Catégorie : Algérie

  • Algérie. L’Anglais au primaire: les DE recrutent des profs

    Algérie, anglais, enseignement primaire,

    Le ministère de l’Education nationale a ordonné les directions de l’éducation (DE) de procéder a la réception des dossiers des licenciés en anglais et en traduction pour enseigner la langue de Shakespeare dans le cycle primaire.

    “Dans le cadre de l’introduction de l’anglais dans le cycle primaire, la direction d’éducation de Béjaïa tient a informer les titulaires des licences en langue anglaise ou interprétariat ( de et vers l’anglais ), qu’ils peuvent se rapprocher du bureau 217 pour déposer leurs dossiers a compter du 3 août 2022”, peut-on lire dans un communiqué de la DE de Béjaïa.

    Le dossier est constitué de pièces suivantes:

    1- Une demande manuscrite

    2- Une copie du diplôme de licence dans ces spécialités:

    a- Langue anglaise

    b- Traduction (de et vers l’anglais)

    3- Situation vis-a-vis du service national

    4- Une photocopie de la carte nationale d’identité (CNI).

    BY AMINA ARSOULI
    Rencontre, 02/08/2022

    #Algérie #Anglais #Enseignement_primaire

  • Algérie: Ghar Djbilet produira 50 millions tonnes de minerai

    Algérie, Gara Djebilet, minerai,

    Le projet d’exploitation des mines de fer de Ghar Djebilet a été officiellement lancé hier. Il acte ainsi le début de la concrétisation effective du plan national de développement minier.

    Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a procédé hier à Tindouf au lancement officiel du projet d’exploitation des mines de fer de Ghar Djebilet. C’est le projet le plus important du plan national de développement minier. Il s’agit non seulement de relancer le projet d’exploitation de l’un des plus grands gisements miniers au monde, mais aussi de valoriser le minerai pour la production de produits semi-finis afin de satisfaire la demande locale, avant d’aller vers l’export. Il s’agit de parvenir à l’exploitation de 50 millions de tonnes de minerai de fer à l’horizon 2026 a tenu à rappeler sur place le premier responsable du secteur. Ce dernier a d’ailleurs tenu à souligner que le développement du projet jusqu’à son lancement est passé par plusieurs étapes et a nécessité « plusieurs années de travaux et d’études que nous avons menés dans les plus grands laboratoires internationaux, qui ont permis d’identifier des produits commercialisables au niveau national et international ».

    Mohamed Arkab a précisé que ce projet structurant passera par plusieurs phases s’étendant de 2022 à 2040. La première phase de 2022 à 2025 permettra l’extraction de 2 à 3 millions de tonnes de minerai de fer qui seront ensuite transportées par voie terrestre -en attendant l’achèvement du chemin de fer reliant Ghar Djebilet à Béchar- vers le Nord afin de transformer et valoriser le minerai par des opérateurs nationaux. A partir de 2026, le département de l’Énergie et des Mines qui table sur l’achèvement de la ligne de chemin de fer à cette date, prévoit l’exploitation de la mine à pleine capacité pour une production prévisionnelle de 40 à 50 millions de tonnes par an.

    Le ministre du secteur a également souligné que la concrétisation de ce projet entre dans le cadre du plan d’action du Gouvernement et en application des décisions du Conseil des ministres. Il a également rappelé que ce projet s’inscrit dans le programme de développement minier qui vise l’objectif « d’exploiter au mieux ces richesses minières au niveau de toutes les régions du pays ».

    Mohamed Arkab a également rappelé les grandes lignes des réformes entreprises par son secteur pour relancer l’activité minière, notamment à travers la révision du cadre législatif régissant le secteur afin d’améliorer l’attractivité du secteur minier national pour les investisseurs, mais aussi les efforts consentis pour fournir aux investisseurs des informations et des données de base de qualité, la mise à jour de la cartographie géologique et de l’inventaire minéral, en intensifiant les programmes de recherche minière afin de découvrir de nouvelles ressources minérales, en augmentant la productivité et en diversifiant les produits. Le ministre a également mis en avant les grands projets de développement minier et qui sont en voie de concrétisation.

    Ainsi en plus du développement de la mine de Ghar Djebilet qui renferme un potentiel de 3 milliards de tonnes de minerai de fer, Mohamed Arkab a évoqué le plan de développement et de valorisation des mines de fer de Ouanza et de Boukhadra dans la wilaya de Tébessa, et qui permettra de produire, dans le cadre d’un partenariat, rappelons-le, entre la Société des mines de fer de l’Est et la société turque Ozmert, pas moins de 6 millions de tonnes de minerai de fer par an et répondre ainsi à la demande nationale.

    Le ministre a également évoqué le projet de développement industriel intégré des mines de Phosphate de la wilaya de Tébessa, dans le cadre d’un partenariat algéro-chinois, ainsi que le projet d’exploitation des mines de zinc et de plomb de la wilaya de Béjaïa et dans lequel Sonatrach détient désormais la majorité des parts grâce au rachat d’une partie des actifs de l’Australien Terramin.

    Samira Ghrib

    La Sentinelle, 31/07/2022

    #Algérie #Gara_Djebilet #Minerai

  • Vols Alger_Paris : Programme presque complet chez Air Algérie

    Algérie, Air Algérie, vols, Alger-Paris, réservation,

    La saison estivale 2022 a enregistré une forte demande sur les billets à destination de l’Algérie. En effet, et malgré les multiples offres lancées par les différentes compagnies aériennes, celles-ci n’arrivent toujours pas à répondre à ce besoin massif. Que ce soit par rapport à l’indisponibilité des billets ou les prix exorbitants pratiqués par les transporteurs aériens, les voyageurs algériens ne cessent d’exprimer leur mécontentement et de dénoncer ces tarifs jugés hors portées de l’enveloppe budgétaire de ceux-ci.

