture avec le système des quotas imposé par un régime corrupteur et corrompu.

    La mobilisation est, en effet, à hauteur des aspirations vers un changement pacifique que les partisans du chaos, inféodés aux puissances étrangères, veulent perturber. Jusque-là, l’Anie a enregistré le dépôt de 2.400 listes de candidature réparties entre les indépendants (1.220) et les partis politiques (1.180).

    La participation de la communauté algérienne établie à l’étranger (65 listes dont 61 pour les partis et 4 pour les indépendants) conforte le processus de renouvellement des institutions obsolètes et frappées de discrédit. Le temps de la crédibilité et de l’intégrité est la matrice d’un processus aux conditions de régularité et de transparence réaffirmées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, appelant à mettre tous les moyens matériels et financiers à la disposition de l’Anie pour lui permettre de mener à bien sa mission constitutionnelle d’organisation, de surveillance et de contrôle de l’opération électorale.

    Au cœur de ce processus, le peuple est l’unique arbitre de cette compétition engagée, par ailleurs, sous le regard scrutateur des citoyens. Cette démarche, initiée avec bonheur pendant la présidentielle du 12 décembre 2019, sera appliquée aux législatives confortées, faut-il le préciser, par la mise en place d’un fichier électronique national conçu par les ingénieurs de l’Anie. Un appel a été en ce sens lancé par l’Anie pour une inscription, à travers une plateforme électronique baptisée «Hofad Amana», des éventuels souscripteurs appelés à participer à l’encadrement de l’opération électorale. Le devoir de vote inaliénable et le droit de contrôle sont pleinement reconnus pour la consécration de la citoyenneté.

    Horizons, 01 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Représentativité, crédibilité, élections législatives, 12 juin, listes de candidature, ANIE,



  • Algérie/ Un terroriste capturé à Tamanrasset

    ALGER – Un terroriste activant au sein d’une organisation terroriste au Sahel a été capturé vendredi à Tamanrasset par les services de sécurité, indique samedi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

    « Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation de renseignements, les services de sécurité relevant du ministère de la Défense nationale ont capturé, hier 30 avril 2021 à Tamanrasset (6ème Région militaire), un (1) terroriste qui activait au sein d’une organisation terroriste au Sahel. Il s’agit du dénommé A. Mellouki qui avait rallié les groupes terroristes en 2012 », précise le communiqué.

    « Cette opération réitère la vigilance et la détermination des forces de l’Armée nationale populaire à traquer ces criminels à travers l’ensemble du territoire national et à venir à bout de toute forme de soutien aux groupes terroristes », souligne la même source.

    APS

    Etiquettes : Algérie, djihadistes, terrorisme, Sahel, Mali,

  • Contribution : Exécrable duperie des partis «démocrates» adeptes des «quotas d’élus»

    Par DJERRAD Amar

    Le comble est qu’ils se disent des « démocrates », pour des « élections libres et démocratiques », pour le « choix réel du peuple », pour la « liberté d’expression » ! Rien de tout cela n’existe, quand cela arrive, ni dans leurs faits et gestes, ni dans leur culture, ni même dans leur conscience !

    « C’est nous les ‘‘députés’’ ou nos proches »

    Leur credo caché pour les législatives « c’est toujours nous les ‘‘députés’’ ou personne ». « Nous » c’est « eux » les dirigeants de ces partis ou leurs proches et «personne» c’est leurs militants qu’ils manipulent, trompent, en se jouant d’eux à longueur d’année, voire de décennies, à qui ils ne laissent aucune chance d’atteindre ces postes de responsabilité bien rémunérés ! Ils laissent, alors, la candidature à la députation en « suspend » en attendant l’arrivée de leurs proches au lieu de leurs « militants » qui peuvent « avoir des ailes ».

    Il a fallu, paradoxalement, qu’une nouvelle loi électorale soit adoptée, dans le sens pourtant qu’ils souhaitent, annihilant toutes les vilenies, filouteries ou tricheries que comporte la/les précédentes pour que ces partis « démocrates », qui se prétendent les chantres de la démocratie et des libertés, montrent leur véritable visage, leur réelle croyance, leur cupidité et leurs objectifs !

    Les premiers à être abusés sont leurs militants à qui l’on a fait croire qu’ils jouent un rôle utile et constructif pour une Algérie qui doit être, par eux, au diapason des nations modernes démocratiques ! Rien de cela n’est vrai ! Ils bossent en fait pour leur confort et celui de leurs proches et aussi pour celui de leur clan en tant que dirigeants d’un rassemblement politique, qu’ils nomment « parti ». Leurs « militants », ne sont que serviteurs, à leur service exclusivement ! Un faire-valoir !

