Catégorie : Algérie

  • Air Algérie change ses horaires de vol.

    Air Algérie change ses horaires de vol.

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    Air Algérie a annoncé, ce lundi 27 juin, des perturbations sur ses vols internationaux et domestiques dans les prochains jours.

    Dans un communiqué la compagnie aérienne nationale annonce que des changements d’horaires vont toucher des vols nationaux et internationaux entre le 28 juin et le 05 juillet prochain.

    Réveil D’Algérie, 28 juin 2022

    #Algérie #AirAlgérie #Horaires #Vols

  • ONU-Libye: Les EAU bloquent la nomination de Boukadoum

    ONU-Libye: Les EAU bloquent la nomination de Boukadoum

    ONU, Libye, Sabri Boukadoum, Algérie, Émirats arabes unis, EAU, envoyé spécial, UNSMIL,

    Des sources diplomatiques ont rapporté que les Émirats arabes unis, lors d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU, ont bloqué une proposition du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de nommer l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères Sabri Boukadoum comme envoyé de l’ONU en Libye.

    L’une de ces sources a indiqué que plusieurs pays, dont la France et le Ghana, ont souligné, lors de la session consacrée lundi au Conseil de sécurité pour discuter de la situation en Libye, que ce poste vacant devait être pourvu « dans les meilleurs délais » pour ce poste vacant depuis novembre dernier.

    Depuis l’automne, le Conseil de sécurité de l’ONU n’a prolongé le mandat de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (UNSMIL) que pour de courtes périodes, de quelques mois chacune, dans un déficit causé notamment par l’incapacité du Conseil à s’entendre sur la nom du prochain envoyé dans ce pays.

    Le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye expire le 31 juillet.

    Après plusieurs tentatives infructueuses pour pourvoir le poste vacant, Guterres a proposé la semaine dernière aux 15 membres du Conseil de sécurité que Boukadoum soit nommé envoyé en Libye.

    Mais un diplomate a déclaré à l’AFP – sous couvert d’anonymat – que « seuls les Emirats ont refusé » lors de la séance de lundi la nomination de l’ancien ministre algérien.

    Les Émirats arabes unis, membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, représentent actuellement le groupe arabe au sein du conseil.

    Selon plusieurs autres diplomates, les Émirats arabes unis ont précisé lors de la session que « les pays arabes et les parties libyennes ont exprimé leur opposition » à la nomination de Boukadoum comme envoyé en Libye.

    Ces diplomates n’ont pas précisé les pays ou partis qui, selon les Emirats, ont refusé de nommer l’ancien responsable algérien.

    L’un d’eux a seulement indiqué qu’il y a une « inquiétude régionale » autour de la nomination de Boukadoum, surtout que l’Algérie partage une frontière avec la Libye.

    Ce diplomate a souligné que si le Conseil de sécurité avait procédé à la nomination de Boukadoum, le diplomate algérien se serait retrouvé face à une « mission impossible ».

    Selon une source diplomatique libyenne, le prochain émissaire onusien sera le neuvième à occuper ce poste en 11 ans.

    La Russie accuse l’Occident

    Sans aborder directement la proposition de nommer l’ancien ministre algérien des affaires étrangères comme envoyé de l’ONU en Libye, l’ambassadeur adjoint de Russie auprès de l’ONU, Dmitry Polyansky, a critiqué les pays occidentaux qui, selon lui, cherchent à rester maîtres du dossier libyen.

    Le diplomate russe a appelé le secrétaire général des Nations unies à « suivre une approche réfléchie et équilibrée » dans sa recherche d’un nouvel envoyé en Libye, soulignant la nécessité de prendre en compte dans son choix les vues des parties libyennes et régionales. acteurs.

    Polyansky a souligné que « les diktats du camp occidental, qui considère la Libye comme son arrière-cour, doivent être rejetés ».

    À l’issue de la session du Conseil de sécurité, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont fermement rejeté les accusations portées par le représentant russe à l’Ouest.

    Et la Libye, qui a sombré dans le chaos à la suite de la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, se dispute le pouvoir depuis début mars, avec deux gouvernements concurrents, une situation à laquelle le pays avait auparavant assisté entre 2014 et 2021, sans aucune lueur d’espoir. à l’horizon jusqu’ici. Crise politique bientôt.

