Catégorie : Algérie

  • L’UE va défendre l’Espagne dans son conflit avec l’Algérie

    L’UE va défendre l’Espagne dans son conflit avec l’Algérie

    Espagne, UE, Algérie, Commission Européenne, Maroc, Sahara Occidental,

    De hauts responsables de l’Union européenne affirment que le bloc traite la crise entre l’Algérie et l’Espagne avec la « plus grande préoccupation ».

    Par Ciarán Giles, Associated Press

    MADRID – De hauts responsables de l’Union européenne ont déclaré vendredi que le bloc traitait la crise entre l’Algérie et l’ Espagne avec la « plus grande préoccupation » et ont averti qu’il était prêt à prendre des mesures pour défendre les intérêts de ses membres.

    Dans une déclaration conjointe, le vice-président exécutif de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, et le chef des affaires étrangères de l’UE, Josep Borrell, ont déclaré que la décision de l’Algérie de suspendre un traité d’amitié vieux de deux décennies avec l’Espagne, gelant potentiellement le commerce entre les deux pays, semblait « être en cours ». violation de l’accord d’association UE-Algérie, notamment dans le domaine du commerce et de l’investissement.

    « Cela conduirait à un traitement discriminatoire d’un État membre de l’UE et nuirait à l’exercice des droits de l’Union en vertu de l’accord », indique le communiqué.

    Tout en appelant au dialogue pour résoudre le différend, les responsables de l’UE ont déclaré que « l’UE est prête à s’opposer à tout type de mesures coercitives appliquées contre » un pays de l’UE.

    Cette déclaration intervient après que le ministre espagnol des Affaires étrangères José Albares s’est rendu à Bruxelles vendredi pour discuter de la crise du pays avec l’Algérie.

    La suspension du traité était la dernière mesure prise par l’Algérie pour faire pression sur Madrid après que le gouvernement espagnol a changé sa politique de longue date concernant le territoire contesté du Sahara occidental. L’Algérie a rappelé son ambassadeur en Espagne en mars après que Madrid se soit prononcé en faveur des tentatives du Maroc de maintenir le Sahara occidental sous son contrôle. L’Algérie soutient le mouvement d’indépendance du territoire.

    Après la rencontre avec les responsables de l’UE, Albares a déclaré que « la mesure unilatérale » prise par l’Algérie violait l’accord avec l’UE.

    Il a regretté que l’UE et l’Espagne aient convenu « de défendre fermement nos entreprises et les intérêts de l’Espagne, qui sont aussi des entreprises européennes et les intérêts de l’Union européenne ».

    Albares a insisté sur le fait que « ce que nous voulons, c’est le dialogue et nous n’allons donner aucune excuse pour une quelconque escalade ».

    La déclaration de vendredi est intervenue après que l’UE a exhorté jeudi l’Algérie à revenir sur sa décision.

    La principale inquiétude de l’Espagne est que la suspension pourrait affecter d’importants approvisionnements en gaz en provenance d’Algérie, mais le gouvernement a déclaré que jusqu’à présent, cela ne s’était pas produit. L’Algérie fournit 23 % des besoins en gaz de l’Espagne.

    L’Espagne et le reste du bloc des 27 nations s’efforcent maintenant de trouver des alternatives aux importations d’énergie russes pour protester contre la guerre de la Russie en Ukraine.

    Les chiffres du ministère de l’Industrie montrent que l’Espagne a exporté 2 milliards d’euros (2,1 milliards de dollars) de marchandises vers l’Algérie l’année dernière alors que ses importations étaient évaluées à près de 5 milliards d’euros.

    L’Espagne était la puissance coloniale du Sahara occidental jusqu’à son annexion par le Maroc en 1975. Depuis lors, les voisins algériens et marocains sont en désaccord sur le sort de la région.

    abcNews, 10/06/2022

    #Espagne #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #ComissionEuropéenne #UE

  • Espagne-Algérie: la note sera très salée pour Madrid -média-

    Espagne-Algérie: la note sera très salée pour Madrid -média-

    Algérie, Espagne, Pedro Sanchez, Sahara Occidental, Maroc,

    La récente décision de l’Algérie de suspendre les opérations de commerce extérieur de et vers l’Espagne pourrait avoir de très lourdes conséquences sur l’économie du royaume ibérique, révèle ce jeudi le quotidien espagnol The Objective.