    De son côté, Air Algérie a tenté de calmer la pression émanant de sa clientèle. En effet, au début du précédent mois de juillet, la compagnie aérienne nationale a lancé un ensemble de promotions portant sur ces vols internationaux programmés jusqu’au mois de mars 2023. Une offre intéressante mais qui reste insuffisante du point de vue du voyageur algérien.

    Afin de déterminer le niveau des prix affichés par Air Algérie, nous avons procédé à une simulation des tarifs sur son site de réservation. Pour s’y faire, nous avons choisi la ligne Alger–Paris, la plus fréquentée par les passagers algériens. Pour l’actuel mois d’août, Air Algérie affiche deux offres sur son site officiel. Notamment, « l’Economique flex » et « l’Economique Plus ». Conformément à ses deux dernières, les tarifs d’Air Algérie sont à hauteur de 200 euros le billet au départ d’Alger vers l’aéroport de Paris. Cela s’applique, notamment, pour les vols programmés pour le début du mois d’août 2022. Cependant, à partir du 5 août prochain, le programme d’Air Algérie pour la ligne Alger–Paris affiche complet. En effet, si vous tentez un réservation à partir de cette date, vous serez surpris du message de la compagnie qui s’affiche sur votre écran. Notamment, celui indiquant l’indisponibilité des billets pour cette destination. Qu’en est-il des compagnies aériennes étrangères ? Du côté d’Air France, la situation n’est pas loin de celle d’Air Algérie pour ce mois d’août 2022. En effet, la majorité des vols de la compagnie depuis Paris vers Alger affichent un nombre restreint de sièges disponibles. Justifié certainement par la forte demande enregistrée sur ce créneau.

    Mais ce n’est pas tout, le transporteur aérien français affiche des prix excessifs pour ce début du mois d’août. Un aller simple depuis la capitale parisienne vers l’aéroport Houari Boumediene est commercialisé à hauteur de 490 euros. Tel est le cas du vol programmé pour le 2 août 2022, qui est vendu au prix de 481 euros, soit la somme de 71.655 dinars algériens. Ce même niveau des prix est également maintenu chez Transavia. Connue comme étant une compagnie low cost. Cette dernière commercialise ses billets au prix de 530 euros, pour les mêmes destinations. Ce tarif correspond au vol programmé pour demain le 2 août 2022. Par ailleurs, chez Vueling, le niveau des prix dépasse toutes les autres compagnies aériennes. En effet, un aller simple prévu pour le 6 août prochain est commercialisé au prix de 630 euros le billet.

    Le Midi libre, 02/08/2022

    #Algérie #Air_Algérie #Vols #Alger_Paris

  • Contribution: L’Algérie, de la dégringolada à la remontada

    Algérie, Abdelmadjid Tebboune, BRICS, diplomatie,

    Par Tarek Benaldjia

    Lors de son entrevue périodique avec la presse nationale, diffusée dimanche soir, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a fait part de sa volonté de renforcer davantage l’Etat en vue de préserver la sécurité et inculquer les valeurs de la démocratie, affirmant que le combat qu’il mène vise à préserver la dignité des Algériens.

    A la lecture politique de cette interview dont nous vous présentons ici un extrait, parmi les plus significatifs : La position de l’Algérie est arrivée à la fin du concept selon lequel le pays bloqué d’un point de vue institutionnel est définitivement révolue. Un nouveau système économique et social, caractérisé par une mobilité élevée, s’est mis en place tant à l’échelle nationale qu’internationale.

    Grâce à ces lectures, les algériens pourrons déterminer exactement la politique de leur pays et pouvons ainsi voir si un avenir meilleur qui les lie avec leur président Abdelmadjid Tebboune tienne toujours compte à ses promesses. En effet, cette évolution est la nouvelle la plus puissante manifestation de l’Algérie nouvelle, dont le monde est témoin depuis le retour de l’Algérie dans le concert des nations ces deux dernières années.

    Ces positions, émanant de l’Algérie en cette période, la placent face à de nouveaux défis qu’elle peine parfois à relever, Cela dénote que nous sommes conscients du fait que la concurrence mondiale et les tendances actuelles ajustent l’Algérie face à de grands défis pour son avenir.

    Les pays et les nations qui possèdent les connaissances et l’expérience nécessaires pour répondre aux besoins de leurs populations et détenir une mentalité lucide et clairvoyante, dont l’esprit politique se forme en conséquence, font tous des déclarations communes d’intention et se posent les mêmes questions. comme celles d’Algérie d’aujourd’hui. Cet esprit va s’accélérer avec une vitesse extraordinaire dans les années à venir. Cet événement se poursuivra avec de surprenantes surprises. Le « Retour de l’Algérie» sera l’une des plus grandes innovations du 21e siècle.

    Le résumé des résultats du passé et tous les codes du futur résident dans cette évaluation, et dans la force et le courage de l’articuler. Si l’esprit de l’histoire et de la construction de l’Algérie nouvelle est capable de faire cette percée puissante dans le premier quart du 21e siècle, cela signifie la réalisation de grands objectifs stratégiques et à réinvestir les sommes dégagées. Alors que l’équilibre du pouvoir national se modifie et se réforme. Nos adversaires se crispent et se flétrissent devant l’Algérie en perpétuel mouvement ascendant.

