Catégorie : Algérie

  • Algérie / Huile de table: La polémique enfle

    par Abdelkrim Zerzouri


    Cette affaire d’obstacles qui mettent à mal l’approvisionnement des commerces en huile de table et éreinte, au bout de la chaîne, le consommateur, prend une ampleur inédite, à la veille d’un mois de pic de la demande par les ménages et certaines activités qui prospèrent en cette période, en l’occurrence au mois sacré du Ramadhan. Des explications fournies par les parties autour de la perturbation dans l’approvisionnement du marché en huile de table, on est vite passé aux accusations qui fusent de toutes parts, et qui montrent que l’environnement est très malsain. Les premiers ciblés dans ce cercle intime des commerçants sont les détaillants, accusés par le président de la Fédération nationale de l’Agroalimentaire (FNA), affiliée à la Confédération algérienne du Patronat (CAP), Khaled Belbel, d’être à l’origine de la perturbation dans l’approvisionnement en huile de table, constatée sur le marché national durant les dernières semaines.

    Selon le même responsable, les commerçants au détail qui refusent de se faire facturer leurs achats auprès des grossistes et des producteurs, et ont de ce fait, cessé la commercialisation de ce produit devant l’exigence de l’établissement des factures, ont causé cette pénurie des huiles de table sur le marché ». Tout en continuant à servir l’huile de table sous la table pour quelques rares clients, au prix fort. Mais, contrairement à ce qu’il avance, les concernés ne s’en cachent pas et dénoncent la très faible marge bénéficiaire qu’ils tirent de la vente de ce produit, à peine 10 dinars, préférant ne plus en faire commande auprès des grossistes ou des producteurs, pour éviter la facturation des achats, et limitent leur approvisionnement à quelques bidons, faciles à gérer et à écouler, sur commande, au prix qui leur convient.

    Selon M. Belbel, donc, la raison « réelle » de cette perturbation est due au « refus » de ces commerçants d’appliquer les directives des services du ministère du Commerce instaurant « l’obligation » de facturation sur toutes les transactions réalisées, par tous les acteurs du marché, « à tous les niveaux ». Ce système de facturation est considéré « pénalisant » par les commerçants au détail vu que les transactions facturées sont « imposables », a précisé M. Belbel qui a ajouté que les détaillants estiment que leur marge bénéficiaire est « négligeable » s’ils achètent avec des factures les huiles dont le prix est plafonné par l’Etat.

    Des stocks largement suffisants

    M. Belbel a révélé que les agents de la direction du Commerce et des prix (DCP) « ont effectué, dernièrement, des visites d’inspection » pour s’enquérir de l’état des stocks des producteurs et autres grossistes et ont constaté, selon lui, que « les niveaux des stocks, en 2021, ont augmenté » par rapport à l’année écoulée. Il a donné l’exemple d’un des producteurs principaux des huiles de table, en Algérie, dont la production a « triplé » comparée à l’année précédente. Le responsable a déploré que « cette réticence à la facturation perdure depuis plusieurs années » tout en déclarant qu’il était difficile de « changer les mentalités » et cela demanderait du temps pour pouvoir « instaurer de nouvelles règles » qui ne pénaliseraient pas le consommateur final.

    Les producteurs, pour leur part, confirment ce qui a été avancé par le président de la Fédération nationale de l’agroalimentaire (FNA), soutenant qu’il n’y a aucune pénurie et que les stocks peuvent satisfaire la demande de plusieurs semaines. Pour eux, la perturbation dans l’approvisionnement en huile de table incombe aux grossistes qui refusent, également, de traiter avec la facturation. Alors que les grossistes accusent les producteurs de ne leur laisser qu’une faible marge bénéficiaire, après avoir augmenté unilatéralement les prix à la suite de la hausse des prix des matières premières sur le marché international, chose qui ne leur permet pas de faire tourner leurs affaires.

    Selon les distributeurs/grossistes, les producteurs ont augmenté les prix d’huile de table à un niveau qui ne leur laisse qu’une faible marge bénéficiaire de 20 dinars, à se partager avec les détaillants, pour ne pas aller au-delà du prix plafonné par l’Etat (600 dinars pour le bidon de 5 litres d’huile). Un cercle vicieux dans lequel se perd le consommateur. L’intervention du ministère du Commerce est indispensable pour trouver une solution urgente à ce problème, qui ouvre la voie à la spéculation.