    TrendsWide, 28 juin 2022

    #Algérie #Libye #EAU #EmiratsArabesUnis #SabriBoukadoum

  • Direction du tourisme de Bouira : La bourde anti-espagnole

    Direction du tourisme de Bouira : La bourde anti-espagnole

    Algérie, Direction du tourisme de Bouira, ministère du tourisme, coopération touristique,

    L’instruction évoquant le gel des relations dans le domaine du tourisme entre l’Algérie et l’Espagne comme conséquence de la crise diplomatique entre les deux pays, selon une note de la Direction du tourisme de la wilaya de Bouira, vient d’être démentie par le ministère du secteur.

    Le démenti n’émane, cependant, pas directement du ministère du Tourisme, qui a néanmoins notifié à la Fédération nationale des agences de voyages et du tourisme que la note envoyée par la Direction du tourisme de la wilaya de Bouira n’a aucun fondement et qu’il s’agit d’un acte isolé.

    Pour le président de la Fédération nationale des agences de voyages et du tourisme, Mouloud Youbi, le ministère du Tourisme a adressé une note aux agences de voyages concernant l’instruction émise par le Directeur du tourisme de la wilaya de Bouira. A ce propos, les services du ministère évoquent, dans leur «mise au point» une «faute professionnelle» de la part du premier responsable du secteur du tourisme de cette wilaya, considérant qu’il s’agit d’un «acte isolé», selon le président de la fédération. M. Youbi a fait savoir dans ce registre que «les agences de tourisme continuent d’appliquer leurs programmes touristiques avec l’Espagne de manière habituelle et en coordination avec le ministère du Tourisme, qui a démenti tout gel des relations touristiques entre les deux pays».

    Le même responsable a souligné que l’instruction en question, et qui a créé du désordre dans le secteur, «ne dépend pas des hautes autorités de l’Etat», elle n’était qu’une «initiative personnelle» qui a failli perturber les plans de travail des agences de voyages, notamment celles qui ont l’habitude de programmer des circuits touristiques avec l’Espagne.

    Pour sa part, le président du Syndicat national des agences de voyages, Nadir Belhadj-Mostefa, a déclaré que la nouvelle intervient au moment où de nombreuses agences de voyages ont déjà tracé leur programme touristique pour la saison estivale, au profit de nombreuses familles algériennes désirant passer leurs vacances en Espagne.

    «Suite à cette nouvelle du gel des relations touristiques avec l’Espagne, le syndicat a précipitamment pris attache avec le ministère du Tourisme, qui a vite démenti l’information», a indiqué à ce propos le syndicaliste, en relevant que la tutelle a demandé aux agences de continuer l’application de leur programme et même d’enrichir la destination touristique vers ce pays en dépit de la crise diplomatique.
    Pour leur part, les autorités espagnoles ont exprimé leur étonnement suite à cette nouvelle, préférant s’accorder davantage de temps avant de réagir de manière officielle. Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, avait déclaré, en réponse à une question de la presse la semaine dernière, qu’il n’y a «aucune confirmation que l’Algérie suspende ses relations touristiques avec l’Espagne, émanant des autorités algériennes». «Nous ne sommes pas au courant, nous avons vérifié et cela vient d’une communication d’une autorité locale», a-t-il souligné.

    A noter que la confusion créée par la note de la Direction du tourisme de la wilaya de Bouira n’est pas sans rappeler la note de l’Association des banques et établissements financiers (Abef) qui avait annoncé le gel des domiciliations bancaires de commerce extérieur avec l’Espagne après la suspension du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec le Royaume d’Espagne, annoncé par la présidence de la République, le mercredi 8 juin.

    L’Algérie a expliqué ses décisions par l’engagement «des autorités espagnoles dans une campagne tendant à justifier la position qu’elles ont adoptée sur le Sahara Occidental en violation de leurs obligations juridique, morale et politique de puissance administrante du territoire qui pèsent sur le Royaume d’Espagne jusqu’à ce que la décolonisation du Sahara Occidental soit déclarée accomplie par les Nations unies».

    Reporters, 25 juin 2022

    #Algérie #Bouira #Directiondutourisme #Ministère

  • Algérie: Découverte de gaz à condensat a Hassi R’Mel

    Algérie: Découverte de gaz à condensat a Hassi R’Mel

    Algérie, Sonatrach, Hassi R’mel, Gaz à condensat,

    SONATRACH a annoncé, qu’elle a mis en évidence un potentiel important en hydrocarbures dans le réservoir Lias Carbonaté « LD2 » au niveau du périmètre d’exploitation de Hassi R’Mel.