    Vote « Nominatif » contre « Quotas d’élus »

    Voici les raisons les plus visibles que les citoyens et leurs « militants » connaissent :

    · Parce que la nouvelle loi banni les « quotas d’élus », qui favorise les « têtes de listes » où ils sont les premiers à se positionner, remplacée par le vote « nominatif », qu’ils refusent d’engager leur parti dans les élections. Ainsi, ils ne laissent aucune chance et possibilité à leurs militants d’évoluer, d’être candidats pour ce niveau de responsabilité : les « législatives » et donc d’être députés ! « La députation c’est pour nous ou pour personne ! ». Nous parions, en revanche, qu’ils engageront leur parti pour les élections locales et de wilayas, sans aucun doute, pour ne pas se retrouver seuls dans leur direction (en représentant d’eux-mêmes) !

    · Parce que la nouvelle loi exclue, par le bannissement des « quotas » et des « têtes de listes », toute possibilité de marchandage des premières places qui se « vendaient » à coup de milliards de centimes, que certains de ces partis, coupés d’une « source » importante d’enrichissement, trouvent non rentable et donc inutile d’engager leur parti.

    · Parce que la nouvelle loi exclue de la candidature ceux qui ont cumulés deux mandats, c’est-à-dire toujours « eux » les dirigeants, dont la plupart, pourtant, jouissent d’une confortable retraite en tant qu’ex député de l’APN, qu’ils refusent, par cupidité, à leurs militants de les remplacer ou de reprendre le « flambeau », comme ils le rabâchent dans leur propagande. Un « flambeau » jamais concédé !

    · Parce que, leur projet d’une « phase de transition » – incongrue, anti-démocratique, sans vote du peuple, en contradiction avec la Constitution et les règles universelles – a échoué, avec de surcroît, une lamentable et honteuse mise à nu de leurs faux principes, qu’ils s’évertuent, dans la peine et l’humiliation, de cacher leur incompétence, leur tare et leur échec, en bombant le torse dès qu’une élection est en vue, pour la refuser comme expression et gage d’une force encore influente dans la société !

    · Parce que la nouvelle loi électorale, plus libre et démocratique, risque fort de confirmer leur encrage réel dans le paysage politique et associatif, représentation faussée depuis des années – avec leur assentiment pour les « quotas de sièges » qu’ils accaparent pour eux – qu’ils négligent leurs principes ! Principes trompeurs, altérés, «rabâchés » des années durant aux citoyens, et surtout à leurs militants qui s’avèrent n’être qu’une matière malléable, au mieux des pions au service de leurs propres intérêts !

    · Parce que la nouvelle loi, par le choix « nominatif », risque de montrer que ces « leaders » de partis, qui se mettent en tête de liste, n’ont pas de crédibilité auprès du peuple !

    Clan des dupeurs et « nouvelles générations »

    Il y a bien sûr des partis et des groupes de citoyens indépendants et patriotes, ayant compris les enjeux stratégiques, la manipulation des clans hostiles qui cherchent leurs intérêts, sinon par la déstabilisation, qui ont trouvé dans les nouvelles élections, sous les nouvelles règles réellement démocratiques, une occasion inespérée, depuis l’indépendance, pour les nouvelles générations (souvent exclues), de changer fondamentalement le mode de gouvernance en prenant les rênes du pouvoir suivant les règles universellement admises. Ce sont eux qui pourront mettre un terme à une gouvernance obsolète, menée par des acteurs, cupides, fumistes, fourbes et désuets ! En plus du vote nominatif, observons ce petit détail : même en cas d’égalité des voix, la nouvelle loi valide (ou confirme) le « plus jeune » et non le « plus vieux » !

    Notre génération est en retraite depuis au moins huit ans et nous constatons que certains, toujours les mêmes avec aussi quelques « aînés », continuent à « tripatouiller » dans les coulisses et arcanes du pouvoir, de l’administration, des entreprises et des partis, sans respect aux « jeunes » (même de… 40 ans) souvent plus diplômés qu’eux à qui ils ne laissent aucun espoir pour évoluer !

    A ces « jeunes » (de 30 à 50 ans), l’occasion leur ait donnée de façon légale et légitime, de décider pour leur pays en prenant le pouvoir, grâce à ces nouvelles règles qu’imposent les nouvelles lois de la République ! Qu’ils n’attendent pas ! Que ce soit pour les législatives, les APW ou les APC !