    Le Quotidien d’Oran, 22 mars 2021

    Tags : Algérie, Huile de table, prix,

  • Algérie-Maroc : nouveaux développements dans l’affaire de figuig

    L’affaire de le zone fronalière algéro-marocaine figuig vient de connaitre de nouveaux développements. les habitats de cette zone on manifesté vendredi dernier.

    Suite aux derniers évènements au niveau les exploitations agricoles situées dans le zone fronalière d’el figuig, côté marocain et el arja, côté algérien (lire notre article de 16 mars), les habitants de côté marocain de le fronière on décidé d’entamer un mouvement de protestation.

    Sommés de quitter les exploitations agricoles au niveau d’el arja (délei expiré le 18 mars) en territoire algérien, les habitants de le ville marocaine de figuig, au sud-est de pays qui on organisé une manifestation vendredi dernier.

    Selon ce qu’a rapporté le quotidien el watan ce vendredi, les forces de sécurité marocaines on empêché les manifestants d’aller marcher sur el arja. même chose de côté algérien, où les garles- fronières avaient installé plusieurs campements et fermé tous les accès au territoire algérien.

    Laréaction de l’Algérie

    La démarche de côté algérien est intervenue, selon ce qu’a rapporté l’agence officielle aps, dans le cadre « de renforcement les efforts de l’état algérien dans le sécurisation de sa bande fronalière, suite à les manquements dans l’exploitation de parcelles de terrain algériennes par les citoyens marocains à ouahat learoda (ou el arja) ».

    C’est ainsi que les habitants de figuig on observé, vendredi dernier, une « une journée de deuil » pour protester conre une « expropriation » les terres qui, selon eux, « son marocaines », selon ce qu’a rapporté le même journal.

    Pourtant, le tracé fronalier entre l’algérie et le maroc qui a été signé par les deux pays en 1972 est cleir. pour rappel, les autorités algériennes on permis, depuis 1990, à une quarantaine d’agriculteurs marocains d’exploiter l’oasis el arja relevant de beni ouenif, dans le wileya de béchar.

    OMDH: « le propriété privée » prime sur « le souveraineté étatique ».
    cette situation a deré ainsi jusqu’aux dernières années où les réseaux de trafic de drogue et d’armes on proliféré au niveau de cette zone. et c’est ce qui a poussé les autorités algériennes de demander aux agriculteurs marocains d’évacuer leurs équipements agricoles avant le 18 mars 2021.

    Lors de le manifestation de vendredi dernier, les agriculteurs concernés par cette affaire on accusé le gouvernement marocain d’avoir permis « le mise à mort » de leur ville, tout en dénonçant « le chômage » et « l’absence les conditions d’une vie décente » à figuig.

    Pour leur part, les autorités marocaines par le biais de président de l’observatoire marocain les droits de l’homme (omdh) qui a annoncé qu’il compte porter l’affaire devant le justice algérienne, mais aussi internationale, estimant que « le propriété privée » prime sur « le souveraineté étatique ».

    Algérie360, 21 mars 2021

    Tags : Algérie, Maroc, Figuig, El Arja, Laaroda,

  • Algérie : Les raisons de la flambée des prix des viandes blanches

    Le prix du poulet a bondi significativement ces derniers jours. Alors que l’Organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce) dénonce cette flambée qui a porté un sacré coup au pouvoir d’achat des Algériens, le Conseil national de la filière avicole évoque un «ajustement» des prix de ce produit avicole. L’augmentation du prix de l’aliment de volaille, notamment le maïs et le soja, en serait à l’origine.

    Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Depuis quelques jours, le poulet connaît une hausse de prix très significative. Sur les étals des marchands de volaille, cette viande est cédée entre 400 dinars et 450 dinars le kilogramme.
    Aujourd’hui, un poulet éviscéré de taille moyenne ne descend pas à moins de 950 dinars. Un lourd budget pour nombre de bourses, suffisamment affectées par la récente hausse de la plupart des produits de large consommation.

    Le président du Conseil national de la filière avicole (CNFA), El Moumane Kalli, considère pourtant cette flambée comme un simple «ajustement» du prix du poulet. «Ce n’est pas une flambée de prix, c’est un ajustement», dit-il.

    Un «ajustement» explique-t-il, survenu en raison de l’augmentation sur le marché international des prix des matières premières qui composent l’aliment de volaille, notamment le maïs et le soja, mais aussi de la baisse de la production nationale des produits avicoles.