    L’évaluation préliminaire de ce potentiel a montré un volume qui varie entre 100 et 340 milliards de m3 de gaz à condensat.

    Ces volumes constituent l’une des plus grandes réévaluations des réserves des 20 dernières années.

    Un programme de travaux de développement est en cours d’exécution pour confirmer les volumes estimés et réaliser des productions en fast track de l’ordre de 10 millions de m3 par jour à partir du mois de novembre 2022.

    Par Larbi M’hamed Sidali

    Le chiffre d’affaires, Juin 27, 2022

    #Algérie #Sonatrach #Gaz #HassiRmel

  • Algérie: Un radar du missile Patriot détruit par un Kh-31P

    Algérie: Un radar du missile Patriot détruit par un Kh-31P

    Algérie, Patriot, missiles, Kh-31P, Su-30, Sukhoï, missiles de croisière,

    Le missile de croisière anti-radar X-31P à une vitesse de 3 MAX a détruit le radar du système de défense aérienne American Patriot.

    Le missile de croisière anti-radar Kh-31P a détruit une station radar simulant le fonctionnement du radar de défense aérienne Patriot à une distance de 110 kilomètres. Un missile de croisière à une vitesse supérieure à 3 MAX a réussi à pénétrer dans la zone de déploiement radar et à la détruire avec succès, comme en témoignent les images vidéo correspondantes.

    Dans les images vidéo présentées, vous pouvez voir le lancement du missile de croisière Kh-31P par le chasseur Su-30. Après le lancement du missile, ce dernier a réussi à détecter la source de rayonnement radar et a frappé avec précision. Il s’est avéré que l’objet détruit imitait lui-même et la portée de rayonnement radar d’une station radar américaine du complexe Patriot. Cela indique que ces armes sont les mieux adaptées pour combattre les systèmes de défense aérienne américains et peuvent être utilisées pour détruire des zones de défense aérienne.

    Comme l’ont appris les journalistes d’Avia.pro, la vidéo a été réalisée par le ministère algérien de la Défense : ce pays est armé de chasseurs Su-30 et de missiles anti-radar de croisière Kh-31 dans diverses modifications. Une telle démonstration des capacités du missile a particulièrement inquiété les Etats-Unis, où l’on estime que, si nécessaire, les missiles de croisière Kh-31P pourront faire face en quelques minutes aux systèmes Patriot en service avec le Maroc et l’Espagne.

    « L’armée de l’air algérienne est le seul client pour l’exportation de Su-30, en dehors de l’Inde et de la Chine, pour le déploiement de missiles Kh-31. Les missiles sont appréciés pour leurs vitesses élevées supérieures à Mach 3, les variantes anti-radar ont une portée estimée de 110 à 130 km et les Su-30 devraient transporter quatre à six missiles. L’utilisation efficace de missiles intercepteurs devrait compenser en partie la petite taille de l’armée de l’air algérienne par rapport aux forces combinées de ses adversaires potentiels, car une attaque de l’OTAN contre la Libye voisine en 2011 fait craindre que le pays ne soit un objectif à l’avenir. . Le Maroc et l’Espagne exploitent les systèmes de missiles anti-aériens basés au sol Western Patriot les plus avancés,, – a déclaré dans le message de The Military Watch Magazine.

    À ce jour, l’Algérie est l’un des plus grands opérateurs d’armes russes et pourrait devenir prochainement propriétaire des versions d’exportation des chasseurs de cinquième génération Su-34, Su-57 et Su-75.

    avia-es.com, 25 juin 2022

    #Algérie #Patriot #Défenseantiaérienne #KH31 #Su30 #Missilescroisière

  • Aznar: L’Espagne va payer cher les errements de Sanchez

    Aznar: L’Espagne va payer cher les errements de Sanchez

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    José Maria Aznar: « L’Espagne va « payer cher » les errements diplomatiques de Pedro Sanchez »

    José Maria Aznar, l’ancien président du gouvernement espagnol (1996-2004) s’est exprimé sur la situation sociale et économique du pays et la crise avec l’Algérie.