    Des coalisés «démocrates» pour «phase de transition» sans vote

    Ces « jeunes » doivent savoir que ces milieux obscurs, hypocrites et cupides ne cherchent que leurs intérêts et celui de leur clan ! Pour cela, ils utilisent tous les moyens de propagande et de désinformation pour tromper le peuple en particulier les jeunes. Le plus usité est celui de faire croire que sans eux tout est illégitime ! Le Président est « illégitime », car « mal élu ». La même rengaine pour la nouvelle Constitution ! Ce clan « coalisé » a appelé aux boycotts et devant son échec, il a décidé de lancer la propagande qui consiste à considérer que tout est « illégitime ». Il se hasarde à justifier cela par le nombre « d’abstentions » en comparaison avec le nombre de votants ! Comme si les non-votants sont des voix qui lui appartienne, lui permettant le culot de décider ce qui est « légitime » ou pas ; un comportement analogue à celui des islamistes de l’ex Fis avec leur « licite et illicite » ! Les « non-votants » ne sont pas des voix ‘comptabilisables’. C’est mesquin et absurde d’en suggérer la paternité ! C’est ainsi dans tous les pays démocratiques du monde ! Ce clan « coalisé » doit se considérer connaitre mieux que quiconque les lois et règles, dont internationales, en matière électorale ! C’est parce son souhait d’une « phase de transition », illégale et anticonstitutionnelle, en plus sans vote du peuple – qu’il veut diriger par un trio (dont certains emmargent à la NED) qui « tombe du ciel » – n’a pas abouti, qu’il a décidé que tout est « illégitime ». Pour ces gredins, cette « phase » doit être plus « légitime » et plus « légale » qu’un Président élu démocratiquement, librement, en conformité avec la Constitution ! A la limite, même si cette voie est validée, ils seront les premiers à fustiger le « pouvoir » en cas d’échec ! Il se trouve que c’est ce camp, par hypocrisie, incompétence et paresse, qui refuse toute participation, qui sonne les trompettes du malheur !

    Des voyous attentent aux libertés de voter et de choisir en Kabylie !

    Il y a, cependant des événements sérieux que ces « démocrates » de pacotilles évitent et cachent, mais que le monde connait (les vidéos le prouvent). C’est les actes de violences, surtout en Kabylie, contre la population qui veut voter ! Cette population a été forcée – comme dans leurs crasses habitudes, par la violence – à ne pas aller voter en l’obligeant à les suivre, sans discussion, dans leurs voies « démocratiques ». Les ont-ils empêchés d’attenter aux libertés de voter et de choisir ? Du moins ont-ils condamné ces actes de voyous ? Ne fallait-il pas, pour garder l’honneur de « démocrate », leur dire simplement de boycotter, de voter « non » ou « nul » au lieu de guetter le résultat des menaces pour « s’approprier » les non-votants comme « voix » ? Bien-sûr que non ! Tant que cela arrange leurs objectifs ! Est-ce des valeurs de « bons démocrates » ou de l’aliénation ? On comprend parfaitement leur réticence, voire refus, de toute élection (en particulier législatives) surtout après que le Président Tebboune ait annoncé le bannissement des «quotas d’élus » !

    Drôles de « hirak » contre l’Armée et ses « services » !

    A notre sens, le train des changements est bien parti sans eux qui continuent à cogner pied-nu contre un mur ! Leur choix de la pression par des pseudos-hirak sans envergure est non seulement sans aucun effet, mais en plus propagateur du virus Covid 19 que les meneurs et leurs proches évitent tout en envoyant des abrutis, par leur propagande, au danger ! On les a vus ‘‘débarquer’’ en marge, avec leur « escorte », pour 10 mn le temps d’une vidéo et quelques cris puis disparaître ! Leurs « négativisme et oppositionnisme » – refusant systématiquement tout dans une apparence théâtrale – ne sont que slogans politiques abrutissants qui mènent toujours à l’impasse, voire à la disparition !

    Parce qu’ils se ressemblent qu’ils s’assemblent pour le même objectif. La plupart des voyous rémunérés à chaque sortie ou des meneurs payés à la semaine. Tous jouent la grosse gueule. Il n’est pas évident que leurs manipulateurs poussent la provocation aux limites rouges sans un financement fort et motivant de milieux et d’organisation encourageant la « printanisation ». Mais tout finit par se découvrir ! Les slogans de ces pseudos-hirak sortent du «pacifisme» et «civisme» du hirak originel ! Contrairement au véritable des débuts, ceux-là, à l’opposé, s’attaquent carrément à l’Armée Nationale et ses services de sécurité.