    Selon la même source, les pertes espagnoles pourraient dépasser « les 6 milliards d’euros » , « rien que pour le commerce extérieur », « sans compter les projets d’énergie et d’infrastructures engagés par les entreprises espagnoles, évalués à plusieurs milliards supplémentaires ».

    Ces pertes ont été confirmées par le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, devant les sénateurs de son pays, explique The Objective.

    Dans une note envoyée aux directeurs généraux des banques et des établissements financiers, l’Association des banques et établissements financiers d’Algérie(ABEF) a ordonné le gel des domiciliations bancaires des opérations de commerce extérieur de produits et de services de et vers l’Espagne.

    L’article revient en détail sur les derniers chiffres des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Espagne, évalués à 6,7 milliards de dollars, tout en rappelant que le royaume ibérique était le 5e fournisseur de l’Algérie en 2020, tandis que l’Algérie est le deuxième client de l’Espagne en Afrique.

    L’Algérie aujourd’hui, 09/06/2022

    Lire aussi : L’Algérie serre la vis aux mandataires espagnols

    Lire aussi : Laya : « Sanchez et ses ministres étaient mis sur écoute »

    Lire aussi : L’Algérie punit l’Espagne – Edito d’ABC-

    #Algérie #Espagne #PedroSanchez #SaharaOccidental #Maroc

  • Algérie-tourisme: Principaux obstacles

    Algérie, tourisme, secteur touristique,

    Tourisme au niveau mondial et principaux obstacles pour le développement de ce secteur en en Algérie

    Professeur de universités, expert international Docteur d ‘Etat en sciences économiques Abderrahmane Mebtoul

    L’Algérie possède d’importantes potentialités pour le développement du tourisme, facteur de croissance et surtout de création d’emplois, mais qui nécessite une autre culture tant de la part des dirigeants que des citoyens.

    1.-Quelle est la situation du tourisme dans le monde ?

    Le classement varie d’année en année mais les trois pays qui accueillent le plus de touristes sont ,par exemple en 2018 la France accueille chaque année près de 89 millions de touristes, l’Espagne plus de 82 millions de touristes, les États-Unis d’Amérique, près de 79 millions de touristes. La Chine, l’Italie de la Turquie , le Mexique , l’Allemagne, la Thaïlande et le Royaume-Uni. En valeur monétaire où les dépenses ne correspondent pas au nombre de visiteurs étrangers, en 2019 avant la crise du coronavirus, les voyageurs étrangers ont rapporté 63,5 milliards de dollars en 2019, plaçant la France sur la troisième marche du podium derrière les Etats-Unis (193 milliards de dollars) et l’Espagne (80 milliards de dollars), selon des chiffres de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).

    La pandémie a donné un coup d’arrêt brutal au tourisme international qui a mis en lumière l’importance du secteur à la fois pour les économies nationales et pour les moyens d’existence individuels avec une crise au niveau du transport notamment aérien où l’ Association du transport aérien international (IATA) prévoit que l’industrie subira des pertes nettes de 47,7 milliards $ en 2021 (marge bénéficiaire nette de -10,4 %). Cela reflète une amélioration comparativement aux pertes nettes de l’industrie de 126,4 milliards $ en 2020 (marge bénéficiaire nette de -33,9 %). La crise a eu des impacts négatifs au niveau de l’emploi, notamment dans l’hôtellerie, les services de voyages et le commerce de passage. Elle a frappé de façon disproportionnée les groupes vulnérables, comme les jeunes et les travailleurs migrants, de même que les travailleurs ayant les plus bas niveaux d’éducation et de compétences.