    Rappelons que c’est Aznar qui a signé il y a 20 ans le traité d’amitié que l’Algérie vient de suspendre. « Parmi les désastres diplomatiques que j’ai vus ces derniers temps, l’un des plus notables est celui que ce gouvernement a organisé avec les deux pays (Algérie et Maroc, ndlr) », a déclaré Aznar sur le plateau du média Public Miror.

    L’ancien Premier ministre conservateur espagnol trouve anormal par exemple qu’une décision importante du gouvernement espagnol soit annoncée par le roi du Maroc, en référence au revirement du 18 mars dernier. « Que le roi du Maroc lise la lettre du président du gouvernement espagnol, par laquelle une politique de 40 ans est modifiée sans en informer l’opposition, ni tenir de débat parlementaire, ni la raison pour laquelle elle n’est pas signalée directement aux Espagnols, c’est une chose inhabituelle qui provoque la réaction de notre allié avec qui nous avons un accord stratégique que j’ai moi-même signé avec le président Abdelaziz Bouteflika en 2003. Nous avons tué cet accord du premier fournisseur de gaz de l’Espagne dans un contexte de crise de l’énergie », a déploré Aznar. Pour lui, l’Espagne va « payer cher » les errements diplomatiques de Pedro Sanchez ».

    Ce qui a été fait diplomatiquement et politiquement en Afrique du Nord est un revers extraordinaire pour l’Espagne, et nous allons le payer cher parce que ces choses dans le monde international ne sont pas gratuites », dit-il. « Nous en payons déjà le prix en termes de manque de crédibilité et de manque de respect et de considération », a-t-il regretté.

    L’Express, 26 juin 2022

    #Algérie #Maroc #Espagne #PedroSanchez #SaharaOccidental

  • Jeux Méditerranéens: le monde découvre la nouvelle Algérie

    Jeux Méditerranéens: le monde découvre la nouvelle Algérie

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    L’Algérie a fasciné le monde par un spectacle grandiose haut en couleur alliant traditions et technologies numériques mettant en scène une nuée de drones, et par les infrastructures mises en place lors de la cérémonie d’ouverture des 19es Jeux méditerranéens à Oran.

    À bien des égards, la cérémonie d’ouverture de ces jeux a été un succès, au-delà de quelques couacs, d’une couverture télévisuelle ratée, d’une chorégraphie qui laissait à désirer par moment, l’occultation d’une bonne partie des drapeaux qui étaient absents lors de la représentation des délégations participant à ces Jeux. Mais, cela ne réduit en rien la réussite de l’organisation de cet événement, comme en témoigne l’écho positif suscité auprès des athlètes participant à ces joutes sportives qui ont exprimé leur émerveillement devant la chaleur de l’accueil des Oranais et la qualité des infrastructures. Le jeu en vaut la chandelle. En mettant le paquet dans cette édition, l’Algérie a fait d’une pierre deux coups. Elle a «créé l’événement», par une première mondiale, qui a vu le public renouer avec les gradins comme jamais depuis deux ans. En raison de la pandémie de la Covid-19, les Jeux olympiques de Tokyo ou ceux d’hiver de Chine se sont déroulés en effet, à huis clos.

    L’échec des plans de sabotage

    Cela vaut aussi une mise à l’échec des plans de sabotage de ces Jeux, à en croire les appels lancés sur les réseaux sociaux, mais jamais démentis, par des éléments de la nébuleuse terroriste à l’étranger, pour faire de ces Jeux méditerranéens un «brasier». Cela va de pair avec les appels au boycott des Jeux, dont se sont rendus coupables des sites et blogs marocains, et des tentatives de piratages du site d’organisation des Jeux, à mettre à l’actif aussi des trolls et mouches électroniques, tout comme d’ailleurs les attaques personnelles dont ont été victimes certaines figures de proue du sport et de l’organisation de ces Jeux. Ces vaines tentatives de faire échec aux Jeux, visaient en fait la déstabilisation de l’Algérie.

    Bien que concoctés par les «égarés» du mouvement terroriste dénommé Rachad, ces attaques profitent à des agendas étrangers, dont ceux de l’Etat profond du voisin de l’ouest – le Makhzen- qui n’hésite jamais à délier les cordons de la bourse pour venir à la rescousse de tous «missionnés» pour peu qu’ils veuillent s’en prendre à l’Algérie, à porter atteinte à son aura auprès de l’opinion internationale. Le Makhzen et ses relais avançaient même avec certitude que l’organisation des JM allait être retirée à l’Algérie. Aujourd’hui, c’est eux qui essuient un échec cuisant au moment où le monde découvre la nouvelle Algérie.