    Le peuple algérien a vu son combat acharné contre l’injustice et l’impérialisme, se concrétise et se réserve le droit à rouvrir les portes d’entrées du BRICS, ainsi qu’aux d’autres groupes et pays émergents. En conséquence, l’Algérie ouvre la voie à l’essor économique du pays, des saines pratiques de gouvernance, de la création de capacités de la surveillance et poursuivons sur la voie du succès. Nous sommes persuadés que ce n’est qu’une question de temps avant que l’amélioration du contexte économique n’ouvre la voie à un essor global de l’industrie maritime de l’aviation, de la mécanique… Etant donné que nous sommes avantageusement positionnés pour approvisionner ces marchés lorsque la reprise s’accélérera.

    Le pouvoir politique que possède l’Algérie de l’ère de Tebboune , on l’observe actuellement débarquer avec détermination vers d’autres régions, d’autres pays émergents agissant avec intelligence, enthousiasme et dynamisme, la description est juste et valable dans le cadre de cette poursuite. L’Algérie connaît actuellement une nouvelle révolution d’indépendance, similaire à sa glorieuse révolution historique, dont les résultats détermineront l’avenir du pays, et à son tour détermineront l’avenir de l’influence de l’Algérie dans le concert des nations.
    Nous n’avons qu’une seule dette envers nos ennemis : « l’Algérie avant tout »

    #Algérie #Abdelmadjid_Tebboune #BRICS

  • Tebboune: Kaïs Saïed représente la légitimité en Tunisie

    Algérie, Tunisie, Kaïs Saïed, Abdelmadjid Tebboune,

    ALGER – Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé que le président tunisien élu, Kaïs Saïed représentait la légitimité en Tunisie, soutenant que l’Algérie traitait avec la légitimité et continuera à soutenir la Tunisie, pays voisin.

    Lors de sa rencontre périodique avec la presse nationale, diffusée dimanche sur les chaînes de radio et de télévision nationales, le président de la République a précisé que « l’Algérie se tient du côté de la légitimité, et Kaïs Saïed étant élu légitimement par le peuple, il convient donc de traiter avec le président en plus de la nature de la relation d’amitié qui nous lie en tant que personnes ».

    Le Président Tebboune a expliqué que la rencontre de Kaïs Saïed en Algérie, dans le cadre des festivités célébrant le 60e anniversaire de l’indépendance, avec le Secrétaire général (SG) de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, « a été une opportunité pour les deux parties de se rencontrer », niant cependant la participation de l’Algérie à une quelconque médiation entre les deux parties « qui ne sont pas en désaccord ».

    Et d’ajouter : « la Tunisie est un pays frère qui a connu une révolution bénie, et nous n’avons jamais rien vu de négatif de sa part ».

    « Les circonstances par lesquelles est passée la Tunisie ont déjà été vécues en Algérie », a rappelé le Président de la République, assurant qu’il est donc de « notre devoir historique d’être aux côtés de ce pays frère ».

    Etant donné que l’Algérie connaît « des conditions économiques aisées, pourquoi ne pas soutenir la Tunisie, pays frère », s’est-il exclamé, indiquant que « nous avons apporté notre soutien à ce pays voisin pendant la pandémie du coronavirus » et que les échanges économiques entre les deux parties se poursuivent, « sans pour autant s’ingérer dans les affaires internes de ce pays ».

    APS

    #Algérie #Tunisie #Kais_Saied

  • Algérie: Déclaration de Tebboune devant la presse nationale

    Algérie, Abdelmadjid Tebboune, Afrique, ANP, BRICS,

    L’Algérie s’interdit toute ingérence dans les affaires des autres nations, prône le dialogue, les voies pacifiques et diplomatiques pour le règlement des conflits. Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que le sommet arabe prévu le mois de novembre prochain à Alger, sera une réussite.
    «Bien sûr ça sera une réussite. L’Algérie n’a aucune arrière-pensée derrière l’organisation de ce sommet. Notre seul objectif est de rassembler nos frères», a souligné M. Tebboune lors de son entrevue périodique avec le représentant des médias nationaux, diffusée hier, sur les chaînes de la Télévision et de la Radio nationales.

    Le chef de l’Etat a indiqué que ces dernières années, il y a eu de grands affrontements et des conflits entre les pays arabes sur certaines questions, précisant que ces conflits sont connus de tous. Cependant, il a relevé l’importance de réunir la famille arabe en Algérie.
    « Le plus important pour nous est de réunir nos frères arabes car l’Algérie est le pays indiqué pour jouer le rôle de médiateur et de rassembleur de la Nation arabe du fait de son expérience à résoudre les différends», a souligné M. Tebboune, précisant que la Syrie, qui est un pays frère, reste légalement et historiquement le pays fondateur du Sommet arabe.

    Du point de vue de la légitimité, confiera le président de la République, la présence de la Syrie au sommet arabe d’Alger est naturelle, ajoutant que sur le plan politique et conjoncturel, les frères syriens ne veulent pas être la cause qui divisera les rangs plus qu’ils ne le sont actuellement.
    «La Syrie a le temps de réfléchir et nous avons le temps pour y réfléchir. Nous sommes en contact permanent avec les pays arabes et nous sommes en train d’œuvrer avec fermeté et une croyance en l’unité de la nation arabe», a-t-il relevé.