    En 2021, le tourisme mondial a progressé de 4 % par rapport à 2020 (415 millions contre 400 millions). Cependant, les arrivées de touristes internationaux (visiteurs qui passent la nuit) sont restées inférieures de 72 % à celles de 2019, l’année d’avant la pandémie, d’après les premières estimations de l’OMT. . Eu égard à son poids en tant que catégorie d’exportation de premier plan (avant la pandémie, le tourisme arrivait en troisième position dans le monde, derrière les carburants et la chimie) et étant donné son rôle comme source d’emploi et de développement économique, on s’attend à ce que la reprise du secteur tire la croissance dans toutes les régions du monde. Le tourisme est appelé à jouer un rôle majeur dans le redressement des économies nationales et du commerce mondial, ainsi que le relève l’édition 2022 du rapport ‘World Economic Situation and Prospects’ (Situation et perspectives de l’économie mondiale) établi par l’ONU. S’appuyant sur les données de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), le rapport met en relief l’importance du secteur pour l’économie mondiale et en particulier pour les économies en développement, notamment les petits États insulaires en développement (PEID).

    Selon le WTTC, le secteur mondial du tourisme a commencé à se redresser en 2021 lorsque sa contribution au PIB a augmenté de 21,7 % en glissement annuel pour atteindre plus de 5.800 milliards de dollars. La contribution économique du tourisme en 2021 (mesurée en produit intérieur brut direct du tourisme est estimée à 1 900 milliards d’USD, au-dessus des 1 600 milliards d’USD de 2020, mais encore bien loin des chiffres d’avant la pandémie (3 500 milliards d’USD). Le dernier rapport sur l’impact économique du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC) note que le secteur des voyages et du tourisme sera un moteur de la reprise économique mondiale après la pandémie de Covid-19.Le rapport prévoit que le PIB du secteur des voyages et du tourisme augmentera à un taux moyen de 5,8 % par an entre 2022 et 2032., étant prévu que l’industrie mondiale du tourisme devrait créer près de 126 millions d’emplois dans le monde entre 2022 et 2032.

    2.-Quelle est la situation du tourisme en Algérie ?

    Avec plus de 1 600 kilomètres de littoral, des ruines romaines comme les cités antiques de Djemila (Sétif) et Timgad (Batna), l’Assekrem (Tamanrasset), les gravures rupestres du Tassili n’Ajjer (Djanet, sont autant d’atouts que recèle le pays. Aussi, en dépit de toutes ces potentialités et des richesses inestimables qui peuvent attirer les touristes du monde entier, l’Algérie peine à faire décoller son secteur touristique misant essentiellement sur les recettes des hydrocarbures qui lui procurent directement et indirectement avec les dérivées environ 98% de ses recettes en devises.

    Malgré les discours euphoriques des différents responsables du tourisme depuis de longues décennies qui ne cessent de réaffirmer la volonté des pouvoirs publics de relancer le secteur pour le développement et la diversification d’une économie trop dépendante des hydrocarbures, l’Algérie a accueilli en 2020 591.000 touristes la classant selon les organisations internationales en 2020 au 181 ème rang mondial ,0,013 par habitant a généré un montant dérisoire de 43,78 millions d’euros soit 0,034% du PIB.

    Selon des déclarations fin 2019, avant l’épidémie du coronavirus , du ministre du tourisme la part du tourisme dans la création d’emplois à l’échelle nationale est égale au niveau international de 10 % avec un total de 700 000 travailleurs» auxquels s’ajoutent «900 000 emplois du secteur de l’artisanat et des métiers. Mais ce secteur depuis 2020 est en crise avec le BTPH , bien que les responsables du secteur nous apprennent que le ministère du Tourisme a approuvé la création de 2.500 projets, afin de relancer le tourisme ce qui permettra de créer plus de 170.000 nouveaux postes d’emploi. Plus de 751 nouveaux hôtels sont en cours de création, ces derniers fournissant 10.000 lits d’ici à 2024 et 100 projets touristiques devaient entrer en service en 2022, assurant plus de 7.500 emplois. L’objectif, annoncé par les pouvoirs publics du classement de nouvelles zones d’expansion touristique (ZET), à travers la finalisation de l’étude de 48 zones proposées et l’approbation de 38 autres plans en vue d’assurer 660 lots de terrains au profit d’investisseurs réels, en plus du réaménagement des routes et des pistes dans 9 ZET et la réalisation graduelle des travaux d’aménagement au niveau de 116 sites d’expansion touristiques selon les priorités., politique articulée autour de la réalisation de cinq opérations consistant en le réaménagement et la garantie du foncier touristique, la promotion du tourisme domestique, le développement du tourisme thermal, la mise en œuvre du plan « Destination Algérie » afin d’atteindre plus de 3 millions de touristes à l’horizon 2024 et 5 millions entre 2025/2026 est-il réalisable?