    Par son grandiose défilé d’ouverture qui a fait étalage des multiples facettes du patrimoine national artistique, vestimentaire et musical, la jeunesse algérienne a tenu ses promesses d’une Algérie meilleure, ancrée dans son histoire séculaire et ouverte sur l’universalité, qu’elle a défendue en battant le pavé lors d’un certain mouvement du hirak qui a émerveillé le monde par son pacifisme et son civisme.

    La réussite de la 19e édition des Jeux Méditerranéens tenue sur le sol oranais, va, en fin de compte, dépasser le seul cadre de cette manifestation. Et cela peut donner le contraire de l’effet attendu. Ce que vont apprendre à leurs dépens, ceux qui s’adonnent à la «pêche en eaux troubles» est que l’Algérie pourrait bien investir dans cette image qui s’en dégage pour éventuellement envisager d’autres beaucoup plus importantes, et se présenter en sérieux prétendant à l’organisation de la prochaine édition de la coupe d’Afrique du football de 2025, ou pour en faire un hub sportif mondial pour les équipes nationales européennes. Et par extension, une destination touristique.

    L’Algérie aujourd’hui, 27 juin 2022

    #Algérie #JeuxMéditerranéens #Oran


  • France: La presse ignore les Jeux Méditerranéens d’Oran

    France: La presse ignore les Jeux Méditerranéens d’Oran

    France, Algérie, Jeux Méditerranéens, Oran, presse, journalisme,

    Silence assourdissant !

    Tiens, bizarrement les chaines de télé françaises d’habitude si prolixes quand il s’agit de descendre en flamme l’Algérie restent muettes sur les JM 2022 d’Oran !

    Aucune information sur l’évènement sportif, pourtant planétaire, walou, nada, pas un traitre mot ! Pas même notre chère France 24 qui, d’habitude, est si prompte à déverser son « fiel » quand il s’agit d’Algérie. Mais bon, ils doivent avoir bien assez à faire chez eux sans gouvernement et menacé par Melenchon, Marine et la crise économique !

    Mais vous, vous allez sûrement me dire « on s’en fiche comme en 14 de la France et de sa presse Zelenskyenne». Je vous dirais « et moi donc ! » Je me contrefiche de Bolloré, Lagardère, Bouygues et même de Dassault. Je me contrefiche de Melilla envahie par des migrants « lâchés » par les sbires de M6 faisant un pied de nez au Sanchez qui goutte enfin à l’amertume de la trahison, Echeh !

    Pour ma part, je suis fier de voir notre Président Tebboune intervenant lors de la réunion du BRICS et être écouté par les plus grands de ce monde. Cela me suffit amplement, nous avions été longtemps aphones. Et tant pis (pour eux) si les médias de l’Hexagone passent sous silence les réalisations de l’Algérie, on s’en portera beaucoup mieux car, comme l’avait toujours répété le défunt Boumediene : « il faut se méfier quand la France vous félicite ». Nous les attendrons l’hiver venu, comme cette cigale !

    La Sentinelle, 26 juin 2022

    #France #Algérie #Presse #Journalisme #JeuxMéditerranéens

  • Algérie: l’OAS, une politique terroriste pour un parti fasciste

    Algérie: l’OAS, une politique terroriste pour un parti fasciste

    Algérie, OAS, France, Guerre d’Algérie, Pieds Noirs, De Gaulle,

    Algérie, mars-juillet 1962 : l’OAS, une politique terroriste pour un parti fasciste

    Entre la signature des accords d’Évian le 19 mars 1962 reconnaissant l’indépendance de l’Algérie et la proclamation effective de celle-ci le 5 juillet, cette période de plus de trois mois devait permettre le passage du pouvoir. Elle vit surtout la recrudescence dramatique des attentats commis par l’OAS (Organisation armée secrète), créée un an auparavant.