    «L’avenir de l’Algérie est en Afrique»

    Sur la thématique de l’énergie, Abdelmadjid Tebboune a assuré que plusieurs projets intégrés ont été lancés et auront une portée continentale car l’avenir de l’Algérie est en Afrique. «Le gazoduc transsaharien qui traversera le Nigeria, le Niger et l’Algérie c’est du panafricanisme. De même que la liaison ferroviaire avec le reste du continent.»

    Le chef de l’Etat a, d’autre part, déclaré que le retour de l’Algérie sur la scène régionale a été fortement salué par nos pairs. «Nous sommes ent rain de renforcer notre coopération avec le reste du continent notamment en ce qui concerne les liaisons aériennes et maritimes. Il n’est pas normal que l’on aie dû attendre 60 ans pour ouvrir une ligne maritime avec Dakar et que nous n’ayons pas de ligne aérienne directe avec le Nigeria et l’Afrique du Sud.»

    «Les JM d’Oran sont un grand succès»

    Abordant le chapitre des jeux Méditerranéens Oran-2022, le président de la République n’a pas manqué de relever le succès qu’a connu cette 19e édition.
    « Nous avions de l’espoir que l’organisation de ces jeux en Algérie soit un véritable succès et nous avons œuvré pour sa réussite. Il y avait des indicateurs qui le démontraient, mais pas d’une telle ampleur.» Le Président Tebboune n’a pas omis de saluer la précieuse contribution de la société civile et du mouvement associatif qui sont venus des 58 wilayas du pays pour encourager les athlètes algériens.
    Le président de la République a indiqué que le peuple avait quelques appréhensions, soulignant le travail qui se fait avec la société civile et le mouvement associatif et qui se sont impliqués pour faire des jeux Méditerranéens une grande fête et une grande réussite grâce aussi à la contribution des volontaires poussés pour l’amour de leur pays.

    Evoquant le défilé militaire organisé par l’Armée nationale populaire (ANP) à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, M. Tebboune a indiqué que ce sont des traditions des pays qui se sont libérés du colonialisme par les armes et qui se sont sacrifiés pour recouvrer leur indépendance et leur souveraineté.
    «Le retour aux origines est une vertu. Nous avons organisé ce défilé qui s’est arrêté durant une trentaine d’années», a-t-il dit, ajoutant que toutes les grandes nations organisent leurs propres défilés et l’Algérie est un grand pays africain qui a son poids en Méditerranée et les événements le confirment.
    Le chef de l’Etat a précisé que «l’Algérie a le droit d’organiser un défilé militaire pour montrer la cohésion qui existe entre le peuple algérien et l’ANP qui est une Armée-Nation.

    «Le gouvernement doit être à la hauteur des aspirations du peuple»

    Le Président Tebboune n’a pas écarté l’éventualité d’un remaniement ministériel. Une pratique de gouvernance, explique-il, tout à fait « naturelle» et qui «interviendra en moment opportun». Invité à expliciter le projet de main tendue (initiative de rassemblement national), le Président Tebboune a précisé qu’elle englobe les «égarés» parmi les Algériens, mais qui sont passibles de «revenir au sein de la communauté nationale». Cependant, y sont d’ores et déjà exclus, ceux qui appellent à «l’ingérence étrangère» , les éléments qui forment la « cinquième colonne». «Pour ceux- là, c’est peine perdue», a-t-il tranché. L’Algérie trace son sillon et «avance à pas sûrs sur le chemin du développement, et personne ne peut freiner sa marche». Dans ce sillage, le Président Tebboune a qualifié de «mensonge du siècle», les allégations faisant état de l’existence, en Algérie, de «détenus d’opinion». «L’insulte et la diffamation ne sont pas une opinion, c’est une violation de la loi. La liberté d’expression est conditionnée par le respect de l’autre», a-t-il précisé. Le Président en veut pour preuve, la publication en Algérie de plus de 180 journaux quotidiens, de chaînes télé privées et une noria de sites d’information. «Combien de pays dans notre région pourrait se targuer d’en avoir autant ? Notre presse est totalement libre», plaide le chef de l’État. Le Président Tebboune est partisan d’un État sourcilleux sur l’exercice plein de ses pouvoirs régaliens. «Il n’y a pas de démocratie ssans un État fort», rappelle-t-il. Sur la question en rapport à l’autosuffisance en produits agricoles, le Président a exhorté pour le changement des mentalités : «Certes, aucun pays au monde n’est complètement autosuffisants, mais on peut l’être pour certains produits, comme les blés dur et tendre.»

    «Restructuration du secteur agricole»