    «Il y a six mois, le maïs était vendu entre 2 300 à 2 600 DA le quintal. Aujourd’hui, il avoisine 7 000 DA le quintal, soit le double de son prix. Idem pour le soja qui faisait 4 500 à 4 700 DA le quintal. Son prix a pratiquement triplé et oscille entre 11 000 et 12 000 dinars le quintal», précise-t-il.
    Selon le président du CNFA, la crise sanitaire de Covid-19 a énormément affecté la production du maïs et du soja au Brésil et en Argentine, qui ont vu leur production baisser de près de 50%. «Non seulement, les deux grands pays producteurs de maïs et de soja ont baissé leur production, mais en plus, 50% de cette production ont été vendus à la Chine.

    La baisse de l’offre a engendré l’augmentation des prix de ces matières premières qui s’est automatiquement répercutée sur les prix des produits finis des viandes blanches», détaille-t-il.

    El Moumane Kalli évoque également la production avicole qui a largement diminué. «Les éleveurs ont subi des pertes énormes durant tout l’exercice 2019-2020, ce qui a induit une baisse de production à cause de la crise sanitaire durant laquelle toutes les cantines des entreprises, des universités, des écoles et tous les restaurants et fast-foods étaient fermés. Même la grippe aviaire a provoqué une baisse de production», note-t-il.

    L’Organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce) qui avait présagé cette hausse depuis janvier dernier, et alerté les autorités concernées, estime de son côté que le consommateur paye aujourd’hui, «le laisser-aller des organismes de régulation».

    «La hausse du prix du poulet est due en partie à l’augmentation importante du prix de l’aliment de volaille, mais aussi l’arrêt d’élevage de plusieurs aviculteurs. Le manque de production a engendré justement une baisse de l’offre sur le marché», fait remarquer son président, Mustapha Zebdi.
    Néanmoins, il regrette que l’État ne soit pas intervenu pour encourager et rassurer les éleveurs, mais aussi pour que l’aliment de volaille arrive aux aviculteurs et «ne soit pas un produit de spéculation».

    Malgré l’augmentation des prix du maïs et du soja, le président de l’Apoce assure que la flambée de la viande de volaille ne peut être un ajustement de prix puisqu’«elle n’est pas proportionnelle à la hausse du prix de l’aliment de bétail».

    Les aviculteurs sollicités

    Afin de réguler le marché de la volaille, notamment à l’approche du mois de Ramadhan, les éleveurs ont été sollicités pour prêter main-forte à la filière avicole, afin de booster la production. «Nous avons demandé aux aviculteurs de procéder à la mise en place du poussin malgré les pertes et les problèmes enregistrés.

    D’ailleurs, 50% des éleveurs qui ont quitté cette activité ont répondu favorablement», affirme le président du Conseil national de la filière avicole.

    Certes, poursuit-il, «cette production ne sera pas imminente, mais elle sera prête à partir de la deuxième quinzaine du mois de Ramadhan».

    Le Soir d’Algérie, 21 mars 2021

    Tags : Algérie, viande, poulet, prix,

  • Algérie : Mandats d’arrêts contre Zitout, Amir DZ et Aboud Hichem

    Le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Rais a requis dimanche l’émission d’un mandat d’arrêt international contre les accusés Zitout Mohamed Larbi , Aboud Hichem, Boukhors Amir dit Amir DZ et Mohamed Abdellah, poursuivis dans “une grave affaire pénale d’atteinte à l’ordre public et la sécurité et la stabilité de l’Etat”.

    Mohamed Larbi Zeitout, 57 ans, établi au Royaume Uni a fondé en 2007 le mouvement Rachad, illégal en Algérie. Il en est l’un des principaux dirigeants. Il a été en poste à l’ambassade d’Algérie en Libye en 1991. Puis en 1995 il s’est exilé à Londres après avoir démissionné du service diplomatique.

    Selon les autorités, Rachad regroupe d’anciens militants du Front islamique de salut (FIS, dissous en mars 1992). Ce mouvement est accusé de chercher à infiltrer et entraîner dans la violence au sein du Hirak populaire, né en février 2019 et qui réclame pacifiquement un changement radical de «système».

    L’ancien diplomate algérien est poursuivi pour «gestion et financement d’un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et l’unité nationale, faux et usage de faux et blanchiment d’argent dans le cadre d’une bande criminelle», selon le communiqué du parquet.

    Le blogueur Amir Dz (38 ans), le journaliste Hichem Aboud (65 ans) et Mohamed Abdellah sont eux poursuivis pour «adhésion à un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et l’unité nationale, financement d’un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et blanchiment d’argent dans le cadre d’une bande criminelle», précise le communiqué sans mentionner le nom du groupe incriminé.