    3.-Les principaux obstacles au développement du tourisme en Algérie
    Je recense principalement :

    Premièrement, le peu d’intérêt accordé à ce secteur reflété par la faiblesse du budget , où : dans la loi de finances pour l’exercice 2022, le secteur du tourisme et de l’artisanat bénéficiant d’un budget de 3,5 milliards de dinars (environ 25 millions de dollars), bien qu’en augmentation contre en 2021 (3,25 milliards de dinars).

    Deuxièmement, comme tous les autres projets le terrorisme bureaucratisue avec les obstacles administratifs qui empêchent l’aboutissement des projets touristiques, qui constituent une source importante de devises et un excellent promoteur de la destination touristique, car le fait d’attirer des touristes étrangers est un processus accompagné d’un ensemble de procédures administratives qui nécessitent une coordination étroite entre les secteurs concernés, tels que les ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères, la Défense nationale, notamment dans les zones désertiques qui ont la sécurisation des circuits touristiques.

    Selon des experts du secteur la réalité révèle que les procédures prévues par la législation algérienne exigent de l’investisseur qu’il effectue 14 étapes complètes avant la création, sachant que l’investisseur en Tunisie et au Maroc passe par des étapes allant de 5 à 7 étapes administratives,

    Troisièmement, lié à l’obstacle précédent, , l’immobilier touristique est l’un des principaux obstacles auxquels se heurtent les investisseurs, qu’il soit local ou étranger, compte tenu de la complexité des procédures d’obtention de tels biens et des prix élevés de l’autre.

    Quatrièmement, le manque d’infrastructures touristiques, la détérioration de l’environnement , le déficit dans la promotion de la destination Algérie, difficultés pour l’obtention du visa pour les touristes étrangers, la cherté des tarifs pratiqués au niveau des établissements hôteliers, la cherté des prix des billets d’avion tant au niveau national qu’au niveau international.

    Cinquièmement, le développement du tourisme, ce n’est pas seulement une question de moyens mais cela implique avant tout une culture .Le tourisme nécessite de traiter les touristes avec honnêteté, politesse et bon esprit pour donner une bonne impression de soi d’abord et du pays en général , étant nécessaire de fournir une sorte de culture touristique à l’avenir et cela est presque absent dans la société algérienne.

    Conclusion

    Le développement du tourisme en Algérie, tout autant que l’agriculture et son soubassement une nouvelle politique de l’eau, doit être repensé car facteur de croissance et créateur de nombreux emplois directs dans les activités purement touristiques : hébergement, transport, agence de voyage et tour opérateur et indirects dans certains transports, restaurants, des centres de loisirs et d’animations, des centres de sports et des stations thermales et dans emplois induits qui correspondent à des activités non touristiques par nature, mais productrice de biens et / de services qui sont consommés par les touristes: emplois dans l’agriculture, l’artisanat. Il s’agira dans toute politique touristique cohérente de différencier plusieurs segments, le tourisme pour les étrangers où une fraction de la jeunesse accorde une importance à la biodiversité et la protection de l’environnement dû au réchauffement climatique, ; le tourisme pour les ménages aisés algériens , le tourisme pour les couches moyennes à revenus intermédiaires, et le tourisme populaire. D’où l’importance d’un changement radical de gouvernance central et surtout local par une réelle décentralisation, le tourisme étant par essence une activité flexible qui ne s’accommode pas du poids de la bureaucratie.

    #Algérie #Tourisme

  • Alger poursuit les sanctions économiques contre Madrid

    Alger poursuit les sanctions économiques contre Madrid

    Algérie, Espagne, Pedro Sanchez, Sahara Occidental, Maroc,

    Les banques algériennes ont reçu, ce mercredi en fin de journée, une instruction portant sur le gel de toutes les domiciliations bancaires des opérations commerciales de et vers l’Espagne. Il s’agit de la première mesure prise, côté algérien, dans la foulée de la suspension du traité d’amitié avec l’Espagne, annoncée, mercredi, par la présidence algérienne.