    Créée le 11 mars 1961 à Madrid, dans l’Espagne franquiste, par des anti-indépendantistes d’extrême droite auxquels s’était joint le général Salan, l’OAS ne cherchait déjà plus à se battre pour une Algérie française qu’elle savait perdue. Par des attentats aveugles, son but était de terroriser les populations et de dresser les Algériens contre la population européenne dite des pieds-noirs, ne laissant à celle-ci d’autre choix que de partir. Son calcul était alors qu’elle fournirait la base d’un parti de type fasciste pour la conquête du pouvoir en France.

    L’armée française s’enlisait dans la guerre qu’elle menait contre le Front de libération nationale algérien (FLN), une guerre qu’elle ne pouvait gagner. Après le 13 mai 1958 et la rébellion militaire dirigée par le général Massu, de Gaulle arriva au pouvoir en se présentant à la bourgeoisie française comme l’homme providentiel capable de la sortir de ce bourbier, calmant à la fois les attentes des combattants algériens et celles des dirigeants jusqu’au- boutistes de l’armée. Mais en décembre 1960, lorsqu’il annonça un référendum sur l’autodétermination de l’Algérie, les militaires et l’extrême droite des Européens d’Algérie comprirent que son objectif n’était nullement de conserver l’Algérie française.

    Les hommes de l’OAS

    C’est dans ces conditions que, dans la nuit du 21 au 22 avril 1961, quatre généraux fomentèrent un putsch « pour garder l’Algérie française ». Après l’échec de celui-ci, les généraux Challe et Zeller se rendirent, mais Salan et Jouhaud passèrent à la clandestinité et prirent la tête de l’OAS.

    Ainsi, dès 1961, l’OAS regroupe environ un millier d’hommes, déterminés à agir par le massacre. En Algérie, elle est présente majoritairement parmi l’armée et les forces de police, formées à la brutalité et à la torture contre tous les opposants à l’Algérie française, quelle que soit leur origine. Ce sont aussi ces forces de répression, en phase de rébellion contre les ordres de l’État, qui lui fournissent des armes et du matériel. Mais elle a aussi ses partisans en France parmi des membres de l’appareil d’État, les hauts fonctionnaires et une extrême droite nostalgique de la puissance coloniale passée. Les politiciens favorables à une paix négociée, ou les partisans de l’indépendance, voire de Gaulle lui-même, qui allait échapper à plusieurs tentatives, deviennent la cible des attentats.

    En Algérie, une partie des possédants pieds-noirs, désireux de maintenir leurs privilèges quoi qu’il en coûte, soutiennent l’OAS. Cependant, la majorité de la population européenne, qui jouit certes de quelques privilèges par rapport aux Algériens, n’en forme pas moins une population modeste vivant souvent dans les mêmes quartiers qu’eux, désireuse de continuer à vivre en Algérie et rejetant les terroristes. Vis-à-vis de ceux qui n’adhérent pas à sa politique, l’OAS n’hésite pas à utiliser des moyens individuels de rétorsion : rackets et menaces.

    Une politique terroriste

    Après les accords d’Évian du 19 mars 1962, l’OAS commence en Algérie une campagne d’attentats ciblés visant à créer un fossé entre les deux communautés. N’ayant plus aucun espoir que l’Algérie reste une colonie française, elle cherche à occasionner le maximum de destructions et de morts parmi les Algériens, avec une politique dite de terre brûlée, et à créer un fossé avec l’ensemble des Européens pieds-noirs. Le but est que ces derniers quittent le pays et, aigris d’avoir été dépossédés de tous leurs biens et n’arrivant pas à s’intégrer en France, y servent de base à un parti d’extrême droite.

    Selon son slogan, l’OAS, qui « frappe où elle veut, quand elle veut », organise des « nuits bleues » avec des centaines d’explosions, visant à terroriser les populations. De simples passants, des personnalités, des militants communistes sont assassinés. Elle pratique aussi la politique des attentats ciblés afin de séparer les deux communautés : des femmes de ménage algériennes sont tuées en se rendant à leur travail, des malades et des blessés assassinés sur leur lit d’hôpital. Le 2 mai, dans le port d’Alger, une voiture piégée explose, causant la mort de plusieurs dizaines d’Algériens en attente d’un emploi. Le lendemain, un camion-citerne contenant 12 000 litres de fuel est lancé du haut d’une rue d’un quartier populaire d’Alger, mais arrêté à temps par des pompiers avant qu’il n’explose en risquant de provoquer un carnage.