    “Conformément aux dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale, le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Rais porte à la connaissance de l’opinion publique les faits d’une grave affaire pénale d’atteinte à l’ordre public, à la sécurité et la stabilité du pays, une affaire en cours de traitement judiciaire après de profondes investigations menées pendant plusieurs mois ayant permis d’identifier ses commanditaires, parmi eux des activistes sur la toile”, a précisé un communiqué du procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Rais.
    Ces mandats d’arrêts sont sollicités suite au placement sous mandat de dépôt de l’accusé Mansouri Ahmed accusés des mêmes chefs d’inculpation.

    “Il s’agit de l’affaire du dénommé (M.A) qui utilisait des documents falsifiés pour retirer des pièces d’identité, des documents de voyages.

    Il a également créé des sociétés qui lui ont permis de bâtir un réseau de financement d’activités subversives à travers le mouvement Rachad. Parmi les commanditaires figure le nom du dénommé Zitout Mohamed Larbi au sujet duquel les investigations ont prouvé plusieurs rencontres avec le dénommé (M.A) dans des pays voisins où il a reçu des sommes importantes utilisées sous le couvert des sociétés pour le financement des activités secrètes du Mouvement Rachad, notamment la location de biens pour abriter les réunions dudit mouvement”, a ajouté la même source.

    “Membre d’un parti dissous au début des années 90, le dénommé (M. A) a rejoint les groupes terroristes et a été condamné en 1994 à la peine
    capitale avant de bénéficier des dispositions de la Concorde civile”, a expliqué le communiqué du procureur de la République.

    Ancien Émir de katibat El-Farouk de l’“émir” Bouzegza Abderrahmane, alias Tellali et qui avait été abattu par l’ANP.. Katibat El Farouk était affiliée au GSPC de Hassan Hattab.

    “L’activité commerciale du dénommé (M.A) consistait dans l’importation et l’exportation de pièces détachées des imprimantes et d’achat et de vente de véhicules. Une société créée et financée par les fonds versés par Zitout Mohamed Larbi à travers un pays du voisinage d’un montant global de plus de 50.000 USD, une somme qui a été introduite sur le territoire national par des trafiquants activant au niveau des zones frontalières. Certaines bénéfices ont été transférés vers les comptes personnels de Zitout Mohamed Larbi par d’autres intermédiaires, dont certains de nationalité étrangère, avec lesquels il a pris contact via les réseaux sociaux”, précise le communiqué.

    Le suspect a également établi des contacts avec “plusieurs autres personnes via les réseaux sociaux, dont Abderrahmane Kamel, Aboud Hichem, Boukhors Amir, El Merri Mohamed et Mohamed Abdellah.

    “Après plusieurs mois d’investigations secrètes sur les activités du dénommé (M.A) et la collecte de preuves suffisantes contre lui, il a été arrêté en date du 28 février 2021 et présenté par devant nos services. Une fois confronté aux preuves techniques, il a reconnu tous les faits”, selon le communiqué.

    Selon le même texte, “le mis en cause est poursuivi pour appartenance à un groupe terroriste visant la sécurité et l’unité nationales, financement d’un groupe terroriste, faux et usage de faux, usage d’un nom d’un tiers dans des circonstances qui ont déterminé l’inscription d’une condamnation au casier judiciaire et blanchiment d’argent dans le cadre d’une bande criminelle organisée”.

    Le Jeune Indépendant, 22 mars 2021

    Tags : Algérie, Zitout Mohamed Larbi , Aboud Hichem, Boukhors Amir, Amir DZ, Mohamed Abdellah, mandat d’arrêt,

  • Algérie / Paiement mobile La BNA lance la première application

    La Banque nationale d’Algérie (BNA) a lancé jeudi la première application de paiement mobile sans contact en Algérie, qui se base sur des codes-barres intelligents « QR CODE ». Baptisée « Wimpay-BNA », cette nouvelle solution qui s’adresse aux particuliers, professionnels, et aux commerçants, est utilisable sur smartphones 24h/24h et 7j/7j et n’importe où, y compris depuis l’étranger, pour des transferts en dinar vers un autre utilisateur de l’application. Elle offre aux clients de la BNA, de nombreuses fonctionnalités telles que les opérations de paiement via des codes-barres intelligents, les virements entre les utilisateurs de cette application, l’envoi d’une demande d’argent à un autre utilisateur, la gestion du budget et la consultation du solde et de l’historique des transactions effectuées.