    « Suite à la suspension du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec le Royaume d’Espagne, il vous est demandé de procéder au gel des domiciliations bancaires des opérations de commerce extérieur de produits et services, de et vers l’Espagne, à compter de jeudi 9 juin », a indiqué l’association algérienne professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF) dans une instruction adressée aux directeurs des banques.

    L’instruction portant le numéro 350 exige une « application stricte de cette mesure ». Cette décision pourrait avoir un impact, y compris, sur la vente du gaz algérien à l’Espagne. Pour l’instant, l’ABEF n’a pas donné de précisions sur ce sujet. Pour rappel, la présidence algérienne a décidé de procéder à la suspension « immédiate » du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération, conclu le 8 octobre 2002 avec l’Espagne.

    Une décision prise suite à l’attitude du gouvernement espagnol qui a apporté, en mars dernier, son soutien au « plan marocain de l’autonomie du Sahara Occidental ». «Les autorités espagnoles se sont engagées dans une campagne tendant à justifier la position qu’elles ont adoptée sur le Sahara Occidental en violation de leurs obligations juridique, morale et politique de puissance administrante du territoire qui pèsent sur le Royaume d’Espagne jusqu’à ce que la décolonisation du Sahara Occidental soit déclarée accomplie par les Nations Unies », a indiqué la même source.


    Pour la présidence « ces mêmes autorités qui assument la responsabilité d’un revirement injustifiable de leur position depuis les annonces du 18 mars 2022 par lesquelles le gouvernement espagnol actuel a apporté son plein soutien à la formule illégale et illégitime de l’autonomie interne préconisée par la puissance occupante, s’emploient à promouvoir un fait accompli colonial en usant d’arguments fallacieux».

    La position du premier ministre espagnol et son gouvernement, a ajouté la même déclaration, «s’inscrit en violation de la légalité internationale que lui impose son statut de puissance administrante et aux efforts des Nations Unies et du nouvel envoyé personnel du secrétaire général et contribuent directement à la dégradation de la situation au Sahara Occidental et dans la région ».

    Alger a rappelé son ambassadeur à Madrid depuis le mois dernier en réaction à la décision du président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez d’apporter son soutien au plan marocain d’autonomie du Sahara Occidental. Une décision qu’Alger qualifie de « revirement brusque et injustifié ».

    Fil d’Algérie, 06/06/2022

    #Espagne #Algérie #PedroSanchez #SaharaOccidental #Maroc

  • Algérie-Espagne: l’UE réagit

    Algérie-Espagne: l’UE réagit

    Algérie, Espagne, Pedro Sanchez, Sahara Occidental, Maroc, Union Européenne, UE,

    Au lendemain de la décision de l’Algérie de suspendre le traité d’amitié avec son partenaire espagnol, l’Union européenne (UE) s’est exprimée, pour la première fois, sur les tensions entre les deux pays voisins.

    Nabila Massrali, porte-parole des affaires étrangères de l’UE, a indiqué que Bruxelles était « extrêmement préoccupée » par la situation.

    « Nous demandons à la partie algérienne de revoir cette décision », a-t-elle déclaré, exhortant l’Algérie et l’Espagne à travailler par la voie diplomatique pour résoudre le différend.

    Plus tôt dans la journée, le ministre espagnol des Affaires étrangères espagnols a indiqué que son gouvernement préparait une « réponse adéquate, sereine et constructive, mais ferme, pour la défense des intérêts espagnols et des entreprises espagnoles », ajoutant que les implications et la portée pratique du gel des échanges avec l’Espagne au niveau national et européen sont en cours d’analyse.

    Selon le journal espagnol El Pais les pertes de l’Espagne avoisineraient les 2,9 milliards de dollars par an.

    José Albares a fait savoir que la volonté du gouvernement de son pays est de maintenir les meilleures relations avec l’Algérie, comme avec les autres pays voisins, sur la base des principes de l’accord d’amitié et qui sont le respect de la souveraineté, la non-ingérence dans les affaires intérieures et la coopération dans l’intérêt mutuel des deux peuples, selon le journal espagnol El Pais.

    Pour rappel, l’Algérie et l’Union européenne ont signé un accord d’association en 2002 et entré en vigueur en 2005.