    L’agriculture est un secteur productif et doit être pris ainsi, considère-t-il. Point de social. Il estime, à ce propos, que les aides et soutien de l’État aux filières agricoles n’ont pas eu l’effet et le rendements escomptés. «Nous avons, donc, décidé de restructurer le secteur agricole et nous avons fixé un cap d’ améliorer de plus de 50% les rendements pour l’année prochaine», a-t-il estimé. Concernant la lutte contre la bureaucratie, le Président Tebboune a affirmé que des personnages malveillants, disséminés dans l’appareil de l’État, font tout pour saper l’autorité, faire échec aux initiatives et projets publics, et porter atteinte à l’image de marque de l’Algérie nouvelle. «Mais nous sommes là pour les neutraliser», rassure-t-il. «Nous avons pu voir des avions et des navires du pavillon national faire les trajets quasiment vides, et cela est fait délibérément pour frustrer les Algériens et pour dire voilà à quoi ressemble l’Algérie nouvelle. Une chose est sûre, je ne ménagerai personne qui porterait atteinte à la dignité de notre peuple», a-t-il averti. «Respectez la dignité des Algériens !» enjoint-il. Au sujet de la gouvernance économique, le Président s’est dit partisan de «l’État régulateur». Un État qui ne s’immisce pas dans les affaires entre individus et opérateurs et accorde toutes latitude et liberté à l’investissement privé créateur de richesse. Le chef de l’État annonce une prochaine appréciation de la monnaie nationale et des augmentations salariales progressives, ainsi que pour l’allocation chômage. Cette perspective «est à l’étude au niveau du gouvernement», précise-t-il, tout en intégrant le risque réel d’inflation, ajoute le Président. Il a, enfin, salué le «top management patriotique» de Sonatrach à travers ses employés, qui, par leurs «ardeurs à la tâche et leur esprits nationaliste, ont permis à l’Algérie de recouvrer tout son potentiel». «D’importantes découvertes seront, assure-t-il, prochainement annoncées.» Enfin, pour la généralisation de la langue anglaise, il a déclaré qu’elle sera effective, l’année prochaine, au niveau du palier primaire. Dans un premier temps. «Bien que le français, comme on dit, soit un butin de guerre, l’anglais, c’est la langue internationale, la langue de l’économie, de la mondialisation et des sciences.», a-t-il affirmé.
    Synthèse de Kamelia Hadjib et Sami Kaïdi

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    « BRICS : l’Algérie satisfaite en grande partie aux conditions d’adhésion»

    Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l’Algérie satisfaisait, en grande partie, aux conditions d’adhésion aux BRICS. «L’adhésion au Groupe BRICS est tributaire de conditions économiques auxquelles l’Algérie satisfait en grande partie», a souligné le Président Tebboune. À une question de savoir si l’Algérie ambitionnait d’adhérer à ce groupe, le président de la République a rassuré que «cela est envisageable, mais n’anticipons pas. Ce qui est sûr, c’est qu’il y aura de bonnes nouvelles», ajoutant que «l’Algérie s’intéresse aux BRICS, en ce qu’ils constituent une puissance économique et politique». «L’adhésion à ce groupe mettrait l’Algérie, pays pionnier du non-alignement, à l’abri des tiraillements entre les deux pôles», a-t-il ajouté.
    Le Groupe BRICS comprend les pays aux taux de croissance les plus exceptionnels. Il s’agit du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud.

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    « L’ANP, une armée pacifique »

    Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l’Armée nationale populaire (ANP) est une «armée pacifique qui poursuit sa mission de protection de la patrie, en fidélité au message des chouhada». L’ANP est une «armée-nation et la nation est protégée par son armée», a déclaré le Président Tebboune. Et de poursuivre : «Notre armée est pacifique, n’a jamais dérogé aux us internationaux et poursuit sa mission de protection de la patrie, en fidélité au message des chouhada.» Évoquant le lien armée-peuple, le président de la République a assuré que «nous avons nos propres moyens, notre armée est forte et le peuple algérien, si fort, jouit de la fierté nationale et demeure attaché à l’unité nationale». Au sujet du défilé militaire organisé à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, le président de la République a considéré que ce défilé «s’inscrit dans les traditions des pays, à l’instar de l’Algérie, libérée d’ailleurs par la force armée, et non par une indépendance offerte par quiconque». L’Algérie a dû payer «un lourd tribut pour son indépendance, c’est-à-dire la vie de millions de martyrs», a-t-il rappelé. L’organisation du défilé militaire est en fait un «retour à la source», et le peuple algérien «attendait un tel défilé depuis près de 30 ans», a-t-il souligné. «Toutes les grandes puissances organisent de telles parades, à l’exemple de l’Algérie, un grand pays en Afrique et influent en Méditerranée, comme en témoignent plusieurs événements».

    El Moudjahid, 31/07/2022

    #Algérie #Tebboune #Afrique #ANP #BRICS

  • Air Algérie se trouve une nouvelle fois au coeur d’une polémique

    Algérie, Air Algérie, vol Annaba-Marseille, bagages, tarifs, prix, billets,

    -Les scandales ne cessent pas de secouer la compagnie aérienne Air Algérie.
    -Les passagers ont souvent critiquée la compagnie aérienne Air Algérie à cause de ses retards et les tarifs proposés.
    -Les bagages des passagers déchargés

    Plusieurs passagers du vol Annaba-Marseille, du 25 juillet dernier, à bord d’un avion de la compagnie Air Algérie, ont vécu une incroyable mésaventure. En effet, à leur arrivée à l’aéroport de Marseille ces voyageurs se sont retrouvés sans leurs bagages. Ces derniers ont été tout bonnement laissés à l’aéroport d’Annaba, pour laisser place à une autre marchandise dans la soute de l’avion d’Air Algérie.

    La compagnie aérienne a déchargé les bagages en soute des passagers sans les informer .
    En effet, les voyageurs ont été surpris de savoir que la majorité de leurs bagages en soute avait été déchargée et qu’ils seront pris en charge dans les prochains vols.

    Air Algérie : Les bagages des passagers déchargés de la soute pour laisser place à une cargaison de « crustacés »

    En effet, avant leur descente de l’avion à l’aéroport de Marseille, les passagers ont été informés que la majorité de leurs bagages en soute avait été déchargée et qu’ils seront pris en charge dans les prochains vols, sans préciser ni quand, ni l’itinéraire, selon des plaignants, cités par la même source. Parmi les victimes de cette situation des mères avec enfants et bébés qui ont laissé derrière elles les poussettes de leurs bambins.