    L’exil des pieds-noirs et la fin de l’OAS

    La politique sanglante de l’OAS précipite le départ des pieds-noirs vers la France. En juin 1962, ils sont déjà 350 000 à quitter l’Algérie, emportant juste quelques bagages, après des jours passés à faire la queue pour monter dans les avions ou sur les navires.

    En tout, 1 380 000 migrants arrivent en quelques mois sur le sol français, sans rien d’autre que quelques affaires. Cependant, le calcul politique de l’OAS va vite se révéler erronné. L’arrivée de plus d’un million de pieds-noirs ne va pas déstabiliser l’économie française, car elle se fait en période de croissance et, en relativement peu de temps, ils réussissent à s’insérer dans le reste de la population française.

    Si l’OAS n’atteint pas son objectif, les hommes qui l’ont créée ne vont pas pour autant disparaître. Certes, les quatre généraux « félons » ont été arrêtés et condamnés à la perpétuité ou à mort. Mais la gangrène va au-delà de l’OAS : l’armée des Massu et Le Pen, qui a torturé les Algériens comme les opposants et massacré les populations, a formé bien des criminels prêts à tout. Tous ces hommes, produits de la sale guerre coloniale menée pendant huit ans en Algérie, et aussi précédemment durant la guerre d’Indochine, vont continuer pendant des années à contaminer l’appareil d’État et à alimenter les rangs de l’extrême droite.

    Mais, même s’il risque d’en être la victime, il n’est pas question pour de Gaulle de chercher à éradiquer cette gangrène. Qui peut jamais savoir si, un jour, la bourgeoisie n’aura pas besoin de recourir à ce genre d’assassins pour asseoir sa domination ? De 1964 à 1968, trois lois d’amnistie sont votées, dont la dernière annulant « les infractions contre la sûreté de l’État » et aboutissant à la libération des quatre généraux. Et en 1982, c’est Mitterrand qui poursuivra dans cette veine par une loi sur la révision de carrière des généraux impliqués, leur rendant à la fois leur pension et leurs décorations.

    Marianne LAMIRAL

    Lutte Ouvrière, 22 juin 2022

    #Algérie #France #OAS #GuerreDalgérie #Colonialisme #PiedsNoirs

  • Crise Alger-Madrid: Des pertes colossales pour les espagnols

    Crise Alger-Madrid: Des pertes colossales pour les espagnols

    Algérie, Espagne, crise diplomatique, entreprises espagnoles, pertes colossales,

    Par : Hamid Mecheri

    « Nous sommes inquiets et, au bout d’une semaine, cette inquiétude s’est transformée en résignation. Nous ne recevons aucune information positive qui nous donne de l’espoir de la part de notre distributeur en Algérie ». L’orateur est Fernando Garay, PDG de Vitrinor, une entreprise espagnole qui entretient des relations d’affaires avec l’Algérie depuis 2010, pays avec lequel elle réalise un chiffre d’affaires annuel d’un million d’euros. Près de deux semaines après que l’Algérie a suspendu le traité d’amitié signé avec l’Espagne comme réaction au revirement brusque du gouvernement Sanchez sur la question de Sahara occidentale, atteignant au droit de peuple sahraoui à l’autodétermination, les entreprises espagnoles subissent les pires conséquences. Cela touche aussi aux exportations et importations entre les deux pays.

    « Nous sommes complètement paralysés depuis un peu plus d’une semaine. Toutes les entreprises espagnoles et algériennes qui peuvent fonctionner avec des produits espagnols en ce moment sont paralysées », a déclaré Garay, au journal « La Vanguardia ». Une situation qui tient les entrepreneurs et chefs d’entreprises espagnoles en haleine. La décision de l’ABEF de suspendre les domiciliation bancaires de et vers les deux pays a causé un manque à gagner de près de 2 000 millions d’euros que représente pour l’Espagne le commerce international avec l’Algérie. Dans le cas de Vitrinor, entreprise espagnole spécialisée dans la fabrication d’ustensiles de cuisine (Casseroles, poêles et faitouts, Accessoires, Cocottes et plats de cuisson, cuiseurs vapeurs, …), les commandes qui étaient prévues pour fin juin, passées il y a deux mois et évaluées à environ 200 000 euros, ont été annulées.