    Reporters, 10/06/2022

    #Algérie #Espagne #Maroc #SaharaOccidental #UnionEuropéenne #UE

  • L’Espagne pourrait porter plainte contre l’Algérie

    Espagne, Algérie, Union Européenne, UE,

    L’Espagne analyse la possibilité de dénoncer l’Algérie devant l’Union européenne.
    A priori, la base sur laquelle l’Espagne pourrait fonder sa plainte contre l’Algérie pourrait se trouver dans le chapitre 1 du titre IV sur les « Paiements courants et mouvements de capitaux ».

    Le gouvernement analyse les implications de la décision de l’Algérie de geler les opérations de commerce extérieur en provenance et à destination de l’Espagne pour voir s’il peut dénoncer le pays du Maghreb devant l’UE pour non-respect de l’accord entre l’UE-27 et Alger.

    Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a indiqué ce jeudi que « les implications de cette mesure sont en train d’être analysées exactement, la portée pratique, tant au niveau national qu’européen », en référence à l’accord entre l’UE et l’Algérie.

    Une fois cette analyse terminée, a déclaré le ministre, le gouvernement sera en mesure de « donner la réponse appropriée ». Une réponse, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, qui sera « calme et constructive, mais aussi ferme dans la défense des intérêts de l’Espagne et des entreprises espagnoles ».

    En fonction du résultat, l’une des options dont dispose le gouvernement serait de dénoncer l’Algérie devant l’UE pour non-respect de l’accord d’association entré en vigueur en 2005, bien que les sources gouvernementales consultées par Europa Press aient souligné qu’ »il ne faut pas anticiper les événements ».

    BASE D’UNE PLAINTE

    La base sur laquelle, a priori, l’Espagne pourrait s’appuyer pour dénoncer l’Algérie serait le chapitre 1 du titre IV sur  » les paiements courants et les mouvements de capitaux « . L’article 38 stipule que « les parties s’engagent à faire autorité, dans une monnaie librement convertible, pour tous les paiements courants relatifs à des transactions courantes ».

    L’article 40 prévoit quelques exceptions à cette règle. Il stipule que si un ou plusieurs États membres de l’UE ou l’Algérie « risquent de faire face à de graves difficultés de balance des paiements », alors l’UE ou l’Algérie, selon le cas, peut « adopter des mesures restrictives sur les transactions courantes pour une période limitée, qui ne peut excéder la mesure strictement nécessaire pour remédier à la situation de la balance des paiements ».

    Dans ces circonstances, l’UE ou l’Algérie, selon le cas, doit « informer immédiatement l’autre partie et lui soumettre dans les meilleurs délais un calendrier pour la suppression de ces mesures ».

    En outre, en cas de divergence entre les parties sur la mise en œuvre et l’interprétation de l’accord, l’UE et l’Algérie peuvent se référer au Conseil d’association prévu par le texte, qui peut tenter de régler le différend « par voie de décision », à laquelle les parties doivent se conformer, comme indiqué à l’article 100.

    Si une décision ne peut être prise, chaque partie peut notifier la désignation d’un arbitre à l’autre partie, qui doit à son tour désigner le sien dans un délai de deux mois, tandis que le Conseil d’association désigne un tiers. À eux trois, ils devraient prendre une décision à la majorité, à laquelle les parties seraient tenues de se conformer.

    L’UE A DÉJÀ UN LITIGE EN COURS

    En 2020, l’Union européenne a déjà utilisé le cadre offert par l’accord d’association pour tenter de résoudre un différend avec l’Algérie, qui remonte à 2015, année depuis laquelle l’Algérie impose des restrictions aux importations européennes pour un montant de 1,5 milliard d’euros.

    Parmi les mesures que l’UE conteste dans le cadre de la procédure de règlement des différends prévue par cet accord figure un veto sur les importations de voitures et de véhicules ainsi que des hausses tarifaires, selon des sources européennes qui l’ont indiqué à Europa Press, qui précise toutefois qu’il n’y a pas eu de « progrès » significatif depuis deux ans que le processus est activé.

    Traditionnellement, l’Union européenne – qui représente les Vingt-sept sur les questions commerciales au niveau international – s’adresse à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) lorsque des frictions apparaissent avec des pays tiers, comme cela s’est produit lorsqu’elle a dénoncé la Chine pour les restrictions imposées à la Lituanie, mais dans ce cas, ce n’est pas un scénario possible car l’Algérie n’est pas membre de cet organe d’arbitrage multilatéral.