    D’autres passagers ont dans leurs bagages des « produits périssables tels des gâteaux et autres légumes et fruits, ou encore des gigots de mouton de l’Aïd congelés et entreposés dans de glacières », indique la même source. De nombreux voyageurs qui ne sont pas de Marseille devaient partir chez eux dans d’autres villes lointaines par train sans leurs bagages.

    Mais ce qui a le plus agacé les passagers de ce vol Annaba-Marseille, c’est la raison avancée par les travailleurs du service bagage de la compagnie Air Algérie. Ces derniers expliquent en effet que les bagages des passagers de ce vol ont été déchargés pour laisser de la place, en soute, à l’expédition qualifiée « d’urgente » d’une cargaison de crustacés, appartenant à un « nabab des fruits de mer », localisé dans la wilaya d’El-Tarf, rapporte la même source.

    Source : Djalia.dz, 31/07/2022

    #Algérie #Air_Algérie #polémique

  • Expulsions: Le changement de ton de Gérald Darmanin

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    Sujet de discorde entre Paris et Alger depuis près d’un an, la question des règles d’expulsions des clandestins algériens a de nouveau été abordée par le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, mais de manière plus conciliante.

    Par Nadir Kadi

    Le responsable, s’exprimant sur la chaîne de télévision française BFM, a fait savoir que l’annonce des autorités françaises, en septembre 2021, de réduire les visas aux pays du Maghreb n’avait pas réussi à convaincre ces derniers d’accélérer la délivrance de laissez-passer consulaire aux clandestins. Mais aujourd’hui, dans un contexte de réchauffement des relations algéro-françaises, le même responsable, dans une déclaration qui s’apparente à un changement de politique, laisse entendre que la question était traitée avec plus de diplomatie entre les différentes parties.

    En effet, questionné sur ses résultats dans le traitement des expulsions des étrangers ayant commis des actes de délinquance, et notamment des personnes vraisemblablement issues d’un pays du Maghreb, le ministre G. Darmanin, expliquant la situation de manière générale, sans parler d’un pays en particulier, précise que la question est complexe : « Les autorités des pays étrangers veulent savoir si la personne que l’on veut expulser est bien de sa nationalité (…) Nous avons donc des discussions, parfois cela se passe bien, parfois cela se passe mal. ». Le responsable, ajoutant plus loin : « Nous progressons avec la Tunisie, l’Algérie et le Maroc (…)

    Nous avons 25% d’expulsions supplémentaires réussies au premier semestre, dont 50% en ce qui concerne ces trois pays. » Des pourcentages qui restent, cependant, vagues, difficilement quantifiables, d’autant que les chiffres des expulsions sont toujours contestés entre les différents Etats.

    A rappeler, en ce sens, que le nombre de demandes de laissez-passer consulaire à l’Algérie par la France avait été démenti par la partie algérienne en octobre 2021. Le président Abdelmadjid Tebboune expliquant, lors d’un entretien, que le chiffre, de plus de 7 000 personnes, avancés par la partie française était largement exagéré : «Depuis 2020, nous avons reçu 3 listes avec 94 cas d’Algériens faisant l’objet d’une mesure d’expulsion, dont 21 ont été acceptés, 16 ont été rejetés, car ils sont liés avec des organisations terroristes. »

    Quant à l’efficacité de la politique de réduction de visa attribuée aux ressortissants des pays du Maghreb, le ministre Gérald Darmanin déclare : « C’est ce que nous avions en partie fait, cela ne marche pas toujours (…) Je pense qu’il faut surtout un rapport d’amitié avec ses pays. Comme le fait la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, je vais reprendre les discussions avec eux. » Cependant, la « baisse » de 50% du nombre de visas accordés aux Algériens, que les autorités françaises avaient annoncé en septembre dernier, n’apparaît pas clairement dans les dernières statistiques publiées, le 20 juin dernier, sur le site du ministère français de l’Intérieur.

    En effet, le rapport couvrant l’ensemble de l’année 2021, soit neuf mois de délivrance « habituelle », et trois mois de délivrance réduite de moitié, avait fait état de 63 649 visas accordés à des Algériens en 2021. Un chiffre qui place encore la nationalité algérienne, en 2021, au second rang des « quinze nationalités auxquelles est délivré le plus grand nombre de visa ».

    Question de la gestion de l’immigration, qui apparaît de plus en plus sensible pour le gouvernement français, d’autant qu’il fait face à une opposition renforcée qui met en avant le lien entre l’immigration et la criminalité. Le ministre G. Darmanin a en ce sens exprimé la volonté de son gouvernement de mettre en œuvre « au plus vite » l’ensemble des arrêtés d’expulsion, ou reconduite à la frontière, « 9 850 personnes ont été expulsées au premier semestre sur les 20 000, cela fait à peu près 30% ».

    Un virage vers une politique migratoire plus ferme, mais qui ne concerne vraisemblablement pas l’ensemble des personnes en situation irrégulière, ni même celles entrées illégalement sur le territoire français, le responsable s’exprimant uniquement au sujet des « étrangers délinquants ».

    Reporters, 31/07/2022

    #Algérie #France #Migration #Expulsions #Maghreb

  • Algérie. Projet voie ferrée entre Bechar et Gara Djebilet

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    La réalisation d’une voie ferrée, longue de 1.000 km, pour le transport du minerai de fer de Gara Djebilet Tindouf vers Bechar devrait être lancée « au cours du premier trimestre 2023.