    Nous pensons que la quasi-majorité des citoyens, ont saisi leurs jeux exécrables de manipulation et de tromperie et qu’il leur appartient, en dernière instance, de décider eux-mêmes dans la confiance et la compétence ce qui est dans leur intérêt et celui de leur pays, loin des tambourinements annonçant le malheur ou du chant des sirènes !

    A. D.

    Les opinions exprimées dans cette thèse n’engagent que leur auteur

    Etiquettes : Algérie, Hirak, partis politiques,

  • Algérie: appel contre « la criminalisation » du Hirak

    (Belga) Près de 300 personnalités, militants et ONG ont lancé samedi un appel unitaire pour que cesse « la guerre déclarée contre le peuple algérien » par le régime, dans une déclaration diffusée par des sites proches du mouvement de protestation du Hirak.


    Cette déclaration dénonce « l’offensive sécuritaire et judiciaire » du pouvoir qui est « en train de prendre les allures d’une guerre ouverte contre le peuple algérien ». Les signataires réclament la libération des prisonniers politiques, l’arrêt des poursuites judiciaires contre les opposants politiques et les militants du Hirak, ainsi que le rétablissement des « libertés constitutionnelles ». « La torture se banalise à nouveau. Les violences policières se généralisent. Rien ne peut justifier qu’un gouvernement traite avec une telle brutalité les citoyens de son pays », accusent-ils.

    Parmi les soutiens de l’appel, figurent des ONG comme la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) et le Collectif algérien contre la torture et les conditions carcérales (CACTCCI), des partis politiques, des universitaires, des avocats, des journalistes, des acteurs du monde associatif, des intellectuels, de simples citoyens ainsi que des membres de la diaspora. Intitulée « Halte à la guerre déclarée contre le peuple algérien », la pétition –« née dans l’urgence »– interpelle « l’opinion nationale et internationale » sur les conséquences « funestes » que pourrait engendrer « l’escalade de la répression engagée en ce mois d’avril ». Elle met en garde contre « la criminalisation du Hirak » qui « risque de conduire sur une pente vers les crimes d’Etat ».

    A l’approche des élections législatives convoquées en juin prochain, la répression s’accroît en Algérie, selon les organisations de défense des droits humains. Vendredi, la police a dispersé sans ménagement la marche hebdomadaire du Hirak à Alger et procédé à de nombreuses interpellations. Le régime apparaît déterminé à poursuivre sa « feuille de route » électorale sans tenir compte des revendications de la rue — Etat de droit, transition démocratique, justice indépendante — et de la non-participation des principaux partis d’opposition.

    Dans son message du 1er mai, le président Abdelmadjid Tebboune a évoqué « un enjeu vital que relèvera le peuple algérien » dans « un climat de tranquillité et de confiance en l’avenir ». Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), plus de 70 personnes sont actuellement incarcérées, poursuivies pour des faits en lien avec le Hirak et/ou les libertés individuelles. Né en février 2019 du rejet massif d’un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, impotent et reclus, le Hirak réclame un changement radical du « système » politique en place depuis l’indépendance du pays en 1962. (Belga)

    RTL Info, 1 mai 2021

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  • RFI : Algérie: de nouvelles marches du «Hirak» encore marquées par des arrestations

    En Algérie, malgré la répression, plusieurs milliers de manifestants du « Hirak » ont marché vendredi 30 avril dans tout le pays. Ce mouvement de contestation, né en 2019 du rejet d’un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, avait été suspendu pendant un an, en raison de l’épidémie de Covid-19. Les manifestations ont repris fin février.

    Alger, Annaba, Constantine, Mila, Béjaïa, Tizi Ouzou… Dans toutes ces villes, des milliers de manifestants sont descendus dans la rue pour protester contre le pouvoir en place.

    Dans la capitale, la marche a été violemment dispersée par la police en fin d’après-midi, selon différents médias. Des images d’arrestations musclées, à Alger comme dans les autres villes du pays, circulaient également sur les réseaux sociaux. « Halte à la répression » a tweeté Saïd Salhi, le vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme.

    Sur son compte Twitter, Reporter sans frontières a dénoncé « une escalade de violences policières contre les journalistes qui couvrent les marches du vendredi ».

    Plusieurs interpellations ont eu lieu en fin de journée, notamment dans la capitale. La plupart des manifestants arrêtés ont été libérés dans la soirée. Une méthode « d’intimidation » que dénonce la Ligue des droits de l’homme. Selon le Comité national pour la libération des détenus, plus de 70 personnes sont actuellement incarcérées, poursuivies pour des faits en lien avec le Hirak.

    RFI, 01 mai 2021

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