    COPE, 09/06/2022

    #Espagne #Algérie #UE

  • L’Algérie serre la vis aux mandataires espagnols

    L’Algérie serre la vis aux mandataires espagnols

    Algérie, Espagne, Pedro Sanchez, Sahara Occidental, Maroc,

    Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, ne cesse de surprendre les siens et ceux qui ne sont pas les siens. Si devant les membres du Congrès, il n’a cessé de parler de la prétendue réconciliation avec le Maroc et de la nouvelle relation amicale qui les unit, il n’a pas mentionné une seule fois l’Algérie dans son long discours. Ce faisant, il a battu tous les records de manque de diplomatie et de tact envers le plus grand fournissuer de gaz à l’Espagne.

    Le détail n’est pas passé inaperçu, tout comme n’est pas passée inaperçue l’argumentation fallacieuse pour justifier l’injustifiable : la trahison des Sahraouis et du devoir de l’Espagne en tant que puissance administrante de son ancienne colonie. « Une violation de ses obligations légales, morales et politiques », selon les termes utilisés par le communiqué de la présidence algérienne dans lequel elle annonce la suspension du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération en représailles à l’intervention de Sánchez devant le Congrès.

    De cette manière, l’Algérie resserre davantage l’étau sur l’Espagne et ne cache pas que ce n’est que le début des représailles visant à punir le chef de la Moncloa. En plus de cesser d’être amis, Alger a décrété le gel de tout commerce extérieur avec l’Espagne après avoir renoncé en avril à l’achat de viande bovine espagnole. On peut se demander quand ce sera le tour de l’approvisionnement en gaz. L’hiver en Espagne s’annonce ténébreux.

    Pour l’opinion publique sahraouie, le chemin suivi par la diplomatie algérienne remettra le conflit du Sahara Occidental sur les rails d’une solution définitive dans l’intérêt des sahraouis.

    #Espagne #Maroc #Algérie #SaharaOccidental #PedroSanchez

  • Argelia aprieta las tuercas a los inquilinos de La Moncloa

    Argelia aprieta las tuercas a los inquilinos de La Moncloa

    España, Marruecos, Argelia, Sahara Occidental, Pedro Sanchez,

    El jefe del gobierno español, Pedro Sanchez no deja de sorprender a los suyos y a aquellos no son suyos. Si delante de los miembros del Congreso no paró de hablar de la presunta reconciliación con Marruecos y la nueva relación amistosa que les une, no ha mencionado ni una sola vez a Argelia en su largo discurso. Con eso bate todos los records de la falta de diplomacia y de tacto hacia el país que más gás vende a España.

    El detalle no pasó desapercibido al igual que no pasó desapercibida la falaciosa argumentación para justificar lo injustificable : la traición hacia los saharauis y hacia el deber de España como potencia administradora de su antigua colonia. « Una violación de sus obligaciones legales, morales y políticas », según los terminos utilizados por el comunicado de la presidencia argelina en el que anunció la suspensión del tratado de amistad, buena vecindad y cooperación como represalia por la intervención de Sánchez ante el Congreso.

    De esta manera, Argelia tensa aún más la cuerda con España y no oculta que no es más que el principio de las represalias destinadas a castigar al jefe de La Moncloa. Además de dejar de ser amigos, Argel decretó la congelación de todo el comercio exterior con España después de haber renunciado en abril a la compra de carne de ganado vacuno español. Cabe preguntarse cuando llegará el turno del suministro de gás. No parece que vaya a tardar. El invierno en España se anuncia tormentoso.

    Para la opinión pública saharaui, la nueva diplomacia argelina colocará el conflicto del Sahara Occidental sobre el carril de una solución definitiva a favor del pueblo saharaui.

    #España #Marruecos #Argelia #SaharaOccidental #PedroSanchez

  • Algérie. Les exportateurs doivent vaincre leur timidité

    Algérie. Les exportateurs doivent vaincre leur timidité

    Algérie, exportation, industrie pharmaceutique

    Plusieurs ministères se font concurrence, à celui qui réussira à organiser la meilleure « expo-vente » en Afrique. Ainsi après le succès qualifié de très encourageant du département de l’Industrie pharmaceutique au Sénégal, le ministère de l’Industrie ambitionne de séduire des partenaires libyens.