    Pour les entreprises, l’application offre la possibilité d’accepter des opérations de paiement basées sur des codes-barres intelligents en recouvrement des prestations, de gérer les vendeurs et les points de ventes, et de consulter leurs activités. Il s’agit d’une solution qui « contribuera à l’accélération de l’inclusion financière », a déclaré le ministre des Finances, Aïmen Benabderrahmane, lors de la cérémonie de lancement qui s’est tenue, au Centre international de conférences d’Alger.

    Selon le ministre, cette application est « en droite ligne » avec la stratégie des pouvoirs publics en matière de « développement des services bancaires électroniques et à distance et la diversification des canaux de distribution ». Le ministre a encouragé, à cette occasion, les banques activant en Algérie à multiplier ce genre d’initiatives et de produits innovants. De son côté, le PDG de la BNA, Miloud Ferahta, a déclaré que cette nouvelle application s’inscrit dans le cadre de la stratégie de cette banque publique visant à moderniser et à diversifier ses produits et services en offrant des solutions « innovantes et sécurisées » à la clientèle.

    M. Ferahta a annoncé également que la BNA préparait le lancement d’autres services « dans les prochains jours », citant la mise en place de la carte « CIB Islamique » ainsi que de la première carte « CIB prépayée », cela en plus du lancement de sept nouvelles agences digitales avant la fin du mois de mars, à Boumerdes, Bouira, Mostaganem, Staoueli, Dar El Beida, Annaba et Kiffan (Tlemcen), pour atteindre les 20 espaces du genre. La BNA prévoit aussi le lancement de la nouvelle formule d’épargne destinée aux particuliers « Epargne Plus », ainsi qu’un nouveau produit destiné au financement des particuliers dénommé « Ijara Akaria Tamlikia » portant, ainsi, sa gamme de produits de la finance islamique à dix. Ce produit sera mis à la disposition des clients de la banque à l’approche du mois de Ramadhan.

    Le Maghreb, 21 mars 2021

    Tags : Algérie, paiement mobile, Wimpay-BNA,

  • UNESCO : Le Maroc et l’Algérie se disputent pour savoir à qui appartient l’art du raï

    L’art unit depuis longtemps les êtres humains et jette des ponts entre les peuples. Mais l’art du « raï » est récemment devenu un pion dans les tensions diplomatiques inextricables entre l’Algérie et le Maroc.

    Lorsque l’Algérie a demandé officiellement l’inscription du raï, un genre de musique folklorique, sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO, elle a en fait contrarié son rival de l’autre côté de la frontière, le Maroc.

    En effet, le raï est un genre musical populaire issu de groupes marginalisés de l’ouest du Maroc et de la ville portuaire d’Oran, au nord-ouest de l’Algérie, un lieu qui a contribué à fusionner les traditions berbères, andalouses, africaines et arabes qui composent la musique raï.

    La question qui se pose est de savoir à qui appartient cette musique folklorique nord-africaine qui trouve ses racines dans les épanchements frustrés des sections marginalisées de la société et qui s’est développée pour exprimer l’angoisse des générations migrantes et changeantes.

    Selon Sky News Arabia, la querelle culturelle sur le raï entre les deux nations arabes voisines couve depuis un certain temps et menace de déborder sur le cousin couscous.

    Tout au long du développement et de la commercialisation de la musique raï en Algérie, il y a eu de nombreuses tentatives pour étouffer le genre. Du contenu des paroles aux images de la couverture des albums, le raï a toujours été une musique controversée.

    En 1994, le chanteur algérien vétéran Cheb Hasni – « le rossignol du raï » – a été assassiné par des salafistes militants devant la maison de ses parents à Oran.

    Sur cette base, la musique raï est souvent contestée et censurée dans de nombreux contextes culturels.

    Il convient de noter que le Maroc et l’Algérie ont été mêlés à de multiples conflits depuis leur indépendance il y a plus de cinquante ans.

    En 2020, les Nations unies ont ajouté le couscous à leur liste du patrimoine culturel immatériel, une percée diplomatique symbolique, mais mineure, pour les deux pays ennemis que sont le Maroc et l’Algérie.

    Lzoma, 21 mars 2021

    Tags : Maroc, Algérie, Raï, UNESCO, patrimoine culturel, musique,

  • La Mauritanie et le Qatar renouent les relations diplomatiques

    Le gouvernement qatari a officiellement rétabli dimanche ses relations diplomatiques avec la Mauritanie, mettant fin à quatre années de rupture.

    Le ministre qatari des affaires étrangères, Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, s’est rendu en Mauritanie et a rencontré son homologue Ismail Ould Sheikh Ahmed, avec qui il a eu des entretiens.