    Le cahier de charge de ce projet est en phase d’étude par un comité technique intersectoriel composé de plusieurs départements, à savoir, le ministère de l’Energie et des Mines, le ministère des Transports, ainsi que celui des travaux publics, a expliqué M. Arkab, soulignant que le projet devrait être lancé au cours du premier trimestre 2023. Le ministre s’exprimait en marge d’une visite de travail et d’inspection effectuée dans la wilaya de Tindouf au cours de laquelle il a procédé au lancement de l’exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet. La première phase 2022-2025 de l’exploitation de ce gisement connaîtra une production de 2 à 3 millions tonnes/an, a fait savoir M. Arkab, ajoutant que le minerai de fer sera acheminé par voie terrestre à Béchar où il sera transformé et valorisé par des opérateurs nationaux désirant investir dans ce domaine, en attendant la réalisation de la voie ferrée Béchar-Gara Djebilet.

    Une fois la voie ferrée réalisée, la seconde phase commencera, ce qui permettra d’optimiser l’exploitation de la mine en produisant de 40 à 50 millions tonnes/an, a poursuivi M. Arkab. Le lancement des travaux d’exploitation de la mine de Gara Djebilet s’est déroulé en présence du wali de Tindouf, des autorités locales, de cadres du ministère et de plusieurs directeurs des entreprises relevant du secteur. Pour sa part, le wali de Tindouf, Mohamed Mokhbi, a souligné que le projet « structurant » de la mine de Gara Djebilet représente un choix stratégique pour la diversification des ressources financières hors hydrocarbures.

    En plus du développement socio-économique de la wilaya et la création d’emploi, il contribuera, également, au développement de l’économie nationale à travers la production de la matière première, et ainsi, la réduction de la facture d’importation, a-t-il ajouté. Outre le lancement de l’exploitation de la mine de Gara Djebilet, le ministre a procédé à l’inauguration et le lancement de plusieurs projets d’électricité et de gaz dans la wilaya, notamment l’inauguration du transformateur principal 10/30 Kv sis dans le quartier Selaka, ainsi que la mise en service du projet de raccordement au gaz de ville de la cité rurale 328 logements à Karama.

    En plus de sa visite au chantier du nouveau siège de la direction de distribution d’électricité et de gaz, M. Arkab a également assisté à une présentation sur l’extension du réseau électrique de 30 à 60 Kv, ainsi que l’exploitation artisanale de l’or. Le ministre a expliqué que le projet de l’extension du réseau électrique vers une capacité de 60 Kv permettra de répondre à des utilisations industrielles de l’électricité et d’accompagner le lancement de l’activité d’industrie de transformation dans cette wilaya. Il a, dans ce sens, affirmé que la société chargée de la réalisation du réseau électrique de 60kV a été désignée, alors que la Sonelgaz a commencé la réalisation de certains postes de transformation. S’agissant de l’exploitation artisanale de l’or, le ministre a souligné qu’elle sera lancée dès que les entreprises seront désignées le mois prochain ».

    APS

    #Algérie #Tindouf #Gara_Djebilet #Minerai #Fer #Voie_ferrée

  • L’Algérie remporte la bataille du Gazoduc Transaharien

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    L’Algérie a gagné une importante bataille gazière, pour devenir un acteur incontournable dans le club des ténors des pays exportateurs et producteurs du gaz, dans une conjoncture internationale marquée par la naissance d’un nouvel ordre mondial, dont la détention des matières premières demeure, l’arme-clé indispensable pour la préservation et la pérennité de l’Etat-nation.

    La signature ce jeudi 28 juillet, d’un mémorandum pour le lancement du projet du gazoduc Transsaharien reliant le Nigeria à l’Europe, via le Niger et l’Algérie, constitue une grande victoire de l’Algérie dans sa guerre contre les instruments de la néocolonisation, que sont le Makhzen, la 5ème colonne et aussi l’entité sioniste.

    La faillite de la propagande du Makhzen

    Algérie 54, avait dans plusieurs articles mis l’accent sur la mobilisation des instruments propagandistes du Makhzen, à l’instar des médias Jeune Afrique, Maghreb Intelligence, Africa Intelligence, Sahel Intelligence, Afrik.com, Afrique l’Adulte, Ecofin, et sieur Abdou Semmar et Algériepart. Un Abdou Semmar qui vit intellectuellement au dessus de ses moyens , un jour il va faire faillite. Abdou Semmar avait mené une campagne de dénigrement et de mensonges sur le dossier énergétique et sur les projets initiés par la Sonatrach, comme le Gazoduc TSGP, ou le non-renouvellement du contrat gazier avec le Maroc via le GME, ou bien le dernier contrat signé il y a quelques jours par la Sonatrach avec Eni, Occidental et Total.

    Un contrat de 4 milliards de dollars, portant sur le périmètre contractuel de Berkine (Blocs 404 et 208), situé à 300 km au Sud Est de Hassi Messaoud . Un contrat signé dans le sillage de nouvelles découvertes pétrolières et gazières, accordant à Sonatrach le droit de jouer un rôle pionnier sur le marché énergétique international.

    Lire aussi : Gazoduc Transsaharien: Le projet s’accélère

    Un investissement à court terme de l’ordre de 39 milliards de dollars

    Sur ce registre, il est primordial de souligner que le groupe Sonatrach prévoit d’investir une cagnotte de 39 milliards de dollars durant la période allant de 2022 à 2026, dont 8 milliards de dollars pour l’année en cours. Un investissement destiné en premier lieu vers l’exploration et la production, en vue de satisfaire la demande locale en hausse annuellement de 5% et de promouvoir les capacités productives orientées vers les exportations.