    « En ce moment, il y a une décision politique ferme qui n’a pas changé pour le moment, et qui rend totalement impossible de travailler là-bas. Vraiment, ce sont les entreprises qui sont les plus pénalisées et, malheureusement, ce n’est pas quelque chose qu’il nous appartient de pouvoir résoudre », déclare le directeur général de Vitrinor, cité par des médias espagnols. De plus, il assure qu’ils ne sont pas particulièrement optimistes quant à la résolution de la situation à court terme, notamment avec le maintien du gouvernement de Sanchez, dont le bilan est plus que catastrophique pour l’Espagne.

    Bien que la Confédération espagnole des organisations d’entreprises (CEOE) ne donne pas de chiffre précis, elle assure qu’il existe de nombreuses entreprises espagnoles qui exportent vers l’Algérie dans divers secteurs. Parmi les plus touchés par la décision du pays figurent le secteur semi-manufacturier, les engrais, les aliments et boissons et le secteur de la céramique.

    A cela s’ajoute le fait que, jusqu’à présent, l’Espagne était le deuxième partenaire commercial de l’Algérie pour les produits destinés aux infrastructures ferroviaires. Lors de la crise de 2008 dans le pays européen, de nombreuses entreprises ont trouvé refuge derrière les frontières algériennes. Quelque chose qui n’a pas été facile, puisque la plupart des entrepreneurs et chefs d’entreprises s’accordent à dire qu’investir et entrer sur le marché algérien pour eux comporte de nombreuses difficultés. Bien qu’une fois à l’intérieur, la qualité du produit espagnol soit appréciée. Fernando Garay, de Vitrinor, est d’accord sur ce point. L’entreprise d’ustensiles de cuisine a réussi à s’implanter sur le marché algérien en 2010, mais se battait depuis de nombreuses années pour y pénétrer.

    « Cependant, une fois que vous êtes entré et que vous commencez à vous déplacer, c’est un très bon pays pour pouvoir faire des affaires », a ajouté le DG de Vitrinor. C’est pourquoi, comme d’autres chefs d’entreprises, il craint de perdre ce marché dans lequel il a tant travaillé pour implanter son entreprise. « En Algérie, notre produit continuera d’être consommé et, évidemment, nous avons beaucoup de concurrence, qui, nous le comprenons, viendra combler notre retard en très peu de temps. Après, reprendre cette activité sera vraiment compliqué », lâche-t-il. Depuis la CEOE, ils travaillent à analyser l’ampleur que l’impact de la situation aura sur les entreprises. « Ce n’est pas que l’activité soit complètement arrêtée, car nous avons les opérations d’avant le 9 juin, date d’entrée en vigueur de la circulaire », a déclaré Marta Blanco, présidente de CEOE Internacional, à des médias espagnols.

    « Nous sommes à un point où il y a des marchandises qui arrivent d’opérations qui étaient domiciliées, et cela ne doit pas être un problème. Maintenant, s’il y a quelque chose qui arrive ou qui est au port qui n’était pas domicilié, cela aura des problèmes, car depuis le 9 juin le paiement ne peut pas être effectué et donc il est bloqué », souligne a-t-elle. Pour débloquer la situation, le Patronat espagnol compte sur la diplomatie, souhaitant «que les pourparlers aboutissent pour que ça se débloque et qu’il y ait de nouvelles opérations ». Les entreprises espagnoles craignent que le blocage provoqué par le gouvernement Sanchez leur causera plus de pertes dans le marché algérien et leur remplacement par d’autres entreprises européennes.

    En Algérie, l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA) a émis récemment une série de recommandations pour substituer l’approvisionnement de marché national en produits et services importés auparavant d’Espagne. Cette même organisation a également demandé de changer l’origine des importations de ces produits et de favoriser la production locale pour éviter les conséquences de la suspension du traité avec l’Espagne, qui est le cinquième fournisseur de l’Algérie après la Chine, la France, l’Italie et l’Allemagne. « Les grands perdants de la suspension du traité algéro-espagnol sont les entreprises espagnoles, étant donné que la plupart des exportations algériennes proviennent du gaz et du pétrole, et qu’elles représentent plus de 90% du total », explique le professeur d’économie Omar Harun, interrogé par des médias espagnols.

    À long terme, l’Espagne pourrait perdre quelque chose de beaucoup plus important que l’interruption du flux de gaz, et c’est la possibilité de devenir un « hub » européen pour la distribution de gaz en Europe, a noté le journal espagnol « El País ».

    E-bourse, 26 Juin 2022

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