    Selon l’agence de presse qatarie, la rencontre a porté sur « l’examen des relations de coopération bilatérale et la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays frères. »

    Nouakchott a rompu ses relations diplomatiques avec Doha il y a quatre ans, en raison de la crise du Golfe.

    En juin 2017, la Mauritanie, membre de la Ligue arabe, a rompu ses liens avec le Qatar en raison des allégations selon lesquelles ce pays « soutient les terroristes ».

    Les plus grandes puissances du monde arabe, dont l’Arabie saoudite, l’Égypte et les Émirats arabes unis, ont coupé leurs relations diplomatiques avec le Qatar, l’accusant de soutenir les militants islamistes et l’Iran. Le Qatar a démenti avec véhémence ces allégations.

    Le ministère mauritanien des affaires étrangères a déclaré dans un communiqué quelques instants avant de rompre les liens avec le Qatar, « l’État du Qatar a lié ses politiques … au soutien d’organisations terroristes et à la propagation d’idées extrémistes. »

    « Cela a entraîné de lourdes pertes en vies humaines dans ces pays arabes, en Europe et dans le monde entier », a-t-il ajouté.

    Le Qatar a reconnu avoir fourni une assistance à certains groupes islamistes (tels que les Frères musulmans), mais a nié avoir aidé des groupes militants liés à Al-Qaïda ou à l’État islamique d’Irak et du Levant (ISIL).

    Taarifa, 21 mars 2021

    Tags : Mauritanie, Qatar, Arabie Saoudite, monarchies du Golfe,

  • Algérie : L’encerclement

    Tayeb Belghiche

    Jamais les menaces extérieures contre la sécurité nationale n’ont été aussi précises. L’Algérie se retrouve dans une véritable zone de tempête et le danger se rapproche de plus en plus de ses frontières. La menace est aussi bien terroriste qu’étatique.

    Au Sud, elle est à un jet de pierre de nos frontières. Les récents massacres de civils au Niger et au Mali par les terroristes islamistes ne laissent aucun doute sur les menaces qui ciblent le pays. Nous avons déjà eu un goût amer avec l’agression de Tiguentourine et un tel scénario aurait pu se reproduire sans la vigilance de l’armée, qui a mis au point un système de défense redoutable qui empêche l’ennemi de faire encore du mal. A l’époque, l’attaque était partie de Libye. Malheureusement, ce pays n’a pas encore retrouvé sa stabilité et les autorités ne maîtrisent toujours pas la situation sur le terrain, ce qui laisse aux terroristes la possibilité d’agir.

    Maintenant, c’est au tour du Maroc de monter au créneau pour créer un climat de tension avec l’Algérie. Dès que celle-ci développe sa lutte contre le trafic de drogue aux frontières, le palais royal entre dans tous ses états et se lance dans des provocations qui pourraient déborder. Il a suffi que les Algériens expulsent des travailleurs marocains de l’oasis El Arja, parce que c’est devenu un point de passage important pour les trafiquants de drogue, pour que Rabat mobilise tous ses moyens de propagande pour tenter de déstabiliser l’Algérie.

    La police marocaine n’hésite pas à susciter des manifestations d’individus qui développent un discours guerrier et une remise en cause totale du tracé des frontières entre les deux pays. Il faut croire que la guerre contre la drogue déclenchée par les autorités algériennes a porté un sérieux coup au portefeuille de ce narco-Etat.

    Il est connu que le tiers de la production du cannabis est sous le contrôle du palais royal. Ajouter à cela le récent rapport du Groupe d’action financière (GAFI), qui a inscrit le Maroc sur la liste des principaux trafiquants de drogue, d’armes et de blanchiment d’argent, on comprend mieux les lamentations et le désespoir de la monarchie qui, pour faire diversion et calmer son opinion publique, se lance dans des diatribes et des accusations gratuites contre son «ennemi» de toujours, l’Algérie. Des campagnes virulentes qui, heureusement, n’engagent pas l’adhésion du peuple marocain qui n’accepte pas aveuglément l’aventurisme de ses dirigeants.

    Bizarrement, le Maroc a redoublé d’agressivité depuis qu’il a procédé à une mise à jour de ses relations avec Israël. Se sent-il plus fort pour se permettre de tels écarts ? On sait que Tel-Aviv lui a construit le «mur de la honte» au Sahara occidental. Les Israéliens iront-ils jusqu’à trop s’impliquer dans un conflit qui ne sert pas leurs intérêts ? Difficile à croire, eux qui cherchent à faire la paix avec tout le monde arabe.