    L’agroalimentaire, mais aussi les secteurs de l’électricité et du bâtiment se mettent en ordre de bataille pour décrocher des contrats d’export dans ce riche pays pétrolier, dont la solvabilité s’en trouve certainement renforcée à la faveur de la hausse appréciable des prix du Brent. D’autres ministères et d’autres destinations sont au programme. L’Agriculture n’est sans doute pas en reste dans un agenda chargé de rendez-vous à travers de nombreuses régions du continent noir.

    Cette dynamique, dont l’exécutif entend en faire une pratique normalisée des opérateurs économiques nationaux, incombe prioritairement au ministère du Commerce. En effet Kamel Rezig est comptable devant ses collègues du gouvernement, mais aussi devant l’opinion nationale, de la réussite d’une démarche, qui se veut offensive, à l’export. Et ce ne sera pas faute d’avoir tout tenté depuis des années pour trouver une solution durable au problème des exportations algériennes.

    Même si le bond réalisé en 2021 à travers un record de 5 milliards de dollars hors hydrocarbures, elles demeurent très loin de peser sur la balance commerciale du pays.

    Il s’agit de ne pas s’esclaffer devant ce maigre butin et admettre que le problème du déséquilibre entre les recettes hors hydrocarbures du pays et les importations est un problème profond. Il est en rapport direct avec la capacité des managers algériens à se projeter à l’international. Ces salons à répétition sont un début de réponse.

    En attendant de briser le signe indien, il y a lieu de reconnaître, au regard de la structure du commerce extérieur du pays, que tout se passe comme si les opérateurs économiques nationaux ont une peur bleue de l’étranger et préfèrent se soumettre à la loi de l’import-import, plutôt que de se « révolter » contre cet état de fait et imposer une autre logique, beaucoup plus offensive. Ce constat n’a rien d’exagéré. Malgré le discours volontariste de l’exécutif, on ressent toujours une posture par trop timorée des capitaines d’industrie nationaux.

    Aujourd’hui encore, les discours des uns et des autres tournent autour des préalables à l’acte d’exporter, histoire de tourner le dos à la responsabilité de devoir un jour affronter les autres. Il reste que les tentatives de plus en plus « pointus » des instances du ministère du Commerce dédiées à la promotion des exportations ont eu pour premier résultat une hausse du nombre d’exportateurs. Un autre signe prometteur. Mais pas assez pour parler d’un secteur sur rail…

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 09/06/2022

    #Algérie #Exportation

  • Afrique. L’Algérie dans le Top 10 des pays les plus riches

    Afrique. L’Algérie dans le Top 10 des pays les plus riches

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    L’Algérie occupe la neuvième place dans la liste des pays les plus riches d’Afrique, selon le critère du PIB (Produit intérieur brut) par habitant du pays.

    L’Algérie est classée 9e, juste après l’égypte 8e et juste avant le Maroc, classé 10e. Selon ce qui est indiqué dans un rapport du magazine économique Business Insider, le rapport du PIB de la population en Algérie s’élève à 3.449 dollars par personne. Ces résultats sont basés sur les données de l’année 2021. Le produit intérieur brut (PIB) désigne la valeur financière totale des biens et services produits et commercialisés dans un pays. Pour obtenir l’indice du PIB par habitant de chaque pays, le PIB d’une année donnée peut simplement être divisé par la population.

    Le classement était basé sur les chiffres du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale sur le revenu des pays africains, et la part des citoyens dans ce revenu, pour l’année 2021.

    Le classement des 10 pays africains les plus riches du continent est le suivant : 1- Seychelles (12.648 dollars par personne). 2- Guinée équatoriale (8.000 dollars par personne). 3- Gabon (7.785 dollars par personne). 4- Botswana (7.036 dollars par personne). 5- Afrique du Sud (5.236 dollars par personne). 6- Libye (4.733 dollars par personne). 7- Namibie (4.412 dollars par personne). 8- Egypte (3.606 dollars par personne). 9- Algérie (3.449 dollars par personne). 10- Maroc (3.409 dollars par personne).

    Le Midi libre, 09/06/2022

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