    «Nos capacités financières sont importantes et nous permettent de faire face à notre business plan», avait souligné le PDG de la Sonatrach Toufik Hakkar, lors d’une interview accordée à la chaîne AL24. Et d’ajouter : « La politique du groupe se base sur l’autofinancement. Mais les projets d’explorations dont l’investissement est risqué, nécessitant le recours à des partenariats». Sur ce registre, Sonatrach accorde la priorité au financement algérien, et au financement étranger, moins risqué.

    Les officines hostiles à l’Algérie, dans la tourmente

    La signature du mémorandum d’entente entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria, a mis KO, ceux qui diffusaient le « mensonge » de la réalisation d’un gazoduc reliant le Nigeria à l’Europe via 15 pays dont le Maroc. La raison est simple, il s’agit du coût du projet, estimé aux alentours de 30 milliards de dollars, alors que le montant de la réalisation du gazoduc TSGP est estimé à 10 milliards de dollars. Par ailleurs, il faut noter, que la conjoncture internationale, marquée par la baisse d’approvisionnement de l’Europe, en gaz, suite au conflit ukrainien a pesé dans la balance de la concrétisation du projet du TSGP. Les arguments avancés sur la sécurisation du tronçon, ou le financement du projets par l’appareil propagandiste du Makhzen, ne sont que des élucubrations mises en ligne dans les temps morts, à l’instar de celles avancées par Africa Intelligence qui évoque des difficultés pour l’Algérie de financer le projet. Le ministre Algérien de l’énergie et des mines Mohamed Arkab avait souligné lors d’une interview accordée le mois dernier, au sérieux et crédible magazine allemand Der Spiegel, que l’Algérie est dans la capacité de financer le tiers du projet, appelant les autorités allemandes à y inscrire dans sa concrétisation.

    S’adressant aux allemands, Mohamed Arkab lancera un appel pour un partenariat mutuellement bénéfique, annonçant que l’Algérie a élaboré un programme ambitieux de 39 milliards de dollars pour accroître la production dans le secteur pétrolier et gazier d’ici 2026. Pour Mohamed Arkab, le gazoduc peut être achevé en trois ans et pourrait transporter 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz à partir du Nigeria.

    Les allemands sont bien entendus intéressés à plus d’un titre, après la baisse de l’approvisionnement en gaz russe, et la détermination de Berlin à rechercher d’autres sources d’approvisionnement. Les allemands ont même procédé à la formation d’unités nigériennes pour la sécurisation du tronçon en terre nigérienne, longue de 250 km. Outre les allemands, de nombreuses multinationales sont intéressées par le projet qui devrait exploiter un gigantesque gisement nigérian estimé 10% des réserves gazières du monde. Parmi, les firmes internationales, on y trouve Total, qui vient de signer un accord avec Sonatrach, Eni et Occidental pour l’exploitation d’un gisement au sud Algérien. Les chinois, russes, américains sont également intéressés au grand dam des propagandistes et leurs employeurs, dont les sionistes.

    L’échec grandissant de l’entité sioniste

    Comme nous l’avons souligné dans un précédent article intitulé: Entité sioniste: diversion au Maghreb et convoitise gazière de l’Eldorado du marché européen, les ambitions sionistes d’édifier une Palestine Occupée en terre marocaine, ne sont pas étrangères à la campagne mensongère du Makhzen, visant le projet du gazoduc TSGP. https://algerie54.dz/2021/11/27/entite-sioniste-gaz/?fbclid=IwAR2oGe8br7sd4H781nOBpXBSPSQQcA9hUVaWxjZXMqb6IlO4v6EBHPFI2fY.

    Les ambitions sionistes d’être un acteur-clé sur la scène internationale, au sujet du dossier du gaz, interviennent à l’occasion de la découverte du grand gisement (Leviathan), survenue peu après la découverte du gisement (Tamar2 ,bloc 9) au large de la ville palestinienne occupée Haifa,par un consortium mené par la compagnie américaine Nobel Energy. La découverte du grand gisement (Leviathan) d’une capacité de 460 Gm3, donnera des ailes aux sionistes pour intégrer le club des grands exportateurs du gaz. Cela ne devrait être effectif, qu’avec la réussite d’empêcher les autres, comme c’est le cas pour l’embargo imposé au gaz iranien, vénézuélien, ou des tensions géopolitiques, comme c’est le cas au Maghreb. Les dirigeants sionistes tentaient de profiter du conflit ukrainien et les sanctions occidentales imposées à la Russie, pour se positionner sur l’échiquier. Tout d’abord en soutenant son partenariat avec Chypre, membre de l’Union Européenne, via l’adaptation des textes législatifs, permettant une intrusion rapide du marché européen.

    L’exploitation du champ gazier de Karish, un exemple édifiant

    La détermination sioniste à mettre la main sur le gisement gazier offshore Karish, située dans une zone maritime à contentieux entre le Liban et l’entité sioniste, illustre bien la gabegie et la prédation du régime d’Apartheid. L’Algérie par le biais de la Sonatrach pourrait aider les libanais à exploiter cette ressource énergétique, en vue de subvenir à leurs besoins, et par voie de conséquence rendre la monnaie aux sionistes qui ne lésinent pas sur les moyens pour piétiner les actions algériennes en faveur de la paix et du développement socioéconomique en Afrique.

    Algérie54, 31/07/2022

    Lire aussi : Algérie-Nigeria: Le gazoduc Transaharien devient une réalité

    #Maroc #Algérie #Nigeria #Niger #Gaz #Transaharien