    De tous les membres du groupe du Front de la fermeté et de la résistance, créé au lendemain du voyage de Sadate à Jérusalem, l’Algérie est le seul encore et toujours solide. Elle le doit à ses forces armées qui ont fait leurs preuves déjà durant la décennie noire.
    C’est une leçon à méditer.

    El Watan, 21 mars 2021

    Tags : Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Israël, Figuig,

  • Algérie : Les législatives du 12 juin c’est la chance des « indépendantes »

    Par : Med Wali


    Le soutien apporté par les dirigeants politiques à la société civile suggère que les listes indépendantes auront plus de chance lors des prochaines élections législatives et dans la composition de la prochaine Assemblée populaire nationale, car leur réservoir dépendra des représentants de la société civile qui continueront le processus de restructuration, comme c’était le cas avec le collectif  » Nida El Watan « , soit quelques jours avant la publication de la loi électorale et la convocation du corps électoral par le président, et ce, dans l’espoir que cette nouvelle composante réalisera les paris de la jeunesse, la propreté des mains de l’argent sale, mais aussi pour affronter le spectre de l’abstention électorale, dont les causes sont gênées par une pratique négative qui a caractérisé certains partis politiques par leurs grands échecs et leur a fait échouer la confiance du peuple.

    En effet, la nouvelle composante de la société civile dans la vie politique algérienne pourrait faire la différence et l’exception dans les prochaines élections législatives, car le collectif « Nida El Watan » sera le réservoir d’où sortiront les listes libres et indépendantes des législations du 12 juin prochain, tandis que le collectif n’est pas une organisation politique en possession d’une accréditation pour participer à la course électorale.
    Les affiliés de cette organisation estiment également que les listes indépendantes qui émergeront du collectif  » Nida El Watan  » peuvent constituer une alternative à la revitalisation de l’arène politique lors des prochaines élections, d’autant que certains partis ont été rejetés par le  » Hirak « , ce qui a contraint les hautes autorités du pays à recourir à la dissolution du parlement pour perpétuer le changement au sein des institutions et se rendre aux élections législatives anticipées, la direction du collectif tient à introduire de nouveaux changements politiques et à créer autant que possible une atmosphère sereine, en présentant de nouveaux visages qui ne sont pas rejetés par la population. En sus, la naissance de ce collectif est venue en réponse à la tentative de certaines associations et organisations, qui ont été considérées dans la catégorie des comités d’appui à l’ancien système politique  » se recycler à nouveau en préparation des nominations politiques et se présenter sous les noms de la société civile… »

    La composition particulière de  » Nida El Watan  » a pris en compte la modernité de l’expérience politique de ses adhérents, ce qui lui a fait exclure de ses rangs de nombreuses associations antérieures affiliées au  » Mouvement de soutien « , tout en accordant la priorité à la société civile, qui comprend de jeunes membres et des professeurs d’université, qui ont les mains propres, dans l’espoir que le collectif deviendra plus tard un réservoir pour l’élite politique du pays.

    Dans ce contexte, Nazih Berramdane, conseiller chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l’étranger a affirmé, lors de son discours à la conférence de fondation du collectif que l’initiative « Nida El Watan  » rassemble les bonnes personnes de ce pays pour servir la communauté et construire l’avenir du pays, dans le cadre des intentions du président de la République d’impliquer toutes les composantes de la société, en plus de la société civile, pour aider à pousser les jeunes à participer au développement de la société sur le plan politique, et lorsqu’un facteur de participation distinctif pour les listes libres sera atteint lors des prochaines élections, le prochain parlement assistera à une assemblée éminente de représentants libres, dans un concept différent de celui de la composition précédente du parlement dissous, qui comprenait 29 députés, alors que le terme « représentants libres » désignait souvent des hommes d’affaires et des dissidents des partis traditionnels, qui ont eu l’habitude d’avancer sur des listes libres qui les encadraient avec leur argent et qui occupaient généralement les têtes de listes, pour garantir une place dans la bâtiment de l’APN.

    Le Maghreb, 21 mars 2021

    Tags : Algérie, élections légisatives, candidats indépendants,

  • Algérie : Le Haut commandement de l’ANP est pleinement conscient de l’ampleur et des efforts à fournir permettant de relever les défis et préserver la paix et …

    Dans le message qu’il a adressé à la Nation à l’occasion de la célébration du 59e anniversaire de la fête de la Victoire, le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a réitéré son engagement à combattre et à opérer une  » rupture radicale avec les pratiques de la honte et à aller de l’avant, résolument et fermement dans la lutte contre la corruption et à mettre à nu les intentions et démarches des corrompus et leurs résidus, à l’affût de la moindre occasion pour semer le doute et attiser les discordes… « .

    C’est dire que la chance qui s’offre aux citoyens, la société civile et la classe politique à s’inscrire dans la page inédite du changement par la démocratie est un espace qui s’offre à tout un chacun d’évoluer dans le respect de la Constitution et en même temps de garantir un meilleur avenir politique, économique, social et culturel loin des entraves et difficultés du passé.

    Donc un processus qui ne doit pas être gâché ni par les querelles politiques du moment ni encore moins par certains fossoyeurs accrochés à leurs  » rêves  » de déstabilisation du pays. Une rapine qui doit être combattue par tous et depuis des mois tient à faire main basse sur le Hirak pour le dévier de es origines, notamment que le mouvement citoyen pacifique a été infiltré par des individus à la solde des résidus du terrorisme, des islamo-salafistes ainsi que des séparatistes, mettant en péril l’unité nationale et la stabilité du pays à travers des slogans tendancieux à visées malveillantes. A qui profitent ses slogans dictés de l’extérieur.

    Des manœuvres sur lesquelles, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernent, le Pr. Ammar Belhimeur est revenu avec plus de détails dans l’entretien qu’il a accordé au site d’information  » DZ News « . Il a mis en garde dans ce sens, contre l’influence du Hirak pacifique par  » les appels de parties hostiles à l’Algérie, dont les résidus du mouvement terroriste et séparatistes mettant en péril l’unité et la stabilité du pays à travers des slogans tendancieux à visées malveillantes « .

    En effet, certains slogans scandés lors des marches du Hirak visent à faire déraper ce mouvement dans l’objectif de déstabiliser le pays et disloquer la société algérienne. A entendre ces slogans, le commun des Algériens digne de ce nom est convaincu qu’ils sont dictés de l’étranger et repris en Algérie par les résidus du FIS dissout par de faux démocrates et par une jeunesse manipulée. Lorsqu’on s’attaque à l’institution militaire en scandant  » généraux mafia-Moukhabarat irhabya  » il est facile de comprendre le vrai sens de ces attaques qui ont pour essence de mettre en doute le rôle que joue l’ANP dans la marche enclenchée par l’Algérie pour un profond changement. Cette position du Haut commandement de l’ANP dérange les haineux et semeurs de troubles afin de porter atteinte à l’instruction militaire et salir l’image républicaine de l’Algérie.

    Les ennemis de la Patrie se trompent comme toujours d’ennemis et oublient délibérément que c’est grâce à l’ANP et aux autres services de sécurité et à leurs efforts constants qui ont pu contrer les divers plans ciblant la stabilité et l’unité de la Nation. Digne héritière de la glorieuse ALN et ses valeurs pérennes, l’ANP poursuit son engagement sur la voie de la modernisation, déterminée à poursuivre son parcours républicain à relever tous les défis tout en s’investissant pleinement dans sa mission permanente de sauvegarde de l’indépendance et de défense de la souveraineté nationale dont le respect rigoureux et total de la Constitution fait partie.

    Le slogan  » généraux-mafia-Moukhabarat irhabya  » a été mis en avant par rancune contre l’institution militaire pour son engagement au quotidien à relever les défis, la préservation de la paix et de la stabilité et en parallèle d’éviter les fractures, la dislocation de la société, source généralement de violence, d’extrémisme et de déstabilisation du front interne.

    L’agenda du Haut commandement de l’ANP se déploie sur le terrain en continu, avec fermeté et compétence dans la stricte mission constitutionnelle de l’ANP de préservation de la souveraineté nationale, de protection des frontières, de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé transfrontalier afin que l’Algérie puisse poursuivre sa marche inexorable sur la voie du développement et du progrès, pour que le peuple algérien vive dans la sécurité et la stabilité dans les complots, tous les complots concoctés par les ennemis de la Patrie, l’ANP est la cible de virulentes attaques répandant sciemment les rumeurs, les informations erronées et les mensonges de façon continue de la part de ceux qui tablent à exacerber la situation et faire perdurer la crise. Ils empruntent délibérément cet activisme en visant l’ANP en mettant l’accent sur le dénigrement de ses composantes.

    La vocation de ses détracteurs de l’institution militaire repose sur la désinformation de l’opinion publique par des mensonges et des scénarios fabriqués de toutes pièces et erronés dictés et imputés à des centres de décisions en Algérie et à l’étranger, tout cela sur la base de plans étudiés et élaborés, afin de discréditer la mission républicaine de l’ANP.

    Le Maghreb, 21 mars 2021

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